Le gouvernement Barnier va-t-il durer ?

Sud Radio

il y a 1 an
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Les Vraies Voix avec Patrick Vignal, ancien député Renaissance de l'Hérault.

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-10-09##

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00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.

00:03Très franchement, ce n'était pas vraiment une surprise, cette position de censure.

00:07Vous ne pouvez ignorer la violence de ce détournement démocratique.

00:11Jamais, Monsieur le Premier ministre, vous n'auriez dû vous tenir devant moi

00:15et siéger sur ces bancs comme si le 7 juillet n'avait jamais existé,

00:19comme si les droites libérales et conservatrices avaient gagné ces élections législatives

00:24et se retrouvaient naturellement à la tête du pays.

00:27Il y a donc des majorités relatives, c'est le choix du peuple français

00:31et parmi ces majorités relatives, c'est que la majorité relative

00:35qui accompagne le gouvernement est aujourd'hui la moins relative.

00:38Pour l'adoption, 197. Donc la majorité requise n'étant pas atteinte,

00:42la motion de censure n'est pas adoptée.

00:46Et le gouvernement a donc échappé à la censure de la gauche,

00:49hier, pour combien de temps ? On ne le sait pas.

00:51La réunion entre Michel Barnier et les macronistes a été assez houleuse.

00:55Le Rassemblement national évoque des mauvais signaux sur l'indexation des retraites

00:59repoussées à plusieurs mois. Autant dire que l'adoption de ce budget

01:02ne va pas être qu'une formalité.

01:04Alors parlons vrai. Qui a intérêt à rendre le pays ingouvernable ?

01:08Est-ce que celui qui censurerait le gouvernement et causerait sa chute

01:11ne se tirerait pas une balle dans le pied en cas de crise politique ?

01:14Et à cette question, le gouvernement Barnier va-t-il durer ?

01:17Vous dites non à 77%. Vous voulez réagir ?

01:20Vous voulez nous donner votre avis ? Il va durer ou il ne va pas durer ?

01:23Appelez-nous au 0826 300 300.

01:26Notre invité Patrick Vignal est avec nous, ancien député Renaissance de l'Hérault.

01:29Merci Patrick d'être avec nous aujourd'hui.

01:33Philippe Bilger sur ce gouvernement et la durée de ce gouvernement.

01:37Je vois toutes les raisons qu'on peut avoir pour répondre oui à la question de Sud Radio.

01:44Mais je n'ai pas envie de faire la politique du pire

01:48et tomber dans un pessimisme qui n'est que trop présent aujourd'hui.

01:54Moi je suis persuadé, en dépit des signes négatifs,

01:58Sébastien Chenu qui n'est pas content sur le projet de budget,

02:03les macronistes qui oublient qu'ils ont perdu d'une certaine manière les élections

02:09et qui font les pires difficultés à Michel Barnier comme Premier ministre.

02:16C'est un tableau globalement négatif,

02:21mais j'espère qu'au moment de plonger la France dans le chaos

02:27et peut-être de souhaiter le départ d'Emmanuel Macron,

02:31il y aura encore quelques démocrates responsables et lucides.

02:36Je rappelle que Michel Barnier a perdu et l'a miné à 5%,

02:40donc tout le monde a perdu.

02:42Avant de dire que si Michel Barnier tombe,

02:46le fusible derrière c'est Emmanuel Macron, ça n'est pas vrai.

02:49Il peut rappeler au gouvernement, repartir dans l'autre sens,

02:52essayer de trouver une coalition qui irait des socialistes, communistes et verts,

02:57en passant par les macronistes.

02:58Il a cette possibilité-là aussi de le faire.

03:01Moi je pense que ce gouvernement peut tomber,

03:03qu'il peut y avoir un matignon 2,

03:05mais pour qu'il y ait un matignon 2 qui se passe bien,

03:08il faut juste qu'Emmanuel Macron accepte de lâcher quelque chose,

03:13ou au centre gauche ou au centre droit,

03:15mais il ne peut pas continuer à faire comme ci.

03:18Il est responsable de ce qui est en train de se passer,

03:20mais je ne vois pas avec les signaux, je veux bien qu'on soit dans les enchères,

03:24mais ces signaux-là sont extrêmement négatifs.

03:27Je n'ai jamais vu des signaux aussi négatifs avant le vote d'un budget.

03:30Jean-Michel Fauvergue.

03:32Déjà pour commencer, et c'est quand même assez important,

03:36je suis d'accord avec Françoise,

03:38le départ de Macron ne sert à rien, n'est pas souhaité,

03:42ce n'est pas un scénario,

03:44et ça ne garantirait pas que le prochain ou la prochaine présidente est une majorité.

03:49Parce qu'aujourd'hui on est un peu parti là-dessus.

03:52Ensuite, effectivement que ce gouvernement est un gouvernement en sursis,

03:59le problème c'est de savoir jusqu'à quand.

04:01Le faire tomber immédiatement,

04:04ce n'est pas de la politique du gouvernement que ça dépend,

04:07c'est la politique des groupes politiques.

04:09Est-ce que le RN qui est englué en ce moment dans des affaires un peu particulières,

04:15il y a intérêt à le faire tomber de suite ?

04:17Je n'en suis pas persuadé.

04:18Est-ce que d'autres y ont intérêt ?

04:19Je n'en suis pas persuadé non plus.

04:21Sans doute la gauche, l'extrême-gauche et le nouveau Front populaire,

04:27qui n'ont pas accédé.

04:29Mais pour les autres, non.

04:31Donc on verra, on verra, mais je ne parie pas dessus.

04:35Patrick Vignal, vous avez entendu ce que disent les vrais voix.

04:40Est-ce que quelque part, ce n'est pas la politique,

04:43mais les intérêts politiques qui vont dicter oui ou non si le gouvernement sera censuré ?

04:49Vous savez, j'ai l'impression que les politiques ne veulent pas être utiles à la France,

04:53mais être importantes.

04:55En fait, le vrai débat c'est 2027.

04:58Et c'est vrai qu'en 2022, on n'a pas eu une majorité parce qu'on n'a pas fait campagne comme il fallait.

05:03Nous avons perdu, Françoise a raison, la macromie a perdu les élections.

05:08Et qu'aujourd'hui, en fait, comme dit Philippe, ça pourrait tenir.

05:12En fait, le problème, on ne s'occupe pas des Français.

05:15Aujourd'hui, on prépare des écuries.

05:17Marine Le Pen, c'est le censure de son procès.

05:20La dernière fois, rappelez-vous, il y avait une cinquantaine de cloportes qui étaient candidats.

05:24Ils sont en train de préparer une dissolution.

05:27Le front de gauche est en train d'éclater.

05:30C'était une bonne idée à l'époque d'avoir une vraie gauche.

05:33Parce que je pense qu'il fallait une gauche.

05:35Mais c'est en train d'éclater.

05:37Les LR font 6%.

05:39C'est eux qui sont à la tête de l'État.

05:41On marche sur la tête.

05:43Et très franchement, qui pourrait prévoir une dissolution ?

05:46Je rappelle quand même, et je prêche contre ma paroisse,

05:49qu'une dissolution, c'est 30 millions d'euros.

05:52Donc moi, je pense qu'on est chez les fous.

05:54Je pense qu'on n'a plus de personnel politique à la hauteur.

05:58Parce que le vrai débat, ça serait des socialistes et une droite républicaine.

06:02Mais personne ne le veut, ça.

06:04Laurent Wauquiez, il est monté sur son cheval, il attend 2027.

06:08Jean-Luc Mélenchon, il sera candidat et il fera ses voix.

06:12Parce qu'on a beau dire qu'il est, il fera ses voix.

06:15Olivier Faure serait aussi candidat.

06:17Marine a mis la veste verte pour être candidate.

06:20Chez moi, j'en ai au moins 3, peut-être 4.

06:23Franchement, on marche sur la tête.

06:25Patrick, je ne suis pas du tout d'accord.

06:27Moi, je pense que le Nouveau Front Populaire n'est pas du tout en train d'exploser.

06:31Mais pour bien les connaître, je pense que non.

06:34Ça fait 70 ans qu'on dit que la gauche explose.

06:37C'est le Nouveau Front Populaire.

06:40Mais non, mais où elle explose ?

06:42Dites-moi, où est-ce qu'elle explose ?

06:43Nulle part. Ils ont voté comme un seul homme.

06:45Faure a fait le plein des voix hier.

06:47Il en a même ramassé 5 de plus chez Liott.

06:49Donc arrêtez, ce n'est pas seul contre les votes.

06:53On s'en fout, bien sûr qu'il y a une compétition.

06:57Mais seul contre le vote.

06:58Moi, ce que j'ai vu hier, c'est que la motion a fait le plein à gauche.

07:01Il n'y a pas une voix qui a manqué.

07:03Ce que je pense plutôt, c'est que la gauche est en train de préparer Matinon 2.

07:06Sérieusement, Patrick.

07:08Pas du tout 2027.

07:11Françoise, moi, je pense que oui, j'entends votre analyse.

07:15Le vrai problème, c'est qu'il y a 63 députés PS qui n'ont pas pu être élus.

07:20Il y a les piles.

07:23Mais je vais vous dire, une fois que mars 2026 sera passé,

07:27je vous fais le pari que ça va éclater et que vous aurez un candidat PS.

07:31Vous aurez Fabien Roussel.

07:33Et j'espère qu'il y sera, parce qu'il fait du bien aux campagnes.

07:36Et vous retrouverez avec l'extrême gauche, une gauche, un candidat Macroniste.

07:41J'espère qu'on va s'entendre.

07:43Entre Aurizon, Gabriel Attal, Elisabeth Borne.

07:46Et après, vous aurez Marine Le Pen.

07:49Vous aurez...

07:53Vous aurez, Patrick, c'est pas ça, trop taffé dans les tuyaux.

07:56Vous savez très bien qu'on va essayer d'aller vers une candidature unique

07:59de la gauche socialiste vers communiste.

08:01Parce qu'il n'y a pas d'autre moyen et de contraindre Mélenchon

08:04et d'être au second tour.

08:06Patrick, comment voyez-vous la stratégie du président de la République

08:12et plus globalement celle des macronistes dans cette configuration très particulière ?

08:19Frère Philippe, on en a parlé déjà avec Jean-Michel.

08:21La macronie, c'était pas une marque, c'était un homme.

08:25Il est arrivé en 2017, je suis l'un des premiers macronistes en France

08:29puisque je l'ai reçu pendant deux jours en 2016.

08:31C'est vrai, je m'en souviens.

08:33Il est arrivé avec ça en même temps, c'est-à-dire à la fois homme de gauche,

08:38femme de droite, on s'entend.

08:40En fait, ça marche pas tout ça.

08:41Ça fait monter les extrêmes.

08:43Il y a des gens de droite, il y a des gens de gauche,

08:45mais qui sont républicains, avec la flamme républicaine.

08:48Et nous avons, nous les macronistes, une grande part de responsabilité

08:52si les extrêmes sont montés.

08:54Ça, c'est le premier point.

08:56Et le deuxième point, la macronie, elle va s'éteindre avec Emmanuel Macron.

09:00Mais c'est pas le plus important.

09:02Il est élu pendant trois ans encore.

09:04Moi, j'ai déjà dit au président qu'il devait faire un tour de France

09:08et avoir des réflexions sur les dix ans à venir.

09:10Il n'a plus le pouvoir.

09:12Il faut laisser le gouvernement faire et Barnier n'est pas si mauvais que ça.

09:16On va vous rappeler par téléphone parce qu'on n'entend pas très bien.

09:20On vous rappelle tout de suite au téléphone.

09:22Patrick, ne bougez pas, on arrive.

09:24Jean-Michel Fauvergue.

09:26Oui, j'espère qu'on va retrouver Patrick.

09:29Oui, bien sûr qu'on va le retrouver, Patrick.

09:31Que j'ai fréquenté pendant cinq ans à l'Assemblée nationale avec grand plaisir.

09:34J'espère qu'on va le retrouver assez rapidement.

09:37Non, je voulais lui dire qu'effectivement,

09:39je pense que le combat s'est perdu sur des choses fondamentales

09:43que sont le régalien, la sécurité, la justice, l'immigration.

09:48Autant de sujets qui n'ont pas été abordés en temps utile

09:54et qui ont été abordés trop tard par Gérald Darmanin en particulier

09:58qui était bien seul et bien isolé.

10:00Mais ce que je voudrais dire, c'est qu'aujourd'hui,

10:03on a quand même quelqu'un à qui on a refilé.

10:05Il est là et on l'a récupéré.

10:07Aujourd'hui, on a quand même quelqu'un à qui on a refilé les clés du camion.

10:10Je parle de Barnier, du Premier ministre,

10:12en lui disant que la situation est grave, il faut que tu dépatouilles tout ça.

10:17Et dès qu'il fait quelques propositions,

10:20tout le monde monte au créneau en disant

10:21que ce ne sont pas les notes de propositions, attention, etc.

10:23Soit on fait un gouvernement, et ce sera le même cas pour la gauche,

10:28le centre-gauche et le centre-droite,

10:33soit on fait des concessions et on fait un programme et on l'avance.

10:38Soit à chaque fois qu'il y a une discussion de politique générale,

10:42des budgets ou d'autres projets de loi, on se heurte.

10:46Et puis à un certain moment, ça va craquer et les Français derrière,

10:49et là je suis d'accord avec Patrick complètement,

10:52et les Français derrière regardent ça en se disant

10:55que ces hommes politiques et ces femmes politiques

10:57n'ont aucun sens des responsabilités.

10:59Ce sont des fous, ce sont des barjots.

11:01Il faut arrêter tout ça maintenant.

11:03– Patrick Vignal.

11:04– Oui, vous savez ce que dit Jean-Michel,

11:06et moi je regrette des gens comme Jean-Michel,

11:08c'est des hommes de terrain, c'est des gens qui ont des choses à dire.

11:12Ce qui nous a manqué à Macronie, c'était « Science pour 30 ans,

11:16la tête bien faite », c'est très bien.

11:18Mais on a oublié cette alchimie, on a oublié d'avoir des élus locaux,

11:21des hommes et des femmes qui savent de quoi ils parlent.

11:24Pour connaître les réponses, il faut connaître les solutions,

11:27il faut connaître les réponses.

11:28Et donc moi je suis très clair, et je suis assez triste de mon pays,

11:32mais je vous fais le pari que ça pourra tenir jusqu'à 2027,

11:35parce que plus personne n'est à la hauteur.

11:37Dans mon camp, quand on dit qu'on ne veut pas augmenter 2% des super profits,

11:42rappelez-vous sur votre antenne, Carlos Tavares 36 millions d'euros,

11:46il ne pourrait pas nous donner 3% pendant deux ans sur une contribution.

11:50Et dans mon camp on dit, on ne veut pas augmenter les impôts.

11:53Au Front populaire on dit, il est hors de question qu'on touche à l'électricité.

11:58Franchement, on n'est plus à la hauteur.

12:00Et moi-même je regrette de ne pas l'avoir assez ouvert.

12:04Je pense, rappelez-vous, pendant la réforme des retraites,

12:07cette réforme des retraites elle était mal à mancher,

12:09et c'est le départ ça.

12:11Et donc on ne sait plus faire avec les gens en fait.

12:14Et on a une classe politique, c'est dur ce que je vais vous dire à tous,

12:17j'espère qu'on aura une nouvelle génération

12:20qui ne sera pas pour le chacun pour soi,

12:22mais qui sera pour le chacun pour tous.

12:25Fabrice ?

12:27Ce que dit Patrick me fait penser à la définition de la politique de Mitterrand,

12:32c'est parler à des gens.

12:34C'est vrai, je suis d'accord.

12:35Fabrice, 0826 300 300 qui nous appelle de Creil.

12:38Une réaction, Fabrice, s'il vous plaît.

12:40Oui, désolé, mais j'entends parler de cuisine politique.

12:43C'est bien, mais le mur du réel c'est la dette et le déficit public.

12:47Quant à Barnier, il a son bâton de maréchal,

12:49il est dans le rôle, pas dans l'action.

12:51Il faut tenter d'assurer l'intérim au plus loin,

12:53parce que le gouvernement est un peu interrupté.

12:54L'hétéroclite, ça ne peut pas fonctionner.

12:56Donc ça va s'écrouler bien avant 2027.

12:58Vous pensez que les intérêts politiciens font que ça peut tenir ?

13:03Parce que l'ERN, on en parlait, n'a pas intérêt à ce que le gouvernement disparaisse.

13:06Et même si les relations entre Barnier et le groupe macroniste sont,

13:10on va dire, plutôt fraîches,

13:12on imagine mal les macronistes censurer le gouvernement Barnier.

13:16Est-ce que pour vous, ça ne va pas tenir ?

13:18Deux briquets de broc, mais tenir quand même ?

13:22Il y a toujours comment faire.

13:25On ne parle pas de ce déficit public.

13:27Cette année, on va encore monter de 185 milliards.

13:30Donc on est dans une situation économique,

13:34on est vraiment dans le rouge.

13:36Tout le reste, un peu,

13:39il est difficile de prévoir dans les prochains mois comment ça va se passer.

13:44Le budget peut passer en 49-3, ce qui ne réclame toujours pas

13:48les intérêts de la dette qui vont passer de 50 milliards à 65 milliards.

13:51Ce déficit public, il y a un autre mur du réel, c'est l'Europe.

13:54On doit normalement être à 3%.

13:56Il faut l'actualité d'austérité, vous avez raison.

13:59Donc en fait, tout le reste, socialiste, ERN, ainsi de suite,

14:03tout ce truc-là, on a un peu l'impression d'ailleurs

14:06que la composition des 41 ministres,

14:08c'est un peu, les gens sont venus un peu pour se gaver,

14:12en attendant une fin.

14:14Non, je ne suis pas d'accord.

14:16Patrick Vignal, est-ce que pour vous, ça ne veut pas tenir

14:19pour les intérêts politiciens ?

14:21On imagine mal, les macronistes sont surébargnés quand même.

14:24Mais je vous donne un exemple.

14:26Il y a 474 niches fiscales.

14:30Avec Joël Giraud, qui s'occupe du budget,

14:32on voulait en supprimer,

14:34mais il y avait une niche sur les bains de douche.

14:36Le député de la région de la Tierre-Cour,

14:38où il y avait des bains de douche, il disait non, ne touchez pas.

14:40En fait, on s'est retrouvé avec 570 députés

14:44qui sont auto-entrepôneurs de leur circonscription

14:47et de leur réélection.

14:49Il a raison.

14:51En fait, il n'y a plus personne qui fait du commun.

14:54Donc, chacun va hurler.

14:56Mes copains du Front Populaire et du LR,

14:58quand ils nous ont demandé de baisser de 15 centimes,

15:01rappelez-vous le gasoil,

15:03on a 3 000 milliards de dettes.

15:05Je précise quand même que ça ne part pas que d'Emmanuel Macron.

15:08Le temps de François Hollande, c'était 800 milliards.

15:11Le temps de Nicolas Sarkozy, c'était 600 milliards.

15:14Et puis quand même, il faut qu'on soit un peu gentil avec notre président.

15:17Le Covid, la guerre en Ukraine, 1 milliard des émeutes.

15:21Il n'y a quand même pas que de l'argent qui est parti par les fenêtres.

15:24Je crois que c'est important.

15:26Merci beaucoup Patrick Vignal d'avoir accepté notre invitation.

15:29Vous êtes un ancien député renaissance de l'héros.

15:32Quel bonheur de l'entendre.

15:34Il a toujours des belles chemises.

15:36C'est un des rares macronistes fréquentables.

15:38Les anciens députés sont bons.

15:41C'est à ça qu'on voit que c'est un ancien député.

15:43Il a remis ses chemises à fleurs.

15:45Allez, restez avec nous.

15:47Dans un instant, le qui sait qui qu'il y a dit avec Fabrice qu'on prend avec nous.

15:52A tout de suite.

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