- il y a 5 heures
BFM BUSINESS PARTENAIRE - Ce samedi 22 novembre, Karine Reverte, DG de LADAPT, Tanel Petelot, PDG et cofondateur d'Emobot, et Franck Devulder, président de la CSMF, étaient les invités dans l'émission Check-up Santé, présentée par Fabien Guez. Check-up Santé est à voir le samedi sur BFM Business.
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00BFM Business présente
00:06Check-up Santé avec Fabien Guaise
00:09Bonjour à tous, ravi de vous retrouver sur BFM Business dans Check-up Santé.
00:15A l'occasion de la 29e semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées,
00:19j'ai le plaisir d'inviter Karine Reverte,
00:21directrice générale de l'ADAPT,
00:23Association pour l'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées.
00:26Elle nous dévoilera les résultats exclusifs d'une enquête IFOP
00:30consacrée à l'inclusion professionnelle des personnes en situation de handicap.
00:34Véritable avancée technologique pour mieux détecter et suivre les troubles dépressifs,
00:39elle est développée par les start-up Emobot.
00:42Et je reçois sur mon plateau son CEO, Tanel Petlow.
00:46Enfin, c'est un médecin pas content du tout, on le comprend,
00:48d'autant qu'il est président du premier syndicat des médecins libéraux en France, la CSMF.
00:52Il s'insurge contre le nouveau PLFSS qui risque d'asphyxier toujours plus la médecine libérale
00:58et il tire la sonnette d'alarme.
01:00Check-up Santé, c'est parti.
01:04Check-up Santé, au cœur de l'innovation santé.
01:08Karine Reverte, bonjour.
01:09Bonjour.
01:09Alors vous avez fait Sciences Po, pas mal.
01:11Oui.
01:12Et vous avez été directrice générale du comité national coordination action handicap
01:16pendant une quinzaine d'années.
01:17et vous êtes à présent directrice générale de l'ADAPT
01:19qui est l'association pour l'inscription sociale et professionnelle des personnes handicapées.
01:24Rien à voir avec l'acronyme ADAPT.
01:26Non.
01:26Rien à voir, c'est pas très grave.
01:28Alors quelle est la mission ?
01:29J'ai vu qu'il y avait pas mal quand même de monde, 4000 salariés à l'ADAPT.
01:32Oui, l'ADAPT est une grande association qui a bientôt 100 ans.
01:35Donc nous sommes une association militante.
01:38On porte un plaidoyer de défense des droits des personnes handicapées.
01:41Mais nous avons aussi des établissements et des services que nous gérons.
01:44Donc il y a à peu près 120 établissements sur toute la France, d'où les 4000 salariés.
01:47Mais la mission principale, c'est donc d'aider, d'essayer de dépister.
01:51C'est de défendre l'accès aux droits des personnes handicapées.
01:54Donc nous, on travaille avec des personnes qui ont toutes les formes de handicap à tous les âges de leur vie.
02:00Donc c'est les accompagner dans leur parcours de vie, de la naissance, l'école, la formation, l'emploi,
02:05mais aussi le soin, l'accès à la santé, qui est un sujet très important pour les personnes handicapées, jusqu'à leur fin de vie.
02:11Alors 4000 salariés, quand même, il faut financer tout ça ?
02:14Oui.
02:14Comment financiez-vous votre association ?
02:17En France, le secteur du handicap est financé par la Solidarité Nationale.
02:22Donc c'est les ARS, les Enjeux Nationales du Santé, qui nous financent principalement pour nos actions de gestion et d'emploi des personnes.
02:28Après, pour notre plaidoyer, notre militantisme, là, je ne vais pas demander, en effet, à l'État de l'argent pour lui dire que ce qu'il ne fait pas bien.
02:37Donc là, on est plutôt sur des dons, des lèvres.
02:39On cherche, comme toute association en France, nous sommes toujours à la recherche de donateurs.
02:45D'accord. Donc vous disiez que vous étiez gestionnaire d'établissements, c'est ça ?
02:48Voilà, 120 établissements dans toute la France.
02:51On a des établissements dans le secteur du sanitaire, des centres de rééducation, de réadaptation.
02:56Quand une personne est amputée, fait un AVC, un accident de la route.
02:59Et puis des services qu'on appelle dans notre jargon médico-sociaux, qui sont des services d'accompagnement de la personne, quel que soit son type de demande, d'accompagnement.
03:09Alors, on fête quand même les 20 ans d'une loi.
03:12Oui.
03:13Donc 2005, une loi qui a quand même changé la donne ?
03:16Oui, c'était une grande et grande belle loi sociétale qui a vraiment changé la donne.
03:22Après, nous, ce qu'on regrette à la société...
03:24Pourquoi elle a changé la donne ? Expliquez-nous pourquoi. Qu'est-ce qu'elle proposait, justement ?
03:27Alors déjà, pour la première fois, elle posait une définition du handicap, ce qui est toujours compliqué.
03:31Elle a introduit dans cette loi aussi des handicaps dont on ne parlait pas, dont notamment le handicap psychique,
03:37qui est d'ailleurs la grande cause de cette année santé mentale, qui est la grande cause.
03:42Et puis, elle a surtout, cette loi, donné le principe de la compensation du handicap et de dire aussi qu'une personne, elle est handicapée parce que son environnement n'est pas adapté.
03:53C'est pour ça d'ailleurs qu'on parle d'une personne en situation de handicap, parce qu'une personne qui est en fauteuil, si elle n'a pas une rampe d'accès, caricature, je prends un exemple simple,
04:02une rampe d'accès pour rentrer dans un bâtiment, elle est en situation de handicap.
04:07S'il y a une rampe d'accès, sa déficience et son handicap passent derrière.
04:11Donc c'est une belle loi, mais pas toujours appliquée, c'est ça ?
04:13Voilà. 20 ans après, par exemple, une des grandes forces aussi de cette loi était tout le principe d'accessibilité.
04:20Là, on en est encore loin. Donc nous, ce qu'on demande, c'est qu'elle soit appliquée.
04:23Donc tous les décrets ne sont pas encore parus, 20 ans après.
04:26Et puis, par exemple, l'accessibilité des bâtiments, ça devait être fait 10 ans après.
04:31Bon, ben, nous sommes 20 ans après, c'est toujours pas le cas.
04:34Donc voilà, il y a encore beaucoup de progrès à faire, même si elle a permis des avancées.
04:38Alors, c'est l'occasion justement de cette 29e semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées.
04:44Donc vous dévoilez une enquête exclusive qui a été faite par l'IFOP sur le handicap et le travail.
04:50Qu'est-ce qui en ressort globalement ?
04:51Voilà, alors cette enquête, on l'a fait à trois partenaires.
04:54Donc l'ADAPT, l'AGIFIP et le FIP, qui sont les structures qui nous accompagnent pendant cette semaine de l'emploi.
05:00Donc cette étude, on a en effet, comme vous le disiez, on a souhaité la relier aux 20 ans de la loi.
05:05Elle a un titre qui est beau, qui est l'égalité pour tous.
05:08Et de voir si face à la situation de l'emploi, il y avait cette vraie égalité.
05:13Ce qu'il en ressort, alors j'ai pas tous les chiffres en tête.
05:15Mais qui a-t-on interrogé ?
05:17Alors on a interrogé plus de 6 000 personnes, des Français, pas forcément en situation de handicap,
05:21et également des personnes en situation de handicap.
05:26Voilà, 8 000 peut-être même personnes.
05:28Donc c'est une enquête très large qu'a menée l'IFOP.
05:31Et ce qu'il en ressort, c'est que les personnes handicapées elles-mêmes
05:36ont toujours peur de parler de leur handicap dans le cadre de l'emploi.
05:40C'est souvent un sujet tabou ?
05:41C'est un sujet tabou, c'est un sujet qui fait peur.
05:44Les personnes elles-mêmes s'auto-censurent, elles ne mettent pas dans leur CV,
05:49elles n'en parlent pas pendant l'entretien d'embauche, elles ont peur d'en parler.
05:52Il y a 40% des personnes interrogées qui disent ne pas oser parler de leur handicap.
05:57Et parfois c'est incroyable, c'est que parfois c'est à la demande de l'employeur,
06:00qui demande à la personne en situation de handicap de ne pas révéler son handicap.
06:04Non, l'employeur ne demande pas ça, parce que l'employeur souvent cherche,
06:08au contraire parfois, et c'est bien à embaucher des personnes handicapées,
06:12mais c'est plutôt la personne elle-même qui a peur que ça puisse nuire à son recrutement
06:17ou nuire après en poste à son évolution professionnelle au sein de l'entreprise.
06:21Donc il y a encore beaucoup de tabous, et c'est vrai que cette semaine de l'emploi
06:25elle sert aussi à déstigmatiser le sujet.
06:28Et on a un focus dans l'enquête IFOP dont vous parlez sur la santé mentale,
06:31qui est la grande cause nationale qu'avait annoncé M. Barnier l'année dernière.
06:36Et c'est vrai que là encore, on est encore plus dans le tabou,
06:40et la peur de dire qu'on a un problème de troubles psychiques.
06:43Alors le constat aussi, c'est que le chômage est plus élevé
06:47chez les personnes en situation de handicap que chez les autres.
06:50Oui, la loi qui instaurait un quota de 6%,
06:54il y a un quota qui existe, je suis désolée de parler un peu jargon.
06:57Une obligation d'embaucher des personnes en situation de handicap.
07:00Voilà, pour toutes les entreprises qui ont plus de 20 salariés,
07:02elles doivent atteindre un taux de 6%.
07:03Ça, ça date de 87.
07:06On en est encore loin.
07:08Les entreprises privées ont un taux à 3,6% au lieu des 6.
07:11Les entreprises publiques font un peu mieux.
07:13Et globalement, il y a 12% de personnes handicapées qui sont au chômage,
07:17contre un taux de 7% dans la population générale.
07:21Donc oui, il y a des progrès, mais on est toujours pratiquement au double
07:24du chômage pour les personnes handicapées.
07:26Oui, pour finir, j'ai vu dans l'enquête, on parle de l'intelligence artificielle
07:31qui pourrait être une menace pour les personnes en situation de handicap.
07:35Alors, les personnes handicapées le ressentent comme une menace.
07:38Nous, on le voit plutôt comme une opportunité.
07:41Par exemple, pour une personne qui a des troubles sensoriels,
07:43l'IA est vraiment, c'est magique.
07:45Ça permet vraiment d'accéder à des choses auxquelles il n'y a pas accès.
07:50De la même manière pour des personnes qui ont des troubles moteurs,
07:52on parle des exosquelettes, et maintenant il se perfectionne avec l'IA.
07:55Donc nous, on le voit plutôt comme une opportunité pour les personnes.
07:59Et le télétravail, c'est une avancée quand même ?
08:01Oui, le télétravail a permis aux personnes,
08:03notamment quand on a des troubles psychiques ou anxieux,
08:05C'est vraiment la personne en situation de handicap.
08:07Après, il ne faut pas qu'elle reste en télétravail tout le temps,
08:10sinon il y a aussi un risque d'isolement de la personne.
08:13Donc il faut doser.
08:14Il faut toujours doser dans le parcours de l'emploi.
08:17Merci beaucoup, bravo pour ce que vous faites.
08:20On va à présent accueillir Tanel Pételot, qui est le patron de Emobot.
08:31Tanel Pételot, bonjour.
08:32Bonjour Fabien.
08:33Alors vous, vous avez fait Centrale Supélec.
08:35Vous avez fait l'université de Berkeley en Californie.
08:38Et vous avez cofondé avec trois autres personnes.
08:40C'est bien ça ?
08:40Donc vous êtes quatre cofondateurs ?
08:41On est quatre cofondateurs, oui.
08:42Mais c'est vous qui dirigez, c'est vous le CEO depuis 2022 de Emobot.
08:47C'est vrai que beaucoup de Français sont dans une situation de dépression ?
08:52Oui, selon les chiffres de Santé publique France, c'est 12,5% des Français.
08:56C'est énorme, c'est une personne sur huit.
08:57C'est énorme.
08:59Pourquoi ? Pour le post-Covid ? Parce que le contexte global est...
09:03Alors post-Covid, il y a eu un climat qui a accès à l'oxygène.
09:07Puis après, en réalité, dans tous les pays développés, c'est les mêmes chiffres.
09:09En réalité, on est plutôt bien lotis.
09:12Si on regarde aux Etats-Unis, ça va quasiment jusqu'à 20%.
09:15Donc je pense que la France, 12,5%, c'est pas tant que ça, mais ça reste énorme.
09:19Sauf que sur les 12%, il y a un peu plus de la moitié qui prennent des antidépresseurs ?
09:23C'est ça, oui.
09:24Je crois que c'est 4,5 millions de personnes en tout.
09:26Alors, on peut aussi prendre des antidépresseurs sans être dépressif.
09:28Ça, c'est d'autres considérations, d'autres spécialités.
09:31Mais oui, effectivement, c'est énorme le nombre de patients qui vont être suivis avec des antidépresseurs
09:34qui, d'ailleurs, ne sont pas du tout efficaces pour deux tiers de ces patients.
09:37Et vous parlez aussi de pénurie de psychiatres ?
09:40Oui, alors...
09:41Ce qui vous a, justement, peut-être aussi poussé à créer, à développer votre...
09:46Oui, effectivement, parce que la psychiatrie, ça reste...
09:49Je crois que c'est l'avant-dernière spécialité qu'il choisit en internat.
09:52Bien sûr.
09:52Aux Etats-Unis, c'est la première qu'il choisit.
09:54Donc, il y a aussi des différences culturelles.
09:57Et finalement, peut-être de...
09:57Et les tarifaires ?
09:58Non, mais clairement, très clairement.
10:01Et en France, on est bien moins noté en termes de possibilités de traitement.
10:04Parce que sous les Etats-Unis, on a des traitements beaucoup plus avancés.
10:07Et donc, c'est aussi moins intéressant, je pense, pour les étudiants qui vont devenir médecins.
10:10Aujourd'hui, la psychiatrie en France.
10:11Donc, il y a un grand problème pour le diagnostic, pour le suivi des patients, pour qui sont...
10:15C'est ça ?
10:15Oui, en fait, le constat, c'est qu'il y a seulement un tiers des patients qui vont répondre en première ligne.
10:20Donc, en fait, pour les deux tiers autres, il y en a qui ne vont jamais répondre.
10:23C'est un tiers des patients.
10:24Et le dernier tiers, lui, va répondre au bout de quatre essais.
10:26Donc, ça peut prendre jusqu'à deux ans pour trouver le bon traitement.
10:28Et après, il y a des rechutes, etc.
10:29Donc, on s'attaque à ça.
10:31Alors, donc, vous avez pour ça, justement, pour compenser tout ça, ces lacunes.
10:35Aussi, même dans le suivi des patients, parfois même l'efficacité des médicaments.
10:40Donc, vous avez créé, grâce à l'IA, donc...
10:45Oui, en fait, c'est une application qui permet de suivre l'humeur des patients.
10:48En fait, on a commencé avec une modalité assez originale.
10:50On s'est dit, le patient, lui, quand il est déprimé, il est triste.
10:53Il ressent moins de plaisir, moins d'intérêt.
10:55Donc, on va essayer de capturer son humeur.
10:56Ça se voit sur son faciès.
10:58Ça se voit sur son faciès.
10:59Et en fait, c'est ce qu'on fait tous naturellement, les émotions.
11:01Donc, d'abord, on analyse les émotions en continu.
11:03Et ensuite, on a rajouté d'autres modalités dans lesquelles à la voix.
11:05Donc, par exemple, un patient qui va être déprimé, il peut être ralenti au niveau moteur.
11:09Il n'est plus du tout motivé.
11:10Mais il y a aussi tout ce qu'on va faire sur notre téléphone.
11:13On va regarder tout ce qui est métadonnée, c'est-à-dire vraiment la donnée de la donnée.
11:15Est-ce que le patient passe plus de temps sur tel ou tel type d'appli ?
11:18On ne sait pas s'il scrolle sur TikTok ou YouTube, mais on sait qu'il passe plus de temps.
11:21C'est une information.
11:21Et ça, ça peut être prédicteur de l'arrivée d'un épisode, en fait.
11:24Bien sûr.
11:25Et tout ça avec une certaine confidentialité, quand même.
11:28Parce que vous êtes tout le temps avec le patient, en fait.
11:30Vous le suivez, vous le suivez partout ?
11:32Alors moi, je dirais plutôt que le patient est tout le temps avec l'application.
11:34Et ça se fait que dans son téléphone ou dans son ordinateur.
11:36Ou quand il est devant son ordinateur.
11:38Exactement.
11:39Et attention, tous les calculs, l'IA est dans le téléphone, dans l'ordinateur.
11:42Réseau de neurones et à l'intérieur de votre téléphone.
11:44Et on n'a pas besoin d'accès à Internet.
11:46D'ailleurs, ça fonctionne en local.
11:47Ça, ça permet de garantir la confidentialité du patient.
11:50D'accord.
11:50Et vous aidez finalement aussi bien les patients que les soignants, non ?
11:53Oui, complètement.
11:54Alors, il y a un intérêt pour le patient, c'est de s'auto-suivre.
11:56Et on va lui envoyer une alerte s'il va moins bien pour déclencher une consultation plus tôt.
12:00Mais derrière, évidemment, l'intérêt, c'est...
12:01Alors, l'intérêt, c'est toujours pour le patient, in fine.
12:03Mais en fait, on va mieux doter les médecins d'un outil de suivi.
12:06Ils disent qu'aujourd'hui, ils sont incapables de détecter les rechutes, en réalité.
12:09Il y en a qui vont dire que oui.
12:10Il y a plein d'études, d'ailleurs, qui sont dans le cadre clinique,
12:12qui montrent qu'on ne détecte pas les rechutes dans la plupart des cas.
12:15Et donc, nous, on va les aider à détecter les rechutes, de manière générale...
12:18Grâce à l'IA, tout ça.
12:18Grâce à l'IA, oui.
12:20D'accord.
12:20Donc, vous avez, vous, justement, réalisé certaines études
12:23qui montrent l'efficacité de votre produit.
12:26Exactement.
12:26Là, on a quatre études en France, actuellement.
12:28Et on est en train d'en lancer six autres aux États-Unis,
12:30puisqu'on s'est implanté aux États-Unis depuis juin de cette année.
12:33D'accord.
12:33Donc, on va démontrer tout ça.
12:34D'accord.
12:34Pour vous, le développement...
12:35D'ailleurs, vous avez levé pas mal d'argent.
12:38Oui, à l'envoi.
12:38On a fait un petit précis, il y a un an et demi, environ 2 millions d'euros.
12:43Et ça nous a permis...
12:44C'est pas mal, vu le contexte global...
12:46Oui, effectivement.
12:47Politico-économique.
12:48C'est sûr.
12:49D'autant plus, aujourd'hui, oui, oui.
12:51Et quel est votre business model, alors ?
12:53En fait, il y a...
12:54Donc, pour toute solution de santé numérique,
12:56qui est un dispositif médical,
12:58on va chercher un remboursement par les autorités,
13:00par le régulateur.
13:01Donc, nous, pour le cas français,
13:02ça va être la HHS qui va décider.
13:03Donc là, nous, c'est une solution de télésuivi.
13:05Ça, ce sera dans un an et demi, à peu près.
13:07Enfin, un peu moins d'un an et demi,
13:08on sera remboursé en tant que solution de télésuivi.
13:10En fait, les médecins vont pouvoir être...
13:11Enfin, rémunérés pour cette activité de télésuivi des patients
13:13pour le temps supplémentaire à suivre.
13:15Le psychiatre ou le médecin ?
13:16Le psychiatre.
13:16Alors, ce sera principalement psychiatre,
13:18mais on va élargir ensuite aux médecins,
13:19même aux médecins généralistes,
13:20ou même, d'ailleurs, dans d'autres spécialités.
13:22On peut parler des maladies chroniques.
13:23Et ensuite, en amont de ça,
13:25mais en fait, aux États-Unis,
13:26on a un modèle économique qu'on a commencé à mettre en place,
13:28qu'on a signé notre premier contrat
13:29avec un groupe de cliniques.
13:31Et là, en fait, on va aider les médecins
13:32directement à essayer de détecter plutôt les rechutes
13:35sur des parcours de soins,
13:36sur de nouveaux traitements,
13:37qui ont une grande efficacité,
13:39mais dont l'effet disparaît au cours du temps.
13:43Et ça, c'est bien connu.
13:43Et du coup, on les aide à détecter les rechutes.
13:45Et il y a un intérêt à la fois médical,
13:47mais aussi économique pour le médecin et le patient.
13:50Et on peut imaginer que les mutuelles
13:51prennent une part dans le remboursement ?
13:53Oui, alors, de fait,
13:55la France est un État providentiel au sens littéral du départ.
13:59Et du coup, ça a déjà été négocié
14:01avec les mutuelles pour le cas français.
14:02Donc, ça veut dire que l'État, je crois,
14:03prend en charge un peu plus de 60 %,
14:05donc la société sociale.
14:06Et 40 %, du coup, c'est toutes les mutuelles.
14:08Donc, nous, on a un payeur unique
14:09qui est la psychosociale.
14:10On n'a pas à faire aux mutuelles.
14:12Et pour finir,
14:13est-ce que vous pouvez penser
14:14pouvoir vous élargir à d'autres pathologies ?
14:17Alors, déjà, la dépression,
14:18c'est vraiment assez large.
14:20C'est suffisamment important déjà pour...
14:21Oui, c'est suffisamment important.
14:22Quand on aura réussi ça,
14:23ce sera déjà génial.
14:25Alors, en fait,
14:26actuellement,
14:27on n'est plus en train de...
14:28pas de restreindre,
14:28mais de se concentrer surtout
14:29sur la dépression qui va être chronique
14:31ou résistante au traitement,
14:32qui est en fait le nerf du problème.
14:35Mais ensuite, oui, pourquoi pas
14:36dans des maladies chroniques
14:37où il va y avoir des comorbidités dépressives.
14:38Et en fait, c'est quasiment
14:39toutes les maladies chroniques
14:40ou toutes les maladies inflammatoires.
14:41Voilà.
14:42D'accord.
14:43Effectivement, oui.
14:43Donc, il y a de quoi faire.
14:45Oui, il y a de quoi faire.
14:45Mais il y a de quoi faire
14:46avec ce qu'on a aujourd'hui.
14:47En fait, les médecins
14:48ont très peu de temps face aux patients
14:49et l'information qu'ils recueillent
14:51est très subjective.
14:53Donc, en fait, nous, on les aide.
14:54On a un peu les œufs du médecin
14:55en dehors de la consultation
14:55pour faire en sorte
14:56que le patient se sente mieux
14:57et qu'on détecte plutôt
14:58quelque chose qui peut arriver.
14:59On va vous combler une super lacune.
15:01Oui.
15:01Merci.
15:01Merci beaucoup.
15:02Bravo pour ce que vous faites.
15:03Merci beaucoup.
15:03Merci.
15:04Et vous revenez quand vous voulez
15:04dans l'émission.
15:05Voilà, on va accueillir maintenant
15:07un médecin en colère.
15:08Pas résigné du tout.
15:10C'est Franck de Vulder
15:10qui est le patron de la CSMF,
15:12le principal syndicat
15:14des médecins libéraux.
15:15Franck de Vulder, bonjour.
15:21Bonjour, Frédéric.
15:22Vous êtes un habitué de Check-up Santé.
15:23Tant mieux, on en est content.
15:25Vous êtes gastro-entérologue à Reims
15:26et surtout, vous êtes président
15:27de la CSMF,
15:28la Confédération des syndicats
15:30médicaux français,
15:31le premier syndicat
15:32de médecins libéraux.
15:33Vous êtes aussi vice-président
15:35de l'UNPS,
15:36l'Union nationale des professionnels
15:37de santé,
15:38des professions de santé.
15:39C'est bien ça ?
15:39Parfait.
15:40Alors, est-ce que vous êtes effondré,
15:41désespéré, fataliste,
15:42incrédule, résigné ?
15:44Inquié.
15:45Inquié par la situation,
15:47par ce projet de loi
15:48de financement
15:48de la Sécurité sociale,
15:49ce PLFSS 2026
15:51qui est assez inédit.
15:52Plus de contraintes,
15:53plus de sanctions,
15:54plus de contrôles, etc.
15:56Moins de financement,
15:56on connaît l'état
15:57des finances publiques,
15:58mais une différence,
16:00c'est que quand on calcule
16:01l'objectif national
16:02des dépenses d'assurance maladie,
16:04il y a l'objectif global
16:05de cette ondame,
16:06et puis il y a deux objectifs,
16:07un qui est réservé
16:08à l'hôpital,
16:09aux établissements de santé,
16:10et un qui est réservé
16:11à la médecine de ville.
16:12Il y a souvent une différence
16:13qui nous fait râler.
16:14Là, la différence,
16:15elle est abyssale.
16:16Le taux de progression
16:17du sous-ondame de ville,
16:19ce qu'on va donner
16:19à la médecine de ville,
16:20vous parliez tout à l'heure
16:21de mes fonctions
16:22de premier vice-président
16:24de l'Union nationale
16:25des professeurs de santé,
16:26de l'UNPS,
16:26ça ne concerne pas
16:27que les médecins,
16:27ça concerne toutes
16:28les professions de santé libérales.
16:30L'évolution est en dessous
16:31du niveau de l'inflation,
16:32à 0,9%.
16:33L'hôpital,
16:34on lui donne 3,2%.
16:35Je ne suis pas en train
16:35de dire que l'hôpital...
16:36Ça veut dire qu'on ne sait plus
16:37quoi faire ?
16:37Ça veut dire que nos gouvernants
16:39sont perdus complètement,
16:40sont paumés ?
16:41Ils essaient de mettre
16:42des réussites un peu partout ?
16:43On est d'accord,
16:44on le voit bien d'ailleurs,
16:44il suffit de regarder
16:45les débats parlementaires
16:46en permanence.
16:48On en a sur votre chaîne
16:50en permanence tous les jours.
16:52Ça manque de cap.
16:53Il y a un vrai élément nouveau
16:57dans ce PLFSS.
16:58On assiste à une suppression
17:00des corps intermédiaires,
17:01du rôle des corps intermédiaires,
17:03une véritable planification étatique.
17:05C'est ça qui est dangereux.
17:06Vous le savez,
17:07la vie des conventions
17:09des professionnels de santé,
17:10la convention des médecins
17:11qui a été signée
17:12il y a un petit peu plus d'un an,
17:13mais je pourrais dire
17:14la même chose
17:15des autres professions de santé,
17:16érythmées par ces négociations
17:18conventionnelles,
17:18par un paritarisme.
17:19Et c'est ce qui prévaut
17:21à l'organisation des soins
17:22dans notre système de santé.
17:24Aujourd'hui, ce PLFSS,
17:25on remet en cause,
17:27on contourne,
17:28on passe directement
17:29par voie réglementaire.
17:30C'est l'administration centrale
17:31qui en décidera
17:31sans l'aval des professionnels
17:33de santé.
17:34Et ça, c'est grave.
17:36Et ça va aggraver le système.
17:37Alors, on va bien sûr
17:38le détailler un petit peu,
17:39mais tout ne va pas être acté
17:40puisque ça doit passer par le Sénat,
17:44ça revient.
17:44On est d'accord ou pas ?
17:45On espère que les choses
17:46bougent ou pas ?
17:48Oui, aujourd'hui,
17:48le débat en séance publique
17:50a eu lieu à l'Assemblée nationale
17:52en première lecture.
17:52La Commission des Affaires Sociales
17:54du Sénat a fini ses travaux,
17:57fini ses travaux hier soir.
17:59Du 19 au 25 novembre,
18:02le Sénat, en séance publique,
18:03va continuer les travaux
18:05avant que ça passe
18:05en commission mixte parlementaire.
18:08Puis, en dernière lecture décisive,
18:11finalement décisionnaire,
18:12à l'Assemblée nationale
18:13avec un vote qui doit être fait
18:15au plus tard,
18:16le 12 décembre prochain.
18:17Ah oui, d'accord.
18:18Alors justement,
18:19je parlais de contraintes
18:20au niveau de la vaccination
18:22des médecins,
18:23des professionnels de santé ?
18:25Oui, bah nous,
18:25la CSMF,
18:26on a déposé,
18:27moi je ne suis pas opposé
18:28au fait que quand on est
18:29professionnel de santé,
18:30quand on est médecin,
18:30quand on est infirmière,
18:32il faille se faire vacciner
18:33contre la grippe.
18:33Simplement, on a vu apparaître...
18:36Et puis, on n'a pas besoin
18:37qu'on nous oblige.
18:38Non, mais il faut être responsable
18:39de ça.
18:39Mais on a vu apparaître
18:40une obligation qui concerne
18:42que les libéraux
18:42et pas les hospitaliers.
18:43Or qu'on sait tous,
18:44comme médecins,
18:45que l'on est,
18:46que les patients les plus graves,
18:47ils sont souvent hospitalisés,
18:49voire en EHPAD.
18:50Donc, on sait que la Haute Autorité
18:51de Santé doit se prononcer
18:52pour donner, finalement,
18:55le dogme sur un plan scientifique,
18:57sachant,
18:57et le seul message que j'ai envie
18:59d'adresser à nos politiques,
19:00c'est qu'utilisons, finalement,
19:03la science.
19:05Une ancienne ministre de la Santé,
19:06Annès Buzyn,
19:06ne cesse de promouvoir
19:08l'importance de la science
19:09dans la décision politique,
19:11la décision politique.
19:11Et le bon sens.
19:12Et le bon sens.
19:13Elle doit être éclairée.
19:14Alors, justement,
19:15dites-moi, parlez-moi
19:16de ces fameuses franchises
19:18que les médecins devraient collecter
19:19pour l'assurance maladie.
19:21Oui, il y a deux choses.
19:21Il y a deux débats sur les franchises.
19:23Il y a un débat qui concerne
19:24l'ensemble de la population,
19:25c'est faut-il ou pas
19:26faire poser une franchise supplémentaire.
19:28On connaît l'état
19:29des finances publiques,
19:29on connaît l'état
19:30du déficit abyssal
19:33de l'assurance maladie.
19:34On s'attend à...
19:36Pour ceux qui nous regardent
19:38et qui nous écoutent,
19:39dites-nous,
19:39qu'est-ce que c'est de cette franchise ?
19:41La franchise,
19:42c'est payer un peu,
19:44finalement,
19:45c'est faire disparaître
19:46cette fausse impression.
19:48Par la durée de sa charge ou pas ?
19:50Oui, c'est ça.
19:50C'est faire disparaître
19:52en partie,
19:52en toute petite partie,
19:54participer un petit peu
19:55à l'achat de sa boîte de médicaments,
19:57participer un petit peu
19:58au tarif de sa consultation
20:00un petit peu plus
20:01que celle d'aujourd'hui,
20:02en préservant absolument
20:03les plus fragiles
20:04de notre société.
20:05Il ne faut surtout pas
20:05que ce soit un renoncement
20:07en soins,
20:07ce serait catastrophique.
20:08Là où on râle,
20:10et on râle avec force,
20:11c'est qu'on ne devienne pas,
20:13nous les professionnels de santé,
20:14nous les médecins,
20:15le collecteur
20:15de cette impôts supplémentaires.
20:17ça, ça, non.
20:18D'accord.
20:19Donc, autre chose aussi
20:20sur les contrats
20:21de praticiens territoriaux.
20:24Oui, ça rejoint finalement
20:25la volonté du Premier ministre
20:27d'aller vers France Santé.
20:29C'est à ça
20:29auquel vous faites allusion.
20:31Vous avez vu
20:32qu'il veut labelliser
20:33un certain nombre
20:35de structures,
20:37de maisons de santé,
20:38d'organisations,
20:39de pôles de santé
20:40qui répondront
20:42à un certain nombre
20:43de règles.
20:45Nous, on n'est pas opposés
20:46aux failles
20:47qu'il fallait aller
20:47et travailler
20:48pour améliorer
20:49l'accès aux soins.
20:50En revanche,
20:51cette labellisation,
20:52nous dire que ça passera
20:53par un accord conventionnel
20:54entre l'assurance maladie
20:55et les syndicats médicaux,
20:57et si on ne trouve pas d'accord
20:58au bout de deux mois,
20:59l'État imposera la règle
21:01qu'on le veuille
21:02ou qu'on ne le veuille pas,
21:02c'est dangereux.
21:03C'est dangereux
21:03parce que ça va décourager
21:05les plus âgés des médecins,
21:07les plus âgés
21:07des autres professionnels de santé
21:08à raccrocher les gants
21:10alors qu'on a besoin d'eux.
21:12C'est un frein
21:13à l'arrivée
21:14en médecine libérale
21:15des plus jeunes,
21:17frein qui existe déjà.
21:18Aujourd'hui,
21:18sur ces dix dernières années,
21:20le nombre de médecins
21:21à l'hôpital,
21:22de création
21:23de postes
21:23de praticiens hospitaliers
21:24a augmenté
21:25de 18%.
21:26Dans le même temps,
21:27le nombre de médecins libéraux
21:28a baissé de 15%.
21:29Je pense qu'il ne faut pas
21:30opposer les deux systèmes.
21:31C'est complémentaire.
21:32On sait tous que...
21:33Si on devait adapter
21:33à l'inflation,
21:35on devait se brancher
21:36sur l'inflation
21:37pour les tarifs des médecins,
21:38ils seraient le triple.
21:39C'est bien le sujet.
21:42C'est entre autres
21:42le sujet des compléments
21:43d'honoraires.
21:44Donc le problème,
21:45ce ne serait même pas
21:46le secteur 2,
21:46ce serait le secteur 1
21:47qui est trop bas.
21:48Évidemment.
21:50Souvenons-nous
21:50le secteur 2.
21:52Secteur 2,
21:52c'est 1981,
21:53c'est Raymond Barre,
21:54alors Premier ministre,
21:56et qui avait comme formule
21:57les finances,
21:59les données publiques
22:00de l'assurance maladie,
22:01de l'État,
22:01ne sont pas en mesure
22:02de payer l'expertise
22:03de nos médecins,
22:04ouvrant un secteur
22:05à complément d'honoraires
22:07avec des tarifs
22:08qui doivent être appliqués
22:08avec tact et mesure.
22:09Je voulais dire,
22:10tact et mesure.
22:12Au sujet des centres
22:13de soins non programmés,
22:17l'État veut fabriquer
22:19une usine à gaz
22:20autour de ça ?
22:21Non, je pense que l'État
22:21veut légiférer
22:23sur le rôle,
22:24l'utilité,
22:25finalement,
22:26les droits et les devoirs
22:27des centres de soins
22:28non programmés.
22:28c'est vrai qu'il faut
22:30encadrer cet exercice nouveau
22:33qu'on voit poindre
22:34dans beaucoup d'endroits
22:35qui sont utiles
22:37pour un grand nombre
22:38des patients,
22:39qui sont utiles
22:39pour certaines structures
22:41de professionnels de santé
22:42qui existent déjà aujourd'hui.
22:44Ce qu'on dit,
22:44c'est que ça ne peut pas
22:45concerner que ces fameux
22:47centres de soins non programmés,
22:48mais on a beaucoup
22:49de maisons de santé
22:50pluridisciplinaires,
22:50on a beaucoup de pôles de santé,
22:52on a beaucoup de médecins
22:52seuls ou en groupe
22:54qui déjà répondent
22:55à cette attente,
22:56il faut les impliquer,
22:57finalement,
22:58ils sont aussi concernés
22:59par cette évolution.
23:00Alors, il y a le DMP
23:01qui est sorti
23:01il y a quelques temps,
23:03dossier médical personnalisé,
23:04qui pourrait être
23:04une avancée,
23:06sauf que,
23:08pour vous,
23:08est-ce qu'il est utilisé
23:10ou pas assez ?
23:11Il y a deux sujets
23:12sur le DMP,
23:13on le voit bien.
23:14Le sujet qui nous fait bondir,
23:16pas utilisé par les patients
23:17et par les médecins,
23:17oui,
23:18mais le sujet qui nous fait bondir,
23:19c'est la taxe.
23:20Si demain,
23:22je n'alimente pas le DMP
23:23et si demain,
23:24je ne l'utilise pas,
23:26on va me mettre,
23:27on va me mettre une amende,
23:29ce qui est complètement fou.
23:31Ce serait,
23:32enfin,
23:32si ce système
23:33qu'on appelle de nos voeux
23:35nous est utile
23:36dans notre pratique,
23:37il faudrait qu'on soit bien bête
23:38de ne pas l'utiliser.
23:38pour l'alimenter,
23:41on sait qu'aujourd'hui,
23:41un certain nombre d'éditeurs
23:42de logiciels
23:43nous permettent
23:43de l'alimenter automatiquement.
23:45Mon logiciel métier
23:46alimente,
23:47sans que je ne fasse rien,
23:48automatiquement les choses.
23:49Un certain nombre d'éditeurs
23:50ne le font pas.
23:51Il y a un problème
23:52d'interopérabilité.
23:53et de portabilité des données.
23:56Permettons
23:57à mes confrères médecins
23:58dont les logiciels
24:00sont chez des éditeurs
24:01qui ne répondent pas
24:02à cette façon
24:04d'alimenter le DMP
24:05de pouvoir le quitter
24:06facilement,
24:07sans perte de données
24:08et sans frais.
24:09Ce qui est l'inverse aujourd'hui.
24:10La deuxième chose
24:11sur le DMP,
24:12c'est sa consultation.
24:13Le DMP sera consulté
24:15évidemment par tous
24:17si ça facilite
24:19notre travail.
24:20Donc,
24:21travaillons ensemble
24:21pour que ce DMP
24:22soit facilement alimentable
24:24et facilement consultable.
24:25Donc,
24:25vous tirez la sonnette d'alarme
24:26et vous appelez
24:26une mobilisation
24:27très rapidement ?
24:28Oui,
24:28on tire la sonnette d'alarme,
24:29on appelle la mobilisation
24:30parce que,
24:31je l'ai dit
24:32dans quelques communiqués,
24:33l'heure est grave,
24:34c'est franchement inédit.
24:35Ça met la médecine libérale
24:37par terre
24:37et finalement,
24:38ça va aggraver
24:39l'accès aux soins.
24:40Et moi,
24:40j'en appelle
24:40à la responsabilité
24:41du gouvernement,
24:42du Premier ministre,
24:44de ma ministre de la Santé,
24:45mais des parlementaires.
24:46Franchement,
24:46on l'air est grave.
24:47Eh bien,
24:47j'espère que vous serez entendus.
24:49Je ne suis plus placé
24:50pour le savoir
24:50et pour être d'accord avec vous.
24:53Merci beaucoup,
24:54c'est la fin de cette émission.
24:55On se retrouve
24:55la semaine prochaine.
24:56Check-up santé
24:59sur BFM Business.
Recommandations
26:34
|
À suivre
24:48
23:59
24:26
24:57
26:20
25:23
24:12
25:09
24:29
27:04
26:31
2:15:13
2:09:38
2:10:59
2:13:53
2:58
2:13:59
24:25
2:13:13
Écris le tout premier commentaire