- il y a 2 jours
Avec Charles Melcer, ancien président de la Fédération nationale de l'habillement (FNH)
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, la France dans tous ses états, Péricault-Légace, Grotte-Coffleur.
00:07On parlait de cette entreprise de Nicolas Salazar qui fonctionne du tonnerre de Dieu.
00:11Et puis il y a les commerçants qui ne sont pas bien ceux qui animent vos rues, vos quartiers.
00:16Nous sommes avec l'ancien président de la Confédération des commerçants de France pour en parler.
00:20Bonjour Charles Melser.
00:22Bonjour.
00:23Charles Melser, j'ai cru comprendre que vous aviez 39 ans.
00:28Malheureusement dans le désordre.
00:29Voilà, donc si on inverse, ça fait 93 ans.
00:32Vous savez, je ne me rends jamais compte de mon âge.
00:35Je me rends compte de mon âge quand je vois par exemple à la télé ou à la radio d'un gars qui est mort à 80 ans.
00:41Là je réalise ce que j'ai.
00:43Je dis merde, il n'a pas de peau lui.
00:45Il part quand même un peu plus tôt que...
00:46C'est vrai que l'espérance de vie, maintenant 80 ans, c'est quand même jeune.
00:50Moi de ma génération, quand vous en aviez 60, déjà vous en aviez pris un coup dans les moustaches.
00:56Et maintenant 80, on trouve que ce n'est pas vieux.
00:58J'avais un très bon ami qui s'appelle Jacques Puizet, quand on lui demandait son âge, il dit j'ai 13 ans.
01:02Je lui dis, tu as 13 ans ?
01:03Oui, il me dit, l'espérance de vie étant de 80, comme j'en ai 93, eh bien j'ai 13 ans de vie de plus.
01:08Chaque jour est une conquête de plus.
01:10Jusqu'à 80 ans, on perd un jour chaque fois qu'on se lève le matin.
01:13Et à partir de 80 ans, on gagne un jour.
01:15Voyez l'optimiste, voilà.
01:16Vous savez, dans les sondages médicaux, ils disent que de toute façon, un enfant qui est né aujourd'hui a des grandes chances de vivre centenaire.
01:25Le problème, c'est de savoir dans quel état.
01:27Alors, dans quel état ? Je veux dire, dans quelle époque ?
01:30Dans quelle époque ?
01:30Dans quelle époque ? Et dans quel état ? Il ne s'agit pas de vivre centenaire.
01:33Si vous êtes grabataire et que vous êtes cuit, ce n'est pas la peine.
01:36Alors, 93 ans, moi j'aime bien avoir des observateurs qui ont un petit peu de, j'allais dire, de distance, qui ont du bagage pour pouvoir témoigner.
01:44Comme je l'ai dit hier soir, appelez-moi maître, s'il vous plaît.
01:46Alors, je vais vous appeler grand maître, si vous voulez.
01:49Alors, la France dans tous ses états.
01:50Alors, vous, vous l'avez vu dans des états divers et variés.
01:53Vous l'avez connue grande, vous l'avez connue heureuse, vous l'avez connue glorieuse.
01:56Aujourd'hui, elle est un petit peu abîmée.
01:59Quelle est votre première activité professionnelle ? Est-ce que vous vous en souvenez ?
02:02Il y a combien de temps et c'était quoi ?
02:04C'était quoi ?
02:05Eh bien, écoutez, un jour, j'ai été chercher un cousin qui travaillait dans une boutique d'habillement.
02:11Vous pouvez me donner l'année ? Donnez-moi l'année.
02:13En quelle année ?
02:14En 1952, je crois.
02:20Il me restait sept ans en nez, vous voyez ?
02:23Et donc, j'étais le chercher.
02:26Et voilà ce que ça a donné, vous voyez l'évocation.
02:28J'étais pas trop mal habillé.
02:31Et il y avait plein de monde.
02:32Et il y a une dame qui est venue vers moi, pensant que j'étais le vendeur.
02:36Elle m'a dit, je voudrais voir cette chemise et tout ça.
02:38Et donc, j'ai dit, quelle encolure ?
02:43Elle m'a dit 42, par exemple.
02:45Et après ça, j'ai dit, vous avez une cravate pour mettre avec ?
02:48Elle m'a dit non.
02:48Je choisis une cravate.
02:49Et il y avait donc la caissière qui était la patronne.
02:52Je ne savais pas que c'était la patronne.
02:54Elle appelle son mari.
02:55Il dit, mais t'as pris un nouveau vendeur.
02:57Tu aurais dû me prévenir.
02:59Alors, là-dessus, mon cousin, évidemment, que je venais chercher.
03:03Il dit, non, non, mais c'est mon cousin.
03:04Et le gars, il dit, bon, vous restez là, qu'il me dit le patron.
03:07Il me dit, samedi prochain, parce que je ne travaillais pas le samedi.
03:10Vous voulez venir faire des extras ?
03:12Ça ne m'avait plus l'habillement.
03:14Vous voyez à quoi ça...
03:16Vous voyez, Charles Melser, qu'une confusion d'un client peut engendrer une vocation.
03:19Non, non, mais c'est curieux.
03:21C'est extraordinaire.
03:21Mais c'est le destin.
03:22C'est la destinée.
03:23C'est ça.
03:23Alors, voilà, on va mettre un peu les pieds dans le plat, parce que la situation fait
03:28qu'un observateur tel que vous a certainement des choses pertinentes, courageuses et parfois
03:32dérangeantes à déclarer.
03:35Vous êtes en plus un professionnel de l'habillement.
03:39On est d'accord que l'habillement, c'est-à-dire le textile, est certainement le secteur de l'industrie
03:44française qui a été le plus malmené, le plus abandonné.
03:48C'était une des gloires de la France en termes d'économie.
03:50Le textile et filature du Nord, Boussac Saint-Frère.
03:53Comment on a fait aujourd'hui pour arriver à éradiquer ce patrimoine fabuleux pour
03:58notre industrie et pour notre économie ?
03:59Vous savez, quand vous donnez la direction d'un camion, parce que la France est un grand
04:05camion, vous leur donnez les clés de ce camion et vous n'avez pas le permis de conduire,
04:11eh bien voilà ce que ça donne depuis 45 ans de reculade en reculade.
04:14On a reculé sur tout. Je vais répondre quand même directement à votre question,
04:21mais j'en sors une. Quand vous pensez, sur le plan sécurité, qu'une femme sur 20
04:29veut bien sortir après 22 heures sans être accompagnée. 99% des femmes n'osent même pas sortir.
04:38Quand vous loupez tout, de A jusqu'à Z, eh bien le camion il est rentré dans le mur, là
04:43on est dans le mur. Et heureusement qu'il y a des gens comme moi pour le redresser.
04:47Bien sûr, bien sûr.
04:48Et qui sont très modestes évidemment.
04:49Bien sûr.
04:50Un autre patron, comme vous, c'était presque votre exemple, il disait que c'est comme
04:54si on donnait les clés, vous allez dire, d'une Rolls ou d'une Ferrari à quelqu'un
05:01qui n'a conduit dans sa vie qu'une 4L ou qu'une 4L. Voilà, c'est un peu la dichotomie.
05:05Alors ma question était précise, et là vous me répondiez précisément, il y avait
05:08un secteur textile de l'habillement, du prêt à porter français. Qu'est-ce qui a fait
05:12qu'on en est arrivé à ce point qu'aujourd'hui quand on s'habille, on s'habille étranger ?
05:16Non, je vais vous dire, je vais commencer par le commencement, vous n'étiez pas nés,
05:20et bon non plus, je crois.
05:21Encore moins.
05:22Il y avait des quotas.
05:23Oui.
05:24Quand les quotas ont sauté, la grande gueule que vous avez devant vous, tout de suite,
05:29a dit, j'étais président de la Fédération Nationale de l'habillement à l'époque,
05:32après je suis passé par au-dessus, j'ai dit tout de suite que c'est une véritable
05:36connerie et c'est redoutable. Non, non, mais il y a des accords, il y a l'Europe,
05:40il y a ceci, il y a ma grand-mère, il y a n'importe quoi.
05:42L'Europe devait nous sauver, la préférence communautaire s'était faite pour ça.
05:45Voilà, voilà.
05:45Ils n'ont rien sauvé du tout, vous avez des gens, ils n'ont rien à faire,
05:49ce qu'ils n'avaient pas compris, c'est que la France, elle, c'est le pays de la mode.
05:55Nous n'avons pratiquement plus de fabricants français.
05:58C'est ça qui est inexpliquable.
05:59Et par contre, moi je voyage un tout petit peu,
06:02les Italiens sont en train de nous faire des croupières terribles,
06:05parce que les Italiens ont gardé leur truc, c'est du Madin Italien.
06:09Absolument.
06:10Les Espagnols, on a passé quelques jours en vacances,
06:14les Espagnols maintenant, Madin Spagne,
06:17Madin Spagne,
06:18j'ai parlé avec des Espagnols,
06:20il dit on a compris, parce que maintenant
06:21on a relocalisé pas mal de trucs,
06:24parce que nous on n'est pas couillons,
06:25vous savez hier soir j'étais dans une émission un peu concurrente
06:28à la vôtre.
06:28Tout à fait, sur BFM TV, vous avez été excellent d'ailleurs, on vous a regardé.
06:32Merci beaucoup.
06:33Je peux vous dire que maintenant, il faut faire très très attention.
06:37Il faut maintenant, ils sont en train de charger,
06:39à chaque fois que vous parlez d'impôts,
06:42que vous parlez de charges et tout,
06:44vous tuez complètement le système.
06:47Vous comprenez ?
06:48Maintenant, il faut faire de la croissance,
06:50et eux ne font que de la décroissance.
06:54Moi, de toute façon, vous avez entendu ce que j'ai dit hier soir.
06:56Oui, je vais y venir après,
06:57j'ai vos solutions, je vais vous les faire décrypter,
06:59elles ne sont pas si folles que ça,
07:00et j'ai posé la question à quelqu'un,
07:02j'ai dit Charles Melser a proposé ça et ça,
07:04il m'a dit que ça c'est une piste à examiner,
07:06parce que ça pourrait évidemment relancer la croissance.
07:08Je vous prie bien que je prends 10% sur ce que vous dites.
07:10Alors on vous donnera 15,
07:11parce que si vous sauvez la France,
07:12je peux vous dire que ça méritera mieux que ça.
07:14Charles Melser,
07:15vous êtes un industriel ou un gros artisan ?
07:19Comment vous vous situez dans le paysage économique français ?
07:21Un chef d'entreprise.
07:22Chef d'entreprise.
07:24Quand vous avez lancé vos premières affaires,
07:27je pense que vous en avez eu plusieurs,
07:28il y avait des contraintes déjà.
07:31Quel est le problème ?
07:32Elles étaient moindres,
07:33je parle aux charges sociales par exemple,
07:35ou aux lois du travail,
07:37c'était acceptable ou c'était déjà contraignant ?
07:41C'était déjà quand même plus acceptable,
07:43parce que quand vous avez une fiche de paye,
07:45vous avez des fiches de paye comme tout le monde,
07:47quand vous regardez là-haut,
07:48il y avait quoi ? Il y avait 5 lignes ?
07:49Le chiffre, il n'est pas mal,
07:51et en bas, à quelque chose près,
07:53ça ressemblait beaucoup.
07:55Que maintenant, vous regardez là-haut,
07:57c'est beau,
07:58mais quand vous regardez en bas
07:59ce qui va être viré sur votre compte,
08:01ça s'est écroulé.
08:02On se demande s'il n'y a pas eu.
08:03On est le pays qui a le plus de redistribution du monde entier,
08:07là on est, chapeau, champion du monde.
08:09Alors maintenant, quand on réfléchit,
08:11et qu'on n'est pas trop bête,
08:12parce que je vais être poli ici,
08:15eh bien vous savez ce qu'on fait ?
08:17Quand la barque est en train de couler,
08:19on écope,
08:21on vide,
08:21pour ne pas couler,
08:22parce qu'autrement on est au fond.
08:24Là, il n'écope pas,
08:25il parle simplement,
08:27les grands spécialistes du commerce,
08:28les grands spécialistes qui ont fait des grandes études,
08:32qui sont à Bercy,
08:33ils ne connaissent que le jeu.
08:35Taxes, impôts,
08:37et on en rajoute,
08:38et on en rajoute,
08:38et on en rajoute.
08:39Ça, ce n'est pas de la croissance.
08:41Tout ce qu'ils disent,
08:42c'est de la décroissance.
08:43Moi, d'un seul coup,
08:45je veux faire vraiment de la croissance.
08:48Oui, alors une croissance,
08:49j'allais dire cohérente,
08:50et harmonieuse avec l'économie.
08:52Est-ce que vous considérez
08:53qu'on est allé chercher,
08:55qu'on a emprunté à l'étranger
08:56des richesses que nous n'avions plus chez nous
08:59pour financer le système social français ?
09:01Écoutez, c'est tellement bête.
09:02Je vous dis exactement ce que j'ai dit hier soir.
09:05On ne devrait jamais emprunter à l'étranger.
09:08Vous savez,
09:09comme je suis à la retraite,
09:11je me suis occupé avec des copains,
09:12j'étais vice-président de la CGPME,
09:15et je leur ai dit,
09:15voilà ce que je pense.
09:16Ils m'ont dit, c'est génial.
09:18Voilà ce que j'ai pensé.
09:19Nous avons
09:213 000 milliards,
09:24200 millions de dettes.
09:25Oui.
09:25Et les gens,
09:27par crainte,
09:28d'autres par possibilité,
09:30ont mis de l'argent de côté,
09:326 000 milliards,
09:33400 millions,
09:34sans compter
09:35l'immobilier.
09:37C'est une des plus fortes du monde.
09:38Sans compter l'immobilier.
09:39C'est pas une française,
09:40le Madeleine français.
09:41C'est un des plus gros.
09:42Bon, cet argent-là,
09:42nous on s'est renseigné,
09:44rapporte entre 2 et 2,5.
09:46Oui.
09:47Brut,
09:48quand il vous arrive dans la poche,
09:50c'est à peine 2.
09:51Moi je propose,
09:52pour 3 ans,
09:53mon contrat est de 3 ans,
09:55c'est facile.
09:56Mon contrat est de 3 ans
09:58et voilà ce que je propose.
10:00À partir du 1er janvier,
10:032026,
10:042026,
10:05à part 2027,
10:062026,
10:06moins 10%,
10:09moi je remets de l'essence
10:11dans le moteur.
10:13C'est-à-dire,
10:13je vous mets de l'argent
10:14dans votre poche.
10:15Alors,
10:16moins 10% sur quoi ?
10:16Moins 10%,
10:17moins 10%
10:19sur l'impôt,
10:20sur le revenu.
10:22Ah,
10:22vous baissez les impôts ?
10:23Oui monsieur,
10:24ce que je vais vous dire aujourd'hui
10:26à Sud Radio,
10:27ça va coûter la peau des fesses.
10:29Mais ça va vous rapporter,
10:31ça va vous rapporter,
10:32ça va vous rapporter,
10:33trois fois ce que vous allez dépenser.
10:36Je continue.
10:38En ce qui concerne les entreprises,
10:39et ça c'est vraiment mon truc,
10:41moins 20% à partir du 1er janvier,
10:442026,
10:46moins 20%.
10:47Vous faites un aspirateur.
10:48Sur les charges sociales,
10:49sur la fuche de paix dont vous parliez,
10:5220% en moins.
10:53Moins 20%
10:54sur toutes les charges des entreprises.
10:56Vous faites un aspirateur de trafic
10:59que normalement,
11:01d'après les gars qui m'ont dit,
11:02aussi bien de la CGPME
11:04et même de certains copains
11:05que j'avais au MEDEF,
11:07le minimum c'est 2 millions d'emplois,
11:09voire plus.
11:10Vous savez pourquoi ?
11:11Parce qu'il y a plein de gens
11:12que je connais,
11:12j'engagerais bien
11:14quelqu'un à Sud Radio,
11:16mais là maintenant
11:17mes charges sont embourrées.
11:18Mais si ça décharge,
11:20peut-être que je prendrais
11:20une personne de plus ici.
11:21Je vous dis n'importe quoi,
11:22vous comprenez ?
11:23Pourquoi pas ?
11:24Voilà ce qui se passe.
11:25On en est là, les gens.
11:27Et en plus,
11:28ma proposition de moins 20%
11:30sur les entreprises,
11:31il va y avoir des entreprises
11:32de l'extérieur
11:33qui viennent s'installer ici
11:35parce que les charges
11:36sont moins chères que chez eux.
11:37Donc vous créez
11:38un aspirateur formidable.
11:39Ça va augmenter la compétitivité
11:41de la France.
11:41Alors moins 10 sur les impôts,
11:44moins 20 sur les charges sociales,
11:46ça fait une jolie somme quand même.
11:47Ça fait une très jolie somme
11:48et une très belle dépense.
11:49Alors vous la financez ?
11:50Ça c'est la mauvaise nouvelle
11:51et la bonne nouvelle
11:52en même temps arrive.
11:54Donc ce que je vous ai dit
11:55tout à l'heure,
11:57nous avons 3 000 milliards
11:58de dettes
11:59et nous avons plus de 6 000 milliards
12:02d'argent de côté
12:03des gens mal placés.
12:05Oui, dans le bas de l'air.
12:05Parce que je leur ai dit
12:06combien vous touchez en vérité.
12:09Il y en a qui dit
12:09à peu près 10 %,
12:10il y en a moins.
12:11Moi je fais un truc
12:12pour 3 ans
12:13de 4 % net d'impôts.
12:16Pas obligatoire.
12:17Sur l'emprunt.
12:17Un emprunt 4 % net d'impôts.
12:18Un emprunt national
12:19couvert par l'État
12:20de 4 % net d'impôts.
12:22Pour en prépiler les années 60
12:23vos boussons.
12:24Exactement, exactement.
12:25Je ne voulais pas vous en parler
12:26parce que ça fait un peu dinosaure.
12:27Vous me prenez.
12:28Sauf que c'est une grande étape
12:30dans l'économie française.
12:31Ça fait du bien.
12:31Alors donc 4 %,
12:33je me suis renseigné
12:34à des gens
12:35qui avaient un petit peu d'épargne.
12:37J'en avais beaucoup d'épargne
12:38et j'en avais certains
12:40qui avaient énormément d'épargne.
12:41Ils me disent
12:41je déplace l'argent tout de suite
12:43sur ton truc.
12:44Parce que moi 4 % net d'impôts,
12:46je n'ai jamais vu.
12:47Pourquoi je dis 4 % ?
12:49On est en train d'acheter de l'argent
12:50à l'Arabie Saoudite,
12:52au Qatar.
12:53Et je vous en passe
12:55à des meilleurs.
12:56On va leur filer pratiquement 4 %.
12:58Moi je veux que ce soit
12:59mes Français qui le touchent.
13:01Moi je suis cocorico.
13:02Et moi si vous voulez me vexer,
13:04c'est comme vous me racontez,
13:05je suis obligé de vous déclasser.
13:07D'abord je vous augmente
13:08vos intérêts
13:09et je me fous de votre gueule
13:10en vous déclassant
13:11devant tout le monde.
13:13Charles Melsin,
13:13il ne nous reste malheureusement
13:14qu'une minute
13:15pour cet entretien.
13:16Je voudrais vous poser une question
13:17dans vos fonctions.
13:17Vous avez toujours été de ceux
13:19qui montent au créneau.
13:20Est-ce que la corporation
13:21ne manque pas finalement
13:22de gens qui,
13:23je veux dire trivialement,
13:24ouvrent leur gueule
13:25comme vous Charles Melser ?
13:26Non, à part moi
13:27je n'en connais pas.
13:29Toujours humblement.
13:30À part moi je n'en connais pas
13:31parce que je vous dis
13:31c'est quand même malheureux.
13:33Bon, je suis,
13:34c'est ce que vous pensez,
13:35peut-être le bon client
13:36pour une station.
13:38C'est pour ça que j'ai été invité
13:39quand j'étais en activité.
13:40Vous parlez librement.
13:41Mais vous savez,
13:42à votre âge,
13:42on peut dire ce qu'on veut,
13:44on n'a pas de preuves à donner
13:45et donc on parle librement.
13:46Et ça c'est un grand avantage.
13:47Et on m'a demandé hier
13:49qu'est-ce que vous pensez
13:50pour le démissionner.
13:52Qu'est-ce que j'ai répondu
13:53que c'était la plus belle connerie.
13:54Parce que si nous n'avons pas
13:55de gouvernement
13:56pendant au moins trois mois,
13:58c'est une catastrophe.
13:59C'est des milliards qui partent.
14:00On va voir si M. Roland Lescure
14:02accepte de vous recevoir
14:03et M. Sébastien Lecornu aussi.
14:05Ça serait bien.
14:05Alors peut-être qu'ils vous ont écouté hier soir.
14:07On leur transmettra en tout cas
14:08le message.
14:09Charles Mercier,
14:10merci d'être venu.
14:10On va se retrouver bientôt
14:11parce que je pense que les sujets
14:12que vous soulevez
14:13seront encore d'actualité
14:15dans quelques temps.
14:17Vous restez avec nous.
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