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  • il y a 6 semaines

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00:00Le bret, bonsoir Gauthier, avec Rachel Kahn, Julien Drey, bonsoir Julien,
00:04voilà, Corrèze a priori, j'ai compris que ce n'est pas sur le littoral,
00:09on est avec Guillaume Perrault qui est journaliste et Joseph Masses-Caron, essayiste et consultant.
00:12Et les embaises non plus.
00:14Bonsoir, on va, on va, voilà, bon c'est les punchlines qui commencent au début de l'émission, ils sont en forme.
00:20On va évoquer dans un instant la question de l'immigration et de l'interview de Sonia Mabrouk ce matin
00:25qui était excellente avec Laurent Mouniez, mais d'abord, il y a une question vraiment cruciale
00:28qui se pose à propos de la sécurité de Nicolas Sarkozy.
00:31L'ancien président de la République, vous le savez, a passé sa première nuit en détention.
00:35Il y a eu une polémique qui est montée toute la journée après qu'on ait appris
00:38et que ce soit confirmé par le ministère de l'Intérieur qu'il avait deux gardes,
00:41deux officiers du SDLP, le service de protection des personnalités,
00:45qui dormaient dans la cellule à côté de lui.
00:46Ces deux hommes sont armés, comme le veut la loi.
00:49Donc la polémique a monté et la gauche, notamment, s'est émue du fait qu'il y ait ainsi deux gardes
00:54pour assurer la sécurité de l'ancien président de la République.
00:58On va vous montrer, et vous allez écouter, puisque vous êtes aussi là, chers amis auditeurs,
01:02des séquences qui ont été filmées grâce à des téléphones portables cette nuit
01:05dans la prison de la santé par des détenus.
01:08Vous allez voir le niveau de violence et de menaces auxquelles est soumis
01:11l'ancien président de la République.
01:12Et après, on en débat.
01:13Sarko, il est juste là, là, quartier isolé.
01:17Il est tout seul en cellule.
01:18Il vient d'arriver, mardi 20 octobre 2025.
01:22Il va passer une mauvaise attention.
01:24Juste à côté, il y a le mitard.
01:25En dessous, c'est le mitard.
01:26L'huile est juste au-dessus.
01:28Et on est au courant de tout.
01:29Eh, on va vanger Kadhafi.
01:32On est au courant de tout, Sarko.
01:35Sarko, Ziyad, Tekedjin, on est au courant.
01:39On va aller, milliards de dollars.
01:42Voilà, voilà.
01:42Ça, c'est le gars qui a vendu l'hôtel à Sarkozy, dites-vous.
01:54Appel, Sarko.
01:56Attends, on va le réveiller, frère.
01:57Envoie un nom, si tu veux que l'appel,
01:58t'as pris, c'est gratuit ou quoi ?
02:00Voilà, et donc là, on voit le niveau de menace.
02:24On va venger Kadhafi.
02:26Le parquet de Paris vient d'ouvrir une enquête préliminaire pour menace de mort.
02:29Des téléphones ont été saisis, des perquisitions ont été menées dans les cellules.
02:32Trois détenus ont été placés en garde à vue.
02:34Et on s'interroge, Gauthier Lebrecht,
02:36sur le fait qu'il faille assurer la sécurité de l'ancien président de la République ?
02:39Cette polémique est absolument minable.
02:41Et d'ailleurs, elle n'a pas commencé avec ces vidéos.
02:42Elle a commencé avec les déclarations du garde des Sceaux
02:44qui a dit que personnellement, il veillerait à la protection de l'ancien président
02:48et qu'il irait lui rendre visite.
02:50Donc, on a deux policiers en permanence dans la cellule d'à côté.
02:52Ils sont quatre, puisque c'est des vacations de 12 heures,
02:55armés pour sécuriser l'ancien président.
02:58Quand on voit qu'on veut venger Kadhafi, on cite ce détenu,
03:02évidemment qu'il y a un risque pour la sécurité de Nicolas Sarkozy
03:05dans une prison où vous avez parmi les profils les plus dangereux du pays.
03:09Donc, qu'on ose polémiquer sur la sécurité d'un ancien chef de l'État,
03:14sur son intégrité physique et sur le fait qu'un garde des Sceaux
03:18qui est aux côtés de Nicolas Sarkozy depuis longtemps,
03:20dans sa carrière politique et même dans son chemin personnel,
03:24puisse aller lui rendre visite.
03:25Je trouve ça incroyable. Et d'ailleurs, la polémique n'est pas que politique.
03:30Il y a des magistrats qui ont polémiqué.
03:32Il y a Rémi Hetz, le plus haut magistrat de France,
03:34qui a polémiqué avec le garde des Sceaux.
03:37Et puis, une réflexion au passage, il n'y a que Nicolas Sarkozy
03:39qui n'a pas de portable ou de smartphone en prison
03:41et qui n'a pas accès à Internet.
03:43Parce que visiblement, les autres détenus,
03:44qui sont largement plus dangereux que l'ancien président,
03:47eux, ils ont accès à Internet et eux, ils ont des smartphones.
03:49Donc, c'est très bien. Il y a eu des saisines.
03:50Très bien. Il y a eu des perquisitions dans les cellules.
03:52On a retrouvé, puisque ce sont des génies, évidemment,
03:55ils se filment et puis ils les mettent sur les réseaux sociaux.
03:57Donc, on voit très bien l'angle où ils se situent dans la prison.
04:01Mais donc, il y a des téléphones en prolifération
04:03pour de nombreux détenus dans la prison de la santé,
04:08mais pas pour l'ancien président de la République.
04:11C'est absolument incroyable.
04:12Quand on entend le niveau de menace à l'encontre de l'ancien président...
04:16Menace de mort.
04:17Menace de mort.
04:18On va venger Kadapis.
04:19Ce qui, bien sûr, est grave.
04:22Il y a eu un petit moment,
04:24lorsque le verdict a été rendu des juges,
04:27il y a des juges qui ont été menacés de mort.
04:28Tout à fait légitimement.
04:30Tout à fait légitimement, ce que nous avons fait ici.
04:32Évidemment, on a dénoncé.
04:36Et donc, j'attends juste que les juges suivent le même mouvement.
04:41En tout cas, il y a une enquête préliminaire qui a été ouverte pour menace de mort.
04:45Mais on n'entend pas vraiment le même ramdam.
04:48Non.
04:48Ce n'est pas la même chose.
04:49Non, curieusement, ça ne pose pas de problème.
04:51C'est-à-dire que...
04:51Ce n'est pas que ça ne pose pas de problème, c'est qu'on n'entend personne.
04:53Cet épisode qui est vraiment humiliant, je crois.
04:55On trouve tout ça extrêmement humiliant.
04:57Ça me rappelle, vous savez, au Moyen-Âge, sur la place publique,
05:00place de grève ou autre, il y avait ce qu'on appelle le pilori.
05:02Où la personne était comme ça, voilà.
05:04Et on pouvait passer, on pouvait l'insulter, lui jeter n'importe quoi.
05:07C'est exactement ce qui est en train de se passer.
05:10Guillaume Perrault et ensuite Julien Drey.
05:11La question n'est pas de savoir si on a apprécié Sarkozy président ou pas,
05:15si on l'aime ou pas.
05:16La question est de savoir est-ce que c'est normal qu'un ancien président de la République,
05:19à la santé, aujourd'hui, soit menacé comme ça.
05:21Évidemment non.
05:22Je crois qu'il faut qu'il sorte et qu'il soit assigné dans un établissement pénitentiaire
05:28où sa sécurité serait assurée.
05:31Et je crois même qu'il serait tout à fait légitime qu'il soit remis en liberté
05:34dans l'attente de l'examen de son appel.
05:36Voilà, donc les deux policiers qui sont là pour le protéger.
05:40Mathis, c'est vrai que c'est un peu étrange.
05:41C'est parfaitement justifié, c'est la moindre des choses.
05:44C'est tout à fait naturel.
05:45Franchement, c'est assez.
05:47L'obsession que la loi soit la même pour tous amène à des aberrations.
05:51Et les informations d'Europe 1 mentionnent que les propos qu'on vient d'entendre
05:55sur ces news européens ont été pris très au sérieux par la justice
05:59puisque le Parquet de Paris a ouvert une enquête confiée au troisième district
06:02de la police judiciaire.
06:04Julien Drey, j'aimerais vous entendre et après on partira à la prison de la santé.
06:06Non mais je m'étonne que vous vous étonniez.
06:09De quoi ?
06:10De ce qui est en train de se passer.
06:11C'était évident que ça allait se passer comme ça.
06:13Le problème, c'est qu'on a des magistrats du siège,
06:15c'est-à-dire ceux qui rendent épanouis,
06:17qui en général ne vont pas en prison,
06:19ne connaissent pas l'univers carcéral.
06:20Et on a beaucoup d'élus qui ne connaissent pas non plus l'univers carcéral.
06:24Donc ils ne savent pas ce que c'est qu'une prison.
06:25Vous dites, dans la formation des magistrats,
06:27il n'y a pas un moment où vous faites un stage en prison ?
06:28Non, c'est-à-dire normalement, il y a, mais ils y vont très peu.
06:31Et alors quand ils y passent, ils y passent à toute vitesse.
06:33Vous voyez, parce qu'ils sont entourés par le directeur de la prison.
06:35Mais il devrait y passer une nuit minimum.
06:37Oui, il faut, voilà.
06:39Une nuit, je ne sais pas.
06:40Parce que moi, je suis sûr que c'était 5 minutes
06:41quand j'étais député de la présidente Fleury-Mérogis.
06:43Je peux vous dire que j'ai dit,
06:45vous me donnez un million d'euros, je ne reste pas.
06:48Donc tous ces gens ne savent pas ce que c'est.
06:51Tout ça a été prévisible.
06:52Je m'excuse de vous le dire.
06:53Donc tout ça a été voulu et prémédité.
06:55C'est ce que vous me dites en fait, Julien Drey.
06:56Vous dites qu'on l'a mis là pour l'humilier, pour qu'il soit menacé.
06:58Alors, pour une part, il y a certainement des gens qui pensent ça.
07:01Quand j'entends un certain nombre de...
07:03Je vais vous dire une chose.
07:04J'ai fait un tweet très simple, dimanche.
07:07Parce que moi, j'ai ce qu'on appelle de l'humanité.
07:09Donc, même quand j'ai un adversaire politique,
07:12je voulais battre Sarkozy politiquement,
07:15mais pas en l'envoyant en prison.
07:16Excusez-moi.
07:16Donc j'ai dit, mais vous n'imaginez pas
07:19la quantité de tombereaux, d'injures et de menaces
07:21que j'ai pris derrière ?
07:22Même moi, j'étais surpris, pour être honnête.
07:24C'est tout juste.
07:25Bon, alors, je vous passe l'appartenance.
07:27Pourtant, vous avez le cuir épais, mon cher Julien.
07:29Je l'ai fait lire, d'ailleurs, à des amis
07:31qui ont même tombé des nus.
07:33Ce degré de violence, de haine.
07:35Mais c'est ça, la prison.
07:36Alors, j'insiste sur le fait que les gardiens de prison,
07:39eux-mêmes, parce qu'ils vous comprennent,
07:40sont soumis.
07:41Parce que le climat dans la prison,
07:44il a énormément changé.
07:45Les détenus qui sont là, etc.
07:47Et donc, vous savez, quand ils font l'œilleton...
07:51L'œilleton, alors on ouvre le pied du cache de la sénégurie.
07:53En général, ils mettent d'abord le doigt.
07:56Pourquoi on met d'abord le doigt ?
07:57Parce qu'on a peur d'avoir un pic.
08:00Mais bon, on met le doigt.
08:01Alors maintenant, ils ont renforcé, etc.
08:02Mais c'est ça.
08:03La prison, c'est un humain extrêmement violent.
08:07Alors, j'ajoute au passage...
08:08Je m'excuse de me mettre sur ça là-dessus,
08:10mais vous savez, il suffit qu'un gardien de prison
08:13fasse une erreur de clé.
08:16C'est-à-dire que la coursive ne se ferme pas.
08:18Et après, c'est très facile.
08:20Qu'en moins de 5 minutes,
08:21des détenus qui ont organisé...
08:23Parce qu'il y a un contre-pouvoir qui existe dans la prison.
08:25Soyons, disons la vérité,
08:27qui s'organisent avec des caïds,
08:29qui ont des relais,
08:31qui arrosent de tous les côtés, etc.
08:32Qui reçoivent des drones,
08:33des livrains par drone, parfois.
08:34Tout est possible.
08:36Il suffit qu'il y ait une erreur de clé.
08:39Et vous avez à ce moment-là,
08:402-3 détenus qui se sont préparés,
08:42qui sont en disant,
08:43allez, livrez de la nourriture,
08:45ou portez les...
08:46Et hop, ils arrivent.
08:47Et là, tout est possible.
08:48Alors à ce moment-là,
08:49après, on aura un cortège terrible
08:52de gens qui diront,
08:53c'est pas possible, etc.
08:54C'est pour ça que depuis le début,
08:56je vous le rappelle,
08:57je vous l'ai dit,
08:58je ne crois pas que c'est une personne normale,
08:59un prison de la République.
09:00Donc je ne crois pas que ceux qui disent,
09:02il faut qu'il est un citoyen comme les autres.
09:04Donc ce n'est pas vrai, ce n'est pas ça.
09:05D'ailleurs, on le voit bien.
09:06La démonstration est faite.
09:07Voilà.
09:08Alors, on aurait très bien pu réfléchir.
09:10Excusez-moi.
09:11On aurait très bien pu, par exemple,
09:12dire qu'il va dans un lieu totalement sécurisé,
09:15une caserne de gendarmerie
09:16dans laquelle on a un ménage, etc.
09:17Et à ce moment-là, on n'a pas tout ça.
09:19Parce que, par ailleurs,
09:20le coût financier que ça représente
09:22est considérable.
09:23Ah oui, mais ça, c'est la justice.
09:24Attendez, vous demandez des comptes à la justice,
09:26mon cher Julien.
09:27Oui, mais c'est pour ça.
09:28Excusez-moi.
09:29Vous pouvez le laisser en contrôle du PNF,
09:31je n'ai jamais rien à trouver.
09:31J'ajoute une remarque, si vous me permettez.
09:33M. Darmanin a dit qu'il allait aller à la prison.
09:38M. Darmanin, c'est un ministre de la Justice.
09:39Ce n'est pas faire pression sur la justice
09:41que d'aller en prison.
09:42On va en parler dans un instant.
09:43Je vais vous raconter une chose.
09:44On va écouter M. Darmanin.
09:45Quand Bernard Tapie était en prison,
09:46moi, j'ai été le voir.
09:47Parce que, humainement parlant,
09:49vous n'imaginez pas l'engueulade que j'ai prise
09:51à l'époque de la ministre de la Justice
09:53qui s'appelle Elisabeth Guigou.
09:55Très bien.
09:55Et j'ai un ami qui me rappelle
09:56que quand Bernard Tapie était en prison,
09:59la différence entre le gardien et le détenu,
10:01c'est qu'ils ne sont pas du même côté de la porte,
10:02mais ils sont tous les deux en prison.
10:04Sur place, je vous passe la parole ensuite,
10:06Rachel Canon.
10:06On rejoint Marie-Victoire Dedonné et Thibaut Marcheteau.
10:09Bonsoir à tous les deux, Marie-Victoire.
10:11La diffusion de ces vidéos,
10:12filmées par des détenus et diffusées
10:14sur les réseaux sociaux, a fait réagir.
10:16Évidemment, l'administration judiciaire,
10:18c'est bien cela ? Expliquez-nous.
10:21Oui, exactement, Laurence.
10:23Après ces deux vidéos qui ont donc été diffusées,
10:26le parquet de Paris a donc ouvert une enquête
10:28pour menace de mort.
10:30Alors, ce qu'il faut expliquer,
10:31c'est qu'à l'heure de la tombée de la nuit,
10:34à peu près hier, ont été diffusées
10:35sur les réseaux sociaux, plusieurs vidéos
10:37menaçantes et insultantes à l'égard
10:39de Nicolas Sarkozy,
10:41qui s'apprêtait donc à vivre sa première nuit.
10:44Il était directement ciblé.
10:46À vrai dire, les détenus en semi-liberté,
10:48avec lesquels nous avons pu échanger
10:50tout au cours de la journée,
10:52ne paraissaient pas particulièrement étonnés
10:55par cette information.
10:56tout à l'heure, nous avons entendu des cris
10:58à sa destination au Louan,
11:02sans savoir, bien sûr, si Nicolas Sarkozy
11:04a pu les entendre.
11:06En tout cas, ce qu'il faut savoir,
11:07c'est que deux téléphones ont bien été saisis
11:09lors de cette fouille.
11:10Et puis, les trois détenus ont donc été placés
11:13en garde à vue à la suite de ce signalement
11:16et de cette saisie de la justice.
11:18Merci beaucoup pour ces précisions,
11:20Marie-Victoire de Donnay, Thibault Marcheteau,
11:22Rachel Kahn.
11:23Voilà, cette polémique sur
11:24faut-il assurer un peu plus
11:26la sécurité du président Sarkozy ?
11:28Elle est déplacée.
11:29Je ne sais pas ce que vous en pensez.
11:30Non, mais elle est totalement déplacée.
11:31Et puis, ça a été dit ici, sur ce plateau.
11:34Je sais que certains,
11:35et notamment à l'extrême gauche,
11:37ne veulent plus qu'il y ait de hiérarchie
11:39entre les personnes en fonction du statut,
11:42en fonction de l'histoire, etc.
11:43Mais dans les faits et dans la vraie vie,
11:45c'est complètement autrement.
11:46Après, moi, là où c'est vraiment ironie du sort,
11:49c'est-à-dire qu'on a mis un ancien président
11:50de la République en détention provisoire
11:53pour maintenir l'ordre public,
11:56comme si Nicolas Sarkozy allait être dangereux,
11:58et in fine, c'est la détention provisoire
12:00qui fait qu'il y a une atteinte
12:02à son intégrité physique, morale,
12:04et à l'intégrité aussi de sa famille,
12:06parce que c'est un réel harcèlement
12:07pour ses proches et sa famille.
12:08Évidemment, qui ont accès à ces vidéos.
12:10Totalement.
12:11On se retrouve, on parlera avec vous aussi
12:13de ce cas dit Gérald Darmanin.
12:15Il s'est à nouveau justifié aujourd'hui
12:17sur le fait qu'il va rendre visite
12:18à Nicolas Sarkozy,
12:20et que ce n'est pas porté atteinte
12:21à l'indépendance des magistrats.
12:24A tout de suite sur CNews et sur Europe 1.
12:2518h19h sur CNews et Europe 1,
12:29Punchline, Laurence Ferrari.
12:3418h19h de retour dans Punchline sur CNews
12:36et sur Europe 1.
12:37Encore un mot de l'incarcération
12:38de Nicolas Sarkozy.
12:39On a évoqué la polémique
12:40sur les conditions de sécurité
12:41dans lesquelles il se trouve.
12:42Il y a deux policiers du SDLP
12:44qui sont à ses côtés armés.
12:45Il y a aussi la polémique,
12:46vous l'avez évoqué, Julien Drey,
12:47sur le fait que Gérald Darmanin,
12:49garde des sceaux,
12:49est décidé d'aller lui rendre visite.
12:51Écoutez la réponse de Gérald Darmanin,
12:52qui a été une nouvelle fois interpellé
12:54aujourd'hui au Parlement.
12:55Permettez-moi de vous lire la loi,
12:56Monsieur le Sénateur,
12:58et notamment l'article 111.1
13:00du Code pénitentiaire.
13:01Le service public pénitentiaire
13:02est assuré par l'administration pénitentiaire
13:05sous l'autorité du ministre de la Justice
13:07et pas personne d'autre.
13:09Alors, y a-t-il confusion ?
13:11Y a-t-il attaque à la séparation des pouvoirs
13:13lorsque l'exécutif ou le législatif,
13:15Monsieur le Sénateur Benaroche,
13:16va visiter des détenus en prison
13:18pour s'assurer de leurs conditions de détention ?
13:20Sans doute non.
13:22Et c'est vrai que discuter avec des détenus,
13:23parfois définitivement condamnés,
13:25peut poser des questions,
13:25mais c'est votre droit le plus strict.
13:27Vous-même, vous avez visité à plusieurs reprises
13:29Monsieur Waïd Benfisa,
13:30évasion en bande organisée,
13:31association de malfaiteurs
13:32condamnés pour 29 ans de prison,
13:34ou Monsieur Enoch Zéaï,
13:39incarcéré depuis 2020
13:41pour détention d'armes,
13:43plusieurs peines,
13:43séquestration,
13:45enlèvement
13:45pour 17 ans de prison.
13:46J'ai peur,
13:48Monsieur le Sénateur,
13:49que vous nous confondiez,
13:52Monsieur le Sénateur,
13:54j'ai peur,
13:55j'ai peur que vous nous confondiez,
13:57justice et vengeance politique.
13:59Excellent Gérald Darmanin,
14:00Julien Drey,
14:01qui renvoie à la gauche
14:02dans les buts,
14:03qui rend visite à Georges-Evrayem Abdallah
14:05et à toutes sortes de criminels.
14:07Déjà,
14:08vous avez remarqué
14:08que Monsieur Porte,
14:09lui,
14:10se plaint qu'on puisse rendre visite
14:11à Gérald Darmanin,
14:12lui,
14:13ça ne l'a pas gêné
14:13de traverser la Méditerranée
14:15pour aller saluer un terroriste
14:16qui a assassiné
14:17les citoyens français.
14:19Non,
14:20c'est une mauvaise polémique
14:21et stupide surtout.
14:22Et je pense qu'on est là
14:24dans les idiots utiles d'un système.
14:26Parce que
14:26tous ces polémiques,
14:28voilà,
14:29Nicolas Sarkozy va en prison,
14:30il y a des conditions exceptionnelles,
14:31c'est impréditant,
14:31c'est la première fois,
14:32c'est pas simple.
14:34Et par ailleurs,
14:34pour tous les juristes,
14:35si vous me permettez,
14:36c'est sur internet,
14:37je vous recommande de lire
14:38l'article qu'a fait Olivier Sur,
14:41qui était un ancien bâtonnier,
14:42sur le jugement,
14:44qui lui,
14:44il a lu.
14:45Oui,
14:46400 pages.
14:46Il a lu les 400 pages,
14:48moi-même,
14:48cette nuit,
14:49avec ça,
14:50j'ai regardé.
14:51Et vous verrez que
14:51tous ceux qui...
14:53J'aimerais bien avoir un débat
14:53avec Monsieur Harfi,
14:54justement.
14:55Oui,
14:56il ne viendra pas,
14:56ne vous inquiétez pas.
14:57Un dernier mot là-dessus,
14:58Gérald Darmanin
14:59est votre invité
15:00à 21h ce soir.
15:01Absolument,
15:02on pourra le faire réagir
15:03à cette polémique
15:05et au propos de Rémiette,
15:06ça m'intéressera de voir
15:07comment il réagit
15:09au propos du premier magistrat de France
15:11et voilà,
15:12qui a attaqué directement
15:13Gérald Darmanin,
15:14alors que normalement,
15:14il est sous l'autorité
15:15du garde des Sceaux.
15:17Pour atteindre l'indépendance
15:17des magistrats.
15:18Mais pour le fond,
15:19sur le fond,
15:20pour reprendre ce que disait Julien,
15:22très rapidement,
15:23on peut dire
15:23que trois chefs d'inculpation
15:25sont tombés en première instance,
15:26qu'il n'y avait pas d'argent libyen
15:27dans la campagne de 2007,
15:28qu'il n'y avait pas de pacte de corruption,
15:30qu'il n'y avait pas d'enrichissement personnel
15:31et que Nicolas Sarkozy
15:32dort aujourd'hui
15:33à la prison de la Santé
15:34pour la supposée intention
15:36de deux de ses collaborateurs
15:37qui auraient eu
15:38comme intention
15:39de financer sa campagne
15:40en 2007,
15:41alors qu'ils ont toujours dit
15:42qu'ils se sont fait piéger
15:43et que Nicolas Sarkozy
15:44n'était pas au courant
15:45de cette rencontre
15:45avec M. Sinoussi,
15:47c'est ce qu'on dit
15:47Claude Guéant
15:48et Brice Hortefeux
15:49à plusieurs reprises
15:50et donc le tribunal
15:51a jugé que si
15:52il mettait autant d'énergie
15:53à dire que Nicolas Sarkozy
15:54n'était pas au courant,
15:56c'est qu'il savait.
15:57C'est extraordinaire
15:57de la façon de penser.
15:59Et on rappelle
16:01que l'ancien président
16:02de la République
16:03a donc été menacé
16:03de mort dès sa première nuit
16:04de détention.
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