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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-10-07##
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NewsTranscription
00:00Je ne suis pas pour cette émission immédiate et brutale, elle aurait un impact terrible,
00:05elle interdirait une élection présidentielle qui se passe dans de bonnes conditions.
00:08Mais je crois qu'il doit prendre une initiative.
00:11Et il me semble qu'il s'honorerait si, par exemple, il proposait un nom de Premier ministre,
00:18il nommait un Premier ministre, avec pour fonction d'exécuter les affaires courantes
00:22et de construire un budget, de faire adopter ce budget.
00:25Et qu'à l'issue, dès lors que ce budget est adopté,
00:27dès lors que la France est dotée d'un budget, et c'est indispensable,
00:31il annonce qu'il organise une élection présidentielle anticipée,
00:34c'est-à-dire qu'il part immédiatement après que le budget a été adopté.
00:41C'est dur, Françoise Degoy, ce que dit Edouard Philippe.
00:47Oui, c'est dur et c'est surtout terriblement opportuniste.
00:50Toute la séquence, si vous voulez, est quand même marquée par le poison de la présidentielle.
00:54Pourquoi fait ce que fait Bruno Retailleau ? C'est pour la présidentielle.
00:58Pourquoi est-ce qu'Edouard Philippe fait cela ?
01:00Parce qu'ils font comme un esquimau au bord de la plage.
01:03Il est à 24% il y a encore un mois.
01:05Il est désormais à 15, talonné, mordi au mollet par Glucksmann, par Jean-Luc Mélenchon.
01:10Bon, je ne vous parle même pas de Marine Le Pen sur la présidentielle.
01:13Mais ce qui est paradoxal, donc c'est purement opportuniste.
01:16Edouard Philippe raconte n'importe quoi, car il connaît mieux son Macron que quiconque.
01:20Et il sait très bien que le président ne démissionnera jamais.
01:23Il le redit tous les jours dans les couloirs de l'Elysée.
01:25Il le redit tous les jours à ses conseillers.
01:28Casser cette rumeur qui n'existe pas, il est garant des institutions, même s'il les a largement bousculées.
01:33Donc, Edouard Philippe, totalement opportuniste.
01:36Moi, je pense que ça va se retourner contre lui.
01:38D'autant que, ce qui est très intéressant, la réunion ce matin de ce qu'on appelle ce gros machin,
01:42qu'on appelle le bloc central, on ne sait pas qui il y a dedans.
01:44Il y a Edouard Philippe, il y a Gabriel Attal et il y a les amis de François Bayrou.
01:49Ce bloc central, Edouard Philippe était à la réunion ce matin.
01:53Et Edouard Philippe, il veut bien une démission, mais il ne veut surtout pas une dissolution.
01:57Donc, ces gens-là feraient mieux de se taire.
02:00On doit trouver une solution.
02:02Voilà, avant mercredi, il faut trouver une solution.
02:04Alors moi, je crois, je défends l'idée qu'une dissolution n'apporterait pas automatiquement une majorité.
02:11Ça, c'est sûr et certain.
02:12Et que donc, pour remettre les compteurs à zéro, il faudrait que le président de la République démissionne
02:19et que son successeur, lui, dissolve à son tour.
02:22Alors, c'est sûr qu'on aurait présidentielle, législative, municipale.
02:26On va avoir beaucoup de tampons sur la carte électorale dans les mois qui viennent.
02:29Juste un détail, vous ne pouvez pas redissoudre s'il dissout maintenant ?
02:31Non, mais justement, c'est un détail qui démissionne avant la dissolution.
02:35Mais, comme Françoise, je pense que pour des raisons psychologiques, Emmanuel Macron ne démissionnera jamais.
02:40Il n'est pas prêt à ça.
02:41Donc, je pense que c'est plus psychologique que politique.
02:44Jean-Christophe Rouvy.
02:45Nous, quand on voit ça, nous, de l'intérieur, c'est qu'à dire, on se demande dans quelle saison on est de Game of Thrones, en fait.
02:49Parce qu'on est un peu perdu.
02:52À chaque fois qu'on a des interlocuteurs patatras derrière, ça glisse.
02:57On a besoin de stabilité, on a besoin de pouvoir négocier.
03:00Et on se rend compte quand même que l'État, grâce aux services publics, l'État reste aussi sur ses pattes.
03:05Mais attention, parce que c'est la technostructure derrière qui va prendre le pouvoir.
03:08Il faut toujours un contre-pouvoir.
03:10Et donc, on va encore une fois, et tant mieux d'ailleurs, mais s'asseoir aussi sur les cours intermédiaires.
03:15C'est eux qui gèrent, en fait, entre guillemets, la France.
03:16Le problème, c'est qu'on trouve le problème et les conséquences.
03:18Il y a toujours un temps de retard.
03:20On verra les événements un peu plus tard.
03:23Jean Dorido.
03:23Oui, les propos d'Edouard Philippe ce matin, certes, sont opportunistes.
03:28Ils sont aussi, me semble-t-il, et surtout irresponsables.
03:31Je trouve ça vraiment indigne de la part d'un ancien Premier ministre d'appeler à une démission du chef de l'État
03:37dans la période terrible que traverse la France avec les dangers extérieurs, les dangers intérieurs.
03:44Nous empruntons aujourd'hui sur les marchés internationaux plus chers que l'Italie, l'Espagne, le Portugal et la Grèce.
03:50Tellement la France n'est plus crédible.
03:55Et le message que la France doit envoyer à l'étranger, c'est un message de stabilité.
04:00C'est un message de problème pour notre pays.
04:02Juste, alors c'est intéressant le regard, c'est intéressant d'un policier et d'un psychologue.
04:07Parce que les mots ont un sens.
04:10Alors c'est même pas la posture politicard, opportuniste d'Edouard Philippe qui veut vite, vite, vite la présidentielle.
04:15Parce que sinon il va se faire croquer.
04:17C'est les mots qu'il emploie.
04:18C'est même les mots employés hier par Gabriel Attal qui tuent littéralement l'homme auquel il doit tout dans le journal de 20 heures.
04:25Vous vous rendez compte un petit peu la violence en réalité psychologique qu'on inflige aussi à ce pays.
04:31Mais véritablement, tout le monde dit les Français sont dépressifs.
04:35Mais vous vous rendez compte le personnel politique qu'on se cogne ?
04:38Vous vous rendez compte depuis l'an dernier, 9 juin 2024, dans quoi Emmanuel Macron nous a plongés ?
04:46On n'y arrive pas !
04:47Il n'y a pas que lui Françoise.
04:48Non mais c'est lui qui dit sourd, je suis désolé.
04:51Depuis des mois, il n'y a pas que lui.
04:53C'est là où je ne suis pas d'accord avec Jean Dorido parce que je suis contre le rétablissement du délit de blasphème.
04:58Et Edouard Philippe ou qui que ce soit a le droit de demander la démission du président de la République.
05:03Moi ça ne me pose aucun problème.
05:05Parce que vous dites que la France en prenne plus cher que la Grèce, c'est vrai.
05:08Ce que vous dites est vrai de A à Z.
05:10Mais je pose la question, la faute à qui ?
05:12Qui a mis le chaos ?
05:15Qui est devenu le forcené de l'Elysée comme Fillon était le forcené de la Sarthe au moment de la présidentielle de 2017 selon Libé ?
05:22C'est Emmanuel Macron.
05:23Alors c'est à lui d'en tirer les conséquences.
05:25Mais n'est pas le général de Gaulle qui veut.
05:26À ce moment-là, Edouard Philippe appelle le chef de l'Etat à prendre ses responsabilités.
05:31Qu'il prenne lui les siennes.
05:32La destitution du chef de l'Etat s'est prévue dans notre constitution.
05:35Et qu'il mobilise à ce moment-là des forces politiques suffisantes pour mener à terme une destitution.
05:42Impossible.
05:43L'article 68, il n'aura jamais le nombre de députés de sénateurs.
05:46Je suis d'accord avec Philippe, c'est juste impossible.
05:48Après on brandit la destitution, c'est pour amuser les enfants.
05:50Moi je vais vous dire, on a une dabe butoir.
05:52Ça existe, mais écoutez, ce n'est pas Paul Deschanel qui saute dans le train.
05:58Enfin non, mais sérieusement, la destitution c'est la trahison pour le pays.
06:03Mais enfin Emmanuel Macron, il n'a pas vendu du beurre aux Allemands, il ne faut pas déconner quand même.
06:07Moi je veux bien qu'on lui mette un chapeau, il est responsable du tout.
06:10Il a vendu Alstom aux Américains.
06:11Elle est facile, elle est déjà...
06:14Juste la fin, on y va, après on y va.
06:18Je voudrais juste dire que la situation est quand même assez simple.
06:22Avant mercredi soir, sinon il appuiera sur le bouton dissolution, je ne sais pas, avant d'avoir la terre.
06:27Oui, c'est carrément certain.
06:28Avant mercredi soir, il faut que les gens raisonnables s'entendent.
06:32Il y en a encore, hors calcul présidentiel.
06:35Tout le monde doit s'attendre, il y en a.
06:37Moi je pense au centre gauche, au centre droit, ça doit avancer.
06:40Allez, vous restez avec nous dans un instant, les heures 826, 300, 300, ça sonne.
06:44Ça sonne fort et je pense que nos auditeurs ont des choses à dire aujourd'hui.
06:47Allez, on reste ensemble jusqu'à 19h30 et on est ravis de vous retrouver.
06:51Sud Radio.
06:52Sud Radio.
06:53Parlons vrai.
06:53Parlons vrai.
06:54Sud Radio.
06:55Parlons vrai.
06:55Les vrais voix Sud Radio.
06:5718h20, Cécile Dominibus, Philippe David.
07:01Et ce soir, il y a plusieurs vrais voix autour de cette table parce qu'on avait voulu vraiment avoir des gens qui pensent différemment.
07:06Jean-Christophe Couvier est avec nous, secrétaire national du syndicat de police unité.
07:10La preuve qu'un policier peut penser.
07:15Même moi, je ne suis pas des fans pareil.
07:18Vous devriez aller au coin, Philippe David.
07:20C'est terrible.
07:22Du coup, vous savez quoi ? Je ne vous présenterai pas.
07:24Jean-Denredo est avec nous, docteur en psychologie, Françoise de Goua, editorialiste Sud Radio.
07:29Bien sûr, Philippe David, ça c'est certain.
07:32C'est de côté à côté au rep comme vous dites.
07:33Oui, oui, c'est ça.
07:34Mais je dis ça, moi.
07:36C'est moi qui dis ça.
07:37C'est moi qui dis ça.
07:38Vous comprenez les deux blondes.
07:40Les deux bêtes blondes.
07:42C'est les meufs qui disent ça.
07:44Interrogez-vous quand même.
07:45Les clichés, les stéréotypes, ça y va.
07:46La stigmatisation.
07:46Philippe n'est pas blonde.
07:48On ne sait pas d'ailleurs.
07:49Non, non, mais interrogez-vous.
07:50Interrogez-vous.
07:50Moi, je suis...
07:51Interrogez-vous.
07:52Pourquoi les meufs disent ça de vous ?
07:54Interrogez-vous.
07:54Ah non, je passe.
07:570826 300 300 et on va directement à l'Irak avec Laurent.
08:01Bonsoir, Laurent.
08:03Bonsoir.
08:04Bienvenue sur Sud Radio et merci de nous appeler.
08:07Quel est votre avis, justement, sur cette actualité, sur ce qu'a dit Edouard Philippe ?
08:14C'est catastrophique.
08:17C'est pas politique.
08:19Il nous fatigue tous.
08:21Il a été Premier ministre.
08:22Bonsoir, bon, il n'a pas eu un bilan bien extraordinaire, mais bon, c'est comme ça.
08:26Mais après, c'est sûr qu'il faut guider des missions à Macron.
08:30On ne peut pas rester deux ans, parce qu'en gros, c'est dans deux ans les élections.
08:34Un an et demi.
08:34Un an et demi, oui.
08:36Voilà, un an et demi, on est bien d'accord.
08:38Mais dans un an et demi, si on reste comme ça, qu'est-ce que va être la France ?
08:40C'est déjà que c'est catastrophique.
08:42C'est plus un pays qu'on va avoir.
08:44C'est inqualifiable.
08:47Au bout d'un moment, il a échoué.
08:48Bon, ça peut arriver.
08:49C'était le prince de Mozart et la finance.
08:52Bonsoir, ça me déconne, parce que c'était, finalement, il a fait beaucoup de conneries.
08:58Il faut qu'il reconnaisse qu'il démissionne.
09:00Il dit, voilà, il y a des élections au mois de mars, on garde les municipales.
09:04Et au mois d'avril, on vote.
09:06Il nous laisse six mois, là, ou sept mois, pour que les gens puissent se préparer, les listes se monter.
09:11D'accord.
09:12Et ensuite, en avant, quoi.
09:13Laurent, pardon de vous couper.
09:15Vous faites quoi dans la vie ?
09:17Moi, je suis chauffeur routier.
09:19Je viens de m'arrêter dans le resto pour passer la nuit.
09:21Est-ce que je peux dire quelque chose à Laurent ?
09:22Oui, j'allais lui poser une question.
09:24Est-ce que vous sentez que le travail est un peu ralenti ?
09:27Est-ce que vous pensez, vous avez l'impression que le pays est un peu à l'arrêt à cause de tout ça ?
09:32Alors, moi, dans ma profession, parce qu'on produit du plein maraîcher, on sert les agriculteurs, donc nous, on a du boulot.
09:41Mais je discute avec beaucoup de chauffeurs, puisque le soir, on s'arrête.
09:45Et effectivement, il y a de moins à moins de boulot.
09:47Et puis, les patrons, même moi, dans mon monde, tout à l'heure, j'ai discuté avec deux pieds, ils ne savent plus quoi faire.
09:53On investit, on n'investit pas.
09:54Qu'est-ce qu'on va devenir ?
09:57C'est catastrophique.
09:59Quand même, je voudrais dire quelque chose à Laurent, parce qu'on a beaucoup d'auditeurs, et on est souvent à l'antenne, plusieurs fois par semaine.
10:05Et je voudrais dire à quel point, quand même, les Français sont de bonne patte.
10:09Moi, j'entends Laurent, c'est là qu'on se rend compte qu'on est un peuple vraiment éminemment politique, et que souvent, d'ailleurs,
10:16et ce n'est pas de la démagogie, je l'ai constaté à mille reprises, les citoyens sont plus intelligents que les gens qui les gouvernent, en réalité.
10:24Laurent, il fait partie de ces millions de Français qui voient absolument tout, qui voient le jeu,
10:27parce qu'on voit toutes les coutures, les trucs et les ficelles, ces espèces de com débiles,
10:32et en réalité, qui remettent les choses à leur place.
10:35Bon, ok, Macron, il a échoué, bon, on a le droit d'échouer.
10:38Il n'y a pas de haine, il n'y a pas de...
10:39Ok, voilà, c'est comme ça.
10:41Ils ne sont pas tous comme ça.
10:41Non, mais...
10:42Peut-être, mais peut-être.
10:45Mais moi, ce que je pense quand même, c'est que moi, quand j'entends Laurent,
10:47quand j'entends les gens qui nous appellent, je me dis, quand même, ce pays,
10:50il est quand même solide.
10:51Et les Français sont quand même solides, en fait.
10:53Laurent, vous restez avec nous, Maxime est avec nous d'Albi.
10:56Bonsoir, Maxime.
10:57Bonsoir.
10:58Oui, bonsoir.
10:59Alors, j'étais un petit peu...
11:01Je peux pas rire, c'est bon ?
11:02Bien sûr, bien sûr, vous êtes le bienvenu.
11:04Oui, du coup, je suis d'accord avec Laurent.
11:06Il faut peut-être passer...
11:08À autre chose.
11:09À autre chose, tout ça.
11:11Mais alors, le problème, moi, qu'on risque d'avoir,
11:12c'est un problème de stabilité au niveau de la législative,
11:16en fait, des députés.
11:17Et moi, je me dis, est-ce qu'on ne pourrait pas avoir un tour,
11:21une élection pour les législatives à un seul tour ?
11:23C'est-à-dire un peu comme les Européennes.
11:25Comme les Anglais, mais là, il faudrait changer le mode de scrutin,
11:28et là, c'est impossible à faire par les temps qui courent.
11:31Alors, en plus, c'est ça, parce que...
11:32Mais le problème, c'est que demain,
11:34si on a des législatives à dissiper,
11:37ou alors une recherche de président et un remède des législatives,
11:39on va avoir le même problème.
11:40Et après, ça ne sert que ça de peine, quoi.
11:42À un moment donné, si on n'apporte pas une stabilité au système,
11:45je ne vois pas comment on va pouvoir réussir.
11:46Oui, Jean Dorido.
11:47Oui, non, moi, ce qui m'intéresse, d'abord,
11:49c'est de savoir si le président écoute les Français,
11:52parce que là, on entend quand même deux auditeurs
11:54qui disent que quand même, ce serait bien
11:55qu'ils songent à démissionner le chef de l'État.
11:57Sur X, je crois que c'est 91%.
12:00Absolument.
12:01Pour ceux qui votent sur Twitter.
12:03Certes, maintenant, c'est quand même un fait.
12:05Il y a énormément de Français qui n'attendent que ça.
12:07Je crois que quand même, c'était l'origine
12:09de la dissolution de juin 24.
12:10C'est qu'il y a quand même eu un message très fort
12:12des électeurs à l'occasion des Européennes
12:13de dire au chef de l'État,
12:14on ne veut plus vous voir, vous et votre équipe.
12:17Et je me demande si le chef de l'État
12:18écoute encore les Français.
12:20Et puis, ce qui m'intéresserait,
12:20c'est d'avoir le pronostic de nos auditeurs.
12:23Est-ce qu'il les a déjà écoutés ?
12:24C'est la question que j'allais poser.
12:26Est-ce qu'il les a jamais écoutés ?
12:27Ils aimeraient une dissolution.
12:28J'aimerais bien savoir ce que notre auditeur
12:30imagine comme pronostic de second tour.
12:33Sans forcément qu'il dise ce qu'il a envie de voir.
12:37Il pense qu'il y aurait quoi
12:38comme second tour aux présidentielles ?
12:40C'est une question, ça aussi, quand même.
12:41Maxime et Laurent, vous verriez qui, vous ?
12:43Au second tour.
12:44Au second tour.
12:46Alors moi, au second tour,
12:47je pense qu'il y aura du RN des extrêmes.
12:51Après, ça continue sur la stabilité.
12:54Je ne comprends pas que des gens intelligents
12:56comme les députés qu'on a élus
12:57n'arrivent pas à faire de compromis.
12:58Et alors demain, si on vire le président,
13:00ils feront encore moins de compromis.
13:01Je suis d'accord.
13:03Laurent ?
13:04Ah, là, c'est Maxime, pardon.
13:08Oui, c'est en train de basculer,
13:10mais ils ne se rendent pas compte.
13:12Les politiques, quand on dit,
13:13ils sont déconnectés, mais c'est une réalité.
13:15Ils ne se rendent pas compte des gens.
13:18Ça va voter RN, mais ça, c'est une certitude.
13:20De toute façon, dans le monde agricole,
13:22ça a beaucoup basculé dans le RN.
13:25Nous, on est du l'autre.
13:26On ne va pas vous représenter la serre.
13:28Tout ça, même si ils ne sont pas proches
13:30forcément tous du Front National,
13:31il ne faut pas non plus raconter des critiques.
13:35Mais le monde agricole a basculé au RN.
13:38Et il n'y a pas que le monde agricole.
13:39Le monde ouvrier, même les cadres.
13:42Moi, dans mon entourage,
13:43on discute avec beaucoup de gens.
13:45Des gens qui, en plus,
13:47franchement, en plus, pour beaucoup,
13:49ont voté à gauche,
13:49mais plutôt la gauche socialiste
13:51et que les filles, on est bien d'accord.
13:53Mais les gens, ils disent,
13:54mais non, on va passer au RN.
13:56Ils ont un ordre de masquer.
13:57François, j'ai une chose à dire.
13:58J'entends ce que vous dites sur les élections à un tour
14:01parce que tout le reproche
14:02et Bardella a mis,
14:03et puis beaucoup d'observateurs,
14:04ont mis sur le compte
14:05de l'affreux Front républicain
14:07le fait que Bardella,
14:08qu'on a annoncé triomphant,
14:09finalement, s'est complètement voté.
14:10Parce que passer de 240
14:11de prévision de siège à 120,
14:14ça s'appelle une claque.
14:16Je dis juste que
14:17si nous étions dans une élection à un tour,
14:19eh bien, probablement,
14:20que le Front National
14:21ne serait pas aussi largement en tête.
14:22Car l'enjeu,
14:23la dramaturgie d'une élection à un tour
14:25ferait que vous auriez
14:27une concentration énorme
14:28de la gauche, de la droite et du RN.
14:30Et vous n'auriez pas ce résultat écrasant
14:32qu'il y a eu au premier tour en 2024.
14:35Donc, l'idée que c'est le Front républicain
14:37qui a empêché la victoire de Bardella
14:39est une idée fausse.
14:40Il y a dans ce pays
14:41un ressort profond qui existe.
14:44Vous pouvez faire ce que vous voulez,
14:46faire des claquettes.
14:46Marine Le Pen,
14:48c'est un tiers de l'électorat français,
14:50le Rassemblement National.
14:51Et j'en ai un peu marre,
14:52je me suis disputé avec Robert Ménard
14:54lundi matin,
14:55chez Patrick Roger,
14:56j'en ai marre
14:57qu'on en fasse quelque chose
14:58qui est plus énorme que ça n'est.
15:00C'est un vrai sujet,
15:01mais ce n'est qu'un tiers de l'électorat.
15:03Allez, Jean-Christophe Pouvé.
15:04Je pense que les Français
15:04ont fait l'école du bon sens,
15:06contrairement à nos élites.
15:07Et surtout,
15:08c'est qu'on a besoin d'une boussole.
15:09Et aujourd'hui,
15:10les gens ont besoin de cette boussole.
15:11Effectivement, autour de vous,
15:12quand vous discutez,
15:13la France est à l'arrêt.
15:14Les entrepreneurs vous disent,
15:15moi, je n'embauche pas
15:17parce que je ne sais pas
15:18si on va me taxer.
15:20Imaginons qu'il y a des taxes
15:20qui arrivent.
15:26D'ailleurs, vous regardez,
15:27les livrets à son plein,
15:28tout le monde met de l'argent de côté
15:29pour les langues de l'indicine.
15:31La France a toujours
15:32un taux de débarque très élevé.
15:33Oui, non, mais encore plus.
15:34Ce qui est dingue,
15:35c'est que ce que vous venez de dire,
15:36ça fait 4 ans,
15:37ou 5 ans,
15:38ou 6 ans,
15:38ou 7 ans,
15:39ou 10 ans qu'on l'entend.
15:40Et il ne s'est rien passé.
15:41Pour rebondir sur ce que vient de dire
15:43notre collègue du jour,
15:46la France a besoin d'une boussole.
15:48Ça fait très, très longtemps
15:49qu'elle n'a plus de boussole,
15:51la France,
15:51pardon pour cette tarte à la crème.
15:53Depuis le général de Gaulle,
15:55on n'a plus de boussole.
15:56Non, non,
15:56Pompidou avait une boussole,
15:58le disqueur avait une boussole.
16:01Non, non, non,
16:02il a changé de boussole en 1983.
16:03Oh, arrêtez, arrêtez,
16:04je veux bien voir que tout revienne
16:06à François Védéran,
16:07on n'a qu'à accuser le front de l'air.
16:08On laisse parler Jean Dorito.
16:09Mesdames, messieurs,
16:10pardon,
16:11je dis ce que je pense,
16:13vous n'avez pas le droit
16:14de ne pas être d'accord.
16:15Depuis le général de Gaulle,
16:16mémoire de guerre,
16:17toute ma vie,
16:17je me suis fait une certaine idée
16:18de la France,
16:19il avait une boussole
16:23parce que nous n'avons que des opportunistes,
16:24le programme commun de Mitterrand,
16:26c'est la honte de la gauche,
16:27Giscard d'Estaing,
16:28le Kennedy à la française,
16:29il n'a rien fait.
16:32Pourquoi c'est la honte de la gauche ?
16:33A part de mettre en place
16:34des taxes supplémentaires,
16:35nous n'avons pas de boussole.
16:36Excusez-moi,
16:37vous êtes en humaniste,
16:38qu'est-ce qu'il y a de honteux ?
16:40Je dis,
16:41on va pantoniser,
16:42par exemple,
16:42pantéoniser Robert Badinter.
16:43Parlons-en.
16:44Eh bien, parlons-en,
16:45c'est sublime,
16:45la pollution n'a pas de mort,
16:47vous devriez être heureux.
16:47Pourquoi vous dites
16:48que c'est un programme de honteux ?
16:49Eh bien, je dis merci,
16:50M. Badinter,
16:51parce que Mitterrand
16:52n'en avait rien à faire
16:53de la peine de mort,
16:54il en avait trucidé un paquet
16:56quand il était prêt à être poli,
16:57vous le savez très bien.
16:58C'est sa décision.
16:59Dans le débat
17:00avec Valéry Giscard d'Estaing,
17:01on lui dit,
17:02les Français sont opposés
17:03en majorité
17:03et il maintient quand même
17:05sa décision de la peine de mort.
17:06Vous êtes injuste, Jean.
17:07Vous êtes injuste.
17:08Non, mais je ne suis pas d'accord,
17:10désolé,
17:10mais c'est que Pompidou
17:11avait une vision des choses.
17:13Giscard avait une vision des choses,
17:14Mitterrand a une vision des choses,
17:16mais il a changé à 180 degrés
17:17au bout de deux ans.
17:18C'est tout le temps.
17:19Après, aucune idée
17:20que ce soit Chirac
17:21et tout le reste, rien.
17:22Les amis,
17:22merci à nos auditeurs
17:23en tout cas
17:24d'être si assidus.
17:270826 300 300,
17:28on est ensemble
17:29jusqu'à 19h30.
17:30Dans un instant,
17:30le tour de table de l'actu,
17:31Philippe David.
17:32La presse étrangère
17:34nous tresse des couronnes de laurier,
17:35c'est du second degré.
17:36Jean Dorédo.
17:37M. Bruno Retailleau
17:38et ses fantasmes
17:39de coadultation.
17:40Jean-Christophe Couvi.
17:41Moi, je vous parlais justement
17:42de la filière de l'investigation
17:44et de la police
17:44parce que derrière,
17:45on a des victimes.
17:47Il y a 3 millions de dossiers
17:48qui sont classés.
17:49On va en parler.
17:50Il y a plus de 2000 policiers
17:51en enquêteurs.
17:52Et donc, du coup,
17:53c'est une vraie problématique
17:53pendant que d'autres,
17:54les gouvernements passent,
17:55mais les problèmes restent.
17:577 octobre, il y a deux ans,
17:58le drame, la tragédie,
17:59ça nous glace encore.
18:00Comment le 7 octobre
18:01a changé la vie politique française
18:03à gauche ?
18:03Allez, à tout de suite, les amis.
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