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  • il y a 7 semaines

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Transcription
00:00Mais on va tout de suite écouter l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy.
00:03Il vient de faire un message posté sur ses réseaux sociaux.
00:07Évidemment, après sa condamnation à cinq ans de prison,
00:10il tenait à s'adresser à ceux qui l'ont soutenu dans cette épreuve.
00:13On écoute les mots de Nicolas Sarkozy.
00:15Mes chers amis,
00:19depuis le 25 septembre,
00:21le jour où j'ai été condamné,
00:24à cinq années de prison,
00:26j'ai reçu des milliers et des milliers de témoignages.
00:33Ils m'ont touché au-delà de ce que vous pouvez imaginer.
00:38Ma famille en a été bouleversée.
00:41Et moi-même,
00:43toute cette affection,
00:45j'allais dire tout cet amour,
00:48me donne une force indomptable.
00:51Je voulais remercier chacun d'entre vous
00:54pour cet effort,
00:57pour cette marque d'attention,
00:59pour cette solidarité
01:01que vous avez voulu me témoigner.
01:06Bien sûr, c'est une épreuve.
01:08Et je ne vous cacherai pas
01:10la difficulté de cette épreuve
01:12pour ma famille
01:14comme pour moi-même.
01:16Mais en même temps que je vous remercie,
01:19je voulais que chacun d'entre vous comprenne
01:21que je ne me laisserai pas faire.
01:26Que nous allons vaincre
01:27parce que la vérité
01:29et l'innocence
01:31doivent triompher.
01:35Merci une nouvelle fois
01:36pour tout ce que vous avez fait pour moi.
01:38Je vous emporte
01:41avec moi.
01:44Je surmonterai
01:45cette épreuve.
01:47Mais sachez
01:48que jamais je ne laisserai tomber
01:50la France
01:51et les Français.
01:53Voilà pour le discours très solennel
01:55de Nicolas Sarkozy
01:56avec beaucoup de mots importants,
01:59une force indomptable.
02:00Il a parlé de solidarité,
02:01la solidarité que lui ont manifesté
02:03les Français.
02:04Il dit avoir reçu
02:04des centaines de milliers de messages
02:06qui lui donnent une force évidemment
02:08pour affronter une épreuve
02:09qui est une épreuve difficile,
02:11dit-il,
02:11à la fois pour lui
02:12et pour sa famille,
02:12Gauthier Lebray.
02:13Il affirme encore une fois
02:15cette volonté inébranlable
02:16de se battre jusqu'au bout
02:17pour faire triompher la vérité.
02:19Évidemment,
02:20quand vous avez
02:20une décision de justice
02:22qui sur trois chefs
02:23d'inculpation sur quatre
02:24tombe,
02:26c'est-à-dire
02:26pas de financement libyen,
02:28pas d'enrichissement personnel,
02:29pas de pacte de corruption.
02:31Quand vous avez
02:31le patron du PNF
02:32qui va dire
02:33le contraire de la vérité
02:34après le week-end
02:37et la semaine
02:37où Nicolas Sarkozy
02:38a été condamné
02:39sur RTL
02:40pour expliquer
02:41que s'il y a
02:42pacte de corruption
02:42et qu'il y a
02:43argent libyen
02:43et que le tribunal
02:44a reconnu qu'il y avait
02:45argent libyen
02:45et pacte de corruption,
02:46ce qui est un mensonge.
02:48Donc,
02:48le patron du PNF
02:49a quand même menti,
02:51a dit le contraire
02:51de ce jugement
02:53de près de 400 pages.
02:54Donc,
02:54c'est édifiant quand même
02:55que le patron du PNF
02:56pour sauver évidemment
02:58son institution
02:59parce que
02:59avant que la peine de prison
03:01ne soit prononcée
03:02contre Nicolas Sarkozy
03:03avec les chefs d'inculpation,
03:05le cœur du sujet
03:05quand même
03:06qui était l'argent libyen,
03:07ça tombe.
03:08C'est une défaite
03:09majeure
03:10pour le parquet national financier.
03:11Quand la présidente
03:12écrit avec les autres magistrats
03:14le document de Mediapart
03:15est probablement un faux,
03:16c'est une défaite
03:17pour Mediapart
03:18et pour Mediapart
03:19et le PNF
03:20qui se sont auto-alimentés
03:21pendant plus de 10 ans.
03:23Donc,
03:24évidemment,
03:24on peut comprendre
03:25que Nicolas Sarkozy
03:26ait envie de se battre.
03:28Et pour avoir échangé
03:29cette semaine
03:29avec
03:30quelqu'un
03:32qui était aux côtés
03:32de Nicolas Sarkozy
03:33pendant toute cette affaire,
03:35au moment où la présidente
03:37commence à lire le jugement,
03:38ils sont persuadés
03:39qu'ils se sont tirés d'affaire
03:40puisqu'il n'y a pas d'argent libyen,
03:42dit le tribunal.
03:43Et au dernier moment,
03:44il y a cette peine de prison
03:45qui tombe
03:46de manière extrêmement sévère.
03:47Catherine Ney,
03:48dans ce message,
03:49Nicolas Sarkozy
03:50remercie les Français
03:51pour l'amour
03:52qu'il lui a envoyé.
03:53Il dit que ça lui donne
03:54une grande force
03:55mais que c'est une épreuve.
03:56Et que cette épreuve,
03:57évidemment,
03:58c'est la prison
03:59et c'est la perspective
03:59qui l'attend.
04:00Imaginez d'avoir
04:01un ancien président
04:02de la République,
04:03surtout condamné
04:04alors qu'il est blanchi
04:05de tous
04:06les accusations principales.
04:08Et quand vous imaginez
04:09cet homme
04:10qui n'est que mouvement,
04:11enfermé dans une cellule
04:13avec une...
04:15vraiment seul,
04:16avec la possibilité
04:17de voir sa famille
04:18et ses proches
04:19une fois par semaine,
04:19enfin dans un...
04:20Je veux dire,
04:21moi je me dis,
04:23il dit qu'il va se battre,
04:24qu'il est fort,
04:25je me dis,
04:26comment va-t-il tenir ?
04:27Comment va-t-il supporter
04:28les preuves ?
04:28Parce que les gens forts,
04:29bien sûr,
04:30que lui,
04:30il est persuadé
04:32d'être martyrisé
04:33par la justice,
04:34ce qu'il est depuis des années
04:36et par Mediapart
04:37et par la justice.
04:39On dirait qu'il y a un pacte.
04:40Mais moi,
04:41ça fait...
04:42Ce que vient de dire...
04:44Gauthier.
04:45Gauthier, pardon.
04:45que vient de dire Gauthier
04:47sur la déclaration de bonheur
04:48le lendemain du jugement.
04:50Le lundi,
04:50après le...
04:51Quelques jours après.
04:52Oui, c'était quand même
04:52très très très bizarre
04:54et qu'on disait
04:54il n'y a pas de haine
04:55et tout son visage
04:56disait l'inverse.
04:57Soyez,
04:57on lisait sur ses traits
04:58qu'il était même
05:00très déçu
05:01par ce qu'avait pu dire
05:02la présidente du tribunal.
05:05Donc,
05:06c'est vrai
05:06qu'il y a un malaise
05:08très fort
05:08sur la justice.
05:10Enfin,
05:10voilà,
05:11évidemment,
05:11la France peut être partagée.
05:13Il y en a qui ont un avis contraire
05:14parce qu'ils ne connaissent
05:15peut-être pas le dossier.
05:16Mais ceux qui le connaissent
05:17sont absolument...
05:19Eh bien...
05:20Non, mais...
05:21Tellement abasourdis
05:23que ça puisse se passer comme ça
05:25qu'on n'arrive pas à croire
05:27qu'il ira vraiment en prison.
05:28Voilà.
05:28Et pourtant...
05:30Alors,
05:30Éric Nolot,
05:31allez-y.
05:31Mais Nicolas Sarkozy
05:32a commencé par évoquer
05:33le soutien qu'il a reçu
05:34de la part de nombreux Français.
05:37Et en effet,
05:38beaucoup de Français,
05:38qu'il soit sarkoziste ou pas,
05:39ont compris
05:40qu'il n'en va pas seulement
05:41du sort d'un homme
05:42mais d'une idée de la justice.
05:43La justice,
05:44ça ne peut pas être
05:45un règlement de compte.
05:46La justice,
05:47ça ne peut pas être une vengeance.
05:48Et surtout,
05:48elle ne peut pas prêter
05:49au soupçon
05:51d'absence de neutralité.
05:54La présidente du tribunal
05:55s'est distinguée
05:56par le passé
05:56quand même
05:56par des positions
05:58presque extrêmes
06:00contre Nicolas Sarkozy.
06:01Au minimum,
06:02elle aurait dû se déporter.
06:04Et au minimum,
06:05le doute aurait dû
06:05profiter à Nicolas Sarkozy.
06:07Donc,
06:08les Français se disent
06:08aujourd'hui,
06:09c'est Nicolas Sarkozy,
06:10demain,
06:10ce sera un autre.
06:11Et après-demain,
06:11ce sera moi.
06:12Si vous n'avez plus confiance
06:13en la justice,
06:14parce que vous avez l'impression
06:15que même quand les charges tombent,
06:16on sort du chapeau
06:17une quatrième,
06:18une extrémiste
06:19dans le but,
06:20parce que je crois
06:20que c'était le but principal
06:22et même peut-être unique
06:23poursuivi,
06:24c'est de mettre
06:25Nicolas Sarkozy en prison,
06:26de pouvoir dire
06:26nous l'avons mis en prison.
06:28Ce n'est pas la justice.
06:29Et les milliers de Français
06:30qui ont écrit
06:31à Nicolas Sarkozy
06:31partagent cette idée
06:33que ce n'est pas ça
06:33la justice.
06:34Alexandre Delacchio.
06:35Moi, je trouve
06:35que ce qui se passe
06:36de manière générale
06:37est extrêmement grave,
06:39effectivement,
06:39parce qu'il y a un soupçon
06:40et même plus
06:41de partialité.
06:43Mais ça s'inscrit
06:44vraiment dans une prise
06:46de pouvoir
06:46de la justice
06:47par rapport aux politiques.
06:48Parce qu'au-delà
06:49des affaires
06:50purement politiques,
06:52la justice
06:53par ses jurisprudences,
06:55en s'appuyant
06:55sur des traités européens,
06:57en interprétant la loi
06:59à sa manière
07:00et en train
07:01de fabriquer la loi.
07:02Donc ça,
07:02c'est une confiscation
07:03de la souveraineté populaire
07:04et de la démocratie.
07:06Une justice
07:06qui est hyper laxiste
07:07sur les questions
07:09d'agression physique.
07:11En réalité,
07:11ce que demandent
07:12aujourd'hui les Français,
07:13c'est de l'ordre
07:13sur ces questions-là.
07:14Là, la justice
07:15est hyper laxiste
07:16et interprète
07:17tous les textes
07:18de manière laxiste.
07:20Et pour ce qui est
07:20des politiques,
07:22c'est exactement
07:23l'inverse.
07:24Donc là,
07:24il y a une volonté
07:25de la justice
07:26de dire le vrai,
07:27de fabriquer la loi
07:29et de modeler
07:30la société.
07:31Et ça,
07:31c'est très dangereux
07:32pour la démocratie
07:32parce qu'ils n'ont
07:33aucune légitimité
07:34populaire.
07:36Donc c'est vraiment
07:36un gouvernement
07:37des juges
07:37qui se met en place,
07:38pas seulement
07:39avec l'affaire Sarkozy.
07:40Il y a eu
07:40l'affaire Le Pen,
07:41il y a toutes les décisions
07:42rendues sur les questions
07:43d'immigration,
07:44de violence.
07:45Il y a eu l'affaire Fillon
07:46avant où il y a eu
07:47quand même un calendrier judiciaire
07:48qui a été accéléré.
07:50Et donc,
07:50il faut que les gens
07:51s'en rendent compte
07:52parce qu'il y a une partie
07:53de l'opinion qui est
07:53pour Nicolas Sarkozy
07:54et une autre qui dit
07:55mais il doit être jugé
07:56comme tous les citoyens.
07:57Mais il ne doit pas être jugé
07:58pas plus, pas moins.
07:59Et il faudra qu'on se rende compte
08:01que c'est un ensemble
08:01sur la justice
08:02et que là,
08:02la justice est en train
08:03de prendre le pouvoir
08:05et ce n'est pas son rôle.
08:05Jean-Christophe Couvy,
08:07là, le 13 octobre,
08:08Nicolas Sarkozy
08:09est convoqué
08:09par le Parti National Financier.
08:11Il aura la date
08:12de son intercarcération.
08:13Ça peut aller très vite.
08:14Ça peut prendre du temps.
08:15Comment vous connaissez
08:17les délais
08:17de cette éventuelle incarcération ?
08:20La justice a un mois
08:21effectivement
08:21pour le convoquer,
08:22pour le donner.
08:23Après, dans les 3-4 mois,
08:24je crois,
08:24ils doivent l'incarcérer.
08:26Donc, il va y avoir
08:27une modalité.
08:3013 octobre.
08:3113 octobre convocation
08:32jusqu'au 13 février
08:33pour être incarcéré.
08:34Donc, il va y avoir
08:35effectivement après
08:36les modalités.
08:38Mais effectivement,
08:38la justice en ce moment
08:39est sous la critique permanente
08:41depuis quelques années
08:42parce qu'on ne comprend plus
08:43vraiment le sens.
08:44même nous,
08:45policiers,
08:46des fois,
08:46c'est souvent,
08:48même récurent.
08:48On ne comprend plus
08:49le sens de la justice.
08:51Donc, la symbolique
08:52de la justice
08:53ne fonctionne plus.
08:54Et justement,
08:55les juges sont en train
08:56de perdre leur légitimité.
08:57Et là, ça devient grave
08:58parce que,
08:59encore une fois,
09:00les deux jambes
09:01d'une démocratie,
09:02comme on dit toujours,
09:03c'est la justice
09:03et aussi la police
09:04parce que c'est la loi
09:06qui maintient
09:07cette démocratie.
09:08Aujourd'hui,
09:08on est en train
09:08de fragmenter ça
09:10et certains juges
09:11sont en train
09:12justement de creuser
09:13cet écart
09:15entre la population,
09:16le peuple
09:16et ce qu'ils représentent
09:18vraiment avec leur indépendance.
09:19Parce qu'on dit
09:20certains juges,
09:21on ne dit pas tous.
09:21Oui, oui, non,
09:22parce qu'il y a des magistrats
09:23qui font leur travail
09:24de façon formidable
09:25et qui sont dévoués.
09:26Et qui vivent très mal.
09:27Et croyez-moi,
09:28ce jugement
09:28a suscité vraiment
09:30beaucoup,
09:30beaucoup de dissenture
09:31au sein même du contraire.
09:32Je suis d'accord,
09:33Laurence,
09:33mais il y a vraiment
09:33un problème systémique
09:34là avec une partie
09:36de la magistrature
09:36et ce sera un des enjeux
09:38de la présidentielle
09:38de remettre
09:40l'État de droit
09:40à sa place.
09:42C'est-à-dire que
09:42l'État de droit
09:43a été dévoyé.
09:44L'État de droit,
09:44c'est des contre-pouvoirs,
09:46ce n'est pas le pouvoir.
09:47Le pouvoir,
09:47il doit rester entre les mains
09:48des politiques
09:49qui sont légitimement
09:50élus par le peuple.
09:51Bien sûr,
09:52mais Alexandre,
09:53sous le quinquennat
09:54de François Hollande
09:54a été créé ce monstre
09:56qui s'appelle le PNF
09:57et qui aujourd'hui
09:58tétanise absolument
09:59tout le monde.
09:59Même Emmanuel Macron
10:00est tétanisé.
10:01Alors le PNF,
10:02je voyais des proches
10:04d'Emmanuel Macron
10:05qui se disait même
10:06nous on est en train
10:06de préparer
10:07de vérifier nos agendas
10:08en anticipation
10:10parce qu'on sait
10:10que de toute façon
10:11on va être embêté.
10:12Je n'ai pas dit
10:12que c'était Emmanuel Macron
10:13j'ai dit que c'était
10:14un État profond
10:15qui était en train
10:15de se concentrer.
10:15Ce que je veux dire par là
10:16c'est qu'il va en falloir
10:18du courage et de l'énergie
10:18pour faire rentrer
10:20le dentifrice dans le tube
10:21et je ne vois pas très bien
10:22comment ça peut se faire
10:23à part si,
10:24pour moi,
10:24il y a une seule solution
10:25c'est de forcer
10:26des nominations
10:27au sein de la magistrature
10:28via ce qu'on appelle
10:30le tour extérieur
10:30c'est-à-dire ne pas
10:32s'appuyer uniquement
10:32sur le vivier
10:33de l'école nationale
10:34de la magistrature
10:34et vous prenez
10:35des gendarmes
10:37des policiers
10:37des avocats
10:39très très mal considéré ça
10:41mais ça arrive
10:43ça arrive d'ailleurs
10:43chaque année
10:44il y a des avocats
10:46qui deviennent magistrats
10:46mais à mon avis
10:48ça prendra un temps infini
10:49ce que je me dis simplement
10:50c'est que par pure démagogie
10:52simplement parce qu'il y avait
10:53un homme
10:53Jérôme Cahuzac
10:54qui avait objectivement
10:55fait n'importe quoi
10:56et bien ça rejaillit
10:57sur toute la classe politique
10:58Oui mais c'est sur les parlementaires
10:59qui l'ont voté
11:00Je sais bien
11:01mais moi je leur en veux
11:02je vais vous dire
11:02bien sûr
11:04mais ils emportent
11:05une responsabilité considérable
11:06dans cette histoire
11:07et ce que je vois
11:08par rapport à ce que disait
11:09Jean-Christophe Couvi tout à l'heure
11:10c'est que
11:11le paradoxe dans cette affaire
11:13c'est que la plupart des juges
11:14qui se prennent
11:14pour des chevaliers blancs
11:15sont persuadés
11:16de faire oeuvre
11:17de rapprochement
11:18entre la justice
11:19et la population
11:20alors qu'il se passe
11:20exactement le contraire
11:22ce qui choque tout le monde
11:23et je termine simplement là-dessus
11:24ce qui choque les français
11:25qu'ils soient sarkozystes ou pas
11:26c'est je pense
11:27c'est le fait que Nicolas Sarkozy
11:29n'ait pas de recours
11:29par rapport à son mandat de dépôt
11:31le fait qu'il y ait
11:32une exécution provisoire
11:34sur un mandat de dépôt
11:35c'est-à-dire déjà
11:35je pense que personne
11:36n'a compris l'affaire
11:37parce qu'ils se disent
11:38comme le disait Gauthier tout à l'heure
11:39bon il n'y a pas de financement
11:40les biens
11:40il n'y a pas de corruption
11:41bon il va quand même en prison
11:43bon ok
11:44alors on ne comprend pas pourquoi
11:45mais il est innocent
11:45il est innocent
11:46après je pense qu'il y a
11:48plein de gens qui se disent
11:49il y a des peines de prison
11:50qui sont prononcées souvent
11:51et qui ne sont pas exécutées
11:52et là
11:53il y a une personne
11:54pour qui c'est exécuté
11:55Nicolas Sarkozy
11:56peut-il faire appel ?
11:57non
11:58ah bon pourquoi ?
11:59il peut faire appel
11:59oui de sa condamnation
12:02mais pas de son incarcération
12:03c'est ça qui heurte
12:04attendez
12:05il y a une surpopulation carcérale
12:06il y a des délinquants partout
12:08vous shootez dans n'importe quelle poubelle
12:09à Paris
12:09il y a des délinquants
12:10qui sortent de partout
12:11mais c'est vrai
12:13et vous avez Nicolas Sarkozy
12:14qui n'a jamais rien fait
12:16non mais franchement
12:17qui a été relaxé
12:18de financement illicite
12:19et lui il va aller en prison
12:21donc il va prendre une place de prison
12:22non mais ça s'appelle
12:24un régicide judiciaire
12:26un régicide judiciaire
12:27mais oui
12:27nous sommes la peuple
12:28ou un coup d'état judiciaire
12:30puisqu'on n'est pas au monarchie
12:31j'aime beaucoup Catherine
12:32mais c'est pas
12:33monsieur Levrette
12:35ce que je n'ai pas arrêté
12:36d'entendre depuis une semaine
12:37c'est
12:37les rues sont pleines
12:39de délinquants
12:39comme le disait Louis
12:40on tire au mortier d'artifice
12:41sur des policiers
12:42on ne dort pas en prison
12:43on fonce dessus à moto
12:45on ne dort pas en prison
12:46on plante son neveu
12:48au couteau
12:48comme celui
12:50qui a planté
12:50des Marseillais
12:51ensuite il avait fait appel
12:53il n'était pas en mandat de dépôt
12:54il n'était pas en exécution provisoire
12:56alors qu'il avait planté
12:57son neveu
12:58tous ces gens là
12:59ne sont pas en prison
12:59mais par contre
13:00Nicolas Sarkozy
13:01lui va en prison
13:02c'est ça que les gens
13:03n'arrivent pas
13:03à comprendre
13:04cette espèce de deux poids deux mesures
13:06ceux qui
13:06voilà
13:08risquent
13:09attente à la vie
13:10des concitoyens
13:12viols etc
13:13ne sont pas en prison
13:14ceux qui représentent une menace
13:15mais par contre
13:16Nicolas Sarkozy
13:16qui ne représente une menace
13:17pour absolument personne
13:18lui on va le mettre en prison
13:19c'est ça qui choque
13:20on peut lui reprocher
13:21d'avoir hystérisé
13:22la profession
13:23d'abord par un style
13:24c'est vrai
13:25mais déjà quand il était
13:27ministre de l'intérieur
13:28il y avait eu plusieurs faits divers
13:29où il avait
13:30notamment
13:31la joggeuse
13:32Nelly Kremel
13:33qui avait été
13:34assassinée
13:36par un récidiviste
13:37il avait parlé
13:38d'une absence
13:39de responsabilité
13:41des juges
13:41je ne sais pas
13:42s'il avait employé
13:43le mot l'acheter
13:43donc il était déjà
13:44un ennemi
13:45et puis après traiter
13:46les gens de la cour de cassation
13:47avec leur ennemi
13:48leur hermine
13:49de petits points
13:50incolores
13:51sans saveur
13:51tout ça
13:52d'ailleurs pour mettre
13:53Rachida Dati
13:55à la tête
13:56du ministère
13:57ça les avait absolument
13:58ulcérés
13:59et puis surtout
14:00ils voulaient supprimer
14:01ça c'était très important
14:03le juge de l'instruction
14:04à la française
14:05et ça ils ne lui ont pas pardonné
14:06et après ça
14:07il n'avait qu'une idée
14:08c'est le faire tomber
14:10et certains juges
14:11qui voyaient des journalistes
14:12que je connaissais
14:13qui se confiaient
14:14et bien ils le leur disaient
14:15il faut voir comment
14:16on a parlé des juges
14:17mais aussi de Mediapart
14:19mais d'Avey et l'Homme
14:20pendant des mois
14:21dans le monde
14:21toutes les semaines
14:22c'était vraiment
14:23l'accablement
14:23et on cherchait
14:24à démolir Sarkozy
14:25et c'est vrai
14:26qu'il y a eu une forme
14:27d'hystérisation contre lui
14:28parce qu'il était violent
14:29parce qu'il était
14:30c'est vrai
14:30il était impétueux
14:32mais là
14:33je pense que c'est devenu
14:35des raisonnables
14:36un dernier mot
14:37à Jean-Christophe Couby
14:38quand on parle de
14:39il n'y aura pas de traitement
14:40de faveur en prison
14:40il y a un quartier spécifique
14:42à la prison de la santé
14:43enfin c'est une cellule
14:44c'est pas un hôtel
14:46on est bien d'accord
14:48non mais il faut le dire
14:48c'est assez spartiate
14:49c'est pas luxueux du tout
14:51non non
14:52je pense que ça va être
14:53un choc
14:54et effectivement
14:54quand on parle
14:55à tous les prisonniers
14:56ils nous disent d'ailleurs
14:58ceux qui ne sont pas
14:59préparés à ça
14:59parce qu'il y a le délinquant
15:00professionnel
15:01qui lui
15:01fait un stage
15:02mais là effectivement
15:04le choc
15:05c'est que par exemple
15:06la nuit
15:06les gens hurlent
15:07ou crient
15:07il y a du bruit
15:08et donc tout ça
15:10effectivement
15:10vous arrivez
15:11et puis les verrous
15:12qui se ferment
15:13enfin je veux dire
15:14je pense que quand même
15:16c'est là
15:16vous sautez le pas
15:17et vous dites
15:18mais où est-ce que je suis
15:18la première nuit
15:19elle va être compliquée
15:20bien sûr
15:20et je vous en porte
15:21avec moi
15:22et vous avez des nouvelles
15:23le PNF fait appel
15:24ou fait pas appel
15:24parce qu'ils faisaient appel
15:25avant le week-end
15:25puis lundi
15:26ils ne font plus appel
15:26ils savent ou ils ne savent pas
15:28s'ils font appel ou pas
15:29nous verrons mon cher
15:29on fait Catherine
15:30un dernier mot
15:31mais je ne sais pas
15:32s'ils font appel
15:33mais en tous les cas
15:33c'est vrai
15:34c'est vrai que les gens
15:36sont très très choqués
15:38en fait tous ceux
15:38qu'on rencontre
15:39il y en a qui se réjouissent
15:40mais en tous les cas
15:41la plupart des gens
15:42même tous les gens
15:43que je rencontre
15:44sont très très choqués
15:45par cette histoire
15:45petite pause
15:46on se retrouve dans un instant
15:47dans Punchline
15:47sur CNews et sur Or
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