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- #faceaphilippedevilliers
Philippe de Villiers passe en revue l'actualité de la semaine dans #FaceAPhilippedeVilliers. Présenté par Eliot Deval
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NewsTranscription
00:0019h sur CNews, merci d'être avec nous pour face à Philippe Devilliers.
00:04Philippe, bonsoir.
00:05Bonsoir Eliott, bonsoir Geoffroy.
00:07Geoffroy le jeune est avec nous comme chaque vendredi soir.
00:09Geoffroy, bonsoir.
00:10Bonsoir à tous les deux.
00:10Bon, félicitations Philippe Devilliers.
00:12Je vous ai découvert la une du Figaro Magazine
00:16pour votre ouvrage déjà disponible dans toute la France en précommande
00:18et qui sortira le 8 octobre prochain.
00:21Philippe Devilliers, la France peut encore renaître exclusive,
00:26donc Populicide, son livre et son cri d'alarme.
00:29La question qu'évidemment tout le monde se pose
00:31et qu'on se posera en longueur dans les prochains jours,
00:34une fois le livre sorti, c'est pourquoi ?
00:37Pourquoi Populicide ? Pourquoi avoir écrit ce livre ?
00:40En fait, j'ai décidé, en écrivant ce livre testament,
00:50de ne jamais brider ma plume.
00:54J'ai écrit sans scrupule.
00:56Et j'ai voulu livrer, sans aucune précaution pour les âmes sensibles,
01:03le fond de ma pensée, guidée par l'obsession de relever le pays,
01:10de le redresser, de le sortir du cloaque.
01:14En fait, je suis hanté, comme beaucoup de Français,
01:17par la disparition du peuple auquel j'appartiens.
01:23Le gouffre s'ouvre devant nous.
01:30Et je vois, comme Chateaubriand le disait à propos de Fouché et de Talleyrand,
01:38le crime, s'avancer au bras du vice,
01:48je dirais pour aujourd'hui,
01:50la complaisance, s'avancer, appuyer sur le bras des lâches.
01:55Donc, c'est une parole pour l'histoire.
02:01C'est peut-être mon cri ultime,
02:04en tout cas le fruit d'une ultime mise en garde,
02:07dont j'espère qu'elle sera utile.
02:09J'étais heureux et touché que le Figuron Magazine
02:15fasse dans ses pages une grande place à ce nouveau livre.
02:25Et je vois la une, et je vois qu'il est écrit « La France peut renaître ».
02:29Oui, c'est paradoxal, parce que le populicide, c'est la mort d'un peuple.
02:33Quand on tue un homme, c'est un homicide.
02:36Quand on tue un peuple, c'est un populicide.
02:39Donc, ce mot, je l'explique.
02:42La France peut mourir.
02:43La France est peut-être en train de mourir,
02:45et pourtant, elle peut renaître.
02:47Vous me direz pourquoi ?
02:49C'est ce que j'essaye d'expliquer.
02:54En fait, quand un peuple est très vieux,
02:58il va chercher, dans les replis secrets de ses anciennes sagesses,
03:04une force insoupçonnable pour se relever.
03:09En d'autres termes, le passé multiséculaire de la France est comme une corde de rappel.
03:16Pour dire les choses autrement, à partir de chaque petit Français qui nous écoute,
03:21il y a en chaque petit Français,
03:23sans qu'il le sache,
03:28qui sommeille, mais qui veille,
03:33qui vit, qui survit,
03:35et qui murmure.
03:37Un Français millénaire
03:39qui est en lui,
03:43et qui se rappelle à lui,
03:45et qui lui rappelle
03:46le devoir
03:50d'aller vers les hautes nefs immémoriales,
03:55le devoir
03:55de pratiquer
03:57les plus hautes valeurs distinctives.
04:00Et c'est
04:02ainsi
04:04que la France
04:06renaîtra.
04:08Moi, je sens, moi, les sédimentations invisibles.
04:10J'appartiens à une vieille famille française,
04:12pauvre et glorieuse.
04:13Les sédimentations invisibles
04:15qui font qu'un pays ne peut pas
04:17mourir.
04:20Malgré ceux qui voudraient le faire mourir,
04:22et qui sont de plus en plus nombreux.
04:23Il y a ceux qui voudraient le faire mourir.
04:26La Mélenchonnie,
04:28parce qu'ils veulent changer de France.
04:30Il y a ceux qui voudraient le faire mourir
04:33parce qu'ils ne savent plus
04:33à quoi la France correspond,
04:35à quoi la France répond.
04:38Ceux qui
04:38se détachent,
04:42se détournent
04:43de nos héritages aussi précieux.
04:46C'est le livre le plus important de ma vie, en fait.
04:50Pourquoi je parle d'un livre testament ?
04:53Derrière ce lit,
04:54je ne peux pas en écrire d'autres.
04:55J'ai tout dit.
04:56Vous allez voir.
04:58Ça va faire du monde.
05:00Et on en parlera,
05:01évidemment,
05:03la semaine prochaine,
05:04puisqu'il sort la semaine prochaine.
05:06Et avant de le découvrir
05:07dans les librairies,
05:09on peut découvrir...
05:10Ce serait mercredi matin.
05:12Avec ?
05:13Chez Sonia Mabrouk.
05:14Ah !
05:15Ah bon ?
05:16On n'est pas prévenus.
05:17Ah, on n'est pas prévenus.
05:18Ah d'accord.
05:19Vous savez très bien.
05:20Ah bon ?
05:21Mercredi matin.
05:23Chez Sonia !
05:24Monsieur a des préférences.
05:26Je crois qu'on peut quitter le plateau.
05:27Écoutez, on lui...
05:28Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
05:30Ah !
05:31Ne vous inquiétez pas,
05:32nous ne sommes pas jalons.
05:33Alors, il y a une différence entre elle et vous,
05:35c'est qu'elle a lu le livre.
05:36Bon, allez, voilà, c'est parti.
05:40J'ai hâte de découvrir l'entretien.
05:42J'ai souvenir de l'entretien absolument passionnant
05:44que vous aviez fait l'année dernière
05:45avec Sonia Mabrouk dans une émission Midi News.
05:48Vous vous étiez accompagné.
05:49C'était un plateau 100% féminin.
05:51Et c'était un entretien passionnant.
05:54Et j'invite les téléspectateurs à revoir l'entretien.
05:57C'était pour votre livre, Mémoricide.
05:59Et je salue chaleureusement Sonia Mabrouk.
06:03Philippe Devilliers.
06:05Quasiment deux ans après son meurtre,
06:06on ne connaît toujours pas le bourreau
06:08et on change de sujet de Thomas.
06:10L'enquête se poursuit,
06:11mais la reconstitution numérique,
06:13cette semaine, n'a pas permis
06:14d'éclaircir de nombreuses zones d'ombre.
06:1714 individus sont mis en examen,
06:19mais tous nient avoir porté le coup mortel.
06:22Durant les auditions,
06:23certains suspects, d'ailleurs,
06:24ont multiplié les comportements déplacés.
06:27Philippe, pourquoi ce fait a attiré votre attention ?
06:31Et il n'est pas le seul fait dans la semaine
06:33qui ait pu attirer, justement, votre attention, Philippe.
06:37En fait, j'invite les téléspectateurs et les auditeurs,
06:41les téléspectateurs de CNews,
06:42les auditeurs d'Europe 1,
06:45à une pratique
06:46qui est devenue chez moi obsessionnelle,
06:53regarder les événements et les relier entre eux.
06:55et dans une vision métapolitique.
06:59C'est en prenant de la hauteur.
07:02Crépole.
07:03Je veux dire quelque chose que personne n'a vu
07:06et que les magistrats vont contester.
07:10Mais ça ne fait rien.
07:11Je pense que c'est la vérité.
07:14Crépole, on a eu donc une reconstitution numérique.
07:17Vous entendez ?
07:18Une reconstitution numérique.
07:21C'est-à-dire qu'en fait, on se met à l'abri,
07:23à Valence,
07:27au Palais de Justice de Valence,
07:28dans une petite pièce,
07:29et on a des écrans.
07:33En fait, la justice devient un exercice ludique.
07:36Personne n'est dépaysé dans la nouvelle génération,
07:38puisqu'on vit avec des écrans.
07:41Et c'est le passage du réel au virtuel.
07:45C'est-à-dire qu'on ne va pas sur place,
07:48on ne reconstitue pas sur place.
07:50Pourquoi ?
07:53Pour une raison,
07:55c'est qu'on ne veut pas avoir le peuple autour de soi,
07:58on ne veut pas avoir la population qui regarde
08:00et qui se souvient
08:02et qui rappelle à qui veut l'oublier,
08:05Salguerre, pour avoir entendu ça,
08:08ou encore on va planter du blanc, etc.
08:11Et donc, c'est une justice calfeutrée,
08:14une justice de l'ablation du drame.
08:18On est dans une petite pièce,
08:20et d'ailleurs, il paraît que,
08:22d'après les avocats des partis civils,
08:26les mis en examen étaient goguenards,
08:31parce que là, devant un écran,
08:32ce n'est pas comme si on était sur place,
08:35à l'endroit où a lieu le crime.
08:38Et donc, en fait, c'est une justice
08:40qui a peur d'elle-même,
08:42qui a peur des représailles,
08:46qui a peur des criminels,
08:48qui a peur des délinquants.
08:50C'est une justice qui a peur d'être rendue.
08:54Et dans la même journée,
08:56c'était hier,
08:58j'entends dire, juste après,
09:00le Conseil supérieur de l'éducation
09:02propose que les noms des vacances soient revus.
09:09Les vacances de la Tuxin,
09:10les vacances de Noël,
09:11et puis demain, les vacances de Pâques, etc.
09:12C'est-à-dire qu'il s'agit d'éradiquer
09:14toute référence au christianisme,
09:17toute référence
09:18à la chrétienté originelle de la France,
09:25à notre mode de vie, etc.
09:26Et qu'est-ce que ça m'a rappelé ?
09:27Ça m'a rappelé la terreur.
09:31Notre-Dame de Paris s'appelait
09:32le Temple de la Raison.
09:34Saint-Malo,
09:35la ville à laquelle je suis très attaché
09:37par mon enfance,
09:38s'appelait Port-Malo.
09:40Saint-Brieuc s'appelait Port-Brieuc.
09:43C'est-à-dire qu'en fait,
09:43on débaptise.
09:44Là, en ce moment,
09:44c'est Vendémière, vous voyez ?
09:46C'est-à-dire qu'il fallait tout débaptiser.
09:49C'est-à-dire la table rase.
09:50Voilà.
09:50C'est ça qu'ils essayent de faire.
09:52Et cette idée absurde
09:55de la laïcité,
09:57qui est en fait le laïcisme,
09:59et qui voudrait se construire
10:00contre le christianisme finissant,
10:03flagellant,
10:04pour mieux faire une place
10:07à l'islamisation galopante de la France,
10:09parce qu'en fait, la laïcité,
10:11pardonnez-moi l'expression,
10:12c'est un fusil à tirer dans les coins.
10:14Ça ne sert que pour le christianisme,
10:16en fait, aujourd'hui.
10:17Et ça me rappelle une phrase terrible
10:19de Viviani, le 8 novembre 1906.
10:22Cette phrase, elle ne m'a jamais quitté.
10:24Elle explique tout ce qui se passe en ce moment.
10:28Il dit ceci à l'Assemblée.
10:31C'est magnifique sur le plan formel,
10:33mais ça dit bien ce que ça veut dire.
10:35Il dit,
10:35« Nous avons arraché
10:36les consciences à la croyance.
10:41Lorsqu'un misérable
10:42voyait le genou sous le poids du jour,
10:44nous lui avons dit,
10:47au-dessus des nuages,
10:48il n'y a que des chimères.
10:49chers camarades,
10:52il s'adresse aux socialistes,
10:54chers camarades,
10:55ce que nous avons fait magnifique,
10:58nous avons éteint dans le ciel,
11:00une à une,
11:01les étoiles qu'on ne rallumera plus.
11:03Voilà.
11:04Dors-tu content,
11:05Voltaire,
11:05et ton hideux sourire,
11:06voltige-le-t-il encore
11:07sur tes eaux décharnées.
11:08Ce siècle doit te plaire
11:09car tes hommes sont nés.
11:11Voilà.
11:12Et donc,
11:12une fois qu'on aura
11:13éradiqué complètement
11:14la matrice
11:15chrétienne de la France,
11:17ça sera quoi la France ?
11:20La France n'est plus la France.
11:21La France n'est plus en France.
11:24La France,
11:24elle est
11:25arrachée à sa substance,
11:29à ce qui
11:30l'a fait grandir,
11:31à ce qui l'a fait rayonner,
11:32à ce qui lui a donné
11:33ses beautés secrètes.
11:34Et donc,
11:36il faudrait que
11:37tous les Français
11:37se lèvent et disent
11:38non,
11:39vous n'allez pas changer
11:40les vacances de Pâques,
11:41vous n'allez pas changer
11:42les vacances de Noël.
11:43Je ne veux pas qu'on dise
11:44joyeux solstice d'hiver,
11:47jour froid.
11:50Et puis,
11:51il y a un troisième événement
11:52qui est encore
11:56beaucoup plus grave,
11:57passé inaperçu.
11:58On a appris
12:00que Mme Braun-Pivet,
12:03le président Larcher,
12:06le président du Sénat,
12:08et le Premier ministre
12:10Lecornu
12:12ont décidé,
12:16tous les trois,
12:18de déposer le projet de loi
12:21sur l'euthanasie
12:22le 20 octobre
12:24sur le bureau du Sénat
12:25pour que le Sénat vote
12:26et que ça soit emballé,
12:27je cite,
12:28emballé en dix jours.
12:3127 octobre,
12:32séance solennelle
12:33et c'est fini
12:34et on n'en parle plus.
12:36C'est un coup d'État,
12:37c'est un coup de force.
12:38Et je vais vous dire un truc.
12:42Lecornu passera,
12:44Marnier passera,
12:45Bayrou passera,
12:46Retailleau passera.
12:49Petite parenthèse,
12:50Bruno Retailleau,
12:51je voudrais qu'il lise
12:52l'interview
12:53de M. Leonetti,
12:55la loi Leonetti,
12:56dans le Figaro de ce matin,
12:59magnifique entretien
13:00où il dit
13:01ne faites pas ça,
13:02c'est une provocation,
13:03vous ne pouvez pas
13:04avec un gouvernement
13:05démissionnaire
13:06faire une loi
13:08sur la mort administrée,
13:09le suicide assisté.
13:10Et j'ai appris hier
13:13par un directeur
13:15d'établissement
13:16catholique,
13:18d'établissement de santé,
13:20qui travaille
13:22dans l'oblation
13:23et la charité,
13:25que la loi
13:26allait s'appliquer,
13:28la loi sur l'euthanasie,
13:30allait s'appliquer
13:30de manière obligatoire
13:31à tous les établissements
13:32de santé.
13:33Donc il n'y a même plus
13:34le libre choix.
13:35C'est
13:36l'obligation
13:38de pratiquer
13:38l'euthanasie.
13:40Je rappelle,
13:41pour l'avoir dit ici,
13:42mais je le répète
13:43pour ceux qui seraient,
13:45comment dirais-je,
13:46qui ne verraient pas
13:47l'importance
13:48du choc,
13:49de la rupture
13:50anthropologique.
13:52Pourquoi je parle
13:52de rupture anthropologique ?
13:54Parce qu'on a vécu,
13:55la civilisation
13:56européenne,
13:58et mondiale d'ailleurs,
14:00a vécu
14:00sur l'idée
14:01de la protection
14:02de la vie,
14:02avec le serment
14:04d'Hippocrate,
14:05depuis 25 siècles.
14:07Là,
14:07on va briser
14:08le cycle
14:08de 25 siècles.
14:10Donc je rappelle
14:11qu'il y a trois choses
14:12qui vont changer
14:13avec cette loi.
14:15Excusez du peu.
14:17Premièrement,
14:19ce sera une rupture
14:20de confiance
14:20entre le soignant
14:21et le soigné.
14:26C'est-à-dire que
14:27la main
14:28qui soigne
14:29ne peut pas être
14:29la main qui tue.
14:31Sinon,
14:31quand moi,
14:32je suis dans mon lit
14:34malade,
14:35vieillissant,
14:37et que je vois arriver
14:38un médecin
14:39avec deux seringues,
14:40je dis,
14:40laquelle il va utiliser ?
14:43Celle
14:43où il y a du calmant
14:45ou celle
14:45où il y a du poison ?
14:47Et donc,
14:50je n'ai plus confiance
14:51dans la blouse blanche
14:52qui arrive.
14:53Et si je n'ai plus confiance,
14:55cette relation ineffable
14:57entre le soignant
14:58et le soigné,
15:00elle est détruite
15:01à petit feu.
15:03C'est terrible
15:03pour les médecins
15:04ce qu'on est en train
15:05de faire.
15:06Deuxièmement,
15:07la deuxième rupture
15:08de confiance
15:08avec les proches,
15:10c'est Emmanuel Macron
15:11qui a voulu lui-même
15:13que les proches
15:16puissent ingester,
15:20ingérer
15:20le curare,
15:25le poison.
15:25les proches
15:27auront le droit
15:27de tuer
15:28leurs proches.
15:30C'est-à-dire que
15:31vous aurez le droit
15:32de tuer votre père,
15:34votre mère,
15:34votre enfant.
15:37Vous vous rendez compte
15:38le remords
15:38quand on a tué
15:39quelqu'un
15:39de sa propre famille ?
15:41C'est ça
15:41qui se prépare.
15:45Et
15:45qui le dit ?
15:49Tout le monde
15:50s'écrase,
15:50tout le monde
15:51se couche.
15:52Et enfin,
15:53la troisième rupture
15:54de confiance.
15:59Moi,
15:59on ne me mettra jamais
16:00dans une maison de retraite
16:01à cause de ça.
16:02Jamais,
16:02jamais.
16:03Sinon,
16:03je sors par la fenêtre.
16:04J'ai prévu ma famille.
16:06Pourquoi ?
16:06Parce que les maisons
16:07de retraite,
16:07elles auront une consigne.
16:09Faites des économies
16:09avec ce qui se passe.
16:12Et donc,
16:14on va injecter.
16:17Ça sera gentil.
16:19On préviendra la famille
16:20qui se dira
16:20« Ah bah oui,
16:21il n'en peut plus le pauvre. »
16:23Vous vous rendez compte
16:23dans quelle société
16:24on va vivre ?
16:25Et je rappelle
16:26ma conversation
16:27un jour
16:27avec Hassan II.
16:28Il avait les larmes
16:29aux yeux
16:29et il m'a dit
16:29« Mais Philippe,
16:31vous croyez
16:31qu'on en vit
16:32votre société ? »
16:34Je lui dis
16:34« Mais pourquoi ? »
16:34Il dit
16:35« Parce que vous êtes
16:36dans l'eugénisme polissé.
16:37C'est ça
16:38qui va vous arriver.
16:40Vous tuez vos enfants
16:41et vous tuez vos vieux. »
16:45Hassan II,
16:46le roi Hassan II,
16:47un grand chef d'État.
16:48Donc,
16:48j'ai honte.
16:49J'ai honte.
16:50Et là,
16:51je m'adresse
16:51au ministre de l'Intérieur
16:52que je connais bien,
16:54qui a été mon bras droit.
16:55Il s'est battu
16:56contre l'avortement
16:57avec moi.
16:59Il était un ami
17:00du professeur Lejeune
17:01avec moi.
17:03Professeur Lejeune
17:03qu'on essaye aujourd'hui
17:05de déposséder
17:06de son invention
17:06qui était un homme
17:07extraordinaire.
17:09Et donc,
17:09je lui dis
17:10« Bruno,
17:10lève-toi.
17:11Dis non.
17:12Va-t'en.
17:13Fais quelque chose.
17:14Dis je ne...
17:14C'est la ligne rouge. »
17:16Alors,
17:16il ne faut pas
17:16que la ligne rouge,
17:17ça soit une ligne
17:18violacée,
17:19la ligne du deuil,
17:20du deuil des convictions.
17:24Ce que je vous propose,
17:25Philippe de Villiers,
17:25c'est que,
17:26parce qu'on a encore
17:27beaucoup de sujets,
17:28qu'on fasse une courte pause
17:29et qu'on revienne
17:31pour les autres sujets
17:32d'actualité.
17:34Et soyez rassurés,
17:34pour Noël,
17:35etc.,
17:35l'éducation nationale
17:36a dit
17:36« On le changerait. »
17:38Alors,
17:40bravo CNews.
17:42Alors là,
17:43c'est l'influence
17:43de CNews.
17:45S'il n'y avait pas
17:45eu CNews,
17:47Madame Borne,
17:48elle dépasse
17:49toutes les bornes.
17:50Ben écoutez,
17:50on lui dira.
17:51Mais ce n'est pas
17:51la première fois
17:52que ça arrive.
17:53La publicité,
17:54on revient dans un instant
17:55et on récupère
17:56les quelques minutes
17:56de cette première partie
17:57pour la seconde.
17:58A tout de suite.
17:5919h25 sur CNews,
18:04la suite de face
18:05à Philippe Devilliers,
18:07toujours avec Geoffroy
18:08qui va introduire
18:09notre prochain thème.
18:10Cher Geoffroy.
18:11Philippe,
18:11il a été beaucoup question
18:12cette semaine
18:13depuis la condamnation
18:14la semaine dernière
18:14de Nicolas Sarkozy
18:16à 5 ans de prison
18:16de la justice,
18:18de l'état de droit évidemment.
18:19Qu'est-ce que selon vous
18:20l'état de droit ?
18:21Comment le définir ?
18:23Alors,
18:23on entend ce mot-là
18:24toute la journée
18:25et
18:28et les gens ne savent pas
18:31comment le prendre.
18:32Je voudrais essayer
18:32d'expliquer.
18:34En fait,
18:35l'état de droit,
18:36le faux état de droit,
18:39il est aux mains
18:41d'une kleptocratie
18:42qui est une oligarchie
18:44juridique,
18:44idéologique
18:45et technocratique
18:46et qui fait passer
18:49pour l'état de droit
18:50ce qui n'est pas
18:51l'état de droit.
18:53Et je voudrais expliquer
18:54pourquoi.
18:56L'état de droit
18:57digne de ce nom
18:58c'est quand on assure,
19:01quand on rétablit
19:02ce qui est une urgence
19:04constitutionnelle.
19:07Le double primat,
19:08le primat
19:09de la souveraineté populaire
19:11sur la République
19:12des juges
19:13et le primat
19:16de la souveraineté nationale
19:20sur la République
19:21des commissaires,
19:23les nouveaux souverains.
19:24Aujourd'hui,
19:27nous sommes devant
19:28une gigantesque manipulation
19:29qui est inspirée
19:30par, vous savez,
19:30la recommandation
19:31de Camille Desmoulins
19:32qui disait
19:33« Les tyrans malhabiles
19:36usent des baïonnettes,
19:37les tyrans habiles
19:38usent de la loi ».
19:40Et là, en fait,
19:42disons que le mot « loi »
19:43à la bouche,
19:44les chantres de l'état
19:45de droit
19:45montent sur le point
19:47haut
19:48et nous proposent
19:50l'état de droit divin.
19:51J'emprunte la formule
19:52à notre ami
19:54Mathieu Bocoté,
19:57toujours aussi brillant.
19:58L'état de droit divin.
20:00Alors,
20:02le primat
20:02de la souveraineté
20:04populaire
20:06sur la République
20:06des juges,
20:07qu'est-ce que ça veut dire ?
20:09Ça veut dire
20:09qu'en fait,
20:10les juges
20:11ne jugent plus
20:12au nom du peuple.
20:14Ils ne jugent plus
20:16au nom
20:17de la sécurité.
20:18Ils ne jugent plus
20:19au nom
20:20de la nation.
20:22Ils ne jugent plus
20:23au nom
20:23de la matrice
20:25anthropologique
20:26qui s'inspire
20:27des lois immémoriales
20:28et des lois naturelles.
20:29qu'on ne peut pas
20:30transgresser.
20:33Non.
20:34Les juges,
20:35aujourd'hui,
20:37ils jugent
20:38au nom
20:39d'un corpus
20:40idéologique,
20:42au nom
20:43des minorités,
20:46au nom
20:46d'une extension
20:47indéfinie
20:48des droits individuels,
20:50comme l'a très bien vu
20:51Marcel Gaucher,
20:53et qui finissent
20:54par se retourner
20:54contre l'idée
20:55de la citoyenneté.
20:57Et c'est bien là
20:57le problème.
20:59C'est qu'en fait,
21:00le juge constitutionnel,
21:02par exemple,
21:03est en train
21:04d'abolir
21:04le principe même
21:05de la citoyenneté.
21:06Je vais vous donner
21:07trois illustrations.
21:09La première,
21:11c'est incroyable
21:12ce que je vais vous raconter,
21:13mais c'est vrai,
21:14au nom du principe
21:15de fraternité
21:16qu'ils ont dégoté
21:17dans le préambule
21:18de la Constitution,
21:19les juges constitutionnels
21:21ont décidé
21:23que le délit
21:27d'aide
21:28au séjour
21:29irrégulier
21:30n'était plus
21:31un délit.
21:32Et donc,
21:32il est désormais légal
21:34d'aider
21:34un immigré
21:38irrégulier.
21:40C'est légal.
21:42Et comme par ailleurs
21:43le délit de séjour
21:45irrégulier
21:46a été aboli,
21:46alors il n'y a plus
21:49de moyens
21:49de lutter
21:50contre l'immigration
21:51illégale.
21:51Et c'est le juge
21:52constitutionnel.
21:53Deuxième exemple
21:54qui est tout aussi fort.
21:56Ils ont établi
21:57l'aide juridictionnelle
21:59gratuite
22:00pour les clandestins.
22:02Ça veut dire
22:02que vous,
22:04contribuables,
22:05moi,
22:05contribuable,
22:06nous payons
22:07les avocats
22:09gratuits
22:11pour les clandestins
22:11pour leur permettre
22:12de se retourner
22:14contre l'État
22:14alors qu'ils sont
22:15dans des situations
22:16irrégulières.
22:19Mais on est
22:20dans la neuf des fous.
22:21Regardez le tableau
22:22de Jérôme Bosch
22:23et vous comprendrez
22:23ce qu'est devenu
22:24le Conseil constitutionnel
22:25et l'Assemblée
22:26d'ailleurs
22:27qui fait la loi.
22:29On est dans
22:29la neuf des fous.
22:31Et troisième exemple,
22:33c'est le plus frappant.
22:34Le 6 mai
22:342024,
22:37le président
22:38du Conseil constitutionnel
22:39à l'époque,
22:40Laurent Fabius,
22:42a expliqué
22:42que toute référence
22:44à la préférence nationale
22:45devait être bannie.
22:48Et il a introduit
22:49l'idée de la préférence
22:50étrangère,
22:51c'est-à-dire
22:51l'absence
22:53définitive
22:55pour l'avenir
22:56de toute différence
22:58de statut
22:58entre le national
22:59et l'étranger.
23:01Il n'y a plus
23:02de différence
23:02de statut
23:03entre le national
23:04et l'étranger.
23:06Ces trois
23:07illustrations
23:08dont je viens
23:09de vous parler,
23:10l'une est faite
23:10au nom du principe
23:11de la fraternité,
23:12la deuxième est faite
23:13au nom du principe
23:14de l'égalité
23:14et la troisième
23:16est faite
23:16au nom du principe
23:17de la non-discrimination.
23:19Donc,
23:20au nom du principe
23:21de la non-discrimination,
23:22on ne peut pas distinguer
23:23la France
23:23et le reste du monde.
23:25Donc,
23:25si le reste du monde
23:26vient chez nous,
23:27on ne peut pas
23:28mettre
23:29une barrière quelconque.
23:32Voilà pour le premier
23:33primat,
23:34le primat
23:35de la souveraineté populaire
23:36sur les juges.
23:38La justice
23:39juge au nom du peuple.
23:40Eh bien,
23:40aujourd'hui,
23:41elle ne juge plus
23:41au nom du peuple.
23:44Et le deuxième primat,
23:45c'est le primat
23:46de la souveraineté nationale
23:47sur
23:48la république
23:52des commissaires,
23:53les nouveaux souverains.
23:55Je vais vous donner
23:55un exemple,
23:56même deux.
23:58On ne peut plus
23:58aujourd'hui
23:59choisir
24:03qui on accueille
24:04et qui on n'accueille pas.
24:05Je l'ai dit
24:06la semaine dernière,
24:06je le répète ici,
24:07mais d'une autre manière.
24:08le pacte asile-migration,
24:11le pacte asile-migration,
24:13qui a été voté
24:13par le Parlement européen
24:15et par la commission
24:16de Bruxelles,
24:17décidé par la commission
24:18de Bruxelles,
24:18s'applique là,
24:19ça y est,
24:20ça y est.
24:21Et donc,
24:21il y a 30 000 demandeurs
24:23d'asile
24:24qui vont arriver,
24:25qui vont être répartis
24:26dans toute l'Europe
24:27et si jamais
24:29la France s'y opposait,
24:31elle devrait payer
24:3220 000 euros
24:35par refus,
24:38par migrant.
24:40Vous m'avez bien entendu.
24:42Est-ce qu'on est encore souverains ?
24:43Qui ose nous dire
24:44qu'on est encore souverains ?
24:46Mais c'est pire.
24:47Là,
24:47ils sont en train
24:48de soumettre
24:49au Parlement européen
24:51un document
24:54qui est en fait
24:54un règlement
24:55qui va être d'application
24:57directe en Europe
24:58pour la question
25:01de la directive retour,
25:03c'est-à-dire en fait
25:04les délais
25:06de rétention,
25:07etc.
25:09On n'est plus souverains
25:10là non plus.
25:11C'est l'Union européenne,
25:13la commission de Bruxelles
25:14qui détermine,
25:16et petite parenthèse,
25:17les LR ont voté pour
25:18ou vont voter pour.
25:20Ils soutiennent ce projet.
25:22J'ai lu un tweet
25:23de Marine Le Pen
25:24sur ce sujet
25:25qui dit
25:26les LR vont voter pour.
25:27Elles s'opposent évidemment
25:29à cette folie.
25:32Alors en fait,
25:34on n'est plus souverains.
25:35Il n'y a plus la souveraineté populaire
25:36par rapport aux juges,
25:38il n'y a plus la souveraineté nationale
25:39par rapport aux commissaires.
25:40Qu'est-ce que ça veut dire ?
25:41Ça veut dire qu'en fait,
25:42la potestas
25:43est partie
25:45à Bruxelles
25:47et l'autoritas
25:49est partie
25:50au prétoire.
25:52Qu'est-ce que l'État de droit ?
25:54Après ce grand détour,
25:55je réponds à votre question.
25:57L'État de droit,
25:58c'est premièrement
25:58la séparation du pouvoir.
26:00Elle n'existe plus
26:01puisqu'on l'a vu
26:01avec l'affaire Marine Le Pen
26:05et l'affaire Sarkozy
26:06que
26:07l'autorité judiciaire
26:11est devenue
26:12le premier pouvoir.
26:14Donc il n'y a plus
26:15de séparation du pouvoir.
26:17Il y a un pouvoir
26:18et deux pouvoirs soumis.
26:21Deuxièmement,
26:23l'État de droit,
26:28c'est la présomption d'innocence.
26:31Donc le double degré
26:32de juridiction, etc.
26:33Vous voyez bien
26:34qu'avec l'exécution provisoire,
26:35c'est fini.
26:37Troisièmement,
26:39l'État de droit,
26:41c'est le droit
26:42prescriptif
26:43pour les citoyens
26:44d'aller chercher
26:45dans les siècles passés
26:47les mélodies manquantes.
26:49Là aussi,
26:49on nous l'interdit
26:50puisqu'on nous interdit
26:51notre passé sacré.
26:54Politique toujours.
26:55Est-ce qu'on a
26:56un premier ministre
26:57qui est souverain,
26:58qui a du pouvoir,
27:00Philippe de Villiers ?
27:01Lors d'une prise de parole,
27:02c'était d'ailleurs
27:03l'une de ses premières
27:04depuis la passation
27:06des pouvoirs,
27:07ce vendredi matin,
27:08le premier ministre
27:08Sébastien Lecornu
27:09a annoncé qu'il renonçait
27:11à l'article 49.3
27:12de la Constitution
27:13pour gouverner.
27:14Il a indiqué également
27:16que le nouveau gouvernement
27:17serait nommé
27:18dans les prochains jours.
27:19Écoutons M. Lecornu.
27:22La cinquième république,
27:22elle est présidentielle,
27:24semi-présidentielle,
27:25si on est précis,
27:26mais elle peut être aussi
27:27parlementaire.
27:28Et je pense que nous sommes
27:28dans le moment
27:29le plus parlementaire
27:30de la cinquième république.
27:31Mais pour cela,
27:32il faut que chaque député
27:33puisse avoir du pouvoir,
27:36puisse avoir de la responsabilité,
27:38puisse prendre ses responsabilités.
27:40Et au fond,
27:41c'est ça qui nous empêche
27:42d'avancer,
27:43c'est la capacité
27:43à ce que le débat démarre.
27:46Et donc,
27:46j'ai décidé de renoncer
27:48à l'article 49.3
27:49de la Constitution
27:50puisque cet article,
27:52au fond,
27:53permet au gouvernement
27:53d'interrompre les débats,
27:55d'engager la responsabilité
27:57du gouvernement
27:58et au gouvernement
27:59d'écrire la copie.
28:02C'est une question
28:02qu'on veut vous poser
28:03depuis plusieurs semaines,
28:04qu'on a décalé plusieurs fois.
28:07On en a tout.
28:08Écoutez,
28:09imaginons que vous soyez
28:10aux responsabilités,
28:11que vous ayez le pouvoir,
28:12que vous exerciez le pouvoir
28:13en France.
28:14À quoi ressembleraient
28:16vos 100 premiers jours ?
28:17Comment feriez-vous
28:17pour redresser ce pays ?
28:18Déjà,
28:18je ne ferai pas du tout
28:19ce qu'il a fait là.
28:20Parce qu'en fait,
28:20il a refilé le pouvoir
28:21à l'Assemblée.
28:23Alors,
28:24si De Gaulle était là,
28:25il dirait
28:25le régime d'Assemblée.
28:27On se rend compte
28:28que l'Assemblée,
28:28c'est la foire.
28:29Bon,
28:29tout le monde le sait,
28:30tout le monde le voit.
28:31Bon,
28:33c'est le poulailler,
28:34quoi.
28:35Et lui,
28:38il se démette son pouvoir
28:40de ce qu'il en reste.
28:42Et il dit
28:42à l'Assemblée,
28:43c'est vous qui allez gouverner.
28:45Donc,
28:45le gouvernement ne gouverne plus,
28:47le Parlement ne parle plus,
28:49le Parlement gouverne
28:50et le gouvernement regarde.
28:52C'est ça
28:53qu'on vient de comprendre.
28:55Bon,
28:55et vous pensez
28:56que ça va marcher ?
28:57Enfin,
28:57voyons.
28:58Donc,
28:59déjà,
28:59vous savez la phrase
29:00de Marie-France Garraud
29:01un jour avec Charles Pasquand,
29:02il dit
29:02le problème de la France,
29:04c'est que
29:05le gouvernement ne gouverne plus,
29:07on n'est plus gouverné.
29:10On n'est plus gouverné.
29:11Voilà.
29:11Donc,
29:12le gouvernement,
29:13c'est la poigne
29:13et la lucidité.
29:14La lucidité pour voir
29:15où on va
29:16et la poigne
29:17pour y aller.
29:19Alors,
29:20ne croyez pas
29:20que je suis en train
29:21de me débiner.
29:22Mais ça me permet
29:23de réfléchir.
29:24à Marie-France.
29:28Donc,
29:31ce qu'il faudrait faire
29:32quand on manque de temps,
29:37c'est prendre des décisions
29:38immédiates,
29:41rapides,
29:42symboliques.
29:43alors,
29:48on peut énumérer
29:49les premières décisions,
29:51celles qui prennent 15 jours
29:52pour stopper l'immigration,
29:57pour expliquer au pays
29:58qu'on stoppe l'immigration.
30:00Je sors de Schengen,
30:01je rétablis les frontières,
30:03il faut 15 jours.
30:05Je rétablis les frontières
30:06tout de suite.
30:06Je renvoie chez eux,
30:11promesse de Macron
30:12qui n'a pas été tenue,
30:14tous les OQTF,
30:16les prisonniers étrangers,
30:18ça fera 15 000 places,
30:21et les délinquants étrangers.
30:23Pas de double peine,
30:24renvoyer chez eux.
30:27Ensuite,
30:28j'interdis le Tchador
30:29dans l'espace public,
30:30le même que les tenues
30:32du 7e siècle,
30:34parce qu'en France,
30:36on vit comme les Français.
30:38Donc, ce sont des signaux.
30:42Deuxièmement,
30:44il faut retourner la justice
30:45vers l'innocence,
30:50vers les victimes.
30:52Et pour ça,
30:53il faut envoyer trois signaux,
30:54à mon avis.
30:55Le premier,
30:56c'est de rétablir
30:59les peines planchées.
31:01Deuxièmement,
31:02de retirer
31:03le chiffre d'affaires
31:06du narcotrafic
31:07du PIB,
31:11pour qu'on voit
31:11ce que ça représente,
31:13un État dans l'État,
31:15dont personne ne parle.
31:18Et puis,
31:19troisièmement,
31:21j'interdis
31:22la syndicalisation
31:24des magistrats,
31:25pour rétablir la neutralité
31:27de la magistrature.
31:28Et je supprime
31:29l'école de la magistrature
31:30pour pouvoir en refaire
31:32une autre
31:32avec le tour extérieur,
31:34faire rentrer
31:34des commissaires de police,
31:35etc.
31:36C'est-à-dire des gens
31:36qui connaissent la vie
31:37et qui jugent en équité
31:39avec la balance de Témis
31:41à l'ancienne.
31:44Mais ce n'est pas fini,
31:46ce n'est pas suffisant.
31:47Il faut ensuite
31:48rétablir la souveraineté.
31:50Je sors du Mercosur
31:51pour sauver les paysans.
31:53Je sors du marché
31:54européen d'électricité
31:56pour sauver les artisans.
31:57Je sors du pacte vert
31:59pour sauver les industriels.
32:01Et je sors du pacte
32:02asile-migration
32:03pour sauver les Français.
32:04Et en plus,
32:06je fais une économie
32:07de 16 milliards
32:07puisque c'est la contribution
32:08nette à l'Union européenne
32:10entre ce que ça nous coûte
32:11et ce que ça nous rapporte.
32:12Et je déclare
32:13que désormais,
32:15par une loi référendaire,
32:16la loi française
32:17sera supérieure
32:18à n'importe quel règlement
32:19européen.
32:20Mais ce n'est pas fini.
32:23Parce qu'il y a aussi
32:24la liberté d'entreprendre.
32:27qui est aujourd'hui
32:28une liberté bafouée.
32:32Il faut désétatiser l'économie.
32:34Donc pour ça,
32:35il faut donner un signe.
32:36Plutôt l'artisanat
32:38que l'assistanat.
32:40Le signe,
32:41ça veut dire
32:41qu'il faut faire des économies.
32:45Il suffit de voir
32:45le rapport
32:46de la Cour des comptes.
32:47Premièrement,
32:50les prestations
32:51non-contributives,
32:55prestations sociales,
32:57doivent être réservées
32:58aux citoyens français.
33:01Ensuite,
33:02il faut arrêter
33:05l'aide au développement.
33:07Prestations non-contributives,
33:08c'est 15 milliards.
33:09Aide au développement,
33:1015 milliards.
33:11On est déjà à 30.
33:12Mais ce n'est pas fini.
33:13Il faut arrêter
33:14le soutien aux éoliennes,
33:168 milliards.
33:16Il faut arrêter
33:17les agences de l'État
33:19qui ne servent à rien
33:20comme l'ARCOM et l'ADEME.
33:22Ça va leur faire plaisir.
33:23Et entre autres,
33:24ça fait 10 milliards.
33:25Ensuite,
33:26il faut privatiser
33:27l'audiovisuel public.
33:30Ça fait 4 milliards.
33:31Et il faut surtout
33:32affirmer le principe
33:33pas d'impôts supplémentaires.
33:38On diminue les impôts
33:39et on diminue les dépenses.
33:41On diminue énormément
33:42les dépenses
33:43et on diminue un peu
33:44les impôts.
33:45Pourquoi ?
33:46Parce que moi,
33:46je connais la courbe
33:47de l'affaire.
33:49La courbe de l'affaire,
33:50c'est quoi ?
33:51C'est trop d'impôts
33:52tue l'impôt.
33:54Si les politiciens
33:55ne connaissent pas
33:55la courbe de l'affaire,
33:56il faut les remettre
33:57devant un tableau
33:59et leur expliquer
34:00la courbe de l'affaire.
34:01Ça fait ça,
34:01la courbe de l'affaire.
34:02Et donc,
34:04il n'y a pas besoin
34:05d'être un grand économiste.
34:06Mais moi,
34:06je sais ce que c'est
34:08qu'un bilan,
34:08je sais ce que c'est
34:09qu'un compte d'exploitation,
34:10je sais ce que c'est
34:10qu'un EBITDA,
34:11parce que j'ai eu
34:12une autre vie.
34:14Je ne suis pas
34:14un attaché parlementaire
34:17à vie.
34:17Je ne suis pas...
34:18Le corps nul
34:19n'a jamais travaillé.
34:21Il n'a jamais travaillé.
34:21Ils n'ont jamais travaillé,
34:22ces gens-là.
34:23Dites-moi,
34:24ceux qui ont travaillé,
34:24qui ont dirigé
34:25une entreprise.
34:25Voilà.
34:28Et puis,
34:28alors,
34:28dernier point,
34:30l'école.
34:33L'école,
34:33il faut rétablir
34:35la liberté scolaire.
34:37C'est-à-dire qu'il faut
34:37que le sous-contrat
34:38et le hors-contrat,
34:39qui sont les canaux
34:40de sauvetage
34:41de l'éducation nationale
34:42qui est en panne,
34:43puissent avoir la liberté,
34:44y compris l'enseignement
34:46par correspondance
34:47à domicile.
34:51Ensuite,
34:52il faut remettre
34:52les profs sur l'estrade.
34:55Vous savez,
34:55moi,
34:56j'avais un professeur
34:56de français
34:57qui me disait
34:57l'enseignement magistral
34:59ne se justifie
35:02que s'il est magistral.
35:04Aujourd'hui,
35:04il n'est plus magistral
35:05puisqu'il n'y a plus
35:05d'enseignement magistral,
35:06il n'y a plus de magistère.
35:08Donc,
35:08il faut rétablir
35:09le magistère.
35:10Qu'est-ce que ça veut dire ?
35:10Ça veut dire
35:11l'uniforme obligatoire.
35:13Ça veut dire
35:14l'hymne national
35:16chanté toutes les semaines.
35:18Moi,
35:18je connais des écoles,
35:19je ne veux pas
35:20vous les citer,
35:20mais elles se reconnaîtront
35:21où ça se passe
35:22comme ça.
35:23et ensuite,
35:25la levée des couleurs
35:26et le vouvoiement.
35:28Et ensuite,
35:28on dit au prof,
35:29maintenant,
35:29vous allez enseigner
35:30à la France.
35:31Parce que l'éducation nationale
35:32ne se justifie
35:33que si on transmet
35:35l'amour de la France.
35:36Ça veut dire
35:37rétablissement
35:37du roman national.
35:39Une fois que
35:40tous les enfants de France
35:41vont aller
35:42au Mont-Saint-Michel,
35:43à Donrémy,
35:44à Vézelay,
35:45à Verdun,
35:46surtout tous les lieux
35:47des gloires françaises,
35:49leur regard sur la France
35:51changera.
35:53Et c'est la raison
35:53pour laquelle
35:53je suis optimiste.
35:55C'est-à-dire,
35:55si on fait ça demain,
35:57ce que je viens de vous dire,
35:58très brièvement,
35:59en improvisant ma réponse,
36:02tout repart.
36:03Avec quelques personnes
36:04dans la rue, peut-être.
36:07Ah oui,
36:07mais là aussi.
36:08Avec quelques personnes
36:09dans la rue.
36:10Et ça fait des années
36:11et des années
36:12qu'on parle des black blocs.
36:15Et dès que vous avez
36:16un gars de droite
36:17qui va dans la rue,
36:18comme à Crépole,
36:20on l'arrête.
36:21On l'arrête
36:21et on dissout
36:22l'association
36:23à laquelle il appartient.
36:24Et on ne peut pas
36:25dissoudre les black blocs,
36:26non.
36:26On ne peut pas
36:27les mettre en tôle,
36:28non.
36:28On ne peut pas,
36:28de manière préventive,
36:29on ne connaît pas
36:30leur nom,
36:30on ne connaît pas...
36:31Non mais attendez,
36:33ce n'est pas sérieux.
36:34En fait,
36:35Peggy disait
36:37le français est poignard.
36:39Le français,
36:40elle aime la poigne.
36:41Voilà.
36:42Contrairement à ce qu'on croit.
36:43Et tous les gens
36:44qui nous regardent,
36:45je suis sûr qu'il dit
36:45il a raison.
36:46Voilà, la poigne.
36:48Et ça,
36:48c'est que les 100 premiers jours.
36:49Vous imaginez ?
36:50Vous imaginez la suite.
36:51J'ai l'impression
36:52qu'il nous grondait...
36:53Ce n'est pas notre jour.
36:54Ce n'est pas notre jour.
36:56Je vais demander
36:57à Sonia Mabrouk
36:57de venir vendredi prochain.
37:00Philippe Devilliers,
37:02sujet économique à présent.
37:03Très important
37:04et peu traité.
37:06Dans la presse écrite,
37:08il l'est,
37:09mais peu débattu.
37:10On va parler
37:11du défi existentiel
37:12de l'Europe industrielle.
37:13À travers un papier
37:15du Figaro,
37:16absolument passionnant.
37:17Ça s'appelle
37:18Tout le monde est touché.
37:19L'industrie européenne
37:19désarmée face
37:21au rouleau compresseur chinois.
37:23Geoffroy Lejeune,
37:24si vous avez la question.
37:26Eh bien, en effet,
37:27le monde et le Figaro
37:28ont consacré chacun
37:29une double page
37:29à ce sujet.
37:31Quelle analyse, Philippe,
37:32faites-vous
37:32de la situation
37:33aujourd'hui
37:34qui apparaît inquiétante ?
37:36Moi, j'ai vécu
37:40le moment de bascule.
37:43Le moment où
37:44l'Europe
37:45s'est définie
37:47comme un marché,
37:48un lieu d'échange
37:49ouvert à tous les vents.
37:51Et je disais
37:52aux européistes,
37:53aux eurofédéralistes,
37:55un jour,
37:56ça se retournera
37:57contre vous.
37:58C'est y est.
37:59On y est.
38:00Vous allez comprendre
38:01ce que je veux dire.
38:02là, on a
38:04deux mouvements successifs
38:06que le Figaro
38:08et le Monde
38:08ont appelé
38:09le rouleau compresseur
38:10le deuxième choc.
38:13Alors, on a eu
38:13la capitulation estivale
38:15de l'impératrice
38:17de la norme
38:19Van der Leyen
38:19sur le parcours de golf
38:21où elle s'est pris
38:22un club dans la gueule
38:23avec Trump
38:25et avec un triple choc.
38:29Premièrement,
38:31un choc tarifaire
38:32de 26 %,
38:34c'est-à-dire 15 %
38:35de doigts de douane
38:36plus 11 %
38:37d'évaluation du dollar.
38:39Vous imaginez
38:39le petit patron de PME
38:40qu'exporte aux Etats-Unis,
38:4226 %
38:43de choc tarifaire.
38:44Deuxièmement,
38:45deuxième choc,
38:46la dépendance
38:48énergétique
38:49puisque Trump
38:50a obligé
38:51l'impératrice
38:52à acheter
38:54750 milliards
38:55de dollars
38:57de gaz
38:58de schiste
38:59texan
39:00et enfin,
39:04la dépendance
39:04industrielle
39:05puisqu'il a fallu
39:08accepter
39:08la promesse,
39:10l'engagement
39:10d'investir
39:12600 milliards
39:13aux Etats-Unis.
39:16Et j'ai regardé
39:16l'attitude
39:17des grandes entreprises
39:18françaises,
39:19qu'est-ce qu'elles ont fait ?
39:20Je cite
39:21LVMH,
39:22Stellantis
39:23ou les entreprises
39:26européennes,
39:27l'air liquide,
39:28etc.
39:28Qu'est-ce qu'elles ont fait ?
39:30Elles se sont implantées
39:31aux Etats-Unis.
39:32Elles ont pris la décision
39:33de s'implanter aux Etats-Unis.
39:34Donc en fait,
39:34on est en train de perdre
39:35de l'emploi
39:36et de la compétence.
39:38Ça, c'est pour l'été.
39:40Et puis à l'automne,
39:40qu'est-ce qu'on découvre ?
39:42Qu'en réalité,
39:43comme on est ouvert
39:44à tous les vents,
39:46c'est la Chine
39:47qui arrive.
39:49On appelle ça
39:50le deuxième choc chinois.
39:51Le premier choc chinois,
39:52c'était après l'entrée
39:55de la Chine
39:55dans l'OMC.
39:58La Chine a attiré
39:58nos industries de main-d'oeuvre
39:59par les délocalisations.
40:01Le deuxième choc chinois,
40:02ce ne sont plus
40:02les industries de main-d'oeuvre.
40:04Ce sont les secteurs
40:05d'innovation,
40:06c'est-à-dire
40:06l'intelligence artificielle,
40:08les véhicules électriques,
40:10la transition énergétique.
40:13Tout ça,
40:14ça vient de Chine.
40:15Et petit à petit,
40:16c'est tout notre tissu industriel
40:18qui est aspiré
40:19par la Chine.
40:22Mais ce qui est intéressant,
40:23c'est la réponse de l'Europe.
40:24L'Institut Jacques Delors,
40:26c'est vraiment là
40:27où se développe
40:29la pensée européenne,
40:30euro-fédéraliste.
40:31Vous savez ce qu'ils ont dit ?
40:33C'est extraordinaire,
40:33ce n'est pas si inaperçu.
40:35Ils ont dit,
40:35voilà,
40:36il faut faire des joint ventures
40:37à l'envers.
40:40J'explique.
40:41Il faut implanter en France
40:44des entreprises chinoises
40:45et après,
40:48quand elles seront implantées,
40:49on va les supplier
40:50pour qu'elles acceptent
40:53de faire avec nous
40:54des transferts de technologie.
40:57Ça ne vous rappelle rien ?
40:58Ben si.
40:59Ça rappelle exactement
41:00ce que faisaient
41:01les entreprises françaises
41:02dans les années 70-80
41:04avec la Chine.
41:06C'est-à-dire qu'on allait là-bas
41:07à condition
41:07de faire
41:09des entreprises communes
41:10avec les Chinois
41:10pour que les Chinois
41:11puissent nous pomper,
41:13nous inspirer
41:13nos savoir-faire.
41:14Voilà.
41:15Sauf que là,
41:16c'est à l'envers.
41:17Donc,
41:17on est dans une situation
41:18de suggestion.
41:20Et pourquoi tout ça ?
41:21Pour deux raisons
41:22successives.
41:24Premièrement,
41:26on a
41:27joué la carte
41:30du libre-échangisme
41:31mondialiste
41:32en mettant fin
41:33au marché commun
41:34en 1992.
41:36Marché commun,
41:37c'est une communauté
41:37de producteurs
41:38et de consommateurs
41:39avec un tarif extérieur commun.
41:41Et aujourd'hui,
41:42tout le monde le regrette
41:42puisque vous savez
41:43de quoi il parle
41:44à Bruxelles
41:44de la préférence
41:45européenne.
41:47Celle qu'on a bazardée
41:48en 1992
41:49au moment du traité
41:50de Maastricht.
41:52Et puis,
41:53deuxièmement,
41:53le pacte vert.
41:54Et ça,
41:55c'est à l'ONU
41:57Trump
41:58qui nous a rappelé ça
41:59en disant
41:59avec votre pacte vert,
42:01vous êtes en train
42:01de décarboner
42:02pour le monde entier.
42:03Le monde entier
42:03vous regarde
42:04et se marre
42:04et pendant ce temps-là,
42:05les Chinois arrivent
42:06et vous vendent
42:07les éoliennes
42:08et les panneaux solaires.
42:10Non mais,
42:10c'est une faillite
42:11totale.
42:12mais qui peut encore
42:15se dire européiste
42:16en France aujourd'hui
42:17s'il tient
42:18à la richesse
42:21et à la prospérité
42:22de notre pays ?
42:23Qui peut ?
42:24On est devant
42:24un problème religieux.
42:25La religion,
42:28on tient de ça.
42:29Ce sera peut-être
42:30l'occasion d'en parler
42:32à travers votre apologue,
42:33Philippe de Villiers.
42:35Déjà ?
42:36Vous avez vu
42:37comme ça va vite ?
42:38Nous venons de fêter
42:39la Saint-Michel,
42:41Saint-Michel
42:41qui est le patron
42:43de la France
42:44et ce sera le sujet
42:47de votre apologue,
42:48Philippe de Villiers.
42:48Alors,
42:51je vais
42:54vous raconter
42:56au fil
42:59de mes pérégrinations
43:00enfantines
43:01dans la géographie
43:04patrimoniale
43:05de la France
43:06de l'intime
43:06comment j'ai découvert
43:09la double nature
43:10de celui
43:12que les écritures
43:13ont appelé
43:13le chef
43:14de la milice céleste.
43:15Tout commence
43:17à Avranche,
43:18je m'en souviens très bien.
43:20J'avais 12 ans,
43:21dans la basilique.
43:22Je me trouve face
43:23à un reliquaire
43:24très ancien
43:25avec un verre dépoli
43:27à travers lequel
43:28on voit
43:29un crâne
43:29avec une cavité profonde
43:32au fond.
43:36Je demande
43:37des explications
43:38à mon père
43:38et à ma mère
43:39qui me disent
43:39c'est une longue histoire
43:40mais en gros
43:41voilà ce qui s'est passé
43:42c'est le crâne
43:44d'un évêque.
43:46L'évêque d'Avranche,
43:47l'évêque Aubert.
43:51En songe,
43:52il s'est vu
43:52intimer l'ordre
43:53par Saint-Michel
43:54de construire
43:55sur un éperon rocheux
43:56entouré par la mer
43:57un sanctuaire.
44:00Et là,
44:04il s'est dit
44:04avec bon sens
44:05un sanctuaire
44:08sur un pic
44:09au milieu
44:10de l'océan
44:11c'est pas sérieux.
44:13C'est pas possible
44:14physiquement,
44:15matériellement.
44:16Donc il a refusé.
44:19L'ange Gabriel
44:19est revenu
44:20une deuxième fois
44:21puis une troisième fois
44:21et la troisième fois
44:22agacé sans doute
44:23par le refus
44:24de l'évêque.
44:25Il a appuyé
44:26le doigt
44:26sur le front
44:27et il a laissé
44:28une marque
44:29d'où la cavité profonde.
44:32En étant 708,
44:35l'évêque
44:36obtempère.
44:38Et quelques années
44:38après,
44:41au milieu
44:41de l'océan,
44:44sur le rocher
44:45qui s'élève
44:47face
44:48à la tempête,
44:50face aux vagues
44:51qui viennent
44:52et qui reviennent,
44:53il y a un sanctuaire
44:55en l'honneur
44:56de celui
44:58qui dans le récit
44:59apocalyptique
45:00a vaincu
45:01le dragon.
45:06En fait,
45:08j'ai compris
45:09la double nature
45:11de cet archange
45:12à travers
45:13deux représentations
45:15spectaculaires
45:15successives
45:19qui ont donné
45:22l'explication
45:23à sa double qualité.
45:26Gardien,
45:27ange gardien
45:27de la France
45:28et ange
45:30de la frontière.
45:34Ange
45:35de la frontière.
45:36Pourquoi donc ?
45:38La première représentation,
45:39c'est face au Mont-Saint-Michel,
45:40c'est la flèche
45:41tout là-haut
45:43dans le ciel,
45:44cette silhouette,
45:46ce chevalier céleste,
45:48cuirassé de lumière,
45:50casque étincelant,
45:51ailes déployées,
45:53glaives à la main,
45:55tout le monde connaît
45:56cette image,
45:57avec le dragon
45:59gueule ouverte
46:00terrassée
46:00sous ses pieds.
46:03La symbolique
46:03de cette sculpture,
46:05c'est la garde
46:06des seuils.
46:09C'est-à-dire que
46:10sur son roc,
46:11sur son cap,
46:11sur son île citadelle,
46:13Saint-Michel
46:14tient la frontière extérieure
46:16du pays.
46:17Et d'ailleurs,
46:20plus tard,
46:21en 1429,
46:23quand
46:23la sainte
46:26de la frontière,
46:28comme on l'a appelée
46:29à l'époque,
46:30Jeanne d'Arc,
46:31est allée voir
46:32le sueur
46:33de Baudricourt,
46:36capitaine de Vaucouleurs,
46:37il lui a dit
46:37« C'est l'ange des batailles
46:39qui m'envoie,
46:40l'ange de la frontière,
46:42l'ange
46:42qui veille
46:43sur les contours. »
46:46La deuxième représentation
46:47est venue plus tard,
46:49quand je suis allé
46:50aux hospices de Beaune.
46:51Et là,
46:52je revois Saint-Michel.
46:53Mais c'est plus du tout
46:54le Saint-Michel
46:55avec un glaive,
46:55c'est qu'une balance.
46:58Le polyptique de Beaune,
47:00c'est Saint-Michel
47:02qui tient une balance
47:04allégorique,
47:07la balance
47:07qui pèse les âmes.
47:11Et en fait,
47:12c'est plus la même frontière.
47:14C'est plus la frontière extérieure,
47:16c'est la frontière intérieure,
47:18celle qui sépare
47:18le bien et le mal
47:19en chacun de nous.
47:22L'ange de la frontière extérieure,
47:25de la frontière intérieure.
47:26Et là, en fait,
47:28je me dis
47:29« C'est l'ange régalien
47:31par excellence. »
47:34Pourquoi ?
47:35Parce qu'il incarne,
47:37il représente
47:38le glaive
47:39et la balance.
47:43Et donc,
47:44l'autorité
47:45et la justice.
47:48Et en 1966,
47:50à l'occasion
47:50de la célébration
47:52du millénaire
47:53du monastère bénédictin
47:56du Mont-Saint-Michel,
47:58le général de Gaulle
47:59a rendu hommage
48:00à l'archange Saint-Michel
48:01en ces termes.
48:03« Chaque Français, »
48:04dit-il,
48:04« Chaque Français
48:05reconnaît
48:07dans cette sentinelle
48:08millénaire
48:09une image
48:11de la France éternelle
48:13face aux épreuves
48:15de l'océan. »
48:19Il y a une troisième dimension
48:20chez Saint-Michel.
48:23C'est l'ange de la frontière
48:24entre le ciel et la terre.
48:27L'ange de la frontière
48:28entre le ciel et la terre.
48:29Pourquoi ?
48:29Parce qu'on le voit
48:30dans le ciel.
48:31Et ce n'est pas un hasard
48:33si les parachutistes,
48:35en 1944,
48:37ont décidé
48:38de choisir
48:39comme saint patron
48:40Saint-Michel,
48:42le patron
48:43des parachutistes.
48:44Et souvent,
48:45j'entends
48:46avec émotion
48:47en voyant défiler
48:48les paras
48:49le deuxième rêve,
48:50etc.
48:50Les paras,
48:51c'est l'élite
48:51de l'armée française.
48:54« Mon Dieu, mon Dieu,
48:55donnez-moi la souffrance. »
48:57C'est le chant des paras.
49:00Et justement,
49:01on va le découvrir
49:02ensemble,
49:04Philippe.
49:04« La souffrance,
49:05donnez-moi la souffrance,
49:10donnez-moi l'ardeur au combat. »
49:15« Mon Dieu, mon Dieu,
49:17donnez-moi la souffrance. »
49:25Et puis la gloire au combat.
49:29Et puis la gloire au combat.
49:32« Ceux dont les autres ne veulent pas. »
49:39« Ceux que l'on te refuse. »
49:42Magnifique.
49:43« Donnez-moi la mort au combat. »
49:46Eh bien, un grand merci, Philippe.
49:47Donc, il faut toujours penser
49:48à ceux qui, avant nous,
49:51étaient prêts à donner leur vie
49:53pour nous.
49:56C'est pour eux
49:56que j'ai écrit « Populicide ».
49:58La gloire pour la France,
50:02ça signifie quelque chose.
50:06Ça signifie
50:06à la fois notre petitesse
50:11et puis la petite fille espérance de Peggy.
50:15Merci, Philippe De Villiers.
50:19On se retrouve la semaine prochaine, bien sûr.
50:21On est heureux de savoir
50:22qu'on vous retrouvera aussi
50:23mercredi matin
50:24avec Sonia Mabrouk
50:25sur CNews et sur Europe 1.
50:27La chouchoute.
50:27Geoffroy, le jeune, est avec nous.
50:30Qu'on vous retrouvera, bien sûr,
50:31la semaine prochaine.
50:33Dans un instant,
50:33c'est l'heure des pros.
50:34Restez avec nous sur CNews.
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