- il y a 8 heures
Ce vendredi 10 octobre, Christopher Dembik et Mathieu Jolivet présentent Quand le monde s'affole dans l'émission Tout pour investir, la masterclass, sur BFM Business. Retrouvez l'émission tous les vendredis à 11h.
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00:00Et maintenant on retrouve une séquence qu'on aime bien, qui est très populaire, avec Mathieu Jolivet, merci d'être parmi nous, la séquence géopolitique.
00:07Et vous vouliez, c'est un peu le thème, on l'a fait avec Philippe Wechter précédemment lorsqu'on a parlé de macroéconomie, on voulait prendre un peu de recul, je crois que vous voulez aussi prendre un peu de recul sur l'aspect géopolitique.
00:17– Exactement, dans cette période politique assez grave dans laquelle la France est engluée, il faut bien avoir en tête tous les chocs géopolitiques qui se passent en ce moment et auxquels la France est confrontée.
00:30Il y a une donnée, alors cette donnée-là, il faut bien l'avoir en tête, je vous la rappelle régulièrement parce que c'est important, il y a 30 ans, la France comptabilisait 30 conflits dans le monde
00:41qui était jugé assez important pour être comptabilisé, c'était il y a 30 ans, aujourd'hui il y en a 120 conflits, c'est-à-dire qu'il y en a 4 fois plus en 30 ans.
00:51Et le fait nouveau, c'est qu'on avait l'habitude de dire qu'une crise en chassait une autre, aujourd'hui les crises, elles se superposent, c'est ce que l'ancien chef d'état-major Thierry Burckhardt, il appelle ça l'effet cliqué.
01:04Je peine à discerner quelles pourraient être les portes de sortie ou de stabilisation à court terme, j'estime même qu'on est plutôt face à quelque chose que j'appelle les effets cliqués,
01:16c'est-à-dire qu'il y a des étapes qui sont franchies et c'est comme si un peu, il n'y aurait pas de retour en arrière et je pense que c'est un peu la réalité.
01:24Je pense qu'il ne faut pas qu'on s'attende à un horizon visible, à un retour en arrière et donc ce n'est pas la peine de se dire je vais faire le dos rond et en fait ça reviendra un peu comme avant
01:31et je pourrais reprendre mon business pour gérer les affaires. Je pense qu'il y a vraiment un effet cliqué et donc il faut plutôt se préparer à gérer le monde tel qu'il est aujourd'hui face à nous, c'est la réalité.
01:42Voilà, donc les crises se superposent et il y a un effet sidération dans le monde économique, pour les agents économiques, c'est ce qui ressortait du dernier baromètre de l'Institut géopolitique de l'ESSEC,
01:54avec des chefs d'entreprise qui n'anticipent pas ces chocs géopolitiques, qui sont plutôt sidérés et qui subissent les crises.
02:02Et comment on appréhende notamment une crise, typiquement la crise russe et ukrainienne qui est assez symptomatique et qui est proche de nous, comment on l'appréhende à cet égard ?
02:10En fait, il y a une véritable prise de conscience à avoir sur l'état réel de cette menace russe et ça c'est toujours l'ancien chef d'état-major Thierry Burkhardt qui le rappelait,
02:21il faut bien avoir en tête que cette crise russe, elle est durable.
02:26Elle est durable, pourquoi ? Parce que dans sa doctrine, Vladimir Poutine estime que c'est l'existence même de la Russie qui est en jeu en ce moment,
02:33il s'estime floué, il s'estime encerclé par l'Occident et donc aux portes de l'Europe, qu'est-ce que vous avez concrètement en ce moment ?
02:40Vous avez, il y a quelques mois, Vladimir Poutine qui a inauguré la plus grande usine de production de drones au monde.
02:46Elle est au fin fond de la région du Tatar-Tsan et en fait, il fait là-bas un copier-coller des drones Shahed iraniens.
02:55Il s'est arrangé pour que les coûts de production soient divisés par 10, si bien qu'il va pouvoir produire des millions de drones.
03:01Il s'est donné comme objectif politique et stratégique d'en envoyer plus de 2000 par jour à partir du mois de novembre en Ukraine.
03:08C'est ça qui est en train de se passer en ce moment aux portes de l'Europe.
03:11Et vous avez en parallèle cette guerre hybride menée par la Russie, cette guerre officieuse sous-marine et qui se passe sur deux champs.
03:19Vous avez déjà le champ opérationnel avec des opérations de sabotage, des menaces qui visent des dirigeants.
03:25Cette guerre opérationnelle en ce moment, elle est surtout en Allemagne.
03:29Elle vise l'Allemagne et vous n'avez quasiment pas un seul jour qui ne se passe sans qu'il y ait une opération opérationnelle de la Russie sur le sol allemand.
03:38Vous avez le dirigeant du géant de l'armement Rheinmetall qui a été directement menacé de mort.
03:47Ça, c'était une opération russe.
03:49Et vous avez aussi la guerre hybride informationnelle.
03:53Là, vous avez le think tank Pew Research Center qui estime que pour cinq pays européens,
03:58la désinformation en ligne représente le risque majeur pour la sécurité nationale.
04:04Vous avez bien vu, par exemple, lors des élections moldaves, il y a une stratégie russe qui était baptisée Matryoshka
04:11qui visait à utiliser le vecteur de l'église orthodoxe moldave qui est rattachée à Moscou pour pouvoir propager une ligne anti-européenne.
04:23Ça n'a pas marché puisque c'est finalement la candidate qui s'est faite réélue pro-européenne.
04:29Est-ce que ce n'est finalement pas inévitable ? Je crois que c'est Malraux qui disait, ça date d'il y a plus de 50 ans,
04:34qui disait que dans tous les cas, la Russie se pense à travers la géographie.
04:38Et donc finalement, cette volonté russe d'avoir un ancrage à la fois, bien sûr, en Asie, eurasiatique,
04:45mais aussi vraiment du côté européen, c'est assez inévitable de créer cette zone d'influence.
04:49Donc, est-ce qu'on ne devait pas s'y attendre ? Est-ce qu'on n'a pas été naïf finalement à l'égard de...
04:53On a été naïf et on a sous-estimé en fait peut-être la nostalgie de l'ancien empire soviétique,
05:00qui est au cœur en fait, qui est au cœur de la pensée de Vladimir Poutine.
05:06Et Vladimir Poutine, on en avait déjà parlé ensemble,
05:08mais il avait absolument tout dit lors d'un discours sur la sécurité de Munich.
05:14On en avait parlé.
05:15Exactement. Et en fait, il a la nostalgie de cet ancien empire.
05:18Et en fait, ces menaces-là et cette nostalgie,
05:20elles se matérialisent aussi dans deux régions
05:22qu'il faut aussi avoir en tête aujourd'hui quand on est en France
05:25et qu'on s'englue dans la crise politique,
05:27c'est que le monde ne nous attend pas, il se passe des choses ailleurs.
05:29Et vous avez ces tensions russes et américaines
05:32qui se passent aussi en ce moment en Arctique et en Baltique.
05:36Ce qui se passe en Baltique, c'est très très loin d'être neutre.
05:40Vous avez une doctrine qui est en train de monter,
05:42une doctrine russe qui a été remarquée par la revue Géopolitique
05:47Le Grand Continent dans une revue officielle russe
05:51liée au ministère des Affaires étrangères
05:53et qui laisse entrevoir ce que prépare Moscou.
05:55En un, Moscou présente la Baltique comme une zone grise
05:58où tout est permis.
06:00En deux, Moscou revisite l'histoire pour raconter
06:02que l'OTAN et les pays nordiques sont en train d'encercler
06:05un peu plus la Russie dans cette région qui est hyper importante
06:08pour la Russie parce que vous avez Saint-Pétersbourg
06:11qui est quand même l'entonnoir stratégique
06:14par lequel la Russie peut écouler ses marchandises
06:17et son énergie et qui donne sur la Baltique.
06:20Et en trois, la Russie qui serait victime
06:22d'un complot occidental.
06:23Et cette doctrine, en ce moment en cours,
06:27elle vise à préparer les esprits
06:28à un potentiel futur conflit.
06:31Et là, on parle de cette zone
06:32où vous avez de plus en plus de drones
06:34russes qui viennent provoquer de plus en plus
06:38à l'ouest de l'Europe.
06:40Vous avez des chasseurs russes
06:42qui viennent frôler la Pologne.
06:44Et c'est une véritable poudrière.
06:46Le jour où l'OTAN décide d'abattre
06:48un avion russe dans cette région,
06:51ça peut être vraiment un choc géopolitique majeur.
06:54On le voyait précédemment à l'écran,
06:55vous aviez la mention de Kaliningrad
06:57qui est cette fameuse enclave russe
06:59qui est héritée finalement tout à fait
07:00de la chute de l'Empire soviétique.
07:04Depuis à peu près, je crois,
07:05ça doit dater finalement de 2014
07:07lorsqu'il y a eu l'invasion par la Russie de l'Ukraine,
07:11on voyait très nettement que beaucoup de spécialistes
07:13mettaient en avant cette enclave
07:14comme une zone potentielle de nouvelles rigidités
07:17ou en tout cas même éventuellement de conflits.
07:18Parce que vous avez, je crois, un corridor
07:19qui mène entre la Biélorussie et Kaliningrad.
07:22Et effectivement, ce corridor aujourd'hui,
07:24un peu des fameuses zones grises
07:26comme vous avez pu évoquer pour la mer Baltique.
07:28Est-ce que c'est aussi un des scénarios
07:29mis en avant par beaucoup de spécialistes
07:30encore aujourd'hui ?
07:31Ça l'était il y a quelques années de cela,
07:32mais encore aujourd'hui, c'est un scénario
07:34d'avoir des tensions au niveau de ce corridor
07:36et de Kaliningrad ?
07:37Oui, parce qu'en fait, Kaliningrad,
07:38c'est vraiment...
07:40Il y a un bout de Russie
07:42qui est en Europe aujourd'hui.
07:44C'est Kaliningrad.
07:45Mal placé en plus pour eux.
07:46Et A qui est contre la Pologne, la Lituanie.
07:49Et donc, vous avez sur ce bout de Russie,
07:52de cette enclave,
07:52où vivent, je crois, pas loin de...
07:56Il y a plus d'un million de Russes
07:58qui vivent sur cette enclave.
07:59Et c'est une enclave extrêmement militarisée.
08:02Vous avez à Kaliningrad, en ce moment,
08:05des centaines de missiles
08:07capables de porter des ogives nucléaires.
08:10Voilà.
08:10Et ça, c'est sur le sol européen
08:12et c'est russe.
08:13Et puis, l'autre zone
08:14qui est très intéressante aussi à regarder
08:16dans les chocs géopolitiques
08:17qui nous intéressent,
08:18c'est l'Arctique quand même.
08:19Parce que l'Arctique,
08:21là, on parle aussi d'un autre choc sur place
08:23qui est un choc climatique.
08:24Pourquoi ?
08:24Parce que le choc climatique,
08:25c'est la fonte des glaciers.
08:26La fonte des glaciers, c'est quoi ?
08:27C'est l'accès à des nouvelles routes maritimes.
08:29Le choc climatique et la fonte des glaciers,
08:30c'est l'accès à des nouvelles ressources énergétiques
08:32qui étaient jusqu'ici inexploitables
08:34car inaccessibles
08:36ou qui coûtaient trop cher.
08:37Et ça, aujourd'hui,
08:38c'est accessible.
08:39Ça aiguise les appétits des Russes,
08:41des Américains.
08:43Côté russe,
08:44il faut bien avoir en tête aussi
08:45que 17% de la fédération de Russie,
08:48est le bord de l'Arctique.
08:49Vous avez 2 millions de Russes qui vivent là-bas
08:50et Vladimir Poutine a lancé
08:52un appel aux investisseurs
08:54pour co-investir avec lui en Arctique
08:55sur l'énergie, sur le tourisme.
08:57C'est un appel lancé notamment
08:58aux pays du Golfe et à la Chine.
09:00Et côté américain,
09:01vous avez Donald Trump
09:02qui lui lorne sur quoi ?
09:03Sur le Groenland.
09:05Ça, c'est au cœur de sa nouvelle doctrine.
09:08C'est une doctrine qui vise
09:09à se désengager,
09:11à désengager les États-Unis de l'Europe
09:13pour se concentrer
09:14sur ces nouvelles zones d'influence stratégique
09:16que sont la sphère occidentale,
09:20donc tout ce qui borde
09:22le continent nord-américain
09:24et l'Arctique en fait partie,
09:25et l'Indo-Pacifique.
09:27Et ce qui fait dire
09:28à un ancien conseiller de Pete Exet,
09:30le secrétaire à la guerre,
09:32qui s'appelle Dan Caldwell,
09:33qui continue à abrever
09:35l'administration Trump
09:36de notes stratégiques,
09:37il a été interviewé,
09:38toujours par cette revue,
09:39le Grand Continent,
09:40et il leur dit
09:41que le Groenland
09:42est plus important
09:43pour les États-Unis
09:44que le Donbass.
09:46Donc là,
09:47on en est là.
09:48Stratégiquement, oui.
09:49Voilà.
09:50Et là,
09:50c'est peut-être
09:51un signal faible,
09:53vous me direz
09:53ce que vous en pensez,
09:54mais j'ai repéré
09:55cette semaine,
09:56mercredi,
09:57vous avez,
09:57et c'était historique,
09:58pour la première fois
09:59de l'histoire,
09:59vous aviez un Premier ministre
10:01Groenlandais
10:01qui se déplaçait
10:03devant
10:03les députés européens.
10:06Il est allé
10:06au Parlement européen
10:08écouter
10:09ce qu'il leur disait.
10:10Notre secteur minier émergent
10:15est sur le point
10:15de devenir un acteur clé
10:17dans la sécurisation
10:17des chaînes d'approvisionnement.
10:19Le Groenland possède
10:2024 des 34 minéraux critiques
10:23identifiés par l'Union européenne.
10:25Le Groenland a aujourd'hui
10:27tout intérêt finalement
10:28à faire jouer
10:29les grandes puissances.
10:30Il y a déjà
10:30beaucoup d'exploitants,
10:31je crois,
10:31chinois.
10:32Les Américains s'y intéressent
10:33après finalement
10:35à avoir un manque d'intérêt
10:36pendant plus d'une dizaine d'années.
10:38Et en face de cela,
10:39le gouvernement a aussi assez raison
10:41de s'intéresser aux Européens.
10:42Mais le problème quand même,
10:43il faut rappeler
10:43que le Groenland
10:44est bien sûr toujours
10:46et d'une certaine manière
10:47européen à cause du Danemark.
10:48Mais le Danemark
10:48a finalement assez peu investi
10:50dans tous les cas
10:51au Groenland ces dernières années.
10:52Les Européens ont finalement
10:53laissé le champ libre aux autres.
10:54C'est ça.
10:54En fait,
10:55le Groenland
10:56a eu une stratégie d'autonomie.
10:59Il a quand même une histoire
10:59avec beaucoup de traumatisme
11:01vis-à-vis du Danemark.
11:04Mais aujourd'hui,
11:05le Groenland
11:06se retrouve pris
11:07entre un étau russe
11:09et américain.
11:10Il y a eu,
11:11au mois d'août,
11:12cette rocambolesque
11:14affaire d'espionnage
11:15où ils ont vu
11:16sur le sol Groenlandais
11:17trois Américains,
11:18dont un qui était proche
11:19de Trump,
11:20fomenter
11:21un complot
11:23en vue de faire émerger
11:25un mouvement sécessionniste
11:26pour mettre au pouvoir
11:27un parti pro-américain
11:28et arrimer le Groenland
11:30aux États-Unis.
11:31C'est ça qui est en train
11:32de se passer en ce moment
11:32au Groenland.
11:33On est donc le Groenland
11:34entre les Russes
11:35qui, d'un côté,
11:36veulent investir l'Arctique,
11:38mettre le paquet
11:39sur leur brise-glace
11:40pour maîtriser
11:41les routes maritimes
11:42et sécuriser aussi
11:44leur chaîne d'approvisionnement
11:46énergétique.
11:47Finalement,
11:48ils se tournent
11:49opportunément,
11:50peut-être,
11:50vers l'Europe.
11:51C'est ça qui est en train
11:52de se jouer.
11:53Et d'ailleurs,
11:53il y avait aussi un appel
11:54au niveau économique
11:55et business.
11:56Ça peut être intéressant.
11:56le Premier ministre groenlandais
11:59rappelait aussi
12:00le formidable potentiel
12:02hydroélectrique
12:03de Groenland.
12:03C'est sûr.
12:04Aujourd'hui,
12:05c'est totalement inexploité.
12:06Le Groenland,
12:07en fait,
12:07c'est que des rivières
12:08et des glaciers
12:08qui, aujourd'hui,
12:09sont totalement inexploités.
12:11Donc oui,
12:11il y a peut-être
12:12une carte à jouer
12:13en ce moment
12:13dans cette région arctique
12:15pour l'Europe en général
12:16et pour la France
12:17en particulier.
12:18Des data centers
12:19au Groenland,
12:20peut-être.
12:20Il y en a déjà en Islande.
12:21D'ailleurs,
12:22c'était une boutade,
12:23mais en fait,
12:23il y en a déjà en Islande.
12:24Donc, on peut se poser
12:25des data centers
12:27et de quoi récupérer aussi.
12:30Vous entendez
12:30le Premier ministre groenlandais.
12:32Ils ont,
12:33dans les sous-sols groenlandais,
12:3422 des 34 minéraux critiques
12:39dont a besoin l'Europe.
12:41C'est pas les premières réserves
12:42mondiales d'uranium.
12:43Dont a besoin l'Europe aujourd'hui.
12:45Et donc,
12:45c'est pour ça qu'aujourd'hui,
12:46je vous dis tout ça
12:47un peu pêle-mêle
12:48et je relis ça
12:50à la crise politique
12:50que traverse la France
12:52parce que là,
12:52on s'est concentré
12:53sur la menace russe.
12:54On s'est concentré
12:55sur l'Arctique,
12:56sur la Baltique.
12:56Mais si vous rajoutez à ça
12:57ce qui est en train
12:59de se jouer
12:59sur le théâtre
13:00indo-pacifique en ce moment,
13:02une nouvelle
13:02première ministre japonaise
13:04qui tend la main
13:06souvent à Taïwan.
13:08Taïwan qui fournit
13:0960% des semi-conducteurs
13:11dans le monde.
13:13Deux tiers
13:13de notre commerce extérieur
13:14quand vous voyez
13:14le niveau stratégique américain
13:16qui est là-bas,
13:16la très faible présence
13:18de l'Europe
13:18qui semble totalement
13:19spectateur
13:20de ce qui se joue
13:21en indo-pacifique
13:21alors que vous avez
13:2260% du business,
13:24du commerce mondial
13:24qui est là-bas en ce moment.
13:26Si vous rajoutez à ça aussi
13:27la guerre tarifaire
13:28de Donald Trump
13:29en ce moment.
13:30Bref,
13:31le monde ne nous attend pas
13:33et si on veut être
13:34au rendez-vous
13:34ou en tout cas
13:35pouvoir ne pas subir
13:37mais anticiper
13:38et comprendre
13:39ces chocs géopolitiques,
13:41le préalable,
13:42c'est déjà
13:42d'avoir une cohésion nationale.
13:44C'est un très bon mot.
13:45On espère que vous allez
13:46être entendus en tout cas.
13:47Merci beaucoup Mathieu,
13:49c'est toujours passionnant
13:50cette séquence.
13:51On se retrouve vendredi
13:52pour un autre point.
13:53Vous savez déjà
13:53à peu près ce que vous allez
13:54aborder ?
13:55Non, on verra.
13:56On va voir en fonction
13:57de l'actualité.
13:58Peut-être l'Indo-Pacifique,
13:59non ?
13:59Il faudrait qu'on se concentre
14:00un peu, ça vous dit ?
14:00C'est une belle idée,
14:00notamment cette ministre japonaise
14:02qui est la première ministre japonaise
14:03qui est intéressante.
14:04On va regarder,
14:04on va parler de Taiwan,
14:05de TSMC,
14:06de l'Indo-Pacifique,
14:07il y a des exercices navals XXL
14:09qui se jouent là-bas en ce moment.
14:10Merci beaucoup Mathieu.
14:11A la semaine prochaine.
14:12A la semaine prochaine.
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