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  • il y a 7 semaines

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00:00On va revenir évidemment sur la contre-attaque de la justice, puisque la justice a été évidemment mise en cause après la condamnation à 5 ans de prison de Nicolas Sarkozy.
00:10Écoutez les réactions à la fois du patron du PNF, le Parc National Financier, et du patron du Tribunal Judiciaire de Paris, récit de Vincent Farrandez.
00:19Après la condamnation de Nicolas Sarkozy jeudi dernier, certains des plus hauts responsables de l'autorité judiciaire prennent la parole.
00:26L'une des interrogations de certains observateurs porte sur la condamnation de l'ex-chef de l'État pour association de malfaiteurs.
00:34Le président du Tribunal Judiciaire de Paris, Pemangal et Marsban, justifie cette qualification.
00:40Un point de pédagogie. L'association de malfaiteurs c'est une infraction obstacle.
00:43C'est l'idée qu'il y a des actes préparatoires d'infractions qui sont d'une telle importance qu'on va les réprimer même si l'infraction ne se réalise pas.
00:52Non, l'association de malfaiteurs c'est pas une infraction fourre-tout, c'est une infraction qui est précisée par la Chambre criminelle.
00:57Également cible des critiques, le mandat de dépôt différé.
01:01Selon le procureur financier Jean-François Bonert, c'est une décision adéquate.
01:05Quand on arrive à des peines, on va dire, de l'ordre de 5 ans d'emprisonnement et même plus, parfois déjà avant,
01:13le tribunal, en règle générale, prononce mandat de dépôt.
01:18Là, il a pris la précaution de laisser un petit peu de temps à M. Sarkozy,
01:22tout simplement parce que M. Sarkozy a toujours répondu à toutes les convocations.
01:26Nicolas Sarkozy sera reçu le 13 octobre prochain par le Parquet National Financier.
01:32Gautier Lebrecht, on voit que la justice a été bousculée,
01:34qu'il y a à la fois des politiques, des commentateurs qui ont émis des observations.
01:39On peut commenter une affaire et il n'y a aucun problème.
01:41mais on voit que la machine, le système est un peu bousculé.
01:45Il répond.
01:46On peut commenter une affaire.
01:47Oui, j'ai l'impression, au vu de certaines réactions,
01:50que certains aimeraient faire taire toute critique sur une décision de justice.
01:53Évidemment que les menaces de mort sont condamnables.
01:56C'est affreux, c'est dégoûtant.
01:58Malheureusement, maintenant, quand vous êtes dans le débat public,
02:00que vous soyez journaliste, politique, juge, policier,
02:04vous risquez des menaces de mort.
02:07C'est le débat public actuellement.
02:09Elles peuvent venir de tous les côtés, de partout.
02:12Mais ce qu'a dit ce matin le patron du parquet national financier,
02:16c'est extraordinaire.
02:17Pourquoi ?
02:17Parce que c'est faux.
02:19Il dit, je vais vous prendre deux exemples précis,
02:21il dit que le tribunal a reconnu le pacte de corruption.
02:24Non.
02:24Nicolas Sarkozy a été acquitté pour le pacte de corruption.
02:27Il dit que le tribunal a reconnu qu'il y avait financement libyen de la campagne de 2007.
02:32Faux.
02:32Non.
02:32Nicolas Sarkozy a été relaxé pour le financement de sa campagne en 2007.
02:38Peut-être qu'il n'y avait pas d'argent libyen.
02:40Et puis, troisième chef d'accusation pour lequel il a été relaxé,
02:43c'est qu'il n'y a pas eu non plus d'enrichissement personnel.
02:45Donc, il a été condamné pour association de malfaiteurs.
02:48Et d'ailleurs, la semaine dernière, on nous disait quoi ?
02:50Source judiciaire à l'AFP.
02:52Je vais les rechercher.
02:53La dépêche, puisque ce matin, le PNF ne savait plus s'il faisait appel ou pas.
02:57La semaine dernière, le PNF faisait appel.
02:58Je suis d'accord.
02:59On a même donné dans cette émission, l'appel du PNF.
03:02Le week-end, je ne sais pas, ils se sont réunis.
03:05Ils ont réfléchi.
03:06Maintenant, ils ne font plus appel.
03:07Mais pourquoi ils faisaient appel ?
03:08Parce qu'à midi, la semaine dernière, le PNF avait perdu à 13h.
03:12Nicolas Sarkozy était condamné à 5 ans de prison.
03:14Mais le PNF, qui a mis plus de 10 ans à enquêter pour dire
03:17qu'il y a de l'argent libyen dans la campagne.
03:1812 ans.
03:18Non, il n'y a pas d'argent libyen.
03:19Il y a un pacte de corruption.
03:20Non, il n'y a pas de pacte de corruption.
03:22Donc, comment analyser cela ?
03:23C'est un peu comme ce que fait Mediapart ce week-end.
03:25Ça s'appelle une contre-attaque pour essayer de cacher le camouflet.
03:29Puisque Mediapart, évidemment, la présidente a dit, a écrit
03:32que c'était probablement un faux, le document qui est à l'origine de toute cette affaire.
03:36Donc, on a quand même, sur une radio nationale,
03:39le patron du PNF qui vient dire des contre-vérités.
03:41Ça pose quand même un problème.
03:43Est-ce qu'on a le droit de le dire, ça, ou pas ?
03:44On a le droit de le dire.
03:45Et surtout, on a le droit de contredire nos invités
03:47s'ils sont en plateau et qu'ils disent des choses qui sont fausses.
03:50Nicolas Sarkozy a lui accordé un long entretien au journal du dimanche.
03:54Vous l'avez sans doute lu, et si vous ne l'avez pas lu, faites-le.
03:59Il dit ce qui était un danger pour l'État de droit,
04:01parce qu'on a entendu les mises en cause des magistrats en disant
04:03« Ah, on ne peut pas remettre en cause l'État de droit. »
04:06Eh bien, c'est le mensonge utilisé à des fins partisanes
04:08qui pourraient contester qu'il s'agit de leur pratique régulière.
04:12Louis Dragnel, vous étiez présent lors de cet entretien avec Nicolas Sarkozy.
04:16Il dit qu'il y a un problème d'État de droit dans notre pays.
04:19Bien sûr, il y a un problème d'État de droit avec, effectivement, Mediapart.
04:22Mediapart, alors il ne le dit pas aussi directement et aussi explicitement.
04:26Il dit le mensonge utilisé à des fins partisanes.
04:28Non, mais ce qui est vrai, c'est que pendant plus de dix années,
04:32Mediapart a joué un rôle politique et a bénéficié d'une collusion avec la justice.
04:38Comment est-ce que vous expliquez que Nicolas Sarkozy apprenne par Mediapart
04:40des dates de convocation ?
04:42Comment est-ce que vous expliquez ?
04:43À l'époque, il y avait aussi le journal Le Monde.
04:46Comment est-ce que vous expliquez qu'à la sortie d'une audition ou d'une garde à vue
04:48de Nicolas Sarkozy par un juge, vous retrouvez le compte-rendu de ce que Nicolas Sarkozy a dit
04:53dans le journal du soir ?
04:54Au mot près, à la virgule près, on est d'accord.
04:56Au mot près, c'était l'EPV.
04:57Et il disait, selon nos informations,
04:59donc ça veut dire une transmission aussi directe, mais même c'était grossier.
05:02Si ce n'était pas un sujet grave et sérieux, on pourrait éclater de rire
05:06tellement ça manque de professionnalisme.
05:08Et pourtant, c'était quasiment systématique.
05:10Et on l'a vu, l'histoire du faux document, la fausse preuve qui a été invoquée par Mediapart.
05:16Et d'ailleurs, Nicolas Sarkozy revient là-dessus et explique clairement que sans doute,
05:21sans cette histoire de faux document, sans Mediapart, peut-être que Nicolas Sarkozy aurait gagné
05:26la présidentielle de 2012.
05:29Il faut se souvenir qu'elle s'est jouée à assez peu de voix
05:31et que toute la fin de campagne a été totalement polluée par cette affaire
05:35où personne ne comprenait absolument rien
05:37et où Mediapart chargeait au rythme d'entre 2 et 5 articles par jour
05:41en expliquant des choses totalement contradictoires.
05:43Parce que moi, je me souviens, j'avais vécu ça de l'intérieur.
05:46Un jour, c'était Nicolas Sarkozy qui a touché 20 millions d'euros.
05:49Un autre jour, c'était peut-être 100 millions d'euros.
05:51Un autre jour, c'était 40 millions d'euros.
05:53Un jour, c'était par tel intermédiaire.
05:54Le lendemain, par un autre.
05:55Bref, on avait l'impression que c'était fait pour que plus personne n'y comprenne rien,
05:59mais que le mal soit suffisamment profond
06:01pour que Nicolas Sarkozy ne puisse pas être réélu.
06:04Éric ?
06:05Oui, et pour juste préciser ce que dit Louis de Ragnette,
06:07c'est que pour bien comprendre ce qui s'est passé,
06:09c'est que ce probablement faux document
06:12est sorti entre les deux tours de l'élection présidentielle.
06:16Donc, on peut dire que les fins limiers, entre guillemets, de Mediapart
06:19ont truqué le débat démocratique.
06:21Parce qu'en réalité, quand vous sortez centre,
06:23vous auriez pu dire, on pense que c'est un vrai,
06:26on va attendre que la justice statue,
06:27mais on le sort après, parce que nous,
06:29les grands démocrates de l'ultra-gauche,
06:31on ne va pas rentrer dedans.
06:33Pas du tout.
06:34Ils le font à dessein.
06:35Ils sortent ce document, vrai, faux, probablement faux,
06:39entre les deux tours,
06:40juste pour plomber la campagne de Sarkozy.
06:42Mais ça, si c'est pas...
06:43Et la plupart des médias ont mordu.
06:46Vous avez raison, je me souviens très bien.
06:48Tous les deux jours, tous les jours,
06:49on avait de...
06:50Impossible de...
06:51Non, mais c'est absolument incroyable.
06:52Et ces gens qui donnent des leçons de démocratie
06:54à la terre entière,
06:56ces gens qui vous expliquent
06:57que le débat démocratique,
07:00la neutralité...
07:01En fait, ils ont fait oeuvre de destruction massive
07:03du débat démocratique.
07:05On écoute juste Henri Guénaud,
07:06il était notre invité hier,
07:07dans le grand rendez-vous,
07:08c'est nous européens.
07:09Il a un avis très clair sur cette question.
07:12Je ne fais plus confiance en la justice de mon pays,
07:14mais je ne demande qu'une chose,
07:15c'est que cette confiance soit rétablie,
07:16parce qu'elle est absolument indispensable.
07:19Je finis sur ça,
07:19parce que c'est ça le cœur du problème dans cette affaire,
07:21parce qu'il y a de plus délétère,
07:23de plus dangereux.
07:24C'est l'idée qu'on va purifier la politique.
07:27Mais je ne parle pas de la politique politicienne,
07:29je parle de la politique de l'État.
07:31De l'État.
07:32On, c'est la volonté des juges,
07:33c'est ce que vous dites.
07:34C'est la volonté,
07:36c'est la grande dérive judiciaire
07:37des États occidentaux aujourd'hui.
07:39C'est-à-dire,
07:40rien ne peut échapper au droit.
07:43Eh bien si,
07:44pour qu'une société existe,
07:45puisse continuer,
07:46pour qu'un État puisse se défendre,
07:48pour qu'une nation puisse s'assurer
07:50de sa survie dans le monde tel qu'il est,
07:55eh bien,
07:56il faut qu'il y ait cette zone grise
07:58dans laquelle la seule règle
08:00est celle de l'intérêt national.
08:01L'intérêt national,
08:02je ne sais pas si ce caron,
08:03est-ce qu'il est au cœur de ce débat ?
08:05Oui, bien sûr,
08:06il y a un point qui retient mon attention,
08:11notamment dans l'interview de Nicolas Sarkozy,
08:13c'est sur la légende libyenne
08:15qu'on est arrivé à accréditer en France.
08:18C'est-à-dire qu'on est arrivé en France
08:20à faire croire,
08:21ces nombre de médias sont arrivés à faire croire
08:22qu'à partir de l'élection de Nicolas Sarkozy,
08:25il y a un basculement de la diplomatie française
08:27dans ce domaine.
08:28Alors qu'on sait maintenant,
08:30les faits,
08:31quand on regarde de près,
08:31qu'en 2003,
08:33déjà en 2003,
08:34Jacques Chirac était évidemment
08:35extrêmement au mieux
08:37avec Kadhafi,
08:38tout simplement dans la lutte
08:40contre le terrorisme,
08:41puisque Kadhafi a fait
08:42un certain nombre de propositions
08:43et un certain nombre de promesses,
08:45et qu'en effet,
08:46M. de Villepin également
08:47était extrêmement bien
08:49avec Kadhafi.
08:49M. de Villepin d'ailleurs
08:50qui n'est pas entendu,
08:51qui passe comme ça,
08:53c'est une danseuse
08:54qui passe dans cette histoire.
08:55Et donc,
08:56cette légende,
08:58cette légende sur la Libye
08:59est quand même...
09:00Alors, ensuite,
09:01après,
09:01vous avez l'argument,
09:02mais la France
09:04entre en guerre
09:05contre la Libye
09:06parce qu'on veut détruire
09:07un certain nombre de preuves.
09:08C'est-à-dire que vous avez tout
09:09et n'importe quoi.
09:11C'est que vous le savez
09:12entre le moment
09:12où la France déclare la guerre
09:13et la mort de Kadhafi.
09:14Et par ailleurs,
09:15au moment où Nicolas Sarkozy
09:16s'y rend pour la première fois,
09:18en l'espace de deux ans,
09:19juste avant,
09:19il y a eu 52 ministres
09:20de l'Intérieur
09:21et des affaires
09:22de l'État européen
09:23qui s'y sont venues.
09:25Tout dernier point,
09:26pardon,
09:26ça ne m'envoie pas,
09:27mais juste,
09:28parce qu'on dit
09:28qu'il y avait la libération
09:30des infirmières,
09:31mais je suis désolé,
09:32mais lorsqu'il a fallu,
09:33par exemple,
09:34la libération,
09:35et il le rappelle,
09:36d'Ingrid Bettencourt,
09:37Nicolas Sarkozy
09:38n'a pas craint
09:39d'être en contact
09:40avec l'affaire
09:40des Colombiens.
09:41Ou Florence Cassé,
09:43on oublie Florence Cassé au Mexique.
09:44Non, mais vous avez raison.
09:45Et c'est vrai que
09:46ce que tu souviens,
09:47c'est l'idée
09:47qu'il aurait reçu
09:48100 millions d'euros
09:49pour après faire la guerre
09:50qu'entre...
09:51Ça n'a pas de sens.
09:52Moi, ce qui me frappe beaucoup
09:53dans ce que disent les juges,
09:54c'est la démocratie est en danger.
09:56La démocratie est en danger
09:57parce que maintenant,
09:58on critique les juges,
09:59donc la démocratie est en danger.
10:00Alors d'abord,
10:01un, jusqu'à quand,
10:02pourquoi on n'aurait plus le droit
10:03de critiquer les juges ?
10:05On a même l'impression
10:06que c'est Nicolas Sarkozy lui-même
10:07qui met la démocratie en danger
10:09parce qu'il s'est exprimé
10:11après cette décision,
10:14après son jugement.
10:15Il faudrait qu'il soit en Bastille
10:16en ce taisant.
10:17C'est extraordinaire ça.
10:18Mais s'il n'avait pas répété
10:19qu'il était innocent
10:19et qu'il se battrait jusqu'au bout,
10:21on aurait été surpris.
10:22Et puis, ce que je veux dire,
10:23c'est que si la démocratie
10:24est en danger,
10:25c'est parce que l'opinion publique
10:27et un certain nombre
10:28de spécialistes du droit
10:29et des avocats
10:30et des juges
10:30considèrent qu'il y a,
10:32au pire,
10:33une surprise,
10:35au pire,
10:36un abus de droit.
10:37Parce que le fait,
10:39et on entendait tout à l'heure
10:40l'avocate Muriel
10:41qui disait,
10:42dans les affaires financières,
10:43il n'y a jamais
10:44de mandat de dépôt
10:45avec exécution.
10:46C'est rare.
10:47Ça existe en effet
10:48quand il y a des crimes de sang,
10:50quand il y a des gens
10:50qui sont en danger.
10:51Ça n'existe pas.
10:52Vous avez raison, François.
10:53Et croyez-moi,
10:54cette décision ne fait pas
10:55l'unanimité chez les magistrats.
10:57Absolument.
10:58Ils sont vraiment très partagés
10:59sur cette décision.
10:59Et c'est là où la démocratie
11:00est en danger.
11:01C'est qu'à un moment donné,
11:02si l'opinion publique
11:03se met à douter
11:04de la justice
11:07Juste un exemple,
11:08parce que c'était la vidéo
11:09de Karine Lemarchand,
11:10mais c'est ce qu'on a entendu
11:10énormément.
11:11C'est-à-dire qu'on a des gens
11:13très dangereux
11:14qui sont dans la rue.
11:15Mais par contre,
11:15on va incarcérer Nicolas Sarkozy.
11:17Un exemple très récent.
11:19Celui qui a poignardé,
11:20le Tunisien qui a poignardé
11:21plusieurs personnes à Marseille.
11:22Il avait déjà agressé au couteau
11:24son neveu
11:25parce qu'il le soupçonnait
11:27d'être homosexuel.
11:27Lui-même étant
11:28un islamiste homophobe.
11:29Bon, ça va souvent ensemble.
11:32Pas systématiquement.
11:33Islamiste homophobe ?
11:34Si.
11:34Vous connaissez des islamistes
11:35qui sont gay-friendly ?
11:37Moi, je n'en connais pas.
11:38Je sais qu'on manifeste maintenant
11:40avec un drapeau de la Palestine
11:40et un drapeau LGBT.
11:43J'en ai jamais rencontré.
11:44Mais je suis prêt à en rencontrer.
11:45C'est comme un islamiste
11:46qui n'est pas antisémite.
11:46Je ne connais pas non plus.
11:48Tout ça pour dire
11:48que l'homme qui poignarde,
11:50le Tunisien qui poignarde
11:51dans les rues de Marseille,
11:53jugait en première instance
11:54pour avoir attaqué
11:55son neveu au couteau.
11:57Il avait fait appel.
11:58Il n'était pas en prison
11:59parce qu'il n'a pas eu
12:00de mandat de dépôt.
12:01Donc lui, on le laisse
12:01en liberté
12:02alors qu'il s'en est pris
12:03à son neveu
12:04qui le soupçonnait
12:05d'être homosexuel
12:06à coup de couteau.
12:07Mais Nicolas Sarkozy,
12:07lui, il a le droit
12:08à un mandat de dépôt.
12:08C'est pour ça que Nicolas Sarkozy
12:10dit dans cette interview
12:11au journal du dimanche
12:11aucun élément ne justifiait
12:13l'exécution provisoire.
12:14Il y a juste
12:14la volonté d'humiliation.
12:16C'est pour ça qu'ils ont mis
12:17le quantum de peine
12:17à 5 ans.
12:19Pour pouvoir obtenir
12:20ce mandat de dépôt.
12:22Il faut dire que
12:22Jean-Michel Apathy
12:23dans son tweet
12:24a pris une position
12:25extrêmement...
12:27Non mais le fait que...
12:27Non mais attendez,
12:28il y a quand même...
12:28Mais c'est révélateur.
12:29Attendez, il y a deux messages
12:30intéressants.
12:30Attendez, Mme Françoise Laborde
12:31n'avait pas terminé Louis Dagnel.
12:32Non, non, Mme Laborde
12:33n'avait pas terminé.
12:35Non mais on est sur la même ligne.
12:36On est terminé quand même.
12:37Je pense que
12:38Jean-Michel Apathy
12:39qui est quand même un vieux renard
12:40et qu'on ne peut pas
12:41s'opçonner de sympathie
12:42à l'égard de Nicolas Sarkozy,
12:44s'il fait un tweet
12:44de cette longueur
12:45pour dire quand même
12:46ce jugement, etc.,
12:47c'est aussi parce qu'il
12:48sent que...
12:49Non mais c'est...
12:50La question de l'exécution
12:51provisoire est un vrai sujet.
12:53Laurence...
12:54Pourquoi ?
12:54Elle devient systématique.
12:55Il y a des milliers de personnes
12:56en France qui sont aujourd'hui
12:58en détention provisoire
13:00avec cette exécution politique.
13:01Est-ce qu'on peut relier ça ?
13:02Est-ce que c'est une facilité
13:03pour les juges ou pas ?
13:04Non mais attendez,
13:05Laurence,
13:05il y a deux catégories de personnes.
13:07Non mais l'exécution provisoire
13:08ne pose aucun problème
13:09et elle est nécessaire
13:10et indispensable
13:10pour des gens
13:11dont on pense
13:12que s'ils ne sont pas incarcérés
13:13peuvent fuir
13:14ou alors réactérir le fait.
13:16Nicolas Sarkozy,
13:16c'était absolument pas justif.
13:18Non, je dois reprendre quand même
13:19ce qui est cité,
13:20justement ce qui est relevé
13:21par Apathy
13:22parce que quand même
13:23cette phrase,
13:24page 358
13:25donc de l'ensemble du rapport,
13:28le soin particulier
13:29que Claude Guéant
13:29et Brice Hortefeux
13:30ont mis à présenter
13:31Nicolas Sarkozy
13:32comme étant étranger
13:34à ce processus
13:35corrobore au contraire
13:36le fait qu'il en était
13:38parfaitement informé.
13:40Alors là,
13:40moi je vous dis
13:41la préparation.
13:42Cette phrase,
13:43ça vaut de l'or.
13:43C'est incroyable.
13:44Allez, petite pause,
13:45on se retrouve dans un inspo
13:46où on va continuer
13:47à débattre de l'actualité.
13:48On entend un,
13:48tiens, ça vous fera peut-être plaisir.
13:50Marina Feuys,
13:50actrice sur ses propositions.
13:52Premier grand,
13:53à tout de suite.
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