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BFM BUSINESS PARTENAIRE - Ce samedi 15 novembre, Lionel Collet, président de la Haute Autorité de santé, Morgan Rouprêt, professeur des Universités, chirurgien urologue à la Pitié Salpêtrière (AP-HP), et Rachel-Flore Pardo, avocate, activiste-féministe et animatrice du podcast "Les oeufs, au frigo ?", étaient les invités dans l'émission Check-up Santé, présentée par Fabien Guez. Check-up Santé est à voir le samedi sur BFM Business.
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00:00BFM Business présente Check-up Santé avec Fabien Guèze.
00:11Bonjour à tous, ravi de vous retrouver sur BFM Business dans Check-up Santé.
00:15Cette institution est particulière, publique mais indépendante.
00:18Elle évalue entre autres les produits de santé pour leurs éventuels remboursements.
00:22Son président, le professeur Lionel Collet, un habitué de Check-up Santé,
00:26est avec nous pour nous parler de ses missions et de son actualité.
00:30C'est Movember, l'occasion de parler de santé masculine avec le professeur Morgane Roupret,
00:34chirurgien urologue à la pitié salpétrière.
00:37Après la santé masculine, c'est au tour de la santé féminine avec Rachel Flore Pardo
00:41qui va parler d'une avancée majeure, la possibilité pour toutes les femmes de congeler leurs ovocytes.
00:47À cette occasion, elle nous dévoilera un podcast majeur lui aussi appelé Les œufs au frigo.
00:51Check-up Santé, c'est parti.
00:55Check-up Santé, au cœur de l'innovation santé.
00:59Lionel Collet, bonjour.
01:01Bonjour.
01:02Alors vous êtes professeur des universités, vous avez publié des centaines de publications internationales,
01:07vous avez travaillé dans de nombreux cabinets ministériels et vous êtes président de la Haute Autorité de Santé.
01:13La Haute Autorité de Santé, j'ai vu les chiffres, c'est 400 collaborateurs,
01:162380 experts professionnels et usagers en 2024.
01:20C'est bien ça ?
01:21Tout à fait, c'est tout à fait l'ordre de grandeur.
01:23Alors cette institution, je l'ai dit, elle est assez particulière parce qu'elle est publique,
01:27mais en même temps elle est indépendante.
01:28Quel est son rôle concrètement ?
01:30D'abord vous avez raison, elle est particulière parce que c'est une autorité publique indépendante.
01:34Il n'y a que 8 autorités publiques indépendantes dans notre pays,
01:36c'est la seule dans le domaine de la santé.
01:39Indépendante, ça veut dire qu'il n'y a pas de tutelle ministérielle
01:41et il est essentiel d'être indépendant vu ses missions.
01:44Première mission, évaluer les médicaments, les dispositifs médicaux,
01:48les actes professionnels à des fins de remboursement.
01:51Ça veut dire pouvoir en toute indépendance et en science,
01:55pouvoir dire est-ce que ce produit fournit un service médical,
01:58est-ce qu'il est supérieur aux autres qui existent ?
02:00Première grande mission.
02:01Deuxième mission, élaborer des recommandations,
02:04recommandations professionnelles pour bien prendre en charge
02:06ce qu'on appelle des recommandations de bonnes pratiques,
02:09aussi bien dans le domaine sanitaire que dans le domaine social et médico-social.
02:12Et troisième mission, évaluer les établissements.
02:15Établissement de santé, c'est la certification, les 2500,
02:18et les établissements sociaux et médico-sociaux,
02:21établissements et services sociaux et médico-sociaux,
02:23ils sont à peu près 45 000, et nous procédons à l'évaluation à direct.
02:26Alors, on va y revenir, donc vous étudiez combien,
02:29ça fait combien de dossiers par an que vous étudiez ?
02:31Alors c'est simple, si je regarde...
02:33Ces médicaments et dispositifs médicaux, c'est différent.
02:34On va prendre médicaments, à peu près 350 avis par an.
02:38Dispositifs médicaux, l'an passé, environ 250 avis.
02:40Alors non, qu'on soit très clair...
02:41Il y a toujours un avis ?
02:42Je veux dire, vous avez 350, ça veut dire que vous avez 350 candidats ?
02:46Alors oui, non mais quand on dit 350 avis,
02:48c'est-à-dire soit ce sont des médicaments nouveaux,
02:50l'an passé on avait à peu près 75,
02:52donc on les voyait pour la première fois,
02:54soit ce sont des extensions d'indications,
02:55des modifications qui nous sont demandées.
02:57Mais ça aboutit à 350 avis que nous devons émettre.
03:00Pourquoi ce sont des avis ?
03:01Parce que ce ne sont pas des décisions,
03:03ce sont des avis pour le ministre.
03:05Et c'est le ministre qui va décider derrière les suites à donner.
03:08Mais il y a des domaines où nous décidons.
03:10Nous décidons de ce qu'on appelle les accès précoces,
03:12mais si vous voulez on pourra le développer...
03:14On va en reparler, mais quand vous évaluez donc à la fin,
03:16vous dites ce médicament il est plus ou moins utile,
03:19plus ou moins efficace, c'est ça sur l'ASMR ?
03:21Alors, quand on dit le...
03:22Juste une petite définition de l'ASMR,
03:23service médical rendu.
03:24Il y a quel est le service médical que rend ce produit ?
03:26En gros, il en rend un ou il n'en rend pas ?
03:28Il ne suffit pas qu'il y ait une autorisation de mise sur le marché
03:31et qu'on peut reconnaître une sorte de bénéfice-risque,
03:33est-ce que dans l'arsenal thérapeutique,
03:36il apporte vraiment un service ?
03:37S'il n'en apporte pas, il n'est pas candidat au remboursement.
03:40S'il en apporte selon la manière dont on va l'évaluer,
03:42un service faible, modéré, important,
03:46il sera remboursé à 15, 30 ou 65%.
03:48Et ce n'est pas l'HAS qui détermine le prix,
03:51c'est après le COPS.
03:53Mais on aide le COPS à décider du prix
03:55parce qu'on fait une deuxième évaluation
03:57qui est celle de l'amélioration du service médical rendu
04:00ou ce site utile par rapport aux autres produits comparables.
04:03S'il n'est pas meilleur,
04:05le COPS pourra dire
04:06je n'ai pas de raison finalement de financer ce produit
04:08plus cher que ce que je finance déjà d'équivalent.
04:11Si en revanche on considère qu'il est meilleur,
04:13là ça ouvre d'autres marges pour la négociation
04:14mais cela ce n'est pas la Haute Autorité de Santé.
04:16– Mais est-ce qu'on peut, quand il y a une AMM,
04:19est-ce qu'on peut, même s'il n'est pas remboursé,
04:20acheter ce médicament ou pas ?
04:21– Quand il y a une AMM,
04:22il est censé être disponible
04:23mais ce n'est pas pour autant qu'il est remboursé.
04:26C'est tout le débat.
04:27Quand on nous dit en France
04:27il y a tel produit que vous n'avez pas
04:29alors qu'il est dans tel autre pays,
04:30oui mais des fois il y est en France
04:32mais il est disponible
04:33et dans l'autre pays aussi
04:33il n'est pas plus remboursé.
04:35Donc la nuance c'est le remboursement.
04:36– D'accord, d'autant que les nouveaux produits
04:37sont de plus en plus chers,
04:38on va y revenir.
04:46C'est en fait la même approche.
04:48Nous rendons également un avis
04:49sur le service attendu
04:50ou le service rendu
04:51et sur l'amélioration du service.
04:53Ce qui est compliqué sur le dispositif médical
04:55c'est ceux qui embarquent
04:56ce qu'on appelle de l'intelligence artificielle,
04:58ceux qu'on appelle
04:59les dispositifs médicaux apprenants.
05:01C'est-à-dire que quand on évalue
05:02à un instant T le dispositif médical
05:04il se peut qu'il sera différent
05:06au bout de quelques mois ou quelques années.
05:08Alors nous, nous avons l'expérience
05:09de la stabilité du produit sale.
05:10Donc ça c'est une spécificité
05:12du dispositif médical.
05:14– Alors parfois,
05:14parfois lorsqu'un médicament
05:16il s'avère vraiment très utile
05:18on a ce qu'on appelle
05:19un accès précoce.
05:20– Je n'irais pas
05:21quand il est très utile,
05:22quand il est rempli
05:24un certain nombre de conditions.
05:25Premièrement,
05:26ce sont des patients
05:26en impasse thérapeutique.
05:28Donc il n'y a pas
05:28de traitement adapté.
05:30C'est globalement centré
05:31que sur des pathologies
05:33qui sont des maladies graves,
05:34maladies rares,
05:34des maladies invalidantes,
05:36des maladies,
05:36comme on le dit,
05:37pas de traitement approprié
05:38et des maladies
05:39pour lesquelles le traitement
05:39ne peut pas être différé.
05:41Et là, l'enjeu,
05:42et c'est vraiment
05:42une des forces de la France
05:43d'avoir créé cet accès précoce,
05:45c'est de dire
05:45si nous démontrons
05:47qu'il est présumé innovant,
05:48alors démontrer
05:49si nous considérons
05:49qu'il est présumé innovant
05:50après avoir rempli
05:51tous ces cases-là.
05:52– Mais parfois,
05:53c'est après des études cliniques,
05:54parfois est-ce que…
05:55– Il y a des études
05:55toujours cliniques.
05:56– Toujours,
05:57mais est-ce qu'on peut imaginer
05:59avant la fin d'une étude clinique
06:00quand on s'aperçoit
06:00que le produit
06:01est vraiment très efficace ?
06:02– Tout à fait.
06:02On joue bien
06:04sur la présomption d'innovation,
06:05pas forcément
06:06sur l'étude clinique
06:06totalement terminée,
06:08mais il faut déjà
06:08qu'elle soit en cours
06:09pour qu'on puisse répondre
06:10ensuite à la question,
06:11mais qu'on ait suffisamment
06:11de données,
06:12on ne peut pas le donner
06:13à un avis tel que celui-là
06:14sans information.
06:16Qu'on soit très clair,
06:17qu'est-ce que ça veut dire
06:18un accès précoce
06:18quand on l'autorise ?
06:20L'industriel peut,
06:21je vais provoquer
06:22dès le lendemain,
06:23le rendre disponible,
06:25pris en charge
06:25par la Sécurité sociale,
06:26par l'assurance maladie,
06:28au prix proposé
06:29par l'industriel,
06:30puisqu'il négocie ensuite
06:31le prix
06:31et c'est ensuite
06:32qu'il remboursera
06:33la différence.
06:34– Donc évidemment,
06:36ces produits coûtent cher ?
06:38– Ces produits coûtent cher ?
06:38– Est-ce qu'à un moment donné,
06:39il va y avoir un problème ?
06:41– Alors vous savez que nous,
06:42ne prenons pas en compte
06:43le prix du médicament
06:44dans nos évaluations,
06:45du tout.
06:45On reste sur le plan
06:46purement scientifique,
06:47ça apporte quelque chose,
06:48ça n'en apporte pas.
06:49C'est tout.
06:49Je voudrais quand même
06:50donner un chiffre
06:51qui n'est pas un chiffre de prix,
06:52c'est depuis trois ans
06:53qu'il existe,
06:54un peu plus de trois ans
06:55qu'il existe l'accès précoce,
06:56c'est plus de 120 000 personnes
06:57en France qui en bénéficient.
06:58– Ils vont bénéficier de ces accès ?
06:58– Donc c'est absolument considérable.
07:00– D'accord.
07:00– Sur le prix,
07:01ce n'est pas nous qui intervenons
07:02et je redis,
07:03nous n'intervenons pas,
07:04il n'est pas pris en considération
07:06dans notre évaluation.
07:07– Alors il y a une petite polémique
07:08au sujet d'un médicament
07:10qui est déjà disponible
07:12ailleurs qu'en France
07:14contre l'Alzheimer
07:15qui a été refusé.
07:17Alors c'est la polémique,
07:19certains disent perte de chance
07:20pour les patients
07:21atteints d'Alzheimer.
07:22– Alors on va être clair,
07:24on souhaite tous,
07:25on rêve tous,
07:26on espère tous
07:26qu'il y a un médicament efficace
07:28dans la maladie d'Alzheimer.
07:29– Alors pour l'instant,
07:30il n'y en a aucun ?
07:31Quasiment aucun ?
07:32– Pour le moment,
07:33déjà celui auquel on fait allusion,
07:34il nous est arrivé,
07:36nous l'avons évalué
07:37et nous avons considéré
07:39qu'il avait un effet
07:40extrêmement faible
07:42qui n'était pas
07:43ce qu'on appelle
07:43dans notre jargon
07:44cliniquement pertinent.
07:45C'est-à-dire qu'il peut être
07:45significatif en statistiques
07:48mais sans différence suffisante,
07:50on considérait les experts
07:51chez nous,
07:52là-dedans,
07:53pour le patient.
07:54Et à côté de ça,
07:55il y avait des effets secondaires
07:56qui pouvaient être graves,
07:57notamment des hémorragies cérébrales,
07:59dosélandes.
08:00Ça nous a conduit à dire
08:00que ce médicament n'est pas innovant
08:03tel qu'on peut le percevoir
08:04comme innovant là-dessus
08:05et nous n'avons donc pas
08:06accordé l'accès précoce.
08:08– Les choses peuvent changer, non ?
08:09– Écoutez,
08:11là ils nous ont fourni des études
08:13qui, à partir des données
08:14qu'on a,
08:15nous avons cette conclusion-là.
08:16– Alors il y a de plus en plus
08:17de logiciels d'aide
08:18à la prescription médicale,
08:20en particulier
08:20en ambulatoire,
08:22à l'hôpital,
08:23on appelle ça l'ELAP.
08:24– Oui, absolument.
08:25– Donner une définition de l'ELAP.
08:26– Non, c'est les logiciels d'aide
08:27à la prescription
08:28comme il y a des logiciels d'aide
08:29à la dispensation.
08:30Nous sommes amenés…
08:32– Les LAD.
08:32– Les LAD et les LAD.
08:33– Absolument, les LAD et les LAD.
08:35Alors il y a une petite histoire,
08:36on va aller très très vite.
08:38Initialement,
08:38il était dans une logique
08:39que ces LAD devaient être évalués
08:41avant d'être disponibles.
08:44Il se trouve que suite à un recours
08:45d'un industriel au niveau européen,
08:46la Cour de justice de l'Union européenne
08:47a dit non, non,
08:48ça a une valeur de dispositif médical.
08:50C'est donc le marquage CES
08:52qui rend simplement l'accès au marché.
08:54Vous ne pouvez pas ajouter
08:55une condition supplémentaire
08:56pour le mettre sur le marché.
08:58Il n'empêche qu'on pourrait très bien
08:59avoir une condition supplémentaire
09:00pour le rendre remboursable ou non.
09:01Ça, c'est un autre aspect.
09:03Donc les LAD et les LAD,
09:05nous ne nous prononçons pas dessus
09:06parce que nous ne nous prononçons
09:07que sur ce qui est remboursé.
09:08Néanmoins, nous regardons
09:09ce qu'il y a à l'intérieur.
09:10C'est-à-dire sur quelles recommandations
09:12ils vont s'appuyer
09:13pour justement permettre aux praticiens
09:15ou aux pharmaciens de faire son choix.
09:17Et c'est là où nous intervenons.
09:19L'AP et l'AD,
09:20ça fait partie de l'avenir indiscutablement
09:22si on veut améliorer la pertinence des actes
09:25et on peut dire au bout du compte
09:27aider à dépenser mieux
09:29au niveau de l'assurance maladie.
09:31Alors on parle beaucoup
09:31de l'intelligence artificielle,
09:33toutes les sauces.
09:34On dit que cette intelligence artificielle
09:38entre autres permettra
09:39de sortir plus précocement
09:41les médicaments.
09:41Est-ce que vous le constatez déjà ou pas ?
09:43Alors, moi je ne le vois pas
09:44parce que le médicament
09:46il arrive assez tard chez nous
09:47au niveau de la haute autorité santé.
09:48L'ANSM, l'agence du médicament
09:49le voit peut-être plus précocement
09:51mais ce à quoi actuellement sert
09:53en premier l'intelligence artificielle,
09:55vous l'avez dit,
09:55c'est à un niveau industriel,
09:56c'est à un niveau de conception,
09:58d'identification des molécules de demain,
10:00des médicaments de demain.
10:01Mais nous on est très en amont
10:02par rapport à cela.
10:03Très en aval pardon.
10:04Tout à l'heure vous avez parlé
10:05d'Europe.
10:07Est-ce qu'il y a une hiérarchie
10:09entre la France et l'Europe
10:11dans un sens comme dans un autre ?
10:13Alors, avant de parler de hiérarchie,
10:15sachez qu'il y a l'équivalent de l'HAS
10:17dans tous les pays d'Europe.
10:19Quelquefois il y en a même plusieurs.
10:20Pour peu que l'État soit fédéral,
10:22régionaliste, il y en a plusieurs.
10:23Sachez qu'il y a une association
10:25qui réunit toutes ces HAS européennes
10:27qui nous permettent de travailler ensemble.
10:29Hiérarchie, je dirais non.
10:30En revanche, il y a un règlement européen
10:32qui est mis en oeuvre...
10:33Effective, une vraie collaboration effective ?
10:35Alors, le règlement européen,
10:36je vous ai dit,
10:36il est mis en oeuvre
10:37depuis janvier de cette année,
10:38qui signifie qu'il y a
10:39un nouveau médicament.
10:40Cette année, c'est pour les anticancéreux
10:42et les médicaments innovants.
10:43Il est évalué dans un premier temps
10:45par deux pays européens.
10:47Et c'est en cela
10:47qu'il y a une collaboration.
10:48Et cette évaluation
10:49est ensuite
10:51ce que l'industrielle apporte
10:52à chaque pays
10:53quand il va faire une demande
10:54de remboursement.
10:55Mais il faudra le réévaluer
10:55pour la partie remboursement
10:57car chaque pays
10:57a ses propres critères de remboursement.
10:59L'évaluation européenne,
11:00elle est purement scientifique.
11:01Quelles sont les données ?
11:02Y a-t-il une efficacité ou non ?
11:04Alors, pour finir,
11:05on va parler du Caliscope.
11:07C'est vrai qu'une des dernières missions...
11:09Ce sont les plus actuelles ?
11:10Ce sont les dernières missions
11:11les plus récentes ?
11:12Alors, non,
11:14je ne dirais pas que c'est les dernières.
11:14C'était une initiative, le Caliscope.
11:16Vous savez,
11:16l'AHAS créée en 2004,
11:19l'article qui donne ses missions
11:21aujourd'hui,
11:2121 ans après,
11:22nous en sommes à la 31e version
11:24par ajout de mission
11:25pour l'essentiel.
11:26La dernière mission ajoutée,
11:27janvier dernier,
11:28par la loi,
11:29c'est d'élaborer le ratio
11:30soignants-soignés
11:31dans les établissements de santé,
11:32pour le savoir.
11:33Et peut-être...
11:33On a évalué donc la qualité
11:35un petit peu des établissements de santé.
11:35Non, combien faut-il de soignants
11:37pour un soigné ?
11:37Alors, pour revenir...
11:39Ou plutôt,
11:40combien faut-il de soignés
11:40par soignants ?
11:42La question que vous me posez,
11:43c'est le Caliscope.
11:43Qu'est-ce que c'est le Caliscope ?
11:44On évalue tous les établissements
11:45de santé.
11:46On est amené à les certifier.
11:48Certains...
11:4996% sont certifiés.
11:524% ne le sont pas.
11:53L'avis sur chacun
11:54est publié sur notre site.
11:55C'est ce qu'on appelle
11:55le Caliscope.
11:56Toute personne
11:57qui veut un renseignement
11:58sur un établissement de santé,
11:59qu'il soit public ou privé,
12:00sur ces 2 500,
12:01a toute évaluation
12:02directement sur le site...
12:04Même sur le médico-social ?
12:05Alors, l'autre aspect,
12:06l'évaluation sociale
12:07et médico-sociale,
12:08on vient de commencer
12:09la publication là-dedans
12:10parce qu'elle est plus récente,
12:12cette évaluation,
12:14mais il y a accès,
12:15effectivement,
12:15aux informations
12:16ou à peu près
12:17les 12 000 premiers
12:17que nous avons évalués.
12:19Merci beaucoup.
12:19Merci beaucoup,
12:20professeur Lionel Collet.
12:21Merci beaucoup,
12:22président de la Haute Autorité de Santé.
12:23On va à présent
12:24accueillir le professeur
12:25Morgane Roupré
12:26pour Movember.
12:33Morgane Roupré,
12:34bonjour.
12:34Bonjour.
12:35Bienvenue dans
12:35Check-up Santé.
12:36Vous êtes chirurgien
12:36et urologue
12:37à la Pitié-Saint-Pétrière.
12:38Vous êtes responsable
12:39du comité de cancérologie
12:40de l'Association française
12:41d'urologie.
12:42Vous êtes rédacteur en chef
12:42de la revue européenne
12:44de uro-oncologie.
12:45Et surtout,
12:46vous avez reçu
12:47quand même
12:47une petite décoration
12:48sympa
12:49il y a quelques jours.
12:51C'est la légende d'honneur.
12:51Franchement,
12:52félicitations.
12:53Merci.
12:53Alors Movember,
12:54c'est le mois
12:54de la sensibilisation
12:55à la santé masculine.
12:57On a besoin
12:57de sensibiliser les hommes ?
12:59Je pense qu'il n'y a pas
13:00cette culture
13:01dans la population masculine.
13:03La population féminine
13:04a été entre guillemets
13:05éduquée convenablement
13:07parce que mise en contact
13:08très tôt,
13:10en sortant du champ
13:10du pédiatre,
13:11très rapidement,
13:12on va voir le gynécologue.
13:13Les hommes sont un peu
13:14en déshérence
13:15et donc ils doivent
13:16apprendre à voir
13:16les urologues.
13:17Alors la santé masculine,
13:18c'est surtout le cancer
13:19de la prostate, non ?
13:20Essentiellement,
13:21bien sûr,
13:22puisque en termes
13:23de fréquence,
13:23d'incidence,
13:24c'est la maladie
13:25la plus fréquente
13:26chez les hommes.
13:26Ce n'est pas celle
13:27dont on meurt le plus.
13:28Il faut trier le bon grain
13:29de l'ivraie
13:29entre les maladies agressives
13:31et les maladies indolentes.
13:33Elles ne sont pas
13:33toutes agressives.
13:34Elles ne sont pas
13:34une majorité, non ?
13:35Une majorité d'entre elles.
13:37C'est pour ça qu'aujourd'hui,
13:38on fait des examens
13:39un petit peu plus poussés.
13:40Il n'y a pas de test
13:41de dépistage à proprement parler.
13:42Il y a des marqueurs sanguins
13:43qui vont nous aider.
13:44Mais il faut aller
13:45à l'anatomopathologie,
13:46c'est-à-dire regarder
13:46les résultats des tissus,
13:48des biopsies
13:48pour en savoir davantage.
13:51On parle de 50 000
13:52nouveaux cas par an ?
13:54Oui, entre 50 000
13:54et 60 000 nouveaux cas.
13:56Ça varie d'une année à l'autre.
13:58Les registres ne sont pas formels.
14:00Avec une grande majorité
14:02des cas de cancer
14:03qui sont localisés
14:04à la glande
14:04et donc pour lesquels
14:05on peut faire quelque chose
14:06de façon efficace.
14:07La prostate,
14:08c'est quand même
14:08une glande sexuelle.
14:09Donc derrière le traitement,
14:11on se pose toujours
14:11la question de la continence urinaire
14:13et de la sexualité
14:14et c'est des sujets
14:15qui doivent être abordés
14:16au-delà du cancer
14:17en consultation.
14:18Donc,
14:19taux de survie quand même
14:19important quand même ?
14:21Un taux de survie très important.
14:22Ceux qui meurent aujourd'hui
14:23du cancer de la prostate
14:24sont ceux qui sont métastatiques
14:25d'emblée.
14:26C'est les formes
14:26les moins fréquentes
14:28au diagnostic
14:28et pour lesquelles
14:29on a des thérapies
14:30et un pipeline
14:31de molécules
14:32qui est extrêmement riche
14:33aujourd'hui
14:34avec des industriels
14:35du médicament
14:35qui développent
14:36beaucoup de nouvelles thérapies.
14:37On parle des maladies
14:39mais si on parlait
14:39des chirurgiens-hérologues,
14:40il y en a beaucoup ?
14:41C'est en pénurie ?
14:42Non,
14:42les chirurgiens-hérologues
14:43c'est un métier
14:44dans lequel il y a
14:44une émulation
14:46autour d'une association
14:47française urologique
14:48qui est très vivante
14:49avec un enseignement
14:51du collège urologie.
14:53Un collège urologie
14:54qui est présidé
14:55par justement
14:55des hospitaliers
14:56universitaires
14:57de la Pitié,
14:58le docteur Sarah Drouin
14:59avec des enseignements
15:00qui sont homogènes
15:01dans toutes les régions
15:01de France
15:02et puis la coordination
15:03j'allais dire locale
15:04avec aucun problème
15:05de recrutement.
15:06Le problème,
15:07c'est que le nombre
15:08de chirurgiens
15:08a un peu été bridé
15:09par le gouvernement
15:10ces dernières années
15:11Oui,
15:11on parle de 1500 seulement
15:12chirurgiens-hérologues
15:13en France
15:14pour 1500 chirurgiens-hérologues
15:15d'habitants.
15:16L'urologie a été
15:17une des premières
15:18on parle de nouvelles technologies
15:19ça a été une des premières
15:20à utiliser les robots.
15:21Alors les robots chirurgicaux
15:22dont on parle
15:23qui sont des plateformes
15:23de télémanipulation
15:24c'est pas un robot
15:25qui est autonome
15:26dans le bloc opératoire
15:27mais ce sont des robots
15:29qui nous offrent
15:29une précision
15:30une vision
15:31et une magnification
15:33de l'image.
15:34Et donc du coup
15:34une meilleure qualité
15:36d'exérèse
15:36un retour plus rapide
15:38à l'activité
15:38et surtout
15:39une préservation
15:41des fonctions
15:43et dont on parlait
15:44la fonction érectile
15:45la fonction urinaire.
15:45On a parlé beaucoup
15:46de nouvelles technologies
15:47justement d'IA
15:48est-ce que l'IA
15:48justement a fait son entrée
15:49vous avez pris
15:50le train de l'IA
15:51en urologie ou pas ?
15:52Alors le train de l'IA
15:53on le prend
15:53notamment en radiologie
15:55dans l'imagerie génito-urinaire
15:57qui va être intégrée
15:58dans la machine
15:59pour la planification chirurgicale.
16:01Le cancer de la prostate
16:02c'est vrai
16:03parce qu'il y en a beaucoup
16:04en Amérique du Nord
16:04il y en a beaucoup
16:05en Europe occidentale
16:07il y en a moins ailleurs.
16:08Il y en a moins ailleurs
16:08parce que c'est des populations
16:09qui vieillissent
16:10et donc finalement
16:11la date du diagnostic
16:13du cancer de la prostate
16:14c'est plutôt 65-70 ans.
16:16Donc on est dans des populations
16:17qui vieillissent
16:18et les populations occidentales
16:20sont des bonnes candidates.
16:21Les traitements aussi
16:21ont évolué.
16:22Certains urologues disent
16:23que pour certaines personnes
16:25pas besoin de traitement.
16:27Alors c'est vrai
16:27il y a des maladies indolentes
16:28qu'on va surveiller
16:29comme des fois
16:30vous allez chez votre dermatologue
16:31il vous dit
16:32vous avez une lésion cutanée
16:34on ne va pas la retirer
16:35on va la surveiller
16:36et bien on se retrouve
16:37avec entre guillemets
16:38des grains de beauté cancéreux
16:40dans la prostate
16:40qu'on va surveiller
16:42une maladie qui est indolente
16:43qui n'est pas susceptible
16:44de progresser
16:45et on a tous les outils
16:46pour repérer cette maladie
16:49comme un GPS
16:50à l'intérieur de la prostate
16:51et donc aujourd'hui
16:52avec des biopsies ciblées
16:53on peut éviter d'opérer.
16:54Donc pour revenir à 700
16:55à ce mois de Movember
16:56sensibilisation ?
16:57Sensibilisation importante
16:59campagne
16:59dans les médias
17:01grand public
17:02et merci de m'offrir
17:03l'opportunité
17:03de m'exprimer à ce sujet
17:05l'association française d'urologie
17:06fait des rencontres
17:07grand public
17:07avec les patients
17:08et il y a des communications
17:09pendant le congrès
17:10français d'urologie
17:11avec des journées
17:11avec les généralistes
17:13et des journées
17:13avec les patients.
17:14Vous voyez-vous un changement
17:15de rapport entre vous
17:17et vos patients
17:17en urologie ?
17:18Oui parce que
17:19l'information se dissu
17:21se disséminent
17:22et les gens arrivent
17:22avec leur diagnostic
17:23Les gens arrivent
17:24avec leur diagnostic
17:25ils font encore confiance
17:26aux médecins
17:26ils demandent des précisions
17:27et je crois que c'est
17:28l'empathie
17:29le rapport à l'autre
17:30qui est prépondérant
17:31par rapport à l'outil.
17:33Merci beaucoup
17:33merci beaucoup Morgano
17:34merci beaucoup
17:35on va à présent accueillir
17:36Rachel Flore Pardo
17:38Rachel Flore Pardo
17:45bonjour
17:45bienvenue dans
17:46Check Up Santé
17:47je vois à tous vos titres
17:48que vous avez un dynamisme
17:49phénoménal
17:50vous êtes avocate
17:51vous êtes passée
17:53par les universités
17:53de Columbia
17:54vous avez fait Sciences Po
17:55vous êtes diplômée
17:56de l'IEP
17:57vous avez lancé
17:58des associations
17:58et vous lancez
18:00aujourd'hui un podcast
18:01qui s'appelle
18:01Les œufs au frigo
18:02autour de la congélation
18:04des ovocytes
18:05qui sort là
18:05ces derniers jours
18:07alors dites juste une
18:08pour commencer
18:10qu'est-ce que la congélation
18:11des ovocytes ?
18:12Alors la congélation
18:12des ovocytes
18:13c'est une technique médicale
18:14de préservation
18:15de la fertilité
18:16qui va permettre
18:17peut-être aux femmes
18:18qui y ont recours
18:19d'avoir de meilleures chances
18:20d'avoir des enfants
18:21plus tard
18:22en utilisant des ovocytes
18:23qu'elles avaient eus
18:23plus jeunes
18:24c'est-à-dire des ovocytes
18:25plus nombreux
18:26et en meilleure qualité
18:27et donc c'est face
18:28au recul
18:29au retard
18:30de l'âge
18:30de la maternité
18:31une des façons
18:33qui permet
18:33de simplifier
18:34de potentiel parcours
18:36de procréation
18:37médicalement assistée
18:37qu'on appelle
18:38plus couramment
18:39PMA
18:39On verra après
18:40la législation
18:41mais pourquoi
18:42les congeler
18:42c'est pour préserver
18:43sa fertilité ?
18:44Oui en fait
18:44on part d'un constat
18:45c'est qu'on fait
18:45des enfants
18:46plus tard qu'avant
18:46en 5 ans
18:47en 50 ans
18:48on a décalé
18:49de 5 ans
18:50l'âge du premier enfant
18:51se passer de 24 ans
18:52à 29 ans
18:53et face à cela
18:54en fait
18:54on est confronté
18:55à une difficulté
18:55c'est-à-dire
18:56que notre société
18:57elle s'organise différemment
18:58on fait des études
18:59plus longues
18:59on vit plus vieux
19:00on travaille plus tard
19:02mais pour autant
19:03la fenêtre de fertilité
19:04des femmes
19:04n'a pas bougé
19:05ce qui crée
19:05des difficultés
19:06de procréation
19:07des difficultés
19:08de fertilité
19:09et c'est notamment
19:10pour répondre
19:10à ces enjeux
19:11à cette réalité
19:12qu'aujourd'hui
19:13on permet à toutes
19:14les femmes âgées
19:14de 29 à 37 ans
19:15de congeler leurs ovocytes
19:16Alors Jamy
19:16il y a d'autres situations
19:18pour lesquelles
19:18on a intérêt
19:19à congeler ces ovocytes
19:20non ?
19:20Quand on est confronté
19:21à une maladie
19:22par exemple
19:22c'est en effet
19:23quelque chose
19:23qui est préconisé
19:24par le corps médical
19:25mais le changement
19:27sociétal de 2021
19:28va bien au-delà
19:29parce qu'il permet
19:30de le faire
19:30sans raison médicale
19:32aucune
19:32et donc il concerne
19:33désormais
19:34toutes les femmes
19:35de 29 à 37 ans
19:36C'est une avancée sociétale
19:37majeure ?
19:38C'est une avancée sociétale
19:39je crois peut-être importante
19:40en tout cas
19:40c'est la question
19:41que nous posons
19:42dans ce podcast
19:42on essaye de comprendre
19:43quelques années maintenant
19:45après l'entrée en vigueur
19:46de ce nouveau droit
19:47ce que ça change
19:48dans notre société
19:48ce que ça change
19:49pour chacune et chacun
19:50dans l'intime
19:51et ce que ça dit
19:52de notre époque
19:52en réalité
19:53parce que c'est vrai
19:54que c'est un nouveau droit
19:54qui est entré en vigueur
19:55sans peut-être
19:56qu'on en prenne la mesure
19:57ce qui l'illustre parfaitement
19:58c'est les délais d'attente
20:00qui sont extrêmement importants
20:01peut-être
20:01dans le revers de la manière
20:03mais d'abord
20:03l'avancée sociale
20:04toutes les femmes
20:05peuvent congé
20:06toutes les femmes
20:07et ça concerne
20:07il faut qu'on en ait conscience
20:08toutes les femmes
20:09de 29 à 37 ans
20:10il y a quand même
20:10un encadrement
20:11c'est de 29 à 37 ans
20:12en France
20:13c'est 3 500 000 femmes
20:15qui peut-être
20:15donc aujourd'hui
20:16se posent cette question
20:17que leur mère
20:18leur grand-mère
20:18ne s'était pas posée
20:19est-ce que je devrais
20:21mettre mes oeufs
20:22au frigo ou pas ?
20:23Est-ce que cette fenêtre
20:24est plus large en Europe
20:25ou pas dans d'autres pays ?
20:26C'est assez variable
20:27d'un pays à l'autre
20:28par exemple en Espagne
20:29c'est beaucoup plus flexible
20:30qu'en France
20:31mais ce qu'il faut savoir
20:32c'est là où la France
20:33est en avance
20:33sur les autres pays du monde
20:35c'est qu'en France
20:36c'est entièrement
20:37pris en charge
20:38par l'assurance maladie
20:39par l'assurance maladie
20:40donc complètement
20:40maintenant
20:41le revers de la médaille
20:42c'est que c'est
20:43un parcours du combattant ?
20:45Alors c'est qu'il y a
20:45des délais d'attente
20:46aujourd'hui
20:46qui sont très importants
20:47qui sont révélateurs
20:48une demande sociétale
20:50conséquente
20:52qu'on n'avait peut-être
20:54précipé des femmes
20:55qui veulent avoir recours
20:56à ce nouveau droit
20:57qui veulent l'exercer
20:59c'est aussi
21:00un parcours difficile
21:01douloureux
21:01et je crois qu'il ne faut pas
21:02le sous-estimer
21:03c'est lourd pour le corps
21:04c'est quand même
21:05des injections d'hormones
21:06c'est quand même
21:06une ponction ovocitaire
21:08c'est lourd aussi
21:09parfois psychologiquement
21:10c'est un moment
21:10où on peut se sentir seule
21:12où on peut aussi avoir
21:12une forme de honte
21:13et si on crée ce podcast
21:15avec Kikina Studio
21:16les œufs au frigo
21:17c'est pour tenter
21:17d'un petit peu
21:18casser le tabou
21:20le tabou
21:20d'un petit peu
21:21brouiller les clichés
21:22brouiller les clichés
21:23pour vraiment permettre
21:25aux femmes de se sentir
21:26moins seules
21:26et ces femmes
21:27ne sont pas très informées
21:28ou formées à cette congélation
21:29non ?
21:30non alors à chaque fois
21:31qu'on en parle
21:31à chaque fois qu'on parle
21:33du podcast
21:34avec Kikina Studio
21:35à chaque fois qu'on parle
21:35du podcast
21:36les œufs au frigo
21:37on se rend compte
21:37qu'en réalité
21:38les femmes ont insuffisamment
21:39d'informations
21:40qu'elles se sentent seules
21:41qu'elles peuvent avoir honte
21:42et justement
21:43en adressant cette problématique
21:45la congélation de ovocite
21:46en en parlant
21:47en en parlant aussi
21:48avec des experts
21:49en invitant aussi
21:50toutes celles
21:51qui voudraient
21:51à témoigner
21:52on veut casser le tabou
21:54autour de ce sujet
21:55parce qu'il n'y a pas de honte
21:57à congeler ces ovocites
21:58quand on est dans la trentaine
21:59il n'y a pas davantage de honte
22:01à être célibataire
22:01quand on est dans la trentaine
22:02c'est une réalité
22:03de plus en plus
22:04c'est la réalité
22:05de plus en plus de femmes
22:05aujourd'hui
22:06je crois qu'il faut
22:07qu'on engage une conversation
22:08autour de ces questions
22:09il y a des centres
22:10évidemment spécialisés
22:10en France
22:11qui sont aussi bien privés
22:12que publics ?
22:13non qui sont exclusivement publics
22:15et justement
22:15ça fait partie de ce qui est
22:17dans le débat
22:17est-ce que face à la demande
22:19importante
22:19face au délai trop long
22:21et bien il ne faudrait pas
22:22ouvrir au privé
22:23tout ça
22:24c'est des discussions
22:25qu'on aura
22:25moi je n'ai pas de réponse
22:27sur cette question précise
22:28si ce n'est qu'on doit
22:29évidemment accompagner
22:31ces femmes
22:31dans l'exercice de ce droit
22:32sinon il n'est pas une réalité
22:34alors justement
22:34pour les former
22:35pour les sensibiliser
22:36c'est la sortie de ce podcast
22:37qui s'appelle
22:37Les œufs au frigo
22:38voilà absolument
22:39ça s'appelle
22:40Les œufs au frigo
22:41c'est un nom qu'on a voulu
22:42décaler
22:43un petit peu joyeux aussi
22:44pour dédramatiser
22:45ces questions-là
22:46pour mettre un peu
22:47de lumière
22:48dans un moment
22:48qui parfois est assez sombre
22:50de la vie des femmes
22:50de questionnements
22:51et aussi pour
22:52venir tendre une main
22:54vers toutes ces femmes
22:55leur dire qu'elles ne sont pas
22:56les seules à se poser
22:56ces questions
22:57qu'en fait on est nombreuses
22:58dans ce cas-là
22:58et dès qu'on en parle
22:59publiquement
23:00les témoignages affluent
23:02en réalité
23:02de nombreuses femmes
23:03cherchent à en parler
23:04cherchent à témoigner
23:05cherchent à chercher
23:06d'autres femmes
23:07qui ont vécu cela
23:08et cherchent tout simplement
23:09des informations
23:10pour les aider à faire leur choix
23:11et l'ambition de ce podcast
23:12elle est très simple
23:13c'est d'aider les femmes
23:14en leur donnant
23:15davantage d'informations
23:16en peut-être les accompagnant
23:18dans leurs doutes
23:19à être plus libres
23:20de choisir pour elles-mêmes
23:21de congeler ou non
23:22leurs ovocytes
23:23donc dans ce podcast
23:24il y a des témoignages
23:25il y a des experts
23:26il y a des gynécologues
23:27absolument
23:27on reçoit toute une série d'experts
23:29alors le premier épisode
23:30sortira ce dimanche 16 novembre
23:32avec une gynécologue
23:34le docteur Manon Marmouzet
23:36et derrière par la suite
23:37on recevra d'autres experts
23:39mais on interroge
23:40au-delà de la congélation
23:41d'ovocytes
23:41tout ce qui a trait
23:42au nouveau désir
23:43de maternité
23:44comment une nouvelle génération
23:46de femmes
23:46se projettent
23:47dans une maternité
23:49ou une non-maternité
23:50comment ces désirs
23:51se forment
23:52comment ils aboutissent
23:53ou non
23:54avec une philosophe
23:55Marie Robert
23:56avec un économiste
23:57Maxime Zbahi
23:58sur pourquoi on fait
23:59moins d'enfants
23:59qu'avant et plus tard
24:00avec l'historienne
24:01Michèle Perrault aussi
24:02pour comprendre
24:03ce que ça change
24:04pour l'avenir
24:05et ce que ça dit
24:06de l'histoire des droits
24:07des femmes
24:08ce nouveau droit
24:08et avec une psychologue
24:10aussi notamment
24:10et bien on a hâte
24:11de les voir
24:11et de les écouter
24:12merci beaucoup
24:13Rachel Flore
24:13Merci beaucoup
24:14C'est la fin
24:15de cette émission
24:16on se retrouve
24:17avec plaisir
24:18la semaine prochaine
24:18Check-up Santé
24:22sur BFM Business
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