Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 6 semaines
BFM BUSINESS PARTENAIRE - Ce samedi 18 octobre, Laurent Lantieri, chirurgien plasticien à l'Hôpital européen Georges-Pompidou, Jörg Ohleyer & Karim Hatem, associés de Kéa, spécialiste des industries de santé, et Martial Brun, directeur général de Présanse, étaient les invités dans l'émission Check-up Santé, présentée par Fabien Guez. Check-up Santé est à voir le samedi sur BFM Business.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00BFM Business présente Check-up Santé avec Fabien Guèze.
00:11Bonjour à tous, ravi de vous retrouver sur BFM Business dans Check-up Santé.
00:15En ce mois d'octobre rose, dédié à la sensibilisation cancer du sein,
00:20nous célébrons la deuxième édition d'un événement international majeur, le Brindé.
00:25Cette initiative vise à mieux faire connaître les possibilités de reconstruction mammaire
00:29après un cancer, une option dont toutes les femmes devraient pouvoir bénéficier.
00:34A cette occasion, j'ai le plaisir d'accueillir le professeur Laurent Lantieri,
00:37chef du service de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique à l'hôpital européen Georges Pompidou.
00:43Nous aurons également le plaisir d'accueillir Jörg Oleyer et Karim Athème,
00:49associés chez KIA et partenaires, le premier cabinet français de conseil en stratégie
00:53fortement engagé dans le secteur de la santé.
00:55Enfin, la santé au travail occupe une place croissante dans les préoccupations des entreprises.
01:01L'association Présence, qui représente les services de prévention et de santé au travail inter-entreprise,
01:07les SP-STI, vient d'organiser la 60e édition de la journée Santé au travail.
01:13Son directeur général, Martial Brun, est avec nous pour en parler.
01:16Check-up Santé, c'est parti !
01:17Check-up Santé, au cœur de l'innovation santé.
01:24Professeur Laurent Lantieri, bonjour !
01:26Bonjour !
01:26Ravi de vous accueillir dans Check-up Santé.
01:28Vous êtes chef de service, je disais, chirurgie plastique reconstructrice et esthétique
01:32à l'hôpital européen Georges Pompidou, à l'HEGP.
01:35Vous êtes connu quand même pour avoir pratiqué la première greffe totale du visage au monde.
01:41C'était en quelle année ça ?
01:422010.
01:422010, et le patient va bien ?
01:45Celui-là, malheureusement, est décédé, mais j'en ai fait d'autres qui vont très bien.
01:48D'accord.
01:49Alors, le cancer du sein est en progression en France, on le sait.
01:53Il y a des raisons ou pas ?
01:54C'est difficile de dire s'il y a des raisons, quelles sont les raisons de cette augmentation.
01:58Une augmentation qui est plus importante en France que dans d'autres pays.
02:00On n'a pas vraiment d'explication.
02:01C'est vraiment...
02:03C'est du domaine des cancérologues.
02:05Nous, ma préoccupation, c'est de les reconstruire, malheureusement, puisqu'il y a un certain nombre d'hécédités mastectuelles.
02:09On dit qu'il atteint aussi les gens toujours plus jeunes.
02:12Oui, on voit des patients de plus en plus jeunes.
02:14Moi, j'ai des patientes, la plus jeune que j'ai opérée d'un cancer du sein,
02:17avec qui j'ai fait une mastectomie, une reconstruction, avait 18 ans.
02:20Et je vois des patients d'une vingtaine d'années.
02:21Alors, c'est souvent ce contexte-là de patientes qui ont un facteur de prédisposition génétique,
02:27comme la genie de la genie, par exemple.
02:30Et ces patientes-là doivent être suivies et peuvent bénéficier d'une reconstruction.
02:34Donc, évidemment, le cancer du sein progresse, mais les traitements sont toujours plus efficaces et plus...
02:39Oui, alors les traitements sont de plus en plus efficaces et donc la survie augmente de plus en plus.
02:43La survie à 5 ans est de plus de 98%.
02:45Enfin, on a vraiment des choses qui sont extraordinaires en termes de progression.
02:48Les nouveaux traitements que l'on a, même chez les patients qui sont métastatiques,
02:52permettent à des patients de survivre des années et des années et des années.
02:55Et donc, il n'y a pas de raison d'ailleurs de ne pas leur offrir la possibilité d'avoir une qualité de vie à côté de la survie.
02:59Et la qualité de vie, elle passe chez les patientes qui ont une mastectomie par une reconstitution.
03:03Alors justement, il y a une grande partie, évidemment, toutes les femmes qui sont atteintes d'un cancer du sein n'ont pas de mastectomie.
03:08Oui, mais un grand nombre vont l'avoir.
03:10Pas forcément... Il y a pas mal de femmes qui font une récidive sur leur cancer du sein.
03:13Une fois qu'elles ont eu un premier cancer du sein, elles peuvent avoir une récidive 15 ans, 20 ans plus tard.
03:16Et malheureusement, lorsqu'il y a une récidive, ça passe par une mastectomie.
03:18Et d'autres, du fait de l'anatomie du cancer, pas forcément qu'il est plus méchant.
03:24Ça peut être un cancer très diffus, ce qu'on appelle un intracanel, sur lequel la vie de la patiente n'est pas du tout en jeu.
03:30Eh bien, on est obligé parfois de faire une mastectomie.
03:33Et souvent, on peut faire une reconstruction dans le même temps.
03:36C'est souvent ou on pourrait le faire à toutes les mastectomies ?
03:38Alors, on ne pourrait pas le faire à toutes.
03:39Ça dépend de la maladie.
03:42C'est-à-dire, s'il y a une maladie qui est extrêmement agressive, il va y avoir une chimiothérapie, une radiothérapie.
03:47C'est plus compliqué.
03:48Mais dans beaucoup de cas, on peut le faire.
03:50C'est peut-être dans un deuxième temps, c'est ça ?
03:52Alors, on peut le faire dans un deuxième temps, ça c'est vrai.
03:54Mais en France, en reconstruction immédiate, on est à peu près à 17%.
03:56C'est des chiffres qu'on a il y a quelques années qui n'ont pas été refaits.
03:59On est en dessous d'autres pays occidentaux développés, qui sont plutôt à l'ordre de 25%.
04:05Donc, on n'est pas à 80-90% de reconstruction immédiate.
04:09En reconstruction secondaire...
04:10On peut même faire une reconstruction chez une femme qui a un cancer métastatique ?
04:15Alors, on peut faire une reconstruction chez une patiente qui a un cancer métastatique.
04:18Pas si les métastases sont actives, mais une fois qu'elle a eu son traitement et que le traitement est stabilisé,
04:22cette maladie devient quasiment une maladie chronique, les patients ont des traitements.
04:25On peut faire une reconstruction, c'est tout à fait possible.
04:30D'accord. Et parfois, vous disiez, chez les femmes qui ont un facteur de risque très important de développer un cancer,
04:35on propose une mastectomie ?
04:37Alors, on propose une mastectomie qui est une mastectomie préventive.
04:41C'est le cas dans le génie La Jolie ?
04:42Exactement, le cas dans le génie La Jolie, qui reste toujours un sex-symbole.
04:45Donc, on peut toujours être jolie, belle, avec des seins reconstruits.
04:48Parce qu'on n'enlève pas la peau, on enlève évidemment la glande ma mère.
04:50Alors, chez ces patientes-là, justement, le but est de baisser le risque,
04:54ce n'est pas le but de guérir une maladie.
04:56Donc, on garde les tuynes cutanées et on peut reconstruire, par différentes méthodes,
05:00ça peut être une prothèse, ça peut être des techniques de graisse,
05:02différentes techniques, et on peut reconstruire.
05:03C'est ça ce qui donne les meilleurs résultats.
05:05Et donc, on peut proposer...
05:07Est-ce qu'il peut y arriver, qu'il y ait un cancer malgré ça ou pas ?
05:11Alors, il peut...
05:13Chez les patientes à qui on fait une mastectomie,
05:15à qui on a fait une mastectomie préventive,
05:17on passe de 80% de risque chez les patientes qui sont au BRCA1,
05:20qui est le gène le plus fréquent qu'on a détecté,
05:22on descend à 2%.
05:23Pourquoi on ne descend pas à 0% ?
05:25Parce que le sein est une glande cutanée.
05:27Donc, la peau, le mamelon, tout ça,
05:30il peut y avoir un peu de tissu ma mère.
05:33Mais ça reste quelque chose qui est extrêmement facile à détecter.
05:35Et le problème des patientes qui ont cet facteur de prédisposition génétique,
05:42c'est qu'elles ont généralement des cancers qui sont des mauvais cancers.
05:44C'est des cancers qu'on appelle triple négatifs,
05:46des cancers qui ne sont pas sensibles aux hormones,
05:48qui ne sont pas sensibles à l'erceptine,
05:49et qui sont beaucoup plus difficiles à traiter,
05:51et qui, généralement, flambent.
05:53Tous les cancers ne se développent pas d'une manière linéaire.
05:56Généralement, ces patientes, entre 2 IRM, 2 mammographies,
06:00peuvent faire un cancer qui flambe.
06:01Alors, toutes les femmes, vous disiez que toutes les femmes
06:03ne savent pas qu'elles peuvent avoir accès à cette reconstruction ?
06:06C'est ça, non ?
06:07Oui. La première cause de non-accès à la remotion AMR,
06:13la première cause, c'est l'absence d'informations.
06:15On l'avait déterminé d'abord, l'Institut Curie l'avait fait,
06:17il avait montré que sur 100 patientes qui ne se sont pas reconstruites,
06:21il y en avait 12 qui disaient que c'était problème d'argent,
06:22mais 82, c'était pour autre chose.
06:24Et ce qui sortait, c'était l'information.
06:26On l'a fait aussi à l'instance publique,
06:27et on se retrouve avec un chiffre qu'il n'y a que 4% des patientes
06:29qui disent que c'est un problème d'argent,
06:3096% disent que c'est notre raison, et la plupart des raisons,
06:33c'est l'information.
06:35D'où l'intérêt de cette insécutive ?
06:37D'où l'internet de cette journée, qui est une journée d'information.
06:40Brow Day, en anglais, ça veut dire soutien-gorge ?
06:43Voilà, Brow en anglais, c'est soutien-gorge,
06:45donc c'est un jeu de mots anglais,
06:45on n'a pas trouvé un moyen de faire un jeu de français.
06:48Brow Construction Awareness,
06:49journée d'information de la reconstruction de ma mère,
06:52et Brow pour le soutien-gorge.
06:53Oui, et je disais que c'était un événement international,
06:56mais qui a été assez boosté sur le plan national,
07:00par notre ami Isabelle Sarfati.
07:02Voilà, c'est ça qui a été boosté en France l'année dernière
07:04par Isabelle Sarfati et Krishna Cloche,
07:06mes amis qui sont, eux, dans le secteur privé,
07:08qui m'ont appelé l'année dernière en disant
07:09« Est-ce que tu veux qu'on fasse quelque chose de public-privé ? »
07:11De l'Institut du Sein, l'Institut, oui.
07:12Donc l'Institut du Sein d'un côté,
07:14l'Hôpital Européen Georges Pompidou de l'autre côté,
07:16l'Hôpital Tenon d'un troisième côté,
07:18et puis là, il y a plus de personnes qui se sont intégrées.
07:22Donc une belle collaboration publique-privé.
07:24C'est une très belle collaboration,
07:25c'est-à-dire qu'on est tous sur la même barque,
07:28c'est-à-dire de pouvoir avoir les patients.
07:30Ensuite, les patients peuvent choisir dans quel secteur ils veulent aller,
07:32s'ils préfèrent aller à l'hôpital,
07:33s'ils préfèrent aller dans une structure publique, privée.
07:35Ça dépend aussi du type de reconstruction qu'on veut faire.
07:37Moi, je fais des reconstructions qui sont souvent plus élaborées,
07:39des choses qui sont plus complexes,
07:40qu'on peut difficilement faire en clinique,
07:42les reconstructions microchirurgicales.
07:44Donc ça dépend aussi,
07:45les patients doivent pouvoir avoir ce panel
07:46et cette offre de soins.
07:49L'idée, c'est quand même le dépistage, non ?
07:52Alors le dépistage, c'est important, c'est vrai.
07:53Même si c'est parfois un petit peu polémiqué ?
07:55Alors, le dépistage massif,
07:57c'est pas forcément ce qu'il y a de plus intéressant.
08:01On sait que malheureusement,
08:02on détecte avec des gens qui n'ont pas vraiment besoin.
08:04Moi, je vois des patientes qui viennent pour des hypertrophies mammaires,
08:07qui ont trop gros seins et qu'on peut réduire,
08:09et à qui, à 18 ans, on fait une mammographie,
08:10ça n'a strictement aucun intérêt.
08:12Par contre, ce qui est intéressant,
08:13c'est de consulter.
08:15Ce qui est intéressant, c'est
08:16si vous avez dans votre famille des patients
08:18qui ont eu des femmes qui ont eu des cancers du sein
08:21ou des cancers de l'ovaire ou des cancers,
08:22eh bien, c'est intéressant d'aller consulter un oncogénéticien
08:25qui va essayer de savoir si, oui ou non, vous êtes à risque.
08:28Et une fois que vous savez ça,
08:29eh bien, vous choisissez de savoir
08:30si on peut faire une chirurgie préventive.
08:32Il y a d'autres imageries aussi qui sont assez efficaces ?
08:34Alors, en dehors de la mammographie qui donne des rayons,
08:37l'imagerie la plus efficace, c'est l'IRM,
08:39mais l'IRM, il faut rentrer dans un tube,
08:41c'est un peu coercitif.
08:43L'échographie, les échographies qu'on a aujourd'hui
08:45qui sont très faciles d'accès.
08:48De plus en plus, ces échographes sont disponibles.
08:50On a aujourd'hui maintenant quasiment des échographes portables
08:53qui permettent de détecter.
08:55Donc, c'est important d'utiliser ces techniques.
08:58Eh bien, merci, Professeur Laurent Lantieri de l'HEGP.
09:01On va à présent accueillir
09:02Yorg Oleyor et Karim Athem de Kia et Partner.
09:06Check-up Santé sur BFM Business
09:10Yorg Oleyor, bonjour.
09:13Bonjour.
09:14Karim Athem, bonjour.
09:15Bonjour.
09:16Yorg Oleyor, vous êtes passé par Agrotech, Agro-ParisTech.
09:20Tout à fait.
09:20Vous avez un MBA en marketing, management.
09:23Vous savez, je me suis bien renseigné.
09:24Tout à fait.
09:24Industrie de santé.
09:26Et vous êtes évidemment associé chez Kia.
09:28Kia, donc, c'est le premier cabinet de stratégie français ?
09:32C'est le premier cabinet de stratégie.
09:34Le conseil en stratégie, oui.
09:35C'est un cabinet de conseil en stratégie français.
09:38Résolument d'ailleurs européen.
09:40Le conseil est quand même très anglo-saxon.
09:43C'est-à-dire qu'on occupe et on traite
09:45l'ensemble des sujets qui couvrent
09:47l'agenda d'une direction générale, la stratégie.
09:50Dans tous les domaines, d'ailleurs.
09:51Pas que la santé, bien sûr.
09:53Généraliste sur l'ensemble des secteurs.
09:56L'engagement des collaborateurs,
09:59l'organisation, l'innovation.
10:01La différence entre pourquoi résolument européen,
10:04on considère qu'au-delà de l'approche méthodologique
10:08et la matière grise,
10:11la culture européenne apporte une vision du monde.
10:14Alors, la nôtre,
10:15elle est qu'il n'y aura pas de croissance durable.
10:20La croissance sera durable ou elle ne sera pas.
10:22D'ailleurs, vous pouvez vous prouver que je me suis bien renseigné.
10:26Vous avez 250 collaborateurs en France, c'est ça ?
10:28Oui, c'est ça.
10:29Et 900 au niveau européen.
10:33Vous disiez quand même, même si c'est européen,
10:34vous disiez quand même que votre ADN,
10:36votre philosophie,
10:39elle est un petit peu différente des cabinets anglo-saxons.
10:40Alors, oui, pour la bonne et la simple raison,
10:43comme je vous disais,
10:44c'est avoir une approche au-delà de la méthode
10:48qu'apporte un cabinet de conseil.
10:50C'est d'avoir une vision du monde,
10:52c'est d'avoir un combat.
10:53Il y a cinq ans,
10:54on avait décidé de doubler notre taille de cabinet
10:56en même temps que de devenir la première entreprise à mission
11:00d'un cabinet de stratégie.
11:01Et d'ailleurs, cette vision du monde
11:06s'accompagne de trois combats
11:08et ce qui va nous amener d'ailleurs au sujet.
11:09Merci pour cette invitation, Fabien.
11:12C'est les combats sociétaux,
11:13c'est le mieux se nourrir,
11:14c'est le mieux se loger
11:15et c'est le mieux se soigner.
11:17Alors, Karim, vous, vous êtes passé par un polytechnique,
11:20quand même.
11:20Tout à fait.
11:21Télécom Paris, vous êtes ingénieur
11:22et vous êtes vous aussi associé chez IKEA.
11:25Donc, c'est vrai que les boîtes de conseil en stratégie,
11:29évidemment, ont pris le train des nouvelles technologies,
11:33notamment de l'IA,
11:35pour aider vos clients.
11:38Tout à fait.
11:39Aujourd'hui, l'IA, c'est de l'ordre de 30% du marché
11:42du conseil en stratégie.
11:44Pour ce qui est de la santé,
11:46l'IA joue un rôle très important.
11:48Déjà, ce qu'on peut citer,
11:49c'est l'exemple de l'imagerie.
11:51En fait, aujourd'hui, si je donne un chiffre...
11:52C'est vrai que si certains ont peur de l'IA,
11:55en tout cas, en santé, c'est vraiment la grosse révolution.
11:57C'est la grosse révolution.
11:58Notamment l'imagerie ?
12:00Dans le cas de l'imagerie, on peut citer un chiffre.
12:02C'est que la FDA, par exemple, aux États-Unis,
12:05a recensé plus de 135 solutions
12:07qui sont aujourd'hui opérationnelles
12:09pour aider ou aider à traiter l'imagerie.
12:12Et ça n'est pas du tout l'apanage de start-up,
12:14puisqu'en fait, tous les grands fournisseurs,
12:15tous les équipements entiers d'imagerie
12:17qui vendent les scans et les DRM,
12:18ont, depuis plusieurs années déjà,
12:20intégré des fonctions d'intelligence artificielle
12:23pour aider à accélérer le traitement.
12:25Il y a encore quelques points de blocage
12:28qui freinent un petit peu cette utilisation
12:31des nouvelles technologies, de l'IA.
12:33Il y a bien sûr des points de blocage.
12:34Il y a évidemment la crainte
12:36de beaucoup de professions de santé
12:38de se voir un peu substituées,
12:40en tout ou partie.
12:42Et ça a suscité beaucoup de débats,
12:44beaucoup de réflexions.
12:46Mais la réalité, c'est qu'aujourd'hui,
12:48il y a des domaines où c'est rentré dans les mœurs,
12:50et d'autres où ça doit encore le rentrer.
12:53On peut citer un autre exemple
12:55qui nous paraît très prometteur,
12:59c'est l'application au parcours de soins.
13:01Il se trouve qu'on a été amené à accompagner
13:03un industriel du médicament
13:04qui venait de sortir un nouveau traitement
13:07pour éviter les récidives
13:10des maladies cardiovasculaires,
13:11donc l'AVC, l'infarctus,
13:12qui ne sont quand même pas des maladies bénignes.
13:14Et en fait, ils ont voulu accompagner
13:16la sortie de ce nouveau traitement
13:17par une approche innovante du parcours de soins.
13:20Et donc, on les a accompagnés.
13:21Tout d'abord, pour étudier, en fait, ce parcours,
13:25pour en identifier les freins.
13:26Et aujourd'hui, ces freins sont nombreux.
13:28Ils sont nombreux parce que...
13:31Problème de data aussi, non ?
13:32Problème de data ?
13:33Peut-être avant la data,
13:35nous, on considère toujours que...
13:36D'ailleurs, vous avez dit que notre ami
13:39qui avait été ingénieur.
13:40En fait, le problème de l'IA,
13:41c'est que c'est conçu par des ingénieurs
13:43et c'est absolument pas designé,
13:45dessiné ou imaginé pour des usages.
13:46Et rien que ça est un point de blocage.
13:49Quand on parle de parcours de soins,
13:51c'est les interactions homme-machine,
13:53c'est les interactions homme-homme
13:54entre le personnel de soins et les patients
13:56et c'est les interactions entre machine et machine.
13:59Et donc, reprendre le parcours
14:01avec un regard par le design,
14:05même si c'est un anglicisme,
14:06c'est de dessiner un parcours
14:08où on génère des bénéfices,
14:09où on travaille effectivement
14:10un certain nombre de ruptures,
14:11où on travaille l'interopérabilité
14:13entre certaines machines
14:14pour générer, un, plus de bénéfices
14:16et deux, réduire le coût transactionnel.
14:19Vous parlez beaucoup de coalitions,
14:22d'écosystèmes intégrés ?
14:23Alors, c'est effectivement quelque chose
14:25où on a une conviction.
14:26Un bon critère d'efficacité ?
14:28C'est un élément essentiel
14:31si vous voulez transformer
14:32des entreprises dans un écosystème,
14:36dans une filière,
14:37par rapport aux enjeux
14:37et aux révolutions qui nous attendent.
14:40C'est des choses qu'on fait
14:41dans des filières agricoles,
14:43c'est des choses qu'on fait
14:44dans les filières agroalimentaires.
14:46Et dans la santé,
14:47on attaque le sujet aussi.
14:48Alors, une coalition, c'est quoi ?
14:50C'est juste des personnes,
14:52des parties prenantes,
14:53des industriels,
14:54des experts scientifiques,
14:55privés, publics,
14:56qui se mettent autour d'une table
14:57pour aller chercher une valeur
14:59qu'ils n'arriveraient pas
14:59à chercher seules.
15:01Ce qui suppose deux choses.
15:02Un, définir cette valeur.
15:03Et deux, faire en sorte
15:05que le tour de table
15:06trouve son intérêt personnel.
15:09Karim, l'exemple,
15:11c'est la création
15:11de la cité de la nutrition.
15:13Ça peut être un des exemples ?
15:14C'est également un des exemples
15:16qui, en plus,
15:16se situe dans un domaine
15:18qui est vraiment problématique,
15:20c'est celui de la prévention.
15:22Et en fait, l'idée,
15:22c'est d'arriver, effectivement,
15:24toujours dans une optique
15:25de coalition,
15:25où là, en fait,
15:27ce qu'on a fait,
15:27c'est qu'on a réussi
15:28à mettre autour de la table
15:29des industriels de l'agroalimentaire,
15:32des prestataires à domicile,
15:33des assureurs et des mutuels,
15:35des financeurs.
15:37Et des professionnels de santé,
15:39probablement pas d'assez grand nombre
15:40pour le moment,
15:42pour avoir, effectivement,
15:43une solution
15:43qui permette
15:44à tout un chacun
15:45de prendre en charge
15:46sa prévention
15:48à travers l'alimentation
15:49avec beaucoup de données.
15:50Donc, ça suppose
15:50d'avoir des données
15:51très précises,
15:53des algorithmes
15:53qui permettent de faire
15:54de la prévention
15:54et de savoir les utiliser
15:55et d'inciter,
15:56comme disait Yorg,
15:57sur ces questions
15:59d'ergonomie,
16:00de facilitation,
16:01à s'approprier ces solutions.
16:03L'enjeu est...
16:05Très rapidement, oui.
16:05Et très rapidement,
16:06c'est 130 milliards
16:07d'impact sur la santé.
16:08Et il y a toute une transformation
16:11des comportements.
16:13Dans la santé,
16:13on connaît toute la problématique
16:15de l'adhérence au traitement.
16:16Là, la question de l'adhérence,
16:17c'est faire en sorte
16:18que des gens démystifient
16:19le fait que manger sain,
16:21ça coûte cher.
16:22C'est pas vrai.
16:22que deux,
16:25il faut poursuivre les efforts
16:27et il ne faut pas
16:27que ce soit quelque chose
16:28de punitif.
16:29Donc, il y a toute une approche
16:30par le jeu
16:30et par la récompense
16:31qui est développée
16:33avec beaucoup d'IA
16:34génératifs là aussi.
16:36Juste pour finir,
16:37vous êtes aussi impliqué
16:38à l'étranger,
16:39notamment en Afrique ?
16:40Alors oui,
16:40on a eu la chance
16:41il y a six ans maintenant
16:43d'accompagner
16:44un ancien des labos pharma
16:46qui avait décidé
16:47de développer
16:48une start-up
16:49dans la santé digitale
16:50pour faciliter l'accès
16:54aux soins des pauvres
16:55dans les pays pauvres.
16:55Qui en ont vraiment besoin ?
16:56Oui.
16:57Alors, ils en ont
16:58beaucoup besoin
16:58et donc on travaille
17:00sur la bande
17:01Afrique subsaharienne
17:02et en Inde
17:02et quand on regarde
17:04le niveau
17:05de situation
17:07dans laquelle se trouvent
17:08des épileptiques au Rwanda
17:10qui ont huit ans et demi
17:12jusqu'au premier diagnostic
17:14et pendant ce temps-là
17:15on leur met de la cire
17:15dans une oreille
17:16et on leur souffre
17:16dans l'autre,
17:17il y a des choses à faire.
17:19Eh bien, merci
17:20merci beaucoup
17:21Jörg Oleyer
17:22merci beaucoup
17:22Karim Atem
17:23vous revenez
17:24quand vous voulez
17:24avec grand plaisir
17:25dans l'émission
17:26on va finir
17:27avec grand plaisir
17:27merci
17:28on va finir
17:28l'émission
17:29avec Martial Brun
17:30qui est directeur général
17:31de Présence
17:32Martial Brun, bonjour
17:39bonjour
17:39vous êtes directeur général
17:41de Présence
17:42Présence est une association
17:43nationale, un organisme national ?
17:45Oui, tout à fait
17:45c'est l'association nationale
17:47qui réunit les services
17:48de prévention et de santé
17:49au travail inter-entreprise
17:50qu'on appelle les SPSTI
17:51les SPSTI
17:52et qui suit
17:53quelques 19 millions
17:54de salariés
17:55dans les entreprises privées
17:55principalement
17:56et dans 1,5 million
17:58d'établissements
17:58donc santé au travail
18:01santé en entreprise
18:02il n'y a pas que
18:03les médecins du travail
18:03c'est toute une
18:05effectivement
18:06la mission de ces services
18:07c'est d'une part
18:08aider le chef d'entreprise
18:09à évaluer ses risques
18:10professionnels
18:11et bâtir des plans
18:12de prévention
18:13suivre l'état de santé
18:14des salariés
18:14mais par l'intermédiaire
18:16de professionnels
18:17divers et variés
18:18prévenir la désinsertion
18:20professionnelle
18:20avec une équipe
18:21pluridisciplinaire
18:21proposée de médecins
18:22du travail
18:23mais aujourd'hui
18:23ce sont 22%
18:25des salariés
18:25des services de prévention
18:26de santé au travail
18:27mais à côté d'eux
18:28nous avons des infirmiers
18:29des techniciens HSE
18:31des toxicologues
18:33des psychiatres
18:34etc.
18:35Oui
18:35la médecine du travail
18:37c'est une spécialité
18:38qui est peu connue
18:40qui est sous-estimée
18:41donc ce qui entraîne
18:43une certaine pénurie
18:43non de médecins du travail
18:44Oui alors c'est une vraie spécialité
18:46alors c'est pas la seule
18:47spécialité médicale
18:48en tension
18:49mais la nôtre
18:50l'est également
18:51ceci dit
18:52c'est un métier
18:53attractif
18:54cette année
18:55on a eu
18:55plus de 20%
18:56de candidats
18:57à cette spécialité
18:57loin de nos objectifs
18:59et de la couverture
19:00du besoin
19:01mais c'est un signe
19:02de l'intérêt
19:03qui est porté
19:03à cette spécialité
19:04Qu'est-ce qu'il faudrait faire
19:04pour la rendre
19:05plus attractive
19:05cette spécialité ?
19:06Alors faire connaître
19:07aux étudiants en médecine
19:08on y travaille
19:09notamment pour faire
19:10des stages
19:10pendant qu'on étudie
19:11la médecine
19:12et là on a des taux
19:13de conversion
19:13très intéressants
19:14et puis une autre dimension
19:16c'est de maintenir
19:16des chaires de médecine
19:17du travail
19:17partout en France
19:18parce que quand il n'y a
19:19plus d'enseignement
19:19il est difficile
19:20effectivement de former
19:21des médecins du travail
19:22en France
19:26Peut-être que les nouvelles technologies
19:28ont fait en sorte
19:28que c'est plus facile
19:29de suivre les salariés ?
19:32Alors c'est plus facile
19:34c'est surtout
19:34les compétences
19:36de cette équipe
19:37pluridisciplinaire
19:37permettent plus de possibilités
19:39La transformation
19:40est très importante
19:41dans nos services
19:42de prévention
19:43et de santé au travail
19:43notamment par les systèmes
19:45d'information
19:45Nous sommes dotés
19:47d'outils modernes
19:48qui permettent
19:49d'exploiter de plus en plus
19:50les données recueillies
19:51sur les conditions de travail
19:52et sur l'état de santé
19:53et de cibler
19:54de plus en plus
19:54notre action
19:55La grande différence
19:56en fait
19:56par rapport au passé
19:58c'est qu'on est sorti
19:58du systématique
19:59la visite annuelle
20:01pour tous
20:01quelles que soient
20:02les conditions de travail
20:03quel que soit l'âge
20:04aujourd'hui
20:05on cible l'action
20:06en fonction des besoins
20:07D'accord
20:07vous voulez dire
20:08que c'est plus personnalisé ?
20:09C'est plus personnalisé
20:10alors il y a un cadre
20:11on maintient quand même
20:12une couverture
20:12au moins tous les 5 ans
20:13que chaque salarié français
20:15chaque travailleur
20:16bénéficie d'un suivi
20:17mais on cible
20:18beaucoup plus l'action
20:19pour agir
20:20là où c'est le plus important
20:21Vous vous occupez
20:22aussi bien des salariés
20:22que des dirigeants ?
20:24Oui c'est une autre extension
20:25de notre périmètre
20:26en 2021
20:27on a vraiment inclus
20:28la santé des dirigeants
20:29et c'est très important
20:3180%
20:33Ils s'accroissent souvent
20:33leur santé
20:33pour leurs petites entreprises
20:35Oui
20:36alors voilà
20:37notre périmètre
20:37c'est beaucoup
20:38la petite entreprise
20:3980% des entreprises
20:41que nous suivons
20:42ont moins de 10 salariés
20:43et la santé du dirigeant
20:44est cruciale
20:45quand le chef d'entreprise
20:46ne va pas bien
20:47dans une entreprise de 10
20:48très vite
20:49l'entreprise ne va pas bien
20:50Alors quel service
20:51vous proposez justement
20:52à tous ces salariés ?
20:54Alors comme je le disais
20:56il y a une première action
20:57c'est d'évaluer les risques
20:58notre mission
20:59c'est d'abord
21:00de faire en sorte
21:00que le travail
21:01n'altère pas la santé
21:02ça c'est la première mission
21:03donc il faut évaluer les risques
21:05qu'est-ce qui peut nuire
21:05à la santé
21:06dans votre activité professionnelle
21:07dans votre organisation
21:08dans les produits
21:10que vous utilisez
21:10et à ce moment-là
21:12on aide le chef d'entreprise
21:13à bâtir un plan
21:13de prévention
21:14et d'agir sur ces facteurs
21:15de risque
21:16le deuxième sujet
21:17c'est de suivre
21:18l'état de santé
21:19y compris après une exposition
21:21de continuer à faire
21:22le suivi
21:24et puis quand la dégradation
21:26de la santé est présente
21:27c'est de faire en sorte
21:28qu'on puisse continuer
21:29à travailler
21:29pas forcément au même poste
21:30pas forcément dans le même emploi
21:32mais de faire en sorte
21:33qu'on puisse continuer
21:33à travailler
21:34et là les enjeux
21:35sont considérables
21:36compte tenu
21:37de la population française
21:38de sa démographie
21:39et de l'évolution
21:39de l'âge de la retraite
21:40Oui justement
21:42quand on s'intéresse
21:43à la santé mentale
21:43c'est un vrai sujet
21:44dans l'entreprise
21:45le sujet
21:46de la santé mentale
21:47vous intervenez là aussi
21:49pour détecter
21:50pour prévenir
21:50On sort justement
21:52de notre congrès national
21:53On a adressé
21:54Les 60ème journées
21:55santé au travail
21:55que vous avez organisées
21:56une présence
21:57Tout à fait
21:57On sort de ces journées
21:59où on a adressé
22:01trois grands sujets
22:01de société
22:02la santé mentale
22:03cause nationale
22:05le vieillissement
22:06de la population active
22:07et le cancer
22:09Oui
22:09et compte tenu
22:11des chiffres
22:11qui sont attachés
22:12à ces sujets là
22:14on voit l'importance
22:15de la prévention
22:15parce que si on laissait
22:17en dehors du champ du travail
22:18les quelques 4 millions
22:20de français
22:20qui ont été diagnostiqués
22:21d'un cancer
22:22et qui continuent
22:23à travailler
22:23Oui
22:24parce qu'en fait
22:25c'est vrai
22:25qu'on peut penser
22:27que le cancer
22:27est réservé
22:28aux patients
22:30plus âgés
22:31Non
22:31Je veux dire
22:31vous avez des gens actifs
22:33qui sont atteints
22:34de cancer
22:34et d'ailleurs
22:35les chiffres montrent
22:36que de plus en plus
22:37de jeunes
22:37sont atteints
22:38de cancer
22:39Voilà
22:39Alors effectivement
22:40500 000 diagnostics
22:42de cancer par an
22:43des sujets
22:44de plus en plus jeunes
22:44et de plus en plus fréquents
22:47le phénomène
22:48est de plus en plus fréquent
22:49Il y a un autre phénomène
22:50c'est le vieillissement
22:50qui ajoute aussi
22:51au nombre de personnes
22:52atteintes de cancer
22:52ce qui en résumé
22:53fait que de plus en plus
22:55d'actifs
22:55sont confrontés au cancer
22:56Parce que vous
22:57vous intéressez
22:58aux actifs quand même
22:58Exactement
22:59Et à leur maintien
23:00en emploi
23:01Il y a 20 ans
23:0330 ans
23:03quand on était
23:04diagnostiqué d'un cancer
23:05on arrêtait de travailler
23:06Aujourd'hui
23:0788% des personnes
23:08diagnostiquées
23:09vont continuer à travailler
23:10Grâce à l'aménagement
23:11Mais d'une manière aménagée
23:12D'accord
23:12Voilà
23:13C'est-à-dire ce qui est important
23:14et c'est tout l'objet
23:15de notre action
23:16sur la prévention
23:16de la désinsertion professionnelle
23:17c'est d'être
23:18en mesure
23:19d'adapter le poste de travail
23:20à la situation
23:21du salarié
23:23L'année dernière
23:23Donc moins d'arrêt de travail
23:24moins d'arrêt maladie
23:26réduit sensiblement
23:27les arrêts maladie
23:28parce que
23:28évidemment ce sont des maladies
23:30longues
23:31et chroniques
23:32et donc le fait
23:33de pouvoir aménager le poste
23:35parfois par un mi-temps thérapeutique
23:36c'est-à-dire qu'on va travailler
23:38à mi-temps
23:38mais ça permet de rester
23:39en activité professionnelle
23:41ça réduit donc
23:41l'absentéisme
23:42et il faut ajouter
23:43que sur le sujet du cancer
23:45ce sont aussi
23:46augmentées les chances
23:47de rémission
23:47c'est-à-dire le fait
23:49on a prouvé
23:49que le fait de continuer
23:50à travailler
23:51pendant le traitement du cancer
23:52était un facteur favorable
23:53voilà
23:54qui aide
23:55le salarié
23:56à se remettre
23:57le patient en l'occurrence
23:58Pour finir
23:59juste en quelques secondes
24:00vous êtes en contact
24:02avec les pouvoirs publics
24:03est-ce que vous êtes
24:03force de proposition ?
24:05Oui on est force de proposition
24:06alors justement
24:07pour essayer toujours
24:08de mieux cibler
24:09le besoin des entreprises
24:11le besoin des salariés
24:12dans les entreprises
24:12et d'adapter
24:13je le disais tout à l'heure
24:15on est sorti
24:16d'une recherche
24:17de conformité réglementaire
24:18qui a souvent été
24:19la marque de notre institution
24:21pour aller cibler
24:22les problématiques
24:23alors on a dit le cancer
24:24la santé mentale
24:2513 millions de français
24:27sujets à des troubles psychiques
24:30ou des maladies mentales
24:31si on laisse cette population
24:32encore une fois
24:33aux côtés du travail
24:34nos comptes sociaux
24:35l'équilibre de notre société
24:37s'en trouverait altéré
24:38et les entreprises
24:38sont très sensibilisées
24:40à ces phénomènes
24:41Merci beaucoup
24:42Martial Brun
24:42directeur général
24:43de présent
24:44merci beaucoup
24:44vous revenez vous ici
24:45quand vous voulez
24:46voilà c'est la fin
24:47de cette émission
24:47on se retrouve
24:48la semaine prochaine
24:49check-up santé
24:52sur BFM Business
24:54Sous-titrage Société Radio-Canada
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations