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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Jeudi de octobre 2025, Morandini Live, numéro 1720 sur CNews, première chaîne d'info de France.
00:00:07Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:09A la une, est-il possible de rendre hommage calmement et sereinement à deux jeunes filles assassinées par un étranger ?
00:00:16Souvenez-vous, le dimanche 1er octobre 2017, il y a 8 ans, quasiment jour pour jour,
00:00:21deux jeunes filles, Laura et Moran, ont été sauvagement tuées à Marseille sur le parvis de la gare Saint-Charles.
00:00:26Hier, à l'appel du collectif Némésis, plusieurs personnalités, dont le sénateur Stéphane Ravier, ont voulu leur rendre hommage devant la gare face à la plaque qui évoque ce drame.
00:00:35Mais le moment de recueillement a été perturbé par un individu que vous voyez sur ces images,
00:00:40qui affirmait que leur rendre hommage était un acte d'extrême droite.
00:00:44Vous verrez les images et surtout vous entendrez ce qu'il a dit.
00:00:48Vous êtes tout ce qu'on déteste à la télé, a-t-il dit.
00:00:50Et puis un individu, se présentant comme responsable de la gare, a lui aussi demandé aux personnes présentes de partir,
00:00:57comme l'explique Jean-Marc Grafféo, de reconquête qui était sur place.
00:01:01Un moment de recueillement et nous sommes, comme vous le voyez, perturbés par une personne qui se présente comme responsable du parvis de la gare,
00:01:11qui est venu à l'instant avec des policiers, celui-ci nous expliquant que nous n'avons rien à faire à cet endroit.
00:01:21Mais si, au contraire, nous avons tout à faire à cet endroit.
00:01:24Nous sommes là pour rappeler que l'état défaillant est comptable de la mort de ces deux jeunes femmes.
00:01:31Laura et Morane, c'était deux étudiantes.
00:01:35Elles avaient la vie devant elles.
00:01:37Ça pourrait être vos soeurs, ça pourrait être votre famille, vos amis.
00:01:42Voilà, et on y reviendra dès le début de Morandini Live.
00:01:46Cette réunion annoncée sur les réseaux sociaux pour la semaine prochaine qui fait déjà beaucoup réagir.
00:01:50La France Insoumise, associée au NPA, propose un débat dans la ville de Mitrimori en faveur du voile.
00:01:56Et sur le thème, on va arrêter de se laisser faire.
00:01:59En clair, c'est un appel à la révolte pacifique, on espère, à destination des femmes musulmanes de France.
00:02:04L'invité et vedette de cette réunion sera la députée insoumise Ercilla Soudé.
00:02:08Colère de la sénatrice Valérie Boyer qui demande si les femmes mutilées, violentées ou celles qui, par courage, risquent leur vie pour refuser de porter le voile,
00:02:16sont également invitées à témoigner lors de ce grand rendez-vous.
00:02:20Autre colère, celle de Florence Bergeau-Blacquer, que l'on connaît bien, anthropologue au CNRS,
00:02:24qui affirme que cette conférence LFI devient le parti qui s'engage pour le voilement obligatoire de la femme musulmane.
00:02:31Débat en direct, bien évidemment, dans Morandini Live sur ce sujet.
00:02:35Nadege Abomangoli, elle aussi est députée LFI, elle est vice-présidente de l'Assemblée.
00:02:40Elle propose de séparer les hommes et les femmes en rendant les cabines non mixtes dans le futur téléphérique en région parisienne.
00:02:47C'est un nid à agression sexuelle, dit-elle.
00:02:51Des propos qui provoquent la polémique.
00:02:52On commence par le téléphérique et ensuite c'est quoi ?
00:02:54Les métros, les bus, les piscines publiques, les écoles.
00:02:57C'est en tout cas un modèle appliqué dans certains pays.
00:03:00Est-ce vraiment un modèle ?
00:03:01Là encore, nous allons en débattre.
00:03:03Mais vous allez voir qu'hier sur W9, le sujet faisait aussi débat.
00:03:07Et c'est très étonnant.
00:03:08Regardez bien ce qui va se passer.
00:03:09Les hommes sont pour la séparation entre les hommes et les femmes,
00:03:12alors que les femmes qui sont sur le plateau sont contre.
00:03:15Cette députée, c'est ça en fait.
00:03:18Elle se réjouit de séparer les hommes et les femmes.
00:03:20À quel moment on en est arrivé là dans notre pays ?
00:03:22Mais vous faites quoi Gérald ?
00:03:23Parce qu'il n'y a pas de sécurité.
00:03:24On ne les sépare pas et on ne se débrouille pour ne pas les séparer jamais.
00:03:30On n'est pas un pays où on sépare les hommes et les femmes.
00:03:32Mais là vous voyez bien qu'il y a quelque chose de très particulier.
00:03:36Ça va se développer, il y a de plus en plus de téléphériques urbains,
00:03:39il y en a un qui va partir un temps à j'action, etc.
00:03:42C'est un nouveau problème de sécurité, d'un transport public.
00:03:44Eh bien on crée une nouvelle sécurité.
00:03:47On met des agents dans chaque nacelle.
00:03:49On ne sépare pas les hommes et les femmes.
00:03:53On n'est pas un pays où on sépare les hommes et les femmes nulle part.
00:03:56Donc on laisse les femmes avec des hommes se faire agresser sexuellement à 23h dans la téléphérie.
00:04:00Déjà, on éduque les hommes.
00:04:07Et ensuite, quand il y a des agressions vraiment,
00:04:10les hommes, il faut vraiment qu'ils soient réprimandés,
00:04:13que la parole de la femme va de plus en plus écouter et rapidement.
00:04:16Oui, mais ça n'arrivera pas.
00:04:16Moi j'aime mieux qu'on apprenne aux femmes les gestes anti-agression
00:04:18plutôt que de les séparer systématiquement des mecs.
00:04:22Voilà, très étonnant de voir les femmes qui, elles, ne veulent pas être séparées des hommes.
00:04:27Et c'est vrai que ça fait partie aussi des choses qu'on a acquis et qui font partie de la France.
00:04:32Le meurtre de Thomas Acrépole avec l'enquête qui se poursuit,
00:04:34une reconstitution des faits qui a eu lieu.
00:04:36Mais face à la justice, les accusés gardent le silence,
00:04:39refusent de désigner celui qui a donné le coup mortel.
00:04:41Et les avocats de la famille de Thomas évoquent même des moqueries et aucune empathie.
00:04:46Depuis plus d'une semaine,
00:04:49ils ont été interrogés à l'intérieur du palais de justice de Valence
00:04:53sur leur version de la soirée,
00:04:56avec une scène de crime reconstituée sur un ordinateur en 3D.
00:05:00Objectif, retracer les faits qui ont conduit à la mort de Thomas,
00:05:03poignardé à Acrépole en novembre 2023.
00:05:06Une reconstitution qui n'a finalement pas permis d'identifier l'auteur du coup fatal.
00:05:11On pensait bien que les choses allaient se dérouler dans la lâcheté.
00:05:15On est dans la lignée et dans la logique malheureusement de ces jeunes
00:05:19pour lesquels il n'y a pas grand chose dans la tête,
00:05:24où la violence est un acte gratuit.
00:05:28Regards insistants, ricanements,
00:05:30le comportement de certains mis en examen a choqué les partis civils.
00:05:34Ils répondent avec le sourire sur des choses dramatiques.
00:05:37Certains n'ont aucun respect que ce soit pour les juges, les procureurs.
00:05:42Ils ont des façons de répondre qui ont l'impression qu'ils parlent à leurs copains.
00:05:47C'est assez choquant.
00:05:50J'aurais espéré pouvoir ressentir beaucoup plus d'humanité, beaucoup plus d'empathie.
00:05:55Au terme de cette reconstitution,
00:05:57tous nient avoir porté le coup mortel.
00:06:00Par cette loi du silence,
00:06:01les mises en examen encourt la qualification de meurtre en bande organisée.
00:06:06Direction la Gironde maintenant et plus précisément la ville de Mérignac
00:06:10où le maire socialiste a décidé d'armer sa police municipale.
00:06:14Ses agents sont souvent les premiers sur les lieux lorsqu'il faut intervenir.
00:06:18Et le maire PS Thierry Trijoulet dit que ses agents veulent être en sécurité,
00:06:23ce qui est normal.
00:06:23Ce n'est pas faute de l'avoir souvent répété dans Morandine.
00:06:25La ville de Mérignac a mis l'accent sur la sécurité pour ses citoyens.
00:06:30430 caméras avec un centre de supervision urbain inauguré en 2024.
00:06:34Et bientôt, la police municipale sera équipée d'armement.
00:06:37Je pensais que s'ils étaient confrontés à une situation ultime,
00:06:41qu'on a connue malheureusement durant l'été,
00:06:44je pense qu'il est préférable d'armer la police municipale.
00:06:48C'est aujourd'hui la troisième force de sécurité publique qui intervient.
00:06:52C'est notre police de proximité qui est primo-intervenante.
00:06:56Pour les Mérignacés rencontrés, cela va dans le bon sens.
00:06:59Il y a de plus en plus de villes qui équipent leur police d'armes.
00:07:04Donc moi, ça me paraît tout à fait logique.
00:07:07C'est plutôt une bonne idée vu qu'il y a une augmentation des agressions,
00:07:12des agressions aux armes blanches, qu'il y a de plus en plus de violences.
00:07:16Les formations sur l'armement des policiers municipaux sont très encadrées.
00:07:19Ce sont d'anciens militaires, d'anciens gendarmes, d'anciens policiers essentiellement,
00:07:24qui ont connu cette expérience d'être armés.
00:07:28Et de surcroît, dans la filière territoriale, il y a un cursus de formation bien spécifique.
00:07:34Ça passera effectivement par de l'entraînement.
00:07:38Et en plus, nous à Mérignac, on mettra un encadrement supplémentaire
00:07:41en termes de suivi psychologique, de cadre juridique.
00:07:46D'ici six mois, les 38 policiers municipaux de Mérignac devraient être formés au maniement des armes.
00:07:52En France, ils sont 58% à en être équipés.
00:07:57Ce délit qui tourne mal, ça s'est passé à Guérande,
00:07:59où un homme en motocross a pris la fuite pour éviter les forces de l'ordre.
00:08:03Et dans sa fuite, il a percuté un homme qui était en scooter,
00:08:06un homme qui est mort.
00:08:07C'est la consternation et l'horreur sur place.
00:08:09Quelques fleurs au pied d'un lampadaire témoignent du drame qui s'est déroulé mardi soir vers 17h.
00:08:16Un homme, à bord d'une motocross, roulait à très vive allure sur ce boulevard limité à 30 km heure.
00:08:22Il avait refusé de s'arrêter à la demande de la police municipale.
00:08:26Quand la police municipale a constaté son comportement,
00:08:30ils ont donc allumé leur gyrophare et sirène.
00:08:33Et c'est là que le pilote du motocross a accéléré.
00:08:37Ils l'ont donc suivi.
00:08:38Il a emprunté la route à contresens, pris un rond-point également à contresens.
00:08:43Les voisins ont été choqués par l'énorme bruit de la collision.
00:08:46Une personne de 43 ans qui circulait sur un scooter a été tuée.
00:08:50Le fuyard, grièvement blessé, est à l'hôpital.
00:08:53Il est défavorablement connu des services de police, selon la formule consacrée.
00:08:58C'est un drame.
00:08:59Toute la ville de Guérande est sous le choc.
00:09:01On apporte bien sûr tous les Guérandais notre soutien à la famille et aux proches de la victime.
00:09:07Parce que c'est une mort brutale, c'est une mort inadmissible.
00:09:11Et c'est une mort causée par autrui sur un comportement inacceptable aujourd'hui.
00:09:16Le drame, à quelques mètres d'un collège, a été filmé par les caméras de vidéosurveillance.
00:09:21Et puis c'est une nouvelle journée de mobilisation à travers la France.
00:09:26Et comme à chaque fois, nos équipes sont mobilisées.
00:09:28Nous partons tout de suite en direct à Marseille, où le cortège s'est déjà élancé.
00:09:32Vous allez voir les images qui vont apparaître.
00:09:34Images de Marseille en direct, où le cortège a commencé à partir sur le Vieux-Port.
00:09:41Vous le voyez, les gens sont réunis.
00:09:42La mobilisation qui devrait être moins importante que lors des précédents mouvements.
00:09:47Présentation de la journée du dispositif de sécurité avec Marie-Victoire Diodonné.
00:09:54Selon les dernières estimations, cette journée de mobilisation intersyndicale devrait être moins suivie que celle du 18 septembre.
00:10:01Avec 400 000 personnes au maximum, dont 20 000 à 40 000 sur Paris.
00:10:07Pour autant, le dispositif des forces de l'ordre sera équivalent.
00:10:11Avec 5 000 policiers dans l'agglomération parisienne.
00:10:14Selon le préfet de police, Bruno Taillot a lui transmis des consignes de fermeté identiques.
00:10:21Désamorcer sans délai toute tentative de blocage, qu'il s'agisse de sites stratégiques, d'établissements scolaires, de dépôts de bus ou encore d'axes routiers.
00:10:31Le ministre démissionnaire a aussi pointé du doigt les risques d'infiltration des cortèges officiels par des fauteurs de troubles.
00:10:40Des villes comme Nantes, Rennes ou encore Toulouse.
00:10:42Téro traditionnel de l'ultra-gauche seront donc particulièrement surveillés.
00:10:46Et l'objectif, bien sûr, c'est de permettre au cortège de vivre une manifestation dans le calme et dans la sécurité.
00:10:54Et on verra ça tout à l'heure à partir de 11h30.
00:10:56Comme tous les jours, l'etop et les flops d'audience des primes.
00:10:58C'est avec Mister Audience, Yaskivine, va-t'en.
00:11:02Hier soir sur TF1, la série Tracker a une nouvelle fois prouvé son succès.
00:11:06En permettant à la chaîne d'arriver très largement en tête avec plus de 3 300 000 téléspectateurs.
00:11:11A la deuxième place, on retrouve Canal+.
00:11:13Grâce au match opposant le FC Barcelone au PSG, la chaîne a réalisé une très belle audience.
00:11:17En rassemblant près de 1 900 000 personnes.
00:11:20France 3 et France 2 se retrouvent à la troisième et quatrième place.
00:11:23Avec à peine plus d'un million et demi de personnes devant le magazine Des Racines et Des Ailes.
00:11:27Et le téléfilm Les Malvenus.
00:11:29C'est donc une nouvelle déception pour MC.
00:11:31C'est le magazine de Julien Courbet et Arna qui se retrouve relégué à la cinquième place.
00:11:35Et en difficulté sous le million et demi.
00:11:38Arte est à un million d'eux avec le film Le Grand Alibi.
00:11:41TMC fait quasiment moitié moins d'audience qu'Arte avec le film Alibi.com.
00:11:45suivi de la chaîne RMC Live qui remplace désormais Chérie 25.
00:11:48Et qui est à moins de 500 000 téléspectateurs avec le film Miss Détective.
00:11:52Mister Audience vous dit à demain.
00:11:54Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:12:00Mathieu Vallée, bonjour.
00:12:01Bonjour.
00:12:01Merci d'être avec nous député européen.
00:12:03Porte-parole du Rassemblement National.
00:12:05Christelle Niasme, bonjour.
00:12:06Maire les Républicains de Villeneuve-Saint-Georges.
00:12:09Guillaume Bastel, bonjour.
00:12:10Bonjour.
00:12:10Membre du Conseil National de l'UDI.
00:12:12Puis Massinissa Ossine, bonjour.
00:12:13Bonjour.
00:12:13Merci également d'être avec nous.
00:12:15Conseil municipal d'Hivergauche d'Aubervilliers.
00:12:17Je voulais donc qu'on commence avec ce qui s'est passé à Marseille hier.
00:12:21Est-il possible aujourd'hui de rendre hommage sereinement à des jeunes filles qui ont été assassinées par un étranger ?
00:12:27C'est la question qu'on peut se poser puisque l'hommage qui a été rendu à ces jeunes filles que vous voyez,
00:12:31eh bien cet hommage a été perturbé hier.
00:12:34C'est Laura et Morane qui ont été sauvagement assassinées il y a 8 ans.
00:12:39C'était sur le parvis de la gare Saint-Charles, vous vous en souvenez sans doute.
00:12:42C'est un homme étranger qui leur a sauté dessus avec un couteau, qui les a littéralement massacrés.
00:12:478 ans après, hier, le collectif Némésis avait décidé de leur rendre hommage avec plusieurs personnalités,
00:12:53dont le sénateur Stéphane Ravier.
00:12:55Et c'est un hommage, un moment de recueillement qui a été perturbé par un individu qui a estimé que cet hommage
00:13:01était en fait un acte de l'extrême droite.
00:13:04Vous allez l'entendre dans un instant et puis on sera avec Audrey Marchand qui est militante au collectif Némésis.
00:13:09Tout d'abord, donc, regardez ce qui s'est passé avec cet homme qui est intervenu pour empêcher la célébration.
00:13:16C'est une femme qui s'est fait par un OQTF.
00:13:21Wow ! Ah ouais ! Ah ouais ! Ah non mais attendez !
00:13:26Ah ouais, je n'ai pas compris. Vous êtes qui en fait ?
00:13:29Par un OQTF ?
00:13:31Oui.
00:13:31Ah mais en fait, vous, vous êtes genre les gens qu'on n'aime pas en fait à la télé.
00:13:35C'est-à-dire ? Des gens qui défendent, on est français tout ce qui est là.
00:13:38C'est-à-dire ? Des gens, euh...
00:13:39Bah des gens, euh...
00:13:41Bah non, mais...
00:13:42Ah, c'est tout là, au milieu là !
00:13:43Ouais, excusez-moi monsieur, on va y aller. Bonne journée.
00:13:46Ah oui, mais vous êtes carrément les gros bâtards qu'on n'aime pas !
00:13:48Ah, on est les gros bâtards qu'on n'aime pas ?
00:13:50C'est ça ?
00:13:50On est les gros bâtards qu'on n'aime pas ?
00:13:51Allez !
00:13:52Ah ouais, mais vous êtes vos vénus !
00:13:56Eh, c'est les gros bâtards qu'on n'aime pas !
00:13:59C'est quoi ?
00:14:00C'est les gros bâtards du Front National !
00:14:03Eh, ils sont marreilles !
00:14:04Il y a des gens du Front National, hein ?
00:14:06Non, non !
00:14:07Non, ils sont dégueulasses !
00:14:08Eh, eh, t'as bien répondu venir à 6h du matin à Marseille !
00:14:14Eh, t'es pas bien ! T'es pas le bienvenu !
00:14:17Vous êtes pas le bienvenu !
00:14:19Ah ouais, fais tes photos là, quand elle est 8h !
00:14:22Sinon, jamais de ta vie !
00:14:24Tu mets tes pieds ici !
00:14:26Elle est contente !
00:14:28Elle est contente ! T'es contente ?
00:14:30Tiens !
00:14:31Olympique de Marseille !
00:14:34Olympique de Marseille !
00:14:36T'es contente, ma cousine ?
00:14:38Eh, vous foutez la gerbe !
00:14:41Je prends de gros dégueulasses !
00:14:43Ah ouais, les langes, mon cœur !
00:14:45J'avais pas compris !
00:14:46Eh, vous êtes dégueulasses !
00:14:48Regardez, monsieur !
00:14:50Fais tes photos avec 8h du matin !
00:14:53Je suis jamais de ta vie !
00:14:54Tu mets des pieds ici !
00:14:55Merci, monsieur !
00:14:56Personne n'y met des pieds ici !
00:14:57Ah ouais, vous êtes des gros dégueulasses !
00:14:59Vous êtes des gros dégueulasses !
00:15:01J'arrive !
00:15:02Attendez !
00:15:03Attendez !
00:15:04Je réveille deux fois de conscience sur J'arrive !
00:15:06Madame !
00:15:09Voilà, on rappelle que cette cérémonie, c'était un hommage à ces deux jeunes filles,
00:15:13Laura et Morane, qui ont été sauvagement tuées à Marseille,
00:15:17à Marseille.
00:15:18On est en direct avec Audrey Marchand, militante au collectif Nemesis.
00:15:21Bonjour Audrey, merci d'être en direct avec nous.
00:15:23Vous étiez sur place quand cela s'est déroulé.
00:15:26En fait, c'est assez déstabilisant.
00:15:28Moi, je dois avouer que quand j'ai vu la vidéo hier,
00:15:30je trouve ça tellement déstabilisant de voir quelqu'un
00:15:32qui manque de respect à ce point-là, à deux victimes,
00:15:35quel que soit ce qu'on pense des gens qui sont là.
00:15:37Enfin, il y a un minimum de décence.
00:15:39Et en fait, il n'y a plus de respect pour rien ?
00:15:42Il n'y a absolument pas de respect.
00:15:44Tout d'abord, déjà, je tenais à vous remercier de me donner la parole aujourd'hui.
00:15:48Comme vous venez de le dire, il n'y a absolument plus aucun respect.
00:15:52Juste pour rappel, hier, il s'est passé ça à 7h30.
00:15:56L'année dernière, la plaque commémorative de Laura et Morane
00:16:00avait été également brûlée par un Algérien sans papier, multicondamné.
00:16:05Donc, hier, encore une fois, leur mémoire a été tout simplement bafouée.
00:16:10Comment vous expliquez ça, vous qui étiez sur place ?
00:16:12Pourquoi il y a cette haine, en fait ?
00:16:14Parce que là, c'est de la haine qu'il a ce monsieur.
00:16:17Cette haine, moi, je pense, en fait, ces personnes,
00:16:22quand elles viennent nous interpeller, elles savent exactement ce qu'elles font.
00:16:25Il est trop facile de dire qu'elles sont sous substance
00:16:28ou qu'elles ont quelconque problème psychiatrique ou autre.
00:16:32Elles savent ce qu'elles font et elles savent à qui elles s'adressent.
00:16:35Elles sont là tout simplement pour bafouer la mémoire de toutes ces victimes.
00:16:40Vous savez, nous, on a organisé ça exprès à 7h30 pour pouvoir être tranquille.
00:16:47C'est Nina du porte-parole collectif Nemesis qui a mis ça en place pour des mesures de sécurité.
00:16:52Et en fait, là, on se rend compte qu'à Marseille, même à 7h30,
00:16:56il est possible de se faire agresser comme à n'importe quelle heure de la journée.
00:17:00Moi, j'invite tous les téléspectateurs qui sont en train de nous écouter
00:17:03d'aller faire un tour sur le parvis de la gare Saint-Charles
00:17:06et de me donner le ressenti sur l'état d'insécurité qui s'y trouve.
00:17:11– Excusez-moi, mais ce que vous dites est en même temps sidérant.
00:17:14C'est-à-dire que c'est 7h30 du matin, on le rappelle, 7h30 du matin.
00:17:17Et vous êtes obligés de faire ça à 7h30 justement pour votre sécurité.
00:17:21Vous vous rendez compte qu'on en est à dire pour rendre hommage
00:17:23à deux jeunes filles qui ont été sauvagement agressées.
00:17:26Et je relisais en préparant l'émission, enfin, ce qu'elles ont vécu,
00:17:28c'est une horreur, je ne veux même pas répéter dans quel état on les a retrouvées.
00:17:32– Mais à 7h30 du matin, on est obligés d'organiser ça
00:17:36pour rendre hommage à ces deux jeunes filles.
00:17:38Mais enfin, c'est ça la France de 2025 en fait.
00:17:41– C'est ça la France de 2025 et je le répète,
00:17:43Morane et Laura ont été sauvagement agressées,
00:17:46elles ont été égorgées et éventrées.
00:17:48Et c'est important que les gens se rendent compte de la situation.
00:17:51Nous passons pour le camp du mal,
00:17:54nous sommes quand même traités de nazis, de fascistes,
00:17:57que nous n'avons rien à faire ici.
00:17:59Le discours habituel, mais ça tout le monde sait,
00:18:02tout le monde sait pourquoi ce type d'individus tiennent ce genre de propos.
00:18:05Mais voilà, pour rappeler, il était 7h30,
00:18:07c'était également pour permettre à tout le monde
00:18:09de pouvoir aller se rendre après sur leur lieu de travail, etc.
00:18:12Mais c'était avant tout pour une mesure de sécurité.
00:18:14– Audrey, j'ai vu également dans les vidéos qui circulent,
00:18:17j'ai vu un homme qui vient, qui visiblement a un badge
00:18:20qui serait lié à la gare et qui vous demande de partir
00:18:23en vous expliquant que ce n'est pas le lieu pour rendre un hommage.
00:18:26C'est ce qui s'est passé ?
00:18:28– Tout à fait.
00:18:29Alors moi, je n'étais pas présente à ce moment-là
00:18:31où cette vidéo a été filmée, puisque du coup,
00:18:33comme vous l'avez constaté, il y avait plusieurs parties,
00:18:36il y avait d'autres militants patriotes qui étaient là.
00:18:38Mais c'est en effet ce qui s'est passé.
00:18:40Après, je ne sais absolument pas si cette personne était réellement,
00:18:43s'occupait de la guerre Saint-Charles.
00:18:45Je n'ai pas cette information-là, en tout cas.
00:18:47– On rappelle qu'il y a une plaque, bien évidemment, qui est là,
00:18:49et une plaque, a priori, c'est pour rendre hommage.
00:18:51Donc, ça paraît normal qu'on rende hommage.
00:18:53– En effet, il y a une plaque qui est accrochée
00:18:56sur le mur de la guerre Saint-Charles, et en face,
00:18:58il y a une stèle pour toutes les victimes du terrorisme.
00:19:01Après, heureusement que les forces de l'ordre sont arrivées
00:19:04assez rapidement, même si nous, ça nous semble une éternité.
00:19:08Et là, la vidéo que vous venez de diffuser,
00:19:10vous doutez bien qu'elle est coupée pour que ça puisse rentrer,
00:19:12mais ça durait quand même assez longtemps.
00:19:14On a réussi à faire cet hommage, malgré les insultes
00:19:18qui continuaient à sortir de la bouche de cet individu.
00:19:21Et merci aux forces de l'ordre.
00:19:23En tout cas, je tenais vraiment à les remercier
00:19:24d'avoir pu le tenir à l'écart.
00:19:26– Audrey, dernière petite question.
00:19:28Vous ressortez comment, vous, de cette journée ?
00:19:30Parce que je suppose que quand vous allez
00:19:32à cette cérémonie d'hommage, il y a une vraie émotion quand même
00:19:35pour rendre hommage à ces deux filles,
00:19:36une cérémonie qui est perturbée comme ça.
00:19:38Quand vous êtes rentrée chez vous par la suite,
00:19:41vous étiez dans quel état d'esprit ?
00:19:43– Moi, je suis choquée.
00:19:46Je suis profondément choquée.
00:19:48Je ne comprends pas l'intérêt de ces personnes.
00:19:50Vous savez, Morane et Laura, cette histoire,
00:19:55elle a troublé grand nombre de personnes.
00:19:57Morane était…
00:19:59Enfin, je ne la connaissais pas personnellement,
00:20:00mais en tout cas, moi, j'habite le pays d'Aix.
00:20:03Ça aurait pu être nous.
00:20:04En fait, ça aurait pu être nous.
00:20:05Moi, j'habite à 30 minutes de Marseille.
00:20:07Je suis choquée de ce qui s'est passé hier
00:20:10et j'espère que c'est le plus grand nombre.
00:20:13Tout le monde devrait être choqué.
00:20:14Et en fait, ce que j'encourage, en tout cas les gens
00:20:17qui nous écoutent aujourd'hui,
00:20:19je les encourage, moi, à se battre.
00:20:21Justement, je les encourage à se battre
00:20:23pour que plus jamais les victimes du terrorisme islamiste
00:20:26ne soient oubliées.
00:20:27n'ayez pas peur.
00:20:28N'ayez pas peur de ces personnes-là.
00:20:30Et voilà.
00:20:32Et j'ai…
00:20:33Merci.
00:20:34Merci, Audrey.
00:20:35Et on comprend effectivement que c'est…
00:20:36Enfin, ça paraît tellement dingue.
00:20:38Tellement dingue.
00:20:39Et vous le rappelez, en plus, l'année dernière,
00:20:40la plaque en hommage avait été dégradée aussi.
00:20:43Donc voilà.
00:20:44Enfin, il y a un vrai état d'esprit.
00:20:47Merci, Audrey, d'avoir été avec nous.
00:20:49Mathieu Vallée, c'est vrai qu'à un moment, on se dit…
00:20:52Enfin, je ne sais pas.
00:20:54Je ne sais même plus quels mots employer par rapport à ça.
00:20:57Parce qu'il y a tellement un manque de respect.
00:20:58Il y a tellement un manque de considération.
00:21:00Enfin, il n'y a plus rien.
00:21:02D'abord, c'est bien que votre chaîne parle
00:21:04de Laura, 21 ans et Morane, 20 ans,
00:21:06qui ont été sauvagement assassinés
00:21:08par un Tunisien qui était sous le QTF,
00:21:10qui la veille était à Lyon et était bien connue
00:21:12pour être un céréal revolving voleur multirécidiviste
00:21:17qu'on ne veut plus voir.
00:21:19Donc ce monsieur dit, vous n'êtes pas les bienvenus.
00:21:20Non, mais c'est ces personnes qui arrivent
00:21:22par effraction dans notre pays, qui font des victimes,
00:21:24qui ne sont pas les bienvenus en réalité.
00:21:26Et ils étaient passés par l'Italie.
00:21:27Donc là aussi, il y a un problème avec nos frontières.
00:21:28C'est pour ça qu'on avait défendu la double frontière,
00:21:30celle de l'Europe et celle de la France.
00:21:31Ensuite, cette ville, Jean-Marc Grandi,
00:21:33vous la connaissez aussi bien que moi,
00:21:35c'est le Bronx, elle n'est pas tenue,
00:21:36cette ville entre à la Plaine et Antifa
00:21:38qui bordélisent un espace public
00:21:40dont les travaux, pendant des années,
00:21:41ont été un calvaire pour les habitants
00:21:43parce qu'ils se sont opposés.
00:21:45Entre la Canebière et le centre historique de Marseille
00:21:48qui est gangréné par une délinquance
00:21:49dont un délinquant sur deux voies publiques
00:21:51et une nationalité étrangère,
00:21:52c'est les statistiques de la Cour des comptes.
00:21:53Entre la gare Saint-Charles et les cartes chineurs
00:21:55qui sont gangrénés par les narcotrafiquants,
00:21:57il faut dire que le maire Benoît Pagnon
00:21:58nous explique que l'immigration dans sa ville
00:22:00n'est pas un problème,
00:22:01que la délinquance n'est pas un problème.
00:22:02J'espère que moi, je vous dis,
00:22:04on remettra Marseille en ordre avec Franck Alizio
00:22:06parce que vous voyez bien que ces personnes
00:22:07doivent pouvoir faire une commémoration,
00:22:09rendre hommage à ces deux jeunes filles
00:22:11qui ont été assassinées,
00:22:12ces deux victimes innocentes
00:22:13qui auraient pu être votre fille,
00:22:14votre soeur, votre amie,
00:22:15n'importe laquelle de nos femmes
00:22:17qui aujourd'hui ne peuvent plus être autorité.
00:22:18Vous avez vu comment cet individu leur parle,
00:22:19le tutoiement,
00:22:20une certaine manière un peu de sexisme,
00:22:22on voit l'idée qui se fait finalement de la femme
00:22:24et de tout ce que ces femmes subissent dans la rue.
00:22:26Donc moi, ça me rend dingue
00:22:28et évidemment que cette personne,
00:22:30elle n'a rien à faire sur le parvis,
00:22:31c'est même plus un casseuse en fait.
00:22:32Je veux dire que c'est des gens
00:22:33qui n'ont rien à faire sur le parvis de cette gare
00:22:35ou entre les carambars,
00:22:36c'est-à-dire les fausses tubes qu'on vous propose
00:22:38quand vous sortez du train,
00:22:39les vols à l'arrachet,
00:22:40ces policiers qu'elle parle,
00:22:41ces policiers du service interdépartemental
00:22:43de sécurisation des transports en commun notamment,
00:22:44font un travail de dingue,
00:22:45mais vous voyez bien qu'ils vident le sang
00:22:47à la petite cuillère.
00:22:48Cette ville, il y a vraiment beaucoup de choses à refaire.
00:22:50Massine Saussine, comment vous réagissez
00:22:51quand vous voyez cette vidéo ?
00:22:52Bah écoutez, moi je souhaite rendre hommage
00:22:54à Laura et Moran,
00:22:55tout comme ceux qui étaient présents
00:22:57lors de ce rassemblement pour leur rendre hommage.
00:23:00Et même s'ils sont de droite,
00:23:01on s'en fout qu'ils soient de droite dans un moment comme ça.
00:23:03Absolument, c'est un terrible assassinat qui s'est produit.
00:23:07Le monsieur qui est un marginal, bon…
00:23:10C'est vrai, il a une sharp l'OM,
00:23:12il a un t-shirt l'OM,
00:23:13c'est un marginal qui a de l'argent.
00:23:15Oui, c'est un marginal.
00:23:16D'ailleurs, on se demande ce qu'il fait
00:23:18à 7h du matin ou à 7h30 sur cette place,
00:23:21mais peu importe.
00:23:22Ceci dit, bon,
00:23:23la manière dont lui a été présenté l'événement en particulier,
00:23:29un assassinat d'un EQTF,
00:23:31non, d'un meurtrier.
00:23:33Pourquoi dire un EQTF ?
00:23:34Pourquoi cibler l'OQTF ?
00:23:35Pourquoi cibler le collectif Némésis,
00:23:37qui est un collectif, je le rappelle,
00:23:38fasciste, islamophobe, antisémite ?
00:23:42Ce collectif-là dit un terroriste algérien.
00:23:44Pourquoi nommer la nationalité
00:23:47ou le papier en particulier…
00:23:48Parce que si son EQTF avait été respecté,
00:23:50il ne serait pas là et ses deux fils seraient encore là.
00:23:52Un assassin, c'est un assassin.
00:23:54Il faut le qualifier dès lequel ?
00:23:56Il ne faut pas lui donner…
00:23:57Il ne faut pas lui donner ni un passeport,
00:23:59ni attaquer.
00:24:00Il est là le problème de la société aujourd'hui.
00:24:02Pourquoi ne pas dire les choses ?
00:24:03Mais vous savez, le problème…
00:24:04Non, ça s'appelle fragmenter la société.
00:24:05Non, le problème de la société aujourd'hui,
00:24:06c'est qu'on n'ose pas dire les choses.
00:24:07Je suis désolé…
00:24:08C'est qu'on n'ose pas dire les mots
00:24:09et quand on les dit,
00:24:10on est qualifié avec ce que c'est le droit.
00:24:11On ne peut pas qualifier…
00:24:12Un assassin, c'est un assassin…
00:24:14C'est un assassin sous OQTF.
00:24:15Ben oui, mais OQTF,
00:24:16ce n'est pas une médaille,
00:24:17ce n'est pas un titre…
00:24:18Non, mais ça veut dire qu'il ne devrait pas être là.
00:24:19Oui, mais il ne devrait pas être là,
00:24:20pour plein de raisons.
00:24:21Les OQTF aujourd'hui…
00:24:23Les OQTF aujourd'hui sont distribués
00:24:24à Tire Larigot pour un oui, pour un non.
00:24:25Ah d'accord.
00:24:26Donc le problème,
00:24:27c'est que les OQTF sont distribués à Tire Larigot.
00:24:28Vous savez, moi je suis un élu local d'Aubervilliers.
00:24:30Un Alberti Villarien est venu me voir.
00:24:32Il est venu me voir,
00:24:33il travaille à la SNCF avec un CDI.
00:24:35Il y travaille depuis 5 ans.
00:24:37Il est venu me voir parce qu'il s'est pris un OQTF.
00:24:40Son titre de séjour n'a pas été renouvelé.
00:24:42Donc ce que vous vous retenez de cette histoire,
00:24:44c'est qu'on distribue des OQTF.
00:24:45Vous me parlez d'OQTF.
00:24:46On ne retient pas la même chose,
00:24:47je suis désolé.
00:24:48On ne retient pas la même chose.
00:24:49C'est un rame pour les familles.
00:24:50Je compatis avec ces familles,
00:24:51je suis le premier à compatir.
00:24:52Mais lorsque vous changez de sujet
00:24:54et que vous parlez des OQTF…
00:24:55C'est le même sujet.
00:24:56Mais c'est le même sujet,
00:24:57il était sous OQTF.
00:24:58Aujourd'hui, vous avez des personnes
00:24:59en situation…
00:25:00Mettez-vous la tête dans le sable.
00:25:01Allez-y, continuez !
00:25:02Continuez !
00:25:03Mettez-vous la tête dans le sable !
00:25:04Allez-y !
00:25:05Les OQTF devraient être distribués
00:25:06aux personnes dangereuses.
00:25:07Et les personnes dangereuses…
00:25:08Bah lui, il était dangereux.
00:25:09Excusez-moi.
00:25:10Il a tué de gamine.
00:25:11On est bien d'accord.
00:25:12Il a tué de gamine et il était dangereux.
00:25:13On est bien d'accord.
00:25:14Je vous donne la parole dans un instant, pardon,
00:25:15parce que du coup, on a pris du retard,
00:25:16on fait le CNews Info
00:25:18et on continue à parler de ce sujet dans un instant.
00:25:19Sommage à la midi.
00:25:23Les premiers cortèges se préparent.
00:25:24Près de 250 manifestations
00:25:26sont prévues dans toute la France
00:25:28pour cette nouvelle journée
00:25:29de mobilisation contre l'austérité budgétaire.
00:25:32Une journée de contestation
00:25:33qui pourrait rassembler
00:25:34300 à 350 000 personnes
00:25:36selon les autorités
00:25:37et qui a nécessité le déploiement
00:25:39de 76 000 forces de l'ordre.
00:25:42Ouverture du procès de Gérard Depardieu
00:25:44contre les journalistes de complément d'enquête
00:25:46au tribunal correctionnel de Paris.
00:25:48Les juges vont devoir déterminer
00:25:50si l'acteur a sexualisé une fillette
00:25:52dans l'émission
00:25:53alors que l'avocat du comédien assure
00:25:55que le montage des images
00:25:56a été fait frauduleusement
00:25:57pour le faire passer
00:25:58pour le faire passer
00:25:59pour un pédocriminel.
00:26:00Et puis,
00:26:01deux personnes abattues hier soir
00:26:02par des gendarmes au Maroc
00:26:04alors qu'elles tentaient, je cite,
00:26:05de prendre d'assaut une brigade
00:26:07incident le plus grave
00:26:08depuis le début des protestations
00:26:10impulsées samedi
00:26:11par un collectif de jeunes
00:26:12baptisés GENZ 212
00:26:14et qui réclament
00:26:15de meilleurs systèmes éducatifs
00:26:17et de santé.
00:26:18Merci beaucoup,
00:26:19c'est intéressant,
00:26:20vous avez présenté le procès
00:26:21qui est deux compléments d'enquête
00:26:23qui est fait par Gérard Depardieu
00:26:24parce que chez beaucoup de nos confrères
00:26:25on explique que c'est le procès
00:26:26de Gérard Depardieu
00:26:27or pas du tout
00:26:28et comme vous l'avez très bien dit
00:26:29en fait, c'est Gérard Depardieu
00:26:30qui attaque
00:26:31compléments d'enquête.
00:26:32C'est pas du tout la même chose.
00:26:33Merci beaucoup.
00:26:34Somaïa, on continue à parler
00:26:36de ce qui s'est passé à Marseille
00:26:37puisque ce serait le problème
00:26:38c'est qu'on distribue les OQTF
00:26:40selon Massinissa aussi
00:26:41qu'on distribue tous les OQTF.
00:26:42Un peu trop facilement.
00:26:43Je t'en fous.
00:26:44Non.
00:26:45C'est pas le problème.
00:26:46C'est pas le problème de cette histoire.
00:26:47Christelle Niaz.
00:26:48Il y a plusieurs choses
00:26:49qui sont choquantes
00:26:50à la fois dans ce qu'on voit
00:26:51dans les images
00:26:52et dans ce que j'entends.
00:26:53Je pense qu'il faut pas dire
00:26:55qu'on distribue des OQTF
00:26:56à tour de bras comme ça.
00:26:57Je pense qu'il faut pas
00:26:58avoir honte de dire les choses.
00:27:01Là, moi, ce que je vois
00:27:02dans ces images, c'est clairement
00:27:03la confiscation de l'espace public
00:27:04pour une partie de la population
00:27:06qui n'aurait pas le droit
00:27:07de s'exprimer
00:27:08parce que finalement,
00:27:09pour mettre une fin de discussion,
00:27:10tout d'un coup,
00:27:11on devient extrême droite
00:27:12ou nazi
00:27:13et on aubert complètement
00:27:14le fait qu'on est face
00:27:15à des crimes odieux,
00:27:16des crimes qui n'auraient
00:27:17jamais dû arriver
00:27:18et qui les rendent
00:27:19d'autant plus intolérables
00:27:20que les personnes
00:27:21qui s'en sont rendues coupables
00:27:22n'avaient rien à faire
00:27:23sur le sol français.
00:27:24Donc, c'est vrai que
00:27:25on peut pas dire
00:27:26c'est parce qu'elles sont OQTF,
00:27:27mais ça rend la chose
00:27:28encore plus intolérable
00:27:29parce qu'elles n'avaient aucune raison
00:27:30d'être présentes sur le territoire.
00:27:32Donc, ça rend juste
00:27:33les choses inaudibles.
00:27:34Aujourd'hui, il y a une réalité
00:27:35qui est ce qu'elle est
00:27:36quand on est femme.
00:27:37Donc déjà, forcément,
00:27:38on fait un peu plus attention
00:27:39quand on est dans l'espace public,
00:27:40mais aujourd'hui,
00:27:41ça l'est encore plus.
00:27:42Ça l'est encore plus.
00:27:43Mais vous savez, il y a beaucoup
00:27:44de personnes qui n'ont rien à faire
00:27:45sur le territoire,
00:27:46pas que des OQTF,
00:27:47mais toutes les personnes
00:27:48qui sont contre la République,
00:27:49ça crée un sentiment d'impunité
00:27:50et d'incompréhension
00:27:51de la part de la population.
00:27:52Toutes les personnes
00:27:53qui œuvrent dans le mal
00:27:55n'ont rien à faire
00:27:56sur l'espace public, tout simplement.
00:27:57Ils doivent être en prison
00:27:58et loin.
00:27:59Ce que je comprends pas
00:28:00c'est que ça vous gêne
00:28:01qu'on parle de français.
00:28:02Non, ce n'est pas que ça vous gêne.
00:28:03C'est que vous divisez la société.
00:28:05En parlant d'OQTF,
00:28:06on divise la société ?
00:28:07Je vous le dis et je vous le répète.
00:28:08Vous avez des citoyens
00:28:09qui travaillent.
00:28:10Vous savez, l'immigration,
00:28:12c'est 13% de la population active.
00:28:14Elles occupent des postes
00:28:15à pénibilité
00:28:16dont plus personne ne veut.
00:28:17Mais dire OQTF,
00:28:18c'est diviser la société.
00:28:19Vous en répondez à ce que vous dites ?
00:28:20Aujourd'hui, ces personnes-là
00:28:21sont instrumentalisées
00:28:22pour justifier des problèmes
00:28:24de sécurité dans le pays.
00:28:25C'est simplement ça que je dis.
00:28:26Mais bien entendu,
00:28:27qu'il faut rendre hommage
00:28:30à toutes ces victimes
00:28:31et bien entendu
00:28:32que nous devons assurer
00:28:33la sécurité des Français.
00:28:34Personne n'a dit l'inverse.
00:28:36Votre problème,
00:28:37monsieur Oussigne,
00:28:38c'est que vous avez été
00:28:39malheureusement avalé
00:28:40par l'extrême-gauche
00:28:41pour sauver des sièges électoraux
00:28:42et que vous donnez le même discours
00:28:43avec la gauche.
00:28:44Je ne suis pas d'extrême-gauche.
00:28:45Je peux terminer ?
00:28:46Bien sûr, mais vous dites
00:28:47les contre-vérités
00:28:48dont je veux intervenir.
00:28:49Laissez votre adversaire débattre.
00:28:51C'est la démocratie
00:28:52parce que j'ai l'impression
00:28:53que chez vous,
00:28:54quand on n'est pas d'accord,
00:28:55finalement, il faut fermer
00:28:56les chaînes,
00:28:57il faut fermer les sasos radio,
00:28:58il faut fermer les journaux.
00:28:59Donc, si je peux m'exprimer,
00:29:00il va falloir répondre à la gauche.
00:29:01Allez-y, allez-y, allez-y.
00:29:02Je ne suis pas provocateur.
00:29:03Si la réalité, ça vous gêne.
00:29:04Comme les OQTF.
00:29:05Donc, je dis simplement, monsieur,
00:29:06que, je suis désolé,
00:29:07un OQTF n'est pas un citoyen.
00:29:08La citoyenneté française,
00:29:09ça s'acquiert,
00:29:10ça s'érit,
00:29:11tout ça se mérite pour nous.
00:29:19Ils ne respectent pas la loi de la République.
00:29:20Ils rentrent par réflexion.
00:29:21Là, vous êtes en train de bafouer mes propos.
00:29:22Donc, je suis bien intervenir.
00:29:23Mais vous êtes en train de mentir.
00:29:24Vous êtes en train de mentir.
00:29:25Votre fougue vous fait dire n'importe quoi.
00:29:27Mais tout simplement,
00:29:28je termine, monsieur.
00:29:29Attendez, à par un,
00:29:30parce que, autrement,
00:29:31les téléspectateurs n'entendraient rien.
00:29:32Vous répondez après.
00:29:33Vous répondez après.
00:29:34Sauf que la différence entre moi,
00:29:35c'est que j'étais policier 21 ans
00:29:36et qu'on m'a demandé
00:29:37de respecter,
00:29:38appliquer la loi de la République
00:29:39et qu'un OQTF n'a rien à faire
00:29:40sur le territoire national.
00:29:41Donc, oui, monsieur.
00:29:42Mais personne n'a dit l'inverse.
00:29:43Vous savez qu'aujourd'hui,
00:29:44dans les services de police
00:29:46et les enquêteurs
00:29:47pourraient se consacrer
00:29:48beaucoup plus aux victimes
00:29:49et aux délinquants nationaux
00:29:50que s'ils n'avaient pas à s'occuper
00:29:52d'un délinquant sur deux
00:29:53de nationalités étrangères
00:29:54à Marseille, à Lyon, à Paris,
00:29:56à Nantes, à Lille.
00:29:57Donc, vous voyez que
00:29:58ça ferait beaucoup moins
00:29:59de travail aux forces de l'ordre.
00:30:00Ça ferait beaucoup moins d'argent
00:30:01à dépenser pour la sécurité.
00:30:02Mais ce n'est pas le même sujet.
00:30:03C'est exactement le même sujet.
00:30:04Et l'imam Kouissane
00:30:05et l'imam Majoubi, monsieur,
00:30:06ces gens-là,
00:30:07ils n'avaient rien à faire
00:30:08non plus en France
00:30:09quand ils prêchent
00:30:10des choses anti-républicaines,
00:30:12quand ils sont contre,
00:30:13finalement, nos valeurs,
00:30:15quand ils tiennent
00:30:16des propos antisémites,
00:30:17quand ils sont pour la séparation
00:30:18entre les femmes et les hommes,
00:30:19pour la non-mixité dans les...
00:30:20Alors, on va en parler tout à l'heure.
00:30:21On va en parler tout à l'heure.
00:30:23Mais vous avez complètement débordé
00:30:25que vous avez abandonné
00:30:27les valeurs de réfugiés aux islamis.
00:30:29Vous avez complètement
00:30:30changé de sujet.
00:30:31Vous représentez les valeurs
00:30:33de votre parti.
00:30:34Et vous n'en sortez pas.
00:30:36La seule différence,
00:30:37c'est que vous voulez cacher
00:30:38que c'est un OQTF.
00:30:39Pourquoi cacher ?
00:30:40C'est un assassin.
00:30:41Mais c'est un assassin.
00:30:42Vous voulez cacher
00:30:43que c'est un OQTF.
00:30:44C'est un assassin.
00:30:45Vous voulez le cacher.
00:30:46Puisque vous vous reprochez
00:30:47qu'on le dise.
00:30:48Mais pourquoi commencer
00:30:49par l'OQTF ?
00:30:50C'est un assassin qui,
00:30:51effectivement,
00:30:52dans son dossier,
00:30:53était sous OQTF, d'accord.
00:30:54Mais pourquoi commencer
00:30:55par l'OQTF ?
00:30:56C'est le mot de la provocation.
00:30:57Monsieur Ossine,
00:30:58vous ne devrez pas être là.
00:30:59Mais c'est un discours
00:31:00en aqueux.
00:31:01C'est un discours
00:31:02qui n'en finira jamais.
00:31:03C'est un OQTF.
00:31:04Il n'a rien à faire là.
00:31:05On a compris.
00:31:06Mais c'est vrai.
00:31:07Mais c'est vrai.
00:31:08Mais c'est vrai.
00:31:09Et ceux qui font le ménage
00:31:10au sein de ces...
00:31:11Mais quel rapport ?
00:31:12Parmi eux,
00:31:13il y en a qui sont sous OQTF.
00:31:14On fait comment ?
00:31:15C'est une affirmation ?
00:31:16C'est une affirmation.
00:31:17C'est ce que je suis en train
00:31:18de vous dire.
00:31:19Aujourd'hui, il y a un problème
00:31:20avec l'OQTF.
00:31:21Il y a un problème avec l'OQTF.
00:31:22S'il vous plaît,
00:31:23on ne s'entend plus.
00:31:24Un instant.
00:31:25Arrêtez de prier.
00:31:26Arrêtez de prier.
00:31:27Vous avez des OQTF
00:31:28qui se sont distribués
00:31:29à tire-larigots.
00:31:30L'OQTF devrait être distribué
00:31:31à des personnes
00:31:32qui n'ont rien à faire.
00:31:33C'est bon.
00:31:34On a compris.
00:31:35Faites une pause.
00:31:36Respirez.
00:31:37Ça va aller bien.
00:31:38Ça va bien se passer.
00:31:39Guillaume Bastel.
00:31:40Arrêtez.
00:31:41Arrêtez un instant.
00:31:43Arrêtez.
00:31:44Autrement,
00:31:45on va vous mettre
00:31:46une obligation
00:31:47de quitter le plateau.
00:31:48Guillaume Bastel.
00:31:49Et je la respecterai.
00:31:50C'est une vanne.
00:31:51Non, mais je la respecterai.
00:31:52C'est une vanne.
00:31:53Guillaume Bastel.
00:31:54Bon, on va apporter
00:31:55un peu de sérénité quand même.
00:31:56Oui, l'UDI est là pour ça.
00:31:57Allez-y.
00:31:58Exactement.
00:31:59On est aussi là
00:32:00pour faire la synthèse
00:32:01et la nuance.
00:32:02Moi, j'entends
00:32:03ce qui se dit sur le plateau.
00:32:04Vous avez de la chance.
00:32:05N'est-ce pas ?
00:32:06Parce que je suis à côté
00:32:07donc je sais faire le tri.
00:32:08Dans ce roi.
00:32:09Exactement.
00:32:10Bon, première chose,
00:32:12évidemment qu'on a une pensée
00:32:15pour les victimes.
00:32:16Et je pense qu'on est tous d'accord
00:32:17pour déplorer ce qui s'est passé.
00:32:18Evidemment.
00:32:19Un assassinat aussi sauvage
00:32:21ne peut qu'engendrer de l'émotion.
00:32:23Oui, sûr.
00:32:24Deuxième élément,
00:32:25sur le rassemblement,
00:32:26est-ce qu'il était annoncé publiquement
00:32:28ou pas ?
00:32:29J'en sais rien.
00:32:30En gros, est-ce que c'était
00:32:31un rassemblement trans-partisan
00:32:32pour rendre l'hommage ?
00:32:33Je ne sais pas.
00:32:34J'en sais rien.
00:32:35Moi, je ne l'ai pas vu passer.
00:32:36Je ne pense pas du tout.
00:32:37On s'en fout.
00:32:38Ah non, on ne s'en fout pas.
00:32:39Ah bah non.
00:32:40Je suis désolé.
00:32:41Un rassemblement de ce type
00:32:42doit être trans-partisan.
00:32:43Exactement.
00:32:44Je suis tout à fait d'accord avec vous.
00:32:45Il doit être trans-partisan.
00:32:46On m'aurait invité,
00:32:47je serais venu.
00:32:48Attendez, vous êtes d'accord.
00:32:50Laissez répondre les gens
00:32:52puisque vous posez des questions.
00:32:53C'est un hommage
00:32:54qui a été organisé par Nemesis.
00:32:55Ceux qui veulent,
00:32:56vous pouvez venir.
00:32:57Point final.
00:32:58Non, mais le sujet,
00:32:59c'est que justement,
00:33:00sur un sujet comme ça,
00:33:01où on se rassemble
00:33:02pour rendre hommage
00:33:03à des victimes,
00:33:04ça ne peut être que nécessairement trans-partisan.
00:33:06Sinon,
00:33:07vous n'allez pas aimer le terme.
00:33:08Oui, vous n'allez pas
00:33:09les gens qui viennent,
00:33:10vous n'allez pas les obliger à venir.
00:33:11Si la gauche n'a pas envie de venir,
00:33:12vous n'allez pas les obliger.
00:33:13Mais qu'est-ce que vous en avez ?
00:33:14Vous en avez invité ?
00:33:15Je suis tout à fait d'accord avec vous.
00:33:16Si la gauche n'a pas envie de venir.
00:33:17Mais s'il n'est pas trans-partisan.
00:33:18Attendez,
00:33:19mais il n'y a pas que vous sur ce plateau.
00:33:20S'il n'est pas trans-partisan,
00:33:21vous connaissez la conclusion.
00:33:23Je vais sans doute parler de Récup.
00:33:25Pourquoi Récup ?
00:33:26Si ce n'est pas trans-partisan.
00:33:27Rendre un hommage,
00:33:28c'est récupérer.
00:33:29Rendre hommage à ces deux jeunes filles,
00:33:30c'est la Récup.
00:33:31Je suis d'accord.
00:33:32Là justement,
00:33:33on doit dépasser les antagonismes politiques
00:33:35sur quelque chose comme ça.
00:33:36Attendez,
00:33:37Guillaume Bastel,
00:33:38je comprends ce que vous dites,
00:33:39mais juste,
00:33:40vous dites,
00:33:41il y a un hommage à 7h30,
00:33:42Gare Saint-Charles à Marseille
00:33:43pour ces deux jeunes filles.
00:33:44Oui, tout à fait.
00:33:45Viennent ceux qui veulent.
00:33:46C'est une esplanade qui est ouverte.
00:33:48On est d'accord.
00:33:49Et parce que la gauche ne vient pas,
00:33:51vous n'allez pas dire,
00:33:52du coup, c'est de la Récup.
00:33:53Mais je ne sais pas si elle ne vient pas,
00:33:54parce que je ne sais pas si justement…
00:33:55C'est le comité némisiste
00:33:56qui l'a ouvert à tous.
00:33:57Ok, donc si c'est ouvert à tous,
00:33:58ça va.
00:33:59Donc, on est sur une logique trans-partisan.
00:34:00Exactement.
00:34:01Troisième élément,
00:34:02l'intervenant extérieur,
00:34:04on va dire,
00:34:05le tiers au rassemblement,
00:34:07montre un peu de limites
00:34:09dans son analyse politique,
00:34:10manifestement,
00:34:11pour dire le moins.
00:34:12Je crois qu'il n'en a pas tout court.
00:34:13Oui, à part, c'est des fachos.
00:34:14Ah, attendez !
00:34:15Ben oui, non mais c'est ça.
00:34:17Il y en a beaucoup qui ont ce raisonnement,
00:34:18en ce moment-là.
00:34:19Il est poli et correct
00:34:22jusqu'au moment où il percute
00:34:24de qui il s'agit.
00:34:25Donc, après,
00:34:26il ne reste pas ça poli et correct
00:34:27d'interrompre à un hommage.
00:34:28Non, au départ.
00:34:29Mais il ne sait même pas
00:34:30ce qui se passait.
00:34:31Au départ, il est en discussion.
00:34:33Quand on ne sait pas
00:34:34faire sa bouche,
00:34:35comme ça, ça évite des problèmes.
00:34:36Et justement,
00:34:37c'est à partir du moment
00:34:38où il percute,
00:34:39que là, il rentre
00:34:40dans une opposition frontale
00:34:41et qui n'est plus
00:34:43dans la bienséance républicaine.
00:34:44On pourrait le dire.
00:34:45Ça vous fait réagir ?
00:34:46Bien sûr.
00:34:47Je veux dire,
00:34:48à un moment donné,
00:34:49je crois que c'est
00:34:50à l'image de la société,
00:34:51on a un renversement complet
00:34:52des valeurs.
00:34:53Là, on est en train
00:34:54de fustiger un hommage.
00:34:55Quel que soit ceux qui le portent,
00:34:57je suis désolée,
00:34:58on est sur l'agression
00:34:59de deux femmes
00:35:00dans des conditions intolérables
00:35:01et on est face
00:35:02à quelqu'un
00:35:03qui vient confisquer
00:35:04l'assassinat.
00:35:05Je veux dire,
00:35:06c'est assez odieux.
00:35:07Les conditions
00:35:08dans lesquelles ces jeunes filles
00:35:09ont perdu la vie,
00:35:10et là, aujourd'hui,
00:35:11on est en train de dire
00:35:12que lui, il vient,
00:35:14alors c'est un marginal.
00:35:15Non, ce n'est pas un marginal.
00:35:16Ce n'est pas un marginal.
00:35:17Il faut circuler
00:35:18dans certaines rues
00:35:19en France aujourd'hui
00:35:20où ça devient compliqué
00:35:21quand on a des gens
00:35:22qui sont attroupés.
00:35:23C'est un assassin ?
00:35:24C'est quoi ?
00:35:25Vous le qualifiez comment ?
00:35:26Oui, monsieur.
00:35:27Ce n'est pas un marginal ?
00:35:28Mais ce n'est pas un marginal.
00:35:29C'est un assassin ?
00:35:30Mais son comportement,
00:35:31il est intolérable.
00:35:32Je n'ai même pas envie
00:35:33de le qualifier.
00:35:34C'est un comportement de marginal.
00:35:35Quand on arrive
00:35:36et qu'on voit qu'il y a un hommage,
00:35:38c'est un hommage,
00:35:39on se tait.
00:35:40Je suis désolé.
00:35:41La décence veut qu'on se tait.
00:35:44On fait preuve de respect.
00:35:45C'est pour ça que je dis
00:35:46que c'est un marginal.
00:35:47On ne vient pas injurier des gens,
00:35:48quelle que soit leur pensée.
00:35:49Parce que là,
00:35:50on confisque la pensée.
00:35:51On confisque la pensée.
00:35:52Je suis désolée.
00:35:53On ne les aime pas.
00:35:54Qu'ils soient d'extrême-gauche ou d'extrême- droite.
00:35:55On confisque les gens comme on veut.
00:35:57Et aujourd'hui...
00:35:58Je suis désolé.
00:35:59Le fait de dire que ce n'est pas un marginal.
00:36:00Mais c'est pas un marginal
00:36:02parce qu'ils sont trop nombreux
00:36:03à se comporter comme ça, monsieur.
00:36:04C'est ça, c'est ça.
00:36:05Bon, je voudrais qu'on parle...
00:36:06Que je vous dise les marginaux,
00:36:07ça devient nous.
00:36:08Ça devient des gens
00:36:09qui se comportent correctement.
00:36:10Je peux répondre ?
00:36:11Non, non, on va avancer.
00:36:12Vous aurez l'occasion de reparler après.
00:36:13Vous aurez l'occasion de reparler après.
00:36:14Je voulais qu'on parle de cette affiche
00:36:16qui circule sur les réseaux sociaux
00:36:17et qui a été mise en ligne
00:36:18par RCIA Soudé de la France Insoumise.
00:36:21Vous la voyez, cette affiche.
00:36:22C'est un ciné-débat
00:36:23qui est organisé vendredi 10 octobre
00:36:26dans la ville de Mitrimori.
00:36:28Et c'est un ciné-débat autour du voile.
00:36:30Voilà.
00:36:31Et regardez le thème.
00:36:32Donc, c'est le voile.
00:36:33On va arrêter de se laisser faire.
00:36:35Alors, dans la Syrie, on divise.
00:36:36C'est quand même pas mal.
00:36:37On va arrêter de se laisser faire.
00:36:39C'est un appel à la révolte.
00:36:41Alors, pacifique, on l'espère, bien évidemment.
00:36:43de la part de LFI.
00:36:45Mais c'est un appel aux femmes à se révolter.
00:36:48Colère de la sénatrice Valérie Boyer
00:36:50qui demande si des femmes mutilées, violentées
00:36:53ou celles qui, par leur courage,
00:36:55risquent leur vie pour refuser de porter le voile
00:36:57seront invitées également pour témoigner.
00:36:59Florence Bergeau-Blackeur, anthropologue
00:37:01qu'on connaît au CNRS,
00:37:03affirme qu'avec cette conférence,
00:37:04LFI devient le parti qui s'engage
00:37:06pour le voilement obligatoire
00:37:08de la femme musulmane.
00:37:09Massine Saussine, puisque vous vouliez parler,
00:37:11est-ce que ça, ça ne divise pas,
00:37:12par exemple, de dire aux femmes
00:37:13on va arrêter de se laisser faire ?
00:37:15Alors, ce qui est diviseur,
00:37:17moi, je trouve scandaleux
00:37:19d'organiser une réunion
00:37:20en disant
00:37:22le voile, en mettant le voile en avant,
00:37:24on va arrêter de se laisser faire.
00:37:25Non, il aurait fallu écrire
00:37:27discrimination.
00:37:28Pardon.
00:37:29Vous criez trop.
00:37:31Pardon.
00:37:32Non, je suis un petit peu malade.
00:37:33Discrimination, c'est-à-dire ?
00:37:34Discrimination, on va arrêter de se laisser faire.
00:37:36Discrimination, ça englobe tout le monde.
00:37:38Pourquoi cibler le voile ?
00:37:40Je ne comprends pas le voile.
00:37:41C'est-à-dire discrimination,
00:37:42quel est le rapport avec le voile ?
00:37:43Attendez.
00:37:44Alors, attendez.
00:37:45Instrumentaliser le voile.
00:37:46Là, pour moi, c'est l'électoralisme pur.
00:37:48J'explique un truc.
00:37:49C'est de l'électoralisme pur.
00:37:50D'accord.
00:37:51J'explique un truc.
00:37:52Juste, a priori, le voile,
00:37:53on va arrêter de se laisser faire.
00:37:54Moi, je le comprends sur
00:37:56on va arrêter qu'on nous interdise
00:37:57de porter le voile
00:37:58dans telle et telle circonstance.
00:37:59Donc, ça n'a rien à voir
00:38:00avec la discrimination.
00:38:03Moi, de ce que je comprends là,
00:38:04c'est le voile,
00:38:05on va arrêter de se laisser faire.
00:38:06Ça veut dire qu'on va arrêter
00:38:07d'accepter les interdits.
00:38:09On va arrêter d'accepter les interdits.
00:38:10On ne comprend pas trop.
00:38:11C'est un peu fou.
00:38:12Moi, je comprends bien.
00:38:13Moi, je trouve que cette affiche-là,
00:38:15elle est plus électoraliste.
00:38:16Elle est la plus destinée
00:38:18à attirer un électorat musulman.
00:38:20Mathieu Vallée,
00:38:21comment ça vous fait réagir cette affiche ?
00:38:23Monsieur Hussine,
00:38:24pourquoi vous dites attirer
00:38:25un électorat musulman ?
00:38:26Vous réduisez les gens
00:38:27en fonction d'une confession religieuse,
00:38:28en fonction d'une couleur de peau,
00:38:29en fonction d'un critère géographique ?
00:38:31Moi, j'en ai marre
00:38:32qu'on réduise les gens...
00:38:33Ce n'est pas moi qui les réduis.
00:38:34Laissez parler.
00:38:35Vous dites...
00:38:36Oui, mais je suis accusé.
00:38:37C'est obligé de répondre.
00:38:38Vous faites du lion, j'en sais rien,
00:38:40mais laissez-moi parler un peu.
00:38:41Vous avez mal à la gorge
00:38:42parce que vous criez
00:38:43et vous prenez la parole depuis tout à l'heure.
00:38:44Laissez parler les autres.
00:38:45C'est incroyable.
00:38:46Vous allez faire une émission contre moi ?
00:38:48Non, mais c'est vous
00:38:49qui l'interrompez sans arrêt.
00:38:50La moitié de vos propos
00:38:51concerne même personne.
00:38:52D'accord, mais vous répondez après.
00:38:53Répondez.
00:38:54Vous avez la parole sur ce plateau,
00:38:55vous le savez,
00:38:56mais vous répondez après
00:38:57que les gens puissent entendre
00:38:58ce qu'il se dit.
00:38:59J'aimerais bien faire une émission
00:39:00sans qu'on m'interrompe en fait.
00:39:01C'est possible, docteur.
00:39:02Donc, j'ai simplement
00:39:03ce voile.
00:39:04Vous savez, vous connaissez
00:39:05Acha Amini ?
00:39:06Cette militante iranienne
00:39:07qui est morte
00:39:08pour avoir refusé
00:39:10de porter le voile
00:39:11et qui en est morte.
00:39:12Moi, je suis député français
00:39:13au Parlement européen.
00:39:14J'ai fait adopter un moment
00:39:15qui reconnaît le combat
00:39:16des femmes iraniennes
00:39:17qui ne veulent pas être soumises
00:39:18à un pouvoir islamiste
00:39:19qui veut leur imposer le voile.
00:39:21Et Erselya Soudé,
00:39:22qui est une caricature,
00:39:23elle fait des vidéos,
00:39:24elle fait rire tout le monde
00:39:25sur les réseaux sociaux.
00:39:26Elle prend des sujets,
00:39:27finalement,
00:39:28qu'elle tourne à la dérision.
00:39:29Et là, pardon,
00:39:30mais moi, la femme,
00:39:31je ne la réduis pas
00:39:32à ce qu'elle soit derrière
00:39:33un grillage
00:39:34quand certains prononcient
00:39:35le niqab.
00:39:36Donc, dans la République,
00:39:37on ne réduit pas les gens
00:39:38en fonction
00:39:39ni d'une couleur de peau,
00:39:40ni d'une religion.
00:39:41C'est un discours
00:39:42que votre parti
00:39:43ne porte plus depuis très longtemps.
00:39:44Je voudrais qu'on écoute
00:39:46une femme là-dessus.
00:39:48Attendez,
00:39:49vous avez fait des annonces
00:39:50avec une poursuivre des PS.
00:39:51Je ne suis pas dans un parti.
00:39:53On laisse parler
00:39:54de la seule femme du plateau
00:39:55si vous voulez bien ?
00:39:56Allô ?
00:39:57Allô ?
00:39:58On laisse parler
00:39:59de la seule femme du plateau ?
00:40:00Non, mais effectivement,
00:40:01là, je suis d'accord
00:40:02sur le côté extrêmement
00:40:03électoraliste
00:40:04de ce type d'affiches.
00:40:05Et clairement,
00:40:06je crois que la population
00:40:07n'est pas dupe
00:40:08sur les intentions
00:40:09de la France insoumise.
00:40:10Mais ils sont dans leur credo.
00:40:12Essayer de parler
00:40:13à une catégorie
00:40:14de la population
00:40:15en occultant le reste
00:40:16et en portant des messages
00:40:17qui sont complètement
00:40:18antinomiques.
00:40:19Ils prétendent
00:40:20défendre la femme.
00:40:21Ils ne défendent pas
00:40:22toutes les femmes.
00:40:23Ils défendent
00:40:24une vision du monde
00:40:25qui est complètement
00:40:26incohérente
00:40:27avec les valeurs
00:40:28qu'ils prétendent porter.
00:40:29Je suis désolée.
00:40:30Moi, ce qui me gêne
00:40:31dans cette affiche,
00:40:32c'est l'appel à la révolte.
00:40:33On va arrêter
00:40:34de se laisser faire.
00:40:35La France insoumise
00:40:36est dans l'outrance permanente.
00:40:37C'est ce dont ils sont capables.
00:40:39C'est tout ce qui leur reste,
00:40:40en réalité,
00:40:41quand ils font des réunions.
00:40:42Aujourd'hui, je serais curieux
00:40:43de savoir combien de personnes
00:40:44sont venues à leur réunion.
00:40:45convaincues que les gens
00:40:46de profession musulmane
00:40:47ne veulent pas être représentés
00:40:48par ces gens-là ?
00:40:49Non, c'est la semaine prochaine.
00:40:51Juste à propos du voile,
00:40:52parce qu'on sait que
00:40:53dans beaucoup de pays,
00:40:54des femmes se battent
00:40:55contre le voile.
00:40:56Certaines en meurent.
00:40:57En Afghanistan,
00:40:58dans les conditions
00:40:59dans lesquelles les femmes
00:41:00survivent.
00:41:01En Afghanistan, en Iran,
00:41:02également.
00:41:03Je propose de regarder
00:41:04un extrait de ce documentaire.
00:41:05Ça, cette fois,
00:41:06ça se passe en France,
00:41:07et des femmes aussi en France,
00:41:08parfois, sont obligées
00:41:09de se battre pour enlever le voile.
00:41:10Elle décide de retirer
00:41:11ses vêtements religieux
00:41:12lorsqu'elle se penche
00:41:13sur les textes du Coran,
00:41:14qui, selon certaines interprétations,
00:41:16recommande le port du voile.
00:41:21Les femmes,
00:41:22c'est dans la surat des femmes.
00:41:25Bien évidemment,
00:41:26dans la surat,
00:41:27Dieu ne s'adresse pas aux femmes,
00:41:29mais il s'adresse aux hommes
00:41:31pour leur dire
00:41:32comment on doit se comporter
00:41:34avec les femmes.
00:41:35Donc, par exemple,
00:41:36vous avez le verset
00:41:37qui parle du voile.
00:41:39« Ô prophète,
00:41:41dis à tes épouses,
00:41:43dis à tes épouses,
00:41:44à tes filles
00:41:45et aux femmes décroyants
00:41:47de se couvrir
00:41:49de leur voile. »
00:41:50Au lieu de, je ne sais pas,
00:41:52de demander aux hommes
00:41:53de respecter les femmes,
00:41:54non,
00:41:55on a trouvé cette solution
00:41:56de voile et les femmes,
00:41:57et c'est très choquant.
00:41:59Je vais l'enlever.
00:42:02Pour moi, le voile,
00:42:03ce n'est plus possible.
00:42:04Et depuis ce jour-là,
00:42:06je l'ai enlevé.
00:42:07pour adopter des valeurs
00:42:14beaucoup plus saines,
00:42:15beaucoup plus vraies,
00:42:17beaucoup plus utiles,
00:42:19beaucoup plus nécessaires,
00:42:21qui sont les valeurs
00:42:22de la République.
00:42:24Voilà.
00:42:25Ça, c'est mon drapeau.
00:42:28J'ai un rapport avec la France
00:42:30qui est indescriptible.
00:42:33On est bien en France,
00:42:35sincèrement,
00:42:36la liberté,
00:42:37le fait qu'on m'a donné
00:42:38l'opportunité
00:42:39de m'exprimer,
00:42:40de m'émanciper,
00:42:42d'être moi,
00:42:43sans invective,
00:42:44d'avoir mes droits,
00:42:45la laïcité,
00:42:46les valeurs républicaines,
00:42:48les droits de l'homme.
00:42:50Voilà, elle est belle,
00:42:52cette image.
00:42:53Et je vous le dis,
00:42:54juste après,
00:42:55on entendra des femmes
00:42:56qui, elles, défendent
00:42:57le port du voile en France,
00:42:58contrairement à ce que pensent certains.
00:43:01Guillaume Bastel.
00:43:02Oui, juste,
00:43:03je rebondis sur deux choses
00:43:04que vous avez dites
00:43:05tous les deux.
00:43:06Mathieu Vallée,
00:43:07moi, je m'inquiète,
00:43:08si Ercidia Soudet vous fait rire,
00:43:09moi, elle ne me fait pas rire du tout.
00:43:10Même quand elle est tournée en ridicule,
00:43:12le seul truc que ça peut m'inspirer,
00:43:14c'est de voir une députée
00:43:15de la République...
00:43:16J'ai encore le droit de rire.
00:43:17Oui, oui,
00:43:18mais c'était une expression,
00:43:19comme vous avez dit,
00:43:20je suis plus consterné
00:43:21que amusé,
00:43:22je vais vous dire,
00:43:23vu le niveau.
00:43:24Je ne comprends pas si j'en en sérieux,
00:43:25mais voilà.
00:43:26Vous avez tort,
00:43:27moi, ça m'inquiète que vous disiez ça.
00:43:29Parce qu'ils sont dangereux, ces gens.
00:43:31Non mais ils sont dangereux,
00:43:32mais il y a un sac
00:43:33qui est braqué de gens dangereux.
00:43:34Moi, je combats leur idéologie politique
00:43:36et cette dame, visiblement,
00:43:37elle a autre chose à faire
00:43:38que faire ces vidéos.
00:43:40Il faut toujours prendre
00:43:41un antagonisme politique au sérieux.
00:43:43Cette affiche et cette réunion.
00:43:45Et juste, deuxième point,
00:43:46quand vous dites
00:43:47ils pensent défendre les femmes
00:43:48ou du moins certaines femmes,
00:43:49pour moi,
00:43:50ils n'en défendent aucune.
00:43:51J'en suis tout à fait d'accord.
00:43:52On est d'accord.
00:43:53Sur l'affiche,
00:43:54il y a un truc qui m'amuse,
00:43:55c'est que si vous enlevez...
00:43:57Ah oui.
00:43:58Là, pour le coup, ça m'amuse.
00:43:59Mais vous allez voir pourquoi.
00:44:00Parce que si vous enlevez
00:44:01les logos en haut à droite,
00:44:03ça pourrait être la vôtre d'affiche.
00:44:05Le voile,
00:44:06on va arrêter de se laisser faire.
00:44:07Et je trouve intéressant
00:44:08que justement LFI
00:44:10se mettent à jouer sur ce terrain-là
00:44:12en jouant un peu
00:44:14le côté nébuleux du thème.
00:44:16Parce que là,
00:44:17vous pouvez l'interpréter
00:44:18dans les deux sens.
00:44:19Enfin...
00:44:20Ah bah si !
00:44:21Si, si !
00:44:22Si vous prenez que...
00:44:23Mais quand vous voyez
00:44:24Arsia Soudé, vous avez compris.
00:44:25Et quand vous voyez les logos,
00:44:26vous avez compris.
00:44:27On va écouter des femmes justement
00:44:28qui défendent le port du voile
00:44:30et qui expliquent que c'est un choix
00:44:31justement qu'elles ont fait.
00:44:32C'était aussi un extrait
00:44:33du doc de Guillaume Genton.
00:44:35Le voile, c'est vraiment
00:44:36une obligation dans ma religion
00:44:38afin de pouvoir se préserver.
00:44:40Et c'est une obligation du coup
00:44:41de mon Dieu.
00:44:42Ce qui est à moi est à moi.
00:44:44Mon corps m'appartient.
00:44:45Ça veut dire que je décide
00:44:46ou non.
00:44:47Donc voilà, c'est vraiment
00:44:48mes choix.
00:44:49Selon cette autre jeune étudiante
00:44:50en faculté de lettres
00:44:51que nous appellerons Sabah,
00:44:53porter le voile en société
00:44:54confère de nombreux avantages.
00:44:56C'est déjà un grand signe
00:44:58de pudeur.
00:44:59Et comme d'autres avantages,
00:45:00c'est aussi le fait
00:45:01de se préserver.
00:45:02Moi, j'ai remarqué
00:45:03dans mon groupe de copines,
00:45:04c'est un exemple tout bête,
00:45:05mais les garçons,
00:45:06ils étaient plus enclins
00:45:07à être un peu irrespectueux
00:45:08avec elles,
00:45:09à vouloir peut-être
00:45:10les draguer,
00:45:11à avoir des gestes
00:45:12un peu offensants
00:45:13avec elles plutôt qu'avec moi
00:45:14parce qu'avec moi,
00:45:15c'était comme une forme de respect.
00:45:18C'est pas un acte de soumission
00:45:19envers mon mari,
00:45:20mais c'est un acte de soumission
00:45:21envers mon créateur.
00:45:22Et je condamne effectivement
00:45:24les hommes
00:45:25qui forcent leurs femmes
00:45:26à porter ça
00:45:27parce que ce n'est pas
00:45:28à eux d'intervenir
00:45:29dans ce choix-là,
00:45:30c'est à elles toutes seules.
00:45:33Beaucoup d'entre elles
00:45:34regrettent de ne pas pouvoir
00:45:35porter le voile
00:45:36sur leur lieu de travail,
00:45:37comme Rima,
00:45:38cette ingénieure franco-marocaine
00:45:39de 35 ans.
00:45:40Pour le travail,
00:45:41voilà,
00:45:42on se sent forcément jugée.
00:45:44j'ai eu plein de contrats de travail
00:45:46qui n'ont pas abouti
00:45:47juste parce que,
00:45:48voilà,
00:45:49j'étais voilée
00:45:50alors que,
00:45:51sur mon CV,
00:45:52il n'y avait rien qui manquait.
00:45:53Et on m'appelait
00:45:54parce que j'avais les compétences,
00:45:55mais dès qu'il y avait
00:45:56ce premier entretien,
00:45:57en fait,
00:45:58ça ne matchait pas.
00:45:59en l'espace de un an et demi,
00:46:01j'ai postulé avec mon voile
00:46:02et donc,
00:46:03j'ai eu zéro entretien
00:46:04et dès que je l'ai retiré,
00:46:05du coup,
00:46:06sur mon CV,
00:46:07j'ai eu sept entretiens
00:46:08en deux semaines.
00:46:09Cristal Lignas,
00:46:10comment vous réagissez
00:46:11quand vous entendez ces femmes
00:46:12parler du voile en disant
00:46:13c'est un choix,
00:46:14ça met de la distance
00:46:15avec les hommes,
00:46:16on est plus respectés
00:46:17et ça nous pose des problèmes
00:46:18dans la difficulté.
00:46:19le choc le plus,
00:46:20c'est la notion de distance
00:46:21avec les hommes
00:46:23parce que ça dit des choses,
00:46:25des rapports hommes-femmes
00:46:26dans la société.
00:46:27Aujourd'hui,
00:46:28il faudrait,
00:46:29je ne dis pas,
00:46:30parce qu'après,
00:46:31il y a un rapport à la religion
00:46:32qui est individuel
00:46:33et qui est ce qu'il est
00:46:34pour chacun et chacune d'entre nous,
00:46:36mais le rapport
00:46:37que ça questionne
00:46:38sur la relation
00:46:39qu'on a aux hommes,
00:46:40il faudrait se couvrir
00:46:41au regard de l'homme
00:46:42qui, lui,
00:46:43ne serait pas capable
00:46:44d'éventuellement se tenir
00:46:45ou de restreindre
00:46:46des instincts.
00:46:47C'est cette partie-là
00:46:48en tant que femme échoquante.
00:46:49Et moi,
00:46:50je retiens une image
00:46:51qui était très belle,
00:46:52c'est celle du début
00:46:53où on a une femme
00:46:54qui se drape
00:46:55et je crois que c'est la promesse.
00:46:56Qui enlève le voile
00:46:57pour prendre le drapeau français
00:46:58et qui se drape avec le drapeau français.
00:46:59Et voilà,
00:47:00et c'est la promesse.
00:47:01Moi, je suis choquée
00:47:02quand on a des gens,
00:47:03des habitants,
00:47:04des Français,
00:47:05des gens qui sont nés ici,
00:47:06qui sont objectivement français,
00:47:08quelle que soit l'origine
00:47:09des parents
00:47:10et qui disent
00:47:11je ne suis pas français
00:47:12ou je ne suis pas fier de l'être.
00:47:13Je crois que c'est là
00:47:14où il y a un biais
00:47:15dans notre société
00:47:16française,
00:47:17on est français,
00:47:18qu'on est fier de dire
00:47:19qu'on fait partie
00:47:20de cette société,
00:47:21qu'on y contribue
00:47:22avec qui on est
00:47:24et ce qu'on apporte.
00:47:25Et je crois
00:47:26que c'est là
00:47:27où est le nœud du problème.
00:47:28C'est la question
00:47:29de notre identité,
00:47:30qui nous sommes
00:47:31en tant que Français
00:47:32et qui on accepte d'être.
00:47:33Mais moi,
00:47:34ce qui me gêne aussi,
00:47:35vous voyez,
00:47:36c'est l'appel de LFI
00:47:37à ne plus se laisser faire.
00:47:38Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:47:39Qu'on ne respecte pas les lois ?
00:47:40Qu'on se réveille ?
00:47:41LFI se niche
00:47:42dans des souffrances individuelles
00:47:44et veut appuyer
00:47:46sur des prétendus.
00:47:48Souvent,
00:47:49quand il parle
00:47:50de décolonisation,
00:47:51je vois en plus dans l'affiche,
00:47:52on voit antiraciste,
00:47:53décolonial,
00:47:54on accroche tout,
00:47:55absolument tout,
00:47:56on mélange les luttes.
00:47:57Il met absolument tout tout.
00:47:58C'est une salade,
00:47:59qu'est-ce que c'est ?
00:48:00Ce n'est pas possible.
00:48:01Je vais le lire
00:48:02parce qu'on ne l'a dit
00:48:03peut-être pas forcément.
00:48:04À droite,
00:48:05la photo en noir et blanc,
00:48:06elle s'appelle Moni Ramoun,
00:48:07elle est militante antiraciste
00:48:08et décoloniale
00:48:09et anti-israélienne au passage,
00:48:12parce que je suis allé voir
00:48:13en préparant l'émission
00:48:14et voilà,
00:48:15c'est assez costaud aussi.
00:48:16Au milieu,
00:48:17vous avez une dame
00:48:18qui s'appelle Afisa Bécrégen
00:48:19qui est membre du NPA,
00:48:20l'anticapitalisme
00:48:21et puis ensuite,
00:48:22à gauche,
00:48:23Ibrahim Benali
00:48:24qui est syndicaliste.
00:48:25Il va défendre qui ?
00:48:26Syndicaliste ?
00:48:27Quel est le sujet en fait ?
00:48:28On s'éloigne complètement
00:48:29mais c'est le grand désordre
00:48:30de la France insoumise.
00:48:31On est,
00:48:32c'est ce que je disais
00:48:33en préalable,
00:48:34on est dans le grand désordre
00:48:35que veut la France insoumise
00:48:36et si on doit se raccrocher
00:48:37à une lutte ou à une autre,
00:48:38on la prend pour casser
00:48:39la société française
00:48:40qui savent faire de mieux.
00:48:41Mathieu Vallée,
00:48:42c'est l'image de cette dame
00:48:43qui a enlevé le voile
00:48:44pour mettre le drapeau français
00:48:45que vous vous êtes touché
00:48:46tout à l'heure.
00:48:47Oui, parce que M. Vastel
00:48:48fait un peu un ton professeur
00:48:49à dire on enlève les logos,
00:48:50on a les mêmes slogans.
00:48:51Non monsieur,
00:48:52vous savez qu'à Mayotte,
00:48:53les Mahorais qui sont
00:48:54à plus de 95% musulmans
00:48:55pour qui ils votent en premier ?
00:48:56Marine Le Pen.
00:48:57Donc moi,
00:48:58je ne fais pas partie
00:48:59de ceux qui confondent
00:49:00l'islam et l'islamisme.
00:49:01Moi, j'ai un frère d'armes,
00:49:02Amen Merabe,
00:49:03qui était de confession musulmane,
00:49:04d'origine, mais français.
00:49:05Fier d'être français
00:49:06qui a affronté
00:49:07les frères Kouachi
00:49:08sur le boulevard Richard Noir
00:49:09le 7 janvier 2015
00:49:10lors de cet attentat
00:49:11de Charlie Hebdo
00:49:12qui a décimé une rédaction
00:49:13dans notre pays.
00:49:14Donc moi, je ne me confonds pas
00:49:15et je ne me trompe pas.
00:49:16Mais c'est vrai que vous,
00:49:17l'UDI, à quoi à gauche, à quoi à droite,
00:49:18dans le nord, on appelle ça
00:49:19les biques et boucs,
00:49:20vous ne savez pas où vous allez,
00:49:21vous cessez de tourner là
00:49:22où l'électorat peut vous porter.
00:49:23Et quelle est votre position, monsieur,
00:49:24sur le voile dans les sorties scolaires ?
00:49:25Quelle est votre position, monsieur,
00:49:26sur la lutte contre l'islamisme ?
00:49:27Est-ce que vous me parlez de mon parti ?
00:49:28Vous me parlez des slogans
00:49:29avec un ton assez professoral.
00:49:31Donc, vous me piquez,
00:49:32vous n'allez pas être déçu du voyage.
00:49:33Donc, je vous dis simplement
00:49:34que moi, la République,
00:49:35je l'ai au cœur.
00:49:36Je suis aussi issu d'immigration
00:49:37et j'aime profondément ce pays.
00:49:38Et j'en ai marre qu'on réduise
00:49:39des gens à des voiles,
00:49:40à des confessions,
00:49:41à des couleurs de peau.
00:49:42Français, être français,
00:49:44c'est aimer son pays,
00:49:45c'est aimer son histoire,
00:49:46c'est aimer sa patrie,
00:49:47c'est aimer rendre à la République
00:49:48tout ce qu'elle vous a donné
00:49:49avant de se dire
00:49:56Vous criez beaucoup,
00:49:57mais on ne vous entend pas.
00:49:58Guillaume Bastel va répondre
00:49:59parce que c'est lui
00:50:00qui a été mis en cause.
00:50:01Interrogé,
00:50:02pas mis en cause encore.
00:50:03Interrogé, allez-y.
00:50:04C'est en qualité de policier,
00:50:05c'est en qualité d'élu.
00:50:06C'était pas une garde à vue.
00:50:07Allez-y.
00:50:08Je n'ai pas besoin d'être policier
00:50:09pour interroger les gens, vous savez.
00:50:10Non, mais le mis en cause.
00:50:11Je dois notifier les droits avant.
00:50:13Allez-y, allez-y.
00:50:14Ma position,
00:50:15elle est très claire.
00:50:16J'ai un questionnement
00:50:18intellectuel personnel sur le voile.
00:50:21Je ne comprends pas,
00:50:23et c'est ce que je vous disais
00:50:24pendant le reportage,
00:50:25je ne comprends pas
00:50:26comment des femmes peuvent vous dire
00:50:27je suis fier de porter le voile.
00:50:29Ça me permet de tenir
00:50:30une distance vis-à-vis des hommes.
00:50:31Déjà, effectivement,
00:50:32il y a un sujet d'évolution
00:50:34dans le cadre social.
00:50:35Et après,
00:50:36moi, la question que je me pose,
00:50:38et je n'ai pas encore trouvé la réponse.
00:50:40On porte le voile pourquoi ?
00:50:42On va nous dire que c'est
00:50:43pour être conforme
00:50:44à la question religieuse.
00:50:45Mais si maintenant,
00:50:46on confronte la question religieuse
00:50:47à la question républicaine,
00:50:48et qu'on s'intéresse au but,
00:50:50c'est soit,
00:50:51comme certains le disent,
00:50:53pour une soumission des femmes,
00:50:54soit pour se protéger
00:50:56de l'incapacité des hommes
00:50:57à se contenir.
00:50:58Mais dans les deux cas,
00:50:59moi, la question que je pose,
00:51:00c'est dans quelle mesure
00:51:01le voile est un symbole
00:51:02de l'égalité ?
00:51:03L'égalité, l'apostrophe.
00:51:04Je ne comprends pas
00:51:05comment est-ce que le voile
00:51:06peut être conforme
00:51:08à l'égalité...
00:51:09Mathieu Vallée,
00:51:10attendez,
00:51:11Mathieu,
00:51:12Mathieu Vallée,
00:51:13vous a posé une question précise,
00:51:14vous avez dit par exemple
00:51:15sur les sorties scolaires,
00:51:16vous êtes pour ou contre le voile ?
00:51:17Sur les sorties scolaires,
00:51:18de toute façon,
00:51:19la loi, elle est claire
00:51:20et la jurisprudence aussi.
00:51:21Les mères accompagnantes
00:51:23peuvent être...
00:51:24Si elles sont considérées
00:51:25comme des collaboratrices
00:51:26occasionnelles du service public,
00:51:27elles n'ont pas le droit
00:51:28de le faire conformément
00:51:29au principe de neutralité
00:51:30et de laïcité.
00:51:31Point.
00:51:32La jurisprudence est claire.
00:51:33Vous savez que
00:51:34l'affaire du voile à l'école
00:51:35a commencé dans un collège
00:51:36de Creil en 89
00:51:37et Lionel Jospin,
00:51:38alors ce n'est pas votre
00:51:39port politique,
00:51:40mais des fois vous tournez
00:51:41un peu à gauche,
00:51:42un peu à droite,
00:51:43comme un bateau
00:51:44qui ne sait pas où il va.
00:51:45Donc je dis simplement...
00:51:46Vous allez pas encore me dire
00:51:47ce que j'ai le droit de dire,
00:51:48donc je vais dire ce que je veux.
00:51:49Et donc je dis simplement...
00:51:50Il y a des gens comme vous
00:51:51qui ont dit
00:51:52le Conseil d'Etat,
00:51:53la jurisprudence,
00:51:54a déjà été claire,
00:51:55a déjà dit les choses,
00:51:56sauf que sur le terrain,
00:51:57les assistants éducateurs
00:51:58à l'époque,
00:51:59les aides éducateurs,
00:52:00les professeurs,
00:52:01les professeurs,
00:52:02l'équipe éducative,
00:52:03étaient bien seuls.
00:52:04Et depuis la loi,
00:52:05après la commission Stasi
00:52:06de Jacques Chirac,
00:52:07qui a interdit le prosélytisme
00:52:08des signes religieux à l'école,
00:52:09c'était tout de suite plus clair
00:52:10parce que la loi dit
00:52:11quelle que soit la religion,
00:52:12il n'y avait pas que le voile
00:52:13qui était visé.
00:52:14Vous me posez la question
00:52:15sur le voile.
00:52:16Moi, je peux vous répondre
00:52:17sur le voile.
00:52:18Pour les sorties scolaires,
00:52:19je visera le voile spécifiquement.
00:52:20Cette neutralité par une loi
00:52:21qui permet à l'équipe éducative
00:52:23et à notre école
00:52:24d'avoir une assise juridique
00:52:25forte pour qu'il n'y ait pas
00:52:26en fait de flou
00:52:27et qu'il y ait un loup derrière
00:52:28comme dirait certaines personnes.
00:52:29Je m'inquiète,
00:52:30Monsieur Vallée,
00:52:31que vous...
00:52:32Vous n'êtes pas encore médecin.
00:52:33Attendez.
00:52:34Je m'inquiète que vous
00:52:35qui avez été policier
00:52:36pendant 21 ans,
00:52:37vous êtes en dispo,
00:52:38mais vous avez exercé
00:52:39en qualité de policier
00:52:40pendant 21 ans.
00:52:41Bien sûr.
00:52:42Et vous me dites
00:52:43que vous n'êtes pas à l'aise
00:52:44avec le fait que je vous fasse
00:52:45une réponse sur l'État de droit.
00:52:46Ça m'inquiète.
00:52:47Non, mais je voudrais
00:52:48qu'il y ait une loi en fait
00:52:49pour que l'État de droit
00:52:50s'en renforcer,
00:52:51ne changez pas de sujet.
00:52:52On va faire une pause,
00:52:53on va continuer à parler...
00:52:54C'est vous qui essayez
00:52:55de nous embourber.
00:52:56On repart pas,
00:52:57on doit faire la pub.
00:52:59Il faut qu'on gagne
00:53:00un peu d'argent.
00:53:01Juste, il faut qu'on gagne
00:53:02un peu d'argent
00:53:03parce que nous,
00:53:04nous arrive chaque année.
00:53:05Donc, on va faire la pub.
00:53:06Il y a le CNews Info.
00:53:07La pub, le CNews Info.
00:53:08Et ensuite,
00:53:09on va parler,
00:53:10ça va vous intéresser,
00:53:11parce que c'est chez vous,
00:53:12je crois, le téléphérique.
00:53:13Tout à fait, c'est chiant.
00:53:14Ce téléphérique,
00:53:15avec encore une députée LFI,
00:53:16décidément aujourd'hui,
00:53:17spéciale,
00:53:18qui vise présidente également
00:53:19de l'Assemblée,
00:53:20qui propose de séparer
00:53:21les hommes et les femmes
00:53:22dans le téléphérique
00:53:23parce qu'elle dit
00:53:24que les mettre ensemble,
00:53:25c'est un nid agression sexuelle.
00:53:26Vous nous direz
00:53:27ce que vous en pensez.
00:53:28On fait une pause,
00:53:29on se retrouve dans un instant.
00:53:3411h33 sur CNews.
00:53:37Merci d'être en direct avec nous.
00:53:38Dans un instant,
00:53:39on parle de cette députée LFI
00:53:40qui veut un téléphérique
00:53:41non mixte.
00:53:42On sépare les hommes
00:53:43et les femmes
00:53:44parce que le téléphérique,
00:53:45c'est un nid agression sexuelle,
00:53:46dit-elle.
00:53:47C'est une spéciale LFI aujourd'hui,
00:53:48un festival.
00:53:49Tout de suite,
00:53:50le CNews Info,
00:53:51sauvage à la midi.
00:53:54Emmanuel Macron appelle
00:53:55les Européens
00:53:56à accroître la pression
00:53:57sur la flotte fantôme russe
00:53:59avec des contrôles.
00:54:00Le chef de l'État
00:54:01ajoute en marge
00:54:02du sommet de l'UE à Copenhague
00:54:03que les drones violant
00:54:05l'espace aérien
00:54:06peuvent être détruits.
00:54:07Déclarations
00:54:08suite aux récents survols
00:54:09de drones
00:54:10qui ont perturbé
00:54:11le ciel danois
00:54:12et après l'arraisonnement
00:54:13samedi dernier
00:54:14d'un pétrolier russe
00:54:15fantôme en France
00:54:16soupçonné d'être impliqué.
00:54:18Après les suspensions
00:54:19des demandes
00:54:20de regroupement familial,
00:54:21le mois dernier,
00:54:22le Royaume-Uni
00:54:23va annoncer un plan
00:54:24pour mettre fin définitivement
00:54:25aux mécanismes.
00:54:26Annonce qui devrait
00:54:27être faite
00:54:28par le premier ministre
00:54:29travailliste
00:54:30Kirstarmer
00:54:31lors de ce sommet
00:54:32de l'Union Européenne.
00:54:33Et puis,
00:54:34c'est désormais officiel.
00:54:3512 secrétaires
00:54:36viennent d'être élus
00:54:37à l'Assemblée nationale.
00:54:38Parmi eux,
00:54:39Gaëtan Dussausse
00:54:40et Marine Hamelet
00:54:41du RN,
00:54:42le parti qui avait été
00:54:43écarté l'année dernière,
00:54:44continue donc
00:54:45de décrocher
00:54:46des postes clés
00:54:47après l'élection,
00:54:48hier,
00:54:49de deux députés
00:54:50rassemblement national
00:54:51au poste de vice-président.
00:54:52Merci beaucoup Sommaya,
00:54:53ça fait du bien
00:54:54d'avoir votre calme
00:54:55dans cette émission.
00:54:56Merci beaucoup,
00:54:57on vous retrouve
00:54:58tout à l'heure
00:54:59à midi avec Sonia.
00:55:00On va maintenant
00:55:01vous parler donc
00:55:02de cet élu LFI.
00:55:03Pardon ?
00:55:04Vous émulez que
00:55:05dans votre plateau,
00:55:06il y a de la vie.
00:55:07C'est sûr que ce n'est pas
00:55:08l'émission la plus calme
00:55:09de la chaîne.
00:55:10Exactement.
00:55:11Et puis surtout,
00:55:12tout le monde s'exprime,
00:55:13il y a tous les amis.
00:55:14Contrairement à d'autres.
00:55:15Donc, on va parler
00:55:16de cet élu LFI
00:55:17qui veut un téléphérique
00:55:18non mixte.
00:55:19Nadej Abomangoli,
00:55:21députée LFI.
00:55:22Elle est aussi
00:55:23vice-présidente
00:55:24de l'Assemblée nationale
00:55:25et elle propose
00:55:26de séparer les hommes
00:55:27et les femmes
00:55:28en rendant les cabines
00:55:29de ce téléphérique
00:55:30non mixte,
00:55:31puisqu'elle estime
00:55:32que c'est un nid
00:55:33à agression sexuelle
00:55:34de mélanger des hommes
00:55:35et des femmes
00:55:36dans les cabines
00:55:37d'un téléphérique.
00:55:38Regardez.
00:55:39Survoler la ville
00:55:40à 40 mètres de haut
00:55:41ou se retrouver enfermée
00:55:42avec des inconnus
00:55:43dans 5 mètres carrés.
00:55:44L'ouverture prochaine
00:55:45du premier téléphérique
00:55:46d'Ile-de-France
00:55:47suscite des inquiétudes,
00:55:48à commencer par la députée
00:55:49France insoumise
00:55:50Nadej Abomangoli
00:55:51qui suggère
00:55:52de rendre ces cabines
00:55:53non mixtes.
00:55:54Une idée
00:55:55qui divise.
00:55:56Moi je trouve
00:55:58c'est pas sérieux ça.
00:55:59C'est pas sérieux.
00:56:00Ça serait plus la nuit
00:56:01où je pense
00:56:02que les personnes
00:56:03seraient un petit peu plus
00:56:04j'allais dire
00:56:05en difficulté.
00:56:06C'est de l'urbanisme
00:56:07pensé par les hommes
00:56:08pour les hommes
00:56:09donc moi je trouve ça mieux
00:56:10que ce soit la non mixtité
00:56:11pour le coup.
00:56:12Ça serait moins impression
00:56:13pour les femmes.
00:56:14Pour la maire de Villeneuve-Saint-Georges,
00:56:15ville survolée par le téléphérique,
00:56:16cette proposition
00:56:17de la France insoumise
00:56:18n'est faite
00:56:19qu'à des fins électorales.
00:56:20Peut-être qu'ils pensent proposer
00:56:22des idées qui viseraient
00:56:23à séduire la population.
00:56:25Des idées qui séparent.
00:56:27Encore une fois, la population
00:56:28n'est parfaitement
00:56:29dans ce que sait faire
00:56:30la France insoumise.
00:56:31C'est surtout pas de sécurité.
00:56:32Ils savent pas faire.
00:56:33Donc à la limite,
00:56:34qu'ils n'y touchent pas.
00:56:35Ce téléphérique
00:56:36qui desservira 5 stations
00:56:37sur 4,5 km au-dessus
00:56:38de 4 communes
00:56:39sera équipé d'une caméra
00:56:40et d'un bouton d'urgence
00:56:41dans chaque cabine
00:56:42selon l'exploitant Transdev.
00:56:43Si vous appuyez
00:56:44sur le bouton d'urgence
00:56:45dans le centre de contrôle
00:56:46vous avez immédiatement
00:56:47la caméra en temps réel
00:56:48qui s'affiche sous les yeux
00:56:49de l'opérateur
00:56:50qui permet d'échanger
00:56:51avec ce qui se passe en cabine.
00:56:52Vous avez également
00:56:53des présences humaines
00:56:54en station.
00:56:55Vous aurez 2 personnes
00:56:57en permanence,
00:56:582 personnels en permanence
00:56:59dans chaque station
00:57:00du début de l'ouverture
00:57:01de la station de matin
00:57:02jusqu'au soir.
00:57:03Avec un départ
00:57:04toutes les 30 secondes,
00:57:05les cabines
00:57:06qui disposent
00:57:07de 10 places assises
00:57:08transporteront
00:57:0911 000 usagers par jour
00:57:10de 5h30 à 23h30.
00:57:12La mise en service
00:57:13est prévue le 13 décembre prochain.
00:57:15Christelle Ignace,
00:57:17on vous a vu dans le sujet,
00:57:18c'est une idée stupide ?
00:57:19Parmi tant d'autres
00:57:20que c'est produire
00:57:21la France Insoumise.
00:57:22C'est stupide ?
00:57:23La proposition ?
00:57:24Oui, oui, oui,
00:57:25complètement.
00:57:26Mais j'aurais jamais cru,
00:57:27voyez-vous,
00:57:28venir sur votre plateau
00:57:29pour défendre un objet
00:57:30de progrès
00:57:31et dévoyer complètement
00:57:32le sujet encore une fois
00:57:33comme c'est le faire
00:57:34la France Insoumise
00:57:35pour parler de tout à fait
00:57:36autre chose que ce que c'est.
00:57:37Alors évidemment,
00:57:38Île-de-France Mobilité,
00:57:39on sait produire des beaux objets.
00:57:40C'est le premier téléphérique urbain
00:57:42en Île-de-France.
00:57:43Ça, on oublie complètement
00:57:44de le dire,
00:57:45ils occultent encore le débat.
00:57:46On va enfin pouvoir désenclaver
00:57:47des territoires,
00:57:48des territoires qui se sont ingénieurs
00:57:49parce qu'il ne faut pas oublier
00:57:50que sur nos villes,
00:57:51on a connu quand même
00:57:52de nombreuses années
00:57:53sous le joug communiste
00:57:54et que ça a quand même contribué
00:57:55à créer des territoires
00:57:56très défavorisés
00:57:57où il faut lutter aujourd'hui
00:57:59contre la délinquance
00:58:00au quotidien
00:58:01et recréer
00:58:02des conditions de vie
00:58:03acceptables.
00:58:04Mais ce que va les filles,
00:58:05c'est quoi ?
00:58:06C'est un retour en arrière en fait ?
00:58:07Il y avait des écoles non mixtes
00:58:08quand on était tout jeunes
00:58:09et tout petits.
00:58:10Il y a eu des écoles mixtes,
00:58:11tout le monde a dit
00:58:12c'est un super progrès.
00:58:13C'est comme si aujourd'hui,
00:58:14on nous dit, revenons à des écoles,
00:58:15les garçons,
00:58:16les filles d'un côté,
00:58:17faisons pareil pour les piscines.
00:58:18Voilà, enfin,
00:58:19on voit bien où on va
00:58:20avec ce discours.
00:58:22Oui, évidemment,
00:58:23on est toujours en train
00:58:24d'essayer de séduire un électorat
00:58:25en croyant,
00:58:26mais les gens ne sont absolument
00:58:27pas dupes.
00:58:28Je crois que les équipes
00:58:29ont interrogé,
00:58:30ont parlé avec les populations
00:58:31sur le terrain
00:58:32et ce qui en est ressorti,
00:58:33ils ne sont absolument pas dupes
00:58:34de l'objectif de ce type de propos
00:58:36et personne n'y adhère objectivement.
00:58:39On sait que c'est encore
00:58:40pour essayer de créer
00:58:41un petit peu de buzz
00:58:43autour d'idées qui sont...
00:58:45C'est du buzz ou alors
00:58:46ça répond à une idée,
00:58:47les hommes et les femmes
00:58:48ne doivent pas être ensemble ?
00:58:49C'est un discours
00:58:50qu'on entend parfois aussi.
00:58:51Ça, c'est le fond.
00:58:52Oui.
00:58:53Ça, c'est le fond de l'idéologie.
00:58:54Parlons du fond de l'idéologie,
00:58:55c'est intéressant quand même.
00:58:56On est d'accord.
00:58:57De comprendre pourquoi
00:58:58ils vont sur ce terrain.
00:58:59Parce qu'ils pensent
00:59:00que ça séduit encore une fois
00:59:01un électorat.
00:59:02Moi, j'en suis convaincu.
00:59:03C'est ça aussi ?
00:59:04Moi, je suis complètement
00:59:05scandalisé par cette proposition
00:59:07de séparer les femmes et les hommes.
00:59:09Je veux dire,
00:59:10nous sommes en République,
00:59:11nous sommes pour la mixité
00:59:14et là, tout d'un coup,
00:59:15on a une proposition
00:59:16qui propose de revenir en arrière,
00:59:1750 ans en arrière.
00:59:19C'est un nid à agression sexuelle,
00:59:20dit-elle.
00:59:21En fait, elle prend l'excuse
00:59:23de la sécurité
00:59:24et de l'insécurité
00:59:25pour les femmes
00:59:26pour prendre ça.
00:59:27Je trouve effectivement
00:59:28qu'il y a un problème
00:59:29de vision politique
00:59:30en matière de sécurité
00:59:31avec la proposition
00:59:32qui a été faite.
00:59:33Enfin, je veux dire,
00:59:34c'est complètement débile
00:59:35de faire ce genre de proposition.
00:59:37C'est attirer davantage,
00:59:38à mon avis,
00:59:39de propos...
00:59:41Enfin,
00:59:43c'est tout simplement diviseur.
00:59:44Voilà.
00:59:45Ce sont des propos qui sont diviseurs
00:59:46et qui proposent de diviser
00:59:47les femmes et les hommes.
00:59:48Comme toujours.
00:59:49contre cette idée.
00:59:50Et il existe d'autres moyens
00:59:52d'assurer la sécurité des Français.
00:59:54Thomas Bonnet.
00:59:55Plutôt que de les diviser.
00:59:56Moi, ce que me dit cette affaire,
00:59:58c'est d'abord la vision
00:59:59de la société de la France insoumise.
01:00:00Ça transparaît quand même
01:00:01au travers de ce message
01:00:02qui a été beaucoup relayé.
01:00:03Donc, ça dit quelque chose
01:00:04sur la vision qu'ils ont
01:00:05de la société,
01:00:06de la vie en communauté
01:00:07entre les hommes et les femmes.
01:00:08Donc, c'est intéressant.
01:00:09C'est éclairant.
01:00:10Parce que voilà,
01:00:11quand on propose un modèle de société,
01:00:12au moins,
01:00:13on sait où ils veulent aller.
01:00:14En revanche,
01:00:15là où je serai peut-être
01:00:16comme peut-être d'autres,
01:00:18quand j'ai vu cette initiative,
01:00:19je ne peux pas vous cacher
01:00:20que je me suis quand même posé
01:00:21la question à un moment
01:00:22du rapport à la sécurité
01:00:23des femmes qui vont voyager
01:00:24à l'intérieur.
01:00:25Parce qu'on sait
01:00:26que dans les transports en commun,
01:00:27il y a des statistiques
01:00:28qui le montrent.
01:00:29Il y a beaucoup de faits
01:00:30d'agressions sexuelles
01:00:31des femmes qui se sentent
01:00:32en insécurité.
01:00:33Et donc,
01:00:34dans une cabine fermée
01:00:35comme celle-là,
01:00:36la question peut se poser.
01:00:37Moi, ce qui m'interroge,
01:00:38c'est pourquoi on se pose
01:00:39cette question dans ces télécabines-là,
01:00:40dans le réseau de transport
01:00:41en Ile-de-France,
01:00:42dans le métro.
01:00:43Dans le métro, le soir,
01:00:44vous pouvez aussi prendre,
01:00:45vous pouvez aussi le soir
01:00:46tomber dans une rame
01:00:47où il n'y a que des hommes
01:00:48et vous êtes la seule femme.
01:00:49Si on commence à ouvrir
01:00:50la brèche,
01:00:51dans ce cas,
01:00:52on va créer des séparations
01:00:53partout.
01:00:54Je suis d'accord avec vous
01:00:55que l'idée, elle est ridicule.
01:00:56Et à tous les pans de la société,
01:00:57donc même dans le taxi,
01:00:58après, vous allez dire aussi
01:00:59qu'ils se retrouvent...
01:01:00Il y a des taxis aujourd'hui
01:01:01qui sont conduits par des femmes
01:01:02pour des femmes.
01:01:03C'est vrai.
01:01:04Aujourd'hui, ça existe.
01:01:05Déjà, la question de la sécurité,
01:01:06elle est traitée
01:01:07dans ces cabines.
01:01:08Il y a des caméras,
01:01:09elles sont reliées directement
01:01:10à la police.
01:01:11Il y a des boutons d'alerte
01:01:12à l'intérieur des cabines.
01:01:13Donc, le sujet de la sécurité,
01:01:14il est traité comme dans l'ensemble
01:01:15des transports en commun.
01:01:16Et l'autre vrai sujet de fond,
01:01:18c'est que si on veut éviter
01:01:19l'insécurité dans les télécabines,
01:01:21sachant qu'on va avoir des agents
01:01:22qui vont être dans les gares,
01:01:23peut-être qu'il faudrait
01:01:24commencer par traiter
01:01:25le problème d'insécurité
01:01:26avant de monter.
01:01:27C'est là où je voulais en venir.
01:01:28Voilà.
01:01:29Et donc ça, c'est un sujet
01:01:30qui est traité déjà d'une part
01:01:31par les communes.
01:01:32des objectifs de police municipale.
01:01:34Il y a des vrais partenariats
01:01:35avec la police nationale.
01:01:36Donc aujourd'hui,
01:01:37c'est sur l'ensemble
01:01:38de nos territoires,
01:01:39travailler pour assurer
01:01:40la sécurité dans nos villes,
01:01:41pour éviter évidemment
01:01:42que ces phénomènes dangereux
01:01:44puissent exister un jour
01:01:46au sein de nos transports.
01:01:48C'est déjà là qu'il faut commencer.
01:01:49Guillaume Vastel ?
01:01:50Oui.
01:01:51Ça tombe bien,
01:01:52j'allais rebondir.
01:01:53Vous pouvez aussi rappeler
01:01:55la position de Valérie Pécresse
01:01:56qui a répondu par un tweet
01:01:57assez sibilin,
01:01:58mais tout à fait clair.
01:01:59Il y a 10 lignes.
01:02:01Il est un peu long le tweet.
01:02:03Vous trouvez ?
01:02:04Il est très clair en tout cas.
01:02:06Il est très clair.
01:02:0710 lignes,
01:02:08c'est pas très long sur Twitter.
01:02:10Allez-y.
01:02:11La gauche ne vote jamais
01:02:12les budgets sécuritaires.
01:02:14En fait,
01:02:15le premier sujet,
01:02:16il est là.
01:02:17C'est facile.
01:02:18Après,
01:02:19une fois que le bordel est là,
01:02:20parce que concrètement,
01:02:21c'est ça le sujet,
01:02:22la cordélisation du débat public
01:02:24en prenant des micros sujets
01:02:26et en mettant la focale dessus.
01:02:28C'est juste lunaire.
01:02:29En Ile-de-France,
01:02:30si la gauche
01:02:31avait une posture
01:02:32un peu plus républicaine,
01:02:33elle vote des budgets
01:02:34permettant d'assurer
01:02:35la sécurité dans les transports
01:02:36et il n'y a plus de problème.
01:02:37Sauf que là,
01:02:38c'est pas le cas.
01:02:39On ne les vote pas
01:02:40et après,
01:02:41vous imaginez,
01:02:42il n'y a pas de sécurité
01:02:43dans les transports.
01:02:44Mais qu'est-ce qu'on fait ?
01:02:45Dans l'idéologie
01:02:46de leur gestion communale,
01:02:47c'était un propos
01:02:48je crois de Mathilde Depanot
01:02:49qui disait qu'il faut absolument
01:02:50retirer les polices municipales
01:02:51s'ils arrivent aux affaires
01:02:53et supprimer les caméras
01:02:54de vidéosurveillance.
01:02:55On est clairement
01:02:56dans une vision de la sécurité
01:02:57qui est complètement assurée.
01:02:58Donc là, a priori,
01:02:59il supprime les hommes
01:03:00pour éviter toute agression sexuelle.
01:03:01Oui, c'est ça.
01:03:02Ce sera une cabine
01:03:03avec des hommes,
01:03:04une cabine avec des femmes.
01:03:05Et qui va assurer ça ?
01:03:06Des agents de sécurité ?
01:03:07En plus, ça veut dire quoi ?
01:03:08Les femmes, par exemple,
01:03:09si elles ont raté leur cabine,
01:03:10elles sont obligées
01:03:11d'attendre sur le quai ?
01:03:12Est-ce que c'est beaucoup mieux ?
01:03:13Avec peut-être que des hommes
01:03:14qui seront dans la cabine suivante.
01:03:15Juste un mot
01:03:16pour aller dans votre sens.
01:03:17Rapidement.
01:03:21Regardez.
01:03:22Je prends souvent cet exemple.
01:03:23Jean-Marc va finir par venir
01:03:24visiter la ville.
01:03:25Orléans.
01:03:26Orléans.
01:03:27Politique municipale
01:03:28ambitieuse de sécurité.
01:03:29On consacre 9% du budget
01:03:30à la sécurité des concitoyens.
01:03:31On n'est pas souvent chez vous
01:03:33dans des faits divers.
01:03:34C'est clair.
01:03:35Bon, les manifs.
01:03:36Parce que c'est une journée
01:03:37de manifs aussi aujourd'hui.
01:03:38Alors, a priori,
01:03:39il devrait y avoir moins de monde.
01:03:40On va regarder quelques images
01:03:41de Marseille
01:03:42avec le début des manifestants.
01:03:44Un drapeau palestinien,
01:03:45forcément.
01:03:46En tête du cortège.
01:03:47Voilà.
01:03:49Ça commence bien.
01:03:50Franchement, on se demande
01:03:52une fois de plus.
01:03:53Enfin, on le dit à chaque fois.
01:03:54Donc, on va arrêter de le dire.
01:03:55On se demande ce que ça vient faire
01:03:56au milieu.
01:03:57Il est là-bas.
01:03:58Au fond, d'ailleurs,
01:03:59de l'image encore,
01:04:00le drapeau palestinien.
01:04:01On se demande ce que ça vient faire
01:04:02dans cette manifestation.
01:04:03Donc ça, c'est les images de Marseille.
01:04:05Je ne sais pas si on a les images
01:04:06de Nantes également
01:04:08qui vont nous arriver.
01:04:10On est en direct avec Jimmy Dalidou
01:04:12qui est syndicaliste cheminot.
01:04:13Bonjour.
01:04:14Merci d'être en direct avec nous.
01:04:15C'est la troisième manifestation
01:04:17en quelques jours.
01:04:18À chaque fois, on a l'impression
01:04:20que ça ne donne rien, non ?
01:04:22Bonjour et merci de m'avoir invité.
01:04:24Écoutez, je pense que la question,
01:04:26c'est de construire une véritable convergence
01:04:29des luttes puisque la convergence des luttes
01:04:31se construit et qui plus est dans une séquence historique
01:04:35particulièrement compliquée.
01:04:37On constate que la souffrance au travail s'aggrave
01:04:42et que les travailleurs sont financièrement persécutés.
01:04:46Donc, vous comprendrez qu'il faut construire
01:04:49une véritable convergence des luttes,
01:04:51mais que ça reste compliqué.
01:04:53Vous savez construire, lorsqu'on est syndicaliste,
01:04:55et qu'on pratique le syndicalisme de proximité.
01:04:58On le constate tous les jours sur le terrain.
01:05:01Les Français sont touchés par la souffrance au travail,
01:05:06mais aussi par la souffrance au porte-monnaie.
01:05:08Je pense qu'il est nécessaire de mettre en exergue
01:05:11les revendications qui sont à la fois tout à fait légitimes.
01:05:14Je comprends bien, Jimmy Dalédoux.
01:05:16Alors, je suis désolé, le son n'est pas terrible,
01:05:17donc on ne va pas pouvoir parler très longtemps.
01:05:19Mais juste, en fait, ce que vous nous dites,
01:05:21c'est des revendications qui sont de tout temps
01:05:23et qui sont sans aucun doute justifiées.
01:05:25Plus d'argent pour ceux qui travaillent dur,
01:05:27moins de souffrance au travail.
01:05:29Forcément, on peut tous être d'accord là-dessus.
01:05:31Le seul truc, c'est que la manif, elle arrive à un moment
01:05:33où il n'y a même pas de gouvernement.
01:05:35Tout le monde s'en fout, il n'y a pas de gouvernement
01:05:36et ça n'intéresse personne.
01:05:38Donc, on se demande un peu, enfin, c'est quoi ?
01:05:40C'est une démonstration de force pour le prochain gouvernement ?
01:05:43J'arrive pas à comprendre, en fait.
01:05:46Écoutez, je pense qu'il faut analyser
01:05:49ce qu'est le syndicat d'une manière rationnelle.
01:05:51Nous ne sommes pas là pour créer des revendications.
01:05:55Nous sommes là pour recevoir des revendications
01:05:58qui nous ont été confiées par les travailleurs de France
01:06:01et qui nous disent qu'il faut mettre en avant
01:06:03une augmentation des salaires,
01:06:05une véritable lutte contre la vie chère
01:06:07et surtout, actuellement, un retrait de la réforme des retraites
01:06:10qui est d'une inégalité criante.
01:06:13Oui, mais vous faites la demande alors qu'il n'y a même pas de gouvernement.
01:06:15C'est ça qui est étonnant.
01:06:16Écoutez, le gouvernement est démissionnaire,
01:06:19mais il y a des personnalités qui sont responsables
01:06:23et qui détiennent certaines prérogatives.
01:06:26Oui, mais le gouvernement démissionnaire, normalement,
01:06:28on ne peut pas prendre ce type de décision.
01:06:30Il gère les affaires courantes en tant que gouvernement démissionnaire.
01:06:33C'est ça.
01:06:34On a le sentiment que depuis trois manifestations,
01:06:36alors en plus, ça baisse un peu en intensité a priori.
01:06:39Enfin, autant on peut comprendre vos revendications,
01:06:42mais autant on se dit, voilà, le timing n'est pas terrible.
01:06:46Attendons peut-être qu'il y ait un vrai gouvernement pour faire ça.
01:06:50Écoutez, je pense qu'il n'y a pas véritablement de timing.
01:06:53C'est une histoire de fédérer les énergies, les énergies productives.
01:06:57C'est un symbole.
01:06:58Et je pense qu'il n'y a pas de mort.
01:06:59Ce qui est nécessaire, c'est que les personnes…
01:07:02Je vous rappellerai quand même qu'Emmanuel Macron est toujours président de la République.
01:07:06Ah oui, c'est vrai.
01:07:07Qu'il y a toujours un premier ministre qui a été nommé.
01:07:11Et je pense qu'ils doivent écouter les travailleurs de France qui,
01:07:14encore une fois, je me répète, mais vous m'excuserez,
01:07:17mais c'est important de comprendre qu'il y a une véritable souffrance de travail.
01:07:20Non, non, mais je comprends.
01:07:21Je comprends, c'est pour ça que je vous ai dit, autant qu'on prend vos motivations.
01:07:24Mais Emmanuel Macron, il ne parle que de l'étranger.
01:07:26Et le Premier ministre, on ne le voit pas.
01:07:28Donc, enfin, ce n'est pas ça.
01:07:30Merci, Jimmy Dalidoux, en tout cas, d'avoir été avec nous.
01:07:33Thomas Bonnet, c'est vrai que c'est manif.
01:07:34On se dit, en fait, pourquoi faire ?
01:07:36C'est une vraie question.
01:07:38Et depuis le départ, on se demande quelles sont les revendications.
01:07:40Elles sont multiples.
01:07:41Alors, on comprend quand même qu'il y a la répartition de l'effort
01:07:43pour, évidemment, remettre à pied l'économie française.
01:07:47Et c'est là tout le débat.
01:07:48Alors, on voit Sébastien Lecornu, hier, il donne des gages.
01:07:50Il dit, bon, on va améliorer la retraite des femmes.
01:07:52C'était une proposition qui était innée dans le conclave sur la réforme des retraites.
01:07:56Et puis, le lendemain, il donne plutôt des gages à la droite en disant,
01:07:59OK, on va faire en sorte qu'il y ait, par exemple, un allègement des cotisations
01:08:02sur les heures supplémentaires.
01:08:03Donc, il est dans un en même temps.
01:08:05Là, c'est vraiment le pur en même temps.
01:08:07Mais ça ne convainc personne.
01:08:08C'est ça, le problème, en fait.
01:08:09C'est que ni la droite ni la gauche n'est convaincu par les propositions de Sébastien Lecornu.
01:08:13Tu vas aller, je précise qu'on voit des images de Marseille.
01:08:16En ce moment, on est sur le Vieux-Port à Marseille.
01:08:17Après, moi, je suis gêné par Sophie Minet, la secrétaire générale de la CGT d'abord,
01:08:20qui choisit et qui trie les journalistes en fonction des médias.
01:08:22Et ensuite, qui, sur les plateaux télé, appelle à voter Macron
01:08:25et qui, dans la rue, appelle à combattre Macron, notamment la retraite de 64 ans.
01:08:28On ne peut pas dire sur les plateaux, voter pour un monsieur qui voulait la réforme des retraites de 64 ans.
01:08:32On rappelle, c'était voter pour Macron contre vous.
01:08:34Ce n'était pas les idées d'Emmanuel Macron.
01:08:37C'était le fameux front républicain contre le Rassemblement national.
01:08:42C'était l'exproquerie républicaine aux Français de dire,
01:08:44voter pour Macron, c'est adopter la retraite de 64 ans.
01:08:47Marine Le Pen ne le proposait pas.
01:08:48C'était 62 ans pour tout le monde et 60 ans pour ceux qui ont commencé avant l'âge de 20 ans.
01:08:51Donc moi, juste, je termine sur ça, Jean-Marc Moroni.
01:08:53J'ai une pensée pour ces policiers, ces gendarmes que Mme Binet n'a pas voulu saluer sur d'autres plateaux
01:08:57quand je l'ai écouté et même d'autres syndicalistes.
01:08:59Ils protègent nos manifestations.
01:09:00Moi, j'ai échangé avec eux lors du 18 septembre avec des gendarmes mobiles,
01:09:03avec des CRS qui ont quand même pris des pavés, des casques fendus,
01:09:06des hématomes, des échymoses et des blessures parfois graves aux jambes et aux membres supérieurs.
01:09:10Et donc, je veux leur dire qu'on est fiers d'eux parce que moi, dans mon passé de syndicaliste,
01:09:13j'ai vu des cocktails brûlés vifs par des cocktails Molotov, des antifas.
01:09:16J'ai vu des policiers s'effondrer, quand vous avez montré sur vos images,
01:09:18impactés par des projectiles et des pavés.
01:09:21Et donc, je veux leur dire que c'est grâce à eux que la démocratie, elle vit.
01:09:23Et n'en déplaise à M. Mélenchon et toute sa bande.
01:09:26La République et la France, c'est eux qui la font.
01:09:28Et c'est eux qui permettent à nos démocraties, notamment ce droit de manifester et de s'exprimer dans nos rues.
01:09:33Cet après-midi, je serai attentif parce que malheureusement à Paris,
01:09:35ça se termine toujours en eau de boudin pour rester pris.
01:09:38Guillaume Bastel, vous soutenez Emmanuel Macron ?
01:09:41Vous le soutenez ?
01:09:43Moi, je soutiens le pragmatisme.
01:09:46Est-ce que le pragmatisme s'appelle Emmanuel Macron ?
01:09:48Mais là, en fait, ce n'est pas le sujet.
01:09:50Et M. Vallet, je comprends évidemment votre soutien aux forces de l'ordre,
01:09:54mais ça ne répond pas à la question.
01:09:55On parlait de la grève, de la manifestation, pourquoi faire ?
01:09:57Vous vous ennuyez si vous ne parlez pas de moi deux minutes.
01:09:59Parlez-vous, vos positions hors-sujet.
01:10:01Mais là, il n'y a pas...
01:10:02Vous le soutenez ou pas, Macron ? J'ai pas compris.
01:10:03Mais tenez, on parle de la grève ou pas ?
01:10:04La grève, elle est contre la politique d'Emmanuel Macron.
01:10:07Mais la grève, elle est là, pour une fois, ça ne va pas être les macronistes qui vont l'être.
01:10:11Elle est hors-sol.
01:10:12La grève est hors-sol, d'accord.
01:10:13Elle est hors-sol, d'accord.
01:10:14Mais il n'y a aucun sens politique.
01:10:15Et M. Vallet aussi, n'allez hors-sol ou pas ?
01:10:16Un mot, parce qu'on est en route.
01:10:17Écoutez, on a changé sept fois de Premier ministre depuis que le Président a été président.
01:10:22Et on n'a pas de gouvernement.
01:10:23Et trois fois de Premier ministre en un an.
01:10:25Parce que vous trouvez la situation normale.
01:10:26Il devrait y avoir davantage de grèves.
01:10:28Maintenant, faire une grève avant que le gouvernement soit nommé,
01:10:31je pense que c'est une manière de mettre la pression sur le gouvernement
01:10:33pour qu'il y ait un rééquilibre social et fiscal.
01:10:36Effectivement.
01:10:37Juste avant de laisser la parole à Sonia Mabrouk,
01:10:39je voudrais vous donner une info qui nous parvient à l'instant.
01:10:43à Manchester après une attaque au couteau survenue à l'extérieur d'une synagogue.
01:10:46On sait que les lieux de culte juif étaient particulièrement surveillés,
01:10:50particulièrement ciblés.
01:10:51On l'apprend à l'instant.
01:10:52Plusieurs personnes ont été blessées après une attaque au couteau
01:10:54survenue à l'extérieur du synagogue à Manchester.
01:10:56Vous aurez tous les détails avec Sonia Mabrouk dans un instant.
01:10:58Merci de nous avoir suivis.
01:10:59On se retrouve demain en direct à partir de 10h35.
01:11:02À demain.
01:11:03Et d'ici là, soyez prudents.
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