- il y a 7 semaines
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00:00On va évoquer d'abord cette crise politique qui nous préoccupe depuis dimanche soir.
00:05On fait le point d'abord, peut-être avec le sujet de Corentin Alonso,
00:08notamment parce qu'on a des anciens premiers ministres d'Emmanuel Macron
00:10qui se désolidarisent à un point qui est tout à fait inaudit.
00:14Écoutons ce qu'ils disent et on en débat ensuite.
00:17Pour sortir de la crise politique, l'ancien premier ministre d'Emmanuel Macron,
00:22Edouard Philippe, a appelé à une démission planifiée du président
00:25dès le début de l'année 2026.
00:27Aujourd'hui, l'État n'est plus tenu.
00:30Il me semble qu'il s'honorerait si, par exemple, il proposait un nom de premier ministre,
00:38il nommait un premier ministre pour fonction d'exécuter les affaires courantes et de construire un budget.
00:44Dès lors que la France est dotée d'un budget et c'est indispensable,
00:47il annonce qu'il organise une élection présidentielle anticipée,
00:51c'est-à-dire qu'il part immédiatement après.
00:53De son côté, Gabriel Attal, premier ministre pendant six mois
00:57et militant macroniste de la première heure,
01:00explique lui aussi ne plus comprendre les décisions du président de la République.
01:04Moi, je me suis engagé, je le disais il y a un instant, en 2017,
01:07avec cette idée d'une pratique différente du pouvoir.
01:11Et cette idée, quand même, de partager le pouvoir,
01:14à tous les niveaux de la société d'ailleurs,
01:15avec les élus locaux, avec les partenaires sociaux.
01:17Et c'est vrai que depuis la dissolution, qui est en elle-même une décision incompréhensible,
01:25en fait les décisions ont le plus souvent donné le sentiment
01:27d'au contraire ne pas vouloir partager le pouvoir.
01:29Le secrétaire général du parti fondé par le président
01:32n'appelle pas à sa démission, mais souhaite un changement de méthode.
01:37La rupture entre les leaders du socle commun et le chef de l'État
01:40semble consommer.
01:41Oui, c'est le moins qu'on puisse dire, Gauthier Lebrecht.
01:44C'est que ça y est, là, tout le monde se désolidarise, le président est seul ?
01:48Ah oui, le président est seul, ça c'est sûr.
01:50Il y a une volonté chez ses premiers ministres de jouer la rupture,
01:53de tourner la page en vue de 2027.
01:55Pour Edouard Philippe, vu le nombre de points qu'il perd dans les sondages,
01:58si la présidentielle a lieu en 2027, il va se retrouver à 5%.
02:01Donc il a tout intérêt à avoir une présidentielle anticipée.
02:05Et en ce qui concerne Gabriel Attal,
02:07la relation est tellement détestable avec Emmanuel Macron
02:09depuis la dissolution, où il n'a absolument pas été concerté,
02:12où il l'a appris au téléphone.
02:13Et puis quand il est arrivé à l'Élysée pour cette réunion,
02:17suite à l'annonce, il avait tous les conseillers du président de la République
02:20qui le regardaient en souriant
02:21et qui avaient une forme de jouissance de le voir à terre,
02:25puisque c'était terminé pour lui à Matignon.
02:27Donc c'est sûr que la rupture est totale,
02:30mais il ne s'est jamais entendu en dehors de Jean Castex,
02:32qui désormais s'occupe des trains à la RATP ou à la SNCF,
02:35il ne s'est jamais entendu durablement avec ses premiers ministres.
02:39Et d'ailleurs, la nomination de Jean Castex a été suspendue
02:41avec la démission de Sébastien Lecornu.
02:43Donc oui, on a un président seul face à un choix,
02:46vraisemblablement qui va arriver dans les 48 heures,
02:48puisqu'il a laissé jusqu'à demain soir à Sébastien Lecornu
02:51pour mener des ultimes négociations qui ne fonctionneront pas.
02:54Vous l'avez dit dans votre édito,
02:56il y a déjà la France Insoumise, le RN qui boycott.
02:58Donc au fond, il y a trois possibilités.
03:00Nommer un nouveau Premier ministre,
03:02et donc là, la gauche...
03:03De gauche ?
03:03Voilà.
03:04De gauche.
03:04Et ça ne tiendra pas très longtemps.
03:05Dissoudre ou démissionner.
03:08Voilà.
03:09Bon, ok.
03:10À l'instant, on sait qu'on apprend qu'Emmanuel Macron
03:12a reçu les présidents des deux chambres.
03:13Il y a Elbron Pivet et Gérard Larcher.
03:16Ça veut dire quoi, Louis Dragnel ?
03:17Qu'on envisage les grandes manœuvres
03:19des élections législatives, là, en novembre ?
03:22Non, mais ça veut dire qu'Emmanuel Macron,
03:24en tout cas, reçoit les présidents des deux assemblées.
03:27Merci, Louis.
03:28Je le savais, mais donnez-moi quelque chose que je ne sais pas.
03:30Non, mais attendez, la dernière fois, il ne l'a pas fait.
03:33Quand il a fait la dissolution,
03:35donc peut-être que cette fois-ci...
03:36Il ne va pas le faire.
03:37C'est pour ça que j'essaie de vous expliquer.
03:39Je fais un peu de pédagogie avec vous, Laurence.
03:41C'est pour ça.
03:42Merci de me rappeler qu'il a su les...
03:43Je peux les régoter.
03:44Allez-y, Gautier.
03:46Je peux tenter une médiation.
03:46Non, mais très bien.
03:49Non, mais très bien.
03:50Je peux pas être...
03:50Il faut savoir ce qu'ils se sont dit, évidemment, Laurence.
03:53On est d'accord ?
03:54C'est vos infos, c'est vous qui a échappé l'issage.
03:55Mais en tout cas, le fait de le faire savoir,
03:57ça montre aussi qu'Emmanuel Macron
03:59montre qu'il n'est pas impassible,
04:01qu'il ne fait pas rien, qu'il est...
04:02C'est pour mettre la pression.
04:03Il se promène sur les quais et il reçoit
04:04Yves-Bronne-Pivet et Gérard Larcher.
04:05Oui, il se promène sur les quais
04:06et il croise des caméras par hasard.
04:07Par hasard.
04:08Des photographes par hasard.
04:09Comme c'est bien fait.
04:10Il marche seul, comme le dit Jean-Jacques Goldman.
04:13Mais pour terminer l'explication de Louis,
04:15effectivement, la dernière fois...
04:16J'avais terminé.
04:17Gérard Larcher, alors pour la compléter,
04:19Gérard Larcher et Yves-Bronne-Pivet
04:20ont été mis devant le fait accompli.
04:22Gérard Larcher a dit dans des documentaires,
04:24j'aurais pu faire saisir le Conseil constitutionnel
04:26et faire annuler la dissolution
04:27parce qu'Emmanuel Macron n'a pas respecté la Constitution.
04:30Il n'a pas consulté la présidente de l'Assemblée.
04:32Il n'a pas consulté le président du Sénat.
04:34Donc là, c'est fait.
04:35On aurait pu faire annuler la dissolution
04:37par Laurent Fabius à l'époque.
04:39Là, il y a consultation, vraisemblablement.
04:41On ne sait pas ce qui s'est dit.
04:43Mais au minimum, le faire savoir,
04:44c'est pour mettre la pression
04:45avec ses ultimes négociations.
04:47Mais il peut mettre la pression qu'il veut.
04:48Emmanuel Macron, ça ne fonctionnera pas.
04:50Ça ne fera trembler absolument personne.
04:52Il espère faire trembler un peu le PS
04:53et peut-être Renaissance pour un accord
04:57parce que tant Gabriel Attal qu'Olivier Faure,
04:59ils n'ont pas intérêt à la dissolution
05:00parce que sinon, ils vont voir leur groupe bien rétréci.
05:03Mais à mon avis, ça ne fonctionnera pas.
05:05Julien Drey, si on a demain soir
05:06un premier ministre de gauche socialiste,
05:09ça serait vraiment un coup très réussi pour la droite.
05:14D'abord, si vous permettez une remarque personnelle.
05:16Allez-y, Julien.
05:17Moi, j'ai combattu Emmanuel Macron,
05:19tout le monde le sait, etc.
05:21Mais je déteste...
05:22La lalique.
05:23Voilà.
05:23Je déteste ceux qui ont été...
05:25Je déteste ça, voilà.
05:26C'est tripal pour moi.
05:28Voir de ces gens qui n'étaient rien.
05:30Qui n'étaient rien.
05:32Excusez-moi, un colléen, un jeune
05:34qui n'était vraiment pas grand-chose.
05:36Plutôt jeune socialiste et encore,
05:37qui, d'ailleurs, demandaient aux autres
05:39comment faire pour grimper.
05:41Oui.
05:42Merci.
05:42Je confirme, je fais là.
05:43C'est Amine El-Cademy qui confirme.
05:45Je confirme.
05:47C'est pas...
05:47Bon, voilà.
05:47J'arrive pas à supporter ce genre de comportement.
05:49Et je pense, par ailleurs,
05:50que ça fait partie du discrédit de la vie politique.
05:52Parce que la politique, c'est aussi d'avoir de l'honneur.
05:55C'est-à-dire, à un moment donné,
05:56de savoir qu'il n'importe,
05:57de refuser un poste,
05:58de défendre ses idées jusqu'au bout.
06:00C'est pas la compromission permanente,
06:02tout simplement pour aller à la gamelle,
06:04si vous me permettez cette expression.
06:05Voilà.
06:06Donc, je ferme la parenthèse,
06:08mais parce que ça me choque.
06:09D'accord.
06:09Et ça fait partie aussi de certaines mœurs politiques
06:11qui sont très dégradées.
06:12Voilà.
06:13Je dis pas que la génération que je représente
06:14était exemplaire,
06:15mais il y avait quand même une certaine tenue.
06:18Bon, un Premier ministre de gauche.
06:20Voilà.
06:20Alors, un Premier ministre de gauche,
06:21le Premier ministre de gauche,
06:22normalement, il aurait dû être nommé,
06:23si je m'excuse,
06:24du point de vue de la pratique institutionnelle,
06:25au soir des 10 la 10.
06:26Voilà.
06:27Donc, ça veut dire qu'on revient à zéro.
06:29Après, le Parti Socialiste,
06:32pour une fois,
06:33si vous me permettez cette expression,
06:34il ne veut pas la crise.
06:36Et il a raison.
06:37Il a tellement peur des élections ?
06:39Non, c'est pas que ça.
06:40Oh, vous savez, les élections,
06:40on sait quand ça commence,
06:42on sait pas où ça finit.
06:43Ah oui, ça c'est clair.
06:44Et ça dépend comment on va les mener.
06:46Voilà.
06:46Donc, certains peuvent penser
06:47qu'ils vont les gagner.
06:47J'en ai connu qui ont même 10%
06:48qu'ils allaient tout gagner.
06:50On a vu ce qui s'est passé.
06:51Voilà.
06:51Alors, certains peuvent penser
06:52que la France va basculer.
06:53Voilà.
06:54Il y aura une campagne électorale.
06:56Et je le dis,
06:57les Françaises et les Français
06:58sont plus intelligents qu'on ne le croit
06:59quand ils votent.
07:01Voilà.
07:02Donc, on peut avoir aussi
07:03encore des surprises.
07:04D'ailleurs, celui qui a dit ça,
07:05on a eu une.
07:06Voilà.
07:07Le Parti Socialiste,
07:08comme une partie de la gauche,
07:09ne veut pas,
07:10à l'inverse de Jean-Luc Mélenchon,
07:11qui veut le chaos
07:12parce qu'il pensait sa solution.
07:13Il a félicité Édouard Philippe,
07:15d'ailleurs.
07:15D'ailleurs.
07:15Il dit que ça sert
07:16les intérêts de l'LFI.
07:17Moi, je prends acte
07:17parce que ça s'est passé.
07:19Je prends acte
07:19pour le Parti Socialiste.
07:20Ça fait des mois et des mois
07:21que je dis qu'il faut rompre
07:23et assumer la rupture
07:24avec Mélenchon.
07:26Pour une fois, ça tient.
07:27Voilà.
07:27Et j'espère que ça va tenir
07:28jusqu'au bout.
07:29Même si je soupçonne les verbes
07:31et je vais un peu n'importe quoi.
07:33Après, il tentera
07:34ce qui est une possibilité,
07:36c'est-à-dire d'arriver
07:37à trouver un compromis
07:38avec une partie du centre
07:39et de gagner quelques mois.
07:41Parce que moi, je m'excuse.
07:42Moi, je suis pour une présidentielle
07:43anticipée.
07:45Mais je ne suis pas
07:45pour une présidentielle
07:46en contre.
07:48J'écoute les différents candidats.
07:50Je n'en connais aucun
07:50qui est capable de me séduire
07:52sur un projet pour l'instant.
07:53Et je ne crois pas
07:53qu'un projet, ça se fasse
07:54en trois semaines.
07:55Donc, on peut dire
07:57si le projet, c'est moi
07:58et que moi,
08:00oui, j'en connais plein.
08:01Mais la France,
08:02elle a besoin d'autres choses.
08:03Elle a besoin d'un vrai débat
08:04de fond.
08:05On voit bien
08:06sur les questions sociales,
08:07sur les questions
08:08de maîtrise des flux migratoires,
08:09sur la question de la sécurité,
08:10sur la question de l'Europe.
08:11Il faut y travailler
08:12sur le monde qui a évolué.
08:13Moi, je n'entends rien.
08:14Je veux dire,
08:15sur ce monde
08:16dans lequel on est aujourd'hui,
08:17ces multinationales du numérique
08:18qui font ce qu'elles veulent,
08:19ces réseaux sociaux,
08:19ces systèmes éducatifs,
08:20c'est tout ça qui est en cause.
08:22Et ça, ça mérite un vrai débat
08:23avec des options
08:23et des choix.
08:24Donc, c'est pour ça
08:25que je ne suis pas
08:25pour jouer la crise
08:26pour la crise.
08:27La surcrise.
08:28On va juste écouter
08:28les Français sur la question
08:30est-ce que vous êtes
08:30pour une présidentielle anticipée ?
08:32Ils sont assez mitigés.
08:33Écoutez.
08:34Quand on voit
08:35que les politiques
08:37sont si instables,
08:38on est très inquiets
08:40et donc,
08:41une élection présidentielle
08:43anticipée
08:44ne ferait qu'aggraver
08:45les choses.
08:45Ça débloquerait
08:46la situation
08:47et puis ça permettrait
08:48de redonner
08:48toute la légitimité
08:50à une nouvelle personne.
08:52La démocratie,
08:53c'est le pouvoir
08:54du peuple
08:55par le peuple,
08:56pour le peuple.
08:58Voilà.
08:58Et on a l'impression
09:00que
09:00ce n'est plus tellement
09:02comme ça
09:02que ça fonctionne,
09:03en fait.
09:03Faut-on faire ?
09:04Faut-on recommencer à zéro ?
09:05On va faire des élections
09:07et lire
09:08la personne qu'il faut.
09:10Lui,
09:11il ne sera pas d'accord
09:11de partir.
09:12On a eu des premiers ministres
09:13et des ministres
09:14qu'on n'avait pas choisis
09:15non plus.
09:16Je n'ai pas l'impression
09:17que le peuple français,
09:18ils sont capables
09:20encore de décider
09:21malgré les élections.
09:22Éric Nolot,
09:23on vient d'entendre
09:23les Français
09:24sur la présidentielle
09:25anticipée
09:26proposée par Édouard Philippe.
09:27Non mais c'est tentant,
09:28mais d'abord
09:29une présidentielle anticipée,
09:30ça irait à l'encontre
09:31des voeux de Julien Dray.
09:32Il n'y aurait pas le temps
09:33pour un vrai débat
09:34sur des questions essentielles.
09:35Ça me paraît quand même
09:36un argument fort.
09:37Ensuite,
09:38ça crée quand même
09:38un précédent fâcheux.
09:40Parce que si,
09:41maintenant,
09:41vous votez pour quelqu'un
09:43et qu'en fait,
09:43ce n'est pas pour 5 ans
09:44et c'est vraiment
09:45inscrit dans le marbre,
09:46vous dites,
09:46dans un an,
09:47on peut peut-être
09:48obtenir son départ
09:49ou dans deux ans
09:50si on gueule assez fort,
09:51si on manifeste assez fort.
09:53Déjà qu'institutionnellement,
09:54ça commence à être
09:54très branlant,
09:56la Ve République.
09:58Moi,
09:58je trouve que
09:59ça crée de l'instabilité
10:01encore,
10:02ça ajoute de l'instabilité
10:03à l'instabilité.
10:04Je vois que Gauthier
10:04le boit se marre.
10:05Pourquoi ?
10:05Vous rigolez, Gauthier ?
10:06Non, non,
10:06je suis assez d'accord
10:07avec ce que dit
10:08Éric Nolot.
10:10L'instabilité,
10:11elle est là.
10:12Alors,
10:12la présidentielle anticipée,
10:14est-ce que ça en rajouterait ?
10:15Moi, je pense que,
10:16et c'est là où j'ai le désact,
10:17je pense que ça,
10:18justement,
10:19pourrait mettre fin
10:20à cette période d'instabilité
10:21parce que la seule manière
10:22d'en sortir,
10:23c'est une élection présidentielle,
10:24me semble-t-il,
10:24et ensuite,
10:25des élections législatives
10:26dans la foulée.
10:26parce que là,
10:27si on fait une nouvelle dissolution,
10:29ce qui est peut-être
10:30le plus probable,
10:31on risque de se retrouver
10:33avec une assemblée
10:33à nouveau
10:34sans majorité absolue
10:36ou avec une majorité relative
10:37très fine
10:39avec, pourquoi pas,
10:40le RN qui serait obligé
10:41d'aller chercher
10:41les Républicains.
10:42On n'est absolument pas sûr
10:43que ça aboutisse.
10:44On a Jordan Bardella
10:45qui a tendu la main ce matin
10:46et Jean-Philippe Tanguy hier
10:47qui n'avait pas de mot assez dur
10:48pour qualifier Bruno Rotaillot.
10:51Donc,
10:51est-ce que la solution
10:52n'est pas au contraire
10:53la démission du chef de l'État
10:54dès une dissolution dans la foulée
10:56avec des élections législatives
10:57dans la foulée
10:57d'une présidentielle
10:58pour essayer d'avoir
10:59une majorité absolue
11:00pour celui ou celle
11:00qui aura gagné la présidentielle ?
11:02C'est un pari.
11:03C'est un peu théorique.
11:04Oui, c'est un peu théorique.
11:05Ça fait beaucoup de chiffres.
11:06Amin Alcatmi,
11:07sur les deux anciens premiers ministres,
11:08qu'est-ce que ça vous inspire ?
11:10Je suis comme Julien André,
11:12je l'ai dit tout à l'heure,
11:13je vais me répéter.
11:15Oui, oui,
11:15on a une base d'accord.
11:18Je trouve que,
11:20encore une fois,
11:20moi,
11:21ce que fait le président
11:23de la République
11:23me sidère
11:24et ça fait quelques années
11:26que je le dis,
11:27mais je trouve qu'on n'est pas obligé
11:28de se comporter comme ça,
11:30en fait.
11:31Et encore une fois,
11:32dans le cas de Gabriel Attal,
11:33il doit littéralement tout
11:34à Emmanuel Macron
11:36qui l'a fait investir en 2017
11:38pour devenir député
11:39des Hauts-de-Seine.
11:41Et donc,
11:41il a le droit de changer d'avis,
11:43il a le droit d'être en colère,
11:44il a le droit,
11:44effectivement,
11:45mais je trouve que
11:45dans la manière de dire les choses,
11:47il y a un manque
11:47de classe, en fait.
11:49Il y a un manque d'élégance
11:51et ça, c'est lamentable.
11:54Non, mais j'ai une remarque.
11:55Et après, on fait la pause.
11:56Julien Dré nous a repeint le passé
11:58avec du couleur vive.
11:59Non ?
11:59C'était peut-être fait avec classe.
12:01Enfin, la trahison
12:01a toujours fait partie
12:02de la politique.
12:03Dans le camp socialiste,
12:04il y a quand même...
12:05La droite n'en manque.
12:06Et la droite,
12:07n'en parlons pas.
12:08Mais ça commence avec le berceau.
12:09Il n'y a pas une élection locale
12:10où il n'y a pas de trahison.
12:13Julien ?
12:13Je n'ai pas dit
12:13que le monde hier
12:14était merveilleux
12:15et que le monde aujourd'hui
12:16est détestable.
12:17La trahison,
12:18j'en ai vécu
12:19et j'en ai vu.
12:21Mais ce qui était valable hier
12:25est valable aujourd'hui.
12:26Je déteste ces gens
12:27qui sont...
12:28Je l'ai vu avec François Mitterrand,
12:29pour être honnête.
12:30Les gens qui devaient tout
12:31à François Mitterrand
12:32et qui, à un moment venu,
12:33ont tout oublié
12:34et se présentaient
12:35comme des nouveaux vertus.
12:36Et Emmanuel Macron
12:36avec François Hollande ?
12:37Emmanuel Macron
12:38avec François Hollande.
12:39J'ai une petite nuance.
12:40J'ai une petite nuance,
12:42mais j'ai toujours dit
12:42que je ne crois pas
12:43qu'Emmanuel Macron
12:44a trahi François Hollande.
12:45Vous appelez ça comment ?
12:47Franchement.
12:48Il lui a menti ouvertement
12:49en disant
12:49« T'inquiète pas,
12:49je vais lancer une petite plateforme.
12:51Ça va s'appeler En Marche. »
12:52Un sing-tong.
12:53Un sing-tong.
12:54Au final,
12:54je vais finir là.
12:56Mais moi,
12:57vous aurez le droit.
12:58Allez,
12:58vous allez viser.
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