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  • 27/05/2025
Mardi 27 mai 2025, retrouvez Amandine Vanhaecke (Cofondatrice, Fleurivore), Laura Chavigny (Cofondatrice, Underdog), Alexandre Hervaud (Responsable éditorial, 100 Transitions) et Michael Coudyser (Fondateur et directeur général, Corsica Sole) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.

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00:00Générique
00:00Bonjour à toutes et à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission de la transformation environnementale et sociétale de notre économie.
00:16Et voici le sommaire avec un nouveau rendez-vous que je vous propose en partenariat avec Le Média, sans transition tous les mois jusqu'aux élections municipales.
00:23Du printemps prochain avec Alexandre Herveau, on choisira une ville et une entreprise emblématique de cette ville pour parler des enjeux économiques, de l'écosystème local.
00:33Aujourd'hui, c'est Nantes avec la cofondatrice d'Underdog, Laura Chavigny.
00:39Auparavant, l'invité de ce Smart Impact, ce sera Michael Coudizère, le directeur général de Corsica, seul producteur d'énergie indépendant qui veut développer l'hydrogène vert en Corse.
00:49Il nous parlera notamment d'un bateau école à propulsion 100% électrique.
00:54Et puis dans notre rubrique consacrée aux startups éco-responsables, vous découvrirez Fleurivore, et c'est Fleur, responsable, locale et comestible.
01:06Voilà pour les titres, on a 30 minutes pour les développer, c'est parti.
01:15L'invité de Smart Impact, c'est Michael Coudizère. Bonjour.
01:18Bonjour. Vous êtes le directeur général de Corsica, sol créé en 2009.
01:24Vous l'avez créé avec Paul Antoniotti. Votre métier, c'est quoi ? Producteur d'énergie ?
01:27Absolument. Producteur et stockage d'énergie.
01:30Parce qu'on ne fait pas que produire, on la stocke pour donner l'énergie au réseau quand un talent a vraiment besoin.
01:35Et alors vous produisez quoi ? Essentiellement du solaire, Corsica, sol ?
01:38C'est ça, exactement. Bien vu. On est parti de Corse en faisant du solaire.
01:42Donc c'est ce qu'on continue à faire. On produit essentiellement de l'énergie solaire avec des panneaux, comme on imagine.
01:46Et la particularité, c'est que nous, depuis 10 ans, cette énergie, on ne fait pas que la stocker et la déverser dans le réseau.
01:54Mais avant la déverser dans le réseau, souvent, on la stocke pour la déverser au bon moment.
01:57Par exemple, on la stocke en plein après-midi pour la déverser sur le réseau à la pointe du soir quand les Corses, par exemple, rentrent chez eux et ont besoin d'électricité.
02:05Ça, c'est vraiment une évolution du métier de producteur d'énergie, notamment d'énergie solaire.
02:11C'est-à-dire que plus vous grandissez, plus vous intégrez à un réseau où il faut cette souplesse.
02:17C'est ça, exactement. Toutes les énergies intermittentes, le vent, le soleil, le solaire, pardon, en particulier, elles produisent quand les éléments sont là.
02:25La conso, elle, vit au rythme de l'humain. Et donc, quand il y a très, très peu de solaire, ce n'est pas grave, mais quand la part du solaire devient significative dans le réseau, là, il faut commencer à être intelligent.
02:36Donc, effectivement, c'est ce qu'on commence à voir sur la plaque européenne. Le solaire représente maintenant 10-12% en France.
02:41Mais ce 10-12%, nous, en Corse, on l'a atteint il y a 10 ans. Donc, depuis 10 ans, on fait du solaire et du stockage d'énergie.
02:46Donc, ça, c'est vraiment une tendance de fond. C'est que tous les pays d'Europe, de continentales, pour intégrer de plus en plus de renouvelables, sont en train de favoriser des projets,
02:57de faire émerger des projets de stockage d'énergie pour la stocker quand il y a beaucoup de vent et la déstocker le soir.
03:03Ça veut dire que ce que vous faites en Corse depuis plus d'une décennie, vous le faites ailleurs aujourd'hui ?
03:08Absolument. C'est ça, effectivement. Alors, Corse-Castro, on n'est pas très connus, normal, à l'échelle nationale.
03:12Mais dans le domaine du stockage d'énergie, vu qu'on en fait depuis 10 ans, on est parmi les leaders européens.
03:18Donc, on a inauguré une des plus grandes centrales européennes qui était la plus grande il y a deux ans quand on a inauguré en Belgique.
03:24Et actuellement, on se développe dans beaucoup de pays européens. Nous sommes en train de construire deux centrales en Estonie, aux confins de l'Europe.
03:31Et on développe des projets en Italie, en Pologne, en République tchèque et bien sûr en France continentale.
03:36Et alors, ce qui est intéressant dans l'anticipation, c'est que finalement, il y a des leçons de ce qui se passe en Corse qu'on peut tirer au niveau national.
03:44Vous me racontiez juste avant que l'interview démarre qu'il y a une logique d'heures creuses.
03:48C'est ça.
03:49Comment ça marche en Corse aujourd'hui ?
03:51Oui, exactement. Aujourd'hui, les heures creuses sont décalées l'après-midi, là où il y a beaucoup de soleil et souvent aussi les coups de vent.
03:58Parce que jusqu'à présent, les heures creuses étaient calquées sur le modèle de la France continentale, heures creuses de nuit.
04:03C'était absurde en Corse.
04:03Oui, c'était du fioul. Donc du coup, on incitait les gens à chauffer leur eau à travers leur eau chaude à partir de fioul.
04:10Ce qui était absolument absurde.
04:11Et donc là, du coup, maintenant, ils sont lancés dans les heures creuses l'après-midi, aux heures solaires.
04:16Et donc, le prix de l'électricité tombe, puisqu'à ce moment où l'électricité n'est pas chère.
04:20Et puis, le poids carbone de l'électricité en Corse tombe aussi, puisqu'on chauffe notre eau dans nos chauffe-eau à partir de l'énergie solaire.
04:27C'est quand même mieux.
04:28Et c'est sans doute ce qui va se mettre en place aussi sur tout le territoire national.
04:33Il y a aussi des projets autour de l'hydrogène.
04:34Alors, est-ce que vous avez encore, je dis encore parce que l'hydrogène n'est pas le secteur qui a le plus le vent en poupe aujourd'hui,
04:41la conviction que ça peut devenir stratégique dans le modèle énergétique européen ?
04:47Alors oui, moi, je pense qu'à l'échelle de l'humanité, l'humanité a globalement vécu, très bien vécu avec l'énergie solaire.
04:53On a une petite parenthèse, un petit peu avec du pétrole et maintenant un petit peu avec du nucléaire.
04:59Mais globalement, un monde 100% solaire est totalement envisageable.
05:02Et dans ce monde-là, il faudra des moines stocker cette énergie.
05:05Donc là, aujourd'hui, on le fait très bien avec des batteries.
05:07Les batteries qu'on trouve dans les véhicules électriques, c'est très industriel, ça marche bien, c'est très efficace, c'est pas très cher.
05:11Mais quand on va vouloir stocker sur une saison, stocker l'été pour déstocker l'hiver, là, il faudra des moines de stockage beaucoup plus importants.
05:19Et l'hydrogène, c'est beau. On part de l'eau, on revient à l'eau.
05:23Donc c'est quand même beau. Alors aujourd'hui, c'est très cher, mais c'est beau.
05:26Et moi, je crois vraiment qu'en termes d'ingénierie, quand une chose est belle et évidente, elle trouvera son chemin économique d'une manière ou d'une autre.
05:34Parce que si on regarde les chiffres sur le développement de la filière, 2024, capacité de production d'hydrogène par électrolyse en France,
05:40c'était 35 mégawatts, on est quand même...
05:44On est au tout début de l'aventure industrielle.
05:47Qu'est-ce qui manque ? Manque de visibilité, des réglementations plus claires, qu'est-ce qui vous manque ?
05:52Oui, c'est ça. Il faut effectivement une vision très long-termiste, ça c'est pas évident à voir.
05:57Et puis, effectivement, il faut anticiper et initier des changements par l'usage, donc du transport lourd, les inciter à le faire, le maritime, les inciter à le faire.
06:08Et après, il y aura un cercle vertueux qui va s'enchaîner.
06:11On a eu pareil il y a 15 ans quand on parlait du véhicule électrique.
06:14Est-ce qu'il faut d'abord mettre l'infrastructure ? Est-ce qu'il faut d'abord mettre le véhicule électrique ?
06:17Bon, à un moment donné, les pouvoirs publics ont dit, stop, on va encourager à verdir les flottes de véhicules électriques
06:24et on va vous aider à installer des bornes de recharge.
06:26Mais est-ce que vous avez le sentiment que l'État français y croit toujours, aujourd'hui ?
06:29Actuellement, on est quand même dans un monde où les priorités ont pas mal changé, on va dire.
06:36Donc, qu'ils y croient, sans doute, mais en termes de priorité, on s'est passé un petit peu en dessous de la pile.
06:41Donc, nous, on continue à y croire.
06:43On avait lancé notre première recharge de véhicules électriques 100% solaires en Corse il y a 15 ans.
06:47À cette époque-là, il y avait 20 voitures électriques.
06:49Les gens nous disaient, mais pourquoi vous faites ça ?
06:50Pourquoi vous faites une recharge ? Et pourquoi électrique ?
06:52Pourquoi 100% solaire ?
06:54Là, aujourd'hui, on est en train de développer un électrolyseur pour fabriquer de l'hydrogène 100% vert.
07:00On a déjà un bateau qui est prêt à nous prendre notre hydrogène.
07:03C'est un navire qui a été fait pour le lycée maritime de Bastia.
07:06Donc, c'est concret, il fonctionne.
07:07Un bateau école qui s'appelle Alba.
07:08Exactement, Alba.
07:10Un bateau corse pour le lycée maritime Corse.
07:12Donc, quand même intéressant, 100% hydrogène.
07:14Donc, en fait, c'est déjà là.
07:16L'économique, j'en parle pas.
07:17Effectivement, on est vraiment dans une opération pilote pour montrer que, oui,
07:19on peut, à l'échelle d'un territoire, faire une hydrogène 100% verte.
07:23On part de l'eau, on revient à l'eau et on fait fonctionner un bateau
07:26qui ne rejettera aucun CO2 dans l'eau serre.
07:28Et alors, comment il est ravitaillé ?
07:30Ça marche comment ?
07:32Des bonbonnes.
07:32C'est des bonbonnes ?
07:33Vous pouvez imaginer des grosses bonbonnes.
07:34Et puis après, effectivement, il y a tout un système pour réinjecter,
07:37un peu comme une station essence, un grand tuyau.
07:40Donc, ça demande pas mal de contrôle, pas mal de sécurité.
07:44D'ailleurs, une des raisons pour lesquelles on fait cette opération pilote,
07:47c'est nous aussi pour apprendre à exploiter un site industriel avec ses risques,
07:52apprendre le monde de la distribution d'hydrogène.
07:56Donc, nous, on aime bien commencer comme ça.
07:57On fait une opération pilote, on est ingénieur, on apprend,
08:00on se plante un petit peu à petite échelle.
08:03Et puis après, on veut se déployer à l'échelle du mégawatt.
08:06Est-ce qu'il serait particulièrement adapté, l'hydrogène, aux économies insulaires ou pas ?
08:12Alors, oui, en fait, il faut savoir que les économies insulaires,
08:17en termes énergétiques, fonctionnent quasiment que par de l'import.
08:20Alors, il y a les énergies renouvelables, là au moins, on les a localement.
08:24Mais quand il faut un petit peu plus, le fuel, il est nécessairement importé.
08:27Et donc, trouver une source d'énergie de production locale qui évite les imports,
08:31c'est mieux pour tout le monde.
08:32Ça, c'est évident.
08:33Donc, dans quasiment toutes nos îles, il y a des bateaux.
08:36Les bateaux, ils peuvent très bien fonctionner à l'hydrogène.
08:38Donc là, c'est le modèle qu'on essaie de démontrer.
08:40On essaie de démontrer que ça marche.
08:42Merci beaucoup, Mickaël Cousillère.
08:44Et à bientôt sur Bismarck For Change.
08:46On passe tout de suite à notre nouveau rendez-vous Transitions urbaines.
08:57Transitions urbaines, c'est un nouveau rendez-vous que je vous propose en partenariat
09:00avec le Média Sans Transition tous les mois jusqu'aux élections municipales du printemps prochain
09:05avec Alexandre Hervaud.
09:06Bonjour Alexandre.
09:07Bonjour Thomas.
09:07Le responsable éditorial de ce média.
09:10On va choisir une ville, une entreprise emblématique pour parler des enjeux économiques
09:15et de l'écosystème local.
09:17Une ville qui s'est distinguée par des projets innovants, de l'implantation,
09:21le développement d'entreprises phares, des grands chantiers, des innovations eco-friendly,
09:24des nouvelles infrastructures inspirantes.
09:26On pourrait comme ça continuer la liste, mais ça vous donne une idée de celles et ceux
09:30qu'on va recevoir.
09:31Aujourd'hui, on parle de Nantes et c'est la cofondatrice d'Undergog, Laura Chavigny,
09:35qui est notre invitée.
09:36Bonjour, bienvenue, heureux de vous accueillir dans ce Smart Impact.
09:41Vous pouvez nous présenter Undergog en quelques mots, c'est de la circularité dans l'électroménager,
09:46on peut dire ça comme ça ?
09:47Oui, c'est ça.
09:47Undergog, c'est une société qu'on a cofondée en 2022.
09:51Undergog, c'est un reconditionneur de gros électroménagers.
09:53On vend des lave-linges, des sèches-linges, des lave-vaisselles, des frigos qui ont été
09:57reconditionnés par nos techniciens réparateurs dans notre atelier à Nantes.
10:01On les vend sur notre site internet, underdog.shop, avec un prix qui est moins cher que le neuf,
10:06jusqu'à moins 50%.
10:07Les produits sont livrés et installés chez nos clients, garantis deux ans.
10:11Alors, c'est quoi un peu le déclic en 2022 avec vos associés de créer ce site ?
10:17Pourquoi ce secteur-là en particulier ?
10:21On est parti d'un constat qui était qu'il y avait 10 millions de machines qui étaient jetées chaque année en France
10:27et seulement 3% de ces machines est reconditionnée.
10:31Du coup, on a décidé d'agir et on a créé Underdog pour proposer une solution à ce problème
10:36et donner une seconde vie à tous ces produits qui étaient jetés chaque année.
10:38Alors, je crois que Underdog a eu des bonnes nouvelles en ce début d'année.
10:42Il y a eu une levée de fonds, 7 millions d'euros.
10:45Est-ce que vous pouvez nous présenter un petit peu les acteurs qui vous ont soutenu à cette occasion-là ?
10:50Oui, il y a nos fonds historiques qui nous ont suivis, donc Daphne et Sista.
10:54Et on a également deux nouveaux fonds qui sont rentrés pour nous accompagner dans cette transition.
10:59C'est BNP Paribas Impact et Serena.
11:01Donc, deux fonds à impact qui vont nous accompagner pendant les prochaines années
11:04pour arriver à rélever ce défi ensemble.
11:06Alors, grâce à cette bouffée d'air frais et ce soutien-là, vous pouvez imaginer pas mal de choses.
11:13C'est quoi vos projets ou objectifs à court et moyen terme ?
11:17On va parler de Nantes, évidemment, aujourd'hui, mais peut-être qu'Underdog a vocation à s'étendre un peu ?
11:22Underdog a d'abord vocation à grandir à Nantes.
11:25Donc, aujourd'hui, on reconditionne à peu près 700 produits par mois.
11:28L'objectif, d'ici la fin de l'année, c'est de passer à 1500 machines.
11:32Et puis après, c'est de dupliquer ce modèle qu'on a construit, qui est très efficace à Nantes,
11:38de le dupliquer dans d'autres endroits de France, de se rapprocher de nos clients et aussi de nos machines.
11:43Oui, on va revoir ces chiffres d'Underdog.
11:477 millions d'euros, c'est le montant de la levée de fonds, vous en avez parlé.
11:50Plus de 10 000 machines reconditionnées vendues depuis la création.
11:54Et puis cet objectif de 1500 machines par mois, ça suppose quoi ?
11:58Ça suppose une usine plus grande ?
12:02Ça suppose des embauches ?
12:04Comment vous allez atteindre cet objectif ?
12:06Alors, les deux.
12:07L'usine qu'on a à Nantes, ça va rester la même, mais on gagne en hauteur.
12:11Donc, on a installé, par exemple, des racks pour aller stocker plus de machines.
12:15Ça suppose aussi des recrutements.
12:16Donc, on va recruter de nouveaux techniciens réparateurs,
12:19puisque c'est vraiment le cœur du réacteur chez nous.
12:22C'est le reconditionnement, les techniciens réparateurs.
12:25Et du coup, on prévoit 200 embauches à l'horizon 2027.
12:29Il faut les former, ces techniciens.
12:31Oui, parce qu'on pense toujours que n'importe qui peut, en ouvrant un lave-linge,
12:36tout de suite trouver ce qui ne va pas.
12:38Mais en vrai, on en parlait un peu tout à l'heure, c'est du travail de geek.
12:42Il faut être passionné presque par ouvrir et voir ce qui est.
12:46Ce qui ne fonctionne pas dans le matériel reçu.
12:49Oui, donc, le métier de technicien réparateur, c'est un métier qui est pénurique.
12:53Et donc, nous, on a créé un programme de formation qui dure trois mois.
12:57Ça nous permet, en partant d'un profil qui aime le travail manuel
13:01et qui aime en effet résoudre des enquêtes,
13:04de former des gens en trois mois et d'avoir une personne très compétente,
13:07très qualifiée et super formée au métier du reconditionnement,
13:11parce que c'est un métier très particulier,
13:13qui est opérateur 18 mois après sa formation.
13:19Vous avez des... pour les trouver, ces personnes-là,
13:23qui parfois sont en reconversion ou qui commencent leur emploi,
13:26vous avez des partenariats avec des institutions
13:28pour trouver ces forces vives à former ?
13:32Oui, on a noué un partenariat avec France Travail
13:35et la région Pays de la Loire.
13:37C'est à la fois un moyen pour nous d'avoir accès à un vivier
13:42de personnes qui sont motivées, qui ont envie de changer de métier.
13:46Et aujourd'hui, au moment où je vous parle,
13:47il y a quatre personnes qui sont en train d'être formées
13:50dans notre atelier nantais.
13:51Et il y en a déjà six qui ont été formées
13:52par notre chef réparateur à Nantes.
13:55Qui viennent d'où, tiens, d'ailleurs ?
13:57Ils ou elles, d'ailleurs ?
13:58Est-ce qu'il y a des femmes ?
13:58Il y a des femmes.
13:59Ça, c'est génial, très bien, on est messieurs techniciens.
14:02Et est-ce qu'ils se disaient, c'est pas pour moi
14:04ou c'est un univers qui ne m'intéresse pas ?
14:06Vous voyez ce que je veux dire ?
14:07Comment on va chercher des gens qui ne seraient peut-être
14:09pas venus spontanément vers ces métiers ?
14:11C'est la force de France Travail.
14:13Ils ont un vivier de gens qui ont envie de se reconvertir,
14:16qui sont dans une démarche de changement.
14:17Et donc, on a un ancien magasinier,
14:20des profils d'anciens ingénieurs qualité.
14:23Il y a vraiment tous les âges et tous les métiers.
14:26Et là, on se rend compte que Nord-Doc peut avoir un impact social,
14:30finalement, grâce à justement cette politique de formation en interne.
14:35Mais comment vous mesurez, grosso modo, aussi votre impact,
14:38pas seulement social, mais environnemental ?
14:40J'imagine que vous avez des chiffres pour savoir déjà,
14:43depuis votre lancement en 2022,
14:45savoir un peu ce que vous avez réussi à faire ?
14:48Oui, en fait, nous, ce qu'on mesure,
14:50c'est à la fois les émissions de CO2 en moins
14:53et aussi la matière extraite en moins.
14:56En termes d'émissions de CO2,
14:58c'est 16 fois moins d'émissions que pour un produit neuf.
15:01Et en termes d'extraction, là, les chiffres sont hyper frappants.
15:05C'est 1 800 kg de matière extraite en moins
15:08par machine reconditionnée.
15:10Par machine ?
15:11Oui.
15:11Donc, on multiplie ça par...
15:13Les 10 000, on a reconditionné.
15:15Ah oui, donc ça fait un joli chiffre.
15:16Oui, c'est massif.
15:17Alors, cette nouvelle rubrique,
15:20elle s'appelle Transitions urbaines,
15:21elle est dans la perspective des élections municipales.
15:24C'est au printemps prochain.
15:26Voilà, tous les mois, on vous proposera une ville
15:27et donc vous êtes basée à Nantes.
15:29Et on va parler de Nantes maintenant.
15:30Pourquoi vous avez choisi de vous implanter à Nantes
15:33dès le début de cette aventure ?
15:35Il y a deux raisons à cette implantation nantaise.
15:37La première, c'est que Nantes, c'est un bassin industriel,
15:40c'est une terre d'industrie.
15:41Et la seconde, c'est qu'il y avait un écosystème de start-up
15:44et notamment de start-up à impact
15:45qui était hyper fort, hyper dynamique.
15:47Donc, c'est pour ces deux raisons qu'on a choisi cette région
15:49et aussi pour son ensoleillement.
15:51La troisième raison.
15:52C'est pas mal comme raison.
15:53C'est une très bonne raison.
15:53C'est une bonne raison.
15:54Et c'est vrai que Nantes, c'est une ville qui est,
15:56comme on vient de le dire, assez active,
15:58qui est très attractive.
15:59Donc, il y a beaucoup de start-up dans ce domaine-là.
16:01Et il y a aussi toute une histoire, finalement,
16:04dans l'économie sociale et solidaire.
16:06Il y a énormément de structures, d'associations majoritairement,
16:09mais pas que.
16:10J'ai regardé les chiffres sur le site de Nantes Métropole,
16:13avec qui, je pense, on en parlera.
16:15Vous travaillez beaucoup.
16:16L'économie sociale et solidaire, rien que dans la métropole nantaise,
16:18c'est presque 36 000 emplois.
16:20Et ça représente 14 % de l'emploi privé pour les salariés.
16:25Nantes Métropole, qui, je crois, est votre propriétaire du siège.
16:30Oui, Nantes Métropole est propriétaire de Nauti.
16:33Donc, on est locataire.
16:34C'est une des interactions qu'on a avec eux, mais pas la seule, heureusement.
16:39En effet, l'économie sociale et solidaire est hyper développée à Nantes.
16:42Le réemploi est aussi hyper développé à Nantes.
16:45Et c'est une des discussions qu'on a assez régulièrement avec la métropole,
16:49puisque Nantes est terre de réemploi.
16:51Et donc, dans ce cadre, il y a beaucoup de réunions qui sont organisées
16:54pour avancer ensemble dans cette transition écologique.
16:57Vous êtes entreprise à mission ?
16:58Oui, on est entreprise à mission.
16:59Pourquoi vous avez fait ce choix ?
17:01Ça a été un choix assez naturel dès le début.
17:04Donc, en juillet 2023, on est devenu entreprise à mission
17:07pour vraiment cranter notre objectif.
17:10Notre objectif, c'est de participer à la construction
17:13d'une filière de reconditionnement d'électroménagers en France.
17:17Et à travers cet objectif-là, il y a trois sous-objectifs.
17:21Il y a d'abord favoriser la collecte préservante
17:23des machines qui sont à reconditionner.
17:25Il y a ensuite pousser la création d'un modèle industriel
17:28qui soit efficace et réplicable.
17:30Et enfin, pousser les Français à consommer du reconditionné,
17:34puisqu'on pense que c'est une voie qu'on a ouverte
17:36et qu'il faut absolument nourrir.
17:38Pour vous, si on revient sur Nantes, et pas seulement Nantes,
17:42parce qu'on peut parler, on en a discuté tout à l'heure,
17:44il y a beaucoup d'exemples d'entreprises à Nantes
17:46qui sont dans cette optique-là.
17:49En ce moment, on parle beaucoup, par exemple, du retour
17:51de la consigne du verre.
17:52Il y a la plus grande usine de lavage de bouteilles
17:55qui est dans la métropole nantaise.
17:57On pourrait citer bien d'autres boîtes.
17:59C'est quoi, pour vous, les atouts que Nantes propose
18:02en termes d'innovation, de logistique,
18:05d'accompagnement aux structures à impact ?
18:08Les solutions qui sont proposées par Nantes,
18:11je dirais que c'est d'abord l'accueil.
18:12Une entreprise qui se lance, une start-up à impact qui se lance,
18:15elle est d'abord accueillie, à la fois par la région,
18:18à la fois par Nantes Métropole,
18:20et tout l'écosystème de sociétés à impact nantais.
18:24Donc, c'est ça le dispositif qui est en place,
18:26c'est l'accueil, l'accompagnement.
18:28Et cet accompagnement, il permet à la fois d'ouvrir
18:30de nouvelles solutions de financement,
18:34ouvrir de nouveaux canaux de distribution, peut-être,
18:36mais aussi, parfois, de trouver des opportunités
18:38pour trouver un local, par exemple.
18:40Mais vous travaillez déjà avec des partenaires économiques
18:43qui sont dans la région de Nantes, aujourd'hui ?
18:44Absolument. Nous, on a été accompagnés par la région
18:46pour mettre en place le programme de formation
18:48des techniciens, par exemple.
18:50Et après, dans la recherche de financement,
18:52j'ai été accompagnée par le pôle économique de la région, par exemple.
18:56Et alors, bon...
18:57Il n'y a pas que des points positifs, c'est ça ?
18:58Exactement, c'est ça.
18:59Parce qu'à un moment donné, c'est bien de faire des éloges méritées,
19:02mais on peut toujours améliorer les choses,
19:04il y a toujours de la marge de progression,
19:06ce seraient quoi, je dirais, les points pour lesquels
19:10vous pensez que Nantes pourrait, Nantes et sa région,
19:13pourraient faire mieux, ou en tout cas,
19:15les objectifs que cette localité devrait se fixer ?
19:19Dans le cadre de Nantes Terre de Réemploi, par exemple,
19:21on a beaucoup parlé de communication, d'amplification
19:23des initiatives qui sont faites par les acteurs du réemploi à Nantes.
19:28Et donc ça, c'est un projet qui est en cours
19:29et qui pourra être accéléré dans les mois à venir.
19:31Oui, c'est-à-dire qu'en fait, finalement, il y a peut-être encore...
19:35Mais est-ce que vous, pardon, je vous interromps,
19:36vous, quel frein ou quelle difficulté vous vous rencontrez ?
19:39Pas seulement parce que c'est lié à Nantes,
19:41mais quand on crée une entreprise comme la nôtre ?
19:43Quand on crée une entreprise comme la nôtre,
19:45il y a un premier challenge qui est le financement.
19:47Et donc pour ça, la région et d'autres organismes à Nantes,
19:52ça s'appelle par exemple Solutions Éco,
19:53ces organismes-là, ils identifient les startups
19:56qui pourraient avoir un besoin et les accompagnent.
19:58Donc je dirais que le premier sujet, c'est d'abord le sujet du financement.
20:00Il peut y avoir aussi le sujet de l'emploi dont on a pas mal parlé.
20:03Donc la création du programme de reconversion,
20:05on l'a fait accompagné par la région et France Travail.
20:09Sur le sujet de l'accompagnement au développement,
20:15donc si je parle d'Underdog en particulier,
20:17on est très concentré sur nos opérations, nos processus.
20:20Et là, il y a des antennes du gouvernement,
20:23des antennes régionales qui nous suivent
20:25et qui nous proposent des programmes de subvention
20:27en fonction des différents projets qu'on peut avoir
20:29pour l'aménagement de notre entrepôt.
20:32Pour la petite histoire, j'ai cru comprendre
20:34que votre siège actuel à Nantes,
20:36qui n'est pas très excentré,
20:37c'est pas en plein centre-ville bien sûr,
20:39mais on n'est pas vraiment sur la périphérie
20:40où il faut prendre je sais combien de kilomètres en voiture
20:44pour se rendre.
20:45C'est sans celui qui a vécu à Nantes.
20:47On n'a pas choisi ça par hasard, évidemment.
20:49Et je crois que votre siège a eu une autre vie.
20:51Dans une autre vie, c'était une fabrique de canons à neige.
20:55Oui, c'est ça.
20:56Le symbolique est pas mal.
20:57C'était du canon à neige,
20:58le truc qui maintenant paraît un petit peu...
21:00Oui, effectivement, qui fait ancien monde.
21:03Très ancien monde.
21:05Même si on continue de s'en servir.
21:06Est-ce que dans votre déploiement national,
21:10puisque c'est ce que vous expliquez tout à l'heure avec Alexandre,
21:13il y a cette ambition,
21:15Nantes, ça restera un point névralgique ?
21:17Ou alors vous vous dites,
21:18il va falloir qu'on se délocalise un peu partout,
21:21qu'on ait l'équivalent de ce qu'on fait à Nantes
21:24dans plusieurs endroits en France ?
21:26Maintenant qu'on a créé un modèle qui est efficace et réplicable,
21:29oui, on a l'envie et le besoin de se développer,
21:33de dupliquer ce qu'on a fait à Nantes dans d'autres régions de France
21:36pour se rapprocher de nos consommateurs,
21:38pour se rapprocher de nos partenaires.
21:41Mais Nantes, c'est notre siège social et notre terre de cœur.
21:44Donc pas de changement prévu jusqu'alors.
21:46Et on peut parler, je pense, de la place du reconditionné
21:50pour terminer un petit peu sur le...
21:53On parlait de marge de progression tout à l'heure en parlant de Nantes,
21:55mais vous, vous êtes finalement underdog.
21:57On peut parler, peut-être, on n'a pas dit ce que ça veut dire en anglais.
22:00L'underdog, alors c'est désolé, c'est un autre mot anglais,
22:02c'est un peu l'outsider.
22:03En gros, c'est la personne qui est a priori pas la mieux placée pour,
22:07en tout cas qui a beaucoup de défis,
22:09beaucoup de challenges devant vous.
22:10C'est un défi d'avoir un nom pareil, pratiquement.
22:13Et on voit qu'il y a, le reconditionné, c'est 3% dans le marché de l'électroménager.
22:20C'est quoi les objectifs, en tout cas, à horizon, je ne sais pas, 2030, par exemple,
22:26vous avez envie de monter jusqu'à où ? Jusqu'à combien ?
22:30En fait, notre ambition, c'est de faire x3 chaque année.
22:34X3 chaque année ?
22:34Oui, l'objectif, c'est vraiment de faire du reconditionné
22:37une nouvelle norme de consommation
22:39et d'arriver à répondre à une demande qui est hyper forte.
22:41Aujourd'hui, les consommateurs français, ils ont deux besoins.
22:45Un besoin de consommer avec du bon sens
22:46et aussi un besoin de consommer intelligemment en termes économiques.
22:50Et c'est ce que le reconditionné propose aujourd'hui.
22:52Le prix, c'est le premier critère avant l'engagement environnemental, quand même.
22:56Oui, chez nous, il y a 50% des gens qui viennent pour la mission,
22:59pour le reconditionné et l'impact écologique que ces produits peuvent avoir sur le monde.
23:03Et puis, par ailleurs, évidemment, l'économie,
23:07puisque nos produits sont proposés entre moins 10, moins 15 et moins 70% pour certains produits.
23:13Merci beaucoup, Laura Chavigny, d'être venue sur le plateau de Smart Impact
23:17pour cette première de Transitions Urbaines.
23:19Merci, Alexandre.
23:20A bientôt.
23:20On se retrouve le mois prochain.
23:22Je ne sais pas encore quelle ville.
23:24C'est une surprise.
23:24Ah, j'adore quand il y a un peu de suspense dans cette émission.
23:28En tout cas, on se retrouve pour un nouveau numéro de Transitions Urbaines.
23:31Et on passe tout de suite à notre rubrique Startup.
23:40Smart Ideas, c'est notre rubrique, vous le savez, consacrée aux entreprises et aux startups éco-responsables.
23:46Je vous présente mon invité, Amandine Vandack.
23:47Bonjour.
23:48Bonjour, merci pour l'invitation.
23:49Bienvenue.
23:50Vous êtes la cofondatrice de Fleur Ivor.
23:51Vous l'avez créée en 2018 avec Blanche Pia.
23:54Et avec quelle idée ?
23:55Racontez-moi.
23:56Et avec l'idée de démocratiser les fleurs comestibles.
23:59On fait des bouquets de fleurs qui sont à la fois ornementaux et comestibles,
24:02accompagnés de petites fiches recettes pour apprendre à les cuisiner.
24:05Ah, on va apprendre à cuisiner les fleurs.
24:07Alors, toutes les fleurs sont comestibles ou alors ça réduit un peu le champ des possibles ?
24:12Alors non, c'est un peu comme les champignons.
24:14Il faut s'y connaître un petit peu.
24:15Il y a des fleurs qui sont comestibles, il y a des fleurs qui ne sont pas du tout comestibles.
24:19Et du coup, nous, on a une formation de botanistes à la base
24:22et nos bouquets sont 100% comestibles, fleurs et feuillages.
24:25Oui, alors on va peut-être faire un constat sur le marché des fleurs déjà,
24:29parce qu'on ne le sait pas forcément quand on va acheter des roses ou d'autres fleurs.
24:34D'où viennent-elles très majoritairement en France et en Europe, les fleurs ?
24:37Oui, alors il y a 9 fleurs sur 10 qui viennent de l'étranger.
24:39Malheureusement, la production en France s'est un peu effondrée ces dernières décennies.
24:44Donc il y a beaucoup de fleurs qui viennent de pays tels que la Chine, l'Équateur, etc.
24:49Et aussi des Pays-Bas où il y a de la production et aussi une bourse aux fleurs
24:53où toutes les fleurs de l'étranger arrivent là et sont dispatchées ensuite en Europe.
24:56Elles passent par les Pays-Bas mais elles arrivent de beaucoup plus loin.
24:59Les filières françaises, les filières locales, elles existent quand même encore un petit peu ?
25:03Elles existent encore et on a des fleurs de très bonne qualité, donc c'est top.
25:08Et surtout, on a un pays qui est hyper bien fait parce que dans le nord de la France,
25:11on a des fleurs d'avril à octobre.
25:13Et dans le sud de la France, au contraire, l'été, il fait trop chaud.
25:17Mais l'hiver, on a un roulement en fait qui est assez naturel.
25:20Et du coup, on arrive à avoir des fleurs françaises et toute l'année.
25:22Alors, comment vous travaillez-vous ? J'imagine avec ces filières françaises, le plus possible ?
25:26Est-ce que c'est possible de créer une marque comme ça de fleurs comestibles
25:30avec des fleurs 100% françaises, 100% locales ?
25:33C'est possible. On n'est pas beaucoup en France à faire de la fleur 100% française.
25:36Nous, on y arrive en ne faisant que du comestible.
25:39J'invite aussi les fleuristes à prendre le plus possible de fleurs françaises.
25:44C'est possible, c'est juste qu'il y a un petit peu moins le choix.
25:46Forcément, à la Saint-Valentin, par exemple, on n'a pas de roses
25:49parce que les roses, c'est de mai à septembre.
25:51Mais ça, c'est un très bon message à faire passer.
25:53Ça n'a pas de sens d'offrir des roses mi-février.
25:57Comment vous avez fait ? Parce qu'il fallait trouver des producteurs.
26:00Vous disiez que les filières étaient un peu en difficulté.
26:03Donc, vous avez identifié des producteurs avec qui vous travaillez prioritairement, c'est ça ?
26:07C'est ça. Ça nous a mis à peu près un an à trouver tous nos producteurs.
26:11Donc, du coup, il a fallu les appeler, aller les voir sur place, etc.
26:15Voir avec eux ce qu'ils pouvaient aussi planter pour nous, les choses qu'ils avaient déjà.
26:19Et du coup, c'est un travail en amont qui a été un petit peu costaud.
26:22Et aujourd'hui, vous avez combien de producteurs ?
26:25On a environ 10 producteurs.
26:27Donc, ce n'est pas énorme.
26:28Mais ça nous suffit pour avoir des fleurs toute l'année.
26:32Alors, est-ce que ce sont des fleurs plus écologiques ?
26:35Et puis aussi des fleurs de saison.
26:37Ça rejoint ce que vous disiez tout à l'heure.
26:38Forcément plus écologiques parce qu'elles sont cultivées au plus proche.
26:42Donc, en Ile-de-France et dans le sud de la France pour l'hiver.
26:45Et puis, écologiques aussi parce que sur notre gamme de fleurs comestibles, évidemment, il n'y a aucun traitement qui est appliqué.
26:51D'accord. Et ce sont des fleurs de saison systématiquement ?
26:53Exactement. Oui. C'est des fleurs de saison.
26:55C'est sous serre non chauffée, juste tenue hors gel si vraiment il fait très froid.
26:59Mais du coup, ou sinon, c'est du plein champ.
27:01Oui, effectivement. Donc, ça coche un certain nombre de cas.
27:04Si je continue de dérouler quand on est dans du retail, dans du commerce, le mode de livraison.
27:10Comment vous livrez vos bouquets ?
27:11On essaye de faire au mieux.
27:12Donc, du coup, pour les livraisons toutes en France, celles qui sont en France, pardon, on est par chronoposte.
27:18Et pour les livraisons à Paris et au Tour, on a des livreurs qui livrent en transport ou à vélo.
27:25C'était la fête des mers ce week-end. C'est une des dates clés de la saison d'un fleuriste ?
27:29Complètement. Oui, c'est ça. C'était la folie en boutique.
27:32Alors, ça veut dire quoi ? Ça veut dire fête des mers, Saint-Valentin et...
27:36Noël aussi.
27:37Noël, d'accord. Et ça représente quel pourcentage du chiffre d'affaires d'un fleuriste, ces dates-là ?
27:41Alors là, je n'ai pas exactement les chiffres, mais je sais que sur le mois de mai, par exemple, pour la fête des mers,
27:47on fait environ 60% du chiffre d'affaires du mois, rien que sur la journée de la fête des mers.
27:51Rien que sur la journée de dimanche. Merci beaucoup, Amandine Van Ack et bon vent à Fleurivore.
27:57Voilà, c'est la fin de ce Smart Impact. Merci à toutes et à tous de votre fidélité à la chaîne des audacieuses et les audacieux.
28:04Habit Smart for Change. Salut !

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