Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
Les Vraies Voix avec Jean Petaux, politologue.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-09-04##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:03C'est officiel, Édouard Philippe est candidat à l'élection présidentielle de 2027.
00:08Entre deux consultations avec Emmanuel Macron pour tenter de trouver un nouveau Premier ministre,
00:13Édouard Philippe surprend adversaire et partenaire avec cette annonce de candidature.
00:17Je trouve que c'est d'une indécence totale.
00:19Je veux dire, c'est pas ce qu'on attendait d'un ancien Premier ministre de la France
00:23dans la crise que nous vivons aujourd'hui.
00:25À gauche, la patronne des écologistes Marine Tondelier moque le sens du timing et des priorités.
00:30Mais là, le timing, j'y vais, pardon, il est pourri.
00:32Pourquoi ?
00:33Parce qu'on n'en a rien à se tirer.
00:37La France ne trouve pas de Premier ministre,
00:39mais elle a déjà un aspirant président de la République.
00:41Édouard Philippe a donc annoncé sa candidature hier soir,
00:43en pleine crise politique suite à la dissolution de cet été.
00:46Alors, est-ce que cette annonce est pour vous un synonyme de présidentielle anticipée ?
00:52Est-ce qu'Édouard Philippe ne veut pas finalement faire table rase du macronisme
00:55en s'imposant dans la majorité ?
00:57Et à cette question, candidature d'Édouard Philippe,
00:59est-ce le bon timing ?
01:00Vous dites non à 89%.
01:02Les vrais voix attendent vos appels,
01:04ainsi qu'au 0826 300 300.
01:06Et le politologue Jean Petau est avec nous.
01:08Merci d'avoir accepté notre invitation à Sud Radio,
01:12Philippe Bilger, cette candidature
01:14qui tombe à un moment donné
01:16où l'actualité se percute.
01:18Alors, pardon,
01:21je pense que malgré les apparences,
01:24ça n'est pas un si mauvais timing qu'on le dit.
01:27D'abord, il me semble que c'est le,
01:31non pas l'ultime,
01:33mais le plus important coup de pied de l'âme,
01:36et je ne fais pas référence à Thierry Baudet,
01:39que Édouard Philippe
01:41porte à Emmanuel Macron.
01:43Depuis quelque temps, il mène une guerre subtile,
01:46sournoise,
01:48à l'encontre du président,
01:50et je vois d'abord cela
01:52comme une attaque forte.
01:54Deuxième élément,
01:56il faut bien voir que
01:58lorsqu'il indique qu'il est candidat
02:00pour 2027, et même avant,
02:02très clairement,
02:04il anticipe une élection présidentielle,
02:07et il précipite peut-être,
02:10dans le néant,
02:12la pratique présidentielle
02:15d'Emmanuel Macron,
02:17et il la fragilise.
02:19Troisième élément,
02:21j'en ai plus que deux,
02:23c'est qu'il décide
02:26d'annoncer sa candidature
02:29dans un climat politique
02:31qui, bizarrement, va lui donner du sens.
02:34Ça n'est pas absurde
02:36de l'annoncer alors qu'on attend
02:38un premier ministre et dernier élément.
02:40Il faut aussi penser
02:42au fait que s'annonçant tout de suite,
02:44il prend date
02:48et évitera peut-être
02:50tous les coups qu'il aurait eu
02:52s'il était demeuré virtuel.
02:54Françoise Debois.
02:55Oui, je pense que c'est une très bonne stratégie,
02:57c'est extrêmement disruptif
02:59dans le bon sens du terme,
03:01mais c'est surtout qu'Édouard Philippe réfléchit,
03:03comme beaucoup de gens,
03:05et qu'on est en train d'anticiper
03:07une présidentielle anticipée.
03:09Vous comprenez bien que,
03:11quel que soit le nom qui sort ce soir,
03:13il sera censuré.
03:15Je ne sais pas quel est le conseiller
03:17qui peut faire croire à Emmanuel Macron
03:19que Xavier Bertrand aura des voix socialistes,
03:21pas plus que Bernard Cazeneuve
03:23aura des voix de droite.
03:25Il a compris, Édouard Philippe,
03:27parce qu'il connaissait très bien
03:29la psyché d'Emmanuel Macron
03:31et surtout son manque de savoir-faire politique.
03:33Emmanuel Macron se retrouve dans une situation
03:35dont il est le seul responsable.
03:37C'était assez simple,
03:39il suffisait de dire
03:41« je vous appelle, hop, on censure,
03:43et hop, on passe à autre chose ».
03:45Il a été incapable de faire ça, en réalité,
03:47parce qu'il n'a pas le sens politique
03:49que tout le monde et tous les turiféraires
03:51lui ont prêté depuis sept ans.
03:53On se retrouve à l'os de ce qu'est vraiment Emmanuel Macron.
03:55En réalité, c'est un bleu en politique.
03:57Et la réalité,
03:59elle est là, profondément,
04:01et moi je trouve qu'Édouard Philippe,
04:03la seule chose que dit cette interview,
04:05la seule chose qu'elle dit,
04:07c'est qu'il a une analyse de la situation
04:09et qu'il pense vraiment
04:11qu'on a une présidentielle anticipée
04:13avant la fin de l'année.
04:15Je trouve qu'Édouard Philippe, sur le plan du territoire politique,
04:17a cranté.
04:19C'est un bon marqueur, cette communication.
04:21Maintenant, j'ai une interrogation
04:23sur la manière dont l'opinion publique,
04:25les citoyens, peuvent percevoir cette déclaration.
04:27Est-ce que vous pensez
04:29qu'il va y avoir une présidentielle anticipée,
04:31que le deuxième quinquennat Macron
04:33n'ira pas jusqu'à son terme,
04:35ou est-ce que vous pensez que ça relève du fantasme
04:37de Jean Petau, 0826-300-300 ?
04:39Jean Petau, que faut-il penser de cette candidature
04:41déclarée ?
04:43Écoutez,
04:45je vais dire que je suis un peu embêté,
04:47parce que je suis complètement d'accord avec ce qui vient d'être dit.
04:49Génial !
04:51Allez-y, développe !
04:53Donc,
04:55je pense que
04:57c'est effectivement
04:59un bon moment.
05:01Le tempo est bon.
05:03Le temps est un peu au vintage,
05:05dans ce qui a constitué, j'allais dire,
05:07la droite
05:09gaulo-pompidolo-chiracienne
05:11des soixante dernières années
05:13en France, et je mets d'ailleurs
05:15Édouard Philippe
05:17parmi les héritiers de celle-là.
05:19Dimanche dernier, moi je m'attendais,
05:21j'en voulais un peu au cadreur,
05:23qui avait pris les images de Ciotti
05:25dans son meeting,
05:27je m'attendais à ce qu'une déesse noire soit
05:29sous l'estrade, un peu,
05:311958,
05:33la constitution de la cinquième,
05:35dans ce barnum extraordinaire
05:37que Général de Gaulle et Malraux
05:39avaient mis en scène à Place de la République.
05:41Je voulais voir une déesse noire
05:43façon Pompidou,
05:45elle n'est pas sortie, alors que c'était bien
05:47la réinvention de l'UDR, quand même,
05:49par la bouche de M. Ciotti.
05:51Et puis là,
05:53effectivement, tout le monde pense
05:55à la déclaration de Rome de Pompidou
05:57en janvier 1969,
05:59si Dieu le veut,
06:01je serai candidat à la présidentielle.
06:03Et c'est d'ailleurs intéressant au niveau du timing,
06:05parce que, souvenez-vous,
06:07en 1969, le Général de Gaulle
06:09a été élu pour la première fois
06:11au suffrage universel, en 1965,
06:13et le septennat doit l'amener
06:15jusqu'en 1972.
06:17Entre 1969 et 1972, il y a trois ans.
06:19Et aujourd'hui, entre
06:212024 et 2027,
06:23il y a aussi trois ans, même si on est passé
06:25d'un septennat à un quinquennat.
06:27Avec cette différence, qui est quand même substantielle,
06:29c'est qu'il était fort probable,
06:31effectivement, que le Général de Gaulle ne se représente pas,
06:33évidemment, en 1972, tout comme on sait
06:35que Macron ne peut pas le faire
06:37en 2027, mais il était aussi
06:39dans la tête de Pompidou,
06:41potentiellement tout à fait possible,
06:43qu'après le choc de mai 68, le Général
06:45n'aille pas au bout. Et pourquoi
06:47je fais cette comparaison, qui, évidemment, en matière
06:49d'histoire et de politique est souvent
06:51irraisonnable, mais quand même déraisonnable,
06:53c'est que, là aussi,
06:55ça veut bien dire, et je rejoins ce qu'a dit
06:57aussi bien Philippe
06:59que François, ça revient à dire
07:01qu'Édouard Philippe ne pense
07:03pas que
07:05Macron va aller au bout de ce quinquennat,
07:07contrairement à ce que
07:09Macron a dit lui-même imprudemment,
07:11car il indique en politique,
07:13à mon sens, comme en matière de dissuasion nucléaire,
07:15il ne faut surtout pas le dire,
07:17et dire qu'on va utiliser
07:19éventuellement
07:21la démission comme arme
07:23suprême, comme la dissuasion,
07:25ça va sans le dire. Or, Macron
07:27a fait une fois de plus encore l'imprudence de dire
07:29j'irai jusqu'au bout.
07:31A votre avis, Jean Petaud,
07:33comme vous avez fait référence à
07:35Georges Pompidou, est-ce que
07:37on pourrait dire que
07:39l'annonce présidentielle
07:41d'Édouard Philippe va
07:43fragiliser autant
07:45la présidence
07:47d'Emmanuel Macron,
07:49avec d'autres atteintes qui sont
07:51imminentes, peut-être,
07:53à l'époque, celle de
07:55Charles de Gaulle avec Pompidou ?
07:57Oui, je ne sais pas,
07:59Philippe, on pourrait en discuter longtemps. Je ne sais pas si
08:01la déclaration de Rome de Pompidou a fragilisé
08:03de Gaulle. Je pense que c'est plutôt
08:05le comportement de Giscard
08:07au référendum de 69
08:09qui a emporté
08:11de Gaulle dans
08:13la victoire du nom, au passage d'ailleurs.
08:15Comparons les deux
08:17attitudes d'un de Gaulle qui part
08:19qui fait savoir à minuit
08:21le soir du dimanche soir
08:23du référendum qu'il partira le lendemain
08:25à midi. Ce n'est pas tout à fait l'annonce d'une
08:27dissolution après une
08:29des européennes plus ou moins loupée.
08:31Je reviens
08:33quand même dans
08:35la relation effectivement
08:37actuelle
08:39entre Macron et
08:41Philippe, son ancien Premier ministre.
08:43Vous disiez, Philippe, que
08:45Édouard Philippe mène
08:47une guerre subtile et
08:49sournoise. Elle n'est pas si sournoise que ça.
08:51Elle est assez claire, je pense.
08:55Il y a manifestement
08:57une vraie rupture
08:59entre
09:01les deux. Ce qui est
09:03d'ailleurs un peu surprenant, c'est que tout cela
09:05ne s'appuie pas d'ailleurs vraiment
09:07sur des programmes très
09:09différents. Moi, j'aimerais
09:11savoir quelle est véritablement la différence
09:13programmatique entre Édouard Philippe
09:15et ce que fait
09:17Emmanuel Macron
09:19depuis qu'il est élu.
09:21Une réflexion que je
09:23partage avec vous, Jean, c'est que
09:25il y a deux choses. D'abord,
09:27le caractère implacable
09:29des institutions fait que de toute façon
09:31la disparition d'Emmanuel Macron, elle est programmée
09:33et elle commence déjà. Il s'est même à se demander
09:35s'il n'a pas appuyé sur le
09:37bouton dissolution pour continuer à
09:39entretenir l'idée qu'il est le maître des horloges.
09:41Ça, c'est le premier point parce que
09:43aucun président n'accepte ça.
09:45Si vous regardez la fin de Mitterrand
09:47et celle de Jacques Chirac, c'est normal, c'est la logique
09:49d'institution. Vous ne pouvez pas vous représenter,
09:51vous comptez de moins en moins dans le rapport de force.
09:53Et lui veut occuper ce terrain.
09:55Le deuxième point, c'est que vraiment
09:57Édouard Philippe et Emmanuel
09:59Macron, c'est une histoire terminée depuis
10:01longtemps en réalité.
10:03Et moi, je pense
10:05pour la philosophie
10:07politique et pour
10:09la santé démocratique de ce pays,
10:11plus les jours passent, plus je pense
10:13que, je vous le soumets à mes camarades
10:15de table, nous ne pourrons pas
10:17faire l'économie d'une présidentielle anticipée.
10:19Il faut purger le
10:21processus jusqu'au bout.
10:23Nous ne pourrons pas bricoler
10:25une sorte de
10:27gouvernement qui passera à chaque
10:29fois à une ou deux voix près,
10:31ou qui ne passera pas, qui sera censuré
10:33comme ça pendant un an. Il faut
10:35aller au bout du processus pour purger.
10:37Qu'en pensez-vous ?
10:39Réponse de Joana Marseille.
10:41926, 300, 300.
10:45Jean Petau.
10:47J'ai bien compris que Françoise
10:49me posait la question.
10:51C'est un point
10:53qui est tout à fait
10:55important, parce que
10:57de toute façon, la carte
10:59de la dissolution, on sait
11:01qu'elle est impossible avant
11:03le 10 juin
11:052025. Il ne faut pas
11:07oublier que ce qui retient les éducés
11:09de ne pas faire tomber un
11:11gouvernement, c'est la menace de la
11:13dissolution. Or, à partir de
11:15maintenant, les députés sont en stabulation
11:17libre, si je puis dire.
11:198 juin 2025. C'est-à-dire qu'ils peuvent faire
11:21tomber tout ce qu'ils veulent. Ils n'ont plus
11:23aucunement la menace de l'article 12.
11:25C'est, en gros, open bar
11:27en matière de censure.
11:29Et on n'aura pas
11:31à dire, mais regardez, tel groupe mêle ses
11:33voix avec tel autre groupe.
11:35Pendant ce scandale, les gouvernements
11:37vont tomber au fur et à mesure que le temps
11:39va passer. Et c'est vrai que,
11:41quelque part, c'est pour ça que je pointais du doigt
11:43l'imprudence sémantique
11:45d'Emmanuel Macron.
11:47Moi, de dire, je resterai
11:49quoi qu'il en coûte,
11:51c'est, encore une fois,
11:53mal joué de sa part.
11:55Et je pense que, je ne sais pas
11:57si,
11:59comme dit François de Gaulle,
12:01il manque
12:03de surface politique depuis longtemps.
12:05En tous les cas, je pense
12:07qu'il ne sait plus jouer
12:09dans la surface adverse.
12:11Il est un peu atteint d'hombapisme,
12:13si j'ai bien compris.
12:15Je vais m'arranger du côté
12:17d'Hombapé, si j'ai bien compris
12:19les résultats.
12:21Une réflexion, Johan ?
12:23Je ne suis pas du tout
12:25en accord avec ce qui a été dit.
12:27Pour moi, ce n'est pas du tout le moment
12:29d'annoncer ça.
12:31Je trouve que,
12:33stratégiquement, tant
12:35en termes de timing, par rapport au
12:37moment et par rapport même à ce qu'il va faire,
12:41pour moi, ça n'a pas de sens.
12:43D'abord, par rapport à ce qu'Edouard Philippe
12:45veut faire, il veut se présenter
12:47à la présidentielle de 2027, ok, parfait.
12:49Jusqu'à présent,
12:51et sauf erreur de ma part,
12:53l'histoire a montré que, bien souvent,
12:55ceux qui se déclaraient trop tôt, ce n'étaient pas forcément
12:57ceux qui arrivaient en tête.
12:59Peut-être que la séquence est particulière.
13:01Restez avec nous, Johan. Laurent de Bordeaux
13:03est avec nous. Bonsoir, Laurent.
13:05Oui, bonsoir à tous.
13:07Je vais me permettre, en effet,
13:09de vouloir intervenir.
13:11Contrairement à ce que j'ai pu entendre,
13:13pour moi, je pense qu'Emmanuel Macron va rester
13:15jusqu'à la fin.
13:17De toute manière, il n'a pas le choix
13:19et il partira que si on lui demande.
13:21Ça lui permettra de mettre
13:23en place un gouvernement technique
13:25qui fera fin de ne pas diriger
13:27mais qui pourra diriger de loin.
13:29Il aura toujours le bouton
13:31pour changer de Premier ministre.
13:33Pour l'instant, pour lui,
13:35j'ai l'impression que tout roule.
13:37J'y suis, j'y reste, c'est ça.
13:39J'y suis, j'y reste jusqu'à la fin.
13:41Par contre, ça va faire le chou-gras des journaux, des commentateurs pendant des mois.
13:43Mais passez à un autre sujet parce que Macron
13:45sera toujours là.
13:47Il sera toujours là jusqu'à la fin.
13:49Par contre, bien sûr, il va y avoir des personnes qui vont vouloir se présenter,
13:51animer le débat pendant deux ans.
13:53Comme ils ont dit, c'est tout à fait normal.
13:55Mais Macron va rester jusqu'à la fin
13:57avec un gouvernement technique.
13:59Il va garder son semi-pouvoir jusqu'à la fin.
14:01Ne vous inquiétez pas.
14:03De toute manière, c'est l'Europe qui dirige avec le gouvernement de la Bourse.
14:05On ne va surtout pas continuer
14:07à ajouter du chaos sur du chaos.
14:09Macron préfère rester sur un demi-chaos
14:11que basculer à France dans un chaos total.
14:13C'est mon avis.
14:15D'accord.
14:17On va garder cette prédiction, Laurent.
14:19On vous appellera avant trois ans.
14:21On verra si
14:23vous soutenez toujours cette hypothèse.
14:25Merci en tout cas, Laurent,
14:27de nous avoir appelé de Bordeaux.
14:29Merci beaucoup, Jean Petau.
14:31Même si vous avez dit la même chose que nos vrais voix,
14:33vous l'avez dit autrement.
14:35On a appelé les auditeurs pour faire le contraire.
14:37On se rend compte qu'on a eu raison.
14:39Après, on se rend compte que les auditeurs
14:41faisaient le contraire.
14:43Non, mais par rapport à Jean Petau,
14:45il a légitimé ce qu'on pensait.
14:47Pour qu'on ait Jean Petau dans le studio,
14:49je pense qu'il va falloir qu'on se déplace
14:51tous chez lui.
14:53Au revoir à du Bordeaux.
14:55Au revoir à du Bordeaux.
14:57Merci beaucoup.
14:59Dans un instant, avec Johan de Marseille.
15:01Le qui sait qui qui l'a dit ?
15:03Mais oui !
15:05En tout cas, ce n'est pas moi, tout de suite.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations