L'Heure des Pros (Émission du 06/11/2025)

CNEWS

Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

Transcript

00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur Europe 1 jusqu'à 10h, sur CNews jusqu'à 10h30.

00:00:07Le drame d'Oléron rappelle une évidence.

00:00:10La mort est au coin de la rue, qu'elle fauche Matisse, 20 ans, à 5h du matin dans les rues de Lille,

00:00:16où qu'elle épargne Emma, 21 ans, qui faisait hier son footing sur une île paisible de l'Atlantique,

00:00:22Oléron, quand un criminel a utilisé sa voiture comme on manie une Kalachnikov, en voulant tuer.

00:00:28« Allah m'a confié une mission », a expliqué aux enquêteurs un homme de 35 ans perdu dans une vie où l'alcool, la drogue et une radicalisation récente ont pris toute leur place.

00:00:39Avant cela, il avait crié la formule des islamistes, Allah Akbar, quand les gendarmes l'avaient interpellé, non sans qu'ils résistent.

00:00:46« Soyons prudents », a dit Laurent Nunez, ministre de l'Intérieur, présent quelques heures après le drame sur l'île d'Oléron.

00:00:53« Le parquet antiterroriste n'est pas saisi », a-t-il ajouté. Autre expression, pour amoindrir le choc ou la brutalité qui enraille le système,

00:01:02quand l'ensauvagement quotidien contredit la parole politique. Souvenez-vous du brainwashing, le lavage de cerveau.

00:01:09Et puis, il y a les mots qu'il ne faut pas dire. Laurent Nunez a préféré évoquer les cris du criminel quand il passait à l'acte.

00:01:16Dire Allah Akbar, c'était bon pour Bruno Retailleau ou pour Gérald Darmanin. Monsieur Nunez vient de la gauche.

00:01:23Et puis, il ne faut pas jeter d'huile sur le feu, même si cette formule révèle une réalité. Il y a le feu.

00:01:30Oui, il y a le feu quand un homme prénommé Jean crie Allah Akbar sur une île sans histoire et joue les autos tamponneuses avec des piétons ou des cyclistes.

00:01:38Oui, la maison brûle, mais nous regardons ailleurs, bien sûr. Comme hier, comme toujours.

00:01:439h01, Alice Sommereur.

00:01:58Bonjour Pascal, bonjour à tous. Première nuit de garde à vue pour l'assaillant de l'attaque sur l'île d'Oléron.

00:02:03Cet automobiliste qui a volontairement renversé cinq personnes hier. Ses motivations sont encore inconnues.

00:02:08Au moment de son interpellation, il a crié Allah Akbar.

00:02:10Mais selon le parquet de La Rochelle, il n'est pas connu des services de renseignement pour radicalisation.

00:02:16Aujourd'hui, c'est la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, un phénomène en pleine expansion et qui augmente sur les réseaux sociaux.

00:02:23Alors, si vous êtes victime de harcèlement ou que vous en constatez, il existe un numéro.

00:02:27Il s'affiche à votre écran. C'est le 3018.

00:02:29La polémique autour du géant Chine se poursuit après l'inauguration de son magasin au BHV.

00:02:35Le gouvernement a annoncé une procédure de suspension de son site en ligne.

00:02:39Sébastien Lecornu souhaite que le géant chinois se conforme aux lois françaises.

00:02:43Désormais, l'entreprise a 48 heures pour retirer tous les produits interdits.

00:02:47Merci beaucoup Alice. Nous sommes ce matin avec Sabrina Medjaber, avec Richard Millet, avec Pascal-Pierre Garbarini, avec Philippe Bilger et Thomas Bonnet.

00:02:54Je voulais qu'on voit tout de suite le sujet de Chloé Tarka sur ce village, sur l'île d'Oleuron, qui est traumatisée.

00:03:03C'est une île sidérée qui s'est réveillée hier.

00:03:09Une attaque glaçante aux motifs encore inconnus commises par l'un de ses habitants.

00:03:15Pour les quelques passants que nous avons rencontrés, le traumatisme est bien présent.

00:03:21Ça m'a suffoquée quoi, ouais ce matin.

00:03:23Bah ouais, ça m'a choquée quoi.

00:03:24Parce que je ne voyais pas ça arriver là.

00:03:27Ici, c'est vrai que c'est pour nous depuis plus de 40 ans un havre de paix.

00:03:35Mais bon, je pense que de nos jours, je pense que ça peut arriver partout.

00:03:41On est choqués, surtout qu'on connaît des victimes.

00:03:43Voilà, donc forcément, on est une grande famille.

00:03:45Alors c'est plus le silence qui préside à tout ça et le respect.

00:03:49Sur cette île touristique qui compte quelques 20 000 habitants à l'année,

00:03:54plusieurs témoins affirment avoir déjà croisé le suspect.

00:03:57Un homme décrit comme marginal avec des problèmes d'alcool vivant dans un mobilhome.

00:04:01Mais rien ne laissait pourtant à penser qu'un tel drame pourrait se produire.

00:04:06On n'imagine pas que sur une petite commune comme la nôtre, sur un territoire insulaire calme, plutôt paisible,

00:04:11de vivre un tel événement, d'avoir un individu qui un matin massacre et intentionnellement a envie d'écraser des gens pour les tuer ou pour les blesser.

00:04:19Pour accompagner les habitants, une cellule psychologique a été mise en place.

00:04:25Et Laurent Nunez a pris la parole ce matin.

00:04:26Hier, il avait dit qu'à la Ouagbar, il ne l'avait pas dit d'ailleurs, il avait dit que le criminel a produit des cris.

00:04:32C'est l'expression qu'il avait utilisée.

00:04:33Visiblement, ce matin, il a dit autre chose sur France Inter.

00:04:36Je vous propose de l'écouter, le ministre de l'Intérieur.

00:04:38D'abord, c'est un périple meurtrier très grave.

00:04:41Personne ne minimise ces faits.

00:04:43Personne ne nie qu'il a crié effectivement à la Ouagbar.

00:04:45Il y a des références religieuses chez lui, assez claires, assez explicites.

00:04:48Là, c'est le parquet national terroriste qui va au travers d'une expertise psychiatrique qui a d'ailleurs eu lieu hier,

00:04:54de perquisition d'une étude de la téléphonie qui va déterminer si ces éléments ont été déclencheurs dans l'action violente qu'on a créé.

00:05:03Il a confirmé donc qu'Ala Ouagbar avait bien été...

00:05:06Quand même un changement dans son discours entre hier et aujourd'hui.

00:05:08Il n'y a pas dit hier.

00:05:09Oui, bien sûr.

00:05:13Le réel le rat.

00:05:14Évidemment.

00:05:15Il y a une gêne, il y a un embarras.

00:05:16Mais hier, je l'ai dit, c'était un ministre de gauche qui parlait.

00:05:20C'est-à-dire qu'il n'a pas parlé d'en sauvagement, il n'a pas...

00:05:26Bruno Retailleau aurait dit tout à fait autre chose.

00:05:29Bruno Retailleau est un ministre de droite.

00:05:31C'est ainsi, c'est pas un avis que je donne.

00:05:34Il n'y a pas de lecture politique de la part de Laurent Nunez sur les démarches.

00:05:36Voilà, c'est pas un avis que je donne.

00:05:37C'est un ministre de gauche qui réagit avec son logiciel de gauche.

00:05:42Et vous avez Bruno Retailleau qui réagit avec son logiciel de droite.

00:05:44Et même le style de son tweet, Pascal, parlait de percuter.

00:05:52Un automobiliste.

00:05:53Moi, j'ai dit un criminel.

00:05:55Je crois que c'est Sud-Ouest qui disait une voiture folle.

00:05:58Non, c'est pas une voiture folle, c'est un criminel.

00:06:00En fait, c'est une arme par destination.

00:06:02C'est pour ça qu'on le dit sans arrêt le matin.

00:06:05Mais les mots ont un sens.

00:06:07La voiture, c'est la Kalachnikov.

00:06:09C'est la même chose.

00:06:10C'est ça, la mise en perspective qui devrait être mise en place.

00:06:14Je voulais simplement dire qu'évidemment, il ne faut pas confondre musulmans et islamistes.

00:06:18Et dire à l'Akbar, c'est également un signe de piété lorsque la religion est exercée de manière privée.

00:06:24Mais c'est également aussi la maxime du passage à l'acte criminel.

00:06:29Et puisqu'on est dans la sémantique des responsables politiques,

00:06:33le tweet d'Emmanuel Macron que vous allez peut-être montrer dans quelques instants,

00:06:36vous prenez le tweet d'Emmanuel Macron qui réagit à ce qui s'est passé à Oléron.

00:06:40Honnêtement, vous pouvez prendre ce tweet-là.

00:06:41Il s'applique à un accident de la route de quelqu'un qui perd le contrôle de son véhicule.

00:06:47On va le lire.

00:06:48Évidemment, il y a de la précaution, il y a de la prudence.

00:06:50Nous sommes tous frappés par l'attaque survenue.

00:06:53Alors, ce n'est pas une attaque, c'est un attentat.

00:06:55Mais bon, peu importe.

00:06:56Nous sommes tous frappés par l'attaque survenue à Oléron.

00:06:59On va essayer de les réécrire.

00:07:01Vous voyez, comment on aurait pu écrire différemment ?

00:07:03« J'adresse toute ma compassion aux blessés, aux familles touchées, la solidarité de la nation les accompagne,

00:07:07gratitude envers nos forces de sécurité et de secours mobilisés pour protéger les Françaises et les Français,

00:07:12pleine confiance en la justice pour établir la vérité et répondre à cette violence avec la plus grande forme d'intérêt. »

00:07:16Mais vous avez parfaitement raison.

00:07:17C'est-à-dire que ce n'est pas tant ce qui est dit.

00:07:18C'est ce qui n'est pas dit.

00:07:19Oui, Richard Millet.

00:07:21Et ça, ça s'appelle « pas dire les choses ».

00:07:24C'est-à-dire que le vrai tweet, c'est de dire « attentat islamiste en France, l'ensauvagement est à nos portes ».

00:07:31Mais évidemment, je crois que c'est Vincent Trémolet ce matin.

00:07:34Je dis souvent que c'est le meilleur d'entre nous.

00:07:36Tous ces gens qui sont protégés par leur digicode dans leurs beaux appartements osmaniens, ils n'ont pas de soucis.

00:07:42Ils n'ont pas de soucis.

00:07:44Donc la violence, elle n'est pas au bas de leurs hôtels particuliers ou de leurs immeubles osmaniens.

00:07:48Je pourrais parler pour moi.

00:07:51Bien sûr, je suis aussi protégé, bien évidemment, on le sait.

00:07:53Pour aller de votre sens, nous verrons si le logiciel de gauche mettra à la voix de barre sur le rang de l'alcool et de la drogue.

00:08:00C'est-à-dire d'une absence de discernement.

00:08:02Je suis à peu près persuadé que ce sera le cas.

00:08:05Pascal-Pierre Garbarini.

00:08:06Moi, où je suis étonné, je comprends qu'on soit prudent pour qualifier les faits de faits terroristes.

00:08:18Mais là, j'avoue, sur les premiers éléments d'enquête, je ne comprends pas pourquoi le parquet national antiterroriste ne se saisit pas.

00:08:27Je rappelle qu'une entreprise terroriste s'est troublée gravement l'ordre public.

00:08:32Je pense que c'est le cas par l'intimidation ou la terreur.

00:08:37Je pense que les gens dans les ronds sont terrorisés.

00:08:40Oui, mais là, moi j'imagine que le parquet antiterroriste intervient lorsqu'il y a une organisation derrière, lorsqu'il y a une préméditation, lorsque tout ça a peut-être pris des semaines.

00:08:50Il y a des ramifications, des contacts, etc.

00:08:53J'imagine que là, il peut se saisir, mais on comprend que c'est quelqu'un de complètement isolé qui a fait ça et qui s'est radicalisé tout seul.

00:09:01La loi a changé.

00:09:03Puisque avant, c'était uniquement une entreprise collective ayant pour but de troubler gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur,

00:09:10maintenant la définition, c'est une entreprise individuelle ou collective.

00:09:14On comprend le profil de cet homme.

00:09:17Mais il ne peut pas le faire encore aujourd'hui.

00:09:20On comprend le profil, c'est-à-dire, vous appelez ça un paumé, un marginal, un tout ce que vous voulez, un alcoolique, etc.

00:09:28Et puis qui a pris le prétexte, et c'est ça qui est intéressant, de prendre le prétexte de la ridiculisation islamique.

00:09:34C'est-à-dire qu'il y a 55 ans, ça ne serait jamais arrivé.

00:09:36Ça se dit plus sur l'environnement que sur l'île.

00:09:38Exactement.

00:09:39C'est-à-dire que personne n'aurait, sur l'île de Léron, tué quelqu'un ou tenté de tuer quelqu'un en criant « Allah Akbar ».

00:09:45Ça ne se serait pas passé.

00:09:48Mais effectivement, ce n'est pas un terroriste du Bataclan.

00:09:52Bien sûr qu'il n'y a pas cette organisation derrière.

00:09:55Il y a une signification à cette cause-là, ce qui est d'être une cause.

00:09:59C'est-à-dire que quelqu'un qui est communé aujourd'hui peut s'identifier à un mode d'action qui est celui des terroristes.

00:10:03Mais je suis frappé tout de même par la prudence de langage du président de la République.

00:10:09Il ne l'avait pas eu pour Naël, par exemple.

00:10:12Mais vous avez parfaitement raison.

00:10:14C'est évident.

00:10:15C'est toujours la même chose, en fait.

00:10:16Pour Naël, alors là, on fonce.

00:10:19Et si c'était un chrétien, croyez-moi, ou un catholique,

00:10:21qui avait tenté de tuer des gens en criant je ne sais quelle parole catholique,

00:10:27alors là, tout le monde expliquerait que la religion de Jésus, il faut la cibler, la montrer du doigt.

00:10:35Tout le monde sait ça.

00:10:36Tout le monde réagit comme ça.

00:10:37Et on ne veut pas dire les choses.

00:10:40En tout cas, le président de la République hésite à les dire.

00:10:42Quand il aura hommage aux victimes chaque année du 13 novembre,

00:10:44très souvent, dans les tweets du président de la République,

00:10:46il n'y a pas la mention ni de terroriste ni d'islamiste.

00:10:49Ça n'apparaît pas dans les messages du président de la République.

00:10:51C'est toujours la même phrase.

00:10:52On ne veut pas jeter de l'huile sur le feu,

00:10:56mais dire cette phrase, c'est oublier qu'il y a le feu.

00:10:59Mais exactement.

00:11:00C'est essentiel.

00:11:01Donc à chaque fois que quelqu'un vous dit

00:11:02je ne veux pas jeter de l'huile sur le feu,

00:11:06rappelez-lui que oui, mais il y a le feu.

00:11:08Je rappelle quand même qu'il y a un Irakien

00:11:09qui s'est fait décapiter en raison de sa foi

00:11:11et le président de la République n'a pas eu un mot pour lui.

00:11:13Oui, à Lyon, c'est vrai.

00:11:15Bon, la menace terroriste avec Chloé Tarka.

00:11:19Il avait communiqué en début de semaine.

00:11:21Le procureur national antiterroriste rappelait qu'en France,

00:11:25la menace terroriste reste vive.

00:11:28Une prise de parole qui résonne avec les faits

00:11:31survenus ce mercredi à Oléron.

00:11:34Nous sommes à un stade où la menace est très présente.

00:11:36Le nombre de procédures que nous ouvrons

00:11:38est à un niveau qui est parmi les plus élevés

00:11:40depuis les cinq dernières années.

00:11:42Nous dénombrons pas moins de trois attentats

00:11:44de nature djihadiste qui ont été commis cette année.

00:11:47Selon le parquet de La Rochelle,

00:11:48le suspect aurait crié « Alawakbar » au moment de son interpellation,

00:11:53mais n'était pas connu des services de renseignement

00:11:55au titre de la radicalisation.

00:11:57Selon dit, le procureur soulignait justement

00:12:00l'évolution de la menace terroriste.

00:12:02« Dans le mi-temps des années 2010,

00:12:05c'était principalement une menace exogène

00:12:07organisée de l'étranger.

00:12:09On est davantage aujourd'hui confrontés

00:12:11à une menace endogène présente sur le territoire

00:12:13avec davantage d'autonomisation des individus,

00:12:16c'est-à-dire moins de contacts directs

00:12:18avec les organisations terroristes. »

00:12:21Des perquisitions et des analyses de téléphonie

00:12:23sont en cours pour déterminer

00:12:25si le parquet national antiterroriste

00:12:28doit être saisi.

00:12:29On n'a pas d'informations sur les cinq blessés,

00:12:32notamment sur cette jeune femme,

00:12:34Emma, qui a été sans doute la plus grièvement blessée.

00:12:36Non, alors cette collaboratrice parlementaire

00:12:38d'un député ARN,

00:12:39il y avait Mathieu Vallès ce matin

00:12:40qui était invité de la matinale,

00:12:41qui disait qu'elle était toujours à l'hôpital

00:12:42au CHU de Poitiers

00:12:43et qu'elle aura sans doute des séquelles,

00:12:45évidemment, et que maintenant les médecins

00:12:47sont à pied d'œuvre.

00:12:49A priori, le pronostic vital n'est plus engagé

00:12:51pour les blessés.

00:12:52Mais oui, mais c'est, comment dire,

00:12:53c'est Matisse dans la nuit de vendredi à samedi

00:12:55qui est au mauvais endroit, au mauvais moment,

00:12:57qui est percuté par une voiture et un chauffard

00:13:00et on aperçoit que ce chauffard

00:13:01n'aurait jamais dû être en liberté.

00:13:03Et puis là, c'est Emma

00:13:05et à chaque fois, c'est des parents qu'on appelle

00:13:06et on leur dit, ben, venez voir votre fils,

00:13:09venez voir votre fils, t'es à l'hôpital.

00:13:11Et t'as le sentiment qu'effectivement,

00:13:13je dis pas que les politiques sont responsables

00:13:15parce qu'évidemment, je sais que tout ça

00:13:17est très difficile sans doute.

00:13:18Ce que je leur reproche,

00:13:19c'est de ne pas dire les choses.

00:13:21C'est ça que je leur reproche.

00:13:22De ne pas dire, oui, nous sommes dans une société

00:13:25ensauvagée XXL.

00:13:28Voilà.

00:13:29C'est ça que j'attends d'un président de la République.

00:13:31Qu'il dise précisément ça.

00:13:32Pas qu'il dise, c'est Brian Washington.

00:13:34Il dise, oui, il y a, pour les Français

00:13:37qui sortent dans la rue, un danger.

00:13:40Pour tout le monde.

00:13:41Et après, une fois déjà qu'on a dit ça,

00:13:43après on peut...

00:13:45C'est toujours pareil.

00:13:46Si vous êtes alcoolique

00:13:47et que vous ne reconnaissez pas que vous êtes alcoolique,

00:13:48vous ne pouvez pas vous guérir.

00:13:49Oui, c'est sûr.

00:13:50Vous savez, Bruno Rotaillou a livré

00:13:52une excellente interview au GD News cette semaine

00:13:54dans laquelle il revient sur le mot

00:13:56dont vous avez parlé dans votre édito

00:13:57de brainwashing d'Emmanuel Macron.

00:13:59Il parle, il fait le constat, il dit

00:14:01l'ensauvagement que j'ai constaté

00:14:02en tant que ministre de l'Intérieur

00:14:03est pire que ce que j'imaginais.

00:14:04Donc déjà, c'est terrifiant d'entendre ça

00:14:06de la part d'un ancien ministre de l'Intérieur.

00:14:08Et surtout, moi, ce qui m'a le plus choqué,

00:14:10il dit que le déni que j'ai rencontré

00:14:11à l'Élysée, parmi les progressistes,

00:14:14et je vais des guillemets,

00:14:15est terrifiant là aussi

00:14:16parce qu'ils ne veulent pas voir.

00:14:17Donc, en effet, quand vous ne voulez pas

00:14:18avoir un problème, vous n'allez pas régler.

00:14:20Vous faites bien de rappeler

00:14:21ce qu'a dit Bruno Rotaillou.

00:14:22Alors, ceux qui, effectivement,

00:14:24attaquent Bruno Rotaillou disent

00:14:25qu'il instrumentalise, il s'en sert.

00:14:27En fait, on ne s'en sort jamais.

00:14:29Mais je rappelle que M. Castaner,

00:14:31et M. Nunez était son directeur de Cabainet,

00:14:33voulaient faire mettre à genoux la police.

00:14:35Il a bien.

00:14:35Il voulait construire quelque chose

00:14:38avec M. Castaner,

00:14:39qui voulait mettre à genoux la police.

00:14:41Il a été ministre de l'Intérieur.

00:14:42Après, il est allé dans l'entreprise Chine.

00:14:44C'est vous dire son parcours.

00:14:46Et le comble, Pascal, c'est...

00:14:48Vraiment, c'est des gens intéressants

00:14:50qu'on met au plus haut niveau de l'État.

00:14:52Amis d'Emmanuel Macron, M. Castaner.

00:14:54C'est trop du que certains politiques ont.

00:14:57C'est au prétexte qu'il ne faut pas

00:14:59angoisser l'opinion publique.

00:15:02Mais ils ont peur.

00:15:03Mais c'est le contraire.

00:15:04C'est le fait de ne pas dire le réel.

00:15:08Dormez tranquille, brave Jean.

00:15:09Absolument.

00:15:10Dormez tranquille, brave Jean.

00:15:11Bon.

00:15:11Hier, Patricia Pérez,

00:15:14et c'était un moment

00:15:14d'une très grande gravité dramatique,

00:15:17c'est la mère d'Adrien Pérez,

00:15:19tuée à 26 ans à la sortie d'une boîte de nuit

00:15:21en 2018 près de Grenoble.

00:15:23Et elle a dénoncé ce dimanche,

00:15:24dans les colonnes du journal du dimanche,

00:15:25sa libération anticipée

00:15:26d'un des deux hommes condamnés pour meurtre.

00:15:28Il est condamné pour meurtre.

00:15:30Il prend 15 ans,

00:15:30ce qui n'est déjà pas beaucoup.

00:15:31Au bout de 7 ans, il est dehors.

00:15:34C'est scandaleux.

00:15:35Moi, je trouve ça scandaleux.

00:15:36Je ne peux pas vous dire autre chose.

00:15:37J'ai le droit de donner un avis sur Alagisie.

00:15:40Je trouve ça scandaleux.

00:15:42Il s'est marié en prison.

00:15:43Il s'est marié en prison, etc.

00:15:44Il a eu 18 permissions.

00:15:45Donc voilà.

00:15:46Et hier, cette femme,

00:15:48d'ailleurs, c'est une séquence qui tire les larmes,

00:15:51était chez Christine Kelly,

00:15:54où elle a témoigné.

00:15:55Parce qu'aujourd'hui, les gens,

00:15:56ils n'en peuvent plus.

00:15:56Ils témoignent.

00:15:57Ils disent, mais c'est une honte.

00:15:58Alors, vous avez un ancien président de la République

00:16:00qui est en prison,

00:16:01pendant 20 jours.

00:16:03On ne sait pas pourquoi.

00:16:04Et vous avez dit criminels

00:16:06qui sont condamnés pendant 15 ans

00:16:07et qui sortent au bout de 7.

00:16:08Les gens, ils disent exactement

00:16:10ce que je dis là.

00:16:11Ils le disent de cette manière-là.

00:16:13Ils le disent de cette manière-là.

00:16:15Je ne peux pas vous dire

00:16:15est-ce qu'ils ont raison,

00:16:16est-ce qu'ils ont tort.

00:16:17Ils le disent comme je viens de le dire.

00:16:19Bon.

00:16:20Eh bien, vous allez écouter.

00:16:21Oui ?

00:16:21Non.

00:16:21Est-ce qu'on peut expliquer

00:16:22pourquoi il est sorti au bout de 7 ans ?

00:16:24Pour bonne conduite.

00:16:25Pour bonne conduite.

00:16:27Et parce qu'il a un projet de réinsertion.

00:16:29Bon.

00:16:29Vraisemblablement.

00:16:30Au bout de 7 ans.

00:16:32Au bout de 7 ans.

00:16:32Est-ce que le parquet n'a pas relevé appel ?

00:16:35Vraiment.

00:16:36Bon.

00:16:37Cette dame.

00:16:38L'appel est suspensif.

00:16:39Voilà.

00:16:40Cette dame, Patricia Perez,

00:16:42elle était donc l'invité de face à l'info

00:16:43hier avec Christine.

00:16:45Évidemment, c'est une séquence

00:16:46qui est d'abord qui tire les larmes

00:16:47mais qui pose aussi des questions.

00:16:50On est relégué à rien.

00:16:55On n'est que les parents

00:16:56qui sont juste capables

00:16:57de pleurer leur enfant.

00:16:59Tous les jours,

00:17:00je vais embrasser mon fils au cimetière.

00:17:01Moi, j'embrasse du marbre.

00:17:04Moi, mon fils,

00:17:05il ne me donnera jamais

00:17:05de petits-enfants.

00:17:07Il ne se mariera jamais.

00:17:08Et quand j'apprends en plus

00:17:09la libération d'un de ses assassins,

00:17:11tout ce que la justice met en place

00:17:13dans les prisons pour eux,

00:17:15en fait, déjà dans la prison,

00:17:16il se construit une vie.

00:17:17Il s'est marié en prison.

00:17:20Il a eu 18 sorties

00:17:22depuis 2024

00:17:23pour aller faire du sport,

00:17:26pour passer des bons moments.

00:17:27nous, au mois de juillet,

00:17:29quand j'étais au travail,

00:17:30lui, il était à Montpellier

00:17:31avec sa femme, tranquille.

00:17:33Il est sorti de la prison

00:17:34comme si moi,

00:17:35je sortais de ma maison

00:17:37pour aller travailler.

00:17:38Et lui, il est parti

00:17:39passer quelques jours au soleil.

00:17:41Et vous, vous ne le savez pas, ça.

00:17:42Pour vous, il est incarcéré.

00:17:44Et pour vous,

00:17:45il doit faire ses 15 ans.

00:17:46Il faut que le quantum de la peine

00:17:48soit respecté.

00:17:49Il faut que cette justice

00:17:50arrête d'avoir des lois

00:17:53qui contredisent

00:17:54une décision de justice,

00:17:55d'une cour d'assises.

00:17:59Il y a eu des jurés

00:18:00qui les ont condamnés.

00:18:01Et là, d'un revers de main,

00:18:04parce qu'on se comporte bien en prison,

00:18:07eh bien, on efface tout.

00:18:08On efface tout.

00:18:09Mais nous, notre ville s'est effacée.

00:18:12Mais moi, Adrien, il ne s'efface pas.

00:18:13Moi, Adrien, il est là maintenant avec moi.

00:18:16J'ai tout dans ma tête, tout.

00:18:18Je n'ai pas une journée

00:18:19où ces images de la mort de mon fils

00:18:21me hantent.

00:18:22Je n'ai pas une journée

00:18:23où tout ce qu'on a lu,

00:18:24tout ce qu'on a vu,

00:18:25tout ce qu'on a subi

00:18:26n'est pas avec moi.

00:18:28Et moi, quand je me lève le matin,

00:18:30que je dois me prendre la force

00:18:31pour aller travailler,

00:18:33que je rentre dans ma voiture

00:18:34et que j'arrive sur mon lieu de travail,

00:18:36qui se trouve malheureusement là

00:18:37où Adrien a perdu la vie,

00:18:39je suis encore obligée de passer là

00:18:41où mon petit a perdu la vie.

00:18:43Et quand vous passez la porte

00:18:45de votre entreprise,

00:18:46vous vous dites,

00:18:47allez, tu n'as pas le droit

00:18:48de leur montrer ta peine.

00:18:50Tu n'es pas au travail

00:18:51pour leur montrer ta peine.

00:18:52Donc, vous vous mettez un costume

00:18:54et puis vous serrez les dents

00:18:56et vous faites votre journée de travail

00:18:58aussi bien que peu.

00:19:01Chaque jour ?

00:19:02Chaque jour.

00:19:02Chaque jour que Dieu fait.

00:19:04Chaque jour.

00:19:06Et chaque jour,

00:19:06vous allez au cimetière ?

00:19:07Chaque jour,

00:19:08je vais voir mon enfant au cimetière,

00:19:09mon Adrien.

00:19:10Chaque jour,

00:19:10j'embrasse du mal.

00:19:12J'ai mal à partir en vacances.

00:19:14Quelques jours,

00:19:14je ne peux pas le laisser.

00:19:15Je ne peux pas.

00:19:20C'est trop compliqué.

00:19:21Et cette justice,

00:19:22elle parle d'humanité

00:19:25pour tous ces condamnés.

00:19:27Mais elle est où leur humanité

00:19:28pour nous ?

00:19:29Il n'y a plus d'humanité, là.

00:19:32Quelle est l'humanité

00:19:32que la justice fournit

00:19:34à nous, les victimes ?

00:19:36Rien, il n'y en a pas.

00:19:38Son émotion est déchirante

00:19:40et en même temps,

00:19:41elle fait une analyse très juste

00:19:43du scandale de l'absence

00:19:45d'exécution des peines.

00:19:47Moi, j'ai toujours été frappé

00:19:49en tant qu'avocat général.

00:19:51Avant le procès,

00:19:52il y a souvent une indignation

00:19:54sur le crime,

00:19:55au sujet du crime.

00:19:57Et puis,

00:19:57dès qu'il y a une condamnation,

00:19:59c'est le prisonnier

00:20:01qui devient l'objet

00:20:02d'une compassion

00:20:03presque universelle,

00:20:05en tout cas,

00:20:06de la part de ceux

00:20:07qui sont obsédés

00:20:08par la dénaturation

00:20:10de l'arrêt de cour d'assises.

00:20:11C'est ce qui se passe.

00:20:12Là, je rejoins

00:20:13Pascal,

00:20:14sur les 7 ans,

00:20:15c'est anormal.

00:20:16C'est complètement anormal.

00:20:18D'abord,

00:20:18est-ce que c'est la règle,

00:20:19vous qui êtes pénaliste ?

00:20:20Est-ce que c'est la règle

00:20:2150% de la peine

00:20:22pour un meurtre ?

00:20:23Non, ce n'est pas la règle.

00:20:26En fait,

00:20:26il peut le solliciter

00:20:28au bout

00:20:28de la moitié

00:20:30de la peine.

00:20:31Donc,

00:20:32c'est 7 ans,

00:20:33enfin,

00:20:337 ans et demi.

00:20:34Mais,

00:20:35ce n'est pas la règle

00:20:35parce que ce n'est pas un droit,

00:20:37la libération conditionnelle.

00:20:38C'est qu'ensuite,

00:20:39vous passez devant

00:20:40un juge d'application

00:20:41des peines

00:20:41qui va statuer.

00:20:43D'ailleurs,

00:20:43il est en collégial.

00:20:45Il y a d'autres magistrats.

00:20:46Il y a également

00:20:47des personnes

00:20:47de la société civile

00:20:49qui sont présentes

00:20:50et qui rendent

00:20:52une décision

00:20:52en présence

00:20:54du ministère public.

00:20:56Et vous avez également

00:20:56la personne

00:20:58qui suit le prisonnier

00:20:59en prison

00:21:00qui fait un rapport.

00:21:01Vous avez le directeur

00:21:02de la prison

00:21:02qui fait également

00:21:03un rapport

00:21:04sur les conditions

00:21:05de détention.

00:21:05Ensuite,

00:21:06vous pouvez avoir

00:21:08en effet

00:21:08des décisions

00:21:09qui ont été prises

00:21:10comme celle-ci.

00:21:11Je ne sais pas

00:21:11si le parquet

00:21:12a fait appel ou non,

00:21:13mais le parquet

00:21:13a la possibilité

00:21:14de relever appel

00:21:15de la décision

00:21:16et comme s'il fait appel,

00:21:18c'est suspensif.

00:21:19C'est-à-dire qu'il ne sort pas.

00:21:20Et ensuite,

00:21:21c'est statué devant

00:21:22ce qu'on appelle

00:21:23la CAP,

00:21:23nous les pénalistes,

00:21:24c'est-à-dire

00:21:24la Cour d'application

00:21:27des peines,

00:21:28la Chambre d'application

00:21:29des peines

00:21:29de la Cour d'appel.

00:21:30Donc,

00:21:30il a manifestement...

00:21:33Je retire de ce que vous dites

00:21:34que ce n'est pas la règle.

00:21:35Ah, ce n'est pas la règle.

00:21:36Et la règle,

00:21:37c'est quoi ?

00:21:37C'est 70%,

00:21:3880% de la peine ?

00:21:39Oui, c'est 70% en général.

00:21:4170% de la peine

00:21:42est effectuée

00:21:43et 30% donc...

00:21:44Voilà.

00:21:44En général, c'est...

00:21:45Donc, quand vous faites 15 ans,

00:21:47vous en faites 70%,

00:21:49ça représente...

00:21:50Il aurait fait 12 ans.

00:21:5112 ans.

00:21:5110 ans, 12 ans.

00:21:5212 ans.

00:21:53Là, manifestement,

00:21:55il a monté un dossier.

00:21:57C'est-à-dire que

00:21:58quand j'entends

00:21:58qu'il a eu 18 permissions

00:22:00de sortie,

00:22:01eh bien,

00:22:01ça vient

00:22:02donner des...

00:22:04des gages

00:22:05à la société

00:22:06en disant,

00:22:06eh bien,

00:22:06il est réinséré,

00:22:08il sort,

00:22:08il revient,

00:22:09etc.

00:22:09Après,

00:22:10quand on est pour les victimes...

00:22:11Oui, mais les victimes,

00:22:13je le dis...

00:22:14Très pour Richard Millet

00:22:16et après la pause.

00:22:17Je vais juste faire une remarque.

00:22:18Oui.

00:22:18Il y a un des plus grands romans

00:22:19de la littérature mondiale

00:22:20qui s'appelle

00:22:21Crimes et châtiments.

00:22:22Le mot châtiment

00:22:23n'existe plus.

00:22:25Là, ce sont des peines

00:22:26aménageables.

00:22:27Et je pense à cette mère

00:22:28qui peut un jour

00:22:29se retrouver devant ce type

00:22:30avec sa femme,

00:22:32etc.

00:22:32C'est inadmissible,

00:22:34on n'est plus dans le châtiment.

00:22:35On marque une pause,

00:22:36on va recevoir

00:22:37un film documentaire,

00:22:39parler d'un film documentaire

00:22:40avec Damien Boyer,

00:22:41Les Baroudeurs du Christ

00:22:43et un prêtre,

00:22:44Philippe Blau,

00:22:46qui est prêtre

00:22:47des missions étrangères

00:22:49de Paris.

00:22:50Il a été ordonné

00:22:50à Rome par Jean-Paul II.

00:22:52Il part en mission,

00:22:53notamment en Corée du Sud

00:22:54et peut-être aussi

00:22:55en Corée du Nord

00:22:55où il consacre sa vie

00:22:57aux enfants des rues

00:22:58et aux orphelins.

00:22:59Il va nous dire cela

00:23:00dans quelques secondes.

00:23:02On parlera également

00:23:03des fillettes voilées

00:23:03parce que ça fait réagir,

00:23:05bien évidemment.

00:23:06C'est la journée mondiale,

00:23:08en tout cas,

00:23:09c'est la journée

00:23:09contre le harcèlement.

00:23:11On essaiera de l'évoquer.

00:23:13A tout de suite.

00:23:13A 9h30 avec Sommayal Abidi

00:23:18qui nous rappelle les titres.

00:23:23Et bonjour à tous.

00:23:24Des références religieuses

00:23:25claires et explicites.

00:23:27Personne ne nie

00:23:27qu'il a crié à l'Akbar.

00:23:30Déclaration ce matin

00:23:31de Laurent Nouniez

00:23:32à propos du forcené

00:23:33qui a blessé une dizaine

00:23:34de personnes hier

00:23:35sur l'île de l'Héron.

00:23:36Toutefois,

00:23:37le parquet national antiterroriste

00:23:38reste pour le moment

00:23:39en observation

00:23:40en attendant les résultats

00:23:42de l'expertise psychiatrique.

00:23:45Et une taxe de plus.

00:23:47L'Assemblée nationale

00:23:48a adopté hier soir

00:23:49une hausse

00:23:50de la contribution sociale

00:23:51généralisée

00:23:52visant les revenus

00:23:52du capital.

00:23:54Proposition de la gauche

00:23:55et notamment des socialistes

00:23:57pour dégager

00:23:58de nouvelles recettes

00:23:59pour la sécurité sociale

00:24:00et financer une suspension

00:24:02de la réforme des retraites.

00:24:04Et puis,

00:24:05Donald Trump

00:24:05tente de remobiliser

00:24:07ses troupes

00:24:07après l'élection

00:24:08de Zoran Mamdani

00:24:09à la mairie de New York.

00:24:10Nous avons le choix

00:24:11entre le communisme

00:24:13et le bon sens

00:24:13à affirmer le président américain

00:24:15dans un discours

00:24:16à Miami en Floride.

00:24:18Nos opposants

00:24:18vous proposent

00:24:19un cauchemar économique.

00:24:20Nous réalisons

00:24:21un miracle économique.

00:24:23A-t-il assuré

00:24:24alors même

00:24:24que les sondages

00:24:25montrent un mécontentement

00:24:26croissant

00:24:27des électeurs

00:24:27sur le coût de la vie

00:24:28aux Etats-Unis ?

00:24:29Merci Somaïa.

00:24:30On va parler de l'Iran.

00:24:31Vous savez que l'ambassade d'Iran

00:24:32est rue 9 Le Château

00:24:35à Téhéran.

00:24:36Pourquoi rue 9 Le Château ?

00:24:38Parce que Khomeini

00:24:39a été hébergé

00:24:40pendant de nombreuses années

00:24:41à 9 Le Château.

00:24:42Et lorsque Khomeini

00:24:43a pris le pouvoir

00:24:44en Iran,

00:24:45toute la gauche

00:24:45trouvait ça formidable.

00:24:47Et notamment

00:24:47le Parti communiste

00:24:48qui...

00:24:49Pas seulement Michel Foucault.

00:24:50Oui mais tout le monde.

00:24:51C'est-à-dire que

00:24:52ce qui est sidérant

00:24:54et on le voit aujourd'hui

00:24:55encore avec

00:24:55Hamdani

00:24:56à New York

00:24:58c'est que

00:24:58la gauche

00:24:59et l'extrême gauche

00:25:00depuis 1917

00:25:02se sont trompés

00:25:04toujours

00:25:04et tout le temps.

00:25:06Alors la droite

00:25:06elle s'est parfois

00:25:07sûrement un peu trompée

00:25:08mais eux

00:25:09toujours

00:25:09et tout le temps.

00:25:11Et même en 40

00:25:12on l'a dit l'autre jour

00:25:13De Gaulle

00:25:14il était sans les communistes.

00:25:16Ils sont venus après

00:25:16il y avait des militants

00:25:17peut-être

00:25:18mais le parti

00:25:19en tout cas les dirigeants

00:25:20n'étaient pas là.

00:25:21Ils ont attendu un petit peu.

00:25:22Ils ont attendu.

00:25:23Bon.

00:25:24Donc il pourrait avoir

00:25:25des conséquences de cela.

00:25:27C'est une.

00:25:28Le privilège rouge

00:25:29dit notre ami

00:25:30Gilles-William

00:25:31Golnadel.

00:25:32Alors

00:25:33je vous parle évidemment

00:25:34de Cécile Collère

00:25:36et de

00:25:37Jacques Paris

00:25:39qui ont retrouvé

00:25:40la liberté.

00:25:42Alors la liberté

00:25:42ils sont

00:25:43à l'ambassade

00:25:44à l'ambassade

00:25:45et Emmanuel Macron

00:25:46a demandé ce mercredi

00:25:47à son homologue

00:25:47iranien

00:25:48Massou

00:25:49de Pézequian

00:25:49la libération

00:25:50pleine et entière

00:25:51de Cécile Collère

00:25:51et de Jacques Paris

00:25:52le plus rapidement

00:25:53possible.

00:25:55Je voudrais

00:25:55qu'on écoute

00:25:56la prise de parole

00:25:57de la famille

00:25:59de Cécile

00:26:01et de Jacques

00:26:01d'abord

00:26:02Noémie Collère

00:26:03et la fille

00:26:04de Jacques Paris

00:26:05Anne-Laure

00:26:05ils étaient hier soir

00:26:06au journal de France 2.

00:26:09Je l'ai eue hier soir

00:26:10donc c'était la première fois

00:26:11depuis trois ans et demi

00:26:12que je voyais son voile

00:26:13que je voyais ses cheveux

00:26:14que je voyais son visage

00:26:15elle a été très éprouvée

00:26:18par cette détention

00:26:20mais elle était soulagée

00:26:22heureuse

00:26:23de pouvoir être

00:26:24à l'ambassade

00:26:24avec Jacques

00:26:25et de pouvoir

00:26:26nous contacter

00:26:26sans contrainte.

00:26:28Hier à 19h12

00:26:30le téléphone a sonné

00:26:31et j'ai décroché

00:26:33dans un souffle

00:26:34de soulagement

00:26:35j'ai fait papa

00:26:36et là j'ai vu

00:26:37un visage heureux

00:26:40illuminé par un sourire

00:26:42et j'ai vu aussi

00:26:44beaucoup de force

00:26:45beaucoup de force

00:26:47il m'a dit

00:26:47on a résisté

00:26:50on a réussi à faire face

00:26:52et c'était incroyable

00:26:53de pouvoir parler avec lui

00:26:54pendant 40 minutes

00:26:55ça paraît anodin

00:26:56en fait

00:26:56dans notre quotidien

00:26:57mais là on a pu parler

00:26:58voilà

00:26:5940 minutes

00:27:00sans être coupé

00:27:00Et ce qui vous a marqué

00:27:02aussi chez votre père

00:27:03c'est de voir

00:27:04ses lunettes

00:27:05Oui aussi

00:27:06Pourquoi ça vous a marqué ?

00:27:07Pour la première fois

00:27:08depuis 3 ans et demi

00:27:10je le voyais avec des lunettes

00:27:11alors que mon père

00:27:12a besoin de lunettes

00:27:13définitivement

00:27:14Il est miope

00:27:15Et il n'avait pas

00:27:16les lunettes en prison

00:27:17Il n'avait pas accès

00:27:17à ses lunettes en prison

00:27:18Et on salue évidemment

00:27:20Léa Salamay

00:27:20c'est pas toujours facile

00:27:21à France Télévisions

00:27:22et en général

00:27:23dans le groupe France Télévisions

00:27:24on salue aussi

00:27:25Nathan Devers et Paul Melin

00:27:26puisque paraît-il

00:27:27qu'ils sont les cibles

00:27:28également des syndicats

00:27:29de France Télévisions

00:27:30parce qu'ils sont considérés

00:27:31comme des fascistes

00:27:33dans leur émission

00:27:34Donc on salue

00:27:35Nathan et Paul

00:27:36si j'ai bien lu

00:27:37parce que ce sont

00:27:38des gens d'extrême droite

00:27:39qui ont infiltré

00:27:40France Info

00:27:41Mais courage

00:27:42Courage Nathan et Paul

00:27:44Tenez bon

00:27:45Tenez bon

00:27:47Ça va pas de simple

00:27:48mais tenez bon

00:27:48En revanche

00:27:50moi j'avais envie

00:27:51vraiment d'être content

00:27:52de saluer

00:27:53la diplomatie française

00:27:54sans réserve

00:27:55Alors il y a sûrement

00:27:57des échanges

00:27:57bien sûr

00:27:58d'être joyeux

00:27:59je disais hier

00:28:00pourquoi pas d'être fier

00:28:01de la France

00:28:02et donc d'Emmanuel Macron

00:28:04disons-le

00:28:05puisque c'est lui

00:28:06le responsable de tout

00:28:07quand tout va mal

00:28:08donc que ce soit

00:28:08le responsable de tout

00:28:09quand tout va bien

00:28:09quoi tout va bien

00:28:11en tout cas

00:28:12c'est une bonne nouvelle

00:28:13parce que les conditions

00:28:14de détention

00:28:14et on pense à Boilem sans sale

00:28:16et on pense à Boilem sans sale

00:28:17On espère une contagion

00:28:19en effet pour Boilem sans sale

00:28:20Bien sûr

00:28:21C'est heureux de nouvelle

00:28:22Mais sur la diplomatie

00:28:23sur le...

00:28:24Voilà

00:28:24ça se passe

00:28:25on se doute bien

00:28:26que ça se passe pas

00:28:26aux yeux de tous

00:28:29Bien sûr

00:28:29Ah oui

00:28:30Tout ça est tout à fait normal

00:28:32Bon

00:28:33Je voulais vous parler

00:28:34des fillettes voilées

00:28:35parce que ça

00:28:36c'est extrêmement intéressant

00:28:37C'est la stratégie

00:28:39du grignotage

00:28:40Ce qui s'est passé hier

00:28:41n'est pas un hasard

00:28:42Vous avez des fillettes voilées

00:28:43qui arrivent à l'Assemblée Nationale

00:28:44Il ne faut pas qu'on nous raconte

00:28:45de salade

00:28:45Elles sont dans l'axe

00:28:46de Yaël Braun-Pivet

00:28:48qui ne dit rien

00:28:48Absolument

00:28:49Elle ne dit rien

00:28:50Et elles sont rentrées

00:28:51Elles ne sont pas rentrées

00:28:52par hasard

00:28:52Et elles sont au premier rang

00:28:54Donc vous voyez

00:28:55Elles sont...

00:28:56Sûrement dans le cadre

00:28:56d'une sortie scolaire

00:28:57Voilà

00:28:57Elles sont au premier rang

00:29:00Bon

00:29:01Donc

00:29:02D'un côté

00:29:04il y a les poupées

00:29:06de Chine

00:29:07si j'ose dire

00:29:08qui sont

00:29:09effectivement sexualisées

00:29:11pour...

00:29:11Et retirées

00:29:12à juste titre

00:29:13du marché

00:29:14Mais là aussi

00:29:14c'est la sexualisation

00:29:17d'une petite fille

00:29:18Voilà

00:29:18À partir du moment

00:29:19où on lui met...

00:29:20Les petites filles

00:29:20pour éviter

00:29:21les tentations

00:29:22concupitiantes des hommes

00:29:23Voilà

00:29:23Voilà ce que les féministes

00:29:24tolèrent aujourd'hui

00:29:25La dichotomie

00:29:26vierge putain

00:29:27concernant les petites filles

00:29:28Parce que ce qu'il faut dire

00:29:28c'est que les filles

00:29:29par exemple

00:29:29s'offusent

00:29:30qu'on puisse être critiqués

00:29:32la présence

00:29:32de ces jeunes filles

00:29:33Aujourd'hui

00:29:33la France Insoumise dit

00:29:35en gros

00:29:35on est raciste

00:29:36et islamophobe

00:29:37si on estime

00:29:37que c'est anormal

00:29:38d'avoir des filles

00:29:39Écoutez Marine Tondelier

00:29:40dans une de ses sorties lunaires

00:29:42dont elle a le secret

00:29:43Je pense que si

00:29:47l'islamophobie

00:29:48était interdite

00:29:49dans le règlement

00:29:49de l'Assemblée nationale

00:29:50il y en a un certain nombre

00:29:51C'est de l'islamophobie ?

00:29:52En fait

00:29:52il y a ce qui est autorisé

00:29:53et ce qui n'est pas autorisé

00:29:54Donc là

00:29:55dans le cas d'une sortie scolaire

00:29:56qu'une maman voilée

00:29:57accompagne la sortie scolaire

00:29:58c'est autorisé

00:29:59D'ailleurs

00:30:00si ça ne l'était pas

00:30:01donc ça veut dire

00:30:02qu'en fait

00:30:02quand votre maman est voilée

00:30:03votre maman ne pourra jamais

00:30:04vous accompagner

00:30:05en sortie scolaire

00:30:05C'est une forme d'humiliation

00:30:06pour les enfants

00:30:07et qui par ailleurs

00:30:08annonce ce qu'ils vivront

00:30:09toute leur vie

00:30:10parce que ce n'est pas

00:30:11la première humiliation

00:30:11qu'ils subiront

00:30:12Donc je le dis

00:30:13ce n'est pas interdit

00:30:15Les huissiers de l'Assemblée nationale

00:30:16pour avoir long temps

00:30:17de travailler dans cette belle maison

00:30:18sont quand même

00:30:18très scrupuleux

00:30:19sur les règlements

00:30:20pour vous rentrer

00:30:21avec un portable

00:30:22que vous ne fassiez pas

00:30:22tout ce qui est interdit

00:30:23donc si ça avait été interdit

00:30:24elle ne serait pas arrivée

00:30:25L'article 8 du règlement

00:30:26dit pour être admis

00:30:27dans les tribunes

00:30:27le public doit porter

00:30:28une tenue correcte

00:30:28il se tient assis

00:30:34qui pose problème

00:30:36Le problème c'est les enfants

00:30:37C'est des fillettes

00:30:39voilées

00:30:40Donc c'est ça le souci

00:30:43donc elle répond à côté

00:30:44Ce n'est pas islamophobe

00:30:45de dire ça

00:30:46Non mais c'est parce que

00:30:47ça les gêne

00:30:48D'ailleurs il y a certains

00:30:49qui les ont relancés

00:30:49sur le fait qu'il y avait

00:30:50la présence de fillettes voilées

00:30:52donc ça pose même la question

00:30:53comme la dit Sabrina

00:30:53de la sexualisation d'enfants

00:30:55Là ils ne répondent jamais

00:30:56sur ce point là

00:30:57Et ça s'appelle

00:30:58le grignotage

00:31:00Voilà vous grignotez

00:31:02et vous insultez l'autre

00:31:03si il vous fait remarquer cela

00:31:05on grignote

00:31:07on avance

00:31:07comme ça

00:31:08la stratégie du grignotage

00:31:10Et le renoncement

00:31:10et la complicité

00:31:11de ces élites là

00:31:12qui vous taxent

00:31:13d'islamophobes

00:31:14alors que ça n'a rien

00:31:15d'islamophobe

00:31:16Encore une fois

00:31:17l'islamophobie

00:31:17à un moment donné

00:31:18il va falloir se pencher

00:31:19sur ce problème

00:31:19La France n'est pas

00:31:20un pays islamophobe

00:31:21les musulmans ont autant

00:31:22de droits

00:31:23que tous les citoyens

00:31:24donc il n'y a aucune

00:31:25islamophobie à contester

00:31:27le fait que des petites filles

00:31:28voilées soient érigées

00:31:29en modèle

00:31:30à l'Assemblée nationale

00:31:31c'est absolument scandaleux

00:31:32et de voir que les féministes

00:31:34soi-disant

00:31:34ne réagissent pas

00:31:35et que Mme Tondelier

00:31:36détourne le débat

00:31:37pour ne pas avoir

00:31:38à assumer

00:31:39cette abjection

00:31:40c'est lamentable

00:31:41C'est la même

00:31:42qu'il y a la secrétaire nationale

00:31:43d'un parti

00:31:44qui a jeté au loup

00:31:45un monsieur

00:31:46Julien Bayou

00:31:47en l'occurrence

00:31:47pour des accusations

00:31:48qui sont avérées fausses

00:31:49à cette époque-là

00:31:49elle était très féministe

00:31:51en revanche

00:31:51quand il s'agit de condamner

00:31:52le port du voile

00:31:53pour des fillettes

00:31:53sa fille ne sera jamais voilée

00:31:55en revanche

00:31:56elle tolère pour les autres

00:31:57ce qu'elle n'acceptera

00:31:58jamais pour les siens

00:31:59C'est ça le vrai

00:32:00la vraie hypocrisie

00:32:01Le président de l'Assemblée nationale

00:32:03peut être une

00:32:05quelque chose

00:32:07à la limite

00:32:08il y a un tweet

00:32:10de Mme Broun-Pivet

00:32:11qu'est-ce qu'elle a dit

00:32:11Mme Broun-Pivet

00:32:12On s'est plutôt adapté je trouve

00:32:13Qu'est-ce qu'elle a dit

00:32:14Mme Broun-Pivet

00:32:14je crois qu'on va voir

00:32:15le tweet d'ailleurs

00:32:15de Mme Broun-Pivet

00:32:17Elle dit qu'il va falloir

00:32:18faire preuve de vigilance

00:32:19que cette situation-là

00:32:20ne doit pas se reproduire

00:32:21et qu'il y a eu

00:32:21visiblement

00:32:22un manque quelque part

00:32:23C'est ça qu'elle a dit

00:32:24D'accord je l'ai vu

00:32:25son tweet

00:32:26mais surtout

00:32:26il est dans son axe

00:32:28Ça je ne sais pas

00:32:28Vous savez la tribune

00:32:29est tout autour

00:32:30Écoutez Julien Audoul

00:32:34il était hier soir

00:32:35les députés du RN

00:32:38en parlaient

00:32:39bien évidemment

00:32:39écoutez Julien Audoul

00:32:40Il me semble

00:32:41qu'elles ne sont pas seulement

00:32:41voilées

00:32:42mais qu'il y a aussi

00:32:42la baïa

00:32:43avec le reste

00:32:44Il y a aussi

00:32:44la férule d'un barbu

00:32:46avec une barbe

00:32:47colossale

00:32:48Mais je pense

00:32:49si vous voulez

00:32:49aux décennies

00:32:50pendant lesquelles

00:32:51le monde musulman

00:32:52s'est battu

00:32:53pour libérer la femme

00:32:54en Turquie

00:32:55Bourguiba en Tunisie

00:32:56le Baas

00:32:58en Syrie

00:32:58en Irak

00:32:59etc

00:32:59en arriver là

00:33:01c'est une honte

00:33:01pour l'humanité

00:33:02Écoutons Julien Audoul

00:33:06Nous avions l'habitude

00:33:08ces dernières années

00:33:09de voir

00:33:10à la fois

00:33:10des visiteurs

00:33:11dans les travées

00:33:13de l'Assemblée Nationale

00:33:14et même dans les gradins

00:33:15qui portaient

00:33:16le voile islamique

00:33:17ce qui est autorisé

00:33:18pour le public

00:33:19ce qui est quand même

00:33:19relativement choquant

00:33:20On avait des groupes

00:33:22qui étaient invités

00:33:22principalement

00:33:23par la France Insoumise

00:33:24il faut bien le dire

00:33:24qui étaient des groupes

00:33:26communautaristes

00:33:27et avec une volonté

00:33:28affichée de provoquer

00:33:29et d'exhiber

00:33:30le voile islamique

00:33:31C'est la première fois

00:33:32qu'on assiste

00:33:33à ce spectacle

00:33:33déplorable

00:33:34pour la République française

00:33:36avec une réaction

00:33:37qui est somme toute

00:33:39extrêmement légère

00:33:40de la présidente

00:33:41de l'Assemblée Nationale

00:33:41Il me paraît

00:33:42il me paraît

00:33:43inacceptable

00:33:44mais ça devrait

00:33:46révolter

00:33:46n'importe quel républicain

00:33:48n'importe quel démocrate

00:33:49n'importe qui

00:33:50qui a attaché

00:33:51aux valeurs de la République

00:33:52et notamment opposé

00:33:53au voilement

00:33:54des fillettes

00:33:55Il n'a pas tout à fait tort

00:33:56Julien Audoul

00:33:57Je le vois

00:33:57le tweet de Mme Broun-Pivet

00:33:58au cœur même

00:33:59de l'hémicycle

00:33:59de l'Assemblée Nationale

00:34:00où en particulier

00:34:01a été votée la loi de 2004

00:34:02sur la laïcité à l'école

00:34:03Il me paraît inacceptable

00:34:04vous voyez

00:34:05c'est quand même

00:34:05une précaution oratoire

00:34:07Il est inacceptable

00:34:08Il me paraît inacceptable

00:34:10c'est toujours pareil

00:34:11c'est-à-dire que

00:34:11sur le voile

00:34:12on prend des précautions

00:34:13mais si

00:34:13quelqu'un était arrivé

00:34:14avec un insigne nazi

00:34:16à l'Assemblée Nationale

00:34:18et je ne fais

00:34:18aucune comparaison

00:34:19entre les deux

00:34:20bien évidemment

00:34:21ne vous méprenez pas

00:34:23mais

00:34:24on aurait

00:34:25on n'aurait pas dit

00:34:26Il me paraît inacceptable

00:34:27on aurait dit

00:34:28c'est inacceptable

00:34:29parce qu'il y a un flou

00:34:30Je le répète

00:34:31je ne dis pas

00:34:32que l'un égale l'autre

00:34:33à chaque fois que tu parles

00:34:35aujourd'hui

00:34:35tu es obligé

00:34:35de sortir les rames

00:34:37donc l'un n'égale pas l'autre

00:34:39toute chose égale par ailleurs

00:34:41Pourquoi elle prend ses précautions

00:34:42il y a le Brun Pivet

00:34:43parce que le règlement

00:34:44de l'Assemblée

00:34:44est assez flou sur ce point

00:34:45c'est à la main

00:34:46de la présidence

00:34:47de l'Assemblée Nationale

00:34:48de décider

00:34:48si un signe

00:34:50ostentatoire religieux

00:34:51peut être porté

00:34:52dans la tribune

00:34:52de l'Assemblée

00:34:53c'est pour ça

00:34:53qu'à mon avis

00:34:54elle prend une certaine précaution

00:34:55elle a quand même réagi

00:34:56elle a condamné

00:34:56d'ailleurs

00:34:57elle est jetée au loup

00:34:58elle aussi

00:34:58mais oui

00:34:59parce qu'elle sait

00:35:00que dans l'espace médiatique

00:35:02elle va en prendre

00:35:02c'est-à-dire que l'espace médiatique

00:35:04n'est pas d'accord avec elle

00:35:04donc on va la traiter

00:35:05madame Brun Pivet

00:35:06mais toute chose égale

00:35:10par ailleurs également

00:35:10c'est ce qui arrive

00:35:11à nos amis

00:35:11Paul Melun et Nathan Devers

00:35:13c'est très intéressant

00:35:14ce qui leur arrive

00:35:15ils ont reçu Michel Onfray

00:35:16sur France Info

00:35:18ils n'ont pas le droit

00:35:19ils ont été convoqués

00:35:21par le syndicaliste CGT

00:35:23de France Info

00:35:24qui leur fait la guerre

00:35:26ils veulent les virer

00:35:27mais je blague pas

00:35:29donc ils n'ont pas le droit

00:35:32d'inviter des gens de droite

00:35:33donc Paul Melun

00:35:34et Nathan

00:35:35et qu'on aime bien

00:35:37ici dans cette maison

00:35:38on les aime tellement

00:35:39d'ailleurs

00:35:39qu'on les a laissé

00:35:41vivre

00:35:42une autre aventure

00:35:43journalistique

00:35:44et c'est bien normal

00:35:44et ils sont partis

00:35:45dans les meilleures conditions

00:35:46et ils ont

00:35:47pourquoi pas eu raison

00:35:48il faut de temps en temps

00:35:49changer de maison

00:35:50ça nous est tous arrivé

00:35:52mais aujourd'hui

00:35:53ils ont face à eux

00:35:54des syndicats

00:35:55qui leur disent

00:35:56vous êtes des fascistes

00:35:57et vous n'avez pas

00:35:57écouté

00:35:58c'est les nouveaux CNews

00:35:59France Info

00:36:00Nouveau CNews

00:36:01bienvenue

00:36:02France Info

00:36:03vous êtes bienvenue

00:36:05on vous salue

00:36:06je vous assure

00:36:07ce monde est dingue

00:36:08en fait

00:36:08ce monde est complètement fou

00:36:10c'est c'est c'est

00:36:12mais bon

00:36:12ils reviendront peut-être

00:36:13on ne sait pas

00:36:14un jour

00:36:14il est 9h42

00:36:17on écoute Christophe Larcher

00:36:18je vais vous laisser

00:36:19je vais vous libérer

00:36:20Christophe Larcher

00:36:21Gérard Larcher

00:36:22je suis un journaliste

00:36:22Christophe Larcher

00:36:23c'est pour ça que je dis ça

00:36:25oui ça l'est toujours

00:36:26j'imagine d'ailleurs

00:36:26Gérard Larcher

00:36:27président du Sénat

00:36:28je vais vous remercier

00:36:30grandement

00:36:30et on va recevoir

00:36:32dans une seconde

00:36:35les baroudeurs du Christ

00:36:36si j'ose dire

00:36:36mais écoutons

00:36:38écoutons

00:36:39écoutons

00:36:39monsieur Larcher

00:36:40c'est le signe

00:36:43d'abord

00:36:44de ce que nous souhaitons

00:36:47rappeler au Sénat

00:36:48je vous rappelle

00:36:49que les sorties scolaires

00:36:50parce que manifestement

00:36:51c'est dans le cadre

00:36:52d'une sortie scolaire

00:36:53font partie du temps éducatif

00:36:55et Yael Brandpivet

00:36:56a bien fait de rappeler

00:36:57la loi

00:36:57notamment de 2004

00:36:59mais vous savez

00:37:01depuis le débat

00:37:02sur le voile à Creil

00:37:03nous avons quelques difficultés

00:37:05à nous sortir

00:37:06d'une clarification

00:37:07dans ce domaine

00:37:08c'est vrai à l'école

00:37:09c'est vrai dans le sport

00:37:11c'est une question de laïcité

00:37:12c'est une question de mœurs

00:37:13en France

00:37:13on ne voile pas

00:37:14des jeunes filles

00:37:14et des fillettes

00:37:15c'est une question

00:37:15de mœurs

00:37:16mais aussi du respect

00:37:17de la laïcité

00:37:18dans un lieu

00:37:20qui incarne la République

00:37:22au Sénat

00:37:23ceci n'est pas possible

00:37:25attendez

00:37:25ça c'est des règles différentes

00:37:26vous voulez dire

00:37:26qu'à l'Assemblée

00:37:27il est possible

00:37:28d'abord de porter

00:37:29le voile pour une femme

00:37:31dans les allées de l'Assemblée

00:37:32c'est vrai au Sénat aussi

00:37:34mais pas en tribune

00:37:34pas en tribune

00:37:35à l'Assemblée

00:37:3591 de notre règlement

00:37:37il est très clair

00:37:38on est assis

00:37:40découverts

00:37:41et en silence

00:37:42et il y a un flou

00:37:43à l'Assemblée

00:37:44je pense qu'ils auraient

00:37:46intérêt

00:37:46à clarifier les choses

00:37:48je pense qu'il faut

00:37:50rappeler quelques

00:37:51principes fondamentaux

00:37:52de la laïcité

00:37:53Sonia était magistrale

00:37:56mais comme toujours

00:37:57elle a parlé de mœurs

00:37:58c'est une question de laïcité

00:37:59évidemment que cet établissement

00:38:01d'ailleurs on ne sait pas

00:38:02d'où viennent ces filles

00:38:02que la loi 2004

00:38:04devrait être appliquée

00:38:05mais c'est une question de mœurs

00:38:06on ne doit jamais s'habituer

00:38:07à voir le voilement

00:38:08devenir de plus en plus

00:38:09expansionniste dans notre pays

00:38:11ça n'est pas nos mœurs

00:38:12ça n'est pas notre culture

00:38:13Monsieur l'abbé bonjour

00:38:14bonjour monsieur

00:38:16et merci d'être avec nous

00:38:17vous êtes le père

00:38:18Philippe Blau

00:38:18vous êtes prêtre

00:38:20des missions étrangères

00:38:21de Paris

00:38:22ordonnée à Rome en 1990

00:38:23par Jean-Paul II

00:38:24vous êtes parti aussitôt

00:38:26en mission

00:38:26en Corée du Sud

00:38:27oui en Corée du Sud

00:38:28vous consacrez

00:38:29votre vie aux enfants

00:38:30des rues

00:38:30et aux orphelins

00:38:32et vous êtes

00:38:32j'ai envie de dire

00:38:33de passage en France

00:38:34je repars demain

00:38:36je repars demain

00:38:37et je reviendrai dans 4 ans

00:38:38pour revoir maman

00:38:39et puis mes amis

00:38:40et vous n'étiez pas venu

00:38:42en France depuis combien de temps ?

00:38:44depuis 3 ans

00:38:44comment vous avez trouvé

00:38:46la France ?

00:38:48j'ai retrouvé maman

00:38:49un petit peu

00:38:50en très bonne santé

00:38:53mais autrement

00:38:54j'ai pas suffisamment

00:38:55passé de temps ici

00:38:56je suis allé à Rome

00:38:57pour un pèlerinage

00:38:59le pèlerinage jubilaire

00:39:00avec mes confrères

00:39:01des missions

00:39:02des rues de Paris

00:39:03on a pu rencontrer

00:39:04le pape Léon XIV

00:39:05et puis

00:39:06j'ai passé surtout du temps

00:39:09avec maman

00:39:10pendant 8 jours

00:39:12votre mère est à Caen ?

00:39:13oui exactement

00:39:14à Héroville-Saint-Clair

00:39:15près de Caen

00:39:15et quel âge a votre mère ?

00:39:1694 ans

00:39:17et elle nous écoute peut-être ?

00:39:19je crois qu'elle nous écoute

00:39:20et bien

00:39:20je peux vous demander

00:39:22comment est son prénom ?

00:39:24Odette

00:39:25et bien on salue Odette

00:39:26merci

00:39:26Odette est devant sa télévision

00:39:30qui a 94 ans

00:39:31c'est le bel âge

00:39:33bien sûr

00:39:34elle est autonome

00:39:35elle est en maison ?

00:39:36oui elle est toute seule

00:39:37dans sa maison

00:39:37mais elle a un oeil

00:39:39qui ne voit plus

00:39:40et l'autre oeil

00:39:41a des difficultés

00:39:42mais voilà

00:39:43donc

00:39:44le reste

00:39:45elle va très bien

00:39:46on la salue

00:39:49et vous êtes venu

00:39:49avec Damien Boyer

00:39:50bonjour

00:39:52au Rawwa Productions

00:39:53pourquoi ?

00:39:54parce que

00:39:55Les Baroudeurs du Christ

00:39:56est un film

00:39:58un documentaire

00:39:59oui

00:39:59qui va sortir

00:40:00qui va sortir en salle

00:40:02c'est maintenant

00:40:02exactement

00:40:03cinq prêtres missionnaires

00:40:05contemporains

00:40:05envoyés par les missions

00:40:06étrangères de Paris

00:40:07vivent au service

00:40:07des plus pauvres

00:40:08aux quatre coins de l'Asie

00:40:09à travers leurs visages

00:40:09et leurs engagements

00:40:10les Baroudeurs du Christ

00:40:12explorent la force

00:40:13d'une foi incarnée

00:40:14humble et courageuse

00:40:16un voyage au cœur

00:40:17de l'humanité

00:40:18porté par la caméra

00:40:19la vôtre

00:40:20de Damien Boyer

00:40:21est-ce qu'on peut voir

00:40:22quelques images

00:40:22pour se plonger

00:40:23dans l'atmosphère

00:40:25peut-être du film

00:40:26ce n'est que le jour

00:40:33de votre ordination

00:40:34que vous découvrirez

00:40:35votre pays d'envoi

00:40:36celui dans lequel

00:40:37vous deviendrez

00:40:38l'un des leurs

00:40:39le pays que vous embrasserez

00:40:40à vie

00:40:41et jusqu'à votre dernier souffle

00:40:43j'ai gagné beaucoup d'argent

00:40:46j'avais une vie amoureuse

00:40:47débordante

00:40:48je voulais être

00:40:49avant qu'un fiscaliste

00:40:50j'avais ma copine

00:40:50mes copains

00:40:51ma ville

00:40:52mon succès

00:40:52mais j'ai compris

00:40:54à ce moment là

00:40:54que ma place

00:40:54elle était là

00:40:55je me disais

00:41:17c'est trop dur

00:41:17je vais craquer

00:41:18qui est-ce que j'ai fait

00:41:19de ma vie

00:41:19j'ai tout foutu en mer

00:41:20je me sens

00:41:21seul

00:41:22incompris

00:41:22et incapable

00:41:23de comprendre

00:41:24ça c'est dur

00:41:28il n'y a pas d'amour

00:41:37il n'y a que des preuves d'amour

00:41:38c'est-à-dire que

00:41:38c'est la foi incarnée

00:41:40ce n'est pas un discours religieux

00:41:42c'est simplement

00:41:43vous mettez

00:41:44en action

00:41:45vos pensées

00:41:47la mission

00:41:48la mission

00:41:48la mission en fait

00:41:48c'est une

00:41:51non seulement

00:41:52c'est l'histoire singulière

00:41:53d'un missionnaire

00:41:54mais surtout

00:41:54l'histoire singulière

00:41:55des gens

00:41:56que le missionnaire rencontre

00:41:57avec qui il chemine

00:41:58qu'il essaie d'aider

00:41:59à qui il va

00:42:01donner un message

00:42:03d'amour

00:42:03d'espérance

00:42:04et puis de salut

00:42:05aussi

00:42:06et donc

00:42:07par exemple

00:42:10la Corée du Sud

00:42:11je dis souvent

00:42:12aux personnes

00:42:13qui me demandent

00:42:15avec humour

00:42:16je suis né

00:42:17en 1990

00:42:19à Séoul

00:42:20et j'avais 30 ans

00:42:21pour dire que

00:42:23la Corée du Sud

00:42:24c'est mon deuxième pays

00:42:24et donc

00:42:25j'ai appris

00:42:26j'ai appris

00:42:27j'ai appris la langue

00:42:29j'ai essayé

00:42:30d'apprendre aussi

00:42:30la culture

00:42:31l'histoire

00:42:32et puis surtout

00:42:33à l'aimer

00:42:33à aimer les gens

00:42:34avec qui je vis

00:42:35et je peux dire

00:42:37que maintenant

00:42:37c'est ma deuxième patrie

00:42:38et c'est très intéressant

00:42:40de voir comment

00:42:40les missions étrangères

00:42:41de Paris sont nées

00:42:42c'est le pape

00:42:43il y a 300 ans

00:42:45360 ans

00:42:46exactement

00:42:47qui demande

00:42:48à des prêtres

00:42:49d'arrêter de mélanger

00:42:50le business

00:42:51avec le colonialisme

00:42:52et la foi

00:42:53et d'envoyer des prêtres

00:42:54qui n'annoncent que

00:42:55l'évangile pur

00:42:56la bonne nouvelle

00:42:56le gospel

00:42:57et il y a 4 français

00:42:59qui vont se lever

00:42:59il y en 3 qui vont partir

00:43:01finalement

00:43:01et qui vont aller

00:43:03il leur demande

00:43:04n'amenez pas l'Italie

00:43:05n'amenez pas l'Espagne

00:43:06ni la France

00:43:06mais juste cette relation

00:43:08à Dieu

00:43:08qui libère

00:43:09et donc c'est vraiment

00:43:10la patte qu'on retrouve

00:43:11chez le Père Blot

00:43:12en Corée

00:43:12mais aux autres

00:43:13en Cambodge

00:43:14et aujourd'hui

00:43:15il y a une centaine

00:43:16de prêtres

00:43:17qui sont là

00:43:17alors je ne sais pas

00:43:19si vous saviez

00:43:19mais les missionnaires

00:43:20il y en a

00:43:20partout dans le monde

00:43:21il y en a

00:43:21à peu près 30 000 missionnaires

00:43:22oui c'est ça

00:43:2330 000 missionnaires

00:43:23catholiques

00:43:2420 000 protestants

00:43:25protestants aussi

00:43:26et en fait

00:43:26on parle dans ce film

00:43:28de cet engagement

00:43:29qui est absolument radical

00:43:30dans le sens où ils partent

00:43:31à vie

00:43:31et ils ne choisissent pas

00:43:32le pays où ils sont envoyés

00:43:32c'est ça

00:43:33tout à fait

00:43:33c'est-à-dire que ce n'est pas

00:43:34vous qui aviez choisi

00:43:35la Corée du Sud

00:43:36mais qui n'est pas a priori

00:43:37le pays le plus pauvre

00:43:38bien sûr

00:43:39moi j'avais demandé

00:43:40plutôt au moment

00:43:41où on nous a posé

00:43:43on nous pose la question

00:43:44avant le diaconat

00:43:45à l'ordination diaconale

00:43:46dans quel pays à peu près

00:43:47où tu voudrais missionner

00:43:49entre guillemets

00:43:49et j'avais dit

00:43:50tout sauf la ville

00:43:51je suis quelqu'un de la campagne

00:43:53donc j'aurais préféré

00:43:54la Thaïlande

00:43:55le Comte

00:43:55vous êtes mal tombé

00:43:55avec Séoul

00:43:57c'est le seigneur

00:43:58qui me voulait

00:43:59en Corée du Sud

00:43:59et je suis présent

00:44:00je suis allé à Séoul

00:44:03parce qu'on voyageait beaucoup

00:44:04on était juridiste de sport

00:44:07c'est une ville

00:44:08il y a quelque chose

00:44:09de monstrueux

00:44:10dans cette ville

00:44:10tout à fait

00:44:11c'est une méga

00:44:12ce n'est pas les villes européennes

00:44:15qu'on connait

00:44:15avec leur petite place

00:44:16leur petit café

00:44:17Philippe tu les appelles

00:44:18les latins

00:44:19les italiens

00:44:20les italiens de l'Asie

00:44:21ils aiment beaucoup le chant

00:44:23ils sont très exubérants

00:44:24les coréens

00:44:26il y a peut-être des gens

00:44:27qui nous écoutent

00:44:28qui ont 17 ans

00:44:2918 ans

00:44:3020 ans

00:44:31et puis qui ont une aspiration

00:44:32et qui ont envie de faire

00:44:33ce que vous avez fait

00:44:34pourquoi à votre avis

00:44:36quel est le sens

00:44:37que vous avez voulu donner

00:44:38à votre vie

00:44:39et en fait

00:44:41le film

00:44:42baroudeur du Christ

00:44:43il illumine un peu

00:44:46le mystère

00:44:46de la vocation missionnaire

00:44:47c'est-à-dire que

00:44:48dans l'évangile de Saint Jean

00:44:50chapitre 15

00:44:51Jésus dit à ses apôtres

00:44:52c'est pas vous

00:44:53qui m'avez choisi

00:44:54c'est moi

00:44:54qui vous ai choisi

00:44:55et donc

00:44:55on est missionnaire

00:44:57on est appelé

00:44:58pas à cause de nos mérites

00:44:59de nos dons

00:45:00du courage

00:45:01ou quelque chose comme ça

00:45:02non non

00:45:02on est malgré notre petitesse

00:45:04notre faiblesse

00:45:05le Seigneur nous a appelé

00:45:07et ça donne un sens

00:45:07à notre vie justement

00:45:08c'est de donner

00:45:09complètement aux autres

00:45:10par exemple

00:45:11les missionnaires

00:45:14je travaille en lien

00:45:15avec les missionnaires

00:45:16qui sont en Chine

00:45:17qu'ils soient catholiques

00:45:18ou protestants

00:45:18pour aider les réfugiés

00:45:19nord-coréens

00:45:20et donc

00:45:21ça nous pousse

00:45:23à nous donner davantage

00:45:24pour offrir

00:45:25une certaine

00:45:26dose de liberté

00:45:28un pays de liberté

00:45:29pour ces nord-coréens

00:45:31qu'on oublie

00:45:32qui sont

00:45:33très nombreux en Chine

00:45:34et qui se font attraper

00:45:36par la police chinoise

00:45:38et donc

00:45:39notre rôle

00:45:39c'est de les conduire

00:45:42dans un pays tiers

00:45:43pour qu'ils puissent connaître

00:45:44un peu de liberté

00:45:46et de joie

00:45:47et d'espérance

00:45:49aussi

00:45:49parce que

00:45:50et c'est très engagé

00:45:51on en parle dans le film

00:45:52des missionnaires

00:45:53on cite pas les noms

00:45:54bien évidemment

00:45:55mais vont faire carrément

00:45:56organiser des exfiltrations

00:45:57pour sortir

00:45:59et rendre libre

00:45:59des nord-coréens

00:46:01qui est compliqué d'ailleurs

00:46:01parce que découvrir la liberté

00:46:02pour un nord-coréens

00:46:04c'est très compliqué

00:46:05tu nous expliques dans le film

00:46:06que certains ont tendance

00:46:07même à revenir

00:46:08à revenir dans leur pays

00:46:09et quitte à mourir

00:46:10parce qu'ils ont

00:46:11une sorte de sentiment

00:46:12de culpabilité

00:46:13ils ont laissé une partie

00:46:14de leur famille là-bas

00:46:14et donc

00:46:15et certains d'autres

00:46:17découvrent la foi

00:46:18c'est vrai

00:46:18ça les transcende

00:46:19on voit des histoires

00:46:20on va entendre dans le film

00:46:21une nord-coréenne

00:46:22qui parle de son parcours

00:46:23voilà

00:46:24et celui qui fait du taekwondo

00:46:26le jeune

00:46:26taekwondo

00:46:27la quête

00:46:28vous êtes passé de l'autre côté

00:46:29vous êtes passé

00:46:30quand je dis de l'autre côté

00:46:31bien sûr

00:46:32c'est en Corée du Nord

00:46:33je suis allé

00:46:33avant d'aider

00:46:34les réfugiés nord-coréens

00:46:36je suis allé deux fois

00:46:37en Corée du Nord

00:46:38dans le cadre d'une ONG

00:46:40pour aider

00:46:41et en tant que prêtre

00:46:42oui en tant que prêtre

00:46:43bien sûr

00:46:44c'est-à-dire qu'ils savaient

00:46:45que vous étiez un prêtre

00:46:46sur le sol

00:46:47bien sûr

00:46:48on avait l'autorisation

00:46:48et vous n'avez pas été

00:46:49arrêté ou inquiété

00:46:50le gouvernement de Corée du Sud

00:46:52Corée du Nord

00:46:52pour aider les tuberculeux

00:46:54parce qu'il y a énormément

00:46:54de nord-coréens

00:46:56meurent de tuberculeuses

00:46:57de malaria

00:46:57de lèpre

00:46:58on va marquer une pause

00:47:00vous allez rester encore

00:47:01quelques secondes

00:47:02avec nous

00:47:03on recevra également

00:47:05Mayane tout à l'heure

00:47:06de l'ombre à la lumière

00:47:06ma fille

00:47:07mon rayon de solaire

00:47:08toi qui as toujours eu

00:47:09ce petit truc en plus

00:47:10parce que Mayane

00:47:11et Sandrine

00:47:12sa mère

00:47:13Sandrine Thévenon

00:47:14seront là

00:47:14ce récit

00:47:16raconte le parcours

00:47:16de Sandrine

00:47:17et donc de sa fille

00:47:18née avec une trisomie 21

00:47:20et si vous avez eu

00:47:21un petit truc en plus

00:47:22c'est bien

00:47:22c'est une des jeunes filles

00:47:23qui joue dans ce film

00:47:24restez avec nous

00:47:26c'est passionnant

00:47:26vous savez ce qu'on pourrait faire

00:47:27parce que la Corée du Sud

00:47:30est très performante

00:47:32en smartphone

00:47:32bien sûr

00:47:33donc on pourrait faire

00:47:34régulièrement

00:47:35un smartphone avec vous

00:47:37et pour avoir

00:47:38de vos nouvelles

00:47:39très volontiers

00:47:40je trouve que ça serait

00:47:40intéressant de vous suivre

00:47:42comme ça sur la saison

00:47:43bien sûr

00:47:43et alors je sais pas

00:47:44si une fois par semaine

00:47:45une fois tous les 15 jours

00:47:46et tout ça

00:47:47je trouve que ça serait intéressant

00:47:48j'allais oublier

00:47:49parce qu'il est en mission

00:47:51aussi à sa manière

00:47:52Thomas Hill

00:47:53mais bon

00:47:54c'est une mission

00:47:54un peu plus profane

00:47:57sans doute

00:47:58parce qu'il n'est pas encore

00:48:00voilà

00:48:00il est ému

00:48:03par les choses terrestres

00:48:04bon

00:48:05mais on essaye

00:48:07de donner

00:48:07un peu de spiritualité

00:48:08à ce jeune homme

00:48:10et on essaye

00:48:11de l'élever

00:48:11bien sûr

00:48:12mais bon

00:48:12vous savez que j'ai fait

00:48:14tout mon parcours religieux

00:48:15j'ai fait ma confirmation

00:48:16j'ai la totale

00:48:17j'ai tous les badges

00:48:18j'ai la totale

00:48:19mais comment vous parlez

00:48:20je veux dire

00:48:21bon

00:48:21qu'est-ce que vous allez faire

00:48:23ce matin

00:48:23alors ce matin

00:48:25figurez-vous

00:48:25qu'on va partir à l'aventure

00:48:26avec Stéphane Rottenberg

00:48:27qui nous emmène au Kazakhstan

00:48:28pour une nouvelle saison

00:48:30de Pékin Express

00:48:31donc on sera avec lui

00:48:32et avec une chanteuse

00:48:33je ne sais pas si vous vous souvenez

00:48:34d'Alizé

00:48:35ça vous parle ou pas ?

00:48:36je m'appelle Lolita

00:48:37moi Lolita

00:48:39mais on passe

00:48:39mais alors

00:48:40c'est la chanson préférée

00:48:42d'Emmanuel Macron

00:48:43c'est pas ma faute

00:48:45c'est pas ma faute

00:48:47on le passe sans arrêt

00:48:48c'est pas ma faute à moi

00:48:49regardez

00:48:51en fait

00:48:55quand tu rentres à l'Elysée

00:48:57c'est l'hymne

00:48:58c'est pas ma faute à moi

00:48:59alors ils sont tous

00:49:01en train de chanter

00:49:01dans l'Aile Madame

00:49:02mais souvent

00:49:03ils font des chorégraphies

00:49:04je vous assure

00:49:05ils chantent tous

00:49:06c'est pas ma faute à moi

00:49:07à l'Elysée

00:49:08on aimerait avoir l'image

00:49:09et alors ils se préparent

00:49:10pour le grand départ en 2027

00:49:12ils seront super ronds de l'Elysée

00:49:13ils feront une super Corée

00:49:14c'est pas ma faute à moi

00:49:15elle est à Jacquesienne

00:49:18à l'Isée

00:49:18à tout à l'heure

00:49:18elle est à Jacquesienne

00:49:19à l'Isée

00:49:20Thomas Hill

00:49:21c'est quand même l'essentiel

00:49:22bon

00:49:23il est 9h55

00:49:24on marque une pause

00:49:26vous restez avec nous

00:49:26à tout de suite

00:49:27mon père

00:49:29nos amis du journal du dimanche

00:49:31qui viennent de sortir

00:49:32une information

00:49:32trois adolescents

00:49:33ont été interpellés

00:49:35ce mercredi

00:49:35par la police bordelaise

00:49:37après s'être filmé

00:49:38en train de hurler

00:49:39Allah Akbar

00:49:40dans la cathédrale

00:49:41de Bordeaux

00:49:42la police les a placés

00:49:43en garde à vue

00:49:44pour apologie du terrorisme

00:49:45et a écarté la piste terroriste

00:49:46vous imaginez

00:49:47si c'est trois chrétiens

00:49:49qui entrent

00:49:50dans une mosquée

00:49:51et qui profanent

00:49:53ou insultent

00:49:55comment dire

00:49:58le dieu musulman

00:50:00vous imaginez

00:50:01la répercussion

00:50:03dans la société française

00:50:04il y en a eu

00:50:05il y en a eu

00:50:05des chrétiens

00:50:05qui ont fait des bêtises

00:50:06dans le passé

00:50:06je suis bien d'accord

00:50:07l'image colonialiste

00:50:08d'ailleurs des missionnaires

00:50:10dans le film

00:50:10de Baroseur du Christ

00:50:11si ça ne vous ennuie pas

00:50:13je vous donne

00:50:13juste la parole

00:50:14dans une seconde

00:50:16mais Somaïa

00:50:17Labidi est là

00:50:18mais cette information

00:50:20elle est toujours intéressante

00:50:22parce qu'elle sera

00:50:22assez peu développée

00:50:24c'est le journal du dimanche

00:50:25qui la donne

00:50:25trois adolescents

00:50:26qui se filment

00:50:27en criant

00:50:28à la Akbar

00:50:29dans la cathédrale

00:50:30de Bordeaux

00:50:30bon

00:50:31trois adolescents

00:50:32Somaïa Labidi

00:50:33Chine reste dans le viseur

00:50:38de l'état

00:50:39le ministre de l'économie

00:50:40Roland Lescure

00:50:41reçoit ce jeudi

00:50:41les fournisseurs

00:50:42d'accès à internet

00:50:43objectif

00:50:44demander le blocage

00:50:45du site en France

00:50:47Salah Abdeslam

00:50:49placé brièvement

00:50:50garde à vue

00:50:50au sein de la prison

00:50:51de Vendin-le-Vieille

00:50:52dans le Pas-de-Calais

00:50:53pour recel

00:50:54d'objets illicites

00:50:55le seul membre

00:50:56encore en vie

00:50:56du commando

00:50:57du 13 novembre

00:50:58est soupçonné

00:50:59d'avoir utilisé

00:51:00illégalement

00:51:00une clé USB

00:51:01sur un ordinateur

00:51:03et puis vers des annulations

00:51:05en cascade

00:51:05le gouvernement américain

00:51:07annonçait hier

00:51:07qu'il allait demander

00:51:08aux compagnies aériennes

00:51:09de supprimer des vols

00:51:10à compter de vendredi

00:51:11pour réduire la pression

00:51:13sur le contrôle aérien

00:51:15qui connaît davantage

00:51:15d'absentéisme

00:51:16en raison de la paralysie budgétaire

00:51:18on est donc avec

00:51:20le père

00:51:22qui est venu

00:51:23aujourd'hui

00:51:24Philippe Blau

00:51:25et je rappelle

00:51:26que vous avez été ordonné

00:51:27par Jean-Paul II

00:51:29en 1990

00:51:30et puis

00:51:31vous sauvez les enfants

00:51:32dans les rues

00:51:33de Corée du Sud

00:51:34et puis avec le réalisateur

00:51:35de ce film

00:51:36Les Maroudeurs du Christ

00:51:37qu'on peut voir

00:51:37en cinéma

00:51:39et qui est sorti

00:51:40donc hier

00:51:40qui est un film

00:51:41de 90 minutes

00:51:42et bon

00:51:43il faut dire

00:51:44aux uns et aux autres

00:51:45d'aller dans les salles

00:51:46des 11h

00:51:48des 14h

00:51:49depuis le film

00:51:49Mission des années 86

00:51:51on n'a pas vu

00:51:51beaucoup de sujets

00:51:52sur ces missionnaires

00:51:52et c'est très

00:51:53magnifique

00:51:54le film

00:51:55c'était Joffet

00:51:56c'était

00:51:56Michonne

00:51:57on a la musique missionnaire

00:51:58de Roland Joffet

00:52:00bien sûr

00:52:01de un film de 86

00:52:02avec la musique extraordinaire

00:52:04et qui a eu

00:52:04la Palme d'Or

00:52:05bien sûr

00:52:06Palme d'Or

00:52:06il y a eu un autre

00:52:07mais qui était moins

00:52:08de silence

00:52:09de Scorceuse

00:52:11on parle dans le film

00:52:13des Japonais

00:52:13des chrétiens japonais

00:52:14qui se sont cachés

00:52:15bien sûr

00:52:15on parle de ça

00:52:18dans le film

00:52:18vous n'avez pas eu de soucis

00:52:19pour que le film

00:52:20soit distribué

00:52:21ça va

00:52:22mais il y a peu de salles

00:52:23on a quelques salles

00:52:25en peur de le sortir

00:52:25c'est des sujets

00:52:26qui affolent

00:52:27et c'est marrant

00:52:28parce qu'la semaine dernière

00:52:28on est arrivé

00:52:29à voir une exploitante

00:52:30qui a dit

00:52:30je ne veux pas chrétienne

00:52:31je ne veux pas ces sujets

00:52:32mais qu'est-ce que ce film

00:52:33il est beau

00:52:33il parle de radicalité

00:52:35de don de soi

00:52:36il faut absolument le passer

00:52:37et donc l'exploitante

00:52:37a dit

00:52:38je le mets en boucle

00:52:39donc c'est génial

00:52:40on découvre que les sujets

00:52:41de la foi inspirent

00:52:43on parle de missionnaires

00:52:44et certains se sentent

00:52:45après le film

00:52:45missionnaires

00:52:46auprès de leurs voisins

00:52:47des fois peut-être

00:52:48auprès de sa propre épouse

00:52:49il faut être missionnaire

00:52:50c'est un monde

00:52:50à comprendre

00:52:51c'est vrai

00:52:54mais on parle

00:52:55dans ce film du Cambodge

00:52:56on parle des enfants

00:52:57vous connaissez le film

00:52:58le livre

00:52:59la cité de la joie

00:53:01donc on a un des prêtres

00:53:02qui a récupéré

00:53:03la cité de la joie

00:53:03qui gère les 300 enfants

00:53:04des rues

00:53:05donc oui

00:53:06on a besoin de remplir

00:53:06les salles

00:53:07bien évidemment

00:53:07et bien écoutez

00:53:08on essaiera de vous aider

00:53:10merci en tout cas

00:53:11d'être passé par

00:53:11le plateau de CNews

00:53:13et vous repartez

00:53:13donc demain matin

00:53:14demain matin

00:53:14et je reprends le vol

00:53:16Paris-Seoul-Inchon

00:53:18voilà

00:53:18très bien

00:53:19donc pour

00:53:20pour 4 ans

00:53:21et vous allez retrouver

00:53:23je vais retrouver

00:53:25tous les gens

00:53:26dont on s'occupe

00:53:27puisqu'on a

00:53:27on a 3 maisons

00:53:28donc avec des éducateurs

00:53:30spécialisés

00:53:30et puis reprendre

00:53:31les contacts

00:53:32avec la Chine

00:53:33pour aider

00:53:34pour aider de nouveau

00:53:35les nord-coréens

00:53:37qui sont en Chine

00:53:38voilà

00:53:38écoutez

00:53:39on ne peut

00:53:41que vous écouter

00:53:43et admirer

00:53:44ce parcours

00:53:45de vie

00:53:45qui nous renvoie

00:53:46forcément

00:53:47à ce que nous

00:53:47nous faisons

00:53:48au quotidien

00:53:49pour les uns

00:53:49et pour les autres

00:53:50vous qui avez donné

00:53:51précisément

00:53:52votre vie aux autres

00:53:53d'accord

00:53:53merci beaucoup

00:53:54nous allons recevoir

00:53:56dans une seconde

00:53:57je le disais

00:53:57Mayan

00:53:58mais dans les infos

00:53:59que je voulais développer

00:54:00aujourd'hui

00:54:01il y a quand même

00:54:01le chef d'état-major

00:54:02qui nous a inquiété

00:54:03figurez-vous

00:54:05avec

00:54:06chef d'état-major

00:54:07des armées françaises

00:54:09qui parle d'une

00:54:09atmosphère préoccupante

00:54:11dans le monde

00:54:12mais

00:54:13j'ai vu cette information

00:54:15passer

00:54:16il y a quelques heures

00:54:18je pense que c'est une information

00:54:19que j'ai dû voir hier

00:54:20la marine chinoise

00:54:22précisément

00:54:22aurait

00:54:23admis

00:54:24au service actif

00:54:257 navires de guerre

00:54:27en une seule journée

00:54:28un porte-avion

00:54:29un pétrolier ravitailleur

00:54:31un porte-hélicoptère

00:54:33un destroyer

00:54:34deux destroyers

00:54:35et un navire

00:54:36de reconnaissance

00:54:37hautière

00:54:37et cette information

00:54:39a été donnée

00:54:40par un site

00:54:41d'information internationale

00:54:42que je suis

00:54:44et qui est plutôt crédible

00:54:45disons-le

00:54:47donc écoutons

00:54:48Sarah Fenzari

00:54:49avec le chef d'état-major

00:54:51des armées en France

00:54:52merci messieurs

00:54:53merci à vous

00:54:54face aux tensions nucléaires

00:54:57le chef d'état-major

00:54:58des armées

00:54:59tire la sonnette d'alarme

00:55:00et parle

00:55:01d'une atmosphère

00:55:02préoccupante

00:55:03donc on est quand même

00:55:04dans un niveau

00:55:05de discours

00:55:06et d'agressivité

00:55:07dans les actes

00:55:08et dans les paroles

00:55:09qui est assez exceptionnel

00:55:11les essais de missiles russes

00:55:12se multiplient

00:55:13avec la torpille

00:55:14Poséidon

00:55:15ou encore le missile

00:55:16de croisière

00:55:16à propulsion

00:55:17nommé Bourré-Vestnik

00:55:18capable

00:55:19de bouleverser

00:55:20l'équilibre stratégique mondial

00:55:22et même si la Russie

00:55:23est en guerre

00:55:24même si elle subit

00:55:25des sanctions

00:55:25elle vient de réaliser

00:55:26un tir de missile

00:55:2810 heures de vol

00:55:29ça permet d'atteindre

00:55:30des distances

00:55:31extraordinaires

00:55:32et c'est quelque chose

00:55:33qui met en oeuvre

00:55:34des technologies

00:55:35notamment nucléaires

00:55:36qui ont des raisons

00:55:37de préoccuper la planète

00:55:38le général met en garde

00:55:40la France

00:55:41doit se préparer

00:55:42le devoir

00:55:43pour un responsable militaire

00:55:45qui doit anticiper les choses

00:55:46de dire

00:55:46le scénario

00:55:47d'un nouvel épisode

00:55:49d'attaque russe

00:55:50sur notre continent

00:55:50ne peut pas être écarté

00:55:52la France surveille

00:55:54analyse et alerte

00:55:55et d'après le général

00:55:56Mandon

00:55:57l'heure

00:55:58n'est plus à l'observation

00:55:59mais à la préparation

00:56:01au moment où entre

00:56:03sur le plateau

00:56:04Mayane

00:56:05avec sa mère

00:56:06Sandrine

00:56:06Thévenon

00:56:07de l'ombre à la lumière

00:56:08ma fille

00:56:09mon rayon

00:56:09de soleil

00:56:11toi qui as toujours eu

00:56:12ce petit truc

00:56:13en plus

00:56:14vous pouvez vous asseoir

00:56:15madame Thévenon

00:56:16et on va parler

00:56:17dans une seconde

00:56:18avec Mayane

00:56:19qui prend place

00:56:20bonjour Mayane

00:56:21bonjour

00:56:21bonjour et merci

00:56:22d'être avec nous

00:56:23bonjour madame

00:56:24une petite réaction

00:56:25simplement sur la prise

00:56:26de parole du chef

00:56:27des armées

00:56:28qui peut étonner

00:56:30généralement c'est plutôt

00:56:31président de la république

00:56:31quand même de prendre

00:56:32la parole sur ces sujets là

00:56:33mais moi je suis étonné

00:56:35mais

00:56:35c'est pas le premier

00:56:37oui c'est pas

00:56:37je suis d'accord avec vous

00:56:39il y avait un précédent

00:56:40c'était je crois

00:56:41un général

00:56:41de l'armée de terre

00:56:42qui avait également

00:56:44souligné

00:56:45la force

00:56:46et

00:56:47l'inquiétude

00:56:49qu'il avait

00:56:50par rapport

00:56:50à l'armement

00:56:51de la Russie

00:56:52et de sa politique

00:56:54étrangère

00:56:55donc c'est le deuxième

00:56:56grand commis de l'état

00:56:58dans l'armée

00:57:00qui réagit

00:57:02on a fait que

00:57:04sans Richard Millet

00:57:05sur l'idée

00:57:07que l'Europe

00:57:07était épargnée

00:57:08grâce aux droits

00:57:10grâce aux bonnes relations

00:57:11un slow power

00:57:13et c'est tout

00:57:14maintenant on voit

00:57:14le contraire

00:57:15et puis c'est tout à fait

00:57:16normal

00:57:16ce qu'on ne sait pas

00:57:18peut-être

00:57:18c'est que

00:57:19une grande partie

00:57:21de l'armement européen

00:57:22de chaque nation

00:57:22est obsolète

00:57:24et hors d'usage

00:57:25c'est-à-dire qu'on dit

00:57:26qu'on a tant d'avions

00:57:27et en réalité

00:57:28il n'y en a qu'un tiers

00:57:29qui fonctionne

00:57:30tout le reste

00:57:30est en rénovation

00:57:32et je souligne

00:57:33que nous ne sommes pas

00:57:35les seuls

00:57:35puisque la Finlande

00:57:37qui a quand même

00:57:38une frontière

00:57:39assez grande

00:57:40avec la Russie

00:57:43a développé

00:57:45son armée

00:57:46a rappelé

00:57:47des réservistes

00:57:48et a mis

00:57:49au budget

00:57:52un armement

00:57:53plus important

00:57:54qu'il n'était

00:57:55auparavant

00:57:55justement

00:57:56à cause

00:57:57de l'appréhension

00:57:58vis-à-vis

00:57:59de la Russie

00:58:00elle a ouvert

00:58:01une page terrifiante

00:58:03cette Russie

00:58:03Poutine

00:58:04les pays baltes aussi

00:58:06c'est une remarque

00:58:09effectivement

00:58:09j'ai de bon sens

00:58:11non mais je veux dire

00:58:12pendant longtemps

00:58:14comme l'a dit Richard

00:58:15on a eu le sentiment

00:58:17que ce monde connaissait

00:58:18des conflits

00:58:19mais rien

00:58:19d'irréversible

00:58:21d'irrémédiable

00:58:22là ça n'est pas

00:58:23être naïf

00:58:24que d'avoir très peur

00:58:25je suis d'accord avec vous

00:58:26mais il eut fallu

00:58:27peut-être aussi

00:58:28préparer

00:58:30tout cela

00:58:30il eut fallu

00:58:32il eut fallu

00:58:33bien sûr

00:58:34et peut-être

00:58:35avec la Russie

00:58:36absolument

00:58:36avoir un rapport

00:58:37différent peut-être

00:58:38oui

00:58:39bon Mayane est avec nous

00:58:40avec sa mère

00:58:42Sandrine

00:58:43Mayane de l'ombre

00:58:45à la lumière

00:58:46comment ça va ?

00:58:48ça va

00:58:48bon vous êtes une vedette

00:58:50waouh

00:58:51est-ce que vous êtes une vedette ?

00:58:54oui

00:58:54est-ce que ça vous plaît ?

00:58:56est-ce que la vie que vous avez

00:58:57vous plaît ?

00:58:58oui ça me plaît

00:58:58il y a ce phénomène

00:59:01un petit truc en plus

00:59:02qui a eu un succès incroyable

00:59:05qu'est-ce que vous disent

00:59:06les gens dans la rue ?

00:59:07ils me disent que je suis belle

00:59:09et prendre des photos

00:59:10on peut voir un extrait

00:59:13pour ceux peut-être

00:59:13qui ont oublié

00:59:14ça a été un tel succès

00:59:15c'est formidable d'ailleurs

00:59:16parce que c'est là

00:59:18que la société française

00:59:19elle est paradoxale

00:59:19parfois on est sombre

00:59:21souvent

00:59:22on est sombre

00:59:23on est inquiet

00:59:23etc

00:59:24et puis il y a des choses

00:59:25qui nous éclairent

00:59:26qui nous donnent

00:59:27du baume au coeur

00:59:29et ce film

00:59:30les gens parfois

00:59:31l'ont vu deux fois

00:59:32trois fois

00:59:32cinq fois

00:59:33donc voyons un extrait

00:59:35et on va vous voir

00:59:36avec votre amoureux

00:59:38dans le film

00:59:38bah oui

00:59:39en tout cas

00:59:41il veut jouer

00:59:42votre amoureux

00:59:43on rappelle

00:59:44pour ceux qui ont vu

00:59:45le film

00:59:45ou qui ne l'ont pas vu

00:59:46d'ailleurs

00:59:46mais il se fait passer

00:59:48pour quelqu'un

00:59:49qui est en difficulté

00:59:53ou qui peut

00:59:54qui est comme

00:59:55ceux avec qui

00:59:56il le retrouve

00:59:58et puis il ne l'est pas du tout

00:59:59il n'est pas atteint

01:00:00de trisomie

01:00:0121 du tout

01:00:02donc il joue

01:00:03bon

01:00:03alors voyez

01:00:04cet extrait

01:00:05quand vous allez dormir

01:00:07avec lui

01:00:07Alice

01:00:15oui

01:00:15avec Sylvain

01:00:17on veut dormir

01:00:17dans le même lit

01:00:18ah bon

01:00:18non mais ça

01:00:20c'est pas possible

01:00:20ma chérie

01:00:21tu le sais

01:00:21si c'est possible

01:00:22on est amoureux

01:00:23ah ouais

01:00:24vous êtes déjà amoureux

01:00:25oui en fait

01:00:26on est en

01:00:27on est en pour parler

01:00:29quoi

01:00:29c'est pas encore

01:00:30acté acté

01:00:31de toute façon

01:00:31c'est pas possible

01:00:32vous ne dormez pas

01:00:32dans le même lit

01:00:33chacun son lit ici

01:00:35ah c'est pas possible

01:00:36oh la tuile

01:00:37ça c'est pas

01:00:38c'est pas de bol

01:00:40ça c'est pas ma faute

01:00:41j'aurais adoré

01:00:43vous avez chacun

01:00:44votre petit

01:00:44c'est très bien comme ça

01:00:45oui oui

01:00:45hop là

01:00:46hop là

01:00:48tout va bien

01:00:50elle vient

01:00:50le film a été

01:00:53un succès considérable

01:00:54mais puis il a pointé

01:00:55effectivement

01:00:56le regard

01:00:58sur les jeunes gens

01:00:59porteurs ou porteuses

01:01:00de trisomie 21

01:01:01alors vous écrivez

01:01:02ou plus exactement

01:01:04le livre

01:01:05je vais le résumer ainsi

01:01:06lorsque vous quittez

01:01:08la maternité

01:01:08avec votre bébé

01:01:09donc une petite fille

01:01:11vous êtes terrassé

01:01:12puisque le choc du diagnostic

01:01:14s'ajoutent les terribles paroles

01:01:15des médecins

01:01:15elle marchera très tard

01:01:16elle ne saura ni lire

01:01:17ni écrire

01:01:18elle risque d'avoir

01:01:18des addictions

01:01:19voilà ce qu'on vous dit

01:01:21c'était en 2004

01:01:22oui

01:01:23bon c'était

01:01:24il n'y a pas très longtemps

01:01:24je ne sais pas d'ailleurs

01:01:25si les choses ont changé

01:01:26ou pas aujourd'hui

01:01:27je pense que ça a un petit peu

01:01:28changé quand même

01:01:29mais pas pour tout le monde

01:01:30et donc

01:01:31vous livrez

01:01:32vos moments de doute

01:01:33d'espoir dans ce livre

01:01:34vos combats du quotidien

01:01:36et puis aussi

01:01:36vos fiertés

01:01:38comment vous avez organisé

01:01:40cette vie

01:01:42oui

01:01:43ben oui

01:01:44après

01:01:44en fait

01:01:45quand on est parti

01:01:45de la maternité

01:01:46on a décidé

01:01:47de l'élever normalement

01:01:49et

01:01:49je n'ai pas vu

01:01:50de trisomique

01:01:51jusqu'à qu'elle ait

01:01:52au moins 3 ans

01:01:52qu'elle rentre dans un cessade

01:01:53et je n'ai pas regardé

01:01:54sur les réseaux

01:01:55et j'ai dit

01:01:56je vais l'élever normalement

01:01:58mais vous avez raison

01:01:58d'ailleurs je trouve

01:01:59que c'est la meilleure chose

01:01:59et moi je dois vous interroger

01:02:02comme je vous interrogerai

01:02:02n'importe qui

01:02:03parce qu'autrement

01:02:04ça n'a pas de sens

01:02:04en fait

01:02:05le handicap

01:02:07s'il est traité

01:02:08s'il est mal traité

01:02:10même dans les médias

01:02:11je ne pense pas

01:02:12que ce soit

01:02:13une bonne chose

01:02:14alors ce qui est intéressant

01:02:15dans ce que dit Mayane

01:02:16vous dites

01:02:16vous savez

01:02:17on a souvent voulu

01:02:18me mettre dans des cases

01:02:19on a souvent voulu

01:02:21décider à ma place

01:02:22de ce que je pouvais faire

01:02:23ou pas

01:02:23ce que j'avais le droit

01:02:24d'imaginer

01:02:25ça veut dire quoi

01:02:28vous mettre dans une case

01:02:29c'est à dire par exemple

01:02:31rentrer en CP

01:02:33c'est une case

01:02:34les trisomiques

01:02:35ne rentrent pas en CP

01:02:36donc c'est une case

01:02:38dans tout ce qu'elle fait

01:02:39les trisomiques

01:02:40ne font pas ça

01:02:41les trisomiques

01:02:42ne font pas ça

01:02:42c'est des cases

01:02:43ils ne cherchent pas

01:02:44à les connaître

01:02:45en fait

01:02:45mais au fond

01:02:47qu'est-ce que

01:02:48vous préféreriez

01:02:49vous Mayane

01:02:50vous auriez préféré

01:02:51rentrer en CP

01:02:52par exemple

01:02:53même si c'est plus difficile

01:02:55pour vous

01:02:55vous confronter

01:02:56à des gens

01:02:56qui sont peut-être

01:02:58plus faciles

01:02:59dans les apprentissages

01:02:59ou au contraire

01:03:00ne vous retrouver

01:03:01qu'avec des gens

01:03:02qui ont les mêmes

01:03:04soucis que vous

01:03:05c'est compliqué

01:03:09ces questions

01:03:09en fait

01:03:11Mayane

01:03:12elle a toujours été

01:03:13comme les autres

01:03:14oui

01:03:14donc le CP

01:03:17elle était capable

01:03:17je ne l'aurais pas mis

01:03:18si elle n'était pas capable

01:03:19et donc comment s'est passée

01:03:20la scolarité

01:03:21bien

01:03:22bien

01:03:23elle a été jusqu'en CM2

01:03:24avec AESH

01:03:25et après

01:03:27elle a été en SECPA

01:03:27et après

01:03:28t'as fait quoi Mayane

01:03:29t'as eu quoi

01:03:30comme diplôme

01:03:30ah oui

01:03:31j'ai eu deux CP

01:03:31un en couture

01:03:36d'amblement de décor

01:03:37et un en fanerie

01:03:38et quand

01:03:40tu te projettes

01:03:41t'as envie de faire quoi

01:03:42j'ai envie de

01:03:47de jouer la comédie

01:03:51j'ai envie de tourner

01:03:55avec de la danse

01:03:56de tourner

01:03:57d'autres films

01:03:58avec de la danse

01:03:59et quel est

01:04:01là t'as eu beaucoup de

01:04:02d'abord est-ce que ça a été dur

01:04:04d'apprendre le texte

01:04:05de jouer

01:04:06ou est-ce que tu faisais ça

01:04:08facilement

01:04:09j'ai une bonne mémoire

01:04:10et je rêvais super bien

01:04:12le texte

01:04:13et là on va voir

01:04:14par exemple

01:04:14une prise

01:04:15où tu annonces

01:04:17au jeune homme

01:04:19qu'on a vu tout à l'heure

01:04:19que tu n'es plus amoureuse

01:04:20de lui

01:04:20tu te souviens

01:04:21de cette prise

01:04:22j'imagine

01:04:23quand tu vas lui dire

01:04:24bon moi c'est terminé

01:04:25je ne suis plus amoureuse

01:04:25de toi

01:04:25alors il dit

01:04:27c'est là qu'il dit

01:04:28la tuile

01:04:29elle n'est plus amoureuse

01:04:30de moi

01:04:30bon

01:04:31et par exemple

01:04:32cette scène là

01:04:33vous l'avez tournée

01:04:34plusieurs fois

01:04:35ou ça a été

01:04:36en une fois

01:04:37ça s'est mis en place

01:04:39deux ou trois fois

01:04:40et après c'est bon

01:04:41bon

01:04:42on voit la scène

01:04:43et puis tu nous en parles

01:04:45ok

01:04:45la visière

01:04:47tu veux dire

01:04:48oui la visière

01:04:49ah ouais

01:04:49ben là ça ressemble

01:04:50pas trop à une casquette

01:04:51pour l'instant

01:04:51vas-y essaye

01:04:53essaye

01:04:53tu vas y arriver

01:04:54c'est bon

01:04:56j'ai quelque chose

01:04:58à te dire

01:04:59ouais je t'écoute

01:05:01voilà

01:05:01je suis plus amoureuse

01:05:02de toi

01:05:02je suis désolée

01:05:04oh la la

01:05:06oh la la

01:05:08la tuile

01:05:08ne t'inquiète pas

01:05:10tu vas t'en remettre

01:05:11ça prendra du temps

01:05:12mais tu vas t'en remettre

01:05:14sinon tu te suicides

01:05:15d'accord

01:05:18et rapide

01:05:23t'as eu du plaisir

01:05:25à tourner

01:05:26oui du plaisir

01:05:27du bonheur

01:05:28du bonheur

01:05:29et tu revois les gens

01:05:31avec qui tu as tourné

01:05:31oui

01:05:32oui

01:05:33j'ai des contacts

01:05:34et qu'est-ce que vous vous dites

01:05:35ça a changé votre vie

01:05:36oui

01:05:37ça a changé

01:05:38en mieux

01:05:39oui

01:05:40et il y a

01:05:41moi j'aimerais bien

01:05:42une suite

01:05:42ah

01:05:43je pense pas

01:05:45il n'y aura pas de suite

01:05:46non je pense pas

01:05:47non je pense pas de suite

01:05:47non il a dit qu'il ne ferait pas de suite

01:05:49c'est dommage

01:05:49parce que

01:05:50on a envie de tous vous revoir

01:05:52ouais

01:05:53parce que quand on sortait

01:05:54il y a des personnages

01:05:56qui sont tellement incroyables

01:05:57il y a ce personnage

01:05:58qui parle comme Nicolas Sarkozy

01:05:59il est super

01:06:00qui est tellement incroyable

01:06:01vous l'avez vu ?

01:06:02non je n'ai pas vu du tout

01:06:03Philippe vous l'avez vu ?

01:06:04je l'ai vu

01:06:04j'ai attendu longtemps

01:06:06et à un moment donné

01:06:07je me suis dit

01:06:08il faut le voir tout de même

01:06:09et je l'ai trouvé très très beau

01:06:11Pascal vous l'avez vu ?

01:06:12je l'ai vu ?

01:06:14vous l'avez vu ?

01:06:14moi je l'ai vu deux fois

01:06:16je l'ai vu deux fois

01:06:17mais je crois qu'il y a des gens

01:06:18qui l'ont vu dix fois

01:06:20largement il y en a qui disent

01:06:21on n'arrête pas du regard

01:06:23mais oui parce que

01:06:25comment dire

01:06:26on se plonge

01:06:27d'abord

01:06:28quand on aime voir et revoir un film

01:06:31au bout d'un moment

01:06:31ça devient des amis

01:06:32c'est-à-dire qu'on connaît

01:06:33les personnages

01:06:35on les revoit

01:06:35et ils nous suivent

01:06:37et on ne les voit pas toujours

01:06:38de la même manière

01:06:39d'ailleurs

01:06:39à 20 ans de différence

01:06:41parfois on dit

01:06:41tiens

01:06:42c'est vrai

01:06:43il a évolué

01:06:44l'instinct d'une mère

01:06:46dit

01:06:46tout se passait bien

01:06:47je me sentais en forme

01:06:47rassuré, aligné

01:06:48chaque examen confirmait

01:06:49le bon déroulé de la grossesse

01:06:50puis je me suis rendu

01:06:51à ce rendez-vous

01:06:52dans le cabinet de la gynécologue

01:06:53elle m'a tendu une ordonnance

01:06:55pour le test de dépistage

01:06:56de la trisomie 21

01:06:57quand je l'ai prise

01:06:58j'ai d'abord hésité

01:06:59avant de la rendre au docteur

01:07:01non je ne voulais pas savoir

01:07:02je ne peux pas expliquer pourquoi

01:07:04moi qui voulais suivre

01:07:05à la lettre

01:07:06tout ce qu'on me demandait

01:07:07depuis le premier jour

01:07:07là je m'y refusais

01:07:09en dépit de toute logique

01:07:10c'était instinctif

01:07:12c'est tout à fait étonnant

01:07:13ce que vous dites

01:07:13je l'ai eu même deux fois

01:07:14parce que j'étais en

01:07:15en grossesse précieuse

01:07:17du fait que je n'arrivais

01:07:17pas à avoir des enfants

01:07:18donc j'avais deux gynécaux

01:07:20et les deux m'ont tendu

01:07:21le papier

01:07:23et je ne sais pas

01:07:23pourquoi je ne l'ai pas fait

01:07:24c'est incroyable

01:07:25oui je ne sais pas

01:07:26c'est un signe ?

01:07:29sûrement

01:07:29vous êtes croyante ?

01:07:30oui

01:07:31donc vous y avez vu

01:07:33effectivement

01:07:34je me suis dit

01:07:36heureusement que je ne l'ai pas fait

01:07:36on ne sait pas après

01:07:37on ne sait pas ce qu'on aurait décidé

01:07:39en vrai

01:07:39l'attente d'un premier cri

01:07:42alors le livre est très émouvant

01:07:44bien sûr

01:07:44puis un soupir

01:07:45un arrêt presque imperceptible

01:07:46dans la salle

01:07:47et cette phrase

01:07:48voilà elle est là

01:07:48c'est tout

01:07:49pas de cris

01:07:49pas de pleurs

01:07:50aucune agitation

01:07:51ni de mots doux

01:07:51l'absence

01:07:52mon bébé venait de net

01:07:53et je n'ai pas eu le droit

01:07:54et je n'ai eu le droit

01:07:56qu'à l'absence

01:07:56et au silence

01:07:57parce qu'ils l'ont enlevé direct

01:07:59en fait je ne l'ai pas vu

01:08:00je ne l'ai pas vu avant moi

01:08:01une demi-heure

01:08:02trois quarts d'heure

01:08:02et je ne savais pas

01:08:03ce qui se passait en fait

01:08:04et là vous ne saviez pas

01:08:07non pas du tout

01:08:08pour la raison

01:08:09que vous venez de dire

01:08:10normalement

01:08:11on devrait me la mettre

01:08:12sur le ventre

01:08:12et bien non

01:08:13je n'ai pas eu le droit à ça

01:08:14je trouve très beau

01:08:16ce que vous dites

01:08:17notamment à propos

01:08:18de ces formulaires

01:08:19et je trouve

01:08:19que c'est un signe

01:08:20que vous soyez assise là

01:08:21à la place du père Blo

01:08:23qui était là

01:08:23quelques minutes avant vous

01:08:24merci

01:08:25c'est vrai

01:08:25bon Mayane

01:08:26en ce moment

01:08:27quelle est ton actualité ?

01:08:30mon actualité

01:08:31tu as tourné ?

01:08:33j'ai tourné

01:08:33ah oui

01:08:34mais dans un film

01:08:37avec quel ?

01:08:38Joséphine Ange Gardien

01:08:40oui dans Joséphine Ange Gardien

01:08:41elle fait un mois de tournage

01:08:42donc c'est la première fois

01:08:44que tu

01:08:46c'est dans la série de TF1

01:08:47c'est ça ?

01:08:48oui

01:08:48Joséphine Ange Gardien

01:08:49oui

01:08:49et donc c'est le premier passage

01:08:51première fois

01:08:54qu'elle joue dans Joséphine Ange Gardien

01:08:55oui oui

01:08:55donc le film est en tournage

01:08:57il n'a pas encore été lu

01:08:58elle a tourné

01:08:59tout le mois de septembre

01:09:00et c'est le premier tournage

01:09:02depuis un petit truc

01:09:03en plus

01:09:04ou il y a eu d'autres

01:09:05non elle a fait HPI

01:09:06oui

01:09:06donc effectivement

01:09:08et danse avec les stars

01:09:10aussi oui

01:09:11et danse avec les stars

01:09:15danse avec les stars

01:09:18pareil

01:09:18lorsque tu

01:09:19j'imagine

01:09:20ça t'a ouvert

01:09:20un autre public

01:09:21qui est venu

01:09:22et puis des jeunes gens

01:09:24peut-être

01:09:24est-ce qu'il y a des jeunes filles

01:09:25qui sont comme toi

01:09:27des jeunes garçons

01:09:28qui sont comme toi

01:09:28qui te disent

01:09:29bah oui c'est super ce que tu fais

01:09:30bravo

01:09:30merci de parler

01:09:31pour nous

01:09:32de nous

01:09:33est-ce qu'ils te le disent ?

01:09:37bah oui dimanche dernier

01:09:39déjà

01:09:39elle est dans une association

01:09:4121 rêves

01:09:42à Marseille

01:09:42et en fait

01:09:44ils sont tous en émotion

01:09:45ils n'ont pas arrêté

01:09:46de lui dire

01:09:47c'est bien

01:09:47tout nous représente

01:09:49ils sont contents

01:09:52ils sont contents

01:09:53bien sûr

01:09:53alors il y a des photos

01:09:54je crois qu'on va découvrir

01:09:55et que vous allez pouvoir

01:09:57commenter

01:09:57avec nous

01:09:59ces photos

01:09:59elles sont belles

01:10:00toutes ces photos

01:10:01celle-là par exemple

01:10:02c'est une photo absolument magnifique

01:10:03est-ce que vous pouvez nous raconter

01:10:04l'histoire de cette photo

01:10:05peut-être ?

01:10:06celle-ci oui

01:10:07en fait c'est pour faire voir

01:10:09qu'on est fusionnels

01:10:09c'est nous quoi

01:10:11mère et fille

01:10:12mère et fille

01:10:12c'est notre regard

01:10:15vous ne vous quittez jamais ?

01:10:17si

01:10:18j'essaie quand même

01:10:19qu'elle soit autonome

01:10:19oui

01:10:20non non quand même

01:10:22mais

01:10:22oui

01:10:23dans les tournages

01:10:24maintenant

01:10:24pour le moment

01:10:25elle a besoin de moi

01:10:26tant qu'elle aura besoin de moi

01:10:26sur les tournages

01:10:27je resterai

01:10:27mais alors

01:10:28Mayane

01:10:29tu peux vivre toute seule ?

01:10:32non

01:10:32je ne peux pas

01:10:33pas pour le moment

01:10:34tu crois que

01:10:35là tu as donc

01:10:3721 ans

01:10:38oui il est 21 ans

01:10:38bon

01:10:38tu crois que

01:10:39tu aimerais vivre toute seule ?

01:10:42non

01:10:42tu as vraiment besoin

01:10:44de vivre avec

01:10:44aujourd'hui

01:10:46que ta mère soit présente

01:10:47toujours et tout le temps

01:10:47je lui donne ma mère

01:10:48et tu crois que

01:10:50tu pourras vivre

01:10:51un jour peut-être

01:10:53toute seule

01:10:54ou

01:10:54dans une vie

01:10:55bah j'espère

01:10:56j'espère que je fais tout pour

01:10:58c'est dans une vie

01:11:00évidemment

01:11:00normal

01:11:01ouais

01:11:02bah c'est vrai

01:11:02j'espère que

01:11:03elle vivra normalement

01:11:05mais après

01:11:05il y a encore un peu

01:11:06de chemin à faire

01:11:07pour l'autonomie

01:11:08mais lorsqu'on est comme ça

01:11:09on devient une vedette

01:11:10parfois on est

01:11:11sollicité

01:11:13il y a peut-être des

01:11:13garçons qui te regardent

01:11:15plus qu'avant

01:11:16ou

01:11:17c'est vrai

01:11:18quand on est vedette

01:11:20hein

01:11:21non

01:11:21tu fais pas

01:11:24on vous demande

01:11:26des autographes

01:11:28euh

01:11:28sans doute

01:11:31oui

01:11:32des selfies

01:11:33des selfies

01:11:34ah non c'est les selfies

01:11:35c'est vrai

01:11:36en tout cas

01:11:38ce livre

01:11:38il m'arrive

01:11:39alors c'est intéressant

01:11:40vraiment de lire

01:11:42ce livre

01:11:43qui est vraiment

01:11:44très touchant

01:11:44j'ai pas donné l'éditeur

01:11:46d'ailleurs

01:11:46qui est chez Harper Collins

01:11:47Mayane et Sandrine

01:11:49t'es venon

01:11:50il m'arrivait

01:11:51de me sentir coupable

01:11:52comme si je n'étais pas

01:11:53une bonne mère

01:11:54parce que je ne parvenais pas

01:11:55à t'allaiter

01:11:56comme les autres

01:11:57j'avais l'impression

01:11:57de rater un geste d'amour

01:11:58alors même que je me battais

01:12:00chaque jour pour le maintenir

01:12:01ces sentiments contradictoires

01:12:03me déchiraient

01:12:03la frustration de l'échec

01:12:05mêlée à la fierté

01:12:06de trouver

01:12:06malgré tout

01:12:07un chemin pour quoi

01:12:08la culpabilité

01:12:09des fois oui

01:12:11c'est vrai

01:12:11on se sent coupable

01:12:13même si on sait

01:12:13que ça vient de la trisomie

01:12:14mais on se sent quand même

01:12:16coupable de ne pas arriver

01:12:16et puis vous parlez

01:12:19de la différence

01:12:20quand j'ai tenu entre mes mains

01:12:21cette fameuse reconnaissance

01:12:22du handicap

01:12:23mon souffle s'est coupé

01:12:24les mots imprimés

01:12:25semblaient peser une tonne

01:12:27il disait ce que je refusais

01:12:28de nommer

01:12:28il parlait de toi

01:12:29en termes de pourcentage

01:12:30et de prise en charge

01:12:33ce jour là

01:12:33j'ai pleuré de tristesse

01:12:34de colère

01:12:35et aussi de soulagement

01:12:36je n'étais plus seul

01:12:36à porter ton histoire

01:12:38quand on reçoit le papier

01:12:4280% de handicap

01:12:43c'est un peu difficile

01:12:44quand ils sont bébés

01:12:45après moi

01:12:46j'ai fait ça différemment

01:12:47parce qu'elle a une carte

01:12:48VIP

01:12:49depuis qu'elle est petite

01:12:50tu peux dire ce que c'est

01:12:51ta carte VIP

01:12:52on peut passer dans tout le monde

01:12:54voilà moi

01:12:56j'ai appuyé la carte VIP

01:12:57mais c'est vrai

01:12:59qu'il n'y a pas

01:13:0080% de handicap

01:13:03de mettre en pourcentage

01:13:05cette vie

01:13:08de la réduire

01:13:09en équation

01:13:10comme celle-là

01:13:11c'est pas bien

01:13:13c'est pas

01:13:14non c'est compliqué

01:13:15il y a quelque chose

01:13:16c'est là que l'administration

01:13:18et en même temps

01:13:19l'administration

01:13:20pour des raisons

01:13:20parfois financières

01:13:22d'aide

01:13:22parce que

01:13:23Mayane est aidée

01:13:24par exemple

01:13:25elle annonce qu'elle travaille

01:13:26après le jour

01:13:28où elle ne travaillera pas

01:13:29elle sera aidée

01:13:29parce qu'elle est

01:13:30quand même sous

01:13:30AH à vie

01:13:32et pour le moment

01:13:33elle travaille

01:13:34donc elle ne la touche pas

01:13:35c'est ce que je souhaite

01:13:36aussi qu'elle ne la touche jamais

01:13:37qu'elle continue à travailler

01:13:39bah évidemment

01:13:39et c'est ce qu'il faut

01:13:41c'est ce qu'il faut

01:13:42évidemment souhaiter

01:13:44lire

01:13:45malgré l'agitation

01:13:47tu t'es accroché

01:13:47tu suivais les histoires

01:13:48tu reproduisais les lettres

01:13:50tu lisais lentement

01:13:51à ta manière

01:13:52mais tu lisais

01:13:52il y a un chapitre

01:13:53lire, écrire, exister

01:13:55parce que ça

01:13:56cet apprentissage-là

01:13:58il a été très important

01:13:59ah bah oui

01:13:59parce que pour moi déjà

01:14:00de lire et écrire

01:14:01c'était déjà important

01:14:02parce qu'on peut se promener

01:14:03on sait où on va

01:14:04je veux dire

01:14:04on ne sait pas lire et écrire

01:14:05dans le métro

01:14:05on est paumé quoi

01:14:06déjà rien que ça

01:14:08et puis lire et écrire

01:14:09moi je trouve que c'est la base

01:14:10si on ne sait pas lire et écrire

01:14:11c'est compliqué

01:14:12et Mayane

01:14:13t'as aucun souci

01:14:14pour lire

01:14:16écrire

01:14:17maintenant je fais lire et écrire

01:14:18et ça t'es fière

01:14:20oui

01:14:21c'est important

01:14:22d'être fière de soi

01:14:23ça me vient

01:14:24ah oui

01:14:25et d'avoir des

01:14:26des points de valorisation

01:14:28dans la vie

01:14:30parce que

01:14:31c'est vraiment important

01:14:32et le regard des autres

01:14:34aussi forcément

01:14:35est important

01:14:36Mayane

01:14:37c'est vrai

01:14:37et aujourd'hui

01:14:39il est positif

01:14:40sans doute

01:14:41par la trajectoire

01:14:42qui est la tienne

01:14:43parce que les gens

01:14:44t'ont vu

01:14:44dans les films

01:14:46ils viennent

01:14:47te parler

01:14:48et puis ils te disent

01:14:50vous nous avez fait rire

01:14:51ou au contraire

01:14:52c'est formidable

01:14:53ce que vous faites

01:14:54et tout ça

01:14:55ça te fait plaisir

01:14:55oui

01:14:56on est tous pareil

01:14:59quand les gens

01:15:01moi quand je sors de l'émission

01:15:02et qu'on me dit

01:15:03ah bah je t'ai vu

01:15:04c'était bien

01:15:05ça me fait plaisir

01:15:07parfois ils me disent

01:15:09Philippe Bilger

01:15:11était agressif

01:15:13c'est ce qu'ils nous disent

01:15:14c'est ce qu'ils nous disent

01:15:16mais en fait

01:15:17c'est ce qu'ils nous disent

01:15:19mais non mais

01:15:19en fait

01:15:21Mayane

01:15:21on est tous pareil

01:15:22c'est ça la réalité

01:15:24on a tous besoin

01:15:25qu'on nous regarde un peu

01:15:26on a tous besoin

01:15:28qu'on nous aime un peu

01:15:29on a tous besoin

01:15:30de bisous

01:15:32et de câlins

01:15:33tendresse

01:15:35bah c'est la vie

01:15:35il n'y a pas

01:15:36les gens qui diraient

01:15:37j'aime personne

01:15:38ou ça n'existe pas

01:15:40ils le disent

01:15:41mais bon

01:15:41c'est pas vraiment vrai

01:15:42bon

01:15:44à part Joséphine

01:15:47Ange Gardien

01:15:47qu'est-ce qu'il y a

01:15:47comme autre projet

01:15:49pour le moment

01:15:50il y en a

01:15:50mais en 2026

01:15:51mais pour le moment

01:15:52c'est des projets

01:15:52mais il y en a pas mal

01:15:53il y en a pas mal

01:15:54et par exemple

01:15:56de monter le sol sur scène

01:15:57et de raconter

01:15:58un sol en scène

01:15:59je sais pas

01:16:00parce qu'elle a une très bonne mémoire

01:16:01donc je pense qu'à un moment donné

01:16:02elle pourra

01:16:03je pense qu'il lui faut encore

01:16:04un peu d'exercice

01:16:04parce que le sol

01:16:05le sol en scène

01:16:06tu raconterais

01:16:07tu racontes ta vie

01:16:08tu dis tout

01:16:10tout ce que tu penses

01:16:12c'est formidable

01:16:12après il faut

01:16:17je sais pas s'il faut l'écrire

01:16:18ça changerait en plus

01:16:20tous les soirs

01:16:21en tout cas

01:16:23c'est bien que tu sois là

01:16:25vraiment c'est bien que tu sois là

01:16:27et puis

01:16:28le film

01:16:29il est sur My Canal

01:16:30il va passer sur la 6

01:16:32il va passer sur la 6

01:16:34il a

01:16:35combien de spectateurs ?

01:16:3711 millions

01:16:38combien ?

01:16:3911

01:16:39c'est absolument incroyable

01:16:40vraiment

01:16:41c'est un phénomène

01:16:43vraiment merci

01:16:45à toutes

01:16:47les deux

01:16:48d'être

01:16:49d'être venus

01:16:50transformer la douleur

01:16:52en force

01:16:52écrivez-vous

01:16:53depuis ta naissance

01:16:54j'avais appris à décoder

01:16:55les regards

01:16:56à trouver d'autres chemins

01:16:57quand les portes se fermaient

01:16:59à inventer des solutions

01:17:00quand les manuels restaient muets

01:17:01devenir AVS

01:17:03c'est émettre

01:17:04alors c'est aide de vie scolaire

01:17:05oui

01:17:06les AVS

01:17:06c'est émettre

01:17:07cette expérience

01:17:08au service d'autres enfants

01:17:09leur tendre la main

01:17:10comme on avait su

01:17:11parfois le faire avec toi

01:17:12bon

01:17:13c'est l'occasion aussi

01:17:14de parler des mères

01:17:15M-E-R-E-S

01:17:17moi j'ai souvent l'impression

01:17:18qu'il n'y a qu'une mère

01:17:19qui peut faire ce que vous faites

01:17:20que les pères parfois

01:17:22sont moins à la hauteur

01:17:24bah après oui

01:17:25après non

01:17:25mais il y a des pères

01:17:26qui sont

01:17:26son père en fait

01:17:27était très très bien

01:17:28c'était pas un père

01:17:29c'était une mère

01:17:30mais c'est vrai

01:17:32qu'il lui a quand même

01:17:33appris énormément de choses

01:17:34et il s'est battu aussi

01:17:35à sa façon à lui

01:17:36et moi j'ai fait aussi

01:17:38le livre

01:17:39parce qu'il avait dit

01:17:39dans 20 ans

01:17:40je la ramènerai

01:17:41à l'hôpital

01:17:42et comme il ne peut pas

01:17:43et bien voilà

01:17:43au moins

01:17:44voilà

01:17:45tout ce qu'ils nous ont dit

01:17:47c'était faux

01:17:47et bien on vous remercie

01:17:51beaucoup

01:17:52Somaïa Labidi

01:17:53nous rappelle les titres

01:17:54merci

01:17:55La commission européenne

01:18:00doit sévir et sanctionner

01:18:01la plateforme en ligne

01:18:03Chine

01:18:03qui est de toute évidence

01:18:04en infraction

01:18:05avec les règles européennes

01:18:07déclaration ce matin

01:18:09de Jean-Noël Barraud

01:18:10le ministre des affaires étrangères

01:18:12ajoute que la commission

01:18:13a diligenté

01:18:14certaines enquêtes

01:18:15et elle doit maintenant

01:18:16les assortir de sanctions

01:18:17Des références religieuses

01:18:19claires et explicites

01:18:21personne ne dit

01:18:22qu'il a crié

01:18:22Allah Akbar

01:18:23déclaration ce matin

01:18:25de Laurent Mouniez

01:18:26à propos du forcené

01:18:27qui a blessé

01:18:28une dizaine de personnes

01:18:28hier sur l'île de Léron

01:18:30toutefois

01:18:31le parquet national

01:18:32antiterroriste

01:18:33reste pour le moment

01:18:33en observation

01:18:34en attendant

01:18:36les résultats

01:18:36de l'expertise psychiatrique

01:18:38et puis résultat

01:18:40sans appel

01:18:40de notre sondage

01:18:41CSA pour CNews Européens

01:18:43et le JDD

01:18:4351% des sondés

01:18:46déclarent ne pas

01:18:46faire confiance

01:18:47à la justice

01:18:48une question qui divise

01:18:49en fonction

01:18:50des sensibilités politiques

01:18:52plus les personnes

01:18:53interrogées sont à droite

01:18:54moins elles ont confiance

01:18:56Sommayat l'histoire

01:18:57d'une petite fille

01:18:57pas comme les autres

01:18:58racontées par sa mère

01:18:59Mayanne de l'ombre

01:19:00à la lumière

01:19:01Sandrine Thévenon

01:19:02il y a une chose

01:19:03qui m'a très touchée

01:19:04je terminerai avec ça

01:19:04lorsque vous êtes un jour

01:19:08à la sortie du collège

01:19:09il y a une fille

01:19:09qui l'appelle

01:19:10langue pendante

01:19:11dans la cour

01:19:11et vous écrivez

01:19:13mon coeur s'est glacé

01:19:13tu ne m'avais rien dit

01:19:14à force de vouloir me protéger

01:19:16tu as oublié mon rôle

01:19:17et cette phrase

01:19:18m'a beaucoup touchée

01:19:19à force de vouloir me protéger

01:19:20c'est-à-dire que Mayanne

01:19:21elle veut vous protéger

01:19:22et elle ne veut pas vous dire

01:19:24parfois ce qu'elle vit

01:19:27ce qu'elle subit

01:19:27et ça j'ai trouvé ça très beau

01:19:29pour tout vous dire

01:19:30et c'est souvent le cas

01:19:31dans ce genre d'enfants

01:19:33qui sont parfois en difficulté

01:19:34et qui ne veulent pas

01:19:35inquiéter leurs parents

01:19:37et c'est vraiment très touchant

01:19:39et très émouvant

01:19:41que ce que vous a dit

01:19:44ou ce qu'a fait ce jour-là Mayanne

01:19:46merci

01:19:46merci à toutes les deux

01:19:48Jean-Marc Morandini

01:19:50dans une seconde

01:19:51on va parler bien évidemment

01:19:52de ce qui s'est passé hier

01:19:53à l'Assemblée nationale

01:19:54avec ces petites filles

01:19:55qui étaient voilées

01:19:56et il y a pas mal de questions

01:19:57qui se posent

01:19:57d'abord qui étaient ces petites filles

01:19:58qu'est-ce qu'elles faisaient là

01:20:00est-ce qu'elles sont voilées

01:20:00quand elles vont à l'école

01:20:01par exemple

01:20:01bonne question

01:20:02et puis c'était en sortie scolaire

01:20:03donc normalement

01:20:04on n'est pas voilées non plus

01:20:05en sortie scolaire

01:20:06donc il y a beaucoup de questions

01:20:07et qui les a invités

01:20:07puisque normalement

01:20:08pour être dans le public

01:20:09à l'Assemblée nationale

01:20:09il faut être invité par un parti

01:20:11donc on va essayer de savoir

01:20:12qui les a invités

01:20:13même si on a une petite idée

01:20:14Merci beaucoup

01:20:16On a la même que vous

01:20:17Christophe était à la réalisation

01:20:18Nicolas était à la vision

01:20:19Jeff Kouvlar était au son

01:20:20Marine Lançon

01:20:21Héloïse Tertret

01:20:22Toutes ces émissions

01:20:22se sont retrouvées sur cnews.fr

01:20:24A ce soir

01:20:25c'est pour un petit épisode

01:20:31c'est un beaucoup défi

01:20:32de défi

01:20:34de fingerprint

01:20:36à la haute

01:20:37à la haute

01:20:39.

01:20:39il existe

01:20:41une belle

01:20:43ентов

01:20:44toute

01:20:46est

01:20:47d'un

01:20:48défi

Catégorie

Transcription

Écris le tout premier commentaire

Recommandations