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  • il y a 2 jours
Jeudi 9 octobre 2025, retrouvez Régis Yancovici (Dirigeant et fondateur, Luxavie), Cyril Garbois (Cofondateur, Cashbee), Pierre-Yves Dittlot (Président, Vancelian) et Yann Le Her (Fondateur, 23IS) dans SMART PATRIMOINE, une émission présentée par Nicolas Pagniez.

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00:00Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine, Smart Patrimoine l'émission qui accompagne les professionnels de la gestion de patrimoine dans le décryptage des tendances et des actualités du secteur mais aussi évidemment des produits d'investissement.
00:20Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur Bismarck for Change, sur les réseaux sociaux de Bismarck for Change et bien sûr vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes les plateformes de podcast.
00:29Au sommaire de cette édition, nous commencerons tout d'abord avec Patrimoine thématique, un patrimoine thématique consacré au sujet de la défiscalisation.
00:36Nous arrivons au mois d'octobre dans cette période de défiscalisation intense accrue avant la fin de l'année.
00:43Que faut-il faire ? Comment appréhender le sujet de la défiscalisation ? Nous en parlerons avec Cyril Garbois, le cofondateur de CashBee.
00:50Nous enchaînerons ensuite avec Enjeu patrimoine, un enjeu patrimoine consacré au Bitcoin.
00:54Quelle place pour le Bitcoin dans sa stratégie patrimoniale alors que celui-ci a encore touché de nouveaux records ce week-end.
01:01Nous en parlerons avec Yann Leher, fondateur de 23IS, mais aussi avec Pierre-Yves Ditelot, le président de Vancellian.
01:07Et puis enfin, dans la dernière partie de l'émission, dans l'œil de l'expert, nous reviendrons sur les ETF de gestion active avec Régis Yankovici, fondateur et dirigeant de Luxavie.fr.
01:19On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:25Et nous commençons tout de suite avec Patrimoine thématique, un patrimoine thématique consacré au sujet de défiscalisation.
01:31Et pour cela, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine, Cyril Garbois. Bonjour Cyril Garbois.
01:36Bonjour Nicolas.
01:36Merci d'être avec nous. Vous êtes le cofondateur de Cachbi. Nous sommes en octobre 2025.
01:41Alors, il y a un certain nombre d'inquiétudes ou de questionnements sur la situation politique en France et notamment sur le budget à venir pour l'année 2025, 2026.
01:52Il n'empêche qu'octobre rime généralement avec réflexion sur les sujets fiscalité, notamment en anticipation de la déclaration d'impôt pour les revenus de cette année, Cyril Garbois.
02:03Vous avez raison. Traditionnellement, le dernier trimestre de l'année est le moment de l'année où on s'intéresse à ces problématiques.
02:12On voit que sur certains produits, par exemple le PER, à peu près la moitié de la collecte se fait sur les trois derniers mois de l'année.
02:18Ah d'accord. Autant que ça, sur un produit comme le PER, en fait, c'est en fin d'année où on se dit, tiens, je cherche un produit de défiscalisation.
02:25Alors, c'est peut-être à la fois parce que c'est le moment où les conseillers, les banquiers engagent leurs clients sur ce type de problématiques.
02:32Mais je pense que chacun d'entre nous, on sait que c'est à ce moment-là qu'on regarde un petit peu ce qui va rentrer dans sa déclaration fiscale de l'année suivante.
02:41Et donc, il y a une forte saisonnalité, en effet, sur ces produits.
02:43Alors, quand on parle de produits de défiscalisation, il y a plusieurs types de produits, on va dire deux grandes catégories.
02:49Il y a les produits dont les revenus sont exonérés partiellement ou en totalité d'impôts.
02:57Typiquement, les livrets réglementés, en premier lieu le livret A ou encore l'assurance-vie ou le PEA.
03:04Alors, il y a la possibilité pour ces produits. On investit dessus toute l'année.
03:07Et puis, il y a les produits qui permettent de déduire une partie des sommes versées directement de ces impôts.
03:15Et c'est ces produits-là qui nous intéressent à l'heure actuelle ou en tout cas qui intéressent les épargnants sur le dernier trimestre de l'année en vue de réduire la note fiscale l'année prochaine.
03:24Exactement. Donc, évidemment, il faut pouvoir faire ces placements avant le 31 décembre pour que c'est un impact sur ces impôts qui seront payés l'année suivante.
03:31Et c'est la raison pour laquelle, peut-être parce qu'on a l'habitude de faire les choses un petit peu au dernier moment,
03:35qu'on s'en préoccupe plutôt au dernier trimestre.
03:37Et du coup, on fait quoi ? Vous avez parlé de PER.
03:39Ça veut dire que le réflexe aujourd'hui pour la majorité d'épargnants, c'est d'aller sur le plan épargne retraite ?
03:44Alors, ce n'est pas le seul produit, mais c'est vrai que le PER est un produit sur lequel il y a pas mal de communication.
03:50Et de fait, c'est un produit qui présente des avantages certains.
03:54Bien sûr.
03:55C'est un produit qui permet de déduire une partie des sommes versées, avec des plafonds évidemment, directement de ces impôts,
04:04qui permet même d'utiliser les plafonds des années précédentes.
04:07Si c'est la première fois que vous ouvrez un PER, il peut vraiment y avoir un bon coup à jouer à l'ouvrir dans les prochaines semaines.
04:15Et puis, c'est un produit évidemment qu'on met en avant, que le gouvernement a mis en avant,
04:18parce qu'il est là pour participer à la résolution d'un problème qui nous concerne tous, qui est le problème du financement des retraites.
04:25Ou du financement de sa retraite quand on parle de son PER.
04:28Exactement, puisqu'il s'agit de trouver de solutions alternatives à la retraite par répartition.
04:34Mais ce n'est pas le seul produit de défiscalisation.
04:36Il y a des produits comme les fonds de commande de commun de placement en innovation, les FCPI,
04:41qui offrent également des possibilités de déduction fiscale intéressantes, significatives,
04:48parfois avec des plafonds même supérieurs au PER.
04:51Là, dans un FCPI, on investit dans des entreprises innovantes.
04:55On investit dans des entreprises, soit directement, mais en ce qui concerne les FCPI, c'est via des fonds, dans des entreprises.
05:01Donc, il faut qu'il y ait un minimum 70% des investissements de ce fonds qui soient réalisés dans des PME innovantes.
05:10Et là, il y a des avantages fiscaux significatifs, puisqu'on peut réduire jusqu'à 25% du montant versé de ces impôts,
05:19parfois même un petit peu plus.
05:20Bien sûr.
05:21Et puis, même, il y a un double avantage parfois, puisque les revenus, donc les plus-values générées,
05:26peuvent également être défiscalisés.
05:28Mais ce sont des produits à risque, donc c'est ça qu'il faut bien comprendre.
05:30C'était la question que j'allais poser.
05:31Est-ce que des produits qui offrent une carotte fiscale sont forcément des produits plus risqués ?
05:37Alors, pas forcément, puisque je parlais tout à l'heure de produits qu'on connaît tous, qui est le livret A.
05:43Mais il s'agit d'une issue fiscale, malgré tout.
05:46Mais les produits dont on parle précisément là, qui sont des produits qui permettent de réduire sa pâture fiscale,
05:51il y a toujours des contraintes qui sont attachées.
05:54C'est toujours une contrepartie de l'administration.
05:55Exactement.
05:56Donc, les contraintes, elles sont de plusieurs types.
05:58Ça peut être une contrainte en termes de liquidité.
06:00D'accord.
06:00Donc, le PER, puisqu'on en parlait tout à l'heure, la contrainte principale, c'est qu'on ne peut pas avoir accès à ces fonds avant la retraite,
06:07à part quelques cas exceptionnels d'accident de la vie.
06:11Donc, il faut être certain que ce sont des fonds dont on n'aura pas besoin à court et moyen terme.
06:16Et puis, en ce qui concerne les FCPI, il y a également des contraintes de liquidité,
06:20puisqu'on investit dans des fonds qui ne sont pas liquides, par définition, il s'agit de nos côtés,
06:25mais qui présentent parfois et même souvent des risques importants.
06:28Donc, un potentiel de gain également significatif, mais des risques importants.
06:33Est-ce qu'aller sur des investissements avec la seule volonté de réduire sa facture fiscale est une bonne stratégie, Cyril Garbois,
06:40même si, effectivement, le questionnement vient souvent au dernier trimestre de l'année,
06:45au moment où on sait que l'année va se terminer et qu'il faut qu'on réalise ses investissements avant l'année prochaine ?
06:50Probablement pas. Comme pour tout placement, il faut d'abord analyser si ces investissements correspondent à son horizon de placement,
07:02à son horizon d'investissement.
07:04Donc, on en parlait. Pendant combien de temps je suis prêt à bloquer ces fonds ?
07:08Ça, c'est évidemment une question essentielle.
07:10Et puis, s'ils sont adaptés à son profil de risque ?
07:13Ça veut dire qu'on ne va pas, par exemple, sur les FCPI, si on a un profil de risque prudent,
07:19mais qu'on a envie de défiscaliser, on va chercher un autre type de placement ?
07:22Si la priorité est de préserver son capital coûte que coûte,
07:26et on peut très bien comprendre que pour de nombreuses personnes, ça puisse être le cas,
07:30c'est probablement pas le bon conseil d'aller sur ce type de placement.
07:33Donc, il faut d'abord faire cette analyse que l'on doit faire pour tout placement.
07:38Bien sûr.
07:39Et puis ensuite, l'aspect fiscal doit arriver comme deuxième critère.
07:44Il est important, mais ça ne peut pas être le premier critère de choix.
07:46Quand on est en octobre 2025, qu'on a des difficultés à obtenir un budget,
07:51des difficultés à avoir un gouvernement qui tienne dans le temps,
07:55qui puisse potentiellement ensuite proposer un budget qui soit voté par l'Assemblée nationale,
07:58est-ce que réfléchir à sa défiscalisation est aussi simple dans le sens où, potentiellement,
08:05une loi de finances 2026 pourrait changer des règles de manière rétroactive ?
08:10Alors, la rétroactivité de la loi, c'est évidemment une question sensible,
08:16et c'est difficile ici d'y répondre.
08:18Qu'il y ait un manque de clarté et de visibilité pour l'épargnant, c'est une évidence.
08:24En premier lieu, sur la flat tax, qui reste quand même l'élément de fiscalité le plus important dans le monde de l'épargne.
08:32On a beaucoup entendu parler d'une éventuelle remontée de cette flat tax, qui aujourd'hui est à 30%.
08:37Donc, ça, c'est un premier sujet.
08:41Les opportunités des fiscalisations dont on parle,
08:46elles pourraient être certainement revues par le gouvernement, sinon c'est prérogatif.
08:51Maintenant, elles ont un vrai intérêt économique,
08:54qui est de privilégier et d'orienter les investissements vers des secteurs qui en ont besoin,
08:59par exemple le secteur de la défense.
09:01Il y a beaucoup de FCPI, en tout cas certaines, qui investissent dans ce secteur-là.
09:07On peut douter qu'un gouvernement futur, quel qu'il soit,
09:09n'a pas la même ambition de favoriser les investissements dans ce secteur.
09:13Je dirais que la retraite, c'est également le même sujet.
09:17Quel que soit le gouvernement, il y aura besoin de privilégier,
09:22ou en tout cas de favoriser l'épargne pour répondre,
09:28d'apporter une réponse au sujet des retraites.
09:29Donc, je ne suis pas inquiet sur le fait que des opportunités continueront à exister.
09:34Est-ce qu'elles seront les mêmes, avec le même niveau d'avantage qu'aujourd'hui ?
09:38Je ne sais pas.
09:39Et ça peut être une raison complémentaire, en effet,
09:41pour utiliser ces derniers mois pour faire ces placements.
09:44Merci Cyril Garbois d'avoir été avec nous dans Smart Patrimoine.
09:47Je rappelle que vous êtes cofondateur de CashBee.
09:48Merci beaucoup.
09:49Merci beaucoup.
09:49Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans Enjeu Patrimoine.
09:55Et nous enchaînons à présent avec Enjeu Patrimoine,
09:58avec une question qui va nous animer tout au long de cette discussion.
10:01Peut-on ne pas proposer de Bitcoin lorsque l'on est un professionnel de la gestion de patrimoine en 2025 ?
10:07Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir deux experts du sujet sur le plateau de Smart Patrimoine.
10:11Pierre-Yves Ditlot nous accompagne tout d'abord.
10:13Bonjour Pierre-Yves Ditlot.
10:14Bonjour.
10:14Vous êtes président de Vancellian, une plateforme d'échange de crypto-monnaies
10:18qui travaille notamment beaucoup avec les conseillers en gestion de patrimoine.
10:21Et à vos côtés, on a le plaisir d'accueillir également Yann Leher.
10:24Bonjour Yann Leher.
10:25Bonjour, merci de m'accueillir.
10:26Fondateur de 23IS, vous avez passé 20 ans sur les marchés financiers en banque d'investissement.
10:30Aujourd'hui, vous êtes à la tête d'un cabinet de conseil en gestion de patrimoine
10:33et vous regardez tous les actifs financiers dont le Bitcoin.
10:36Le Bitcoin, en introduction, Yann Leher, 125 689 dollars touchés ce week-end,
10:42plus 30% depuis le début de l'année.
10:44Alors ça, c'est pour les résultats récents, les performances récentes.
10:48On a un secteur de la gestion de patrimoine qui est plutôt mitigé sur le sujet Bitcoin,
10:54qui regardait ça de loin il y a quelques années, qui commence à s'y intéresser,
10:59mais parfois avec inquiétude.
11:01Quand on est professionnel de la gestion de patrimoine en 2025,
11:04est-ce qu'on peut se passer du Bitcoin, Yann Leher ?
11:07Je pense qu'effectivement, comme vous dites, il y a eu plusieurs phases dans l'évolution du Bitcoin.
11:11Il y a eu une phase où c'était beaucoup les geeks qui s'y intéressaient.
11:16C'était très technique, très difficile d'accès.
11:18Je pense qu'on a passé un cap véritablement en début 2024
11:24avec la validation aux États-Unis de la mise en œuvre des fameux ETF sur crypto.
11:32Ça, ça a changé un petit peu la donne pour les professionnels de l'investissement ?
11:35Ça a changé la donne, en tout cas dans l'acception collective populaire.
11:39On dit que le marché s'est institutionnalisé,
11:42mais pour moi, il s'est aussi retailisé dans la mesure où c'est une manière d'accéder
11:44très simplement pour les particuliers à de l'indexation au Bitcoin.
11:48Donc ça, ça a fait une petite révolution.
11:50Avec l'arrivée de Trump au pouvoir, il y a vraiment eu cette volonté de mettre en avant le Bitcoin,
11:55les cryptos en général, mais surtout le Bitcoin,
11:57qui est vraiment un actif particulier au sein de cette classe d'actifs.
12:00Et là, c'est vraiment, toutes les vannes sont ouvertes.
12:02Donc pour moi, c'est complètement inévitable d'avoir au moins la curiosité de regarder le Bitcoin
12:07et pour nous, conseillers d'être érudits sur le sujet.
12:10Pierre-Yves Ditlot, même constat, même quand il est à 125 689 dollars ?
12:15Même constat aujourd'hui, c'est très difficile de passer à côté.
12:18Premièrement, parce que finalement, le Bitcoin et les cryptos se sont imposés
12:22comme une classe d'actifs d'investissement à part entière dans le paysage de l'épargne.
12:25Il y a eu une accélération avec l'entrée des institutionnels depuis deux ans.
12:30Donc c'est vrai qu'aujourd'hui, il y a d'autres questions en fait connexes après à l'investissement,
12:33le côté même fiscal, le côté successoral.
12:36Et donc, pour un CGP aujourd'hui, c'est très difficile de passer à côté.
12:39Mais alors même qu'il y a encore un an, on entendait un certain nombre de professionnels dire
12:44« c'est risqué, c'est volatile, je n'ai pas envie d'y aller parce que je ne comprends pas,
12:48je ne sais pas dans quoi j'investis ».
12:50Et à côté de ça, on avait des investisseurs particuliers
12:52qui en fait ne passaient pas par les professionnels de l'investissement
12:54et qui investissaient directement sur des plateformes en ligne.
12:57Comment est-ce que les CGP peuvent raccrocher les wagons du coup justement sur ces sujets aujourd'hui ?
13:02Alors nous, on a une vision très précise et on pense que les CGP jouent un rôle clé
13:05justement dans l'accompagnement client sur cette nouvelle classe d'actifs,
13:08principalement pour être un rempart contre la fraude.
13:12Parce qu'aujourd'hui, il y a encore beaucoup trop d'escroqueries et de fraudes.
13:15Et donc le CGP, en accompagnant son client plutôt sur le volet patrimonial global,
13:19va plutôt le diriger vers un acteur régulier,
13:21va éviter à son client justement de se faire escroquer.
13:23parce qu'aujourd'hui, c'est quand même la première perte en capital
13:27est due à l'escroquerie et pas forcément avec un Bitcoin à 125 000 dollars
13:31due à la volatilité du Bitcoin.
13:33Mais effectivement, après, le Bitcoin reste un actif volatile.
13:35Donc cette volatilité se maîtrise, se contrôle
13:38par l'exposition qu'on va en mettre dans son patrimoine.
13:41Et donc si on met par exemple 2%, est-ce qu'on peut vraiment parler de risque
13:43si on a 2% de Bitcoin dans son portefeuille ?
13:46Yann Leher, même question.
13:47Vous mettez 2% vous dans les allocations de Bitcoin,
13:49ça dépend du risque, ça dépend du profil forcément.
13:52Oui bien sûr, ça dépend du profil.
13:53C'est quoi, c'est un actif de diversification aujourd'hui dans une stratégie patrimoniale ?
13:56Alors déjà, pour revenir sur le point de la volatilité qui revient souvent,
13:59c'est une mesure du risque effectivement la volatilité,
14:02mais on est passé encore une fois par plusieurs phases.
14:05Je regardais avant d'arriver la volatilité historique du Bitcoin,
14:08on est passé par des niveaux d'autour de 150,
14:10ce qui veut dire très très volatile.
14:12Aujourd'hui, on est autour de 40.
14:13La volatilité du Bitcoin, c'est la volatilité de Nvidia.
14:16Nvidia, ce n'est pas la moins volatile des entreprises du S&P ou du monde,
14:20mais c'est quand même la plus grosse capille mondiale.
14:21Les gens n'hésitent pas à s'indexer à Nvidia.
14:24Et jusqu'à présent, ils n'ont pas eu tort.
14:25Et le Bitcoin, en fait, c'est en train de devenir un actif qui se financiarise.
14:30Encore une fois, la volatilité se stabilise.
14:34Après, ça reste quelque chose de risqué.
14:35Néanmoins, je pense que s'il y a encore quelques années,
14:38on pouvait dire que c'est adossé à aucun actif tangible,
14:41ça peut potentiellement aller à zéro.
14:43Je pense qu'aujourd'hui, tout le monde est convaincu par la valeur.
14:46Ne serait-ce que par les...
14:47Si on parle purement finance, par les performances financières,
14:50par le pouvoir diversifiant,
14:52il n'y a que 40% de corrélation au marché traditionnel.
14:55Donc, on a la valeur, mais on a cette réserve de valeur.
14:57On voit aujourd'hui, enfin, tout le monde en parle,
14:59aujourd'hui encore plus qu'hier,
15:00cette dette des pays occidentaux qui ne fait qu'enfler.
15:05Et qui défraie la chronique aussi, oui, bien sûr.
15:08Donc, c'est corrélé.
15:09Donc, ça génère de l'inflation, pas par la hausse des prix,
15:12mais par la baisse de la valeur de la monnaie.
15:13Bitcoin, vraiment, le paradigme Bitcoin, la proposition de valeur,
15:17c'est aussi de mettre un terme potentiellement,
15:21donc là, c'est une dimension plus philosophique,
15:22mais au régime qu'on connaît,
15:25au monopole des monnaies, au monopole d'État des monnaies.
15:27Mais si on revient au CGP, aujourd'hui, en 2025,
15:31est-ce qu'un client s'attend à ce que le CGP ait au moins un avis
15:36et une solution pour investir sur Bitcoin
15:38ou, de toute façon, le client sait qu'il passera en direct
15:42si jamais il va investir en Bitcoin
15:43ou alors est-ce que ce n'est pas du tout une attente du secteur ?
15:46Alors, je dirais qu'il y a...
15:47Enfin, les gens qui détiennent le patrimoine aujourd'hui,
15:49on en parle beaucoup,
15:50c'est plutôt des gens qui ont 45, 50, plus,
15:52il y a des exceptions, évidemment,
15:53mais le patrimoine est entre les mains de gens
15:55qui ne sont pas très familieux du Bitcoin
15:57et qui n'ont pas grandi avec.
15:58Donc, aujourd'hui, on n'est pas mis sur la touche,
16:01en tant que CGP, en ne parlant pas de Bitcoin.
16:03Néanmoins, le temps passe,
16:05on parle du plus gros transfert de patrimoine
16:07jamais vu entre générations,
16:09donc ce patrimoine va transférer entre les mains de gens
16:11qui sont plus techniques, qui connaissent mieux
16:13et qui, peut-être, sont déjà investis,
16:15qui, peut-être, d'ailleurs, y sont depuis le début,
16:18c'est-à-dire avec une méthode d'investissement
16:21qui est très technique et qui n'est plus nécessaire aujourd'hui.
16:24Donc, de toute façon,
16:25si aujourd'hui, ce n'est pas nécessaire d'en proposer,
16:27demain, ça le sera.
16:27Et donc, pour être sûr d'exister dans ce métier
16:30d'ici quelques années,
16:31il faudra, de toute façon,
16:32être tout à fait compétent dans ce domaine
16:34et savoir expliquer les propositions de valeur
16:36des différentes cryptos.
16:37Pierre-Yves Diclos,
16:38pour tous les professionnels de l'investissement
16:40et les conseillers en gestion de patrimoine
16:41qui nous écoutent,
16:42qu'est-ce qu'on dit à ces clients
16:43quand on doit parler de cette possibilité
16:47d'investissement en Bitcoin ?
16:49Alors, je pense qu'il est important aussi
16:50de rappeler qu'au niveau de la réglementation,
16:52le Conseil sur cryptoactifs
16:54est sous le statut du PSAN ou du PSCA,
16:57le nouveau statut européen.
16:58Donc, ça, c'est important aussi de le souligner.
17:00Donc, c'est pour ça que nous,
17:01avec nos partenaires, on leur dit
17:02que leur rôle, qui est primordial,
17:04reste sur l'allocation patrimoniale générale.
17:07Intégrer cette classe d'actifs
17:08dans un contexte global patrimonial.
17:10Donc, ça, c'est vraiment intéressant.
17:11Et les acteurs PSAN, enfin, régulés
17:13sur les actifs numériques,
17:15prennent le relais sur vraiment
17:16l'expertise sur la classe d'actifs.
17:18D'accord.
17:19Donc, voilà.
17:19Et donc, aujourd'hui, oui,
17:21le CGP doit être à l'écoute de ses clients,
17:23doit en tout cas montrer à son client
17:25que son client, s'il a des questions
17:26sur le sujet, peuvent lui en parler.
17:29Et donc, l'accompagner après
17:31sur un prestataire qui soit régulé
17:33en France plutôt qu'ailleurs.
17:35Et puis, justement, sur le suivi aussi
17:38sur le long terme,
17:38puisque, admettons que demain,
17:40un investisseur, un épargneur
17:42mette 5% de Bitcoin.
17:43On connaît la volatilité
17:44à la hausse et à la baisse,
17:45mais à la hausse également.
17:46Ces 5% peuvent devenir 10, 15%.
17:48Et donc, à ce moment-là,
17:49l'architecte patrimonial,
17:51son rôle, c'est de dire
17:52peut-être qu'il va falloir réallouer,
17:54rebalancer un petit peu le portefeuille
17:56sur une autre classe d'actifs.
17:57Donc, voilà, le rôle est vraiment
17:58à 360.
17:58Yann Leher, même question,
18:01avec peut-être une question,
18:02je ne sais pas si c'est une question piège,
18:03mais on dit souvent que le Bitcoin
18:06était censé être décorrélé.
18:07Finalement, on s'est rendu compte
18:08qu'il était quand même assez corrélé
18:09au marché actions américain
18:12et notamment au segment tech.
18:15D'autres disent que si l'or monte autant,
18:17c'est pour les mêmes raisons
18:18que le Bitcoin monte autant
18:20et qu'il joue son rôle de valeur refuge.
18:22Effectivement, on peut se passer du Bitcoin
18:24et aller sur l'or et la tech américaine.
18:27Alors, j'ai regardé juste avant de venir
18:28la corrélation justement historique,
18:30pareil, entre le Bitcoin et le S&P.
18:32On est autour de 40%.
18:33Donc, dans le monde des statistiques,
18:35ce n'est pas insignifiant,
18:36mais c'est quand même assez peu.
18:38D'accord.
18:38On peut considérer que par rapport
18:39au marché actions, en tout cas,
18:40je n'ai pas regardé par rapport à l'or,
18:42par rapport au marché actions,
18:43c'est quelque chose qui est décorrélant
18:44et qui, de fait, vu sa performance
18:46et sa décorrélation,
18:47a toute sa place dans un portefeuille.
18:49Donc, nous, la manière dont on va
18:50regarder ça.
18:53Oui, stratégiquement.
18:53Comment est-ce que vous l'intégriez ?
18:53Stratégiquement, comment on déroule ça ?
18:55Donc, on fait vraiment de l'allocation d'actifs.
18:58On met vraiment beaucoup l'accent là-dessus.
19:00L'allocation d'actifs, c'est une science pour nous
19:02et on va pratiquer ça de manière scientifique.
19:05Donc, on va travailler une dizaine de classes d'actifs,
19:09avoir une volatilité cible
19:11qui correspond peu ou prou à des SRRI
19:13et ensuite, pour chaque allocation cible,
19:15enfin, pour chaque niveau de risque accepté,
19:17ça va, une optimisation va nous sortir
19:19les allocations dans les différentes classes d'actifs.
19:22Donc, aujourd'hui, effectivement,
19:23on retrouve en fonction des profils
19:24entre 0 et 10% de crypto.
19:28Si on fait quelque chose de naïf,
19:29c'est-à-dire si on parle à un client
19:30qui n'a pas une grosse opinion sur la crypto,
19:33on va pouvoir,
19:34ça répond aussi à votre question précédente,
19:37disons qu'aujourd'hui,
19:39dans tous les patrimoines,
19:41on peut apporter cette petite touche de résilience.
19:45Donc, évidemment,
19:46se mettre 100% en crypto,
19:47c'est complètement fou et inconcevable de suggérer ça,
19:50mais entre 0 et 10%,
19:51je pense que c'est tout à fait…
19:52Déjà, 10% c'est beaucoup dans un portefeuille.
19:5410% ça fait beaucoup.
19:55Mais il y a une…
19:56Ce qu'on dit en général,
19:57c'est qu'il faut en mettre assez
19:58pour que ça se voit si on a raison
20:00et pas trop pour pas que…
20:03voilà, qu'on perde quelque chose
20:04qui nous mette en difficulté.
20:05Mais Yann Leher,
20:06même question qu'à Pierre-Yves Ditlo tout à l'heure,
20:08les convaincus bitcoin,
20:10ils ont déjà investi seuls
20:11via des plateformes
20:12sans poser la question à leur conseil
20:14en gestion de patrimoine
20:15et peut-être qu'ils n'en avaient pas.
20:16Pourquoi ?
20:17Quel argument pour passer aujourd'hui
20:19par un professionnel de la gestion de patrimoine
20:21pour aller investir en bitcoin, justement ?
20:22À ces gens qui…
20:23Alors déjà, je crois que les statistiques disent quoi ?
20:25Qu'on est entre 10 et 15%
20:26à détenir des bitcoins,
20:27donc ça fait quand même pas beaucoup.
20:29Ceux qui le font,
20:30ils le font de manière…
20:31Effectivement,
20:31ils ont un profil plus jeune
20:33que le client type du CGP,
20:35donc il reste énormément de gens
20:37qui ne sont pas investis en bitcoin
20:39et par manque de temps,
20:41par manque d'expertise
20:42et qui peuvent être conseillés
20:44justement par un conseiller
20:46en investissement financier
20:47ou un conseiller en gestion de patrimoine
20:48pour mettre un premier pied dedans,
20:50s'y intéresser
20:50et se rendre compte
20:51de la proposition de valeur
20:53irréfutable de la crypto
20:55et surtout du bitcoin.
20:57Oui, Pierre-Yves Ditlo.
20:58Juste pour compléter,
21:00c'est que souvent,
21:01ces investisseurs
21:01qui ont déjà investi
21:02depuis longue date sur le bitcoin
21:03n'ont pas une approche patrimoniale
21:05de cette investissement-là.
21:06Bien sûr.
21:06C'est même une approche
21:07parfois spéculative.
21:08Très spéculative
21:09ou plus de fortes convictions.
21:12Et donc,
21:12le CGP a tout son rôle
21:14d'intervenir justement
21:15pour à un moment donné
21:16constituer le patrimoine,
21:18le diversifier
21:18parce qu'on ne peut pas rester,
21:19je pense,
21:20toute sa vie
21:21que sur du bitcoin
21:22avec 100% de son exposition.
21:23Donc voilà le rôle,
21:24je pense, du CGP.
21:25Et on l'aborde,
21:26mais c'est ce que vous nous disiez
21:27en introduction,
21:27Yann Leher,
21:28comme un actif financier,
21:29comme un autre,
21:30enfin,
21:30comme tous les actifs financiers,
21:31c'est ça,
21:31on le traite de la même manière,
21:32on l'analyse,
21:33c'est intéressant
21:33pour ceux qui nous écoutent,
21:34on l'analyse
21:35comme on analyse
21:35le S&P 500,
21:36le cours de l'or
21:37ou autre.
21:39En fait,
21:39c'est devenu un,
21:40c'est devenu effectivement,
21:41c'était un actif
21:42d'investissement potentiel
21:44jusqu'à l'avènement
21:46des ETF.
21:47Aujourd'hui,
21:48sous sa forme ETF,
21:49c'est un investissement financier,
21:51c'est un actif financier.
21:52En tant qu'actif financier,
21:54on peut le conseiller
21:55directement
21:55en tant que conseiller
21:57en investissement financier
21:58ou CGP.
21:59Pas au sein
22:00de toutes les enveloppes françaises
22:01que les gens aiment.
22:02Au sein de l'assurance vie française,
22:03je crois que la CPR a encore
22:04donné son avis récemment
22:05et c'est compliqué.
22:06En assurance vie luxembourgeoise,
22:07on peut.
22:07Et donc,
22:08à partir du moment
22:08où c'est un actif financier,
22:10on peut le conseiller
22:11et le mettre dans une allocation.
22:13Si on veut le faire en direct,
22:14et là,
22:14je rejoins tout à fait
22:15ce que vous dites,
22:16les gens qui le faisaient
22:17en direct jusque-là,
22:18c'était pour l'aspect
22:18vraiment très spéculatif.
22:20Aujourd'hui,
22:21on a une autre forme
22:21de clientèle,
22:23plus patrimoniale
22:24et qui cherche à protéger,
22:25enfin bénéficier à la fois
22:26du rendement
22:26et de la protection
22:27contre l'inflation
22:28de l'actif.
22:30Bon,
22:30on devrait voir plus de CGP
22:31proposer ce type d'actif
22:33dans les prochaines années,
22:33c'est ce qu'il faut comprendre ?
22:35Effectivement.
22:35En tout cas,
22:36nous,
22:36c'est ce qu'on voit,
22:36c'est la tendance,
22:37il y a de plus en plus
22:37de demandes de la part des clients
22:38et donc forcément,
22:39les CGP sont obligés
22:40de ne plus ignorer
22:42en tout cas le sujet.
22:43Merci Pierre-Yves Ditlot,
22:44président de Vancellian.
22:46Merci également Yann Leher,
22:47fondateur de 23IS.
22:48Merci à vous
22:49et on se retrouve tout de suite
22:49dans L'œil de l'expert.
22:55Et nous finissons
22:56cette émission
22:56comme d'habitude
22:57avec L'œil de l'expert
22:58où nous avons le plaisir
22:59de retrouver
23:00notre spécialiste ETF
23:01Régis Yankovici.
23:02Bonjour Régis Yankovici.
23:03Bonjour Nicolas.
23:04Merci d'être avec nous
23:05dans Smart Patrimoine,
23:06vous êtes fondateur
23:06et dirigeant de Luxavi
23:07et il s'avère
23:09qu'on n'en finit plus
23:10d'innover
23:11en matière d'ETF
23:12aux Etats-Unis,
23:13Régis Yankovici.
23:14Absolument.
23:15Je ne sais pas
23:16si vous vous souvenez,
23:17il y a cinq ans
23:17avec le sémillant Grégoire Favet,
23:20j'avais analysé
23:21que les OPCVM
23:23allaient disparaître.
23:25On en avait beaucoup parlé
23:26à l'époque,
23:27j'ai l'impression
23:28que la SEC
23:28aux Etats-Unis
23:29vient de mettre
23:30un nouveau coup de pelle
23:31sur les mutual funds,
23:33les OPCVM de là-bas
23:34et sur leur perspective
23:37d'avenir
23:37est vraiment bouchée.
23:39Et ce,
23:40à cause des ETF ?
23:41À cause des ETF
23:42parce que,
23:43alors,
23:44petit rappel historique,
23:46jusqu'à il y a
23:47à peu près 15 ans,
23:48on avait d'un côté
23:49la gestion active
23:50dans un format OPCVM,
23:51bien sûr,
23:52la gestion passive
23:53dans un format ETF
23:54et la seule chose
23:55qui les reliait,
23:55c'est que d'un point de vue juridique,
23:56un ETF est un OPCVM.
23:58D'accord.
23:59Et puis,
23:59petit à petit,
24:01on s'est mis,
24:01quand je dis on,
24:02c'est tous les promoteurs d'ETF,
24:04à créer des indices intelligents,
24:05des indices qui étaient autogérés,
24:07par exemple,
24:07sur de la value,
24:08du momentum,
24:08etc., etc.
24:09Ça,
24:10on est encore il y a 15 ans.
24:11Bien sûr.
24:12Il y a à peu près 5 ans,
24:14aux États-Unis,
24:15la SEC a permis
24:16aux gestionnaires d'ETF
24:18de ne pas divulguer
24:19le contenu de l'ETF
24:20à tout moment.
24:21D'accord.
24:22Et en ce sens,
24:23permettez aux gestionnaires d'ETF
24:25de faire de la gestion active
24:27dans leur sein.
24:28Donc,
24:28on oublie les indices.
24:30Il n'y a pas de...
24:31Alors,
24:31il y a un indice de référence,
24:32mais il n'est pas suivi
24:33comme le fait un ETF classique,
24:36passif.
24:37Oui, bien sûr.
24:37Ce qu'on appelle un ETF actif.
24:39Ce qu'on appelle un ETF actif.
24:40Donc, ça,
24:41c'est à peu près depuis 2020
24:42aux États-Unis.
24:43D'accord.
24:43Depuis à peu près un an
24:45en Europe.
24:47D'accord ?
24:47D'accord.
24:48Ça, c'est état des lieux.
24:49Bien sûr.
24:50Ce que vient décider la SEC,
24:52c'est vraiment très récent.
24:54Je pense qu'en Europe,
24:55on n'en a pas encore parlé.
24:56C'est de permettre
24:57aux gestionnaires d'OPCVM,
25:00je dis OPCVM,
25:01vous transposez ça
25:02à Mutual Fund aux États-Unis,
25:04de lancer des parts
25:06de leur OPCVM
25:08en format ETF.
25:09D'accord.
25:10C'est la même gestion.
25:11De décliner l'OPCVM
25:13en format ETF.
25:14Exactement.
25:14D'accord.
25:15Exactement.
25:16C'est comme aujourd'hui,
25:17par exemple,
25:17en Europe,
25:18vous avez des parts institutionnelles
25:21sur un OPCVM,
25:21puis vous avez une part retail.
25:23Mais ça veut dire
25:24que si demain,
25:25une société de gestion
25:25qui gérait des OPCVM
25:27juste là
25:27peut,
25:28avec la même gestion,
25:29proposer demain des ETF,
25:32quel intérêt aurait-elle
25:33à faire l'un ou l'autre ?
25:34Est-ce qu'il y a
25:34des coûts différents ?
25:35Est-ce qu'il y a
25:36des stratégies différentes ?
25:37Exactement.
25:37Mais c'est une question
25:39qui paraît de néophyte,
25:41mais pas du tout.
25:42C'est une vraie bonne question.
25:43Elle n'a aucun intérêt.
25:45D'accord.
25:45C'est une révolution
25:47pour une industrie
25:48qui pèse juste
25:4934 000 milliards de dollars
25:51aux Etats-Unis.
25:52Donc,
25:53aucun intérêt.
25:55Comment un distributeur
25:56va-t-il justifier
25:57d'acheter une part,
25:58je ne sais pas,
25:59à 1,5%
25:59alors qu'il a l'ETF
26:01avec la même gestion ?
26:03Oui,
26:03donc les mêmes gérants,
26:04les mêmes choix de gestion,
26:05la même gestion active ?
26:07Écoutez à tout moment,
26:08au passage.
26:08Oui, bien sûr.
26:09D'accord ?
26:09Pour deux fois moins cher.
26:12D'accord.
26:13C'est impossible.
26:15Bon courage.
26:17Cinq ans après,
26:17vous venez nous annoncer
26:18peut-être réellement
26:19la fin des Mutual Fund ?
26:21Exactement.
26:21Alors déjà,
26:22il faut bien voir les flux.
26:24Au cours des dix dernières années,
26:25c'est 3 000 milliards de dollars
26:27qui sont partis
26:27des Mutual Fund
26:28pour aller sur l'ETF.
26:29Aujourd'hui,
26:30il se détruit
26:31trois fois plus
26:32de Mutual Fund
26:33qu'il ne s'en crée.
26:34D'accord.
26:35Donc la tendance
26:36est quand même là.
26:37Je pense que la tendance
26:38va s'accélérer
26:39et que demain,
26:41c'est l'ETF.
26:42Donc peut-être un message
26:43à faire passer
26:43à tous ceux
26:44qui nous écoutent,
26:44c'est que quand on parle d'ETF,
26:46il faut arrêter
26:46de parler uniquement
26:47de gestion passive.
26:48Oui, bien sûr.
26:48Là, pour le coup,
26:49effectivement,
26:50on se rend compte
26:50que les gérants actifs
26:51vont pouvoir,
26:52les gérants actifs traditionnels,
26:53si je puis dire,
26:54vont pouvoir eux aussi
26:55lancer des ETF.
26:55Bien sûr.
26:55Et on voit,
26:56la demande est très forte
26:57parce que l'ASSEC
26:58vient d'autoriser
26:59une société de gestion
26:59qui s'appelle Dimensional
27:00qui est en tête de pont
27:02du sujet.
27:03Mais l'ASSEC a 80 demandes
27:04derrière de sociétés de gestion,
27:06toutes celles qu'on connaît,
27:07les iShares,
27:08les Vanguard,
27:09etc.,
27:09qui demandent
27:10à transformer
27:11leurs OPCVM
27:12en ETF,
27:13mais en gardant
27:14la même,
27:15juste deux parts,
27:16le même cadre.
27:17En transposant la gestion
27:18dans l'ETF.
27:19Exactement.
27:19D'accord.
27:20Et ça,
27:21c'est aux Etats-Unis
27:21uniquement pour le moment.
27:22Voilà.
27:22Et comme ce qui se passe
27:24aux Etats-Unis
27:255-7 ans plus tard en Europe,
27:27on peut l'attendre encore
27:28dans les 5 prochaines années
27:30pour annoncer
27:30que les OPCVM
27:32vont disparaître.
27:34On le suivra
27:34dans 5-7 ans
27:35dans Smart Patrimoine.
27:36On le suivra avant.
27:37Merci Régis Siancovici,
27:39fondateur et dirigeant
27:39de Luxavie,
27:40de nous avoir accompagné
27:41dans la dernière partie
27:41de Smart Patrimoine.
27:42Merci à vous également
27:43d'avoir suivi Smart Patrimoine.
27:45Je vous invite à retrouver
27:46le replay sur bismart.fr
27:48et je vous dis à très vite
27:49sur Bsmart for Change.
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