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Christine Kelly et ses chroniqueurs débattent de l'actualité dans #Facealinfo

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Transcription
00:00:00C'est pas possible de m'envoyer des chocolats comme ça.
00:00:04On ne touche pas.
00:00:06Qui a fait ça ?
00:00:06On ne touche pas.
00:00:08C'est pas votre docteur en général.
00:00:10Qui partage des chocolats avec moi ?
00:00:11Je vous les laisse.
00:00:12Le pauvre Mathieu, c'est le carrière.
00:00:14C'est l'afreux régime.
00:00:16Bon, tout le monde est au régime.
00:00:18Alors faites l'émission, moi je m'obsente.
00:00:20Avec la boîte.
00:00:22C'est pour ça qu'il n'a jamais vu une boîte comme ça.
00:00:26Bonsoir à tous.
00:00:26A la une, des militaires français sont toujours à bord du pétrolier fantôme russe,
00:00:32intercepté et arraisonné samedi dernier au large de Saint-Nazaire.
00:00:35Il est soupçonné d'être impliqué dans un récent survol de drones au Danemark.
00:00:39Une enquête a été ouverte par le parquet de Brest pour défaut de justification
00:00:43de la nationalité du navire, pavillon et refus d'obtempérer.
00:00:47C'est la fin de la reconstitution numérique du meurtre de Thomas à Crépole.
00:00:51Elle visait à établir la responsabilité des 14 mis en cause,
00:00:54notamment celle de l'auteur du coup mortel qui n'a pas été identifié.
00:00:58Les partis civils ont dénoncé l'arrogance des accusés.
00:01:01L'avocat de la famille de l'adolescent poignardé à mort en 2023
00:01:04a tenu à saluer l'implication des magistrats et des experts.
00:01:08Et puis la campagne Octobre Rose a été lancée ce mercredi.
00:01:11Comme chaque année depuis 2014, la tour Eiffel était illuminée en rose.
00:01:15Pendant un mois, l'accent sera mis sur la lutte contre le cancer du sein.
00:01:19Information, prévention, dépistage, près de 61 000 cas sont diagnostiqués chaque année
00:01:24et 12 000 femmes en décèdent.
00:01:27Merci beaucoup ma chère Sandra.
00:01:28En attendant de manger les chocolats, au sommaire ce soir,
00:01:311000 visas étudiants supplémentaires accordés par la France à l'Algérie
00:01:36en pleine crise diplomatique.
00:01:38Un choix administratif qui en dit long sur le rapport de force entre Paris et Alger
00:01:42et sur la mécanique migratoire qui échappe à la volonté populaire.
00:01:46Faut-il continuer à croire au mythe de l'immigration étudiante,
00:01:50richesse pour la France ?
00:01:51L'édito de Mathieu Bocotin.
00:01:54Une éligibilité est désormais prévue pour les maires
00:01:57qui ne respectent pas 25% de HLM dans leur commune.
00:02:02Est-ce une mesure radicale, destinée à forcer le logement social
00:02:05ou un outil discursif pour stigmatiser les élus réticents ?
00:02:10Peut-on imposer un quota social sans sacrifier la démocratie locale ?
00:02:15L'analyse de Gabriel Cluzet.
00:02:18Parlons des centres de rétention administratif débordés, sous tension.
00:02:22Il reste pourtant le dernier rempart de l'explosion migratoire.
00:02:27Entre violence, manque de place et dysfonctionnement,
00:02:30l'État peine à tenir la ligne.
00:02:32Protéger les Français ?
00:02:34Passe-t-il par renforcer ces centres ou par les laisser exploser ?
00:02:38Le regard de Marc Menon.
00:02:40La RATP et la SNCF refusent la campagne d'affichage du film Sacré-Cœur
00:02:45au nom de la neutralité et de la laïcité.
00:02:48Un choix qui relance la polémique, publicité religieuse
00:02:52ou simple évocation d'une page de l'Histoire de France.
00:02:55La neutralité du service public protège-t-elle vraiment la laïcité
00:02:59ou bien finit-elle par censurer le christianisme ?
00:03:01Le décryptage de Charlotte Dornelas.
00:03:03Le Royaume-Uni lance son projet d'identité numérique,
00:03:07présenté comme un outil contre le travail illégal et l'immigration clandestine.
00:03:13Derrière la promesse de sécurité et de fluidité,
00:03:16beaucoup redoutent un fichage massif et un contrôle social généralisé.
00:03:20L'identité numérique est-elle une avancée moderne
00:03:24ou bien le début d'un passeport intérieur digne d'Orwell ?
00:03:28L'édito de Mathieu Bocotti.
00:03:30Et puis ce soir, nous recevons Zegna Federova,
00:03:33journaliste russe, ancienne présidente de RT France-Chaine,
00:03:36aujourd'hui fermée.
00:03:38Elle réfute être la voix du Kremlin
00:03:40et revendique son droit en tant que journaliste
00:03:42d'exprimer son point de vue.
00:03:45Dans son livre « Banni » sorti chez Fayard,
00:03:48elle dénonce la censure et s'interroge sur la liberté d'expression.
00:03:52Où en est cette liberté d'expression en France ?
00:03:55La démocratie française est-elle protégée ou menacée
00:03:58quand une chaîne est réduite au silence ?
00:04:00On pense à RT ou encore à C8.
00:04:02Est-elle défendue ou piétinée
00:04:04quand des candidats sont invalidés au nom de l'ingérence russe ?
00:04:07Que pense-t-elle vraiment de ces accusations d'ingérence ?
00:04:11Zegna Federova répondra à ces questions sans détour.
00:04:14Elle est l'invité ce soir de Face à l'Info.
00:04:16Une heure avec les mousquetaires pour tout se dire et sans tabou.
00:04:31D'abord, ne ratez pas le J.D. News qui est en kiosque.
00:04:34Aujourd'hui ou demain, Charlotte ? Je ne sais plus.
00:04:36Nous sommes mercredi aujourd'hui.
00:04:38Et j'aime bien parce que je dis que là où il y a la diversité,
00:04:42en général, il y a la diversité des opinions.
00:04:45Et là où il n'y a pas de diversité, en général,
00:04:47il n'y a pas de diversité d'opinions.
00:04:49Posez-vous les bonnes questions.
00:04:51Charlotte Dornelas, on commence par vous.
00:04:53C'est une nouvelle polémique concernant les affiches
00:04:56qu'autorisent ou non de la RATP
00:04:59et qu'on autorise ou non la RATP et la SNCF.
00:05:03On va la voir, cette fois, la régie publique.
00:05:06Attention, ça peut choquer.
00:05:09Je préviens.
00:05:09Alors, on prévient les âmes sensibles.
00:05:11On la montre ?
00:05:12Attention.
00:05:12On la montre, attention.
00:05:14Montrez-la nous, France.
00:05:18Vous voyez, ils n'osent même pas la montrer.
00:05:19Alors, cette fois-ci, la régie publicitaire de la RATP et de la SNCF
00:05:28refuse cette campagne d'affichage.
00:05:30Campagne d'affichage du film Sacré-Cœur.
00:05:33Au nom de quoi ?
00:05:34De la neutralité du service public.
00:05:37Quelle est exactement la situation, Charlotte Dornelas ?
00:05:39Alors, vous l'avez dit, on le voit à l'antenne.
00:05:41C'est l'affiche pour un docu-fiction
00:05:43qui est consacré aux apparitions
00:05:45qui ont eu lieu entre 1673 et 1675 à Parelmonial,
00:05:50donc en Saône-et-Loire.
00:05:52Donc, c'est un événement qui a eu lieu.
00:05:54C'est indiscutablement une histoire catholique,
00:05:56mais qui fait également partie de l'histoire de France.
00:05:59Si on va jusqu'au bout, Parelmonial étant en France,
00:06:02et cela s'étant passé en France.
00:06:03Alors, le film est distribué à partir d'aujourd'hui
00:06:05dans 150 salles en France,
00:06:06donc il est assez peu distribué.
00:06:09Mais la publicité, vous l'avez dit, est interdite au nom.
00:06:12Alors, le réalisateur a expliqué
00:06:15que d'abord, ils avaient eu des réponses
00:06:16avec des tarifs exorbitants
00:06:17pour pouvoir faire cette publicité,
00:06:19puis que finalement, certains avaient évoqué
00:06:21le risque de prosélytisme,
00:06:23la neutralité, la laïcité,
00:06:25comme on a pu le voir assez souvent.
00:06:27Alors, comme à chaque fois qu'il y a une polémique
00:06:29sur les affiches refusées
00:06:31ou acceptées à la RATP ou à la SNCF,
00:06:34des exemples ressortent
00:06:36qui rendent ces interprétations de la neutralité.
00:06:39Alors, on dit neutralité du service public,
00:06:40on pourrait rentrer dans le détail,
00:06:41ce n'est pas un service public.
00:06:42Le service public fait assez peu de publicités,
00:06:45de manière générale,
00:06:46qui sont par définition commerciales.
00:06:48Mais on va s'éviter ce débat un petit peu technique.
00:06:51Mais simplement, les interprétations de la neutralité
00:06:53par la régie publicitaire elle-même
00:06:54rendent les choses à chaque fois
00:06:56difficilement compréhensibles.
00:06:58Et se pose par ailleurs et en parallèle
00:07:00une question qui a été posée
00:07:02par le réalisateur de ce film.
00:07:03est-ce que la définition de la laïcité en France
00:07:07est l'interdiction de toute expression du christianisme
00:07:10dans l'espace public ?
00:07:12Ou alors, plus exactement,
00:07:13de toute expression du christianisme favorable
00:07:15dans l'espace public ?
00:07:17On y reviendra.
00:07:18Alors, d'autres notes, en effet,
00:07:20et je vous le disais,
00:07:21il y a forcément des exemples qui ressortent,
00:07:23des comparaisons qui apparaissent,
00:07:25que les publicités en période de Ramadan,
00:07:27par exemple, sont forcément teintées de religion
00:07:28par la force des choses,
00:07:29qu'un titre de film qui évoque Allah aussi.
00:07:32On se souvient du film
00:07:33qu'Allah bénisse la France
00:07:34qui avait trouvé sa place ici et là.
00:07:37Alors, les défenseurs de la RATP
00:07:39ou la RATP elle-même
00:07:40répondent que la RATP fête également Noël
00:07:43par le biais des publicités
00:07:44qui sont à l'intérieur des couloirs de métro.
00:07:47Et alors là, on finit par se poser
00:07:48la question de où commence exactement
00:07:50la laïcité sur la question religieuse
00:07:52pour la RATP,
00:07:54mais de manière plus générale.
00:07:56Est-ce qu'on peut évoquer la question religieuse
00:07:58par le biais des fêtes
00:07:59pour vendre ici du poulet,
00:08:00ici une console de jeu
00:08:02au moment de Noël uniquement ?
00:08:04Ou est-ce que la question religieuse
00:08:05n'apparaît que par son biais commercial ?
00:08:07Elle n'est tolérée que par son biais commercial ?
00:08:09Auquel cas, ça n'est pas la religion qui gêne,
00:08:12mais ce qu'il y a dans le fond.
00:08:14Bref, il y a un sentiment clair
00:08:16d'injustice et de censure
00:08:19assez régulièrement.
00:08:20Par ailleurs, il y a quelque chose
00:08:22d'un peu plus,
00:08:22si on prend un peu de recul sur le sujet,
00:08:24c'est pour ça qu'on faisait la blague
00:08:25sur l'affiche
00:08:26« Attention aux personnes sensibles ».
00:08:28Mais comme si les Français,
00:08:29de manière générale,
00:08:30quels qu'ils soient,
00:08:31quelles que soient leurs positions
00:08:32par rapport à la religion,
00:08:33à la foi,
00:08:33à la religion catholique en particulier,
00:08:35ou aux autres en général,
00:08:37qui voient,
00:08:38du matin au soir,
00:08:40autour d'eux,
00:08:41par le biais des paysages,
00:08:42des calvaires,
00:08:42des églises,
00:08:43des noms de saints,
00:08:44absolument partout
00:08:45dans leur pays,
00:08:47risquer d'être heurtés
00:08:48par une telle affiche.
00:08:49Quel que soit le film,
00:08:50je ne l'ai d'ailleurs pas vu,
00:08:50je ne sais pas ce qu'il vaut,
00:08:52je ne sais pas ce qu'il est,
00:08:52mais c'est assez grotesque
00:08:54en fait quand on y réfléchit
00:08:56et relativement humiliant
00:08:57pour tout le monde
00:08:57de considérer
00:08:58que nous avons besoin,
00:09:00je ne vais pas dire
00:09:01d'Ange Gardien,
00:09:01je vais moi-même être attaquée,
00:09:03mais que nous avons besoin
00:09:03de la visiteur
00:09:04pour nous expliquer
00:09:05ce que nous pouvons voir
00:09:06ou non.
00:09:07Et certains font remarquer,
00:09:08évidemment,
00:09:08c'est vrai pour ce film
00:09:10et c'est vrai pour beaucoup
00:09:11d'autres choses,
00:09:12que ça offre au passage
00:09:14une publicité gratuite
00:09:15que n'aurait pas eu ce film
00:09:16probablement sans ça.
00:09:17Alors, vous le disiez,
00:09:19ces polémiques sont récurrentes,
00:09:21sont-elles surtout religieuses ?
00:09:23Eh bien non,
00:09:24elles ne sont pas forcément religieuses,
00:09:26elles sont parfois politiques,
00:09:27elles sont parfois même culturelles.
00:09:29Alors, il y a eu dans l'histoire,
00:09:30on va dire,
00:09:31de la RATP,
00:09:31de l'interprétation de la neutralité
00:09:33par la RATP,
00:09:35du refus de claires provocations
00:09:36à l'égard de certains usagers
00:09:38sur le terrain religieux notamment,
00:09:41c'est assez ancien,
00:09:42mais c'était des claires provocations,
00:09:44même politiques d'ailleurs,
00:09:45qui ont été refusées.
00:09:46Il y a eu le refus de messages
00:09:48qui étaient jugés trop politiques.
00:09:50Je vous prends un exemple,
00:09:50le spectacle de Stéphane Guillon
00:09:52en 2012,
00:09:53il a émis comme intitulé
00:09:54« Guillon s'en va aussi en 2012 »,
00:09:57c'était au moment
00:09:57de la campagne présidentielle
00:09:58et donc ça avait été jugé
00:09:59comme trop politique,
00:10:01évidemment Guillon s'opposant
00:10:02à l'époque à Nicolas Sarkozy.
00:10:04Greenpeace également
00:10:05a eu le refus
00:10:06d'une de ses affiches
00:10:07parce qu'ils accusaient
00:10:08très directement
00:10:09les responsables politiques
00:10:10en place
00:10:11de ne pas en faire assez
00:10:13contre le réchauffement
00:10:16climatique.
00:10:17Vous voyez qu'il y a eu
00:10:18des refus
00:10:18qui étaient plus sur
00:10:19l'implication,
00:10:20on va dire,
00:10:20dans la vie politique
00:10:21quotidienne.
00:10:23Il y a également
00:10:23des choix plus discutables
00:10:25parce que la justice
00:10:25elle-même a tranché.
00:10:26On se souvient d'une affaire
00:10:27très récente
00:10:28qui était le livre
00:10:28de Jordan Bardella
00:10:29et sa couverture
00:10:31qui avait été acceptée
00:10:32initialement,
00:10:33la publicité avait été
00:10:34acceptée initialement.
00:10:35Ils avaient dit
00:10:35« finalement,
00:10:36c'est un livre trop politique »
00:10:38comme s'ils avaient découvert
00:10:39subitement que Jordan Bardella
00:10:40était un petit peu impliqué
00:10:41en politique.
00:10:42La justice avait tranché
00:10:43en faveur de Jordan Bardella
00:10:44à cette occasion.
00:10:46Vous voyez que
00:10:46les interprétations
00:10:47peuvent varier.
00:10:48Il y a eu des interprétations
00:10:49absolument grotesques
00:10:52de la loi Evin en particulier.
00:10:54On avait par exemple
00:10:55des affiches de films
00:10:55sur Gainsbourg,
00:10:56Chanel ou M. Hulot
00:10:57qui avaient été privés
00:10:58de leur volute de fumée
00:10:59parce qu'il est interdit
00:11:00de représenter.
00:11:02Donc évidemment,
00:11:02représenter Gainsbourg
00:11:03ou Chanel sans ça,
00:11:04c'était un petit peu compliqué.
00:11:05Et là, on voit
00:11:06que sur le terrain culturel,
00:11:07ça vire parfois
00:11:07clairement au grotesque.
00:11:10Le problème,
00:11:10c'est que la lecture
00:11:11de la censure,
00:11:14la censure,
00:11:16c'est pas le bon mot,
00:11:17mais de la suppression
00:11:17de certaines affiches
00:11:19est difficile
00:11:21à imaginer
00:11:21totalement neutre.
00:11:23Pourquoi ?
00:11:23Il y a un autre exemple,
00:11:25alors là,
00:11:25ça m'a fait rire
00:11:25parce que c'est la réponse
00:11:26des chasseurs,
00:11:27la fédération des chasseurs
00:11:28avait fait une publicité
00:11:29dans le métro.
00:11:30Ils avaient mis comme slogan
00:11:31ce qui était passé en province
00:11:32mais qui a été refusé
00:11:32par la RATP,
00:11:34premiers écologistes de France
00:11:35sur leur affiche.
00:11:37Et la RATP
00:11:38avait imposé
00:11:39un point d'interrogation
00:11:40en disant
00:11:40qu'ils n'avaient pas pu
00:11:40le prouver.
00:11:41Ils n'avaient pas les chiffres
00:11:42pour prouver
00:11:43qu'ils étaient
00:11:43les premiers écologistes
00:11:44de France.
00:11:45Et il y avait certains chasseurs
00:11:46qui avaient répondu
00:11:46« Ah, parce qu'on a réussi
00:11:47à vous prouver
00:11:48que tel yaourt
00:11:48était le meilleur du monde
00:11:49et que tell crème
00:11:50allait permettre
00:11:54de rajeunir. »
00:11:55Vous avez trouvé la réponse
00:11:56amusante.
00:11:57Elle est amusante
00:11:58parce qu'elle est assez bien vue
00:11:59en effet sur le terrain
00:12:00de la publicité.
00:12:02C'est quand même très difficile
00:12:03d'établir une définition
00:12:05de la neutralité
00:12:06avec des panneaux publicitaires
00:12:08qui sont potentiellement
00:12:09tous politiques
00:12:10au sens très large du terme
00:12:12et qui sont tous
00:12:13évidemment commerciaux.
00:12:14C'est une évidence.
00:12:16Alors je vais prendre
00:12:16un exemple
00:12:16qui est également récent
00:12:18sur la neutralité
00:12:19par exemple
00:12:19vis-à-vis du modèle
00:12:20de société que l'on propose.
00:12:22Tout le monde a vu fleurir
00:12:23à nouveau cette année
00:12:24des publicités omniprésentes
00:12:26pour Glidden,
00:12:27un site qui fait
00:12:28l'apologie publique
00:12:30de l'infidélité,
00:12:31l'apologie publique
00:12:31et commerciale
00:12:32en l'occurrence
00:12:32en ce qui les concerne
00:12:33de l'infidélité,
00:12:34ce qui est contraire
00:12:35au mariage républicain
00:12:36lui-même.
00:12:37On se promet fidélité
00:12:38dans le mariage républicain.
00:12:40Et la même régie
00:12:40qui avait supprimé
00:12:42au nom de la neutralité
00:12:43et sur demande
00:12:44d'Anne Hidalgo
00:12:45à l'époque
00:12:45une campagne de publicité
00:12:46d'Allianz Vita,
00:12:47une association pro-vie
00:12:48qui réclamait en l'occurrence
00:12:50la protection
00:12:50de la maternité
00:12:51et de la paternité.
00:12:52C'était le seul slogan
00:12:53qui était sur les affiches.
00:12:54D'ailleurs,
00:12:55la justice leur avait donné raison
00:12:56contre la régie
00:12:57mais les affiches
00:12:58n'avaient pas été rétablies.
00:12:59Donc sur le modèle
00:13:00de société qui est proposé,
00:13:01on peut avoir
00:13:02tous les débats du monde,
00:13:03quelle est la définition
00:13:04de la neutralité
00:13:05de la régie publicitaire
00:13:05qui accepte l'un
00:13:06et qui refuse l'autre ?
00:13:08Il y a forcément
00:13:09un regard biaisé
00:13:10au moment de concevoir
00:13:11ou de définir la neutralité
00:13:12et on peut noter
00:13:14qu'elle est assez sensible
00:13:15en ce qui concerne
00:13:16les chrétiens
00:13:16comme dans le reste du pays
00:13:18d'ailleurs.
00:13:19Alors c'est-à-dire,
00:13:20est-ce que les chrétiens
00:13:21ont raison de s'estimer
00:13:22maltraités par le service public
00:13:24selon vous ?
00:13:25En ce qui concerne
00:13:25la RATP en particulier,
00:13:27la réponse a pu être oui
00:13:28jusqu'à l'absurde.
00:13:29Je ne sais pas
00:13:30si tout le monde se souvient
00:13:31mais il y avait une polémique
00:13:32qui était née
00:13:33à propos d'une affiche.
00:13:35C'était un concert
00:13:36du groupe de musique
00:13:37Les Prêtres
00:13:37qui sont des prêtres
00:13:38qui chantent
00:13:38et qui donnaient un concert
00:13:39et qui avait indiqué
00:13:41sur leur affiche
00:13:42que le concert
00:13:43a été donné
00:13:43en faveur des chrétiens d'Orient.
00:13:46En faveur des chrétiens d'Orient.
00:13:47La RATP avait accepté
00:13:48la fiche mais n'avait pas
00:13:50accepté la mention
00:13:51des chrétiens d'Orient.
00:13:53C'était en plein
00:13:53dans la guerre
00:13:54contre l'État islamique
00:13:55pour vous situer
00:13:56un petit peu les choses.
00:13:57Et le terme
00:13:58soutien aux chrétiens d'Orient
00:13:59avait été jugé
00:14:00contraire à la neutralité
00:14:01et à la laïcité
00:14:02à laquelle est tenue
00:14:03la régie publicitaire
00:14:04de la RATP.
00:14:05Bon alors évidemment
00:14:06d'abord la laïcité
00:14:07avait été invoquée
00:14:08et ensuite encore plus beau
00:14:09la neutralité
00:14:10je cite
00:14:11dans un conflit étranger.
00:14:12Donc la mention
00:14:13de soutien aux chrétiens d'Orient
00:14:14qui était massacrée
00:14:17comme d'autres
00:14:18par l'État islamique
00:14:19à ce moment-là
00:14:19voilà la RATP
00:14:20jugait qu'il fallait
00:14:21rester neutre
00:14:21dans ce conflit étranger.
00:14:23C'était assez original.
00:14:24La polémique avait été telle
00:14:25qu'ils avaient rétabli
00:14:26les affiches
00:14:27je le précise
00:14:27mais donc ça a pu aller
00:14:28jusqu'à l'absurde.
00:14:30Mais plus largement
00:14:30et là je me détache
00:14:31de la RATP
00:14:32et de la SNCF en particulier
00:14:33et je vous le disais
00:14:34tout à l'heure
00:14:35il est assez autorisé
00:14:36de convoquer le christianisme
00:14:37dans l'espace public
00:14:38en général
00:14:39à condition de s'en moquer.
00:14:42Tout le monde se souvient
00:14:42de la cérémonie
00:14:43d'ouverture des Jeux Olympiques
00:14:44et quand même
00:14:44une cérémonie officielle
00:14:46de la France
00:14:48à l'égard du monde
00:14:49il était possible
00:14:49de s'en moquer.
00:14:50Donc ça n'est pas
00:14:51la représentation religieuse
00:14:52qui gêne
00:14:53c'est la représentation
00:14:54religieuse telle qu'elle
00:14:55ou qui implique
00:14:57le message réel
00:14:59de fond
00:14:59de la religion catholique
00:15:01en particulier
00:15:02dans les cas
00:15:03qui nous concernent.
00:15:04Alors ça s'inscrit
00:15:06par ailleurs
00:15:06je pense que ça génère
00:15:08aussi un peu
00:15:09d'exaspération
00:15:09dans un contexte
00:15:12on va dire
00:15:12d'absence totale
00:15:13de soutien élémentaire
00:15:14quand les chrétiens
00:15:15sont pris pour cibles
00:15:16et Gabriel nous en parlait
00:15:17l'autre jour
00:15:18quand les églises
00:15:18sont attaquées
00:15:19ou que les chrétiens
00:15:20eux-mêmes le sont
00:15:21à croire finalement
00:15:23que tout ça
00:15:23n'est qu'un prolongement
00:15:24automatique
00:15:25de la religion historique
00:15:27mais qui n'est pas historique
00:15:28au moment de se poser
00:15:29la question de savoir
00:15:30si nous avons des racines
00:15:31chrétiennes
00:15:31donc c'est historique
00:15:32mais pas historique
00:15:33bon
00:15:33et elle
00:15:35on peut lui taper dessus
00:15:36toute la journée
00:15:36que ce soit sur le fond
00:15:37ou sur la forme
00:15:38et pourtant
00:15:39et pourtant
00:15:40jusque dans les rames
00:15:41du métro
00:15:42nous avons des publicités
00:15:43pour le secours catholique
00:15:44par exemple
00:15:44alors là
00:15:45le mot catholique
00:15:46ne gêne plus
00:15:46quand c'est à destination
00:15:48des pauvres
00:15:49et pourtant
00:15:49on bombe le torse
00:15:50tous fièrement
00:15:51et légitimement
00:15:51en accueillant
00:15:52le monde entier
00:15:53à Notre-Dame
00:15:53Notre-Dame
00:15:54une petite attente
00:15:55à la laïcité
00:15:56je ne veux pas l'expliquer
00:15:57mais
00:15:57et pourtant
00:15:58personne ne crache
00:15:59sur le jour férié
00:16:00le jour où il arrive
00:16:00le jour de l'Assomption
00:16:01ou le jour de Noël
00:16:02d'où ça peut venir
00:16:03je ne sais pas
00:16:04et pourtant
00:16:05le président Emmanuel Macron
00:16:06lui-même
00:16:07reconnaissait que les catholiques
00:16:08étaient indispensables
00:16:09quand il était au Bernardin
00:16:10dans le bénévolat associatif
00:16:12pour le pays
00:16:12il avait dit
00:16:13votre engagement
00:16:14est absolument nécessaire
00:16:16alors peut-être
00:16:16faudrait-il cesser
00:16:17de piétiner
00:16:18la source des grâces
00:16:19que l'on accepte
00:16:20par ailleurs
00:16:21et pour lesquelles
00:16:22on remercie régulièrement
00:16:23et ne pas avoir peur
00:16:25d'y être exposé
00:16:26quitte à en faire
00:16:27évidemment
00:16:28ce que l'on veut
00:16:29Excellente analyse
00:16:31ma chère Charlotte
00:16:32je rappelle au passage
00:16:33que Giordia Meloni
00:16:35en Italie
00:16:35elle crée
00:16:36un jour férié
00:16:37c'est amusant ça
00:16:38très amusant
00:16:39ça sera le 4 octobre
00:16:41pour fêter
00:16:42Saint-François d'Assise
00:16:43et l'anniversaire
00:16:44de mon frère
00:16:45pour dire qu'au moment
00:16:49où nous en France
00:16:50ça va Marc ?
00:16:52à Saint-François
00:16:52et la laïcité
00:16:53c'est une autre chronique
00:16:55c'est intéressant
00:16:56de voir qu'au moment
00:16:57où nous on veut supprimer
00:16:57des jours fériés
00:16:58l'Italie
00:16:59elle en pose un
00:17:00Saint-François
00:17:01le 4 octobre
00:17:02on marque une pause
00:17:03et on revient avec
00:17:03Mathieu Bocoté
00:17:04sur les visas algériens
00:17:06retour sur le plateau
00:17:10de face à l'info
00:17:11Marc a un coup de coeur
00:17:12oui un coup de coeur
00:17:13parce que l'histoire
00:17:14vous le savez
00:17:15ça me passionne
00:17:16et là
00:17:16c'est une histoire
00:17:17qui vous bouleversera
00:17:19qui vous emportera
00:17:20sur deux grandes dames
00:17:21qui ont marqué
00:17:23le 16ème siècle
00:17:24Catherine d'Aragon
00:17:25et Jeanne La Folle
00:17:27c'est un livre
00:17:27de Dunia Tangour
00:17:29chez Perrin
00:17:29et ce sont deux destins incroyables
00:17:31Jeanne La Folle
00:17:32c'est la mère de Charles Quint
00:17:34le grand ennemi
00:17:35de François Ier
00:17:36et ces deux femmes
00:17:37qui sont les filles
00:17:39des rois catholiques
00:17:40ont des destins
00:17:42qui sont de véritables intrigues
00:17:44à la fois d'amour
00:17:46à la fois de solitude
00:17:47et comment
00:17:48en naissant
00:17:49dans l'opulence
00:17:51on peut connaître
00:17:52l'abîme
00:17:54du quotidien
00:17:55Mais il faut dire aussi
00:17:56que Dunia Tangour
00:17:57fait partie
00:17:58de notre rédaction
00:17:59Oui mais
00:18:00c'est pas ce que je retiens
00:18:01je retiens surtout
00:18:02son écrit
00:18:02Oui mais je le dis aussi
00:18:02Oui vous avez raison
00:18:04Nous on est francs
00:18:04on dit tout
00:18:04aux téléspectateurs
00:18:05il ne faut pas qu'ils le découvrent
00:18:06après
00:18:06on est francs
00:18:08mais c'était votre coup de coeur
00:18:09Voilà
00:18:09Merci mon cher Marc
00:18:11Deux minutes de moins
00:18:12pour votre chronique
00:18:12Mathieu en parle
00:18:15beaucoup depuis hier
00:18:16du fait que
00:18:17l'ambassade de France
00:18:18en Algérie
00:18:19se soit félicité
00:18:20d'avoir délivré
00:18:221000 visas étudiants
00:18:23de plus que l'an dernier
00:18:24aux étudiants de ce pays
00:18:25Alors on en parle
00:18:26car plusieurs sont étonnés
00:18:27de cette décision
00:18:28dans le contexte
00:18:29de crise diplomatique
00:18:30que nous connaissons
00:18:30et c'est sur les ressorts
00:18:32du rapport de la France
00:18:33à l'Algérie
00:18:34que vous souhaitiez
00:18:34faire votre édito
00:18:35ce soir
00:18:36Oui parce qu'il s'agit
00:18:37d'apparence
00:18:38d'une nouvelle
00:18:39presque administrative
00:18:401000 visas étudiants
00:18:42de plus
00:18:42en quoi est-ce que ça
00:18:43a une portée politique
00:18:44ou historique
00:18:44ou quoi que ce soit
00:18:45et pourtant
00:18:46c'est un événement
00:18:46dont la portée
00:18:47est beaucoup plus grande
00:18:48Je prends la peine
00:18:49de dire
00:18:49quand j'ai travaillé
00:18:51sur le texte
00:18:51donc en début d'après-midi
00:18:52on parlait très peu
00:18:54pour ne pas dire
00:18:54pas du tout
00:18:55de cette information
00:18:56ailleurs
00:18:57que bon
00:18:57on en parlait par exemple
00:18:58sur Europe
00:18:58sur CNews
00:18:59Boulevard Voltaire
00:19:00en a parlé
00:19:01Valeurs Actuelles aussi
00:19:02mais à l'extérieur
00:19:03de cet écosystème médiatique
00:19:04aucun écho
00:19:05peut-être ça a évolué
00:19:06dans la journée
00:19:07mais ce qui m'a frappé
00:19:08autrement dit
00:19:10ceux qui consultent
00:19:11d'autres médias
00:19:11qui sont quand même présents
00:19:12nombreux
00:19:13financés par le service public
00:19:14on ne considère pas
00:19:15que c'est une nouvelle significative
00:19:17elle ne mérite pas
00:19:18d'être traitée
00:19:19on la traite
00:19:20comme un détail
00:19:21ou alors on considère
00:19:22qu'elle est très significative
00:19:23et pour cela
00:19:23on décide de ne pas la traiter
00:19:25c'est une autre hypothèse
00:19:26que l'on peut suivre
00:19:27alors pour l'information pratique
00:19:29ce sont des visas
00:19:30qui correspondaient
00:19:31à un engagement
00:19:31de la France
00:19:32c'est-à-dire
00:19:32tout cela était
00:19:33dans une forme
00:19:34de régularité administrative
00:19:35en soi la nouvelle
00:19:37n'est pas censée
00:19:37nous étonner
00:19:38mais premier élément
00:19:39à ce qu'on en sait
00:19:41il y a en France
00:19:42aujourd'hui
00:19:42une forme
00:19:43je ne dirais pas
00:19:43un consensus
00:19:44mais à tout le monde
00:19:44une majorité massive
00:19:46qui s'oppose
00:19:47à l'immigration massive
00:19:48une majorité
00:19:49qui dit
00:19:49d'une manière ou d'autre
00:19:50fait tout
00:19:51pour stopper
00:19:52l'immigration massive
00:19:53elle nous submerge
00:19:54nous ne pouvons plus
00:19:55supporter cette pression
00:19:57alors qu'est-ce qu'on voit
00:19:58la machine administrative
00:19:59elle poursuit
00:20:00sans consulter
00:20:02les français
00:20:02sans avoir le souci
00:20:03de la vie des français
00:20:04elle poursuit
00:20:05l'entrée régulière
00:20:07j'y reviens
00:20:07c'est très important
00:20:08l'entrée régulière
00:20:09de population
00:20:10nouvelle régulièrement
00:20:11cette fois-là
00:20:11ce sont des étudiants
00:20:12mais ça pourrait être
00:20:13autre chose
00:20:14on le verra
00:20:15donc qu'est-ce qu'on voit
00:20:16la machine est indépendante
00:20:18la technocratie
00:20:19la technostructure
00:20:20est indépendante
00:20:21de la volonté
00:20:21des français
00:20:22de stopper
00:20:22les mouvements migratoires
00:20:24fondamentalement
00:20:24ça se poursuit
00:20:25quel que soit
00:20:26le débat public
00:20:27et on comprend
00:20:27le sentiment
00:20:28d'aliénation
00:20:29de tant de français
00:20:29qui comprennent
00:20:30que les débats publics
00:20:31ne se traduisent
00:20:32pas en décisions politiques
00:20:33on parle
00:20:34on parle
00:20:34mais la machine
00:20:35elle est indépendante
00:20:36on pourrait dire
00:20:37qu'en démocratie
00:20:38si le peuple
00:20:39pouvait décider
00:20:39ça se saurait
00:20:40alors certains se demandent
00:20:42devant cela
00:20:43est-ce qu'on est devant
00:20:43une faille
00:20:44au sommet de l'état
00:20:45une forme de division
00:20:47d'un côté par exemple
00:20:48la ligne Retailleau
00:20:49de l'autre côté
00:20:49la ligne Jean-Noël Barraud
00:20:50qui ne s'entendent pas
00:20:51j'ai cru lire aujourd'hui
00:20:53que Retailleau
00:20:54enfin le ministère
00:20:54de l'Intérieur
00:20:55aurait appris tardivement
00:20:56cette décision
00:20:57donc finalement
00:20:58les différents réseaux
00:20:59dans l'état
00:20:59ne se connectent pas
00:21:00et une tendance
00:21:01l'emporte sur l'autre
00:21:02on rappelle
00:21:04ce n'est pas au détail
00:21:04qu'on est dans un contexte
00:21:05de tensions diplomatiques
00:21:06fortes avec l'Algérie
00:21:07notamment
00:21:08mais pas seulement
00:21:09autour de la question
00:21:09de Boilem Sansal
00:21:10donc on nous parlait
00:21:11depuis des mois
00:21:12d'une riposte graduée
00:21:13on montrait en puissance
00:21:15pour être capable
00:21:15d'affirmer
00:21:16devant le régime algérien
00:21:17tout cela n'est plus possible
00:21:18manifestement
00:21:20la normalité des choses
00:21:21se poursuit
00:21:22donc il y a la rhétorique
00:21:23du c'est assez
00:21:24il y a la rhétorique
00:21:25du vous allez cesser
00:21:26de nous imposer
00:21:26ce rapport de force
00:21:28de l'Algérie
00:21:28à la France
00:21:29et dans les faits
00:21:30l'ordinaire des choses
00:21:31se poursuit
00:21:32la France poursuit
00:21:33continue sa submersion
00:21:34pour dire
00:21:35à coup de mille étudiants
00:21:36à la fois
00:21:36autre élément
00:21:38la presse algérienne
00:21:39elle-même
00:21:39à ce qu'on en a vu
00:21:40s'attendait à ce que
00:21:41le nombre de visas diminue
00:21:42parce que les Algériens
00:21:43se disaient
00:21:43bon il y a une telle tension
00:21:44en ce moment
00:21:44probablement que le nombre
00:21:46de visas va être diminué
00:21:48mais pas du tout
00:21:48la presse algérienne
00:21:49est étonnée
00:21:50en disant
00:21:50finalement c'est pas mal
00:21:51les choses se poursuivent
00:21:53il n'y a pas de soucis
00:21:54et plus encore
00:21:55les autorités françaises
00:21:56se félicitent
00:21:57de cette augmentation
00:21:58donc l'ambassade de français
00:21:59en Algérie
00:22:00dit bravo
00:22:01mille de plus
00:22:02c'est formidable
00:22:02il manquait effectivement
00:22:03d'étudiants algériens en France
00:22:04il manquait de population
00:22:05algérienne en France
00:22:06donc formidable
00:22:06on peut s'en féliciter
00:22:08je comprends que c'est
00:22:08la logique évidemment
00:22:09de l'ambassade
00:22:10mais on nous dira peut-être
00:22:11et je pense que c'est
00:22:12un élément important
00:22:13ici on nous dira
00:22:13calmez-vous
00:22:14c'est de l'immigration étudiante
00:22:15ce sont des visas étudiants
00:22:17ce n'est pas la même chose
00:22:18que l'immigration
00:22:19que nous subissons normalement
00:22:20c'est une bonne chose
00:22:21des visas étudiants
00:22:22donc ne nous inquiétons pas
00:22:24la question qu'on peut se demander
00:22:25c'est effectivement
00:22:26est-ce que ce sont des visas
00:22:27est-ce que l'immigration étudiante
00:22:28est une aussi grande chance
00:22:29qu'on le dit normalement
00:22:30dans le discours public
00:22:31alors posons la question
00:22:32Mathieu
00:22:33ne faut-il pas remettre en question
00:22:34peut-être le mythe
00:22:35de l'immigration étudiante
00:22:37richesse pour la France
00:22:38je pense qu'on est dans un moment
00:22:39où une bonne partie
00:22:40de l'analyse politique
00:22:41et ça ça nous concerne tous
00:22:43quelles que soient les chaînes
00:22:44quelles que soient les lignes éditoriales
00:22:45il va falloir cesser
00:22:46de se laisser bluffer
00:22:47par les mots
00:22:47qui nous sont proposés
00:22:48le mot immigration étudiante
00:22:50visa étudiant
00:22:51spontanément
00:22:51c'est très bien
00:22:52c'est des étudiants
00:22:53c'est des migrants
00:22:55de haute qualité
00:22:56dont nous avons besoin
00:22:57pour nos universités
00:22:58qui viennent nous éclairer
00:22:59de leur savoir
00:23:00et que nous éclairons
00:23:01de notre savoir
00:23:01ça participe à une diplomatie
00:23:03française pour demain
00:23:04parce qu'ils retourneront
00:23:05dans leur pays
00:23:06inspirés par la France
00:23:07et par la qualité
00:23:08de son système d'éducation
00:23:09donc on dit
00:23:10migration étudiante
00:23:11c'est pas comme
00:23:12les autres migrations
00:23:13sauf que c'est faux
00:23:14c'est-à-dire qu'évidemment
00:23:15qu'il y a des histoires
00:23:16qui sont très belles
00:23:17évidemment qu'il y a
00:23:17de bons étudiants
00:23:18qui s'installent ici
00:23:19qui retournent chez eux
00:23:20qui ont acquis un bon diplôme
00:23:21et tout ça
00:23:21mais dans les faits
00:23:23et on le voit pas seulement
00:23:24en France
00:23:24dans les faits
00:23:26immigration étudiante
00:23:26est aujourd'hui
00:23:27un des nombreux
00:23:28on dirait
00:23:30des nombreux canaux
00:23:31qui ont été détournés
00:23:32qui ont été détournés
00:23:33par lesquels finalement
00:23:34passe une immigration
00:23:35qui porte le fanillon
00:23:36d'immigration étudiante
00:23:38mais dans les faits
00:23:39qu'est-ce qu'on voit
00:23:39c'est tout simplement
00:23:40une voie de migration normale
00:23:42comme tant d'autres
00:23:43donc on arrive en France
00:23:44et finalement
00:23:44on y reste pour des années
00:23:45et des années
00:23:46et des années
00:23:47sans nécessairement
00:23:48acquérir un diplôme
00:23:49sans surtout retourner
00:23:50chez soi ensuite
00:23:51donc le mot
00:23:52immigration étudiante
00:23:53est là pour donner l'impression
00:23:54immigration de haut savoir
00:23:56sans faire les études
00:23:57c'est pas un détail
00:23:58parce qu'effectivement
00:23:59on fait pas toujours
00:24:00les études
00:24:00on s'inscrit
00:24:01ensuite on fait autre chose
00:24:02mais je précise
00:24:03que ce n'est pas
00:24:04une exclusivité française
00:24:05dans le cas
00:24:06au Canada
00:24:07au Québec
00:24:07je me permets de donner
00:24:08la comparaison
00:24:08parce qu'on valorisait
00:24:10l'immigration étudiante
00:24:11et bien on a vu
00:24:12la création
00:24:12au Québec
00:24:13notamment
00:24:13de faux collèges
00:24:15dans les faits
00:24:15de fausses institutions
00:24:16d'enseignement supérieur
00:24:18qui étaient dans
00:24:19le raquette
00:24:20de l'immigration massive
00:24:21qui disaient
00:24:22venez ici
00:24:22faire un diplôme
00:24:23vous aurez droit
00:24:24grâce à ça
00:24:25à la possibilité
00:24:25d'avoir la nationalité
00:24:27ou à tout le moins
00:24:27la résidence permanente
00:24:28donc on crée
00:24:29des faux diplômes
00:24:30et des faux collèges
00:24:30pour accélérer
00:24:32la filière
00:24:32de la migration étudiante
00:24:33et c'est une manière
00:24:34comme une autre
00:24:35de pratiquer
00:24:35une migration irrégulière
00:24:37détournée
00:24:37qui devient régulière
00:24:38donc je parle
00:24:40de l'immigration étudiante
00:24:41qui n'est pas nécessairement
00:24:41la chance dont on parle
00:24:42on pourrait aussi parler
00:24:44de la même manière
00:24:44de l'immigration économique
00:24:45j'entends souvent
00:24:46les hommes politiques
00:24:47même de droite
00:24:48dire oui oui oui
00:24:49l'immigration économique
00:24:50c'est une bonne chose
00:24:50l'immigration d'assistanat
00:24:52c'est pas une bonne chose
00:24:52mais l'immigration économique
00:24:53c'est une bonne chose
00:24:54comme si on n'avait
00:24:55que des ingénieurs nucléaires
00:24:57qui arrivaient en France
00:24:58pour être capables
00:24:58de réparer des réacteurs
00:25:00en mauvais état
00:25:00comme si on n'avait
00:25:01que des pilotes de chasse
00:25:02que des architectes
00:25:03et ainsi de suite
00:25:03le mot immigration économique
00:25:05est le mot codé
00:25:06pour dire cheap labor
00:25:07en anglais
00:25:08c'est à dire
00:25:08main d'oeuvre à bas salaire
00:25:10et immigration économique
00:25:11ça veut dire
00:25:11normalement
00:25:12les besoins d'un patronat
00:25:13incapable de moderniser
00:25:15son outil de travail
00:25:16incapable de moderniser
00:25:17l'appareil de production
00:25:19et qui fait appel à une main d'oeuvre
00:25:20à bas salaire
00:25:21pour être capable
00:25:22d'alimenter
00:25:22certains secteurs
00:25:23de l'économie
00:25:24j'évoquais
00:25:25il y a quelques
00:25:26je crois c'était avant-hier
00:25:27le livre de
00:25:29monsieur Dupond-Moretti
00:25:30qui dit
00:25:31parle de l'immigration
00:25:32dans le livre
00:25:33puis c'est un échange
00:25:34où il dit à Zemmour
00:25:35de mémoire
00:25:35je retourne dans mon taxi
00:25:37arabe
00:25:38et ensuite
00:25:38ma concierge est portugaise
00:25:40croyez-vous
00:25:40que nous pouvons nous passer
00:25:41de cette immigration
00:25:42en France
00:25:43premièrement
00:25:44il y a un rapport
00:25:44quelque peu colonial
00:25:45dans cette idée
00:25:46qu'on a besoin
00:25:47pour entretenir
00:25:47les besoins de la bourgeoisie
00:25:48de faire venir
00:25:49du petit personnel
00:25:50d'ailleurs dans le monde
00:25:51pour servir les intérêts
00:25:52d'une bourgeoisie
00:25:53qui aime avoir des domestiques
00:25:54mais qui préférait
00:25:55ne pas les payer
00:25:55premier élément
00:25:56qui n'aime pas
00:25:57qu'ils montent dans la société
00:25:58vous le noterez
00:26:00mais c'est important
00:26:00ce que vous dites
00:26:01parce que là
00:26:01effectivement
00:26:02je reviens à ça
00:26:03juste
00:26:04très simplement
00:26:06beaucoup de journalistes
00:26:08les rédactions sont comme ça
00:26:09c'est-à-dire
00:26:10les rédactions sont blanches
00:26:11et elles disent
00:26:11qu'elles luttent
00:26:12pour la diversité
00:26:13alors qu'elles ne l'appliquent pas
00:26:14je crois qu'on appelait ça
00:26:15la presse de gauche
00:26:16et vous noterez
00:26:17ce qui est intéressant
00:26:18c'est une espèce de logique
00:26:19d'immigration permanente
00:26:20c'est que des gens arrivent
00:26:21ils arrivent dans la société
00:26:22naturellement
00:26:23et c'est tout ce qu'il y a
00:26:24plus normal
00:26:24ils se hissent
00:26:25dans l'univers social
00:26:26ils prennent l'ascenseur social
00:26:27comme ils peuvent
00:26:28donc là
00:26:28les esclaves
00:26:29qu'on a fait arriver
00:26:30ne sont plus disponibles
00:26:31il faut en faire venir
00:26:32des nouveaux
00:26:32les esclaves
00:26:33en guillemets
00:26:33je ne dis pas que
00:26:34M. Dupont-Moretti disait ça
00:26:35je m'en détache
00:26:36en parlant de ça
00:26:36je dis plus largement
00:26:37qu'il y a cette logique
00:26:38il faut toujours renouveler
00:26:39le petit personnel
00:26:39qui vient de l'étranger
00:26:40pour faire le travail
00:26:41que l'on souhaite
00:26:42donc le langage
00:26:44de l'immigration économique
00:26:45est un langage
00:26:45frauduleux
00:26:46ça on met le mot
00:26:47économique
00:26:48on met le mot étudiant
00:26:49pour bluffer
00:26:50comme un immortel
00:26:51ça ne fonctionne pas
00:26:52alors allons plus loin
00:26:53un instant
00:26:53une immigration
00:26:54quelquefois
00:26:55le regroupement familial
00:26:56ça c'est l'immigration
00:26:57humaniste par excellence
00:26:57mais quand on constate
00:26:59dans les faits
00:27:00ce qui se cache
00:27:00derrière le regroupement familial
00:27:01on voit que c'est
00:27:02une autre filière
00:27:04par lesquelles
00:27:04l'immigration massive
00:27:05s'installe en France
00:27:06pourquoi je parle
00:27:07de tout ça ici
00:27:08pour une raison toute simple
00:27:09il n'y a rien
00:27:10de plus frauduleux
00:27:11pour reprendre le mot du jour
00:27:12il n'y a rien de plus frauduleux
00:27:13que des politiques
00:27:14qui disent
00:27:14nous luttons
00:27:15contre l'immigration illégale
00:27:16et là ils ont l'impression
00:27:17de se faire gonfler les muscles
00:27:18en disant ça
00:27:19la lutte contre l'immigration illégale
00:27:20permet une forme de virilisme
00:27:21de façade
00:27:22pour dire nous sommes très fermes
00:27:23sur l'immigration
00:27:24dans les faits
00:27:25l'immigration
00:27:26qui submerge la France
00:27:27c'est pour l'essentiel
00:27:28une immigration légale
00:27:29entre guillemets
00:27:29c'est tout un régime
00:27:31qui multiplie
00:27:32les pompes aspirantes
00:27:33en matière d'immigration
00:27:34que ce soit au nom
00:27:35des étudiants
00:27:35de l'économie
00:27:36des raisons humanitaires
00:27:38donc ceux qui prétendent
00:27:40lutter contre l'immigration massive
00:27:41en luttant seulement
00:27:42contre l'immigration illégale
00:27:43mentent
00:27:44ils mentent ouvertement
00:27:45toute personne
00:27:46qui prétend avoir
00:27:47une politique ferme
00:27:47en luttant
00:27:48contre l'immigration illégale
00:27:49mais pas contre l'immigration massive
00:27:50dans son ensemble
00:27:51est occupé à nous mentir
00:27:53Mathieu
00:27:54vous avez parlé
00:27:55en début de chronique
00:27:56d'un choc
00:27:57entre les deux rives
00:27:58de la Méditerranée
00:27:59qu'est-ce que vous entendez par là ?
00:28:00Alors oui on l'a dit
00:28:01c'est le choc entre Paris et Alger
00:28:02mais derrière le choc
00:28:03entre Paris et Alger
00:28:04on pourrait dire plus largement
00:28:05que c'est le choc
00:28:05entre le nord et le sud
00:28:06entre la chrétienté
00:28:07entre guillemets
00:28:08et l'islam
00:28:09c'est-à-dire à l'échelle de l'histoire
00:28:10ce sont des blocs civilisationnels
00:28:11qui ont porté différents noms
00:28:12mais qui se sont affrontés souvent
00:28:13est-ce qu'en ce moment
00:28:15autour de la question
00:28:15de l'immigration
00:28:16à dissimuler
00:28:17derrière des catégories
00:28:18des catégories administratives
00:28:19et juridiques
00:28:20et économiques
00:28:20est-ce qu'on n'est pas devant
00:28:21un nouvel épisode
00:28:22de ce choc
00:28:23et ça ça touche
00:28:24tout l'Europe
00:28:25et je vais vous donner
00:28:25trois exemples
00:28:26et Gabriel reviendra
00:28:27dans le détail
00:28:28sur l'un d'entre eux
00:28:29au Royaume-Uni
00:28:31au Royaume-Uni
00:28:32ces derniers jours
00:28:32on avait appris
00:28:33que le NHS
00:28:33donc globalement
00:28:34l'autorité de santé
00:28:35au Royaume-Uni
00:28:36a fait la promotion
00:28:37du mariage entre cousins
00:28:39avant de faire
00:28:40retour arrière
00:28:42pourquoi ?
00:28:43c'est pas trop recommandé
00:28:44je dis pas que ça peut pas arriver
00:28:45mais c'est pas trop recommandé
00:28:46dans nos sociétés
00:28:47et bien qu'est-ce qu'on voit
00:28:48faisait la promotion
00:28:49du mariage entre cousins
00:28:50pour ne pas choquer
00:28:52les Pakistanais
00:28:53notamment
00:28:53deuxième élément
00:28:55on a vu en France ce matin
00:28:56Karim Bouhamran
00:28:57qui nous dit
00:28:57les municipalités
00:28:58qui ne prennent pas leur part
00:28:59de logement social
00:29:00et bien il faudrait
00:29:02rendre les maires inéligibles
00:29:03si je ne me trompe pas
00:29:0425% de logement social
00:29:05donc on va imposer
00:29:06une recomposition
00:29:07de la population
00:29:07même dans les villes
00:29:08qui résistent à cela
00:29:10et aujourd'hui
00:29:11on a 30 000 demandeurs
00:29:12d'asile
00:29:13qui seront accueillis
00:29:15cet automne
00:29:16en Europe
00:29:16l'Union Européenne
00:29:17dit pour les pays
00:29:18qui refusent de prendre
00:29:19leur part
00:29:1920 000 euros
00:29:21par personne que vous refusez
00:29:22donc on finance
00:29:23la submersion
00:29:23et on doit sinon
00:29:24être dépossédé
00:29:25se déposséder
00:29:26pour résister
00:29:28à cette submersion
00:29:28donc à travers cela
00:29:29disons les choses
00:29:30très simplement
00:29:30je pense que derrière
00:29:32la neutralité apparente
00:29:33du droit et de l'administration
00:29:34il s'agit tout simplement
00:29:35d'une remontée du sud
00:29:36vers le nord
00:29:37d'autres auraient dit
00:29:38en d'autres circonstances
00:29:38je ne prends pas le mot
00:29:39pour moi-même
00:29:40une forme de conquête
00:29:41contre-coloniale
00:29:42merci pour votre regard
00:29:44Mathieu Bocoté
00:29:45Marc Menon
00:29:46on va parler des centres
00:29:47de rétention administratif
00:29:48on a vu un article
00:29:49dans le Figaro
00:29:50notamment
00:29:51débordé sous tension
00:29:52et reste pourtant
00:29:53le dernier rempart
00:29:54je le disais tout à l'heure
00:29:54face à l'explosion
00:29:55migratoire
00:29:57est-ce que
00:29:58je dis entre violence
00:30:00et manque de place
00:30:01et dysfonctionnement
00:30:01l'Etat peine
00:30:02à tenir la ligne
00:30:03est-ce qu'il faut
00:30:04protéger les français
00:30:06en renforçant
00:30:07ces centres
00:30:08de rétention administratif
00:30:10ou bien est-ce qu'il faut
00:30:11continuer à les laisser exploser
00:30:12alors aujourd'hui
00:30:15effectivement
00:30:16on est dans un échec
00:30:18pourquoi on est dans un échec
00:30:20parce que
00:30:21l'année dernière
00:30:22en gros il y a
00:30:2331 000 personnes
00:30:25qui se retrouvent
00:30:26dans des centres
00:30:26mais on reste
00:30:2734 jours en moyenne
00:30:29ce qui fait qu'à
00:30:30la fin d'année
00:30:31on arrive
00:30:31alors qu'on a
00:30:322000 places de disponibles
00:30:34vous avez
00:30:3531 000 personnes
00:30:36qui passent
00:30:37par ces centres
00:30:38et on en a
00:30:39refusé
00:30:403624
00:30:42quid
00:30:44de leur situation
00:30:45c'est-à-dire que
00:30:46ces gens
00:30:46on estimait
00:30:48qu'ils ne pouvaient pas
00:30:49être présents
00:30:50sur le territoire
00:30:51on ne peut pas
00:30:52les accueillir
00:30:53donc ils repartent
00:30:55en errance
00:30:56ça pose quand même
00:30:57des questions
00:30:58le grand projet
00:30:59c'est de se dire
00:31:00que d'ici
00:31:002027
00:31:02on pourrait avoir
00:31:033000 places
00:31:05de plus
00:31:05le coût
00:31:07d'un centre
00:31:08de rétention
00:31:09il est à peu près
00:31:10de 40 millions
00:31:12un centre
00:31:14de rétention
00:31:14le plus grand
00:31:16c'est 140 personnes
00:31:17et dans ce centre
00:31:19où on s'installe
00:31:20pour
00:31:21un mois
00:31:22à peu près
00:31:23quelles sont
00:31:24les conditions
00:31:25de vie
00:31:25alors déjà
00:31:26ça nécessite
00:31:26un personnel
00:31:27bien évidemment
00:31:28on a
00:31:29des chambres
00:31:30collectives
00:31:30les repas
00:31:33qui sont servis
00:31:34en fonction
00:31:35de ses sensibilités
00:31:36de sa santé
00:31:37de sa religion
00:31:39donc ce sont
00:31:39des repas
00:31:40qui tiennent compte
00:31:41des valeurs
00:31:42culturelles
00:31:43après
00:31:44il y a la possibilité
00:31:47d'être en contact
00:31:48avec des membres
00:31:49de sa famille
00:31:50ou des proches
00:31:51on peut avoir
00:31:53des visites
00:31:54il y a également
00:31:55parce qu'on ne peut pas
00:31:56sortir de ces centres
00:31:57mais il y a des cours
00:31:58de récréation
00:32:00si je puis dire
00:32:00et aussi
00:32:02dans certains
00:32:03la possibilité
00:32:04d'enrichissement
00:32:06culturel
00:32:06et de pratiquer
00:32:08le sport
00:32:09qui elles sont
00:32:10les personnes
00:32:11qui assurent
00:32:12la sécurité
00:32:13soit ce sont
00:32:14des policiers
00:32:15soit ce sont
00:32:16des gens
00:32:17un peu comme
00:32:17le personnel
00:32:18pénitentiaire
00:32:20mais tout ça
00:32:20ça a un coût
00:32:22un coût de fonctionnement
00:32:23relativement élevé
00:32:24qui fait qu'aujourd'hui
00:32:26on est dans le débord
00:32:27mais le grand problème
00:32:28c'est que fait-on
00:32:30quand on a des gens
00:32:31qui théoriquement
00:32:32doivent être éloignés
00:32:34c'est-à-dire qu'on estime
00:32:35que leur présence
00:32:36constitue un danger
00:32:39sur le territoire
00:32:40ils sont placés
00:32:42dans ces centres
00:32:43de détention
00:32:44et sur ces 16 000
00:32:47éloignés
00:32:47il y en aura
00:32:4953%
00:32:50qui échapperont
00:32:52à cette sanction
00:32:54initiale
00:32:56alors ce qu'il faut
00:32:56savoir aussi
00:32:57c'est que
00:32:57durant le temps
00:32:59de la rétention
00:33:00de liberté
00:33:01que se passe-t-il
00:33:02éventuellement
00:33:03les autorités
00:33:04elles vont chercher
00:33:05à pouvoir
00:33:07obtenir
00:33:08du consulat
00:33:09du pays
00:33:10où éventuellement
00:33:10la personne
00:33:11devrait être reconduite
00:33:12le laisser passer
00:33:14nécessaire
00:33:15là encore
00:33:15au bout de
00:33:16si on n'a pas le temps
00:33:17de faire
00:33:18les mesures administratives
00:33:20au bout
00:33:20de 30 jours
00:33:21on est libéré
00:33:22il faut savoir
00:33:23néanmoins
00:33:23que l'on peut arriver
00:33:24dans certains cas
00:33:25à prolonger
00:33:26jusqu'à 18 mois
00:33:27la rétention
00:33:29c'est extrêmement rare
00:33:30mais
00:33:31le personnage
00:33:33qui se trouve
00:33:34assigné
00:33:35à quitter le territoire
00:33:36il le fait
00:33:37assez frais
00:33:38s'il n'a pas
00:33:40les moyens
00:33:41j'ai pas trouvé
00:33:42la réponse
00:33:43comment il s'en va
00:33:44apparemment
00:33:44personne ne lui met
00:33:46la petite pochette
00:33:48nécessaire
00:33:48pour regagner
00:33:49son pays
00:33:50et si
00:33:50au bout d'un moment
00:33:51lorsqu'il a
00:33:53il a été
00:33:54dans l'impossibilité
00:33:55de repartir
00:33:55s'il est repris
00:33:57il sera placé
00:33:58éventuellement
00:33:59en détention
00:34:00c'est dire
00:34:00qu'aujourd'hui
00:34:01la situation
00:34:02de la rétention
00:34:03c'est une chose
00:34:04mais le véritable problème
00:34:06c'est plutôt
00:34:06de lutter
00:34:07contre les passeurs
00:34:09contre ces flux
00:34:10qui font que
00:34:11malheureusement
00:34:12quoi qu'il arrive
00:34:12après
00:34:13bah oui
00:34:14parce que
00:34:15quand on est
00:34:15en aval
00:34:17il n'y a pratiquement
00:34:18plus rien à faire
00:34:19et on a des situations
00:34:21inextricables
00:34:22inextricables
00:34:23co-annuel
00:34:23en 2024
00:34:24250 millions d'euros
00:34:26objectif
00:34:273000 places repoussées
00:34:29donc à 2029
00:34:30il y a
00:34:301959 places
00:34:32en ce moment
00:34:32donc co-annuel
00:34:33250 millions d'euros
00:34:34merci beaucoup
00:34:35mon cher
00:34:37Marc
00:34:37Gabriel Cluzel
00:34:38on va parler avec vous
00:34:41Mathieu l'a évoqué
00:34:43tout à l'heure
00:34:43Karim Bouamran
00:34:45maire socialiste
00:34:46de Saint-Ouen
00:34:46en Seine-Saint-Denis
00:34:47a fait une proposition
00:34:48choc
00:34:49sur RMC
00:34:50il demande
00:34:51que soit désormais
00:34:52possible
00:34:53une peine
00:34:54d'inéligibilité
00:34:55sur les maires
00:34:56pour les maires
00:34:57qui ne respectent pas
00:34:5825%
00:34:59de HLM
00:35:00dans leur ville
00:35:01pourquoi cette proposition
00:35:02trouve-t-elle
00:35:03face à elle
00:35:04vent debout
00:35:04nombre de maires
00:35:05alors il
00:35:07il faut savoir
00:35:08que la loi
00:35:10SRU
00:35:10parce que peut-être
00:35:11que les gens
00:35:11ne la connaissent pas
00:35:12tous ces acronymes
00:35:13c'est compliqué
00:35:13donc elle existe
00:35:14depuis 2000
00:35:15elle a été votée
00:35:18sous le gouvernement
00:35:18Jospin
00:35:19et portée
00:35:20par le ministre
00:35:20de l'équipement
00:35:21et du logement
00:35:21communiste
00:35:22Jean-Claude Guesso
00:35:23communiste
00:35:23c'est pas un détail
00:35:24comme dirait mon voisin
00:35:25et donc
00:35:27les communes
00:35:28de plus de 3500 habitants
00:35:301500 en Ile-de-France
00:35:31dans des zones
00:35:31dites tendues
00:35:32c'est-à-dire urbaines
00:35:33doivent compter
00:35:3425%
00:35:35de logements sociaux
00:35:36ça a été encore
00:35:37renforcé
00:35:37par une loi de 2017
00:35:39qui s'appelle
00:35:39la loi égalité
00:35:41et citoyenneté
00:35:42donc c'est sous la présidence
00:35:43de Hollande
00:35:43la fin là
00:35:43sous gouvernement Valls
00:35:46et porté par Emmanuel
00:35:47Cospin
00:35:47c'est important de dire
00:35:48les noms de tout le monde
00:35:49parce qu'après les gens
00:35:49ils jouent au réactionnaire
00:35:50en peau de lapin
00:35:51une fois que c'est devenu
00:35:52le vent du
00:35:52d'histoire
00:35:53mais c'est important
00:35:54de dire bien
00:35:55qui a fait quoi
00:35:56voilà
00:35:56donc l'idée
00:35:58est de renforcer
00:35:59la mixité sociale
00:36:00et de favoriser
00:36:01l'égalité des chances
00:36:02donc nous connaissons
00:36:03tous ces jolis mots
00:36:04voyez bien usés
00:36:05donc c'est compliqué
00:36:08parce que que se passe-t-il
00:36:09si le maire
00:36:10ne respecte pas
00:36:10ses obligations
00:36:11il y a des sanctions
00:36:12financières pour la ville
00:36:13il y a ce qu'on appelle
00:36:15une contribution SRU
00:36:16qui dépend du nombre
00:36:18de logements
00:36:18qui n'existent pas
00:36:19enfin sociaux
00:36:20qui n'ont pas été
00:36:21pourvus
00:36:22et puis de la capacité
00:36:24fiscale
00:36:25de la richesse
00:36:25de la ville
00:36:26donc cette contribution SRU
00:36:27elle peut aller
00:36:28je ne sais pas moi
00:36:29pour une ville
00:36:29de 10 000 habitants
00:36:30qui a par exemple
00:36:3110% simplement
00:36:32de logements sociaux
00:36:33ça peut aller
00:36:34de dizaines de milliers
00:36:35d'euros
00:36:36à des centaines
00:36:37de milliers d'euros
00:36:39donc c'est pas du tout neutre
00:36:40et c'est un système
00:36:41très coercitif
00:36:43et puis s'il est
00:36:43comment se répète
00:36:44et bien le préfet
00:36:45peut prendre la main
00:36:46et donner lui-même
00:36:48accorder lui-même
00:36:49des permis de construire
00:36:50enfin faire en sorte
00:36:51que ces logements sociaux
00:36:52contre lesquels
00:36:53le maire lutte
00:36:54ou lutte
00:36:55ou pas d'ailleurs
00:36:56parce que quelquefois
00:36:57il ne peut pas
00:36:57nous allons le voir
00:36:58et bien soit
00:36:59malgré tout construit
00:37:00alors encore faut-il
00:37:01évidemment
00:37:02qu'il y arrive
00:37:02parce que les préfets
00:37:03aussi
00:37:03on apprend
00:37:04qu'ils peuvent être
00:37:05poursuivis
00:37:05enfin il y a des agents
00:37:06qui essaient de les poursuivre
00:37:07pour ces raisons-là
00:37:08aussi
00:37:09alors rappelons
00:37:10enfin que
00:37:11ces communes
00:37:12apparaissent sur une liste
00:37:13une liste d'opprobre
00:37:14si vous voulez
00:37:14pour les marquer
00:37:15au fer rouge
00:37:16une liste publique
00:37:17officielle
00:37:17de toutes les communes
00:37:18qui n'ont pas
00:37:19respecté ce quota
00:37:21mais jusqu'à présent
00:37:22il n'y avait pas
00:37:23de sanctions
00:37:24personnelles
00:37:25pour les maires
00:37:26et donc
00:37:27le maire de Saint-Ouen
00:37:28lui dit
00:37:28non il faut les rendre
00:37:29inéligibles
00:37:30donc là on passe un cap
00:37:32ces maires récalcitrants
00:37:34il faut faire quelque chose
00:37:35alors pourquoi
00:37:36certains maires
00:37:36sont-ils très en colère
00:37:37contre cette proposition
00:37:38pourquoi ?
00:37:39alors certains maires
00:37:40que j'ai eues cet après-midi
00:37:41sont très en colère
00:37:42alors je vais vous résumer
00:37:43leur pensée
00:37:44d'une façon un peu triviale
00:37:45ils m'ont dit
00:37:46il faut qu'il se mêle
00:37:47de ses oignons
00:37:48il a déjà fort à faire
00:37:49chez lui
00:37:50il ferait mieux
00:37:50de ne pas donner des leçons
00:37:51c'était l'idée générale
00:37:52alors je vous rappelle
00:37:53Saint-Ouen
00:37:53c'est la ville
00:37:55qui en avril dernier
00:37:55a fait déménager une école
00:37:57pour céder le terrain
00:37:58à un point de ville
00:37:59une école maternelle
00:38:00donc c'est vrai
00:38:01que tout n'est pas rose
00:38:03par ailleurs
00:38:04ils me disent
00:38:04que toutes les villes
00:38:05n'ont pas eu la chance
00:38:06d'être arrosées
00:38:06par les mannes
00:38:07des Jeux Olympiques
00:38:08vous savez qu'il y avait
00:38:09le village des athlètes
00:38:10à Saint-Ouen
00:38:10et que certaines infrastructures
00:38:12certains bâtiments
00:38:13sont aujourd'hui
00:38:14des logements sociaux
00:38:14donc forcément
00:38:15c'est plus simple
00:38:16et puis il y a eu
00:38:17des rénovations
00:38:17du reste de quartiers entiers
00:38:19et puis rappelons
00:38:20qu'on peine quand même
00:38:21à trouver
00:38:22les municipales arrivent
00:38:22on peine à trouver
00:38:23des gens pour se présenter
00:38:24vous savez on ne trouve pas
00:38:25beaucoup de candidats
00:38:26alors vous pensez bien
00:38:26que c'est une merveilleuse idée
00:38:27ça ne va pas beaucoup s'arranger
00:38:28les candidats
00:38:30les maires
00:38:31ils sont à portée de baffe
00:38:32vous connaissez l'expression
00:38:33ils sont agressés
00:38:33il y en a un en Isère
00:38:34qui a été agressé aujourd'hui
00:38:35ils ont une responsabilité
00:38:36juridique énorme
00:38:37ils sont rémunérés
00:38:38souvent avec des queues de cerises
00:38:39donc si vous voulez
00:38:40si on rajoute ça en plus
00:38:41je pense qu'il va falloir
00:38:42aller les chercher
00:38:43au fond de leur lit
00:38:44et pour beaucoup de maires
00:38:47quand vous parlez avec eux
00:38:48et quelle que soit
00:38:49leur couleur politique
00:38:50du reste
00:38:51enfin plutôt à droite
00:38:52mais pas que
00:38:53mais elle en a aussi
00:38:54beaucoup au centre
00:38:55ils vous expliquent
00:38:56que cette loi SRU
00:38:57elle est devenue
00:38:58une vache sacrée
00:38:59et en fait
00:39:00elle est délétère
00:39:01et inapplicable
00:39:03et ils disent
00:39:03mais au bout de 25 ans
00:39:04on pourrait quand même
00:39:04avoir le droit
00:39:05de la contester
00:39:06et de la déboulonner
00:39:08alors je disais tout à l'heure
00:39:10les maires qui ne veulent pas
00:39:12mais il y a les maires
00:39:13qui ne peuvent pas
00:39:14il faut peut-être signaler
00:39:16que comme monsieur Guesso
00:39:19monsieur Boimran
00:39:21est un ancien élu communiste
00:39:23mais la France
00:39:24même si Brezhnev
00:39:24disait que c'était
00:39:25le dernier pays communiste
00:39:26on ne peut pas
00:39:27faire quand même
00:39:28exactement tout ce qu'on faisait
00:39:29en Union soviétique
00:39:30vous vous souvenez
00:39:31dans le bouquin
00:39:32qui s'appelle
00:39:32Deux sœurs
00:39:33d'Alexei Tolstoy
00:39:34on va les propriétaires
00:39:35on va leur prendre
00:39:35leur logement
00:39:36et puis on les force
00:39:36à vivre ensemble
00:39:37avec d'autres gens
00:39:38ben non
00:39:38en France c'est un peu
00:39:39plus compliqué que ça
00:39:40donc quelquefois
00:39:41il n'y a pas de terrain
00:39:42public tout simplement
00:39:43pour construire
00:39:44des logements
00:39:46alors s'il n'y a pas
00:39:47assez de réserves foncières
00:39:48et ben c'est pas grave
00:39:48ils ont quand même
00:39:49casqué
00:39:50ils n'ont qu'à casquer
00:39:51alors je vous renvoie
00:39:52à une tribune
00:39:53très intéressante
00:39:54de la maire
00:39:54de Sainte-Foy-les-Lions
00:39:55de Véronique Sarcelli
00:39:57qui a écrit
00:39:57en 2024
00:39:59sur ce sujet
00:39:59elle explique
00:40:00que sa commune
00:40:01a 40%
00:40:02qui figure
00:40:03en zone protégée
00:40:0440% de son territoire
00:40:05zone protégée
00:40:06patrimoniale
00:40:07ou naturelle
00:40:07elle cite d'autres maires
00:40:09qui ont des zones
00:40:09agricoles
00:40:11ou inondables
00:40:11ou réputées
00:40:12inconstructibles
00:40:13ça c'est le plus drôle
00:40:13vous voyez
00:40:14on vit vraiment
00:40:14dans un univers
00:40:15kafkaïen
00:40:16à moitié
00:40:17courteline et kafka
00:40:18du fait de la loi
00:40:19de la zéro artificialisation
00:40:21nette des sols
00:40:22la loi ZAN
00:40:22qui fait partie
00:40:23de la loi
00:40:23climat et résilience
00:40:24adoptée en 2021
00:40:25donc en fait
00:40:26c'est le propre
00:40:27des lois
00:40:27de ceux qui nous dirigent
00:40:28c'est-à-dire qu'elles rentrent
00:40:29en confrontation
00:40:30elles se rendent
00:40:32inapplicables l'une l'autre
00:40:33et ça c'est merveilleux
00:40:34ça rend les gens fous
00:40:34sinon ce serait pas drôle
00:40:36donc ça c'est extrêmement
00:40:37difficile pour les maires
00:40:40d'appliquer
00:40:41donc cette loi SRU
00:40:42elle explique que sa commune
00:40:43de 22 000 habitants
00:40:44doit payer une amende annuelle
00:40:45de près d'un million d'euros
00:40:47non mais vous vous rendez compte
00:40:48alors en quoi en 25 ans
00:40:51cette loi
00:40:52Gabrielle Cluzet
00:40:53cette loi SRU
00:40:54a-t-elle profondément
00:40:55changé des villes françaises ?
00:40:56il faut savoir que la France
00:40:57détient le quart des logements sociaux
00:40:58dans l'Union Européenne
00:40:59avec un taux de rotation
00:41:00ultra faible
00:41:01donc il joue pas du tout
00:41:03un rôle d'assenceur social
00:41:04c'est pas un logement
00:41:05qu'on occupe
00:41:05en attendant d'aller mieux
00:41:06voilà pour donner un coup de main
00:41:07quand on a pas beaucoup d'argent
00:41:08et puis hop
00:41:09ça passe au suivant
00:41:10c'est pas du tout ça
00:41:11et selon l'observatoire
00:41:12de l'immigration
00:41:13et de la démographie
00:41:1335% des immigrés
00:41:15vivent en logement social
00:41:16contre 11%
00:41:17des gens
00:41:18sans ascendance
00:41:19migratoire
00:41:20donc un sondage
00:41:21CSA récent
00:41:22je crois que c'est de CNews
00:41:23du reste
00:41:23à l'occasion du congrès HLM
00:41:25montre que 77%
00:41:28des français
00:41:28trouveraient légitime
00:41:30que de réserver
00:41:31les HLM
00:41:31aux français
00:41:32mais en fait
00:41:32ça paraît assez évident
00:41:33c'est comme une famille
00:41:35on vous dit
00:41:35vous préférez réserver
00:41:36votre appartement
00:41:37pour vos enfants
00:41:37c'est en priorité
00:41:39ou pour les enfants
00:41:39vous dites pour vos enfants
00:41:41il y a la mère patrie
00:41:42il y a beau avoir mère et père
00:41:43dans le mot mère patrie
00:41:44elle n'a pas le droit
00:41:45de faire ça
00:41:46et d'ailleurs
00:41:47tous ceux qui s'occupent
00:41:47de l'attribution
00:41:48des logements sociaux
00:41:49ils ne s'y amusent pas
00:41:50je peux vous dire
00:41:50à pratiquer de la préférence française
00:41:52qui savent
00:41:53qu'ils seraient très sévèrement punis
00:41:55donc mécaniquement
00:41:56c'est les plus pauvres
00:41:57ceux qui sont arrivés
00:41:58de pays extrêmement pauvres
00:42:00depuis pas très longtemps
00:42:02qui mécaniquement
00:42:03prennent ces logements
00:42:04donc c'est pas étonnant
00:42:05qu'ils soient surreprésentés
00:42:07et la maire de Sainte-Foy-les-Lions
00:42:08elle dit
00:42:09en fait
00:42:09c'est une loi
00:42:09perdant-perdant
00:42:10perdant pour les villes
00:42:11perdant pour les classes moyennes
00:42:12qui sont complètement
00:42:13éjectées du dispositif
00:42:15mais très loin
00:42:15vraiment
00:42:16et c'est un effet
00:42:18une espèce d'effet centrifuge
00:42:20ils sont trop pauvres
00:42:20pour être riches
00:42:21donc habiter dans la ville
00:42:22mais trop riches
00:42:23pour être pauvres
00:42:23c'est-à-dire habiter
00:42:24dans les logements sociaux
00:42:25donc c'est vraiment
00:42:26la fin
00:42:27des classes moyennes
00:42:29en fait cette loi SRU
00:42:30c'est un fossile communiste
00:42:31qui devrait être supprimé
00:42:33on devrait au contraire
00:42:35favoriser l'accès à la propriété
00:42:36et en plus d'autres
00:42:38coercitives
00:42:39elle a fait un mal fou
00:42:40parce que vous savez
00:42:40Alphonse Allais disait
00:42:41il faut installer
00:42:43les villes à la campagne
00:42:44ben là on a installé
00:42:45les banlieues dans les villes
00:42:46c'est-à-dire que cette loi
00:42:47était destinée à lutter
00:42:48contre la ghettoïsation
00:42:49en réalité
00:42:50elle a dispersé
00:42:51elle a répandu
00:42:52comme une traînée de poudre
00:42:53ce triptyque délétère
00:42:55dont nous parlions hier
00:42:57insécurité
00:42:58trafic de drogue
00:42:59islamisme
00:42:59et plus aucune ville
00:43:02n'est préservée
00:43:04il reste les villages
00:43:05à la campagne
00:43:06parce qu'ils n'ont pas
00:43:07les conditions requises
00:43:08alors c'est pas grave
00:43:09eux on leur envoie
00:43:10des accueils pour migrants
00:43:12voilà
00:43:12il faut qu'ils soient
00:43:15aussi dans l'affaire
00:43:16et il y a beaucoup
00:43:19d'hypocrisie dans cette loi
00:43:20et il serait extrêmement
00:43:22important
00:43:23très important
00:43:24que des politiques
00:43:25courageux
00:43:26s'en saisissent
00:43:27ne se laissent pas impressionner
00:43:28et reviennent
00:43:29sur cette loi RSRU
00:43:30en 2006
00:43:31des élus
00:43:32des députés UMP
00:43:33avaient essayé
00:43:35de revenir
00:43:35d'inclure
00:43:36notamment les logements
00:43:37qui pourraient être rachetés
00:43:37par ceux qui habitaient
00:43:38dans des HLM
00:43:39ça avait été refusé
00:43:40l'abbé Pierre était même
00:43:41venu à l'Assemblée
00:43:42c'est la fondation
00:43:43qui parle plus son nom
00:43:44qu'il raconte
00:43:44il avait parlé
00:43:46d'honneur de la France
00:43:47et fustigé
00:43:47ceux qui essaient de tricher
00:43:48avec cette loi
00:43:49on sait aujourd'hui
00:43:50qu'il était assez mal placé
00:43:51pour parler d'honneur
00:43:52et de tricherie
00:43:54il y a un moment
00:43:54il va falloir oser
00:43:56transgresser
00:43:57ce dogme de foi
00:43:58dès qu'on a un gouvernement
00:44:00dès qu'on a un parlement
00:44:01merci beaucoup
00:44:02ils sont tous
00:44:03des missionnaires
00:44:04dans tous les sens du terme
00:44:05alors on va recevoir
00:44:06notre invitée
00:44:07le temps qu'elle arrive
00:44:08Zenia Federova
00:44:09le temps pour moi
00:44:09elle va venir s'installer
00:44:11on va l'interroger
00:44:12sur son livre
00:44:13notamment
00:44:13mais je voudrais
00:44:14quand même
00:44:15vous faire écouter
00:44:16Eric Tegner
00:44:17pour la sortie
00:44:18du magazine Frontières
00:44:19qui lance un nouveau numéro
00:44:20demain
00:44:21sur les 30 mères
00:44:22complices de l'islamisme
00:44:24et son patron
00:44:25Eric Tegner
00:44:26que vous connaissez bien
00:44:27s'est exprimé
00:44:29sur le sujet
00:44:29sur Europe 1
00:44:30ce matin
00:44:30à chaque fois
00:44:32on parle de l'islamisme
00:44:33on parle de clientélisme
00:44:34mais on ne va pas
00:44:35très concrètement
00:44:35voir qui sont les maires
00:44:37qui favorisent cela
00:44:38nous on a fait une étude
00:44:39sur tous les maires
00:44:40des villes moyennes
00:44:41pas celles qu'on connaît
00:44:41habituellement
00:44:42Strasbourg, Nantes, Marseille
00:44:43ou encore Paris
00:44:44on est allé voir des villes
00:44:45en Haute-Savoie
00:44:46dans le Nord
00:44:47dans la région PACA
00:44:48on a analysé
00:44:49des dizaines de milliers
00:44:50de données
00:44:50des conseils municipaux
00:44:51ou encore des publications
00:44:53sur Facebook
00:44:53et sur Twitter
00:44:54et on en a ressorti
00:44:55effectivement
00:44:5630 maires
00:44:57qui sont aujourd'hui
00:44:58qualifiés de complices
00:44:59de l'islamisme
00:44:59c'était important
00:45:00parce qu'on est
00:45:01juste avant
00:45:01les élections municipales
00:45:02de mars prochain
00:45:03et on montre
00:45:04avec preuve à l'appui
00:45:06de nombreuses révélations
00:45:07dont je pourrais vous parler
00:45:07tout à l'heure
00:45:08comment très concrètement
00:45:09soit ils font preuve
00:45:10de clientélisme
00:45:10soit on se retrouve
00:45:11avec des maires
00:45:12on a des preuves
00:45:13sur ces éléments
00:45:13où il y a des associations
00:45:14musulmanes
00:45:15qui leur disent très clairement
00:45:16on va vous aider
00:45:17pour les élections municipales
00:45:18à venir
00:45:18pour assurer votre avenir
00:45:20à la tête de la ville
00:45:20comment également
00:45:21il y a de nombreux maires
00:45:22qui ont fait des choses
00:45:23illégales
00:45:24par exemple
00:45:24de donner un terrain
00:45:26pour une mosquée
00:45:27pendant près d'une vingtaine d'années
00:45:28à titre gratuit
00:45:30et comment en règle générale aussi
00:45:31parce que c'est l'interrogation
00:45:32sur le lien
00:45:32entre islam et islamisme
00:45:34dans ces mosquées
00:45:35on retrouve souvent
00:45:36des prédicateurs islamistes
00:45:38sans que la presse n'en parle
00:45:39on retrouve également
00:45:40des tracts
00:45:41sur lesquels on va voir
00:45:42des jeunes filles de 7 ans
00:45:43qui vont être voilées
00:45:44donc c'était un travail
00:45:45d'intérêt public
00:45:46alors dites-moi
00:45:46je n'ai pas compris
00:45:47pourquoi vous n'avez pas
00:45:48ciblé les grandes villes
00:45:49vous avez ciblé plutôt
00:45:50les petites
00:45:50parce qu'on est habitué
00:45:51à chaque fois
00:45:52et l'islamisation aujourd'hui
00:45:53elle touche
00:45:54qui a compris les petites villes
00:45:55de 10 000 habitants
00:45:55moi c'est ce qui m'a marqué
00:45:56oui je suis partout
00:45:58je l'ai interrogé aussi
00:46:02sur le mot collabo
00:46:03parce que son enquête
00:46:04c'est 30 mères complices
00:46:05de l'islamisme
00:46:06avec le titre collabo
00:46:08et il s'en explique
00:46:09Eric est-ce que
00:46:11par exemple
00:46:11sur le mot collabo
00:46:12est-ce que vous comprenez
00:46:13que ça peut choquer ?
00:46:15je comprends
00:46:15que ça puisse choquer
00:46:16bien entendu
00:46:17mais le fait que ça choque
00:46:18ça ne veut pas dire
00:46:19qu'en fait ce mot
00:46:19est mal utilisé
00:46:20aujourd'hui
00:46:21le principal danger
00:46:22en France
00:46:22c'est l'islamisme
00:46:24et donc oui
00:46:24il y a des collabos
00:46:25et ces collabos
00:46:26ce sont des gens
00:46:26qui très concrètement
00:46:27les aident
00:46:27par des subventions
00:46:28et des aides
00:46:29voilà
00:46:30enquête à sortir
00:46:32demain
00:46:32enquête courageuse
00:46:33c'est des sujets
00:46:34qu'on aborde régulièrement
00:46:36donc c'est important
00:46:36d'en parler
00:46:38bonsoir
00:46:39Zegna Federova
00:46:40merci infiniment
00:46:41d'être avec nous
00:46:42ce soir
00:46:42vous êtes journaliste
00:46:43russe
00:46:44ancienne
00:46:44présidente de RT France
00:46:46chaîne aujourd'hui
00:46:47fermée
00:46:48je disais en titre
00:46:49vous réfutez
00:46:50d'être la voix
00:46:51du Kremlin
00:46:51je dis tout de suite
00:46:52et vous revendiquez
00:46:53votre droit
00:46:54en tant que journaliste
00:46:55d'exprimer
00:46:56à chaque fois
00:46:57votre point de vue
00:46:58parce qu'à chaque fois
00:46:59on vous pose la question
00:47:00on va éviter
00:47:01à chaque fois
00:47:01on vous pose la question
00:47:02vous êtes la voix du Kremlin
00:47:03vous répondez non
00:47:03vous êtes en envoyé spécial russe
00:47:06vous répondez non
00:47:07donc ça c'est fait
00:47:08on va aller un petit peu
00:47:09plus loin ce soir
00:47:09sur votre livre
00:47:10est-ce que vous êtes
00:47:12la voix de Montréal
00:47:13non ?
00:47:15du Québec j'espère
00:47:17lui il est la voix du Québec
00:47:19il revendique
00:47:19d'accord ok
00:47:20moi je ne suis pas
00:47:21la voix de la Guadeloupe
00:47:21alors Zénia Federova
00:47:23dans votre livre
00:47:24Banni
00:47:25qui est sorti
00:47:26chez Fayard
00:47:27vous dénoncez
00:47:29la censure
00:47:30vous interrogez
00:47:31sur la liberté
00:47:32d'expression
00:47:32et ça
00:47:33ça nous intéresse
00:47:34vous dénoncez
00:47:36la censure
00:47:36comment selon vous
00:47:39vous dites
00:47:40qu'on a voulu
00:47:40vous faire taire ?
00:47:42en fait c'est très simple
00:47:44une chaîne qui s'est installée
00:47:46en France
00:47:47avec les journalistes français
00:47:48avec des cartes de presse
00:47:49était censurée
00:47:51par l'Elysée
00:47:51et c'était même
00:47:52avant 2022
00:47:54c'était depuis
00:47:55tous les débuts
00:47:56même avant
00:47:56que la chaîne
00:47:57était lancée
00:47:58en fait
00:47:58le quartier général
00:48:02comment dire
00:48:03d'Emmanuel Macron
00:48:04sa campagne électorale
00:48:07on n'a pas eu
00:48:08à avoir
00:48:08l'accréditation
00:48:10ça je me rappelle
00:48:11et sur les plateaux télé
00:48:12je le dénonçais tout le temps
00:48:14qu'on ne peut pas
00:48:15avoir une chaîne
00:48:16et refuser
00:48:17d'avoir effectivement
00:48:18les journalistes
00:48:19qui n'avaient pas du tout droit
00:48:21ils n'avaient pas du tout
00:48:22accès à l'Elysée
00:48:22c'était intéressant
00:48:24donc ça c'était avant
00:48:25l'arrêt de la chaîne
00:48:26exactement
00:48:26c'était avant
00:48:27et c'était pendant
00:48:28toutes ces années
00:48:29que Arte France
00:48:29a exercé
00:48:31le travail de journaliste
00:48:33avec la licence
00:48:34des CSA
00:48:34aujourd'hui ça s'appelle
00:48:35l'Arcom
00:48:36mais en fait c'est une chaîne
00:48:37qui était installée
00:48:38avec l'autorisation
00:48:39l'autorisation
00:48:40et toute l'obligation
00:48:41en fait jamais
00:48:42était sanctionnée
00:48:43par l'Arcom
00:48:44et c'est vrai
00:48:45qu'Elysée
00:48:46c'était interdit
00:48:47mais aussi
00:48:47tous les ministères
00:48:48français
00:48:49qui ne sont pas
00:48:50donnés accréditation
00:48:51à ces journalistes
00:48:52donc c'était déjà
00:48:53la censure
00:48:54mais c'était pire
00:48:55que ça en fait
00:48:56chaque fois
00:48:57les journalistes
00:48:59étaient ciblés
00:49:00vous savez
00:49:00la tactique de
00:49:01name and shame
00:49:02le journaliste
00:49:02travaillait pour
00:49:03RT France
00:49:03c'est à dire
00:49:04quand vous êtes
00:49:05sponsorisé
00:49:06par l'argent
00:49:08public russe
00:49:09vous êtes absolument
00:49:10pas journaliste
00:49:11mais dans ces cas
00:49:11on peut s'interagir
00:49:13est-ce que c'est la même chose
00:49:14avec Al Jazeera
00:49:15qui est sponsorisé
00:49:16par Qatar
00:49:16BBC
00:49:17qui est sponsorisé
00:49:18par Royaume-Uni
00:49:20est-ce que c'est la même chose
00:49:21avec France 24
00:49:22si on prend cette logique
00:49:24dans ces cas
00:49:24toutes les chaînes
00:49:25doivent être interdites
00:49:26mais malheureusement
00:49:27pour nous
00:49:28avec le début
00:49:30des conflits
00:49:30en Ukraine
00:49:31c'était utilisé
00:49:32comme prétexte
00:49:33pour sanctionner
00:49:34la chaîne
00:49:34anti-ritorial
00:49:35et c'est l'Union Européenne
00:49:36qui a fait fermer
00:49:37la chaîne
00:49:38c'est pas Emmanuel Macron
00:49:38c'est pas Emmanuel Macron
00:49:40mais on sait très bien
00:49:41ce qu'Emmanuel Macron
00:49:42n'était pas d'accord
00:49:43avec la présence
00:49:44des journalistes
00:49:45de RT France
00:49:45il a dit lui-même
00:49:46à Versailles
00:49:47quand Vladimir Poutine
00:49:48a visité la France
00:49:49et à côté de lui
00:49:50j'ai posé la question
00:49:52à Emmanuel Macron
00:49:53est-ce qu'un journaliste
00:49:54peut avoir finalement
00:49:55la création
00:49:55il a dit
00:49:56vous n'êtes pas
00:49:56un journaliste
00:49:57vous êtes les agents
00:49:58de propagande
00:49:59donc il a donné
00:50:00cette direction
00:50:01ce message
00:50:02à tous les mondes
00:50:03et c'était vraiment compliqué
00:50:05pour nos journalistes
00:50:06de continuer
00:50:06à exercer leur travail
00:50:07mais aujourd'hui
00:50:09oui il n'a plus
00:50:10RT France
00:50:11mais c'était la première
00:50:12signe de cette censure
00:50:13en marche
00:50:14qui continuait
00:50:15même aujourd'hui
00:50:16donc même si vous dites
00:50:17cette Union Européenne
00:50:18il y a quand même
00:50:19un accord entre
00:50:20je pense autorités français
00:50:21dans votre livre
00:50:22vous dites
00:50:23je cite
00:50:23notre bannissement
00:50:24était écrit
00:50:25programmé
00:50:26acté
00:50:28j'étais condamné
00:50:29au silence
00:50:29ils avaient gagné
00:50:31et selon vous
00:50:32vous dites
00:50:32que cette fermeture
00:50:33de RT France
00:50:34a marqué un tournant
00:50:35certains comparent
00:50:36cette décision
00:50:37ancienne de l'ARCOM
00:50:38concernant C8
00:50:39vous y voyez un parallèle
00:50:40selon vous ?
00:50:41ça n'a rien à voir
00:50:43pourtant
00:50:43c'est rien à voir
00:50:44mais en même temps
00:50:45c'est une chaîne
00:50:46qui était
00:50:46on peut dire
00:50:47qui était fermée
00:50:48dans une façon
00:50:49où l'essence
00:50:50n'était pas prolongée
00:50:51si je ne me trompe pas
00:50:52c'est comme ça
00:50:53elles ont décidé
00:50:53de ne plus avoir
00:50:55C8 à l'antenne
00:50:56et moi à l'époque
00:50:57des fermetures
00:50:58de RT France
00:50:59j'ai dit
00:50:59qu'elles me semblent
00:51:00les premières
00:51:00mais après
00:51:01il y aura autre
00:51:01et ce qui me choquait
00:51:02vraiment
00:51:03c'était la silence
00:51:04parmi les journalistes français
00:51:05les médias publics
00:51:06toutes les chaînes
00:51:07en fait
00:51:07elles n'ont rien dit
00:51:08à l'époque
00:51:09à l'époque
00:51:09on était en pleine guerre
00:51:10aussi
00:51:11c'était un peu compliqué
00:51:11quand même
00:51:12je parle
00:51:12pour C8
00:51:14vous parlez pour C8
00:51:15parce que si on regarde
00:51:17si on regarde C8
00:51:17parce que si on regarde C8
00:51:17il y a eu partie
00:51:19de journalistes
00:51:19qui étaient plutôt contentes
00:51:21et pour moi
00:51:22cette validation
00:51:24de censure
00:51:24c'est très dangereux
00:51:25parce que sans
00:51:26la diversité
00:51:26des opinions
00:51:27sans cet équilibre
00:51:30en fait
00:51:30il n'aura pas
00:51:31la liberté d'expression
00:51:33qui est très importante
00:51:33pour la démocratie
00:51:34à mon avis
00:51:35c'est un énorme danger
00:51:37parce qu'à part
00:51:37de la censure
00:51:38qui vient
00:51:39on peut dire
00:51:40de l'institution
00:51:40de l'état
00:51:41il y a aussi
00:51:41une autocensure
00:51:42une autocensure
00:51:43pour les sujets
00:51:44très sensibles
00:51:45qui ne sont pas relayés
00:51:46on peut voir ça
00:51:47par exemple
00:51:47grâce à ces news
00:51:48on parle beaucoup plus
00:51:49des sujets
00:51:50comme l'immigration
00:51:52les problèmes
00:51:52d'islamisme radical
00:51:55etc
00:51:55mais en fait
00:51:56ce sont les sujets
00:51:57tabous
00:51:57sur les chaînes publiques
00:51:59et pour moi
00:52:00et vous dites
00:52:00par exemple
00:52:01que si RT
00:52:02a été fermée
00:52:03vous avez dit
00:52:04que selon vous
00:52:04d'autres chaînes
00:52:05seraient fermées
00:52:06C8 a été fermée
00:52:07selon vous
00:52:07d'autres chaînes
00:52:08peuvent être fermées encore
00:52:08je pense que
00:52:09tout est possible
00:52:10dans cette situation
00:52:11où je pense
00:52:12les pouvoirs
00:52:13n'ont plus de
00:52:14comment dire
00:52:16n'ont plus de limite
00:52:17en termes de censure
00:52:18vous pensez
00:52:19à ce point là
00:52:20je pense qu'il y a
00:52:20ces points là
00:52:21si on regarde
00:52:21en Europe en général
00:52:22c'est une tendance
00:52:23et c'est exactement
00:52:25ce que J.D. Wans
00:52:26a dit dans son
00:52:26fameux discours
00:52:28il a dit qu'il y a
00:52:29un grand problème
00:52:29en Europe
00:52:30tendance à la censure
00:52:31oui
00:52:32aussi avec la liberté
00:52:34d'expression
00:52:34et si on ne parle pas
00:52:35des grandes chaînes
00:52:36qui sont connues
00:52:37on peut parler
00:52:37des chaînes alternatives
00:52:38sur internet
00:52:39sur Youtube
00:52:40qui sont shadowbends
00:52:41par exemple
00:52:42ils n'ont plus
00:52:42des visibilités
00:52:43et ce n'est pas
00:52:45qu'avec le sujet géopolitique
00:52:46ou très sensible
00:52:47rappelons
00:52:48Mathieu vous allez poser
00:52:49une question tout à l'heure
00:52:49on a aussi le sujet
00:52:51de Covid par exemple
00:52:53la gestion sanitaire
00:52:54l'existence
00:52:56de vaccins
00:52:57différentes
00:52:57qui étaient
00:52:58en façon
00:52:58entardie
00:52:59de parler
00:52:59donc il y a
00:53:01déjà eu
00:53:02cette tentative
00:53:03de censure
00:53:04je pense que ça va
00:53:05continuer
00:53:05et la pire chose
00:53:06pour moi
00:53:07c'est qu'il y a
00:53:07une façon
00:53:08d'essayer
00:53:08d'infantiliser
00:53:09les français
00:53:10de ne pas
00:53:11laisser réfléchir
00:53:12de ne pas avoir
00:53:13responsabiliser
00:53:14avoir la possibilité
00:53:14de choisir
00:53:15on censure en amont
00:53:16avant le choix
00:53:17exactement
00:53:17un peu comme
00:53:18ce qui s'est passé
00:53:19on peut le dire
00:53:19peut-être
00:53:20point d'interrogation
00:53:21en Roumanie
00:53:22pour la présidentielle
00:53:23en Moldavie
00:53:24pour les législatives
00:53:25on a vu des candidats
00:53:26qui ont été retirés
00:53:28quelques temps
00:53:29justement
00:53:29avant l'élection
00:53:31Nathalie Loiseau
00:53:32qui n'est pas votre amie
00:53:33apparemment
00:53:33d'après ce que j'ai vu
00:53:34elle a déclaré
00:53:35que ça peut arriver
00:53:37en France
00:53:38et Mathieu Beaucoté
00:53:38avait une question
00:53:39là-dessus
00:53:39sur ce sujet
00:53:40alors tout simplement
00:53:41est-ce que
00:53:42quand vous dites
00:53:42la liberté d'expression
00:53:43est aujourd'hui
00:53:44compromise en Occident
00:53:45c'est un sentiment
00:53:46généralement partagé
00:53:47quelle est la prochaine étape
00:53:48selon vous
00:53:48de cette régression
00:53:49des libertés
00:53:50j'espère que ça ne va pas arriver
00:53:54mais je pense qu'on voit
00:53:55de plus en plus
00:53:56en fait
00:53:57cette
00:53:57si on peut dire
00:54:00filtration d'informations
00:54:01donc aujourd'hui
00:54:02pour avoir
00:54:03une information
00:54:04différente
00:54:04les sources
00:54:05alternatives
00:54:06ça devient
00:54:06plus en plus compliqué
00:54:07et en fait
00:54:09je pense que
00:54:10cette idée
00:54:11de contrôler
00:54:12l'information
00:54:13par rapport
00:54:14de tout ce qui se passe
00:54:15sur l'internet
00:54:16regardant ce qui se passe
00:54:17en Royaume-Uni
00:54:17par exemple
00:54:18même sur les réseaux sociaux
00:54:19les gens n'ont pas
00:54:20les droits
00:54:20de poster
00:54:21certains des idées
00:54:22on en parle régulièrement
00:54:23effectivement
00:54:23et ils peuvent être
00:54:24arrêtés
00:54:25et en fait
00:54:25condamnés
00:54:26donc je pense
00:54:27que ça va continuer
00:54:28parce que c'est comme
00:54:29mais plus précisément
00:54:30pardonnez-moi
00:54:30vous interrompt
00:54:31mais plus précisément
00:54:32ce que dit Mathieu
00:54:32est dans la foulée
00:54:33de ma question
00:54:34c'est à dire que
00:54:34est-ce que comme dit
00:54:35par exemple Nathalie Loiseau
00:54:36en 2027
00:54:37on peut voir en France
00:54:38une censure
00:54:39ça je vous interroge
00:54:41au niveau de votre côté journalistique
00:54:44une censure
00:54:45de certains candidats
00:54:47qui ne sont pas pro-européens
00:54:48parce qu'on a vu
00:54:49qu'à chaque fois
00:54:49en Moldavie
00:54:50comme en Roumanie
00:54:51ce sont des candidats
00:54:52pro-européens
00:54:53qui ont fini par l'emporter
00:54:54on a enlevé
00:54:55les candidats nationalistes
00:54:56est-ce que vous pensez
00:54:57que ça
00:54:57par exemple
00:54:57la censure
00:54:58peut aller jusque là
00:54:59pour 2027
00:54:59Nathalie Loiseau
00:55:01a déjà dit
00:55:01il y a déjà un scénario
00:55:02en tête
00:55:03les Russes
00:55:03vont faire
00:55:04en gérance
00:55:05et donc
00:55:06ce n'est pas
00:55:06même encore
00:55:07le cas
00:55:08on n'a pas les détails
00:55:09mais il accuse
00:55:10déjà les Russies
00:55:10pour quelque chose
00:55:11qui n'est pas encore
00:55:12de place
00:55:13en 2027
00:55:14je pense que
00:55:15c'est une façon
00:55:16de faire les choses
00:55:18je ne sais pas
00:55:19si le nom
00:55:20Pavel Dour
00:55:20vous parle
00:55:21mais c'est
00:55:22le fondateur
00:55:23d'une chaîne
00:55:24de Telegram
00:55:25Messenger
00:55:26et en fait
00:55:27ce qui est très intéressant
00:55:28il a dit
00:55:28qu'à un moment
00:55:29il était
00:55:30il était rapproché
00:55:32par
00:55:33on ne sait pas
00:55:34si c'est vrai
00:55:34parce qu'il a dit
00:55:35rapproché par
00:55:36les services français
00:55:37pour qu'il puisse
00:55:39sanctionner
00:55:40certaines chaînes
00:55:41Telegram
00:55:42qui sont
00:55:42en Roumanie
00:55:45et en Moldavie
00:55:45qui sont plutôt
00:55:47des côtés de l'opposition
00:55:48dernière question rapide
00:55:49parce qu'on n'a plus
00:55:50beaucoup de temps
00:55:50est-ce que vous croyez
00:55:51aux ingérences russes
00:55:53question compliquée
00:55:54écoutez ça dépend
00:55:55parce qu'il faut avoir
00:55:56toujours les preuves
00:55:58ce qui me dérange
00:55:59aujourd'hui
00:56:00c'est que les russes
00:56:00sont en fait
00:56:02accusés de tout
00:56:03sans preuve
00:56:04et j'imagine
00:56:06en tant que journaliste
00:56:06j'imagine que l'ingérence
00:56:07en général existe
00:56:08un peu de tous côtés
00:56:09ça existe aussi en Russie
00:56:11et on dénonce
00:56:12souvent les russes
00:56:13mais en fait
00:56:14oui
00:56:14et c'est très
00:56:15très confortable
00:56:17en fait
00:56:17utiliser les russes
00:56:19parce que ça fait peur
00:56:20Emmanuel Macron
00:56:21le dit
00:56:22tout le temps
00:56:24il accuse la Russie
00:56:26de tout
00:56:26et en fait
00:56:26c'est une façon
00:56:27d'avoir
00:56:29le budget militaire
00:56:32plus important
00:56:32et de faire passer
00:56:34les lois
00:56:35qui sont peut-être
00:56:35pas très populaires
00:56:36merci beaucoup
00:56:38Azenia Federova
00:56:39d'avoir été notre invitée
00:56:40je rappelle votre livre
00:56:41Bani chez Fayard
00:56:43vous aurez pu écrire
00:56:44la même chose
00:56:45pour C8
00:56:45Mathieu Bocoté
00:56:46il y a quelques jours
00:56:47le premier ministre britannique
00:56:48Kerstra Armour
00:56:49a annoncé la place
00:56:50d'un titre
00:56:51d'identité numérique
00:56:52tenez-vous bien
00:56:53pour les citoyens
00:56:54et les résidents britanniques
00:56:56mais ce projet
00:56:56suscite une vive controverse
00:56:58et suscite d'ailleurs
00:56:59des inquiétudes en France
00:57:00pourquoi ?
00:57:01Alors
00:57:01le titre est annoncé
00:57:02un titre d'identité numérique
00:57:04trois jours plus tard
00:57:06une pétition
00:57:07une pétition a été mise en place
00:57:09pour s'opposer à cela
00:57:102,5 millions
00:57:12de signataires
00:57:13pour dire
00:57:14ce titre d'identité numérique
00:57:15nous n'en voulons pas
00:57:17alors comment
00:57:18Kerstra Armour
00:57:19comment le pouvoir
00:57:20donc c'est massif
00:57:20il faut comprendre
00:57:21comment Starmer
00:57:22justifie-t-il
00:57:23ce titre d'identité numérique
00:57:24officiellement
00:57:25pour lutter contre
00:57:26le travail illégal
00:57:27et contre
00:57:27l'immigration illégale
00:57:30ça c'est l'argument
00:57:30utilisé
00:57:31dans les faits
00:57:33ce que bien
00:57:33les britanniques
00:57:34redoutent aujourd'hui
00:57:35c'est que
00:57:36ce titre d'identité numérique
00:57:37serve
00:57:38à opérer
00:57:39une forme de fichage
00:57:40généralisé
00:57:41de la population
00:57:41pour avoir
00:57:42une traçabilité
00:57:44intégrale
00:57:44de la population
00:57:45pour avoir
00:57:46un contrôle
00:57:47avoir les instruments
00:57:48numériques
00:57:49d'un contrôle
00:57:50social
00:57:51sans précédent
00:57:52dans les sociétés
00:57:53occidentales
00:57:54dans quel contexte
00:57:56cette inquiétude
00:57:56s'exprime-t-elle
00:57:57dans le fait
00:57:58que le Royaume-Uni
00:57:58est aujourd'hui
00:57:59probablement
00:57:59dans tous les pays
00:58:00d'Europe occidentale
00:58:01avec la Belgique
00:58:01peut-être
00:58:02mais je pense
00:58:02que c'est encore pire
00:58:02chez les Anglais
00:58:03le régime
00:58:04le plus répressif
00:58:05et liberticide
00:58:06en matière
00:58:06de liberté d'expression
00:58:07pour un tweet
00:58:09pour un post Facebook
00:58:10vous pouvez vous retrouver
00:58:11avec la police
00:58:12qui descend chez vous
00:58:13donc au nom de la lutte
00:58:14contre le discours haineux
00:58:16les Britanniques
00:58:17sont particuliers
00:58:17alors au nom de la lutte
00:58:19contre le discours haineux
00:58:20on assiste à une régression
00:58:22en temps réel
00:58:22des libertés
00:58:23au nom d'un multiculturalisme
00:58:24qui devient oppressif
00:58:25donc prenez ça
00:58:26conjuguez ça
00:58:27avec cette idée
00:58:27d'une traçabilité
00:58:28nécessaire de la population
00:58:29le gouvernement
00:58:30sous le signe du panoptique
00:58:32en l'œil de Soron
00:58:32qui veut tout savoir
00:58:34sur tout
00:58:34et bien le commun des mortels
00:58:36s'en inquiète
00:58:36et garde à l'esprit
00:58:37l'étape Covid
00:58:38l'étape Covid
00:58:39c'était cette idée
00:58:40qu'il fallait une forme
00:58:40de passeport intérieur
00:58:41pour circuler en société
00:58:44et bien on se dit
00:58:44finalement la Covid
00:58:45annonçait peut-être
00:58:46autre chose
00:58:46et vous le disiez
00:58:48à l'époque
00:58:49vous le disiez
00:58:51c'est pour lutter
00:58:52contre le travail illégal
00:58:53que ce titre
00:58:54sera mis en place
00:58:55est-ce que c'est pas
00:58:56une noble cause finalement
00:58:57non mais les noble causes
00:58:58y'a que ça dans la vie
00:58:59c'est normalement
00:58:59au service des noble causes
00:59:00qu'on restreint les libertés
00:59:01je donne quelques exemples
00:59:02c'est au nom de la lutte
00:59:03contre la pédocriminalité
00:59:04noble cause s'il en est une
00:59:05qu'on veut établir
00:59:06un permis numérique
00:59:07sur internet
00:59:08et sur les réseaux sociaux
00:59:09c'est au nom du trafic
00:59:10et de la lutte
00:59:11contre le trafic de drogue
00:59:11qu'on veut établir
00:59:12l'euro numérique
00:59:13ou abolir l'argent liquide
00:59:14c'est au nom de la lutte
00:59:15contre les changements climatiques
00:59:16qu'on voudrait à terme
00:59:17contrôler autant que possible
00:59:18les mouvements de population
00:59:19et les transports individuels
00:59:20c'est au nom de la sécurité
00:59:22dans nos rues
00:59:22qu'on veut établir
00:59:23une vidéosurveillance généralisée
00:59:24et la reconnaissance faciale
00:59:25généralisée
00:59:26et je précise que tout ce mouvement
00:59:28en 2026
00:59:29on annonce un portefeuille
00:59:30d'identité numérique
00:59:31porté par la commission européenne
00:59:32cette tendance
00:59:33à l'identité numérique
00:59:34ce fantasme
00:59:35d'une traçabilité intégrale
00:59:37de la population
00:59:37cette idée
00:59:38qu'il est possible
00:59:39de surveiller tout le monde
00:59:40c'est la tendance lourde
00:59:41de l'époque
00:59:42si vous conjuguez ça
00:59:43avec ce qu'on pourrait appeler
00:59:44le contrôle direct
00:59:45indirect que dis-je
00:59:46des populations
00:59:47une forme de contrôle chimique
00:59:48par les antidépresseurs
00:59:49et puis toute la forme
00:59:50de régulation pharmaceutique
00:59:51des épotions
00:59:52du commun et mortel aujourd'hui
00:59:53on a franchement l'impression
00:59:54de vivre dans un mélange
00:59:55de 1984 d'Orwell
00:59:57et du meilleur des mondes d'Oxley
00:59:58une forme de régulation
00:59:59de contrôle social
01:00:00au nom évidemment
01:00:01de la vertu
01:00:01de la transparence
01:00:02mais derrière cela
01:00:03il y a un petit pare-feu
01:00:04de Stasi
01:00:04quelques petites censures
01:00:06en passant
01:00:06comme disait Zénia Fédérova
01:00:08merci beaucoup Mathieu
01:00:09merci
01:00:09Gabriel
01:00:10merci Charlotte
01:00:11Marc
01:00:11excellent titre de programme
01:00:13merci encore Zénia Fédérova
01:00:14Pascal Praud
01:00:15l'heure des Pro2
01:00:15merci à l'heure des Pro2
01:00:17merci à l'heure des Pro2
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57:34
À suivre