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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Bonsoir à tous, Véronique Jacquet est avec nous, Gilles-William-Golnadel qui souhaite que je le présente en deuxième,
00:06Louis de Ragonel qui est avec nous, Johan Ouzahi, Joseph Massescaron et Max Brisson qui est avec nous.
00:13Vous étiez dit il y a quelques mois, vous êtes sénateur républicain des Pyrénées-Atlantiques
00:18et vous alertez sur l'impartialité de l'audiovisuel public à la suite de l'affaire Le Grand Cohen.
00:24Vous êtes exprimé dans les colonnes du JDD, vous dénoncez un manquement au principe de pluralisme,
00:28d'indépendance et d'impartialité qui devait guider le service public de l'audiovisuel.
00:33Vous avez fait une tribune et on en parlera assez largement tout à l'heure.
00:37Mais pour le moment Emmanuel Macron, qui a parlé à l'occasion du Conseil européen informel au Danemark
00:43à la suite des nombreuses incursions russes à la frontière est de l'Union européenne,
00:48Emmanuel Macron a déclaré que rien n'était exclu.
00:51Alors vous allez l'entendre parce que ce qu'il dit est purement factuel, me semble-t-il.
00:59Écoutez le président de la République.
01:01Nous sommes dans une confrontation avec la Russie qui depuis plusieurs années est un acteur très agressif
01:06dans notre espace informationnel, on l'a vu, dans le cadre des élections comme ailleurs,
01:11qui multiplie les attaques cyber, qui évidemment a lancé une guerre d'agression en Ukraine,
01:16qui utilise la menace nucléaire et qui aujourd'hui, on le voit bien, provoque dans des espaces aériens.
01:22Tout ça est un ensemble hybride qui est dans le champ de la confrontation.
01:27Et il a ajouté, conformément à la doctrine de l'ambiguïté stratégique, je peux vous dire que rien n'est exclu.
01:32Bon, tout ce qu'il dit est juste.
01:34Oui.
01:35Oui, bien sûr, c'est juste.
01:37Tout ce qu'il dit est juste.
01:38Alors après, on peut trouver qu'il y a instrumentalisation, pourquoi pas de la peur, de créer un sentiment d'anxiété, etc.
01:46Pourquoi pas ?
01:47Pour une fois, je ne crois pas.
01:48Pour une fois, moi, je pense que là, il a plutôt raison de s'exprimer de cette manière-là.
01:52Je ne pense pas qu'il veuille jouer sur les peurs, là.
01:53Je pense précisément qu'il a raison de dire, on ne cèdera rien.
01:57Et on voit bien que la Russie est en train de tester à la fois l'Europe et l'OTAN pour voir s'ils arrivent à parler d'une même voix
02:02et pour voir s'il y aura une réaction.
02:04Parce que, pardon, mais violer l'espace aérien de plusieurs pays européens, ça n'est pas rien, quand même.
02:08Alors, il parle de confrontation avec la Russie.
02:11Et le mot fait, évidemment, peur.
02:13Il ne dit pas guerre, mais c'est confrontation.
02:15Mais ce que vous dites, par exemple, était démenti.
02:18Enfin, démenti.
02:19J'ai entendu d'autres voix très différentes.
02:21On était avec Gérard Carrerault, par exemple, cet après-midi sur Europe 1,
02:24qui voyait un continuum avec la position qu'il avait eue durant le Covid.
02:30De vouloir alerter, de vouloir dramatiser, de vouloir...
02:33Je ne crois pas.
02:34C'est la Russie qui nous provoque.
02:36Jusqu'où ?
02:37La Russie, ils ont lancé quand même la conscription de plusieurs centaines de milliers de soldats.
02:43Ils testent notre espace européen.
02:45Emmanuel Macron, une guerre hybride.
02:46Non mais c'est vrai, la guerre sur les réseaux sociaux.
02:49On a vu de quoi la Russie était capable, notamment pour jouer avec la peur antisémite dans le pays.
02:54Ça va loin, quand même.
02:55La question est, est-ce qu'on a les moyens d'une confrontation ?
03:01La France, intrinsèquement, n'en a pas les moyens.
03:03On voit qu'on est toujours en train de discuter de l'effort de guerre qu'on n'est pas capable de fournir.
03:07Ensuite, quand il parle de menaces intérieures et de déstabilisation,
03:10par exemple avec les têtes de cochons devant les mosquées,
03:13on a vu qu'il y avait des Serbes qui avaient été interpellés,
03:15qui étaient sans doute à la solde des Russes.
03:17Ça, c'est vrai.
03:18Mais ce n'est pas nouveau, ce type de déstabilisation à l'intérieur du pays.
03:21Donc bon, on voit qu'il fait un petit peu monter la mayonnaise, façon Covid.
03:24Non mais, M. Macron a souvent l'habitude...
03:28Il est en dessous, pardonnez-moi, Donald Trump.
03:30Donald Trump a une réponse par le feu.
03:33Oui, si je peux me permettre, mais M. Trump a des moyens militaires
03:38que n'a pas M. Macron, qui prend souvent la pose de Matamor.
03:44Si M. Macron avait davantage écouté, par exemple, le général Pierre de Villiers,
03:50qui a démissionné parce que, justement, il n'avait pas voulu mettre les moyens,
03:54justement, je l'écouterais avec davantage d'intérêt, c'est tout.
04:01Il a mis les moyens depuis, et largement.
04:02C'est le président qui aura le plus, et de très très loin,
04:04à augmenter le budget de l'armée.
04:05C'est sans précédent ce qu'il a fait.
04:07Oui, mais il n'y a plus le choix.
04:08Et puis, soyons justes, quand même, c'est-à-dire que son intervention,
04:13c'est le moment où, justement, les États-Unis et Donald Trump,
04:17d'une manière d'ailleurs assez sournoise et progressivement,
04:21est en train de lever un certain nombre de...
04:24Comment dire de...
04:26Je cherche mes mots.
04:29C'est-à-dire, sur la Russie, il y avait un certain nombre de...
04:33Tabous ?
04:33Non, non, pas de tabous, mais de volonté de pénaliser l'économie russe, etc., etc.
04:39Et de plus en plus, Trump est en train de les lever.
04:44Il les lève sournoisement, mais il est en train de les enlever.
04:48Et c'est vrai que les Russes se sentent, d'ailleurs, ils le disent,
04:51se sentent aujourd'hui, à nouveau, en cours à Washington.
04:54Donc, cette intervention d'Emmanuel Macron a sa logique.
04:57C'est une drôle d'analyse que vous faites,
04:59parce que vous trouvez que les Russes sont plus en cours à Washington que...
05:03Aujourd'hui, oui.
05:03Il y a quelques temps.
05:04Aujourd'hui, oui.
05:05C'est derrière un discours qui est un discours...
05:07Écoutez Trump.
05:09Écoutez Trump, parce que c'est parce qu'il a...
05:11Pardonnez-moi, mais il n'y a pas eu ce sentiment.
05:13Écoutez Donald Trump.
05:15C'est la pire guerre en termes de perte de soldats depuis la Deuxième Guerre mondiale.
05:25Ce sont des milliers de soldats chaque semaine.
05:31Je suis très, très déçu vis-à-vis de Président Poutine.
05:36Il faut que ce soit fini.
05:38Il aurait dû finir ça en une semaine, c'était selon lui.
05:43Moi, je lui ai dit, ça fait 4 ou 5 ans que tu es en train de combattre une guerre,
05:48dans une guerre qui aurait dû te prendre une semaine.
05:50Je lui ai dit, c'est vraiment pas une bonne image pour toi.
05:53Vous trouvez qu'il lève les sanctions, peu à peu, contre la Russie ?
05:58Je dis qu'il y a le discours de Trump, et que derrière le discours de Trump,
06:00dans le domaine économique, il y a un certain nombre de sanctions qui sont levées.
06:04Dernier mot sur ce sujet.
06:05Deux éléments.
06:06Premièrement, Donald Trump s'était fixé un objectif politique de régler le compte extrêmement rapidement.
06:10Donc forcément, ça lui tient à cœur, parce qu'il a besoin de donner des résultats.
06:13Et enfin, deuxièmement, je trouve que là où il ne faut pas mettre Donald Trump
06:16dans la même catégorie que les autres,
06:19c'est que lui, Trump, il a Poutine toutes les semaines au téléphone.
06:21Ce qui n'est pas le cas des autres.
06:22Donc je pense qu'il a des relations, il peut aller plus loin dans l'escalade verbale,
06:26là où Emmanuel Macron, c'est beaucoup de mots, et derrière, il n'y a pas grand-chose.
06:30France-Algérie, France-Algérie, ça c'est intéressant.
06:33Et ce qui est intéressant, c'est le tweet de l'ambassade de France en Algérie.
06:39Parce que je ne sais pas si c'est de la provocation,
06:42je ne sais pas si c'est de l'incompétence,
06:44je ne sais pas si c'est de la déconnexion,
06:46mais voilà ce qu'on a pu lire ces dernières heures.
06:49Campus France et l'ambassade de France en Algérie
06:52félicitent, félicitent, les 8351 étudiants algériens
06:57qui ont obtenu un visa pour venir étudier en France à la rentrée 2025.
07:01Ce chiffre représente une augmentation de plus de 1000 visas
07:04par rapport à l'année 2024.
07:06Et puis, il y a un petit dessin qui accompagne ce tweet
07:12de l'ambassade de France en Algérie.
07:13Alors, je ne sais pas où vivent les petits hommes gris
07:16de l'ambassade de France.
07:18Manifestement, ils vivent en la...
07:20C'est l'ambassade de France en Algérie.
07:21Oui, mais l'ambassadeur est à Paris.
07:23D'accord. Je ne sais pas où ils vivent, les gens-là,
07:25pour être à ce point déconnectés de la réalité.
07:29Nous avons deux otages qui sont en Algérie.
07:32Nous avons un pays qui refuse de récupérer ses OQTF.
07:36On a une relation particulièrement rude.
07:39Et on fait venir sur le sol de France 8351 étudiants
07:42qui n'y peuvent rien, d'ailleurs, les pauvres.
07:45Ce n'est pas eux.
07:45Je n'ai rien contre eux.
07:47Je n'ai rien contre eux.
07:47C'est même sans doute plutôt une bonne chose
07:49qu'ils aient envie de venir sur le sol de France.
07:51Je ne sais pas, non.
07:52La France est attire.
07:53Sauf qu'il y a eu moultes études qui disent
07:56que les étudiants étrangers, en règle générale,
07:59brillent par leur absentéisme dans les universités françaises
08:01et que ça ressemble de plus en plus à une filière
08:03d'immigration clandestine.
08:05Voilà, c'est aussi un sujet en soi.
08:07Mais Pascal, vous évoquez la possibilité d'une naïveté.
08:10Non, c'est un acte politique volontaire.
08:12Si ça avait été de la naïveté ou de la maladresse,
08:14le message aurait été retiré depuis bien longtemps.
08:16C'est un acte politique et qui est l'illustration
08:18de la direction dans laquelle va le Quai d'Orsay.
08:21Et ça pose un vrai problème politique.
08:22Moi, je pense vraiment...
08:23Vous voulez qu'on voit le sujet de Mickaël Dosantos ?
08:25Je termine juste ma phrase et après on le regarde.
08:27Si vous acceptez.
08:28Non, mais je vous en prie.
08:29Non, mais ça pose un vrai sujet
08:32alors qu'on est en pleine formation du gouvernement.
08:35Non, mais je pense que Sébastien Lecornu
08:37et Emmanuel Macron doivent dire quelle est la ligne.
08:39Est-ce que c'est celle de Bruno Retailleau
08:41qui est ferme sur la question des visas
08:42ou bien est-ce que c'est la ligne du Quai d'Orsay ?
08:44Vous énervez à Gilles William.
08:46Il y a un petit chiffre.
08:47Vous avez vu les 87% ?
08:4887% de taux d'acceptation des visas.
08:51Si vous rapportez ça au taux d'acceptation
08:53des laissés-passés consulaires,
08:54avec l'Algérie, on est à 2%.
08:56Vous vous rendez compte ?
08:57Je ne vais pas vous citer.
08:58J'ai rencontré quelqu'un de l'OFPRA
09:00qui travaille depuis 30 ans à l'OFPRA
09:01qui m'a dit ce week-end, il y a 30 ans,
09:04on acceptait un dossier sur 10.
09:07Aujourd'hui, on accepte un dossier sur 2.
09:09Vous vous permettez ?
09:10Non.
09:11Non ?
09:11Allez-y.
09:12L'OFPRA dont vous parlez a trouvé les moyens
09:16alors qu'ils acceptent tout le monde
09:17de refuser l'asile à Paul Watson
09:20qui est le défenseur des baleines.
09:23C'est un écologiste qui n'est pas dans la mouvance habituelle.
09:27Il s'est fait siffler à la fête de l'humanité
09:30parce qu'il a un point de vue un peu plus équilibré
09:32sur l'immigration.
09:34Eh bien, lui, on l'a refusé.
09:35Ils acceptent tout le monde sauf Paul Watson.
09:38C'est quand même exceptionnel.
09:39Pour le reste, je suis désolé, mais ton explication,
09:42c'est de la soumission.
09:44Je ne sais pas.
09:45Ils sont dans une soumission.
09:47C'est une soumission.
09:47C'est une soumission volontaire.
09:50Plus ils se réjouissent, plus ils se mêlent.
09:54Tous, y compris le président de la République,
09:57avaient décidé d'être fermes vis-à-vis de l'Algérie.
10:02Et d'ailleurs, tu le dis toi-même,
10:03les diplomates ne sont même plus sur le site.
10:07Et bien, ils trouvent le moyen de se vanter,
10:10d'accepter davantage encore d'étudiants algériens
10:13dont effectivement, on peut s'interroger tous
10:16sur leur caractère studieux.
10:19Louis a raison.
10:20Il me semble que Louis a raison.
10:21Il faut lire ce tweet à l'aune de la guerre
10:23que se livrent Jean-Noël Barraud et Bruno Retailleau.
10:26Ce tweet-là et la décision de l'ambassade de France en Algérie
10:29d'augmenter le nombre de visas accordés aux étudiants,
10:32c'est Jean-Noël Barraud qui dit à Bruno Retailleau
10:34« Tu ne feras pas ce que tu veux. »
10:35Ah ! Et bien justement, M. Brisson, il est là.
10:37M. Brisson, il est là.
10:38Il connaît bien sans doute Bruno Retailleau,
10:40puisque vous êtes sénateur, vous êtes également LR.
10:42C'est vrai que, comment dire,
10:45la présence des LR au gouvernement,
10:48autant elle s'imposait il y a un an,
10:50et c'était une idée stratégique intéressante,
10:53autant là, elle peut se poser.
10:56D'abord avec ce qui s'est passé en Algérie,
10:58et aussi la possibilité d'augmenter des impôts.
11:00Si les LR acceptent l'augmentation d'impôts,
11:04je ne suis pas sûr que ce soit,
11:05que vos électeurs vous suivent là-dessus.
11:07Mais je voulais avoir votre avis.
11:08Ce matin, j'étais avec Bruno Retailleau,
11:10qui a réuni les parlementaires,
11:13et dans les lignes rouges,
11:15parce qu'on ne va pas faire de la langue de bois,
11:18il y a une politique de fermeté en matière migratoire,
11:20il y a la réduction de la dépense publique,
11:23et la non-augmentation des impôts.
11:24Oui, mais là, manifestement, alors...
11:25Et ça, c'est de la provocation pure.
11:26Eh bien, qu'ils s'en aillent !
11:28Attendez, pour l'instant, il est démissionnaire.
11:30Mais non, mais vous voyez ce que je veux dire.
11:31Eh bien, qu'ils s'en aillent.
11:32Il y a un moment, il faut le tracot avec...
11:34Le débat, nous attendons la lettre du Premier ministre.
11:36C'est-à-dire que le Premier ministre...
11:38Sur la question, sur les 8500 ?
11:40Le Premier ministre doit répondre à nos demandes,
11:42à nos attentes, qui sont extrêmement claires,
11:44en matière de baisse de la dépense publique,
11:46qu'il ne s'agit pas d'augmenter les impôts,
11:48mais de baisser la dépense publique,
11:50sur la politique de fermeté vis-à-vis de l'immigration
11:54et la maîtrise des flux migratoires.
11:56Nous attendons des réponses du Premier ministre,
11:58et en fonction de ce que nous dira le Premier ministre,
12:01la lettre devait arriver d'ailleurs hier,
12:04lorsque le Premier ministre aura répondu à Bruno Rotaillot,
12:06nous prenons notre décision de ce n'est pas de problème.
12:07On murmure que les dividendes, par exemple,
12:10pourraient être augmentés.
12:12L'impôt sur les dividendes.
12:13Je rappelle que pour un chef d'entreprise,
12:16il a d'abord les impôts sur les sociétés, 25%,
12:19et puis après, certains chefs d'entreprise
12:21se payent en salaire, qui peuvent se donner,
12:24ou parfois d'autres se payent en dividendes.
12:26Je ne parle pas des dividendes pour les actionnaires, etc.
12:29Et là, la taxe est aujourd'hui de 30%.
12:3230%, c'est ce qu'on appelle une flat tax.
12:34Bon, on murmure que cette taxe pourrait aller jusqu'à 36%.
12:39Si elle est augmentée, est-ce que vous signez dans ce gouvernement ?
12:42Ce matin, nous avons dit sur tous les temps,
12:44je vous répète ce que députés et sénateurs ont dit
12:47au président de Paris,
12:49nous ne voulons pas d'augmentation des dépôts.
12:50On peut essayer de lutter contre les effets d'aubaine,
12:53de sur-optimisation fiscale,
12:55mais il ne s'agit pas de nouvelles taxes.
12:57Donc si, j'entends ce que vous dites,
13:00que les LR n'entrent pas dans un gouvernement
13:02qui augmentent la taxe sur les dividendes.
13:05Elle a été dit avec force,
13:06mais pour nous retellons de la panier,
13:07que nous ne voulons pas d'augmentation d'impôts.
13:09Donc je redis ce que je redis.
13:12Ils vont aussi.
13:13Donc ils resteront au gouvernement.
13:16Quoi qu'il arrive, quoi qu'il en coûte.
13:18Moi, je vous dis que les LR seront au gouvernement.
13:19On ne peut pas rire ce que vous voulez,
13:21les LR seront au gouvernement.
13:22Il faudra m'expliquer ce qu'il va.
13:24Voyons le sujet quand même de Mickaël Dosanto,
13:26si vous voulez, parce qu'on ne l'a pas vu.
13:28Il faudrait inviter Xavier Driancourt.
13:30– Mais on l'a invité de nombreux choix.
13:32– Il a baissé de 35 000 à 9 000 les visas étudiants.
13:35– Vous ne l'aimez pas, Mickaël Dosanto.
13:39– Non, mais je ne l'aime pas.
13:40– Il n'est pas qu'il nous explique.
13:41– Ce document le gène.
13:43– Il y a trois jours.
13:45– Vous non plus.
13:46– Je précise juste,
13:49parce que les dividendes, ça m'amuse,
13:50parce que c'est intéressant, si j'ose dire.
13:52On a déjà la taxation la plus forte
13:54des dividendes de toute l'Europe.
13:55En Espagne, aux Pays-Bas,
13:58je crois que c'est 10 ou 15 %.
13:59Nous, on le sait à 30 %.
14:00Il y a beaucoup de petites boîtes
14:02où les chefs d'entreprise se payent.
14:03J'ai pris ce matin l'exemple d'une boîte
14:05qui fait 2, 3, 4 millions d'euros de chiffre d'affaires.
14:07Une boîte énorme.
14:08Très souvent, le PDG, il se paye,
14:11celui qui est l'actionnaire principal,
14:13il se paye en dividendes, bien évidemment.
14:15Il paye 25 % d'impôts.
14:17Sur sa CST, il paye 30 % derrière.
14:19– Il y a huit jours, on parlait de la taxe de Sud-Ban.
14:22Il y a huit jours, c'était les socialistes
14:23qui semblaient donner le là
14:25et définir la feuille de roue du gouvernement.
14:28C'est terminé.
14:29Nous sommes en discussion avec le Premier ministre
14:30et nous fixerons la feuille de roue du gouvernement.
14:31– Miquel Dos Santos,
14:32celui dont on parle depuis quelques instants.
14:34Voyez le sujet.
14:35– Le fameux.
14:36– L'été dernier, Emmanuel Macron avait exigé
14:39plus de fermeté vis-à-vis d'Alger.
14:41Deux mois plus tard, la France déroule le tapis rouge
14:43aux étudiants algériens.
14:45Plus de 8000 visas leur ont été accordés cette année,
14:48soit environ 1000 de plus par rapport à l'an dernier.
14:51Louis Alliot s'agace de cette faiblesse diplomatique.
14:53– Ils veulent faire plier la France.
14:56Et face à cela, ce qui paraît extravagant,
14:59eh bien la France ne répond pas.
15:01On se demande même si l'Algérie n'a pas un plan
15:03d'occupation pour déstabiliser la France aujourd'hui
15:08par différents biais.
15:09L'immigration est l'un de ces biais.
15:12Peut-être que les étudiants en sont un autre.
15:14– A l'inverse, l'Algérie se montre ferme vis-à-vis de la France.
15:18Le régime du président Tebboune refuse de récupérer
15:20ses ressortissants soumis à une obligation
15:22de quitter le territoire français.
15:24Le dialogue est également rompu dans l'affaire Boilem-Sansal.
15:27Alger refuse de libérer l'écrivain condamné à 50 prisons
15:30pour atteinte à l'unité nationale.
15:32Pour Thierry Breton, la France doit hausser le ton
15:35face à ses multiples provocations.
15:37– En diplomatie, il y a un moment où l'équilibre, ça compte.
15:40Il faut le faire respecter.
15:41C'est vrai qu'aujourd'hui, vis-à-vis de l'Algérie,
15:44les observateurs que nous sommes, on le voit,
15:46c'est pas respecté et c'est pas normal.
15:48– En août dernier, Emmanuel Macron avait demandé au gouvernement
15:51de suspendre l'accord de 2013 avec l'Algérie.
15:54Il permet notamment aux hauts fonctionnaires algériens
15:56de circuler sans visa sur le territoire français.
15:59– Et on n'oublie pas Christophe Gleize,
16:03qui est le deuxième otage français.
16:05– Enfin, vous voyez, Poutine peut trembler.
16:07Voilà ce que vaut, voilà ce que valent les menaces
16:10ou les avertissements du président de la République.
16:13Il veut dire oui, non, c'est pas…
16:14Pardon, mais ça ne vaut rien.
16:17Je suis désolé de le dire.
16:18– Il y a eu un deal qui a été fait entre Emmanuel Macron
16:21et le Quai d'Orsay.
16:22À part que lorsque Emmanuel Macron a décidé de faire sa réforme
16:26du Quai d'Orsay, qui lui a permis de distiller,
16:29d'envoyer des professeurs ici ou là, dans des ambassades,
16:33c'est-à-dire des amis, des connaissances,
16:36et là, pleinement, il y avait à côté l'assurance
16:41que la ligne du Quai d'Orsay ne bougerait pas.
16:44Et cette ligne du Quai d'Orsay, elle ne bougera pas,
16:46c'est-à-dire, elle ne bougera pas, il n'y aura rien à faire,
16:48c'est celle que vous avez rappelée, des accommodements,
16:51ce qu'ils appellent les accommodements raisonnables.
16:53On peut trouver, avec l'Algérie, des accommodements raisonnables.
16:56– Il est 9h… non, il est 20h25 d'ailleurs.
16:59Et on va marquer une pause, Max Brisson est avec nous
17:01et on va revenir sur l'impartialité de l'audiovisuel public
17:04à la suite de l'affaire Legrand-Cohen,
17:07le sénateur LR des Pyrénées-Atlantique est avec nous.
17:12Il pourra nous dire ce qu'il pense du service public
17:14et de cette affaire Legrand-Cohen.
17:16À tout de suite.
17:18– Monsieur Brisson, vous êtes, je le rappelle,
17:24sénateur des Pyrénées-Atlantiques, sénateur LR.
17:28Et vous êtes donc monté au créneau pour défendre l'impartialité
17:33qui n'est pas de mise, disons-le, sur l'audiovisuel public.
17:38Donc vous avez fait une tribune dans le journal du dimanche.
17:40Impartialité, enfin, point d'interrogation, écrivez-vous.
17:43Candelphine Ernotte, présidente de France Télévisions,
17:45déclarait en 2023 à l'Assemblée que le service public
17:47essaye de représenter la France telle qu'on voudrait qu'elle soit
17:50avant de qualifier deux ans plus tard ces news d'extrême droite.
17:53– Alors ce matin, j'ai en effet publié une tribune sur JDD.
17:58Nous avons aussi, devant la commission de la culture,
18:02auditionné M. H. Dary, le président de l'ARCOM.
18:04Je vous avais dit sur ce plateau que nous n'en resterons pas là
18:07après l'affaire Thomas Legrand-Cohen.
18:11Hier, nous avons rencontré Mme Sybille Veil.
18:14Mardi prochain, nous recevrons Mme Ernotte et mercredi à nouveau Mme Sybille Veil.
18:20Donc vous voyez, nous n'allons pas lâcher l'affaire.
18:22Et ce que je demande en effet, c'est qu'on travaille et que l'ARCOM nous indique bien
18:29ce qu'il en est de l'impartialité, de l'indépendance et du pluralisme dans l'audiovisuel public.
18:35Ce matin, les réponses de M. H. Dary montent absolument sidérées.
18:40En gros, sur des questions très précises concernant par exemple le matraquage Zugman
18:46sur l'audiovisuel public il y a dix jours.
18:49Il y en avait le matin, il y en avait le midi, il y en avait le soir,
18:52il y en avait sur France Info, il y en avait sur France Inter, il y en avait sur France Télévisions.
18:56– Moi, ce n'est pas ça qui me gêne.
18:57– Sans contradiction, sans qu'on dise que M. Zugman est certes un économiste,
19:03éventuellement un économiste, mais il est aussi le rédacteur
19:05d'une partie du programme économique du NFP,
19:09qu'il est également le rédacteur du programme fiscal de M. Zugman
19:13et qu'on ne le dise pas, qu'on le présente du haut de sa chaire universitaire.
19:17Est-ce que vous pensez que c'est de l'impartialité ?
19:19– Attendez, parce que moi vous m'apprenez quelque chose que je ne savais pas.
19:22– Je suis le seul en France à l'ignorer.
19:23– M. Zugman est un des économistes militants de gauche
19:31et j'ai demandé à M. Zugman, pourquoi ?
19:33– Ça, on le sait, mais il a rédigé le programme économique du nouveau Front Populaire.
19:39– Il a co-rédigé, j'ai dit qu'il était un des rédacteurs
19:41et du programme fiscal de M. Zugman et du programme économique
19:46du nouveau Front Populaire et précédemment de la NUPES.
19:49Donc il devrait être présenté sur l'audiovisuel public pour ce qu'il est.
19:53Il a le droit d'avoir ses convictions, mais il faut à ce moment-là que cela soit marqué.
19:57Donc j'ai posé cette question-là. Je suis bien sûr revenu sur l'affaire Thomas Legrand-Patrick Cohen.
20:03J'ai demandé aussi si Mme Ernotte, lorsqu'elle a qualifié ses news de chaîne d'extrême droite,
20:09était bien dans le rôle que l'on est en droit d'attendre de la présidente de France Télévisions.
20:14Je suis revenu aussi sur le rapport de la Cour des comptes
20:17qui montre la gavégie qui est en train de se développer.
20:20L'audiovisuel public est au bord du couvre.
20:22France Télévisions est au bord du dépôt de bilan.
20:25Il n'y avait pas l'État actionnaire pour venir enflouer.
20:27Je n'ai eu aucune réponse.
20:29La seule réponse de M. Hdary ce matin, c'était
20:32« Si l'ARCOM est auto-saisie, nous verrons bien ».
20:37Moi, il me semble que lorsqu'on regarde ce que fait CNews,
20:40par exemple après la condamnation de Nicolas Sarkozy,
20:44là, M. l'ARCOM n'attend pas d'être saisi.
20:47Elle s'auto-saisit.
20:49Donc il y a deux poids, deux mesures qui me semblent aujourd'hui...
20:52En tout cas, il n'est pas là pour vous répondre et ici...
20:54Oui, mais ce matin, il était là.
20:55Et ce matin, il n'a pas répondu.
20:57Et ce matin, il nous a dit, en gros,
20:58« Circuler, il n'y a rien à voir ».
21:00Bon, et la suite ?
21:01À la suite, on va continuer.
21:03On va recevoir Mme Veil.
21:04On va recevoir Mme Ernotte.
21:06Moi, je veux que l'on travaille...
21:08Il suffit juste de voir les émissions du service public
21:11pour voir que le pluralisme n'existe pas.
21:14Ça, c'est incontestable.
21:16Je suis aussi souvent dans une émission du dimanche soir
21:18qui s'appelle « C'est politique ou c'est ce soir ».
21:20Le pluralisme n'existe pas.
21:22Et plus gravement encore,
21:24c'est-à-dire que les intervenants ne sont pas mis en perspective.
21:28C'est-à-dire que lorsque...
21:31C'est la fameuse question « D'où vous parlez ? »
21:33On ne dit pas, on présente quelqu'un, par exemple,
21:36comme un économiste ou comme un universitaire.
21:39Et puis, en fait, c'est un militant.
21:40Alors, Mme Cagé, de ce point de vue-là,
21:42est assez...
21:43C'est un signe très intéressant.
21:46Elle a sûrement beaucoup de qualité et beaucoup de talent, Mme Cagé.
21:49Proche de M. Piketty.
21:50Bien sûr.
21:50Mais c'est une dame qui est présentée comme universitaire,
21:53prof au Sciences Po, etc.
21:55Elle a le droit, là encore.
21:56Elle est engagée politiquement.
21:59Comme M. Zuckman.
22:00Oui.
22:01Il y a dix jours.
22:01Mais ça ne me dérange pas.
22:02Moi, je veux simplement le savoir.
22:04Bien sûr.
22:05J'ai écouté ce matin aussi l'audition du président de l'ARCOM pendant deux heures.
22:10Mais c'est vrai qu'il n'a répondu à aucune question.
22:12Il a été interrogé sur tout.
22:13Il a voté en touche sur tout.
22:14Et quand on l'a interrogé sur l'affaire Thomas Legrand-Patrick Cohen,
22:18il dit « Mais moi, la présidente de France Télévisions
22:21et la présidente de Radio France ont répondu.
22:22Je n'ai rien de plus à ajouter.
22:24La commission d'éthique s'est prononcée
22:25et je n'ai pas soupçonné la commission d'éthique de quoi que ce soit. »
22:28Sans parler de la désinformation, pardon de vous le dire.
22:31Je n'y voyais pas la marque du judéo-centrisme le jour de Kipour.
22:35Mais là, aujourd'hui, à 18h30, dans ma voiture,
22:39alors que j'ai fini par obtenir quand même en en parlant tout le temps
22:42que France Inter reconnaisse que la défense civile
22:45dont ils donnent les bilans, c'était le Hamas.
22:49France Info continue à mentir par omission
22:52pour donner de la crédibilité au bilan de la défense civile.
22:56Ça, ça s'appelle de la désinformation. Il n'y a pas d'autre mot.
22:59Bon, M. Brisson, je vous remercie.
23:00Malheureusement, vous ne pouvez pas rester plus longtemps avec nous,
23:03et je le regrette, parce qu'il y a ce fameux temps de parole
23:05qui est en place.
23:08Vous êtes LR, et donc ce temps de parole, il faut l'utiliser avec minutie.
23:13Ce qui veut dire que vous...
23:14Sauf si vous voulez rajouter un dernier...
23:15Non, oui. Moi, dans cette audition ce matin,
23:17ce sera très court, Pascal Pro, je vous remercie de m'avoir invité.
23:20Ce qui m'a marqué aussi, c'est que la gauche,
23:22dès que j'ai fait mon intervention,
23:24est montée immédiatement au créneau.
23:26Et même en préalable, il y avait une sorte d'auto-censure
23:28qui était demandée.
23:29La vice-présidente du Sénat, socialiste, a dit
23:32« On doit défendre l'audiovisuel public.
23:34Il y a des choses qui ne peuvent pas se dire
23:35contre l'audiovisuel public. »
23:37Donc, elle m'avait demandé de m'auto-censurer,
23:40et je lui répondais que je ne me soumettrai pas
23:42et que je n'accepterai pas l'auto-censure.
23:43M. Brisson, la bataille culturelle
23:46va être extrêmement importante.
23:48Parce que ces gens-là
23:50avaient le monopole du récit,
23:52ils ne l'ont plus.
23:54Ils sont attaqués aujourd'hui sur le monopole du récit
23:57et ils vont effectivement tout faire
23:59pour tenter de le garder.
24:01Elle voulait fixer le périmètre de ce que j'avais le droit de dire.
24:04Et cela, c'est terminé.
24:05Nous avons décidé de relever la tête.
24:06Mais c'est à la droite de se battre,
24:08j'ai envie de dire enfin,
24:10parce que ça fait 40 ans que cette bataille culturelle,
24:13elle n'est pas menée, mais elle n'est pas menée
24:14partout.
24:15À l'université, à l'école,
24:18dans le monde du spectacle, etc.
24:20C'est parce qu'on est en train de relever la tête
24:22qu'ils perdent leur nerf.
24:23Ils deviennent méchants.
24:25C'est une possibilité.
24:26C'est vrai.
24:27Et tout est bon.
24:28Je vous remercie.
24:28Et tout est bon, y compris le rôle politique
24:30des humoristes dont on ne parle jamais.
24:32Bien sûr.
24:32Et même, parfois, de diffuser des fausses nouvelles.
24:36Ah oui ?
24:36Vous avez des expériences ?
24:38De diffuser des fausses nouvelles.
24:39Et deux, parce que j'ai lu, par exemple,
24:42qu'on avait inventé un dîner avec Nicolas Sarkozy
24:47la veille de son jugement, mercredi dernier.
24:51Dîner auquel j'aurais participé.
24:53C'est évidemment faux.
24:55Toute la presse française reprend ça.
24:57Tous les journaux reprennent ça.
24:58Je n'ai jamais dîné avec Nicolas Sarkozy
25:00la veille de son jugement.
25:02Et je précise que je n'ai jamais mis les pieds
25:03dans un hôtel qui s'appelle le Peninsula d'Ombaille.
25:06Je n'ai jamais mis les pieds dans cet hôtel.
25:10Mais ce que je trouve fascinant,
25:11c'est la reprise,
25:12dans la presse française,
25:13c'est que l'humanité, le Dauphiné, le Nouvel Obs,
25:17tout le monde reprend cette information
25:19qui a été diffusée dans le Canada en Chine
25:20et qui n'est pas exacte.
25:22Ils ne vous ont pas demandé.
25:24Mais personne ne m'a appelé.
25:25Personne ne vous a interrogé.
25:26Personne ne m'a appelé.
25:27Au Vélieu.
25:28Et mercredi dernier,
25:30d'abord vous le savez,
25:31je suis là à l'antenne,
25:32je sors le mercredi.
25:33Ah ça, je peux vous faire une attestation.
25:35Je suis sorti mercredi dernier.
25:38Et chacun sait ce que je fais,
25:40du lundi au jeudi ou du...
25:41Mais Pascal, ils auraient tellement aimé que ce soit vrai.
25:43Ben écoutez...
25:44Ils aimeraient tellement que ce soit vrai.
25:46Mais là, ça ne l'est pas.
25:47C'est dommage pour eux.
25:48C'est dommage pour eux, c'est pas vrai.
25:49C'est ce que Mme Bernote dit
25:50lorsqu'elle dit que le service public,
25:53c'est la France telle qu'elle aimerait qu'elle soit.
25:55Cette info n'est pas exacte, mais c'est la vie.
25:58Et après, c'est le juif, mais médiatique.
25:59C'est pas grave.
26:01Et pour jamais, je n'ai même pas fait de tweet.
26:03Parce que je trouve que
26:04« Never explain, never complain »
26:06est souvent la meilleure attitude.
26:08Mais bon, puisque nous parlions de ça,
26:10voilà qui est dit.
26:12Nagui sur France Inter, ce matin.
26:15Je vous propose d'écouter
26:17ce qu'il disait Nagui.
26:19puisque c'était intéressant.
26:22Moi, j'ai interprété ça comme une réponse
26:24à ce qu'avait dit Arthur
26:26la veille sur France Inter.
26:30Écoutez ce qu'a dit Nagui sur Gaza.
26:32Oui.
26:321991.
26:46Des paroles qui, malheureusement,
26:48prennent un sens totalement d'actualité
26:50avec la guerre dans la banque de Gaza,
26:54ce génocide,
26:55puisque Dyer Stoet,
26:56avec « The Brothers in Arms »,
26:58évoquait justement leur frère en Israël,
27:02qui prenait les armes à l'époque.
27:05C'est un double mensonge.
27:07D'abord, la chanson dont il parle
27:09n'a strictement rien à voir avec Israël.
27:12Donc, il utilise un prétexte
27:13complètement fallacieux.
27:15Et d'autre part,
27:16il n'y a pas de génocide.
27:18À Gaza,
27:19il n'y a aucun élément juridique,
27:21aucun jugement
27:22qui a vu un génocide.
27:25Donc, il est dans le double mensonge
27:28sur l'audiovisuel de service public
27:30dont on parlait à l'instant.
27:32C'est quand même assez grave.
27:34Je veux dire,
27:35bon...
27:35Et quand on sait en plus les conséquences
27:39sur certains esprits faibles,
27:42lorsqu'on répète à l'envie
27:43sur le service public
27:44que l'État juif commet un génocide.
27:48Voilà.
27:48J'ai jamais entendu Nagui
27:50dire quoi que ce soit
27:51sur le 7 octobre.
27:52En passant.
27:53Jamais.
27:55Bon, écoutez ce que disait
27:56Arthur cette fois-ci la veille
27:58et parce que j'ai eu le sentiment
28:00que c'était pourquoi pas
28:01une réponse.
28:05Cher Benjamin,
28:06nous sommes sur une radio
28:07qui, depuis le 7 octobre,
28:09tous les jours,
28:10a rappelé ce qui se passait à Gaza.
28:13Parfois de manière partisane.
28:14Non, je ne crois pas partisane.
28:16Je ne crois pas de vous.
28:17Mais en général,
28:18je veux dire si...
28:18En rappelant les faits,
28:19Arthur, dans les journaux
28:20avec des reporteurs
28:21qui sont sur le terrain.
28:22J'ai été maladroit.
28:23Mais on va dire que
28:24si vous faites la balance
28:25de toutes les personnalités
28:27qui sont venues blâmer Israël
28:29et toutes celles
28:30qui sont venues défendre Israël,
28:31je pense que la balance
28:32pèsera du côté
28:34de ceux que vous avez reçus
28:35en majorité.
28:36Mais ce n'est pas grave.
28:37Je ne suis pas là
28:37pour faire le procès
28:38de votre radio.
28:38Loin de là.
28:39D'autant que c'est sur cette radio
28:40qu'il y a né mon livre.
28:43Mais oui.
28:44Donc c'est deux animateurs...
28:46Et encore une fois,
28:47qui ont pris la parole...
28:49Il a dit des choses,
28:50mais il les a dit...
28:51C'est très bien ce qu'il a dit,
28:52mais trop gentiment,
28:53parce que tous les éditorialistes,
28:55tous les journalistes,
28:56tous les humoristes
28:57récanent en coin à gauche
29:00et ont complètement menti
29:03sur la question israélo-palestinienne.
29:05qui est un drame, évidemment.
29:07Donc, il n'y a pas que les invités,
29:09mais les amis.
29:10Je vous l'ai dit,
29:10sur France Inter,
29:13vous faites un reportage à Gaza,
29:15les Gazaouis disent du mal d'Israël,
29:18vous partez en Israël,
29:19vous interrogez les Israéliens,
29:21ils vous disent du mal d'Israël.
29:23C'est comme ça.
29:24Et vous pouvez vérifier
29:26ce que je dis.
29:26Bon, il y a eu des vice-présidents
29:29à l'Assemblée nationale,
29:31aujourd'hui.
29:32Le Rassemblement national
29:33a récupéré des vice-présidences.
29:36Bon, c'est un peu de la cuisine.
29:38C'est important quand même
29:39que le premier parti
29:42est à l'Assemblée nationale,
29:43que le premier groupe
29:43ait quand même les postes
29:45auxquels il a le droit de prétendre.
29:46C'est parélogique.
29:47Véronique, il n'y a toujours pas
29:48de gouvernement,
29:48mais tout le monde s'en fiche.
29:50Oui, alors ça,
29:50tout le monde s'en fout,
29:51ça c'est vrai.
29:51C'est triste d'ailleurs.
29:53Non, mais c'est très triste.
29:54Vraiment, c'est très triste.
29:54On s'est malheureusement habitués
29:57à cette situation.
29:58En revanche, c'est vrai
30:00que le fait qu'il y ait
30:01deux vice-présidences
30:02accordées au RN,
30:03en soi, c'est quand même
30:04un signal démocratique important
30:06puisque c'est scandaleux
30:07qu'ils soient évincés
30:08jusqu'à présent.
30:09Et il faut quand même rappeler
30:10à quoi servent ces vice-présidences.
30:13C'est-à-dire qu'ils peuvent
30:13évidemment mener les débats
30:15dans l'hémicycle.
30:15Ils peuvent quand même
30:16sanctionner des députés.
30:17Donc ils retrouvent un petit peu
30:18de pouvoir,
30:19de poils de la bête quand même.
30:22Et puis la troisième raison,
30:23c'est qu'ils peuvent étudier
30:25la recevabilité
30:26de certains textes.
30:28Voilà.
30:28Non, mais on a l'impression
30:29qu'il y a quand même
30:29un rééquilibre
30:30et que dans une assemblée
30:34qu'on juge de moins en moins
30:35démocratique,
30:36au niveau du bureau,
30:38on retrouve des réflexes.
30:39Surtout, vous avez vu,
30:40la gauche n'est pas contente
30:42en revanche
30:42des deux vice-présidences
30:44qui ont été accordées
30:45alors que c'est quand même
30:47juste que ce le soit.
30:49Donc on voit quand même
30:50le postulat antidémocratique
30:52de certains députés.
30:53Est-ce que je peux poser
30:54la question,
30:54je ne suis pas
30:54à nos spécialistes
30:56de la politique,
30:57j'ai cru comprendre
30:59que ça serait M. Caron
31:00qui allait présider
31:02la commission...
31:03C'est pas impossible.
31:04La commission...
31:05Pour l'instant,
31:05il est le seul candidat.
31:06Ça va sans doute changer.
31:08Ah bon ?
31:08Parce que c'est...
31:09Ça va sans doute changer
31:10parce que les LR,
31:12l'UDR
31:13et le Rassemblement National
31:14qui avaient du mal
31:15à se mettre d'accord
31:16vont trouver une solution
31:18ces prochaines heures.
31:19Ça fait deux mois
31:21qu'ils essaient quand même.
31:21Oui mais a priori...
31:23Je n'arrive pas à le dire.
31:24Je parle de la commission
31:25d'enquête...
31:26A priori ça va changer.
31:27Je parle de la commission
31:28d'enquête
31:28et sur les liens
31:29entre la France insoumise
31:31et les islamistes.
31:32Mais a priori ça va changer
31:34ils vont...
31:34Puisque Laurent Wauquiez
31:35pour le coup
31:36ne souhaitait pas
31:37cette option
31:38donc ils essayent
31:40de trouver
31:40sur cette commission
31:42d'enquête...
31:43La commission d'enquête
31:44de Laurent Wauquiez
31:45qui avait été demandée
31:46par Laurent Wauquiez
31:47mais si c'est
31:47Emmerick Caron
31:48qui est président
31:49honnêtement
31:50la faute
31:50elle est imputable
31:51à la droite.
31:52Bien sûr.
31:52Mais vous avez parfaitement raison.
31:54C'est une bêtise
31:54de la part de la droite.
31:55Mais vous avez parfaitement raison.
31:56J'espère que sur ce sujet
31:57ce serait grotesque.
31:59C'est pourquoi
32:00ça va sans doute changer.
32:00Je suis assez d'accord
32:01avec vous.
32:01Ce matin on a posé
32:02une question
32:02à Louis Alliot
32:04et manifestement
32:05Louis Alliot
32:06l'UDR
32:07et LR
32:08vont trouver
32:10une solution
32:11puisque c'était
32:12plutôt logique
32:12d'ailleurs
32:12puisque c'était demandé
32:13par Laurent Wauquiez.
32:13On attend beaucoup
32:14de réponses de cette commission.
32:15J'espère que ça va changer.
32:16Les policiers menacés.
32:18Un homme domicilier
32:19à Lille
32:20a été reconnu coupable
32:21de menace de mort en ligne
32:22visant deux policiers
32:22dont Linda Kibab
32:24mais il a été dispensé
32:25de peine par le tribunal
32:27et évidemment
32:27ça a fait réagir
32:29les policiers
32:29dispensés de peine
32:30par le tribunal.
32:32Donc là
32:32on parle sur la justice
32:34bien évidemment.
32:35Vous voyez le sujet
32:35de Vincent Farandès.
32:37La décision du tribunal de Lille
32:39ne passe pas
32:40auprès des policiers.
32:42Un homme
32:42reconnu coupable
32:43de menace de mort
32:44en ligne
32:44contre deux agents
32:45a été dispensé
32:47de peine
32:47notamment
32:48parce qu'il a reconnu
32:50sa culpabilité.
32:52Linda Kibab
32:52secrétaire nationale
32:54du syndicat
32:54de police unité
32:55était l'une
32:56des personnes visées.
32:58Elle dénonce
32:59cette décision de justice.
33:00Quand pour une fois
33:01on arrive à mettre
33:02le grappin
33:03sur une personne
33:04et que la justice
33:05pourrait se dire
33:05ok on ne veut pas
33:06faire des exemples
33:07parce que la justice
33:08idéologiquement
33:09ne veut pas faire des exemples
33:10mais elle pourrait au moins
33:10se dire
33:11on met un stop
33:12et on explique
33:12juste aux gens
33:13qu'on ne peut pas
33:14impunément menacer
33:15de mort.
33:15La policière
33:16se fait aujourd'hui
33:17la porte-voix
33:18d'une profession
33:19parfois désabusée.
33:20Moi je parle pour mes collègues
33:22qui n'ont pas le droit
33:22de parler
33:23qui n'ont pas le droit
33:24de se plaindre
33:25et qui doivent juste subir
33:26et qui ont une administration
33:27qui n'est pas à la hauteur
33:28en termes de protection fonctionnelle
33:30des institutions
33:31qui ne protègent pas
33:32et des hommes politiques
33:33qui disent en permanence
33:33oui les auteurs
33:34des forces d'agression
33:36contre les forces de l'ordre
33:36de menaces de forces de l'ordre
33:37seront sévèrement punis
33:39mais X
33:40ce n'est pas la justice
33:41parce qu'à la fin
33:41la justice
33:42elle contredit
33:42la parole politique.
33:44Selon le code pénal
33:45les menaces de mort
33:46contre un agent public
33:47peuvent être punis
33:48jusqu'à 5 ans
33:49d'emprisonnement
33:49et 75 000 euros d'amende.
33:52Et je vous propose
33:53d'écouter plus longuement
33:54peut-être Linda Kebab.
33:56Je ne demande pas
33:57à ce qu'ils fassent
33:5710 ans de prison
33:58je demande juste
33:59que la justice
34:00en fait
34:01tienne compte du fait
34:02qu'il y a des policiers
34:02qui sont menacés de mort
34:03tous les jours
34:04qui sont agressés
34:04qui sont frappés
34:05qui sont violentés
34:07qui sont en permanence
34:09avec une épée de Damoclès
34:10au-dessus de la tête
34:10avec leur famille
34:11et juste une fois
34:13se dire
34:13ok on va faire le job.
34:15Moi je veux bien
34:15que dans notre pays
34:16c'est normal
34:17il y a un émoi national
34:18quand une magistrate
34:19est menacée de mort
34:20et pourquoi est-ce
34:21que parallèlement
34:22les mêmes magistrats
34:23la voix d'un seul homme
34:25en fait
34:25se disent que
34:26quand ça concerne
34:27des policiers
34:27c'est pas grave.
34:28Je suis désolée
34:29mais cette dissonance
34:30elle va provoquer
34:30forcément
34:31chez les serviteurs
34:32de l'Etat
34:32qu'on est
34:33l'idée
34:34qu'en gros
34:35on est juste
34:35de la chair à canon
34:36et qu'à la fin
34:37les institutions
34:37elles considèrent
34:38que c'est tout à fait
34:39normal de nous menacer
34:40de mort
34:40et que les gens
34:41vont bénéficier
34:42d'une impunité systémique.
34:44Non mais c'est assez
34:45un côté un peu effrayant
34:47parce que sous prétexte
34:48qu'il a reconnu les faits
34:49si le type
34:50s'est fait
34:50évidemment avoir
34:52et qu'on a son adresse
34:53électronique par exemple
34:54c'est difficile de nier
34:55sous prétexte
34:56qu'il a reconnu
34:57l'indéniable
34:58alors il n'a pas de peine
35:00alors
35:00on ne lui demande pas
35:01de partir
35:02pour 10 ans
35:03à Cayenne
35:03mais il me semble
35:04quand même
35:05qu'une peine
35:07avec sursis
35:07pour que
35:08la prochaine fois
35:09s'il fait quelque chose
35:10je vous assure
35:11que
35:11à part l'idéologie
35:13je peine
35:14à expliquer les choses
35:16pardon de le dire
35:17La France insoumise
35:21avec les intentions
35:23de vote présidentiel
35:24et ce qui peut se passer
35:26aujourd'hui
35:28
35:28M. Mélenchon
35:30est toujours
35:30j'ai envie de dur
35:32sous-coté
35:32à quelques
35:33mois
35:34d'une élection
35:36je vous propose
35:37de voir le sujet
35:38de Michael Dos Santos
35:39Peu importe l'élection
35:42Roger Carucci
35:43allez-y déclare
35:45si son parti
35:46n'est pas au second tour
35:47hors de question
35:48pour le sénateur
35:48est l'air
35:49de glisser
35:49un bulletin
35:50insoumis
35:51Jamais
35:51on ne fera voter
35:52pour un LFI
35:53jamais
35:54on ne fera voter
35:55pour un parti
35:55associé au LFI
35:56Marine Le Pen
35:58Jean-Luc Mélenchon
35:59ou Jordan Bardella
36:00Jean-Luc Mélenchon
36:01Roger Carucci
36:02vote
36:02Marine Le Pen
36:03ou Jordan Bardella
36:03sans pudeur de gazelle
36:06sans état d'âme
36:07parce que
36:07pour moi
36:07aujourd'hui
36:08c'est LFI
36:09qui n'est plus
36:09dans l'arc républicain
36:10une prise de position
36:12appréciée au sein
36:13du Rassemblement National
36:14le député
36:15des Bouches-du-Rhône
36:16Franck Alizio
36:17espère même
36:17que cet avis tranché
36:18fasse des émules
36:20j'en suis heureux
36:21parce que
36:21le courage
36:23c'est comme
36:23la lâcheté
36:23c'est contagieux
36:24aujourd'hui
36:25c'est vrai
36:25s'il y a un barrage
36:26républicain à faire
36:27c'est contre LFI
36:28parce que le danger
36:29c'est LFI
36:31longtemps allié
36:32au sein du nouveau
36:32Front Populaire
36:33une partie de la gauche
36:34a également pris ses distances
36:35avec la France Insoumise
36:37pour Raphaël Glucksmann
36:38leader du parti
36:39Place Publique
36:40le divorce est acté
36:41quand je vous dis
36:42qu'il y a une rupture nette
36:43avec la France Insoumise
36:44ça se traduira
36:45à toutes les élections
36:46s'il y a une législative anticipée
36:48il n'y aura pas
36:49d'accord
36:49avec la France Insoumise
36:51à la présidentielle
36:52il n'y aura pas d'accord
36:53avec la France Insoumise
36:53pas parce que
36:54Jean-Luc Mélenchon est méchant
36:55et qu'il ne veut pas rejoindre
36:56une primaire
36:57ça c'est la théorie des autres
36:58c'est pas pour ça
36:59c'est parce que nous n'avons pas
37:00la même vision du monde
37:01une stratégie de rupture
37:02avec la France Insoumise
37:04qui pourrait s'avérer payante
37:05pour les prochaines présidentielles
37:06Selon le dernier sondage
37:08IFOP
37:08pour Sud Radio et l'Opinion
37:10Raphaël Glucksmann
37:11devance de trois points
37:12Jean-Luc Mélenchon
37:13Est-ce que ça peut être
37:14un changement ?
37:16C'est faux
37:16il n'y a pas de stratégie de rupture
37:18il y a eu d'ailleurs
37:19une élection partielle
37:20chez les Français d'étrangers
37:22qui concernaient Monaco
37:23le Portugal
37:24l'Espagne
37:24etc
37:25et le candidat du Parti Socialiste
37:28est arrivé derrière
37:29le candidat LFI
37:30que croyez-vous qu'il arriva ?
37:31Eh bien il s'est désisté
37:32en faveur du candidat LFI
37:34en dépit de toutes les prises
37:36de position de LFI
37:37donc ce que
37:37ce que M. Glucksmann raconte
37:39c'est un enfumage
37:40pur et simple
37:41c'est faux
37:41Jean-Luc Mélenchon
37:43sera peut-être au second tour
37:44de l'élection présidentielle
37:45c'est pas du tout impossible
37:46c'est même quelque chose
37:47qui est probable
37:48mais je crois qu'il ne gagnera
37:49jamais l'élection présidentielle
37:51il est devenu
37:52il est devenu impossible
37:54pour une majorité de français
37:55de voter pour lui
37:56une chèvre gagnerait
37:57au second tour
37:58de l'élection présidentielle
37:59face à Jean-Luc Mélenchon
38:00je prends cette expression
38:01pourquoi ?
38:02Jean-Luc Mélenchon lui-même
38:15en 2022
38:16avait dit qu'une chèvre
38:16gagnerait à l'élection présidentielle
38:18face à Marine Le Pen
38:20donc je dis aujourd'hui
38:21qu'une chèvre gagnerait face à lui
38:23Omar Youssef Souleymane
38:24je voulais qu'on l'écoute
38:25parce qu'on l'a reçu hier
38:26les complices du mal
38:27il a enquêté de nombreuses semaines
38:29sur LFI
38:30sur la stratégie LFI
38:31son livre est absolument formidable
38:33d'ailleurs extrêmement intéressant
38:34tellement intéressant
38:34que LFI voulait d'ailleurs
38:35le faire suspendre
38:36il voulait le lire
38:38soyons justes
38:39monsieur le modérateur
38:40il vous demandait
38:41à le lire
38:42par privilège
38:43avant même qu'il soit publié
38:44bon écoutons ce qu'il a dit hier
38:45quand il était sur notre plateau
38:47alors je pense que LFI
38:50ils utilisent
38:51les islamistes
38:53ils instrumentalisent
38:54ces islamistes
38:55pour des raisons électorales
38:56d'ailleurs là
38:57on connaît ce sujet
38:58moi je l'ai tellement alimenté
39:00avec des éléments
39:01concrets
39:02et les islamistes
39:04vu qu'ils ne peuvent plus
39:05faire un parti politique
39:06indépendant
39:07depuis la loi
39:08contre le séparatisme
39:09donc ils utilisent aussi
39:11la France insoumise
39:12pour avoir
39:13des intérêts politiques
39:15pour arriver à l'Assemblée nationale
39:16d'ailleurs ce n'est pas un secret
39:17je pense
39:18LFI
39:18elle fait tout
39:19pour détruire la France
39:20point barre
39:21moi c'est ça
39:21c'est mon regard
39:22ce que j'ai observé
39:23pendant un an
39:24non mais c'est
39:26je voudrais
39:26c'est formidable
39:27ce qu'il dit
39:28mais je voudrais corriger un peu
39:30pardon de le dire
39:32monsieur Mélenchon
39:33est sincère
39:34ça n'est pas
39:35que de l'électoralisme
39:36il déteste
39:37sincèrement
39:38la France
39:39les français
39:40les blancs
39:41il veut créoliser
39:42il veut créoliser
39:44la France
39:45il veut le mélange
39:47il n'aime pas vivre
39:48dans un quartier
39:49où il y a trop de blanc
39:50il veut même pas
39:51qu'on parle le français
39:52il faut qu'on change le nom
39:53ça n'est pas qu'électoraliste
39:55il veut
39:56c'est simplement
39:57la fin de la France
39:58bon demain
39:59il y a une nouvelle journée
40:00de mobilisation
40:01elle passe un peu inaperçue
40:02mais elle est quand même
40:03importante
40:04et je pense aux commerçants
40:06parce que
40:07le circuit
40:08cette fois-ci
40:09part de la place d'Italie
40:10jusqu'à la place Vauban
40:11et c'est un circuit
40:12qui est souvent
40:13plus dangereux
40:14à sécuriser
40:15que Nation Bastille
40:17donc je pense
40:19demain
40:20à tous ces commerçants
40:21qui vont être obligés
40:21de tirer le rideau
40:23écoutez ce que dit
40:24monsieur Nunez
40:26sur la mobilisation
40:27des forces de l'ordre
40:29on aura un dispositif
40:31très conséquent
40:32combien précisément
40:33plusieurs milliers
40:34de fonctionnaires
40:35de police
40:36de militaires
40:36de la gendarmerie
40:37de forces de sécurité intérieure
40:38on sera autour de 5000
40:39pour Paris
40:41et la région parisienne
40:43pour Paris
40:43et l'agglomération parisienne
40:44mais vous savez
40:45l'essentiel va se dérouler
40:46à Paris
40:47à Paris même
40:47mais à partir du moment
40:48où vous avez des groupes Paris
40:49ce qu'il est plus prudent
40:49évidemment de se protéger
40:50rappelez aussi
40:51que sur le dernier itinéraire
40:53dès qu'il y a eu
40:54des tentatives
40:55de dégradation
40:56de commerce
40:56il y a eu intervention
40:57des forces de l'ordre
40:58et au final
40:59il n'y a pas eu
40:59évidemment de pillage
41:00et voilà
41:01les choses se sont passées
41:01dans le calme
41:02mais parce que
41:03les commerçants se protègent
41:04et surtout parce qu'on intervient
41:05très vite
41:05pour éviter toute dégradation
41:07et ce sera à nouveau
41:08le cas demain
41:09donc je mets en garde
41:10d'ailleurs
41:10tous les groupes
41:11individus à risque
41:12qui voudraient faire dégénérer
41:13la manifestation
41:14ils n'y parviendront pas
41:14et on répondra à présent
41:15bon moi je pense
41:18à la fois aux policiers
41:19qui vont être sur le terrain
41:19demain
41:20et qui vont vivre
41:20une journée quand même
41:21compliquée
41:22à leur famille
41:23parce que c'est jamais facile
41:24de savoir
41:24lorsque son mari
41:26ou son épouse
41:27part sur le terrain
41:28un fils
41:29un frère
41:29que sais-je
41:30alors qu'il est en difficulté
41:32et que sa sécurité
41:32est en danger
41:33et évidemment aux commerçants
41:34bien sûr
41:35il y a des revendications
41:36sociales qui peuvent exister
41:37mais convenez
41:38que c'est
41:39dans une atmosphère particulière
41:41il y a des revendications
41:41qui existent
41:43mais on a le sentiment
41:44quand même
41:44vous savez
41:45c'est un petit peu
41:45comme le hamster
41:46qui est dans sa roue
41:47et qu'on a un pays
41:48qui tourne à vide
41:49parce que vous avez
41:49les syndicats
41:50qui sont allés voir
41:50le Premier ministre
41:52Sébastien Lecornu
41:53pour lui arracher
41:54évidemment des concessions
41:55parce que lui il dit
41:55je suis le Premier ministre
41:56le plus faible
41:57de la Vème République
41:58lui on voit
41:59qu'il ne lâche rien
42:00en face du syndicat
42:02sont dans une espèce
42:02de cinéma
42:03on voit qu'ils savent
42:04qu'ils ne vont pas
42:05obtenir grand chose
42:06et pendant ce temps
42:07on a des français
42:08qui sont sincèrement
42:09désespérés
42:10et désabusés
42:11de ce système politique
42:12donc ça donne
42:13une triste image
42:14de notre pays
42:14et en plus demain
42:15sans doute
42:16il n'y aura pas tant
42:17de mobilisation que ça
42:18et des transports
42:19d'ailleurs
42:19qui pour la plupart
42:20marchent plutôt correctement
42:22à part pour le RER
42:23à Paris
42:24voilà c'est encore
42:25les travailleurs
42:25qui sont pénalisés
42:26au final
42:26je pense à l'instant
42:28à nos amis français juifs
42:29qui à mon avis
42:31ne nous écoutent pas
42:31parce que
42:32la fête juive
42:33de Yom Kippour
42:34a lieu cette année
42:35du mercredi 1er
42:36au jeudi 2 octobre
42:37et la tradition
42:38est que lorsque
42:40la nuit tombe
42:41on va rester
42:43dans le silence
42:44dans la pénombre
42:46également
42:46pendant les 24 heures
42:48et pas de télévision
42:49et pas de téléphone
42:51et pas d'ordinateur
42:52et rien
42:52je ne suis pas
42:53n'étant pas un juif
42:55pratiquant
42:55je suis là
42:56mais les juifs
42:57pratiquants
42:58ne le sauront pas
42:58puisqu'ils ne me regardent pas
42:59bon
43:00donc c'est le jour
43:01c'est le jour
43:06le plus sain
43:07du calendrier hébraïque
43:08c'est aussi appelé
43:09le jour des grands pardons
43:10c'est la fête
43:11et le jeûne
43:12du Yom Kippour
43:13qui commence à 19h11
43:14il a commencé à 19h11
43:15pour s'achever
43:16ce jeudi
43:17à 20h14
43:18lors de cette fête
43:19les croyants sont invités
43:20à réparer
43:20les fautes commises
43:21envers Dieu
43:22et envers toute personne
43:23de la communauté
43:23pour bien commencer l'année
43:24je ne sais pas
43:25si vous avez vous-même
43:26des fautes commises
43:27envers Dieu
43:28que vous aimeriez réparer
43:30je n'ai rien à me faire
43:31pardonner monsieur
43:32en effet
43:33cette célébration
43:34correspond au 10ème jour
43:35du mois de Toshri
43:36le premier mois
43:37de l'année juive
43:38elle clôture
43:38ou elle clôt
43:39les 10 jours de pénitence
43:41qui ont suivi
43:42Rochachana
43:42la fête du nouvel an
43:43juif
43:44il y a 5 offices religieux
43:45à suivre
43:45et demain soir
43:48donc à 20h14
43:49il y a le jeûne
43:50il y a le jeûne évidemment
43:52il y a la prière du soir
43:53il y a ensuite
43:54Moussaf
43:55qui inclut un récit détaillé
43:56du service de Yom Kippour dans le Temple
43:58les adultes doivent également jeûner
44:00durant toute cette journée
44:01jusqu'au coucher du soleil
44:02soit pratiquement 25h
44:04et en parallèle du jeûne
44:06et de la prière
44:06les fidèles doivent notamment
44:07s'abstenir
44:08de toucher tout objet électrique
44:09ou électronique
44:10je peux vous dire que moi
44:11ma famille n'était pas pratiquante
44:12donc elle ne jeûnait pas
44:14mais le soir
44:15on faisait quand même
44:15un gueuleton
44:16il était également
44:17il était également
44:19interdit de travailler
44:20et donc de toucher de l'argent
44:22Yom Kippour
44:25bon
44:25savez-vous ce qui s'est passé
44:27le 1er octobre 1967
44:29le 1er octobre 1967
44:33qu'est-ce qui s'est passé
44:33le 1er octobre 1967
44:34vous ne savez pas
44:35et bien la télévision
44:36vous voyez la vie en couleur
44:37pour la première fois
44:38figurez-vous
44:39c'était il y a 58 ans
44:40et je voulais terminer
44:41cette émission
44:42par cette image
44:43jour pour jour
44:44un compte arbor historique
44:45était fait sur le petit écran
44:47des français
44:48alors nous on ne s'en souvient pas
44:49parce qu'on était trop petits
44:50mais voyez cette image
44:51qui est souvent diffusée d'ailleurs
44:53parce qu'elle est amusante
44:54cette image
44:54regardez
44:54et voici la couleur
45:06au jour fixé
45:08et à l'heure dite
45:10madame, mademoiselle, messieurs
45:13vous qui maintenant
45:15nous voyez
45:15tels que nous sommes
45:18vous cesserez très vite
45:21je le sais bien
45:22d'être sensible
45:22à la magie de la chose
45:24et vous trouverez bientôt
45:26tout à fait naturel
45:27de voir la vie
45:30avec ses couleurs
45:32envahir vos écrans
45:33bon
45:34c'était assez gai
45:35la télévision
45:36à cette époque-là
45:37et puis
45:37ils avaient eu raison
45:39il y avait une certaine tenue
45:39ils avaient eu raison également
45:41de mettre des costumes colorés
45:42qui mettaient en valeur
45:43précisément
45:44cette couleur
45:45et évidemment
45:46il y a quatre bons hommes
45:47et c'est la France
45:49des années 60
45:50les femmes n'existent pas
45:51à l'époque
45:53dans ce type de poste
45:54il y avait les spikrines
45:55il y avait
45:55paraît-il que j'ai les noms
45:57qui sont
45:58donc il y a
46:00il y a
46:00il y a
46:01il y a
46:01les noms
46:02donc il y a
46:04le ministre
46:05Georges Gors
46:06qui prend la parole
46:08aux côtés de Claude Mercier
46:09directeur de l'équipement
46:10et de l'exploitation
46:11Jacques Bernard Dupont
46:13qui était directeur général
46:14de l'ORTF
46:15et Émile Biazzini
46:16qui était directeur
46:17de la télévision
46:18j'imagine que tous ces gens
46:20il y a 58 ans
46:21ne sont plus de ce monde
46:23et là où ils sont
46:24ils ont peut-être vu
46:26une émission ce soir
46:27en couleur
46:28grâce à eux
46:29ou avec eux
46:30j'imagine que très peu
46:33ont vécu ça en direct
46:33parce qu'il fallait
46:34changer sa télé
46:35pour avoir la couleur
46:35et puis à l'époque
46:36très peu de gens
46:37avaient la télé
46:38de toute façon
46:38en 67 déjà
46:40il y avait du monde
46:40en 67 il y avait du monde
46:42en 58 il n'y avait pas
46:43beaucoup de télé
46:44mais en 67 il y avait du monde
46:45mais en revanche en 67
46:46c'est la télévision
46:47qui arrivait
46:48dans les familles en couleur
46:50c'était un événement
46:51et on l'achetait
46:52à deux périodes
46:53de l'année
46:54soit parce qu'il y avait
46:55une coupe du monde
46:56de football
46:56hop
46:57il y avait des promotions
46:58partout
46:59profiter de la télé en couleur
47:00alors il y a une télé
47:01radiola ou téléfunken
47:03qui arrivait
47:03dans les maisons
47:04soit à Noël
47:06c'était
47:07et c'était très cher
47:09moi j'ai la nostalgie
47:10de Noir et Blanc
47:10je passe mon temps
47:12à regarder les films
47:13de la télé
47:14de Noir et Blanc
47:15les souplexes
47:17et compagnie
47:17j'adore le Noir et Blanc
47:19mais je suis d'accord
47:19avec vous
47:20mais le beau Noir et Blanc
47:22vous voyez
47:23le Noir et Blanc
47:25de la télé
47:25il était un peu passé
47:26parfois
47:26le Noir et Blanc
47:27de la vidéo
47:28est un peu passé
47:29mais le Noir et Blanc
47:30un peu chic
47:32les émissions
47:32de Denise Glazer
47:33c'était super
47:34c'était formidable
47:35c'était très
47:36bien mis en scène
47:38très bien mis en scène
47:39voilà un garçon
47:40qui n'est pas
47:40il n'a pas connu
47:41tout ça
47:41il ne peut pas comprendre
47:43non
47:43bon
47:44comment ça va ?
47:45et vous n'êtes pas
47:46nostalgique de la télé
47:46sans son non plus
47:47muette
47:49du cinéma muet
47:52sans sourire d'Alila
47:53pas très gentil de vous
47:54je trouve que
47:57c'est un peu insolent
47:58oui mais vous n'êtes pas intervenu
48:00vous laissez faire
48:00il ne m'a pas modéré
48:01il ne m'a pas modéré
48:02c'est un peu insolent
48:03alors
48:03on va se poser la question
48:05parce que j'ai vu que vous avez
48:06commencé à en parler
48:06avec énormément de réactions
48:07et d'attaques autour
48:08de la France insoumise
48:08est-ce que la France insoumise
48:10est aujourd'hui la première
48:10menace politique
48:11en France ?
48:13oui
48:13voilà
48:14réponse oui
48:15vous allez pouvoir le dire
48:18en longueur
48:18Yohan
48:19et bien
48:20salon en tout cas
48:21Arnold Cara
48:23qui était à la réalisation
48:24ce soir
48:25d'une émission en couleur
48:26David Tonnelier
48:28qui était à la vision
48:29en couleur
48:31salon Marc Fontaine
48:32qui était au son
48:33Benjamin O
48:33André Malet était là
48:35Astrig
48:36Yalik
48:37et toutes ces émissions
48:38sont évidemment
48:39à retrouver
48:39sur cnews.fr
48:40je vous laisse
48:42avec Gauthier Lebret
48:44rendez-vous demain matin
48:45Sous-titres par Jérémy
48:48Sous-titres par Jérémy
48:49Sous-titres par Jérémy
48:50Sous-titres par Jérémy
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