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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Sabrina Medjeber est avec nous ce soir, Geoffroy Lejeune, Gilles William, Golnadel, Philippe Bilger et Johan Ouzahy.
00:07Mathis, vous le savez, 19 ans, traversait le boulevard de la Liberté samedi matin quand un véhicule qui fuyait la police l'a fauché.
00:15Le suspect a été mis en examen ce dimanche pour les chefs d'homicide routier, commis avec au moins deux circonstances aggravantes,
00:22en l'espèce violation, manifestation délibérée d'une obligation de sécurité, de prudence et délit de fuite.
00:28Et vous voyez le photo, la photo de ce jeune garçon, jeune, et puis qui est décédé, il avait donc 19 ans.
00:39Vous avez peut-être vu, entendu également, la séquence, puisqu'aujourd'hui tout est filmé, qui a été filmé par un smartphone.
00:48Écoutez.
00:50Il y a une chasse en direct là.
00:54Eux, il vient de chouer quelqu'un !
00:56Vous n'avez pas vu ?
00:58Vous n'aviez pas vu ?
00:59Non, je n'avais pas vu.
01:00C'était à 5 heures du matin.
01:02Noémie Hardy est allée interroger la paire de Mathis, qu'on va entendre dans quelques instants,
01:08qui s'exprime avec beaucoup de dignité, de courage.
01:12Et elle dit elle-même d'ailleurs qu'elle ne réalise peut-être pas aujourd'hui.
01:16Parfois les uns et les autres sont étonnés lorsqu'une mère ou un père parle aussi rapidement d'un drame,
01:22aussi rapidement après un drame.
01:23Et il y a peut-être cette volonté de vouloir parler parce qu'elle le dira d'ailleurs dans l'interview, je ne réalise pas tout à fait.
01:32Écoutez ce que a dit Noémie Hardy sur la façon dont s'est passé cet entretien.
01:40Laetitia, elle a été d'une dignité, c'était une interview très poignante avec beaucoup d'émotions.
01:45Elle nous a parlé de son fils, elle disait que c'était un jeune de 19 ans qui adorait sortir,
01:50qui était fêtard, qui aimait faire du hip-hop, il venait de faire une musique de rap,
01:55il avait créé sa marque de vêtements, elle nous a dit qu'il était amoureux depuis un an.
01:59Et puis quand on a parlé de ses amis, elle nous disait aussi que d'une certaine manière,
02:02elle avait eu de la chance que ses amis soient présents au moment du drame
02:05parce qu'ils ont pu lui raconter toute la circonstance et ça lui permettra de peut-être l'aider à faire son deuil,
02:12de savoir comment ça s'est passé.
02:14Et puis évidemment, on a parlé du profil du suspect quand on sait que c'est un suspect,
02:19en fait ce qui était déjà connu des services de police pour des faits d'infraction routière.
02:23Il n'avait pas le droit de conduire au moment des faits, son permis lui avait été interdit,
02:27enfin il n'avait pas le droit de conduire, il était potentiellement sous protoxyde d'azote.
02:31Alors quand on parle de ce profil, on sentait vraiment qu'elle était écœurée,
02:35qu'elle demande vraiment une réponse ferme à la justice.
02:39Elle disait même qu'aujourd'hui, les enfants en France ne sont plus en sécurité
02:43et que les délinquants savent qu'ils ne craignent plus rien.
02:47Et vous allez revoir peut-être les photos de Matisse, qu'a un parcours tout à fait particulier.
02:50Matisse, il était né en Haïti et à 16 mois, il a été adopté par ses parents à Lille
02:59à l'issue d'une procédure qui est assez longue, c'est 3 ans.
03:02Et nous étions tout à l'heure avec la mère de Matisse au téléphone sur l'antenne d'Europe 1
03:09et elle nous racontait la difficulté, ou en tout cas combien ça a été compliqué d'aller chercher Matisse.
03:15Et ses parents, comme ça se passe parfois en Haïti, n'avaient pas les moyens de subvenir à l'avenir de ce garçon.
03:25Donc ses parents n'étaient pas décédés, mais ça se passe dans des endroits de très grande pauvreté parfois de cette manière-là.
03:31Écoutez donc le témoignage de sa mère qui parlait de Matisse et combien cet enfant a été doué.
03:38Alors Matisse, ça a toujours été un petit génie.
03:41Il a toujours été très doué à l'école.
03:44En grandissant, il a adoré le hip-hop, avec l'agilité qu'ont les enfants de ses origines, par ses gènes.
03:54Il avait une capacité de danse et de mouvement.
03:59Il était hyper doué en fait, donc il a eu pas mal de concours où il a gagné des battles avec son copain.
04:05Et puis, c'est un fêtard.
04:09En grandissant, un gros fêtard qui aimait bien les copains.
04:15Aussi un côté que je ne connaissais pas, c'est un lover.
04:20Il avait une petite amie qu'il avait énormément aimée.
04:25Il avait une petite amie depuis un an.
04:29Et c'était le genre de garçon qui pouvait offrir des fleurs, des colliers.
04:33C'était un romantique, mais qui cachait bien les choses.
04:40Parce que c'était quand même un phénomène.
04:42Je crois qu'il nous a fait 10 cases d'iPhone, la voiture qui s'est prise les bordures.
04:47Enfin voilà, il nous a vraiment pas épargnés.
04:51Mais aujourd'hui, on se dit, mais on n'aura plus les messages.
04:55Maman, t'as pas 20 euros, stop !
04:56Et puis là, il avait créé sa marque de vêtements.
05:01Il faisait un petit business avec son amie.
05:04On ne réalise pas, dit sa mère.
05:07Et c'est ce que vous allez entendre à l'instant.
05:09On ne réalise pas.
05:12Là, on ne réalise pas en plus.
05:14Donc c'est encore une étape, je pense, pas encore assez forte.
05:19Je pense que le pire reste à venir.
05:21Donc là, aujourd'hui, c'est bad pour sa mémoire.
05:26Et puis, se remémorer les bons moments.
05:30Parce que je pense qu'il n'aurait pas voulu qu'on soit anéanti.
05:35Mais bon, on y sera obligatoirement.
05:36Mais me dire qu'il mérite qu'on se batte pour lui.
05:40Et surtout qu'on fasse du bruit.
05:42Qu'on fasse entendre que sa mort, c'est trop.
05:47Que l'État doit faire quelque chose.
05:50Alors évidemment, on posera ces questions tout à l'heure.
05:53Et également la possibilité pour les policiers d'agir lorsqu'ils poursuivent quelqu'un qui ne veut pas s'arrêter.
06:01Que doivent faire les policiers aujourd'hui ?
06:04Évidemment, en miroir, on pense à l'affaire de Naël.
06:07Il y a un troisième passage que je voulais vous faire écouter.
06:13C'est lorsque cette mère imagine le choc.
06:16On s'est revu la scène sans y être.
06:22On voit le choc, on imagine.
06:25On imagine notre enfant propulsé à plusieurs mètres.
06:29On se demande ce qu'il a ressenti dans le corps, ce qu'il a pu...
06:32Enfin voilà.
06:34Puis il avait peur de la mort, Matisse.
06:36Donc c'est dur.
06:37La récidive également parce que cette mère a parlé du profil de celui qui a tué son enfant.
06:56Et c'est là qu'évidemment des questions judiciaires peuvent se poser, policières peuvent se poser.
07:02Écoutez ce qu'elle dit.
07:03C'est pas possible que des mecs comme ça sortent de prison et n'y soient pas.
07:11Toutes ces récidives, ces délinquants, c'est...
07:15Enfin, c'est pas du court, du moyen terme.
07:17C'est du moyen et du long terme qu'il faut, c'est du court terme.
07:20C'est que la justice prenne les choses en main, que l'État se rende compte que la France, elle est plus...
07:26Elle est plus en sécurité.
07:28Enfin, nos enfants sont plus en sécurité.
07:29On était avec Mathieu Vallée tout à l'heure, entre 16h et 18h, sur l'antenne d'Europe 1.
07:35Mathieu Vallée, il est député européen et porte-parole du Rassemblement national.
07:38Le chauffeur est un multirécidiviste qui avait 16 antécédents dans les fichiers de police.
07:4316 antécédents.
07:44Trafiquant de drogue, violence sur des policiers.
07:47Il a séquestré parfois un monsieur, un homme de 50 ans, à qui il extorquait de l'argent.
07:53Il lui a brûlé avec des brûlures de cigarettes.
07:55Il y a des gens qui sont irrécupérables, dit-il, sauf que la prison est devenue un moulin avant, parce qu'on a certaines décisions qui sont laxistes.
08:03Il faut arrêter de me dire qu'il manque des moyens.
08:05La loi est bien faite, c'est Mathieu Vallée qui parle.
08:08Un trafiquant de stupes, c'est une réclusion criminelle.
08:10Chaque week-end, on a des drames comme ça.
08:12Donc j'espère qu'on va enfin avoir du courage de toute la classe politique pour qu'on adopte des mesures qui enferment ces gens à vie.
08:18Et on est exactement dans un cas d'école.
08:22Il y a presque, en fait, il y a presque un résumé de la société française, c'est-à-dire un refus d'obtempérer.
08:27Il y a cette drogue également que les uns et les autres, vous ne connaissez peut-être pas, qui s'appelle le protoxyde d'azote,
08:33qui n'est pas détecté aujourd'hui dans le cadre du comportement routier.
08:37Donc il n'y a pas de poursuite à ce jour.
08:38Et qui n'est pas considéré comme stupéfiant.
08:40Il n'est pas considéré comme stupéfiant.
08:41C'est pas le gaz hilarant, non ?
08:43C'est le gaz hilarant.
08:45Mais on ne peut pas le détecter.
08:47Et on le trouve dans le commerce très facilement.
08:49Et vous avez effectivement les récidivistes.
08:55Et ça, c'est un sujet, les récidivistes, on peut en parler jusqu'à la fin de la nuit.
09:02C'est-à-dire que 16 antécédents, qu'est-ce que vous faites ?
09:05Mais absolument.
09:06Qu'est-ce que vous faites ?
09:08Je serais curieux de voir le détail de ces condamnations, de ces signalements.
09:13Il y a un moment, probablement, où il y a eu évidemment une défaillance judiciaire, un manque de lucidité.
09:22Et notamment, je crois, la justice a cette perversion de constérer que lorsque quelqu'un n'a jamais été condamné, il faut mettre du sursis.
09:34Sauf quand il s'appelle Nicolas Sarkozy.
09:36Pascal, ne me lancez pas sur ce sujet.
09:39Je ne vous lance pas, je vous dis quelque chose de factuel.
09:42Ça va, vous êtes toujours en désaccord avec vous.
09:44Non, mais vous dites, c'est factuel ce que je dis.
09:47La référence à Nicolas Sarkozy est peut-être discutable.
09:51Non, pourquoi ?
09:52Sauf quand c'est Nicolas Sarkozy, là, le sursis.
09:58Non, mais il avait aussi un passé judiciaire.
10:03Non, mais il y a une tendance lourde, je parle devant un ancien magistrat, je suis désolé, il y a une tendance lourde de la justice française d'être particulièrement clémente en matière routière.
10:14J'ai un témoignage, c'est irréfutable, sur une affaire qui avait défrayé la chronique, les deux malfrats qui avaient écrasé une jeune fille sur un passage clôté à Tel Aviv, ils avaient fui en France.
10:25Oui, bien sûr.
10:26Vous vous souvenez ?
10:27Bien sûr.
10:27Je l'ai fait condamner à 7 ans, M. Belger, je l'ai fait condamner à 7 ans, ce qui est beaucoup compte tenu, encore une fois, de la gentillesse française.
10:35Et j'apprends que derrière mon dos, au bout de 16 mois, la juge d'application des peines le libère, au nom de quoi, au bout de 16 mois, avec délit de fuite, avec délit de fuite, les malfrats.
10:47Et il a fallu qu'il recommence pour qu'il, à nouveau, purge sa peine.
10:52Voilà, c'est comme ça, je ne l'invente pas, ce n'est pas un procès d'intention.
10:56C'est scandaleux.
10:57Laetitia, la maire de Matisse, pourquoi est-il en liberté ? Ce chauffard, c'est la question qu'elle pose.
11:05Pourquoi ? Pourquoi ce type est encore en liberté ? Pourquoi il n'est pas en prison ?
11:14Pourquoi il conduit sans voiture ? Je pense qu'il a tous les droits, donc ça veut dire qu'il n'a pas peur.
11:23Donc ça veut dire qu'aujourd'hui, en France, les délinquants n'ont pas peur.
11:28Ils connaissent très bien les lois, ils savent très bien qu'ils ne craignent rien, en fait.
11:35Je pense qu'aujourd'hui, il est persuadé lui-même que c'est une question de temps, mais qu'il ne sera pas puni à juste mesure de ce qu'il a fait,
11:46et qu'il a enlevé la vie à un gamin, quoi.
11:49Et puis, pour moi, c'est des gens qui n'ont pas d'humanité, qui sont démunis de toute humanité,
11:55et qui doivent payer, mais chers, très chers.
12:00De dire au gouvernement qu'à court terme, pas à moyen et long terme,
12:05mais que le gouvernement, il doit prendre les choses en main et que les lois soient moins douces,
12:11que les délinquants, les récidivistes soient craintifs.
12:17– Ce qui est nouveau quand même, Yohann Ozaï, c'est que maintenant,
12:19les victimes interpellent directement le gouvernement et ne se taisent plus.
12:23– C'est vrai, parce qu'elles ont le sentiment à juste titre que l'État ne fait pas son travail
12:29et ne protège pas les Français, d'ailleurs.
12:32Mais il y a une responsabilité, parce qu'il y a 25 000 refus d'obtempérer par an.
12:36Pourquoi est-ce qu'ils n'ont pas peur, pour reprendre les mots de la maire de Matisse ?
12:41– Mais parce qu'une partie des magistrats, en prononçant des peines qui ne sont pas exemplaires,
12:45mais aussi une partie de l'échiquier politique, ont contribué à leur dire que ce n'était pas grave.
12:50Vous avez évoqué l'affaire Naël.
12:51Quand la gauche dit que Naël est une victime avant d'être un coupable,
12:56quand la gauche dit que Naël est un petit ange parti trop tôt,
12:59non, Naël, pardon, mais Naël, avant d'être éventuellement une victime,
13:03et je dis bien éventuellement parce que c'est loin d'être établi,
13:05Naël est un coupable qui a refusé d'obtempérer
13:08et qui potentiellement aurait pu également tuer quelqu'un sur son chemin
13:12si les policiers ne l'avaient pas arrêté.
13:14Donc quand vous dites, avant de dire autre chose que Naël...
13:16– Plus que coupable, on va dire fautif.
13:19– Il est coupable d'avoir refusé d'obtempérer.
13:22Il n'a pas respecté l'obligation qui lui était faite.
13:25– Et vous avez un président de la République qui, dans la seconde, a pris...
13:29– Donc quand vous faites de Naël une victime,
13:30vous contribuez à dire aux jeunes notamment que refuser d'obtempérer, ça n'est pas grave.
13:35– Je vous rappelle que Florian M. est traduit pour meurtre.
13:39– Et qu'il va être jugé aux assises.
13:40– Aux assises, pour meurtre.
13:41– Bien sûr.
13:42– Dans une ambiance, dans une atmosphère que vous imaginez.
13:45– Et Naël a fait un refus d'obtempérer, il faut le dire et le redire.
13:48– Oui, et beaucoup plus que ça.
13:50– Naturellement.
13:50– Puisque ça s'est poursuivi.
13:52– Naturellement.
13:52– Et c'est pour ça, ce qui est intéressant, c'est que doit faire la police.
13:56Parce que, dans le cas dont nous parlons, si par exemple les policiers,
14:01et évidemment ce n'est pas moi qui vais leur demander de faire ça,
14:04mais avaient tiré sur la voiture et avaient tué ce chauffard,
14:08au contraire de Matisse, qu'est-ce qui se passerait ce matin ?
14:12Qu'est-ce qui se passerait ce soir ?
14:13– Ce serait la femelle ?
14:14– Ce serait effectivement des émeutes.
14:17Mais Matisse serait vivant.
14:18– Alors évidemment, moi, qu'on ne se méprenne pas,
14:22je ne dis pas aux policiers qu'il faut tirer lorsqu'il y a un refus d'obtempérer.
14:27Je ne pense pas que c'est ce qu'il faut faire.
14:29– Ils le peuvent, attendez, c'est très important.
14:31– Je ne pense pas que c'est ce qu'il faut faire.
14:33– Parce qu'elle attendait, c'est très très important.
14:34– Mais je vous dis, Matisse, il serait vivant.
14:37– Mais les policiers n'osent pas l'user de ce que la loi leur permet de faire.
14:44– Mais parce que ce n'est pas le Far West.
14:46– Oui, mais n'empêche que…
14:48– Ce n'est pas que ça, c'est qui ça ?
14:49– Ça ne peut pas être le Far West.
14:51De toute façon, il y en a 25 000 par an.
14:54– Non, non, non, vous imaginez ?
14:55– Mais ils ne sont pas tous de même nature.
14:57– Vous vous souvenez du gendarme Comine ?
15:00– Ce n'est pas ça que ça.
15:01Ils ne vont pas être qu'ils ne vont pas être qu'ils ne vont pas par leur hiérarchie.
15:04Ils ne vont avoir des embêtements pas possibles.
15:07Je n'arrive pas, il faut que ça soit des saints-là.
15:09– Médiatiquement, je ne vais pas continuer à bosser ces gens-là.
15:11– Et alors, Laurent Munez a parlé,
15:14et il a dit toujours les mêmes phrases.
15:15Des phrases, évidemment, qui sont sans lendemain.
15:20On ne laissera rien passer.
15:22Toutes ces phrases, nous aurons la main rude,
15:25ou la main dure, ou le bras, etc.
15:27Tout ça, pardonnez-moi de le dire comme ça, c'est bidon.
15:31Écoutons Laurent Munez.
15:32– Évidemment, c'est un drame,
15:35et que ce drame, je présente évidemment
15:39toutes mes condoléances à la famille.
15:40Les refus d'Optem Pérez sont devenus tout à fait intolérables,
15:42intolérables, insupportables.
15:45Ils sont même en augmentation au moment où je vous parle,
15:47depuis le début de l'année,
15:49et que systématiquement, il y aura une réponse.
15:52Voilà.
15:52Les instructions que je donne aux forces de police,
15:54de gendarmerie, c'est, j'ouvre les guillemets,
15:57de prendre en charge les refus d'Optem Pérez,
15:59c'est-à-dire de poursuivre les véhicules.
16:01On continuera à le faire, d'interpeller les auteurs
16:03et de les présenter à la justice.
16:05Voilà.
16:05On continuera à le faire.
16:06Évidemment, j'espère que dans cette affaire,
16:09la justice passera et qu'elle sera extrêmement sévère.
16:12Donc, cette personne a refusé à deux reprises de s'arrêter,
16:15malgré les injonctions en ce sens des effectifs de police,
16:18qui étaient présents, qui étaient présents au plus près de son véhicule.
16:21Il a refusé de s'arrêter.
16:23Donc, c'est tout à fait intolérable.
16:25Surtout que ça se traduit par un drame,
16:27la mort d'un jeune homme qui devait avoir 20 ans dans 48 heures.
16:31Voilà.
16:31Donc, c'est absolument dramatique.
16:33Et nous ne baisserons pas la garde.
16:34On ne laissera rien passer sur l'offus d'Optem Pérez.
16:37Et franchement, j'espère que la justice passera.
16:39Mais des informations qui ont été portées à ma connaissance,
16:43il a d'orgé déjà été écroué, bien évidemment.
16:46Et les récidives sur les voleurs du Louvre,
16:49c'est pas mal non plus.
16:50La récidive, c'est un des problèmes majeurs.
16:53La loi ne veut pas prendre en compte cela.
16:55Il y a un moment, les gens ne sortent plus.
16:57C'est tout.
16:58Ils ne sortent plus parce qu'en fait, ils sont irrécupérables.
17:00Donc, on l'a dit plusieurs fois,
17:02il ne s'agit pas de mettre des gens dans des cachots toute leur vie,
17:05mais de trouver un espace
17:06qui leur permette de vivre dans des conditions humaines
17:10et acceptables, mais de protéger la société.
17:12Alors, ce n'est pas à la deuxième fois, évidemment,
17:14ni à la troisième fois.
17:15Et puis, ce n'est pas pour voler une pomme non plus.
17:17Mais il y a un moment, quand tu as 16 condamnations...
17:20Et il y a un sujet sur le juge d'appliquation des peines.
17:22Quand tu as 16 condamnations,
17:23où une fois, tu as séquestré quelqu'un,
17:25tu as brûlé quelqu'un,
17:26il y a un moment, tu es irrécupérable.
17:28Hélas !
17:29Hélas !
17:30Donc, il faut prendre, il faut que la société se protège.
17:35On va marquer une pause, une deuxième fois ?
17:37En un mot, c'est qu'il y a un sujet sur le juge d'application des peines.
17:40Ce n'est pas une création d'il y a 200 ans ou d'il y a 500 ans.
17:43C'est quelque chose de très récent dans notre histoire.
17:45Et c'est fait pour défaire les décisions de justice.
17:47C'est une catastrophe systématiquement, en réalité.
17:49Mais je veux bien que ce soit un problème,
17:52mais que tu le sortes 6 mois plus tard ou 6 mois avant,
17:54j'ai envie de te dire, c'est la même chose.
17:56Quand on est à 16 condamnations,
17:58c'est que le type est irrécupérable.
18:00Non, mais dans l'histoire...
18:01Il faudrait absolument changer, d'ailleurs.
18:03Le système actuel considérerait que la règle
18:07doit être l'exécution entière de la peine.
18:12Mais on n'y arrivera jamais.
18:14Et après, on peut faire quelques exceptions.
18:18Mais il faudrait revenir sur le principe de l'inexécution de la peine.
18:24La pause et nous revenons dans une seconde.
18:26Et on parlera dans quelques instants,
18:32à la fin de l'émission,
18:33de vol au-dessus d'un nid de cocu
18:35qui est sorti chez Fayard.
18:37On en a un peu parlé ce matin.
18:39Et dans cette collection que dirige Sonia Mabrouk,
18:44sous l'impulsion de Lisboëlle, chez Fayard.
18:47Et c'est assez intéressant le constat que vous faites,
18:51qui est un constat assez rude,
18:53que nous serions des cocus tous azimuts.
18:55C'est-à-dire que l'homme blanc, le français, le juif, l'hétérosexuel,
18:58l'usager de l'audiovisuel public,
19:01tous sont des cocus de l'époque.
19:03Bien sûr.
19:04Je vous l'ai dit ce matin,
19:05c'est que je trouve qu'ici, nous savons que nous sommes cocus,
19:09mais ça ne nous plaît pas beaucoup.
19:11On a pris conscience de notre cocu fiable.
19:13Déjà une grande chose.
19:15Ce n'est pas la chanson de Lama,
19:16« Je suis cocu, je suis cocu », mais content.
19:18Ah non, on n'est pas content d'être cocu.
19:21On n'est pas content.
19:22Patricia Pérez est la mère d'Adrien Pérez.
19:25Et Adrien Pérez a été tué à 26 ans
19:27à la sortie d'une boîte de nuit en 2018,
19:30près de Grenoble.
19:31Et elle a dénoncé dans les colonnes du journal du dimanche
19:34la libération anticipée
19:35de l'un des deux hommes condamnés pour ce meurtre.
19:38Et ce qui est nouveau, là encore,
19:39c'est que les victimes parlent aujourd'hui.
19:42Avant, on leur disait, ne parlez pas trop.
19:44Et maintenant, elles ont envie manifestement de parler.
19:46Allez, donc écoutez cette mère d'Adrien,
19:50parce qu'on, d'abord, on ne comprend pas
19:51pourquoi il est sorti effectivement si tôt.
19:54Et il a été condamné à 15 ans,
19:55il sort au bout de 7.
19:56C'est quand même très étrange.
19:58C'est l'application des peines.
19:58C'est l'application.
19:59Mais alors, ça ne sert à rien
20:00de condamner quelqu'un à 15 ans.
20:01À rien.
20:02À rien du tout.
20:02Rien, mais surtout, Pascal,
20:04lorsque quelqu'un est condamné à 15 ans.
20:07C'est 50% ?
20:08C'est 50% ?
20:09La décision, l'arrêt prend en compte
20:14les éléments de moralité,
20:16les données factuelles,
20:18et donc, on aboutit à 15 ans.
20:20Donc, un juge de l'application des peines
20:22n'a pas besoin de faire de la redondance après
20:25en disant qu'il faut le sortir au bout de 7 ans
20:28au prétexte qu'il aurait des circonstances
20:31à faire valoir.
20:32Moi, je trouve que c'est aberrant.
20:34Et oui, je suis content de...
20:35Beaucoup aimé ce qu'a dit la mère
20:37d'une manière très simple.
20:38Écoutons la mère d'Adrien.
20:42C'est un cri du cœur
20:44qu'exprime Patricia Perez,
20:45mère d'Adrien,
20:46assassinée le 29 juillet 2018
20:48à la sortie d'une discothèque
20:50pour fêter ses 26 ans.
20:52Le meurtrier,
20:53condamné en 2021
20:54à 15 ans de réclusion criminelle,
20:56vient d'être libéré,
20:58sous condition,
20:59après une remise de peine
21:00pour bonne conduite.
21:01Il suffit de ne pas crier en prison
21:02pour que la justice vous offre
21:047 ans de réclusion criminelle.
21:06Le bon comportement,
21:07il faudrait surtout l'exiger
21:08avant l'incarcération.
21:09Nous nous sentons tout simplement
21:10abandonnés par ses motivations.
21:12Cette mère, endeuillée,
21:14explique également
21:14qu'elle n'arrive pas
21:15à accepter que le meurtrier
21:17de son fils
21:18ait pu bénéficier
21:19d'aménagements
21:20durant sa peine.
21:21J'ai dû supporter
21:22que le meurtrier de mon fils
21:23accumule 18 permissions de sortie
21:25depuis octobre 2024
21:27pour aller faire du sport,
21:28pour qu'il se marie,
21:29qu'il attende un enfant.
21:31Il faut bien comprendre
21:31que mon fils, lui,
21:32n'aura jamais cette chance.
21:34Après avoir écrit
21:35au président de la République
21:36en 2018,
21:37Patricia Perez
21:38adresse désormais
21:39un courrier
21:39au ministre de la Justice
21:41Gérald Darmanin
21:42pour deux raisons.
21:43La mémoire de son fils,
21:44mais aussi pour tous les Français
21:46qui pourraient être touchés
21:47à leur tour.
21:47C'est un cas classique.
21:50On est toujours étonnés.
21:51T'es condamné à 15 ans,
21:52tu sors au bout de 7.
21:53Ah oui, mais ça,
21:54c'est un scandale.
21:55Je l'évoquais tout à l'heure.
21:57Le principe de l'inexécution
22:00de la peine.
22:00Enfin, au moins partielle.
22:03Il n'y a aucune raison,
22:04aucune raison
22:05de ne pas revenir là-dessus.
22:09Franchement, ça changerait radicalement
22:11un petit peu le regard du citoyen
22:14sur la chose pénale.
22:15Parce que je suis d'accord avec Philippe,
22:16ce qui est terrible,
22:17c'est qu'en fait,
22:17vous avez plutôt en première instance
22:18des peines qui sont compréhensibles.
22:20C'est-à-dire que, évidemment,
22:22Madame Perez,
22:22ça ne lui a pas rendu son fils
22:23qu'il soit condamné à 15 ans,
22:24mais au moins elle s'est dit
22:25que la justice est passée.
22:27Derrière, vous avez,
22:28dans la magistrature,
22:29il y a beaucoup de juges
22:30qui ne sont pas spécialement
22:33d'extrême-gauche.
22:34En revanche,
22:35les juges d'application des peines,
22:36c'est l'endroit où c'est
22:37le plus colonisé par l'extrême-gauche.
22:39Et ces gens-là,
22:39leur métier,
22:40c'est de faire en sorte
22:40que les peines ne soient jamais appliquées.
22:42Là, dans les motivations
22:42pour le faire sortir,
22:44il y avait le fait
22:44qu'il avait une promesse d'emploi.
22:46La promesse d'emploi,
22:47tenez-vous bien,
22:48c'est le père de son meilleur copain
22:49qui tient un food truck,
22:51je ne sais plus ce qu'il vendait,
22:52dans le sud de la France.
22:53Il est lui-même condamné
22:54pour violences aggravées.
22:55Mais c'est la caution morale
22:56pour permettre de le libérer.
22:58Je veux remarquer simplement
22:59que 15 ans,
23:02c'est déjà pas très cher payé
23:03pour tuer quelqu'un.
23:06Aux Etats-Unis,
23:07vous pouvez partir pour 400 ans.
23:08En font 15 ans
23:10et on divise encore par deux,
23:14c'est dérisoire
23:14pour une vie humaine.
23:16C'est tout ?
23:16C'est exactement ça.
23:18Vous avez parfaitement synthétisé.
23:19T'as tué quelqu'un
23:20et t'es dehors
23:21au bout de 7 ans.
23:21Pour meurtre.
23:22Avec prévéditation.
23:23Assassinat.
23:23Oui.
23:24Avec prévéditation.
23:25Assassinat, meurtre.
23:26Et après,
23:26on dit que la justice
23:27n'est pas laxiste.
23:28Mais...
23:28Donc...
23:30Confiance...
23:31Ben oui.
23:32Oui, mais non.
23:33C'est-à-dire qu'elle choisit
23:34ses...
23:35Non, mais...
23:36Elle choisit ses cibles.
23:37Là, j'aimerais...
23:38Elle choisit ses cibles.
23:40Alors, confiance des Français
23:41en la justice.
23:4149% des sondés
23:42déclarent avoir confiance
23:43en la justice.
23:45Simplement 49%.
23:45Et ça nous amène
23:48directement à Nicolas Sarkozy
23:49puisque le ministère...
23:50Le ministre de la Justice,
23:52Gérald Darmanin,
23:53vous le savez,
23:53avait rendu visite
23:54le mercredi 29 octobre
23:55à Nicolas Sarkozy,
23:56détenu à la prison de la santé.
23:58Il a été interrogé
23:59par les journalistes.
24:01C'est assez intéressant,
24:02d'ailleurs,
24:02dont la manière
24:02dont les journalistes
24:03posent des questions
24:04à Gérald Darmanin.
24:05Je m'assure,
24:06nous sommes dans un pays
24:08formidable, d'ailleurs.
24:09Les journalistes.
24:10Qui ?
24:10Vous allez entendre
24:11la manière.
24:12Il est juste
24:13garde des sceaux.
24:13Mais il y a journalistes
24:14et journalistes aussi, non ?
24:15Il y a sans doute
24:16journalistes et journalistes,
24:17mais il y garde des sceaux.
24:19Alors, il répond très bien,
24:20Gérald Darmanin,
24:21parce qu'il est très habile
24:22et très intelligent.
24:23Il sait enlever rapidement
24:25répondre aux journalistes.
24:27Mais en fait,
24:28pour les journalistes,
24:29ce que tu comprends,
24:30le sous-texte de la question,
24:31c'est,
24:31vous n'avez pas,
24:32monsieur le ministre,
24:33aller voir Nicolas Sarkozy.
24:34C'est ça que tu comprends
24:35dans la question.
24:36C'est une interprétation
24:36que je fais.
24:38Écoutez.
24:40Votre visite
24:41à monsieur Nicolas Sarkozy,
24:42elle était comment ?
24:43Comment va-t-il ?
24:45Écoutez,
24:45je réserverai ses propos
24:47à d'autres personnes
24:47qu'aux médias,
24:48puisque j'y suis allé
24:49sans médias.
24:50Et j'y suis allé
24:51pour regarder
24:51les conditions de détention
24:52d'un ancien président
24:53de la République,
24:54particulièrement protégé
24:56par la République,
24:57puisque monsieur le ministre
24:57de l'Intérieur lui-même
24:58a considéré
24:59qu'il fallait laisser
24:59les offices de sécurité
25:00auprès de lui.
25:01Donc je n'en ai pas
25:01à faire de commentaire
25:02devant vous.
25:03Sa demande de remise
25:04en liberté
25:05va être étudiée lundi.
25:06Est-ce qu'il doit être
25:06remis en liberté ?
25:07Il y a un juge indépendant
25:08qui va se statuer.
25:09Je respecte profondément
25:10l'indépendance de la justice.
25:11A quel titre
25:12y êtes-vous allé ?
25:13L'article L111
25:15du code pénitentiaire
25:16voté par les parlementaires,
25:17validé par le Conseil constitutionnel,
25:19prévoit expressis zerbis
25:20que le service public pénitentiaire
25:23est assuré par le garde des Sceaux
25:25et donc je fais mon travail
25:26de ministre.
25:27A quel titre
25:27êtes-vous allé ?
25:28Je jure,
25:28c'est drôle.
25:29A quel titre
25:30monsieur le ministre de la justice
25:31êtes-vous allé dans une prison ?
25:33Évidemment que Nicolas Sarkozy
25:34n'est pas un prisonnier
25:37comme les autres.
25:38C'est ça la réalité.
25:41Gérald Darmanin
25:41a eu raison
25:42d'y aller.
25:44Et au-delà
25:44de sa présence
25:45réglementaire,
25:46c'est aussi un signal
25:47qu'il a envoyé.
25:48Et il a eu raison.
25:51Alors,
25:52Gérald Darmanin,
25:53je l'aime beaucoup,
25:54c'est un grand garde des Sceaux,
25:55c'est très clair,
25:56la meilleure des preuves,
25:57c'est qu'il est d'ailleurs critiqué
25:59par Éric Dupond-Moretti.
26:01Le deuxième,
26:03mais tout de même,
26:04C'est la journée de la gentillesse.
26:05Je crois qu'il dédaigne un peu
26:07l'importance des apparences
26:09en matière judiciaire.
26:11Alors,
26:11il a tout à fait raison
26:12d'y aller
26:13pour vérifier
26:14les conditions de sécurité,
26:16mais je crois
26:17qu'auparavant
26:18et parfois,
26:19il donnait l'impression
26:20d'avoir une sorte
26:21de préjugé
26:24en quelque sorte
26:24pour la suite.
26:26Vous voyez ça ?
26:27Pas pour la suite,
26:28je pense que...
26:28Ça a pu un peu me gêner.
26:30Je pense qu'il est comme tout le monde,
26:31l'exécution provisoire
26:33a dû le heurter.
26:33Sûrement.
26:34Et c'est pour ça que
26:35Nicolas Sarkozy
26:37n'a pas sa place
26:37dans une prison française.
26:40C'est ça la réalité,
26:41vous le savez,
26:41nous le savons.
26:42On va attendre le 10 décembre.
26:43Il n'a pas sa place
26:44dans une prison française.
26:46Donc,
26:46ça n'abîme pas que lui d'ailleurs.
26:49Ça abîme notre République,
26:50ça abîme cette fonction.
26:51Je ne crois pas.
26:52Comme l'a très bien dit
26:53Dominique de Villepin hier,
26:55pour une fois...
26:56Non !
26:57Si vous citez Dominique de Villepin,
27:00chacun sait les références
27:01qu'il souhaite.
27:02Mais lorsque
27:03on le questionne
27:04sur l'affaire,
27:05sur la condamnation
27:07de Nicolas Sarkozy,
27:08il dit
27:09ça n'est pas
27:09l'ex-président,
27:11c'est un homme
27:12qui a été condamné
27:13et qui...
27:14Voilà.
27:15Je ne comprends pas,
27:16vous le citez
27:17à titre de grand juriste,
27:19M. de Villepin,
27:20non, mais il lui arrive
27:22de dire des choses
27:23qui sont...
27:24Non, mais quelle est
27:24la légitimité
27:25de M. de Villepin
27:26pour parler de M. Sarkozy ?
27:27Il y a une bététation
27:28gistérale de Nicolas Sarkozy.
27:30Quelle est votre légitimité ?
27:32Non, mais ce que je veux dire,
27:33l'inimitié, pardon,
27:35l'inimitié particulière
27:37de M. de Villepin
27:38pour M. Sarkozy
27:40est connue.
27:41Comme en plus,
27:42ça n'est pas
27:42un très grand juriste,
27:43je comprends mal
27:44cette préférence.
27:45Mon cher Égile William,
27:46l'amitié particulière
27:48que vous avez pour Nicolas Sarkozy,
27:51est-ce que c'est plus légitime ?
27:53Oui, mais ça n'a rien à voir
27:54avec ce que j'ai dit là.
27:55Non, mais c'est une question
27:56de principe.
27:56Au-delà de l'inimitié particulière
27:58qui peut exister,
27:59c'est aussi une question
28:00de principe.
28:01Et que...
28:02C'est-à-dire ?
28:03L'exécution provisoire
28:04bafoue les principes
28:05de la présomption d'innocence.
28:08Écoutez,
28:09laissons M. de Villepin...
28:10Mais ils ne discutaient pas
28:11de cela, Pascal.
28:12Laissons M. de Villepin...
28:14Oui, non, non.
28:15Comment dire à...
28:16C'était uniquement
28:17sur ce point précis
28:18que je l'ai trouvé intéressant.
28:20Oui, assez sorti,
28:21assez polémique.
28:23Le 10 novembre,
28:23ce sera donc la décision
28:25que prendra...
28:26Alors, celui qui prend
28:27la décision,
28:29ce sera le président
28:29de la cour d'appel
28:30qui jugera précisément l'appel.
28:33C'est la même personne
28:34qui va donc...
28:35Je suppose, oui.
28:37Oui, non, mais c'est...
28:37C'est vous le magistrat.
28:39Non, non, mais c'est moi
28:40le magistrat.
28:41Mais je ne suis pas...
28:42N'oubliez pas
28:43que je ne suis plus magistrat
28:44depuis un certain temps.
28:46Oui.
28:47En tout cas,
28:47c'est comme ça
28:48que ça se passe.
28:49Et il y aura...
28:51Donc, ça sera intéressant
28:52et ça sera donc
28:53le 10 novembre prochain.
28:54Donc, on est le 3.
28:55C'est lundi prochain.
28:55Même s'il est libéré
28:57le 10 novembre,
28:58il aura passé
28:5920 jours en prison.
28:59Oui.
29:0020 jours en prison.
29:00C'est 3 semaines exactement
29:02puisque ce sera le lundi 10
29:04et on peut imaginer le...
29:05Vous n'êtes pas la même personne
29:07quand vous avez fait
29:0720 jours de prison dans votre vie.
29:08Et surtout qu'il y est rentré.
29:10Et voilà.
29:10Bon.
29:11Le sondage présidentiel
29:13avec...
29:13que vous avez peut-être vu
29:15et qui vous a peut-être...
29:17Ah non, je voulais vous dire
29:18un petit mot quand même.
29:19Gérald Darmanin a annoncé
29:19qu'une réflexion
29:21sur une possible réouverture
29:22de la prison de Clairvaux.
29:24Vous avez peut-être vu ça.
29:26En 2023,
29:27la fermeture de l'établissement
29:30date de 2016
29:31et Clairvaux,
29:32c'est Buffet et Bontemps.
29:33Oui.
29:33C'est...
29:34Je pense que Buffet et Bontemps
29:36ont été exécutés sans doute
29:38à Clairvaux
29:39ou à la Santé.
29:40A l'origine,
29:40ils s'évadaient d'une prison.
29:41Bien sûr.
29:41C'est à Clairvaux
29:42qu'ils ont été exécutés.
29:44Donc...
29:45C'est à Clairvaux aussi
29:46qu'ils avaient commis...
29:47Ah ben c'est...
29:48Oui.
29:48L'un, Bontemps avait tué
29:51et Buffet n'avait pas versé de sang.
29:53Ou le contraire.
29:55Bontemps n'a pas versé.
29:56C'est Bontemps
29:57qui n'avait pas versé de sang.
29:58Et on est en 71 ou 72
30:01et c'est Robert Badinter
30:03qui va les défendre à Troyes
30:05qui ne peut pas les...
30:06Il défend Bontemps, je crois.
30:07Il défend Bontemps.
30:09Il défend celui qui n'a...
30:11Voilà.
30:11Il défend.
30:12Et il raconte ça dans le livre.
30:13Il y avait Thierry Lévy.
30:14L'exécution.
30:15Je soulignais quand même,
30:16Pascal,
30:17la curiosité très malsaine,
30:19le voyeurisme de certains journalistes
30:22lorsqu'il s'agit de Nicolas Sarkozy
30:23concernant Darmanin
30:25et l'invisibilisation,
30:27le silence total
30:28sur Matisse,
30:29sur Enzo,
30:30sur Lola,
30:31sur Thomas,
30:33sur tous ces enfants
30:34qui meurent
30:35sous le coup, pardon,
30:36d'une impéritie
30:37que l'on subit depuis 40 ans,
30:39une impéritie gouvernementale.
30:41Pourquoi ces gens-là
30:41ne vont-ils pas
30:42se rallier
30:43ou se rapprocher
30:44des familles de victimes ?
30:45Pourquoi on ne les voit jamais ?
30:46Pourquoi on ne les entend jamais ?
30:47Pourquoi il n'y a que sur ces news
30:48qu'on parle de ces enfants
30:50morts
30:50sous le coup
30:51de l'impéritie de l'État ?
30:52Mais personne n'en a parlé
30:53de Matisse,
30:54sauf nous.
30:55Et je crois que dans les journaux,
30:56TF1,
30:57France Télévisions,
30:58personne n'en parle.
30:58La mairie de Lille n'a pas...
31:00On en a beaucoup parlé.
31:01La mairie de Lille,
31:02oui, maintenant,
31:03alors on va un petit peu en parler.
31:04La mairie de Lille
31:04ne s'est pas manifestée.
31:06Vous n'avez aucun,
31:06évidemment,
31:07artiste
31:08ou joueur de football
31:09qui a fait un tweet
31:10pour Matisse, etc.
31:11Non, c'est...
31:12Enfin, on connaît
31:12le système médiatique.
31:13On connaît comment ?
31:16Il est très possible,
31:17j'exclus pas,
31:18que les parents de victimes
31:20commencent à parler
31:21parce que nous les écoutons.
31:23Parce que...
31:24Oui.
31:24Nous les écoutons.
31:24Oui, bien sûr.
31:25Parce qu'on leur donne
31:26la parole ici.
31:26Ah oui, nous les écoutons.
31:27La mère de...
31:28Je pense.
31:29Et qu'il parle de la dépréhension
31:30de l'État.
31:31Mais vous avez parfaitement raison,
31:33Sabrina, de le dire.
31:34Bon, le premier tour
31:34de la présidentielle.
31:36Bardella, 35.
31:37Ça, c'est un sondage élabe.
31:38Édouard Philippe, 15.
31:40Jean-Luc Mélenchon, 12.
31:42Glucksmann, 11.
31:43Retailleau, 8.
31:45Tondelie, 4,5.
31:46Zemmour, 4,5.
31:47Dominique de Villepin, 3.
31:49Bon, on est quand même
31:50à un an de la...
31:51À plus que cela
31:52de la présidentielle.
31:53Jordan Bardella,
31:54ce qui est étonnant,
31:55c'est...
31:56Ou pas, d'ailleurs,
31:56c'est son score
31:58dans un premier tour.
31:59Il fait plus
32:00que Marine Le Pen
32:01à chaque fois.
32:02Il y a une possibilité
32:03avec Gabriel Attal
32:04qui fait sensiblement
32:06moins bien
32:07qu'Édouard Philippe.
32:08Alors, dans un deuxième tour,
32:10et ça,
32:10ça serait
32:10intéressant,
32:13dans un deuxième tour,
32:14Bardella
32:15ou Marine Le Pen,
32:15Édouard Philippe,
32:16qu'est-ce qui se passerait ?
32:18Évidemment,
32:19personne ne peut dire
32:20à 18 mois
32:20d'une présidentielle.
32:23tant de choses
32:24peuvent changer.
32:25Tant de choses
32:26peuvent changer
32:26que c'est un sondage
32:27qu'il faut prendre
32:28avec des pincettes.
32:29Le budget,
32:30Philippe Aguillon,
32:31qui est donc
32:32notre nouveau prix
32:33Nobel d'économie.
32:34Alors, il y a deux économistes
32:35qui ont surgi
32:36comme ça
32:37ces dernières semaines,
32:38Zuckman et Aguillon.
32:39On ne les connaissait pas,
32:40mais ils viennent...
32:41Ah oui, il parle,
32:42mais il était connu.
32:44Il était connu, oui,
32:45pas du grand public.
32:46Il était, j'allais dire...
32:47Zuckman, c'est une création...
32:48Mais Aguillon,
32:49il est moins narcissique
32:50que Zuckman tout de même.
32:51On l'entend,
32:53vous avez raison,
32:54mais Zuckman,
32:55il a battu tous les records.
32:57On ne peut pas reprocher
32:58à Zuckman
32:59d'être invité
33:0040 fois par jour.
33:01Ce qui m'ennuie
33:02dans les économistes
33:03qui parlent,
33:04c'est comme si...
33:06On va prendre, par exemple...
33:08C'est comme si on donnait
33:09à entraîner
33:10le Paris Saint-Germain
33:11à quelqu'un
33:12qui n'a fait
33:13que de la théorie
33:14en football
33:15et qui n'a jamais
33:16touché un ballon
33:16de sa vie.
33:17Ce qui m'ennuie
33:18dans toutes ces économies,
33:19c'est qu'ils parlent
33:19tous d'économie
33:20et ils n'ont jamais
33:21mis les mains
33:22dans le cambouis
33:22précisément
33:23d'une activité économique.
33:25Donc,
33:25c'est ça qui est drôle.
33:27Leurs idées
33:27peuvent rester pures.
33:29Donc,
33:30et on va entendre
33:32tout à l'heure
33:32d'ailleurs Julien Diff
33:33qui l'a dit très bien
33:35à l'Assemblée nationale.
33:36C'est vrai que
33:37on pourrait
33:38de temps en temps
33:39écouter simplement
33:40les chefs d'entreprise.
33:41Oui,
33:41c'est vrai.
33:42Donc,
33:42écoutez Philippe Aguillon.
33:43Alors lui,
33:44il est intéressant
33:45Philippe Aguillon
33:45parce qu'il est allé
33:46à l'Assemblée,
33:46il dit
33:47le niveau est nul.
33:48Mais il découvre
33:49là aussi
33:50le Pérou à Orléans.
33:52Tout s'il entend.
33:54Vous trouvez qu'ils l'ont
33:54ce sens des responsabilités
33:55les députés ?
33:56Écoutez,
33:57pas suffisamment probablement.
33:59Il y en a qui l'ont,
34:00d'autres moins.
34:01Je suis passé
34:02en commission économique
34:03à l'Assemblée nationale.
34:06Certains m'ont atterré.
34:07J'étais atterré
34:07par le niveau de certains.
34:08D'autres au contraire
34:09m'ont agréablement surpris.
34:11Donc,
34:11j'ai eu des bonnes
34:11et des mauvaises surprises.
34:13Mais c'est vrai
34:13que j'étais atterré
34:14par le niveau intellectuel
34:16et économique
34:16de certains députés.
34:17Vraiment,
34:18ne comprennent absolument
34:19rien à l'économie
34:20et ne s'informent pas
34:22et ne lisent pas
34:23et ne regardent pas.
34:24Ils vous parlent
34:25sans être informés.
34:26Donc,
34:27j'ai trouvé que certains
34:27ne faisaient pas
34:28leur travail sérieusement.
34:29D'autres au contraire,
34:30j'ai eu une très bonne surprise,
34:31ils faisaient leur travail sérieusement.
34:32Il a le courage
34:33de dire le niveau intellectuel.
34:35C'est des sujets tabous
34:36généralement.
34:37Et puis,
34:37il n'y a plus...
34:38Oui,
34:38le niveau...
34:39Oui,
34:39mais c'est...
34:40Vous n'êtes pas encore
34:41à la Rénovel.
34:42Apparemment,
34:43il élargit sa dénonciation.
34:46Au départ,
34:47j'avais cru
34:47que c'était seulement
34:48le Réno.
34:49Ah oui,
34:49il convulsait,
34:50oui.
34:50Oui,
34:51mais c'est un sujet tabou
34:52de dire au niveau intellectuel
34:54parce que dire ça,
34:55c'est soi-même
34:56considérer qu'on est
34:57au-dessus.
34:58Au-dessus.
34:58Ah non ?
34:59Si vous dites,
35:01si vous regrettez
35:01le niveau intellectuel
35:02de quelqu'un,
35:03c'est que vous considérez
35:03que vous êtes un peu au-dessus.
35:06On n'a pas besoin
35:07d'être un pré-Nobel
35:07pour constater
35:08qu'il y a des députés
35:09qui savent à peine lire
35:09à l'Assemblée nationale.
35:12Il a raison.
35:14Et que le niveau
35:15s'effondre aussi
35:16de législature en législature.
35:18Oui,
35:19mais ça,
35:19pourquoi ?
35:20Le niveau global
35:21s'est effondré
35:22dans la société,
35:22ça c'est sûr.
35:23Oui,
35:23mais pas que ça.
35:24Et en plus,
35:25on n'élit plus
35:26l'élite.
35:28C'est que l'élite,
35:30elle ne veut plus venir.
35:30Oui,
35:30c'est ça.
35:32Je vous ai dit
35:34quelque chose
35:34qui est juste
35:35quand tu es à gauche,
35:36tu t'engages à gauche.
35:38La politique,
35:38c'est une promotion sociale.
35:39Bien sûr.
35:40Tu arrives avec
35:41la politique
35:42à faire quelque chose
35:42plus haut
35:43que tu ne l'aurais fait
35:43dans la vraie vie.
35:45À droite,
35:45c'est le contraire.
35:46Exactement.
35:46C'est moins gratifiant
35:47socialement
35:48d'être maintenant député
35:50et en plus,
35:51c'est la porte ouverte
35:52à tous les emmerdements.
35:55Oui,
35:55d'abord,
35:56tu peux terminer en prison.
35:57Voilà.
35:57effectivement,
35:58quand tu es de droite
35:59et que tu t'engages
36:00dans la politique,
36:02tu seras socialement
36:04entre guillemets
36:05moins élevé,
36:06à un rang moins élevé
36:07où tu gagneras
36:08moins d'argent
36:09qu'un autre choix
36:11que tu aurais pu faire.
36:12Il y a une circonstance.
36:14Tu publies ton patrimoine,
36:15tu donnes toute ta vie
36:16à la haute autorité,
36:17c'est énorme.
36:18Bien sûr.
36:18Il y a une circonstance.
36:19Et en même temps,
36:20c'est moins bon.
36:22Non mais sur le plan factuel
36:23en plus,
36:25sans vouloir politiser le débat,
36:27je ne pense pas
36:28que la France insoumise
36:29ait élevé spécialement
36:31le niveau intellectuel.
36:32Mais je crois
36:33qu'il ne faut pas parler
36:34de la France insoumise
36:35en général.
36:36Dans le lot,
36:37il y a des députés
36:39dont on parle peu,
36:40peut-être,
36:41qui ne sont pas aussi
36:42catastrophiques
36:43que telles ou telles.
36:45Alors oui,
36:45c'est vrai,
36:46il y a une hiérarchie
36:47au sein de la France insoumise,
36:48mais même quand
36:49les plus intelligents
36:50ne le sont pas très.
36:53Buffet Montand
36:54ont été tués
36:56à la santé.
36:58Le 28 novembre 1972,
37:00ils sont réveillés
37:02et conduits au greffe
37:03pour l'ultime toilette.
37:04Bontemps est guillotiné
37:05par le bourreau
37:06André Obrecht
37:08à 5h13
37:09et Buffet 7 minutes plus tard.
37:11Roger Bontemps
37:12est enterré
37:12début décembre 1972
37:13au cimetière d'Édouane.
37:15C'est la guillotine
37:15exposée en ce moment
37:16au musée homme de Marseille.
37:18Au muséum.
37:19C'est à Clairvaux
37:19qu'ils avaient tué.
37:21C'est à Clairvaux
37:22qu'ils avaient tué
37:22et c'est à Troyes
37:23qu'ils avaient été condamnés.
37:26Comme il nous reste
37:26quelques minutes,
37:27on peut peut-être
37:27parler de l'Algérie
37:28parce que c'est intéressant
37:29ce qui se passe en Algérie
37:31puisque...
37:32Alors, on découvre
37:33M. Nunez.
37:34Ah oui.
37:35On découvre M. Nunez.
37:37Donc, il dit
37:37que le bras de fer
37:38n'a pas marché
37:38mais on n'a pas fait
37:39le bras de fer.
37:39On ne l'a jamais fait.
37:40C'est ce qu'a dit
37:41M. Dréangour ce matin.
37:43Donc, c'est intéressant
37:44parce qu'il n'était
37:45manifestement pas
37:46sur la ligne
37:46de Bruno Retailleau.
37:47C'est le moins
37:48qu'on puisse dire.
37:48Mais ils travaillaient
37:49quand même ensemble.
37:50Oui, à un moment donné...
37:52C'est pas pareil.
37:52Comment ?
37:53Sur du maintenant de l'ordre.
37:53C'est le préfet de police de Paris.
37:55Il n'a pas de rôle
37:56dans les accords
37:57avec l'Algérie.
37:58Oui, mais dans les...
37:59Comment dire ?
38:00C'est quand même...
38:01Parfois, t'aimerais être
38:02petite souris.
38:02C'est quand même
38:03deux personnes
38:03qui travaillent ensemble,
38:04qui échangent ensemble.
38:06Et peut-être que Bruno Retailleau
38:07découvre aujourd'hui
38:09une position
38:10chez Laurent Nunez
38:12qu'il n'imagine pas.
38:13Et s'il avait imaginé
38:14cette position,
38:15peut-être n'aurait-il
38:16pas travaillé avec lui.
38:17Oui, c'est vrai.
38:17Ça s'entend.
38:18Il y a des circonstances extérieures.
38:19Aller savoir
38:20si le Quai d'Orsay
38:22ou si le Président de la République
38:24ne l'a pas...
38:25Ah ben là,
38:25il est sur la position
38:26du Président de la République.
38:27Ils ne l'ont pas demandé
38:28gentiment
38:29de calmer un petit peu son nœud.
38:31Mais ce qui me gêne tout de même,
38:33ce qui me gêne
38:34lorsqu'on lit bien,
38:36c'est qu'il n'est pas loin
38:37d'imputer la responsabilité
38:39de l'attitude de l'Algérie
38:41à des maladresses
38:43de Bruno Retailleau.
38:44Alors que...
38:45Vous allez un peu loin
38:46dans l'interprétation.
38:47Mais on peut l'interpréter comme ça.
38:48L'attitude de l'Algérie,
38:49il n'a pas attendu Retailleau.
38:50Vous me permettez,
38:51j'ai dit du bien
38:53de Dominique de Villepin,
38:54mais je dirais du mal
38:55de son attitude
38:56sur l'Algérie hier.
38:58C'est invraisemblable.
39:00Plus l'Algérie nous méprise,
39:04plus Dominique de Villepin
39:05rêve d'un dialogue constructif
39:08avec elle.
39:08Là, j'avoue,
39:09je vous rachetais en partie.
39:11Non, mais pas du tout.
39:12C'est ça l'intelligence,
39:13mon cher Gilles William.
39:15Sans la prêter qu'à moi.
39:17Comprenez bien.
39:18Finalement,
39:20vous êtes dans le même temps.
39:21Quand on réfléchit.
39:22Mais le même temps,
39:24à titre personnel,
39:25c'est la seule justification
39:26de l'intelligence.
39:28La phrase de Laurent Nunez
39:29est folle.
39:30Il dit,
39:30le bras de fer n'a jamais produit
39:31de résultat dans aucun domaine.
39:33J'ai juste envie
39:33de lui présenter Donald Trump.
39:35Il gagne tous ses bras de fer.
39:37Mais parce que le seul rapport
39:40qui tienne entre deux Etats
39:43et pas que, bien sûr,
39:45c'est le rapport de force.
39:46Mais c'est vrai
39:46dans tellement de domaines.
39:49Écoutons M. Drillancourt,
39:50le bras de fer.
39:53J'ai bien entendu,
39:54je crois,
39:54la semaine dernière
39:55sur votre plateau,
39:57le ministre de l'Intérieur
39:58qui dit,
39:58le bras de fer n'a pas marché.
40:00Le bras de fer n'a pas marché,
40:01c'est exact.
40:02Mais pour une raison,
40:03de mon point de vue,
40:04c'est qu'on ne l'a pas utilisé,
40:06ce bras de fer.
40:07Le ministre de l'Intérieur
40:08de l'époque,
40:09le ministre d'État,
40:10Bruno Retailleau,
40:11a été empêché
40:12de mettre en œuvre
40:13le bras de fer.
40:15Aujourd'hui,
40:16nous délivrons
40:17autant de visas
40:18qu'auparavant,
40:19250 000 visas
40:21aux Algériens.
40:23Les visas étudiants,
40:24ils sont en hausse,
40:25en progression.
40:28En vérité,
40:29nous n'avons plus de bras.
40:31Mais j'aimerais bien,
40:33un jour,
40:33peut-être,
40:34écrira-t-on un livre
40:35là-dessus.
40:35Je ne parviens pas
40:37à me défaire
40:38de l'idée
40:39qu'il y a sans doute,
40:41dans cette faiblesse
40:42de la France
40:43face à l'Algérie,
40:44quelque chose
40:45qu'on ne sait pas.
40:46Ça me paraît
40:47extravagant
40:48de voir un État
40:49comme la France
40:50tout de même
40:51accepter
40:52de telles humiliations.
40:54Non,
40:54vous savez,
40:54le majotisme,
40:55c'est une grande chose.
40:56Oui.
40:56parce qu'il y a quand même
40:58parfois des interprétations.
41:02On peut imaginer,
41:03c'est que compte tenu
41:04de la population algérienne
41:05en France,
41:06on peut imaginer
41:07qu'une minorité,
41:09bien entendu,
41:10peut être considérée
41:12comme dangereuse
41:12si on l'activait.
41:13Je pense que c'est
41:14une circonstance
41:15qui doit être prise
41:16en considération.
41:18Sabrina,
41:18vous avez une autre idée ?
41:20Moi,
41:20je partage un peu
41:22les deux points de vue.
41:23C'est-à-dire qu'il y a
41:24des choses qui nous échappent.
41:26Cette relation
41:26est très équivoque.
41:28je le pense.
41:29Après,
41:30oui,
41:30il y a une minorité
41:31agissante
41:31qui est instrumentalisée
41:33par le pouvoir algérien
41:34dans le cas où.
41:36C'est une évidence.
41:36Ça ne concerne pas
41:37l'ensemble des franco-algériens
41:38mais il y a
41:39sur le sol français
41:40des bombes
41:41à retardement.
41:43Bon,
41:44cher Gilles William,
41:45vous voulez redire
41:45un petit mot peut-être
41:46de votre excellent livre
41:47Le Tsiudani de Cocu.
41:49On en a beaucoup parlé
41:50ce matin.
41:51On a parlé du service public.
41:53On a parlé
41:54de la gauche
41:55qui domine
41:56les chaînes publiques.
41:57On a parlé
41:57du racisme anti-blanc.
41:59On a parlé
42:00de tous ces sujets
42:01que nous abordons.
42:02On a parlé d'Israël,
42:03bien sûr.
42:04Vous savez de quoi
42:05on pourrait parler ?
42:06Parce que c'est intéressant.
42:08Le maire de New York
42:09qui va être élu.
42:11C'est un maire
42:12qui refuse
42:12de reconnaître l'État juif.
42:14C'est un maire
42:14qui condamne
42:15du bout des doigts
42:15le 7 octobre.
42:17C'est un maire
42:17qui aimerait
42:18que Netanyahou
42:20soit en prison,
42:20etc.
42:21C'est un maire
42:22qui est largement favori.
42:25L'élection est demain.
42:26Mais vous avez vu
42:27comment il est présenté
42:28dans la presse française
42:30ce matin ?
42:31Je vous parlais
42:32à l'instant même
42:34du masochisme
42:35qui est l'un des ressorts
42:39quelquefois
42:39du cocufiage.
42:40Pardon de vous le dire.
42:41On a parlé
42:42de l'Algérie.
42:44On a parlé
42:44de la manière
42:45dont les victimes
42:46sont traitées
42:47et dont les coupables
42:48sont d'une certaine
42:49manière préservés.
42:51On est dans le
42:52cocufiage
42:53le plus total.
42:55Donc évidemment
42:55ce masochisme
42:57occidental,
42:58c'est quoi
42:58M. Mamedani ?
43:00M. Mamedani
43:00c'est un islamiste
43:02qui est américain
43:04depuis 7 ans
43:06qui souhaite
43:07que Israël
43:08ne soit plus
43:09un État juif.
43:10Donc c'est...
43:11Pardon,
43:11mais c'est le propre...
43:15L'islamiste,
43:15le mot est peut-être...
43:16Ah non.
43:17Il est soutenu
43:18par Barack Obama.
43:19Il est soutenu
43:19par tous les démocrates.
43:20Donc islamistes...
43:22Il y a beaucoup d'islamistes
43:22qui sont soutenus
43:23par des dirigeants.
43:23Ça vous étonne
43:25que la gauche
43:25du parti démocrate...
43:26Non.
43:27Ça vous éproche
43:28que...
43:29Islamiste,
43:29je ne pense pas
43:30que Barack Obama
43:31soutienne les islamistes.
43:32Je pense qu'il a
43:33les meilleurs rapports
43:34avec les islamistes
43:37radicaux.
43:38Mais ce que je veux dire
43:38pour revenir à mon livre...
43:39Non, il n'a pas
43:40les meilleurs rapports
43:41non plus
43:41avec les islamistes
43:42radicaux,
43:43Barack Obama.
43:43Mais attendez,
43:44je vous assure
43:44que vous n'avez pas
43:46besoin de vous modérer,
43:47vous n'aurez aucun problème
43:49à dire que M. Mamedani
43:50est un radical
43:52et qu'il a des...
43:54Il entretient des intelligences
43:56justement
43:56avec ce qui se fait
43:57de plus radical
43:58aux Etats-Unis.
43:59Mais ce que je veux
44:00vous dire dans le cadre...
44:01Ce n'est pas Oussama Bonadene.
44:03Bien sûr que non.
44:04Il y a une grande...
44:05Il y a des nuances
44:06d'issémisme.
44:06Il y a toute une nuance.
44:07Non mais c'est important
44:08de le dire.
44:08Mais si je peux dire un mot,
44:11un mot,
44:12un seul,
44:13c'est que l'un des ressorts
44:15du coquifiage,
44:17c'est la détestation
44:20de l'Occident
44:21par lui-même.
44:23Rien ne nous arriverait
44:25s'il n'y avait pas cela.
44:26Et notamment,
44:27j'en parle,
44:28du racisme anti-blanc.
44:30Une grande partie
44:32du parti démocrate
44:34est axée là-dessus
44:35et vouée par exemple
44:38au Black Lives Matter.
44:39Et je faisais remarquer
44:40dans le film du Figaro
44:42de ce matin
44:42qui est quand même...
44:43Pensez à ça.
44:44Les Black Lives Matter,
44:46ils n'ont pas dit un mot
44:48sur ce qui se passe
44:49au Soudan.
44:50Si vous vous rendez compte,
44:51pas un mot.
44:51Black Lives Matter.
44:53La vie d'un Noir
44:55est importante.
44:56D'accord ?
44:57Eh bien,
44:57ils trahissent
44:58leur propre...
45:00Pourquoi ?
45:01Parce que les Noirs
45:03au Soudan
45:04ne sont pas tués
45:05par des Blancs.
45:06C'est le propre des choses.
45:08Et donc,
45:09ce discours-là,
45:10il plaît
45:11aux Blancs
45:13qui aiment
45:13se sentir cocus.
45:15Et pourtant,
45:15c'est effrayant
45:16ce qui se passe au Soudan.
45:17Effrayant.
45:18Et on en a parlé ce matin,
45:18on a ouvert l'émission
45:20avec...
45:21On a fait une demi-heure
45:21ce matin là-dessus.
45:22Silence pendant deux ans.
45:24Ça s'est arrêté
45:25à cause de Gaza.
45:27Notre ami Gauthier Le Bret
45:28arrive à l'instant
45:30sur le plateau.
45:31Vol au-dessus
45:31d'un et de cocu.
45:33Ce qui est toujours
45:33intéressant quand on vous lit,
45:35c'est le brillant,
45:36c'est le plaisir,
45:37c'est évidemment
45:37la démonstration,
45:38la qualité,
45:39l'efficacité de la démonstration.
45:40Mais c'est vrai
45:41qu'il y a chez vous
45:42l'âme d'un polémiste
45:43et vous vous trempez
45:44votre plume
45:45dans une encre
45:48qui est plaisante
45:50à lire
45:50parce qu'elle est
45:52particulièrement efficace
45:53et elle est
45:55particulièrement juste
45:56aussi.
45:57Et puis,
45:57vous êtes un
45:59prêteur.
46:00Donc il y a quelque chose
46:01d'agréable à lire.
46:03On sourit d'ailleurs
46:03parfois en lisant cela.
46:06Lorsque vous parlez
46:07par exemple
46:08du sacrifice
46:08du paysan moderne,
46:10mais il y a aussi
46:10le Nicolas de la campagne
46:11ou plutôt le gueux.
46:12Le nain de jardin,
46:13celui-ci,
46:14elle souffre douleur
46:15des faux écolos,
46:16vrais gauchistes des villes.
46:17Ce plouc émissaire
46:18se lève à 4h du matin
46:20pour traire les vaches.
46:21Il a beau aimer
46:22d'âme nature,
46:23les femmes écolos,
46:23Thunberg a tant de lie
46:25en passant par Rousseau.
46:26Le regard de deux hauts.
46:27Décroître,
46:29Nicolas Gueux-Ricane
46:30s'est revenu
46:31dégringole depuis 20 ans
46:32mais s'est revenu,
46:33elle n'en a rien à péter,
46:34elle en sardine ruisseau
46:36avec son rictus mauvais
46:37tandis que ses camarades
46:39rouges verdates
46:40lui vendraient
46:40leur révolution verte
46:41tout en bloquant ses routes
46:42pour traquer le diesel.
46:43Les normes européennes
46:44fondaient sur lui
46:45comme neige au soleil,
46:46etc.
46:46Donc c'est enlevé,
46:48dirons-nous,
46:48c'est le style.
46:50Il y a très peu de polémistes,
46:51ça existe moins
46:52que ça existait peut-être.
46:55Et pourtant,
46:55c'est plus facile
46:56d'être polémiste
46:57que d'être doux.
46:59Vous êtes méchant,
47:00alors que c'est la journée
47:00de la vieillesse.
47:02Mais pas du tout,
47:02mais je pensais à vous.
47:04Au fond,
47:05vous êtes méchant.
47:06Mais pas du tout.
47:06Il y a quelque chose
47:07de mauvais en vous.
47:08Mais c'est le bon.
47:09Mais si,
47:10parce que,
47:10regardez,
47:11vous dites que c'est facile,
47:12vous êtes en train de dire
47:13que c'est facile
47:13d'être polémiste.
47:14Mais pas du tout.
47:15C'est juste ce que vous lui dites.
47:16Mais je pensais à vous
47:17en même temps.
47:19Un esprit chagrin,
47:20on aurait pu penser
47:21que vous vouliez diminuer
47:22mes mérites.
47:23Oui.
47:24Bon,
47:24c'est la journée mondiale.
47:26Je ne pousserai pas
47:26l'audace jusque-là.
47:28C'est la journée mondiale
47:29de la gentillesse.
47:30Enfin,
47:30merci,
47:31je reviendrai demain soir.
47:32Oui.
47:33C'est la journée mondiale
47:34de la gentillesse.
47:34La gentillesse.
47:36Vous n'aimez pas
47:36la gentillesse ?
47:37Non,
47:38non,
47:38j'aime bien la vraie bienveillance.
47:40Je ne suis pas étonné.
47:42Ah ben,
47:42c'est pourtant une grande...
47:43La vraie bienveillance,
47:44j'aime bien la gentillesse.
47:45Mais la bienveillance,
47:46la gentillesse,
47:46c'est des mots voisins.
47:47Non,
47:48non,
47:48vous,
47:49par exemple,
47:49vous n'êtes pas gentil,
47:50clairement.
47:52Mais pourquoi vous dites ça ?
47:53Mais je le dis,
47:54je le dis aimablement,
47:56je trouve que l'une de vos qualités,
47:58c'est que vous n'avez pas
47:59une gentillesse,
48:01j'allais dire presque
48:02une grossièreté.
48:03Vous n'êtes pas
48:04un mièvre,
48:06quoi.
48:06Je dirais que vous n'êtes pas
48:08avec la gentillesse.
48:10Il ne faut jamais courir
48:12deux mièvres à la fois.
48:13La gentillesse,
48:14c'est un peu cucu.
48:18Mais pas du tout,
48:18la gentillesse,
48:19ce n'est pas cucu,
48:19c'est merveilleux.
48:20C'est une qualité formidable
48:21qu'on a tort,
48:23justement,
48:24de m'utiliser plus souvent.
48:27Mais bien sûr,
48:28la gentillesse,
48:30c'est merveilleux d'être gentil.
48:33Oui, quand on est authentiquement gentil.
48:36Mais en général,
48:37il y a des gens
48:38chez qui la gentillesse
48:40tient lieu de tout.
48:41Et ça,
48:42c'est un peu agaçant.
48:43Mais oui,
48:44mais on parle de la gentillesse,
48:45de la vraie gentillesse,
48:46de la bienveillance,
48:48de l'empathie,
48:49du rapport à l'autre.
48:50La générosité,
48:51l'attention.
48:52Oui.
48:53Exactement.
48:53Alors,
48:54la difficulté.
48:55Oui.
48:55Non, non,
48:56mais je voudrais pouvoir
48:58développer ce que je pense
48:59de toutes ces vertus
49:01que vous vous prêtez.
49:03Mais non,
49:04mais on aimerait,
49:05attendez,
49:06on n'est pas des seins,
49:07loin de là.
49:07Parlez pour vous,
49:08vous me rassurez.
49:09Mais écrivez un livre
49:10parce que c'est terminé.
49:11Mais on dirait
49:12que ça vous fait peur,
49:13la gentillesse.
49:14Vous ne l'êtes-vous jamais rencontrée ?
49:16Mais non,
49:16mais parce que peut-être
49:17la gentillesse
49:18n'est pas la meilleure manière
49:20de découvrir la vérité
49:23des choses et des êtres,
49:24par exemple.
49:25Oui,
49:26mais d'ailleurs,
49:27je prends un exemple sur vous.
49:28Arrêtez de prendre un exemple sur moi,
49:30c'est désagréable.
49:31Bon,
49:31Service littéraire,
49:33c'est le début du mois.
49:34Donc,
49:35un portrait de Stevenson
49:36par Thibaut Mafra.
49:38C'est le journal
49:39de François Séréza.
49:41Demain,
49:41c'est le prix Goncourt
49:42en plus
49:42qui sera donné.
49:44Il y a un papier
49:45de Morlino
49:45de notre ami
49:47Dominique Morlino.
49:48Il y a le prix Goncourt
49:49des Tôlards.
49:50Je ne savais pas
49:50que ça existait.
49:50Bernard Morlino.
49:51Ah oui,
49:52j'ai dit Dominique,
49:52pardonnez-moi.
49:53Bernard Morlino,
49:54bien évidemment.
49:55Il y a Stéphanie Deshorts
49:56qui écrit.
49:57Il y a une rubrique
49:58que j'aime beaucoup.
49:59C'est bon,
49:59c'est mauvais.
50:00Il y a du Jean Toulard,
50:02du Napoléon
50:03par Jean Toulard.
50:04Donc,
50:05service littéraire,
50:06abonnez-vous.
50:07C'est François Séréza.
50:09Je fais,
50:10voilà,
50:10j'en parle chaque mois.
50:11candidat pour demain.
50:13Il n'y a plus que trois candidats,
50:14il y en avait quatre.
50:15Puisqu'elle a eu le Renaudot,
50:16je pense qu'elle n'aura pas le goût.
50:18Mais demain,
50:18c'est François Assez-Mauvigny
50:19qui aura le Goncourt.
50:20Ah.
50:21Mais écoutez,
50:22en Paris,
50:23Gautier Lebrette.
50:25Carrère.
50:26Vous verrez,
50:27Gautier Lebrette.
50:29On va revenir évidemment
50:29sur le drame
50:30dont on parle depuis ce matin
50:31sur CNews,
50:32c'est-à-dire la mort
50:33du jeune Matisse
50:34dans un relatif silence
50:36médiatique et politique
50:37en dehors de cette chaîne
50:38et d'Europe 1.
50:39C'est-à-dire qu'il y a
50:39très peu de médias finalement
50:41qui en parlent
50:41malgré le profil
50:42multirécidiviste
50:44qui lui a ôté la vie.
50:45Et puis la France et l'Algérie
50:46à nouveau face à face.
50:47Le bras de fer ne fonctionne pas
50:48nous dit Laurent Nunez.
50:50C'est dommage
50:50parce qu'on n'a jamais essayé.
50:51Donc il faudrait qu'on essaye
50:52pour voir si ça fonctionne
50:53ou si ça ne fonctionne pas.
50:54Bon, avant de vous quitter,
50:55je salue Pascal Olmetta
50:56qui nous écoute
50:57et qui m'annonce
50:57que le 10 novembre,
50:59le 10 novembre
51:00au Stade Mayol
51:00avec son équipe
51:01avec Zidane,
51:02Nasri,
51:03Payet
51:03et beaucoup de joueurs
51:05contre le Racing Club
51:06de Toulon.
51:09en doute pour cela
51:10qu'il faudra être
51:11au Stade Mayol.
51:12Et à travers lui,
51:12je salue tous nos amis Corses
51:14qui nous écoutent régulièrement.
51:16Voilà ce qu'on pouvait dire
51:17ce soir
51:18sur toutes les actualités.
51:20Arnaud Carr a été
51:21à la réalisation,
51:22Yannis était à la vision.
51:23Merci à Marc Fontaine,
51:24Benjamin Nau,
51:25André Mallet,
51:26Astrig,
51:27Yalik.
51:28Toutes ces émissions
51:29sont à retrouver
51:29sur cnews.fr.
51:32C'est la journée mondiale
51:32de la gentillesse.
51:34Donc soyez gentils
51:35et complimentez
51:36tous vos éditorialistes.
51:37Mais je le fais tous les soirs.
51:38Merci.
51:39Merci.
51:39Vous étiez formidables
51:40et c'était un plaisir
51:41d'être avec vous.
51:43A demain.
51:43Sous-titrage Société Radio-Canada
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