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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Il est à 5 ans de prison, non pas parce qu'il a commis des délits, mais parce que le tribunal suppose qu'il en a eu l'intention.
00:08C'est la deuxième fois qu'il est condamné selon ce principe.
00:11C'est la deuxième fois qu'il n'existe aucune preuve, sinon l'intime conviction d'un juge.
00:18Dans l'affaire du jour, la justice reconnaît qu'il n'y a pas eu de financement illégal de la campagne en 2007.
00:23Pas davantage d'enrichissement personnel.
00:25Nicolas Sarkozy est relaxé d'effet de corruption et de détournement de fonds libyens.
00:31En revanche, le tribunal a retenu l'association de malfaiteurs, qui est la voiture balai de la justice.
00:38On y met ce qu'on veut.
00:40Nicolas Sarkozy est condamné à 5 ans de prison quand il y a quelques jours, des jeunes voyous ressortaient libres après avoir lynché un policier à Turcoing.
00:48Ainsi va la justice française, désormais cohérente dans ses peines, implacables avec les dirigeants, laxistes avec les racailles.
00:58Il faut inverser désormais une célèbre maxime de Jean de La Fontaine.
01:01Selon que vous serez misérable ou puissant, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
01:08Méfiez-vous, méfiez-vous des juges, a dit François Mitterrand.
01:13Ils ont tué la monarchie, ils tueront la République.
01:16Il est 20h06, nous sommes avec Elisabeth Lévy, avec Gilles-Louis Lame-Golnadel, avec Georges Fenec, avec Geoffroy Lejeune, avec Johan Ouzahi, avec Célia Barotte qui était présente ce matin au tribunal.
01:26Je vous propose d'écouter immédiatement la réaction avec beaucoup de dignité et d'émotion également de Nicolas Sarkozy ce matin lorsqu'il a appris la décision du tribunal.
01:36Ce qui s'est passé aujourd'hui dans cette salle du tribunal correctionnel de Paris est d'une gravité extrême pour l'état de droit, pour la confiance qu'on peut avoir pour la justice.
01:55Plus de 10 ans d'enquête, des millions d'euros dépensés pour trouver un financement libyen dont le tribunal correctionnel vient de dire qu'il n'a pas pu, et pour cause, être trouvé dans ma campagne.
02:17J'ai été renvoyé devant ce tribunal pour 4 délits. Sur 3, j'ai été relaxé. Pas de financement trouvé, pas de corruption.
02:35Je suis donc condamné pour avoir prétendument laissé faire deux de mes collaborateurs qui auraient eu l'idée, l'idée d'un financement illégal de ma campagne.
02:56Bon, on va commenter bien sûr, mais je voudrais d'abord qu'on règle le chapitre judiciaire, si j'ose dire.
03:04Pour savoir précisément ce qui va se passer, Célia Barod, ces prochains jours, et vous étiez ce matin présente dans le tribunal.
03:11Qu'est-ce qu'il va se passer et quels sont les moyens dont dispose le président Sarkozy pour un recours possible ?
03:19Nicolas Sarkozy a donc été condamné à 5 ans d'emprisonnement avec mandat de dépôt à délai différé.
03:25Ce soir, il n'est pas en prison, mais il va être convoqué le 13 octobre prochain par le parquet national financier.
03:32C'est lors de cette convocation que la date et le lieu de son incarcération vont être établies.
03:39Il va donc connaître sa date d'incarcération et c'est à partir de cette mise à l'écrou de cette incarcération
03:47que ses avocats vont pouvoir peut-être demander une demande de remise en liberté,
03:51notamment en raison de son âge, de son état de santé ou avec d'autres moyens.
03:58Ses avocats, notamment Maître Ingrin, qui a été l'invité de Laurence Ferrari tout à l'heure,
04:01nous a dit qu'il travaillait déjà à plusieurs hypothèses, plusieurs pistes pour éviter le moins de jours possible
04:08à Nicolas Sarkozy de rester en prison.
04:11Mais dans tous les cas, même s'il fait appel, puisqu'il a décidé de faire appel de cette décision de justice,
04:16il sera quand même incarcéré dans les semaines à venir.
04:20Alors je me tourne vers un avocat et un magistrat.
04:23Une fois qu'on est en prison avec cette exécution provisoire,
04:27je crois que le procès en appel doit arriver extrêmement vite, dans les quatre mois.
04:32C'est bien cela.
04:33C'est-à-dire que si le président Sarkozy est incarcéré, mettons le 20 octobre,
04:39le procès doit intervenir avant le 20 février.
04:42Et dans ces cas-là, il comparaît une deuxième fois alors qu'il est prisonnier.
04:48Oui, comme il l'a dit, menottes aux mains.
04:51Il sera dans le box.
04:52Les avocats pourraient même tenter de saisir dès aujourd'hui le premier président de la cour d'appel.
05:00Une demande de suspension, mais ce serait aléatoire.
05:04Et pour conclure le chapitre judiciaire, cette décision de l'exécution provisoire dont on va parler,
05:10qui est dans la loi, d'ailleurs, n'est susceptible d'absolument aucun recours.
05:15Ce qui est une anomalie de la justice française, puisque toute décision judiciaire, a priori, est susceptible d'un recours.
05:25Jean-Schwenek.
05:26Oui, mais si vous permettez, les motivations.
05:29Quelles sont les motivations pour un mandat dépôt immédiat, différé de quelques jours ?
05:34Les critères, c'est quoi ?
05:35C'est effectivement qu'il risque de prendre la fuite.
05:37Autre critère, il risque de récidiver.
05:41Vous voyez bien qu'il y a une volonté, effectivement, d'humilier.
05:45Tout de suite, il faut qu'il aille en prison.
05:47Il faut qu'il franchisse les portes.
05:49Parce que moi, je vais vous dire ce que je pense, au fond.
05:51C'est qu'un jour, en appel, ça va peut-être complètement se dégonfler.
05:54Ça s'est dégonflé déjà en très grande partie.
05:57Parce que le PNF, là, il vient de faire appel, d'ailleurs, le PNF.
06:00Quand même, c'est toute sa thèse qui s'est effondrée.
06:03Il n'y a pas eu d'argent libyen dans la campagne.
06:04Et dix ans de travail, dix ans de magistrats, dix ans de commissions rogatoires, dix ans pour rien.
06:12Encore un petit effort.
06:14Encore un petit effort et peut-être qu'il y aura la relaxe.
06:17Vous pensez que des magistrats sont capables ?
06:19Moi, je me souviens de certaines affaires politico-judiciaires, financières,
06:23où je pense à Roland Dumas, tiens.
06:25Roland Dumas, condamné en première instance à faire El Faciten, on en a fait des tonnes.
06:30Relaxé, en appel.
06:32Répondez à ma question, en revanche, sur cette exécution provisoire.
06:36Qu'est-ce qui choque, au-delà du fond, qu'est-ce qui choque ?
06:39C'est que l'exécution provisoire, il n'y a pas de recours, chez William Goldnadel.
06:43Et ce qui choque, effectivement, c'est les deux degrés que chacun doit avoir aujourd'hui.
06:49Pardon, mais je suis désolé de vous foutre.
06:52Tout choque dans cette histoire.
06:55Pardon, c'est une affaire qui commence par un article de Mediapart dont le tribunal dit que c'est un faux.
07:00D'accord ? Ça commence comme ça.
07:03Le tribunal dit que c'est probablement un faux.
07:05C'est un faux.
07:05Ce qui me choque, moi, ça fait quand même presque 45 ans, monsieur Pro, que je fais ce métier.
07:12Jamais de mon existence, ça m'est arrivé quand même de voir des clients condamnés.
07:16Jamais de mon existence, devant moi, un tribunal a dit à mon client, exécution provisoire, mandat de dépôt.
07:26Il y a une membre d'une union syndicale qui a dit, mais il y a beaucoup de mandat de dépôt.
07:33Bien sûr, il y a beaucoup de mandat de dépôt.
07:34Il y a des mandats de dépôt quand le type, il est parti, il n'est pas là, on le condamne, on prononce immédiatement.
07:40Exécution provisoire et mandat de dépôt.
07:42Il peut y avoir un mandat de dépôt quand vous avez un fou furieux qui est dangereux, qu'il faut empêcher, évidemment.
07:48Mais dans ce cas de figure, j'affirme, j'affirme que je ne l'avais jamais vu.
07:53Donc, sur quelques mois, par un hasard cosmique, vous avez eu Marine Le Pen qui a eu une exécution provisoire.
08:00Et maintenant, M. Nicolas Sarkozy, pardon d'avoir l'esprit chagrin, mais c'est quelque chose que je n'avais jamais vu dans mon existence d'avocat.
08:10A fortiori, dans une affaire où tout se dégonfle, il ne reste plus que, comme vous l'avez très bien dit, ce délit d'association de malpêteurs, il est fait, vous savez pour qui ?
08:21Il a été créé pour les mafieux.
08:23Quand vous avez Al Capone, que vous n'avez pas touché et que vous avez ses hommes de main, on va chercher Al Capone.
08:30Je ne veux même pas aller sur le fond, mais quand j'ai entendu tout ce que j'ai entendu et que j'entends à la fin mandat de dépôt, pardon de vous le dire,
08:40personne au monde n'avait prévu ce qui est arrivé aujourd'hui.
08:44Hier, la fille de France Inter, elle expliquait, on lui pose la question, non, il n'ira pas en prison puisque le parquet ne l'a pas demandé.
08:51Le parquet n'a rien demandé de ce point de vue-là.
08:55Il n'a pas demandé l'exécution en provision.
08:56Personne en France n'a prévu ce qui est arrivé aujourd'hui.
09:00La justification de l'incarcération de Nicolas Sarkozy, elle a eu lieu dans les débats de ce procès,
09:11puisque la présidente dit qu'il aurait contesté un jugement dans un autre procès qui montrait qu'il n'avait pas tout à fait confiance en la justice française.
09:23C'était dans l'affaire Bismuth.
09:24Donc il y a quelque chose de moral là-dedans et on lui reproche d'être allé devant la Cour européenne des droits de l'homme.
09:31Et on dit, comme vous n'avez pas vraiment confiance en la justice française, vous êtes capable, pourquoi pas, de partir, etc.
09:36Donc il y a une forme de justification morale, si j'ai bien compris,
09:40qui est donnée une motivation par la présidente pour justifier cette incarcération.
09:45Je me trompe ou pas ?
09:46Oui, au prononcé de la condamnation, la présidente est revenue sur les déclarations de Nicolas Sarkozy lors du procès,
09:52notamment en lui rappelant que selon elle, il n'avait pas pris la gravité d'effet de sa précédente condamnation en 2023.
09:59Moi je trouve ça terrible.
10:01C'est un moralisateur.
10:03Oui, c'est-à-dire qu'on parle aux gens comme à des enfants.
10:05Exactement.
10:06On parle aux gens comme à des enfants, cette présidente parle aux gens comme à des enfants.
10:09Mais il y a autre chose aussi, au-delà du cas Sarkozy, si j'ose dire,
10:13le signal qui est envoyé, il ne faut pas se tromper, il est aussi aux autres.
10:17Parce que quand on condamne Nicolas Sarkozy, ça veut dire aux autres, tenez-vous le pourdit.
10:23Parce que tout le monde, à juste titre, est axé sur la condamnation de Nicolas Sarkozy.
10:29Mais quand je vois la réaction aujourd'hui, ce soir, notamment des hommes de droite,
10:33qui est assez tempéré, je vois la peur s'installer dans les rangs.
10:39Et un président qui dit, tenez-vous le pourdit.
10:43Et ça, ça peut faire peur.
10:45Non seulement les juges sont devenus un pouvoir à part entière,
10:49mais en plus, ils ne tolèrent pas le moindre contre-pouvoir.
10:52Puisque, vous venez de le rappeler, ne serait-ce que contester,
10:56quand vous êtes vous-même le justiciable, quand c'est vous qui la subissez,
10:59contester, c'est pas bien, t'as pas été gentil, effectivement.
11:02Mais moi, ce qui me fait peur, c'est cette justice toute puissante.
11:05Parce que la réalité, c'est que je suis triste, triste pour la France,
11:08parce que c'est quand même un spectacle terrible.
11:10Et on nous explique, maintenant, je vois dans la presse, c'est beau,
11:14c'est une démocratie transparente, c'est merveilleux,
11:17même les puissants sont condamnés.
11:19Et comme vous l'avez dit, je vois que surtout les puissants sont menacés.
11:22Moi, j'ai peur, en fait, maintenant de la justice.
11:24Une partie de la presse française peut-être se réjouit, c'est certain.
11:28Mais j'ai feuilleté, j'ai lu les sites internet de la presse étrangère
11:32avant de venir en plateau.
11:33Ça fait évidemment la une des médias du monde entier.
11:36La plupart des médias du monde parlent d'une décision incompréhensible,
11:41voire injustifiée.
11:42C'est la tonalité de la presse étrangère,
11:44qui n'a donc rien à voir avec la tonalité de la presse française.
11:48Mais si on fait un mandat de dépôt, en plus, c'est qu'il y a urgence.
11:51Donc un mandat de dépôt différé, ça veut dire quoi ?
11:53Non, c'était pour ne pas l'humilier sur place.
11:56Éviter le choc carcéral.
11:57Non, mais ne vous y trompez pas.
11:59C'est qu'il n'y a pas d'urgence, alors ?
12:01Non, mais je vous en supplie, ne vous y trompez pas.
12:04Ça ne concerne pas que les hommes politiques.
12:08Ici, 20 fois, j'ai dû vous dire que, contrairement à ce que vous pensez,
12:12la justice n'est pas laxiste.
12:15Elle est extrêmement laxiste pour les délinquants violents.
12:19Elle est extrêmement sévère pour tout ce qui est reproché
12:22à des soi-disant délinquants financiers,
12:26même quand ça ne tient pas.
12:28Et je me trouve, en tant qu'avocat,
12:30qui ne défend pas les violents,
12:32dans un état d'insécurité juridique totale.
12:35Mais vous l'avez dit de nombreux soirs.
12:36Et j'ai trouvé extraordinaire, Sarkozy, le recul qu'il a eu.
12:41Bien sûr.
12:41Non, mais le recul qu'il a eu pour expliquer ce qui lui arrivait,
12:44alors qu'il vinais de l'entendre un quart d'heure avant,
12:47pardon de vous dire, c'était exceptionnel.
12:48Vous savez, il y a deux choses, évidemment.
12:50On va parler de tribunal et on va commenter.
12:55Mais la réaction de la gauche, aujourd'hui,
12:57elle montre vraiment, j'ai vu des tweets passés,
13:01cette joie mauvaise, cette médiocrité,
13:05cette bassesse de se réjouir de cette décision.
13:10C'est toujours intéressant, évidemment,
13:13de voir comment les uns et les autres réagissent.
13:15Et puis l'autre chose, vous avez parfaitement raison,
13:17la dignité, l'émotion, la hauteur de vue
13:20d'un homme qui est injustement condamné ce soir,
13:24puisque ces deux degrés de juridiction ne sont pas respectés.
13:28Je ne parle pas sur le fond.
13:30Bien sûr, mais ces deux degrés de juridiction ne sont pas respectés
13:35et qu'il y a beaucoup de classe, beaucoup de hauteur.
13:37Mais je pense que ça marque les uns et les autres.
13:41Je pense que le public n'est pas du coup.
13:43Mais on verra les réactions tout à l'heure.
13:46C'est vrai que la droite, les réactions...
13:48Alors, j'ai envie de citer quand même François-Xavier Bellamy,
13:52dont la réaction est remarquable.
13:54Ce qui n'est pas étonnant,
13:55parce que c'est sans doute le plus intelligent de tous.
13:58Le tribunal juge qu'il n'y a eu ni corruption,
14:00ni détournement, ni financement illégal de campagne électorale.
14:03Mais Nicolas Sarkozy est condamné à 5 ans de prison
14:05et privé d'un appel suspensif.
14:07Ce traitement exceptionnel que rien ne justifie,
14:09dit tout de ce jugement politique.
14:12S'ils croyaient tant à leur sentence,
14:13qu'est-ce que les juges avaient à craindre d'attendre une décision d'appel,
14:18alors que tant d'auteurs de violences graves
14:20sont chaque jour remis en liberté ?
14:21Les Français ne sont pas dupes sur le sens de cette décision.
14:24Et je voudrais également citer Mme Le Pen,
14:26qui a été effectivement assez claire aussi dans sa réponse.
14:35Au-delà de la personne de l'ancien président Nicolas Sarkozy,
14:37la négation du double degré de juridiction
14:40par la voie de la généralisation de l'exécution provisoire
14:43par certaines juridictions représente un grand danger
14:45au regard des grands principes de notre droit,
14:47au premier rang desquels se trouve la présomption d'innocence.
14:50On pourrait parler de service minimum pour Laurent Wauquiez
14:53lorsqu'il dit Nicolas Sarkozy a toujours servi la France
14:55avec passion et engagement.
14:57Je veux redire mon soutien et ma reconnaissance envers l'homme d'État
14:59qui a tant donné à notre vie et mon amitié pour l'homme.
15:02Bon, je vois que vous souriez autour de la table,
15:04mais c'est vrai que c'est...
15:07On ne remet pas en cause, en fait, cette décision et elle peut être remise en cause.
15:12Chacun a le droit, évidemment, de constater qu'il n'y a pas ces deux niveaux de juridiction
15:17que tout justifiable est en droit.
15:20On a même le devoir de s'interroger sur l'exécution provisoire.
15:22Il y a un autre grand principe du droit pénal qui, à mon avis, a été bafoué.
15:27C'est la charge de la preuve.
15:28À qui incombe la charge de la preuve ?
15:30À l'accusation.
15:32Or là, on lui a demandé, finalement, de prouver
15:34qu'il ne savait pas que ses collaborateurs allaient rencontrer tel et tel personnage.
15:39C'est-à-dire, comment voulez-vous prouver par preuve négative ?
15:43Ce n'est pas possible.
15:44Vous voyez, ça aussi, c'est un principe qui a été, selon moi, bafoué.
15:47Alors, je voudrais qu'on écoute...
15:48Vous l'avez dit tout à l'heure dans votre édito, Pascal,
15:51mais ça fait deux fois que Nicolas Sarkozy est condamné pour une intention.
15:54Moi, j'ai pensé, quand j'ai découvert ça, je me suis dit deux choses.
15:57La première, c'est...
15:57Vous vous souvenez du film Minority Report, en 2005,
16:00un film de Steven Spielberg qui raconte comment, dans le futur, en 2054,
16:04on pourra arrêter les gens avant qu'ils commettent leurs crimes.
16:06On a le moyen de prédire ça et on les arrête juste avant.
16:08Ça avait provoqué, à l'époque, quand c'est sorti, des débats exceptionnels
16:10parce que, lui, il est condamné sur deux intentions,
16:14alors qu'il n'a rien commis.
16:15Et la deuxième chose, c'est peut-être anecdotique,
16:17mais la manière dont le verdict a été...
16:19dont le jugement a été rendu.
16:21C'est-à-dire que, est-ce qu'il n'y a pas une forme de cruauté, voire pire,
16:24dans le fait de...
16:25Déjà, une lecture très, très, très longue,
16:27de commencer par dire que trois chefs d'accusation sur quatre
16:29ne sont pas retenus,
16:31de laisser durer, de laisser durer,
16:33et de terminer par...
16:34Écoutez Alain Jakubovic, parce que là-dessus, ça fait plusieurs fois qu'il le dit.
16:37Alors, je dis évidemment pour Benjamin
16:39parce qu'il y a beaucoup de réactions qu'on peut avoir
16:41et elles sont forcément un peu disséminées.
16:45et chapitrées à droite ou à gauche.
16:48Mais est-ce qu'on peut écouter Alain Jakubovic
16:51qui parlait de supplice chinois ?
16:53Cinq ans ferme,
16:55mandat de dépôt,
16:56exécution provisoire.
16:57C'est un supplice chinois.
16:59Mais il ne s'est pas propre à Sarkozy.
17:01C'est une habitude qu'a pris le tribunal correctionnel de Paris
17:04dans les gros dossiers.
17:06Il n'est pas du tout prévu par la loi.
17:07Ils n'ont pas l'obligation de faire subir ça
17:09pendant trois heures et demie,
17:11de lire tout le jugement.
17:13Et moi, je me mets à sa place.
17:15Je trouve ça complètement...
17:17Chaque fois, je suis heurté par ce procédé.
17:20Voilà.
17:21Alors, écoutons également quelques réactions des avocats,
17:24cette fois-ci de Nicolas Sarkozy,
17:25et Maître Ingrin.
17:26C'est évidemment un choc
17:31parce que, pendant l'audience,
17:33ce matin, on nous explique
17:35que toutes les accusations
17:36auxquelles on fait face depuis 12 ans,
17:38c'est-à-dire le financement par la Libye
17:40de la campagne électorale de 2007,
17:42ce n'est pas vrai.
17:44La corruption, il n'y en a pas eu.
17:46Le document Mediapart, c'est un faux.
17:48Et puis, à la fin, on nous dit
17:50mais attention,
17:52nous avons la certitude
17:53ou nous avons la certitude
17:55que des proches du candidat Sarkozy
17:59sont allés discuter
18:00avec des proches de Mouammar Kadhafi
18:03de la possibilité d'un financement
18:07par la Libye de la campagne de 2007.
18:09Et ces faits-là,
18:10cette discussion-là,
18:12constitue l'association de malfaiteurs
18:14qui justifie la condamnation.
18:16Le tribunal n'a pas appliqué
18:18sa propre jurisprudence à Nicolas Sarkozy.
18:21Il y a quelques mois,
18:22il y a moins d'un an,
18:23dans le procès du Modem,
18:24François Bayrou,
18:25tant mieux pour lui,
18:26est relaxé.
18:27François Bayrou est relaxé
18:28parce que le tribunal dit
18:29on ne peut pas condamner quelqu'un
18:32sur le fondement d'une hypothèse
18:33aussi vraisemblable fut-elle.
18:35Et nous,
18:36qu'est-ce qu'on nous dit aujourd'hui ?
18:38Je ne peux pas croire
18:39que lorsque Claude Guéant
18:41ou Brice Hortefeux
18:42rencontrent des proches,
18:44Nicolas Sarkozy
18:44ne soit pas au courant.
18:46Ça n'est pas possible.
18:47On n'a pas trouvé un euro
18:48dans la campagne de Nicolas Sarkozy
18:49provenant de la Libye.
18:50D'ailleurs, la présidente,
18:51le tribunal l'a bien redit ce matin.
18:53Il n'y a rien.
18:55Il y a quelque chose
18:56qui nous laisse penser,
18:57si vous voulez,
18:58que c'est s'appeler Nicolas Sarkozy
18:59qu'il y a eu une infraction.
19:00Bon, on rappelle que c'est des faits
19:02qui datent de 2005,
19:03entre 2005 et 2007.
19:05On rappelle que dans l'affaire Bettencourt,
19:08il y avait eu un non-lieu.
19:10Dans de nombreuses affaires,
19:11il y avait eu un non-lieu
19:12et qu'il fallait, effectivement,
19:13on l'avait dit,
19:15il y avait un traitement de faveur,
19:17j'ai envie de dire,
19:17contre Nicolas Sarkozy.
19:18C'est leur dernière chance.
19:20Moi, je vous le dis,
19:21je suis triste pour Sarkozy.
19:23Je suis encore plus triste
19:26pour les justices françaises.
19:28Très sincèrement.
19:32Il a payé son courage
19:33en voulant établir
19:35la responsabilité des juges,
19:37en voulant établir
19:40les peines planchées,
19:41ce qui avait irrité au possible
19:43la magistrature,
19:44et même peut-être supprimer,
19:46enfin, modifier le juge d'instruction.
19:48Ça, ça a beaucoup déplu.
19:50Donc, voilà.
19:51On lui fait payer
19:52cette audace qu'il a eue
19:54vis-à-vis de la magistrature.
19:55Il faudrait quand même parler
19:56du rôle de Mediapart,
19:57mais je ne sais pas
19:58qu'il y aura plus tard.
19:59Mediapart,
20:00comment dire,
20:02Mediapart,
20:03tout ce qu'a dit Mediapart
20:05est non retenu,
20:06aujourd'hui,
20:07par le tribunal,
20:08Cédia Barotte.
20:08Nous sommes d'accord.
20:09C'est-à-dire que c'est un faux
20:10et tout ce financement libyen
20:13n'existe pas,
20:15l'argent...
20:16Donc, tout ça,
20:16c'est ça aussi le paradoxe.
20:18C'est que,
20:19pour le parquet national financier,
20:20c'est un flop total.
20:22Oui,
20:22l'origine de cette accusation
20:24part de ce document
20:25de Mediapart,
20:26document qui,
20:27aujourd'hui,
20:28n'est pas retenu
20:29par le tribunal
20:30dans sa condamnation
20:31pour Nicolas Sarkozy.
20:32Et tout le travail,
20:33on le répète,
20:34je ne dis pas de bêtises,
20:35tout le travail du PNF
20:36est mis par terre
20:37par ce jugement.
20:38C'est-à-dire que
20:3910 ans de travail,
20:4010 ans d'enquête,
20:4110 ans de commission rogatoire,
20:4210 ans et des millions d'euros
20:43déversés par le...
20:45Tout ça passe à la poubelle.
20:48Mais il y a quand même
20:48un rôle de Mediapart
20:50très particulier
20:51dans la justice
20:51de notre pays,
20:52excusez-moi.
20:53C'est quand même...
20:54Je veux dire,
20:54il marche pas dans la main,
20:56il feuilletonne les dossiers
20:57et je peux vous dire
20:59que la façon
20:59dont il traite les affaires,
21:01je le vois par exemple
21:02dans les affaires MeToo,
21:03quand ils ont décidé
21:04que quelqu'un était coupable,
21:05il trouve,
21:06il trouve des gens
21:07pour leur raconter des trucs.
21:08C'est vraiment...
21:09Enfin, franchement,
21:10c'est du journalisme
21:11d'inquisition
21:11et dans les écoles
21:12de journalisme aujourd'hui,
21:14tout le monde
21:14veut être édoui plénable.
21:15Et pardon,
21:16il faut rappeler
21:16que le document
21:18en question de Mediapart
21:19dont il est avéré
21:20qu'il s'agit d'un faux
21:21aujourd'hui
21:22a été publié
21:24par Mediapart
21:25en pleine campagne
21:26présidentielle
21:27à quelques jours
21:29seulement
21:29du second tour
21:30de l'élection présidentielle.
21:32Donc naturellement,
21:32ça a eu un impact
21:33sur le résultat
21:34de cette élection présidentielle
21:36et il est avéré
21:37aujourd'hui
21:37qu'il s'agit d'un faux.
21:38Voilà les méthodes
21:39de M. Plenel.
21:40Bon,
21:40écoutons une deuxième fois
21:42peut-être Nicolas Sarkozy
21:44qui parlait de scandale.
21:47Le tribunal prononce
21:48l'exécution provisoire
21:51pour me voir dormir
21:53en prison
21:54le plus tôt possible.
21:58Je demande aux Français
21:59qu'ils aient voté
22:02ou non pour moi,
22:04qu'ils me soutiennent
22:05ou non,
22:06d'apprécier
22:09ce qui vient de se passer.
22:12La haine
22:13n'a donc décidément
22:16aucune limite.
22:19J'assumerai
22:20mes responsabilités,
22:23je déférerai
22:24aux convocations
22:25de la justice
22:26et s'ils veulent absolument
22:29que je dorme en prison,
22:32je dormirai en prison.
22:34Mais la tête haute,
22:36je suis innocent.
22:37cette injustice
22:40est un scandale.
22:44Je ne m'écuserai pas
22:46de quelque chose
22:47que je n'ai pas fait.
22:50Naturellement,
22:51je ferai appel.
22:53Sans doute,
22:53devrais-je
22:54comparaitre
22:55les monottes aux mains
22:56devant la cour d'appel.
22:58ceux qui me haïssent
23:01à ce point
23:02pensent m'humilier.
23:06Ce qu'ils ont humilié
23:08aujourd'hui,
23:10c'est la France.
23:12C'est l'image
23:12de la France.
23:14Mais que chacun
23:14comprenne bien
23:15et l'entende,
23:17je me battrai
23:17jusqu'à mon dernier souffle
23:20pour prouver
23:21ma complète innocence.
23:23Et puisque nous parlons
23:24de Mediapart,
23:25il y avait ce geste
23:26de Carla Bruni
23:27que vous avez peut-être
23:28vu sur les réseaux sociaux.
23:32Puisque Carla Bruni
23:33a pris
23:35ce qu'on appelle
23:36la bonnette
23:36sur le micro
23:38de Mediapart.
23:40Elle a pris
23:40la bonnette
23:41et elle l'a achetée
23:42là où elle devrait rester
23:43d'ailleurs,
23:44c'est-à-dire par terre
23:45et où les micros
23:46de Mediapart
23:47sont les mieux placés.
23:49Je vous propose
23:50d'écouter
23:51l'avocat,
23:52une deuxième fois
23:53à mettre un grain
23:55qui parle cette fois-ci
23:56de la condamnation.
23:58Il y a eu 12 ans
23:59d'enquête,
24:00d'instruction.
24:01Il y a eu
24:01ces 14 semaines
24:02d'audience
24:03avec un parquet
24:03national financier
24:04très dur,
24:05très véhément,
24:05très violent
24:06contre Nicolas Sarkozy.
24:08Il en aurait fallu
24:09beaucoup de courage.
24:10Il aurait fallu
24:11beaucoup de courage
24:11pour aller dire
24:13à tous ces gens-là
24:14vous vous êtes trompés.
24:17On regrette
24:18qu'il n'y ait pas eu
24:19ce courage
24:19et qu'en effet
24:20on ait eu recours
24:21à cette infraction
24:22qui est une sorte
24:22de voiture-ballet
24:23en droit pénal
24:24l'association
24:25de malfaiteurs.
24:26Quand tout a échoué
24:27on peut toujours
24:27sortir l'association
24:28de malfaiteurs
24:29et on a eu recours
24:30à l'association
24:31de malfaiteurs
24:31pour le condamner.
24:32C'est un peu
24:33ce qu'on appelle
24:34une condamnation
24:34au bénéfice du doute.
24:35sauf que cette condamnation
24:38au bénéfice du doute
24:39elle est extrêmement
24:40lourde
24:40mais c'est
24:41on ne peut rien prouver
24:44mais on ne peut pas
24:45prouver le contraire
24:45non plus.
24:46Et puis forcément
24:47la confiance
24:48c'est fragile.
24:51La confiance
24:51elle se gagne
24:52difficilement
24:53et elle peut se perdre
24:54en une seconde.
24:55Et la confiance
24:56en la justice
24:56qui est un problème
24:57que nous avons tous
24:58est-ce qu'un jour
25:00si nous nous trouvons
25:01devant un tribunal
25:02nous pouvons avoir confiance
25:03en cette justice
25:04nous avons besoin
25:05de nous avoir confiance.
25:07Comment ?
25:07Vous non.
25:08Mais toi non plus.
25:09Je veux dire pardon
25:10mais bon.
25:11J'avais déjà plus confiance
25:12en Manon
25:12que moi viens.
25:13J'avais une tête de coupable.
25:15En tout cas
25:16c'est dommage
25:16si on ne peut pas avoir
25:18confiance en cette justice.
25:20Et il y a une évidence
25:22dans l'esprit des français
25:23aujourd'hui
25:24quelle que soit d'ailleurs
25:24leur tendance politique
25:25ils ont compris
25:26le laxisme judiciaire
25:27sur le plan
25:27de la petite délinquance violente
25:28dont parlait
25:29William tout à l'heure.
25:30Ils voient aujourd'hui
25:31le spectacle
25:31auquel on assiste.
25:33c'est impossible
25:35la justice
25:36a une
25:36comment dire
25:37les français
25:38ont une opinion
25:39terrible de la justice
25:40c'est impossible
25:41aujourd'hui d'imaginer
25:42que la confiance
25:42va revenir
25:43avec ce qu'on est en train
25:43de vivre en ce moment
25:44par ailleurs
25:44sur la question
25:45de l'exécution provisoire
25:46en fait
25:46on vit un délire
25:47depuis un peu plus
25:48d'une dizaine d'années
25:49depuis l'affaire Cahuzac
25:50un délire absolument fou
25:51où les politiques
25:52ont décidé
25:52de donner
25:53quasiment les pleins pouvoirs
25:55aux juges
25:55de faire et de défaire
25:57les carrières
25:57c'est à dire
25:58cette espèce de vent
25:59de vertu morale
26:00qui a commencé
26:00avec l'affaire Cahuzac
26:01ils ont décidé
26:02de voter cette loi
26:03quasi à l'unanimité
26:04avec l'exécution provisoire
26:05ils ont décidé
26:06de la haute autorité
26:07pour la transparence
26:08de la vie publique
26:08qui est une catastrophe
26:09pour le niveau
26:10de la classe politique
26:10qu'on a aujourd'hui
26:11ils ont décidé
26:12du PNF
26:13moi j'attends
26:14de la part
26:14de tous les responsables
26:15politiques
26:16qui vont de
26:16Gabriel Attal
26:17à Éric Zemmour
26:18en passant par Bardella
26:19Marine Le Pen
26:19Retailleau
26:20Edouard Philippe
26:21etc
26:21s'ils sont courageux
26:22et s'ils sont cohérents
26:23avec ce qu'on vient de voir
26:24aujourd'hui
26:25sur le fait de le dénoncer
26:26il faut supprimer le PNF
26:28personne n'osera le dire
26:29mais la vérité
26:29c'est qu'il faut le supprimer
26:30il y avait une justice
26:31avant le PNF
26:32on n'a pas inventé la justice
26:33en 2014
26:34après l'affaire Cahuzac
26:34il faut supprimer
26:35la autorité pour la transparence
26:36de la vie publique
26:37qui est une officine
26:38d'inquisition
26:39et il faut supprimer
26:40l'exécution provisoire
26:41qui est contraire
26:42au principe de notre droit
26:43depuis toujours
26:44c'est un scandale
26:45pardon mais pour qu'on ait
26:45confiance en la justice
26:47il faudrait que les magistrats
26:48rendent des comptes
26:49imaginez-vous
26:50un seul instant
26:50que Nicolas Sarkozy
26:51soit innocenté en appel
26:53vous vous rendez compte
26:54qu'il aura subi
26:55pour rien
26:56le saut de l'infamie
26:58c'est quand même dramatique
27:00et est-ce que les magistrats
27:01qui ont prononcé
27:02cette exécution provisoire
27:04devront rendre des comptes
27:05s'il est innocenté en appel
27:06non
27:07ils poursuivront leur carrière
27:08normalement
27:09sans aucun problème
27:10personne n'ira leur demander
27:12quoi que ce soit
27:12alors que Nicolas Sarkozy
27:14et bien naturellement
27:15sera marqué à vie
27:15le juge Burgo
27:17Burgo c'est ça
27:18est encore
27:19dans la justice française
27:21voilà vous avez tout dit
27:21donc voilà
27:22qu'est-ce que vous voulez
27:23je vous dis
27:23ce juge est encore
27:25dans la justice française
27:26il avait le soutien
27:27de toute la magistrateur
27:28donc il n'attendait rien
27:31c'est la phrase
27:32d'Olivier Guichard
27:33garde des Sceaux
27:34à la fin de son ministère
27:36il avait dit
27:37puissait-je ne jamais
27:38avoir affaire
27:39à la justice française
27:41effectivement
27:42chacun comprend
27:43qu'il ne vaut mieux
27:44jamais
27:45avoir affaire
27:47à la justice française
27:47c'est dommage d'ailleurs
27:48parce que Philippe Bilger
27:49n'est pas là
27:49il n'était pas prévu
27:51on aurait pu avoir
27:52un échange
27:53il est possible
27:54de leur reprendre le pouvoir
27:55Pascal
27:55c'est le politique
27:56qui décide
27:56écoutez vous voulez
27:59que je dise
27:59des réactions politiques
28:00ce soir
28:00des gens qui ont travaillé
28:02avec Nicolas Sarkozy
28:04qu'on les cite
28:05à part François-Xavier Bellamy
28:07et Bruno Retailleau
28:08d'ailleurs
28:08qui a été plutôt
28:09il faut les alerter
28:10sur le fait
28:11qu'il faut tous y passer
28:12en réalité
28:12vous voulez que je cite
28:14qu'a dit Xavier Bertrand
28:15l'estime que je porte
28:16à Nicolas Sarkozy
28:16ne s'efface pas
28:17devant l'épreuve
28:18je veux lui dire
28:19mon amitié
28:19c'est intéressant
28:21de lui dire son amitié
28:22dans ces moments-là
28:23vous voulez que je
28:24vous les cite tous
28:25tous ce qu'ils ont dit
28:27Nicolas Sarkozy
28:28a été un grand président
28:29de la République
28:29dit Valérie Pécresse
28:31qui a su réformer
28:31notre pays
28:32et le protéger
28:33à travers la crise
28:34aujourd'hui
28:35j'ai une pensée personnelle
28:36ils sont tous
28:37ils se planquent tous
28:38dans leur réaction
28:39pardonnez-moi
28:40de le dire comme ça
28:41donc voilà
28:42mais pardon
28:43il y a quand même
28:44ce qu'a dit Geoffroy
28:46est quand même
28:46important
28:47Cécilia Athias
28:48je suis scandalisé
28:49surtout triste
28:50pour notre pays
28:50qui a perdu le sens
28:51de la justice
28:52voilà une réaction
28:53je suis de tout coeur
28:55auprès de Nicolas
28:55que je sais être
28:56un honnête homme
28:58je vous épargne
28:59les réactions de gauche
29:00elles sont indignes
29:02elles n'ont pas
29:02leur place
29:04ici tellement
29:04elles sont
29:05intéressantes
29:05il y en a beaucoup
29:07qui citent la phrase
29:07de Nicolas Sarkozy
29:08vous savez
29:08on va vous débarrasser
29:09de cette racaille
29:10pour ce moment-là
29:10mais c'est intéressant
29:11ils confondent les deux
29:12comme si c'était la même chose
29:13comme si être victime
29:14d'une infraction financière
29:16c'était aussi violent
29:17Gérard Larcher d'ailleurs
29:18je prends acte
29:20pardonnez-moi
29:20d'une décision de justice
29:21où la peine ferme
29:22et maximale
29:23a été prononcée
29:24avec exécution provisoire
29:25et mandat de dépôt
29:25il y a un questionnement
29:26grandissant au sein de la société
29:27sur exécution provisoire
29:28c'est ça que j'attends
29:29c'est ça que j'attends
29:31pas pensée personnelle
29:33d'accord
29:33mais il n'y a pas
29:34que la justice
29:35qui est en cause
29:36dans cette espèce
29:36de vent de vertu
29:37et de moralisation
29:39de la vie publique
29:40ils ont peur
29:41tous ces gens ont peur
29:41non mais attendez
29:42on s'est déjà disputé
29:43sur ce plateau
29:44quand vous-même
29:44vous étiez là
29:45les politiques doivent être
29:46absolument exemplaires
29:48et je veux dire
29:49quand on remplace
29:49non mais pourquoi
29:50est-ce qu'on veut absolument
29:52de la vertu
29:52et de la morale
29:53et à un niveau
29:54je ne sais pas
29:55que je veux des gens
29:56corrompus
29:56parce que
29:57on remplace
29:58l'efficacité politique
30:00comme ils ne sont pas efficaces
30:01je veux dire maintenant
30:02c'est des premiers prix
30:04de vertu et de morale
30:05mais toute la société
30:06participe
30:07à ce délire
30:08de moralisation
30:09et de vertu
30:10je ne sais pas
30:11toute la société
30:11arrête de grimacer
30:12je ne sais pas
30:13quand on parle
30:14il ne veut pas
30:15j'ai remarqué
30:17c'est ce que j'ai fait
30:18encore là
30:18je vais être jugé
30:19moi aussi
30:20avant d'être
30:21condamné
30:22c'est pareil
30:22non mais
30:24je ne suis pas d'accord
30:26vous citez
30:28Olivier Guichard
30:30si vous saviez
30:32comment la justice
30:33a changé
30:35et pas en bien
30:36depuis Olivier Guichard
30:37le mot clé
30:39c'est l'idéologie
30:41l'idéologie
30:42je ne veux pas
30:43généraliser
30:44de nombreux magistrats
30:46c'est la même idéologie
30:47que de nombreux journalistes
30:49je suis persuadé
30:50qui a beaucoup de juges
30:51ils ne savent même pas
30:53qu'ils vont faire du mal
30:54ils sont guidés
30:56par quelque chose
30:57dont ils ne peuvent même pas
30:59expliquer l'origine
31:00ce n'est pas tous les magistrats
31:02mais c'est beaucoup
31:03un jour j'écrirai un livre
31:04sur comment j'ai vu
31:06mourir la justice française
31:07mais ce n'est pas depuis 30 ans
31:09c'est depuis 10 ans
31:10moi maintenant
31:11quand un client rentre
31:13dans mon bureau
31:13je vous assure que c'est vrai
31:15j'ai plus peur
31:16que lui
31:17comprenez-moi ce que je vous dis
31:19et j'étais tranquille
31:21il y a 30 ans
31:22je lui donnais son avenir
31:23c'est quand même pas pareil
31:24pour compléter ce qu'il vient de dire
31:26et rebondir sur le fouera
31:28de Geoffroy
31:29sur le PNF etc
31:30il faut aussi supprimer
31:32les syndicats politiques
31:33il faut les interdire
31:35vous comprenez
31:36et aucun n'a le courage
31:38oui mais il n'y a pas que ça
31:39d'ailleurs c'est une idéologie
31:40mais c'est très important
31:41ce que vient de dire William
31:42c'est ça
31:42dans les réactions
31:43c'est ça qui est formidable
31:44Eric Ciotti
31:45ce n'est pas l'ami de Nicolas Sarkozy
31:46c'est celui qui a été
31:47un de ceux qui a été
31:48les plus impeccables
31:49dans sa réaction
31:50une pense amicale
31:51pour Nicolas Sarkozy
31:52condamné à une peine
31:52extrêmement sévère
31:53dans un procès
31:54où les preuves de corruption
31:55ou de financement illégal
31:56de campagne
31:57n'ont pas été établies
31:58donc c'est
32:00bien sûr
32:01c'est assez intéressant
32:03de voir les réactions
32:04voilà
32:05des uns et des autres
32:07alors écoutez
32:08écoutez
32:09maître Darrois
32:11on l'a écouté
32:12maître Darrois ?
32:12non
32:12on ne l'a pas écouté
32:13maître Darrois
32:14qui parle précisément
32:15de la confiance
32:16parce qu'on avait commencé
32:16tout à l'heure
32:17avec la confiance
32:18et vous m'aviez interrompu
32:19la confiance
32:20qui est fragile
32:21et écoutez ce qu'il dit
32:23c'est l'autre avocat
32:23de Nicolas Sarkozy
32:24oui
32:24il y a
32:27pour Sarkozy
32:28une justice
32:29très spéciale
32:31est-ce que la justice
32:33veut
32:33abattre
32:35des hommes politiques
32:36moi je ne veux pas le croire
32:37je suis avocat
32:38je veux continuer
32:39à respecter la justice
32:40mais si vous me demandez
32:42si je fais confiance
32:43pour l'instant
32:45ma réponse
32:46c'est non
32:46Maitre Ingrain
32:48toujours sur l'exécution provisoire
32:50parce que ça
32:51c'est un thème
32:52évidemment
32:52je le dis
32:52qui peut
32:53au-delà du fond
32:54qui peut sauter
32:55n'importe quel justiciable
32:56chacun a le droit
32:57au double degré
32:59de juridiction
33:00c'est la base
33:01écoutez
33:01Maitre Ingrain
33:02on a du mal
33:04à imaginer
33:05enfin maintenant
33:05on peut
33:06tout craindre
33:07mais qu'un tribunal
33:08puisse penser
33:09que Nicolas Sarkozy
33:10se sauve
33:10de France
33:11après cette condamnation
33:13par ailleurs
33:15le renouvellement des faits
33:16donc
33:16il lui est reproché
33:18là
33:18une association
33:19de malfaiteurs
33:20commise entre 2005
33:21et 2007
33:22renouvellement des faits
33:24ce serait totalement délirant
33:26et pourtant
33:27on ordonne
33:28un mandat de dépôt
33:29moi personnellement
33:32comment vous l'interprétez ça ?
33:34j'y vois une vraie volonté
33:35de priver l'appel
33:36de priver d'intérêt
33:38l'appel qui va avoir lieu
33:39c'est à dire que
33:40ce que cherche
33:42la juridiction
33:42c'est que le jour
33:43où Nicolas Sarkozy
33:44se présente
33:44devant la cour d'appel
33:45et bien il est déjà
33:47commencé à purger
33:48sa peine
33:49donc quelle que soit
33:50la décision
33:51à venir de la cour d'appel
33:52il aura déjà commencé
33:54il aura déjà purgé
33:55il aura déjà fait
33:56de la prison
33:57et il se présentera
33:58avec des menottes
33:59ça fait 13 ans
34:02que cette affaire
34:02a commencé
34:03elle a commencé en 2012
34:04on est d'accord
34:04ça fait 13 ans
34:05ça leur coûtait quoi
34:06aux magistrats
34:07de dire
34:07on va attendre un an
34:0813 ou 14 ans
34:09ça n'a pas d'importance
34:10on attend encore un an
34:12le procès en appel
34:12et s'il est condamné
34:14à nouveau en appel
34:14à ce moment-là
34:15il ira en prison
34:16écoutez franchement
34:17c'est quand même bien
34:17la preuve
34:18cette exécution provisoire
34:19qu'il voulait à tout prix
34:21voir Nicolas Sarkozy
34:22franchir le seuil
34:23de la prison
34:23quel que soit le résultat
34:25du procès en appel
34:25il voulait qu'il aille
34:27ne serait-ce que
34:27quelques semaines en prison
34:28et idéalement
34:29qu'on le voit arriver
34:30dans le box
34:30lors du procès en appel
34:32avec les menottes
34:33ça je suis convaincu
34:34que pour eux
34:34ce serait parfait
34:35on est obligé quand même
34:36de constater
34:36que ce soir
34:37ce soir parce que les politiques
34:39ont donné ce pouvoir-là
34:40à la justice
34:40ce sont les parlementaires
34:42qui ont voté
34:42qui ont voté
34:43l'exécution provisoire
34:44et ce soir
34:45on est obligé
34:46de constater
34:47que ces magistrats
34:47manifestement
34:49qui voulaient se payer
34:49Nicolas Sarkozy
34:50ils ont gagné
34:51je rejoins les propos
34:53de Johan
34:53l'exécution provisoire
34:55devient finalement maintenant
34:56l'outil
34:57de la vengeance politique
34:58puisque
34:59Marine Le Pen
35:01cette exécution provisoire
35:03c'était pour l'empêcher
35:04de se présenter
35:04en 2027
35:05désormais
35:06pour Nicolas Sarkozy
35:07c'est le symbole
35:09de le voir
35:09sous écrou
35:10et de le voir aussi
35:11comparaitre
35:12en étant
35:13alors comment les français
35:14vont-ils réagir
35:16ils ont le sentiment
35:17qu'en 2017
35:18leur élection
35:19a été
35:20volée
35:20volée peut-être
35:22en tout cas
35:23qu'elle ne s'est pas déroulée
35:24dans les conditions
35:25qu'ils espéraient
35:27puisque la campagne
35:28de François Fillon
35:29a été percutée
35:31ils ont le sentiment
35:32que Marine Le Pen
35:34peut-être ne pourra pas
35:35se présenter
35:36ils ont le sentiment
35:37une nouvelle fois
35:38que ça tombe toujours
35:39du même côté
35:40c'est-à-dire
35:41ça tombe à droite
35:42avec une justice
35:44qui est idéologisée
35:45disiez-vous
35:46mais qui penche à gauche
35:47donc comment
35:49les français
35:49réagiront-ils
35:51vous savez parfois
35:52il peut y avoir
35:53des surprises
35:54ça tombe rarement à gauche
35:55parce que le dernier
35:56gros scandale
35:57politico-financier
35:59à gauche
36:00c'est l'affaire Cahuzac
36:01Cahuzac n'a pas fait
36:02un jour de prison
36:03pas un seul jour de prison
36:04alors que le ministre
36:05du budget
36:06chargé de lutter
36:07contre la fraude fiscale
36:08lui-même coupable
36:09de fraude fiscale
36:10qui a menti
36:11à l'ensemble
36:12de la représentation nationale
36:13n'a pas fait
36:14un seul jour de prison
36:15mais la gauche fait le bien
36:16et madame Hidalgo
36:17manifestement
36:18le PNF
36:19n'est pas pressé
36:20de se saisir
36:20d'entêter
36:21sur ses notes de frais
36:22mais la gauche fait le bien
36:24enfin pourquoi
36:24vous voudriez enquêter
36:25sur la gauche
36:26je ne comprends pas
36:27Justement
36:28mettre un grain
36:30à parler de Nicolas Sarkozy
36:32qui pourrait revenir
36:33très rapidement
36:33d'ailleurs en appel
36:35et qui pourrait être
36:37comment dire
36:39qui pourrait
36:39comparaître
36:40en étant prisonnier
36:41ça c'est pas sûr
36:42quand même
36:42pourquoi c'est pas sûr
36:43c'est pas sûr
36:44parce qu'à partir du moment
36:45où on va lui donner
36:47sa date d'incarcération
36:49ses avocats
36:50vont pouvoir saisir
36:51le juge d'application
36:52des peines
36:53je me permets de vous rappeler
36:54qu'il a plus de 70 ans
36:56alors on ne peut pas
36:57exclure
36:59l'hypothèse
37:00que malgré tout
37:01un juge d'application
37:02des peines
37:03décide quand même
37:04de le mettre
37:05sous contrôle judiciaire
37:07le jour où on entre en prison
37:11on peut demander
37:12oui
37:13même
37:13et le juge
37:15a combien de temps
37:15pour répondre
37:16il est saisi tout de suite
37:18il est saisi
37:18sous quelques jours
37:19ça va très vite
37:20il doit répondre
37:21dans les 8 jours
37:23oui c'est ça
37:24il a un temps précis
37:26durant lequel il doit répondre
37:27ou il répond
37:27quand il veut
37:28moins d'expérience
37:30et dans les 15 jours
37:31il doit la raison
37:32donc dans les 15 jours
37:33vous dites qu'il y a
37:34un cas de figure
37:35où le président Sarkozy
37:36peut être remis en liberté
37:38c'est un cas
37:40le fait d'avoir
37:41plus de 70 ans
37:43est un cas
37:45prévu
37:46pour pouvoir demander
37:47justement
37:48une telle mesure
37:49j'imagine que ce juge
37:51d'application des peines
37:52dans ce moment là
37:52il est en contradiction
37:54avec le jugement
37:55qui a été prononcé
37:56de la présidente
37:58ça arrive tous les jours
37:59non non
37:59c'est ça
38:00ça ne serait pas
38:01parce qu'elle a motivé
38:03en fait elle a voulu
38:04cette exécution provisoire
38:06non
38:06ça ne serait pas
38:07un désaveu
38:08de cette exécution
38:09non
38:10c'est un aménagement
38:11avec bracelet
38:12au bout de 15 jours
38:13non mais le bracelet
38:14c'est considéré
38:15comme de la prison
38:16voilà
38:16c'est puisque c'est prévu
38:17le bracelet c'est de la prison
38:18non non
38:18et je vous dis
38:19que c'est une hypothèse
38:20qui n'a rien de fantaisiste
38:22tous les jours
38:22les délinquants
38:22qui sont condamnés
38:23à la prison
38:23sont placés sous bracelet
38:25sous bracelet
38:26c'est un écrou
38:26mais ils ne sont pas en prison
38:28bon en tout cas
38:28maître Ingrin
38:30l'un des avocats
38:30Nicolas Sarkozy
38:31a évoqué ce cas de figure
38:33lorsqu'il se représentera
38:34devant le tribunal
38:35oui
38:36certains peuvent espérer
38:37qu'il arrive affaibli
38:39parce que déjà détenu
38:42et ayant déjà
38:43si c'est le cas
38:44passé du temps
38:46en détention
38:46ça ne marchera pas
38:48ça ne marchera pas
38:50avec lui
38:50il lui en faudra
38:52beaucoup plus
38:52il en faudrait
38:53beaucoup plus
38:54pour l'affaiblir
38:56il y a une rage
38:57de montrer son innocence
38:59qui est plus forte
39:00que tout
39:01donc il ira
39:01en appel
39:02en cassation
39:03devant la cour européenne
39:04jusqu'au bout
39:05du processus
39:06absolument
39:06et comme il le dit
39:08toujours
39:09à la fin
39:10je gagnerai
39:11et puis cette exécution
39:13provisoire
39:14qui a tant fait parler
39:15on était avec
39:16maître Garbarény
39:17entre 16h et 18h
39:19sur Europe 1
39:20écoutez-le
39:20qui me scandalise
39:22en tant qu'avocat
39:24c'est se prononcer
39:26de l'exécution provisoire
39:27en fait
39:27à quoi ça sert
39:30d'aller en appel
39:31puisque déjà
39:32on te met en prison
39:33si le tribunal
39:34décidait de reconnaître
39:36coupable
39:36monsieur Nicolas Sarkozy
39:38il prononçait
39:39donc la culpabilité
39:40et avec une peine
39:41très bien
39:425 ans
39:43d'emprisonnement
39:44point
39:45là
39:46il relevait appel
39:48il comparaissait libre
39:49devant
39:50les juges
39:51du second degré
39:52les juges d'appel
39:53et à ce moment-là
39:54si la cour d'appel
39:55maintenait la culpabilité
39:57là à ce moment-là
39:58il allait en prison
39:59ou non
39:59c'est ça le droit
40:00c'est ça la justice
40:01là
40:02il est d'ores et déjà
40:04pénalisé
40:04il est coupable
40:06aux yeux
40:08entre guillemets
40:08du monde
40:09il va en prison
40:10c'est-à-dire
40:11quelle humiliation
40:12et puis l'association
40:13de malfaiteurs
40:14est une infraction
40:15humiliante
40:17c'est
40:17l'association
40:19de malfaiteurs
40:19c'est ce qu'on utilise
40:20dans le crime organisé
40:22dans le narcotrafic
40:23dans le terrorisme
40:24dans le terrorisme
40:25je ne sais pas
40:26si vous vous rendez compte
40:27le sentiment
40:28qu'on a
40:29effectivement
40:30c'est que
40:31ils font ce qu'ils veulent
40:32je le dis comme ça
40:34d'une manière
40:35un peu triviale
40:36donc vous êtes en face
40:37d'un juge
40:38il fait ce qu'il veut
40:39donc comme il n'a pas
40:40de preuves là
40:40comme il n'a pas de preuves là
40:41comme il n'a pas de preuves là
40:42il met l'association
40:44de malfaiteurs
40:44alors l'avocat
40:46Grin disait
40:46c'est la voiture balai
40:47j'ai repris d'ailleurs
40:48l'expression tout à l'heure
40:49mais convenez
40:50que c'est quand même
40:51un peu inquiétant
40:52pour les justiciables
40:53que nous sommes
40:54mais mettez-vous
40:55à la place
40:56je parle sous le contrôle
40:57d'un ancien magistrat
40:58des magistrats
40:59de la cour d'appel
41:00il existe une manière
41:01d'esprit de corps
41:02entre les juges
41:04dès l'instant
41:04où les premiers juges
41:07lui ont mis
41:07la punition
41:08et l'humiliation
41:09de la prison
41:10après ça se calme
41:11oui mais il va falloir
41:12quand même
41:13davantage encore
41:14de volonté
41:15s'il voulait
41:17le relaxer
41:18parce que ça
41:18ça serait
41:19un démenti terrible
41:21par rapport
41:21au premier juge
41:22moi l'association
41:23de malfaiteurs
41:23je l'ai beaucoup
41:24utilisé
41:25quand j'étais
41:26dans l'instruction
41:26pour les trafics
41:27de drogue
41:28les auteurs
41:29de vols à marmée
41:30on faisait des filatures
41:32sous le cadre
41:33d'associations
41:33de malfaiteurs
41:34jamais ça ne serait
41:36venu à l'idée
41:36d'utiliser
41:37pour des délits financiers
41:38c'est ce que tous
41:40les hommes de loi
41:40disent
41:41ça n'existait pas
41:42donc c'est pour ça
41:42que je vous dis
41:43c'est une qualification
41:44le sentiment
41:45qu'ils font
41:45ils font ce qu'ils veulent
41:47et que si tu es pris
41:49jamais
41:49que si tu es pris
41:50dans les raies
41:51de ces gens là
41:52ou de ces magistrats là
41:54c'est fini
41:55c'est ce sentiment
41:57qui transpire
41:58ce soir
41:58et qui n'est pas nouveau
41:59d'ailleurs
42:00puisque vous dites
42:00depuis des années
42:01que vous n'avez plus confiance
42:03aujourd'hui
42:04on va dire
42:05une dizaine d'années
42:06voilà
42:06c'est quelque chose
42:07qui a été dit
42:08régulièrement
42:09j'espère que
42:10les juges n'écoutent pas
42:12que dites-vous
42:13Elisabeth Lévy
42:14j'espère que les juges
42:15n'écoutent pas
42:15qu'on est tous
42:16en train de dire
42:17qu'on déteste la justice
42:20mais c'est pas
42:21que je déteste
42:22nous détestons
42:22c'est que
42:23on a peur
42:24on a peur
42:25parce que moi
42:26effectivement
42:26si on te condamne
42:27pour l'intention
42:28d'abord je voudrais
42:29que vous me diriez
42:29l'intention
42:30parce que ça
42:30c'est quelque chose
42:31si par exemple
42:32je suis ce soir
42:33avec mon ami
42:33Geoffroy Lejeune
42:34et que nous avons
42:36l'intention
42:36de vous cambrioler
42:37par exemple
42:38nous disons
42:39nous parlons
42:39tous les deux
42:40et je dis
42:40j'ai l'intention
42:41de cambrioler
42:42Georges Fenech
42:43c'est pas encore
42:44une tentative
42:45mais si par exemple
42:48j'ai des photos
42:53de votre maison
42:54j'ai des photos
42:55de votre maison
42:56et j'ai un petit cahier
42:58où j'ai mis
42:58il arrive à 17h22
42:59là ça commence
43:00donc dans ces cas
43:02ce délit
43:04vous avez raison
43:05ce délit existe
43:06c'est la tentative
43:07ce délit
43:07il n'a rien fait
43:08attendez
43:09c'est important
43:10soyons sérieux
43:12parce que c'est important
43:12ce délit existe
43:14c'est à dire
43:15que j'ai l'intention
43:16de vous cambrioler
43:17oui
43:17j'ai l'intention
43:19d'aller tuer quelqu'un
43:20vous dites ça
43:20c'est pas coupable
43:21mais je vais acheter
43:23une arme
43:23c'est déjà
43:24un acte préparatif
43:25mais il n'a pas acheté
43:26d'armes là
43:26comment
43:27il n'a pas
43:27il n'y a pas
43:28d'acte préparatif
43:30mais là vous voyez
43:31pour l'intention
43:31restons sur le cas
43:33s'il vous plaît
43:33l'intention c'est
43:34voilà
43:35on va mettre en place
43:36un système
43:37où on va récupérer
43:38de l'argent
43:38Georges
43:39pour l'intention
43:40là il faut des preuves
43:41c'est à dire que
43:42dans l'intention
43:42il faut quand même
43:43qu'il y ait des photos
43:44de votre appartement
43:45il faut que j'ai un cahier
43:46ou j'ai peut-être
43:47mis il arrive à dire
43:48là dans l'intention
43:50qu'est-ce qu'on retient
43:51contre Nicolas Sarkozy
43:52on dit simplement
43:53il ne pouvait pas
43:54ne pas être au courant
43:55c'est ça
43:56c'est la seule chose
43:57il n'y a rien d'autre
43:58il n'y a pas un texte
43:59il n'y a pas un échange
44:00il n'y a pas un téléphone
44:01il n'y a rien
44:02mais pour Bayrou
44:03ils ont dit l'inverse
44:04pour Bayrou
44:04il n'y a pas l'inverse
44:05s'il vous plaît
44:06même concernant
44:07la rencontre
44:07entre Nicolas Sarkozy
44:08et Mouammar Gaddafi
44:10le tribunal
44:11n'établit pas
44:11qu'ils étaient seuls
44:13il établit
44:14que Nicolas Sarkozy
44:16était au courant
44:18puisqu'il s'agit
44:19de proches collaborateurs
44:20de ce pacte
44:21de cette intention
44:22d'élaborer
44:23un pacte de corruption
44:24là on vise vraiment
44:26l'intention
44:27et le fait que
44:28Nicolas Sarkozy
44:29ne pouvait
44:29ne pas savoir
44:30et on le reproche
44:31lorsque M. Hortefeux
44:34et M. Guéant
44:34sont allés
44:35en Libye
44:36et ont rencontré
44:38des émissaires
44:39de M. Gaddafi
44:40c'est cela
44:41pour le tribunal
44:42Sarkozy n'a pas su
44:42il n'y a pas un acte
44:43c'est ça
44:44on est au coeur de ça
44:45c'est-à-dire que
44:46le voyage
44:47entre 2005 et 2007
44:49de ces deux personnes
44:50à Tripoli
44:51et avec Zidia Takedin
44:53on considère
44:54qu'il y avait là
44:56une possibilité
44:56d'intention
44:57d'avoir
44:58un financement
44:59qui n'est jamais venu
45:00d'ailleurs
45:00mais un financement
45:02libyen
45:02qui aurait servi
45:03la campagne de demain
45:04c'est cela
45:05il n'y a pas un acte positif
45:07dans l'affaire Bayrou
45:12dans l'affaire du Parlement
45:13européen
45:13de Bayrou
45:14il me semble
45:15que François Bayrou
45:16n'a pas été condamné
45:17lui-même
45:18parce que
45:18les juges
45:19ont dit
45:20nous on n'a rien
45:21c'était des proches
45:22collaborateurs
45:23on n'a rien
45:24qui nous prouve
45:25qu'il était au courant
45:26de ce qu'il fait
45:27c'est quoi fait
45:27cette histoire
45:28là on parle
45:29du jugement
45:30de première instance
45:30pour Nicolas Sarkozy
45:32aussi
45:32donc
45:33je veux dire
45:34c'est un raisonnement
45:35complètement contraire
45:36alors le parquet
45:39a fait appel
45:40le parquet a fait appel
45:42parce qu'il considère
45:44qu'il n'a pas été récompensé
45:45à juste titre
45:46lui
45:46mettez-vous à la place
45:48du parquet
45:48s'il n'avait pas obtenu
45:49justement le scalp final
45:51ils avaient l'air fin
45:52rien sur la corruption
45:54rien sur l'enrichissement
45:55c'est une défaite
45:56en race campagne
45:57de leur point de vue
45:58évidemment
45:59ils n'ont pas
46:00dit leur dernier mot
46:00la question d'attention
46:01on pourrait aussi
46:02il a rapporté
46:02au procès Bismuth
46:04il avait eu
46:05l'intention
46:06de commettre
46:06ça fait deux fois
46:09que le président Sarkozy
46:10est condamné
46:11sur une intention
46:11avec des délits
46:13qui n'ont jamais été faits
46:14avec son avocat
46:15donc
46:16on a le droit
46:18d'émettre
46:20effectivement
46:20quelques critiques
46:22en tout cas
46:23quelques remarques
46:24il vaut mieux
46:24ne pas penser
46:25quelques remarques
46:26et pour aller dans votre sens
46:27et pour reprendre
46:28la même comparaison
46:29avec la question
46:30du cambriolage
46:31si demain
46:31je vous appelle
46:32pour vous parler
46:33au téléphone
46:33de quelque chose
46:34de grave
46:34que j'aurais envie
46:35de faire avec vous
46:35et qu'on décharfaut
46:36de l'hypothèse
46:37c'est à peu près
46:37ce qui est reproché
46:38à Nicolas Sarkozy
46:38dans l'affaire Bismuth
46:39ça peut valoir
46:40condamnation
46:40et bien ne m'appelez pas
46:41et bien ne m'appelez pas
46:41c'est pour que vous ne m'appelez pas
46:45on a quand même grandi
46:46dans un monde
46:46où dans notre univers mental
46:47si vous voulez
46:48il fallait un flagrant délit
46:49ou une preuve
46:49pour condamner quelqu'un
46:50et bien c'est plus le cas
46:51surtout là
46:52les peines sont
46:53extrêmement fortes
46:54c'est à dire que
46:55je crois que
46:56on citait
46:57je crois que c'est
46:57Gauthier Lebrecht
46:58qui disait ça
46:58l'homme qui avait logé
47:00le terroriste
47:00Jawad
47:01oui
47:01bon Jawad
47:02il avait été condamné
47:03à 4 ans
47:03donc tu loges
47:05un terroriste
47:06lors de l'affaire
47:08du Bataclan
47:09il y a 10 ans
47:10tu prends 4 ans
47:11l'autre jour
47:12je l'ai vu
47:12on l'a dit à Turcoing
47:14il y a des jeunes gens
47:15qui massacrent
47:16un policier
47:17ils sont libres
47:18donc ils sont libres
47:19alors là c'était
47:20de la détention provisoire
47:21mais c'est bon
47:21oui vous avez raison
47:22ils ne sont pas allés en prison
47:22bien sûr
47:23donc effectivement
47:25les gens qui nous écoutent
47:25disent cette justice
47:26elle peut nous inquiéter
47:28mais il y a un prisme
47:30idéologique
47:31je peux vous dire
47:31qu'il y a le quart
47:32de la moitié
47:34d'un doute
47:35dans ces affaires là
47:37style Jawad
47:38le type il est relaxé
47:39tout de suite
47:40et d'ailleurs
47:41de mon point de vue
47:42c'est normal
47:43moi je serais quand même curieux
47:44de savoir comment les gens
47:45vont réagir
47:46parce qu'il y a quand même
47:47des affects de Robespierre
47:48au-delà de la gauche
47:49moi je suis quand même
47:51fasciné
47:52par ce que ça dit
47:53de la guerre civile
47:53dans notre pays
47:54écoutez des français
47:55qui ont été interrogés
47:57et puis il y a
47:58un Dominique Grimaud
47:58que je salue
47:59qui me dit
47:59pourquoi taire
48:00les réactions de la gauche
48:01je ne voulais pas les donner
48:02mais effectivement
48:03elles sont assez minables
48:04donc on peut les noter
48:06la condamnation de Nicolas Sarkozy
48:08aujourd'hui est le résultat
48:08d'une justice indépendante
48:09mais aussi d'une presse libre
48:11et indépendante
48:12a dit à Sandra
48:13et à Rousseau
48:15la presse libre
48:16qui a été humiliée dans la séquence
48:17pardon
48:17la presse libre
48:18qui a été humiliée
48:19dans la séquence
48:19Mediapart
48:20ils y sont pour rien
48:21bien sûr
48:22mais bon
48:22merci à Nicolas Sarkozy
48:23et aux Républicains
48:24de toujours montrer l'exemple
48:25dit Marine Tondelier
48:26c'est une atteinte
48:27à sa présomption d'innocence
48:28à tout hasard
48:29elle est coupable
48:30du délit d'atteinte
48:32à la présomption d'innocence
48:33vous en avez assez
48:35de cette bande de racailles
48:35on va vous en débarrasser
48:37Clémentine Hautin
48:39tête haute
48:40main sale
48:40l'état de droit
48:41lui n'a pas failli
48:42bon
48:43tout ça n'est pas
48:45mais est-ce que nous
48:47on se réjouirait
48:47moi je me demande
48:48est-ce que je me réjouirais
48:49si Olivier Faure
48:50était condamné
48:51j'essaye de me mettre
48:52je ne crois pas
48:53ça c'est propre à la gauche
48:56même la partie civile
48:57dans le dossier
48:57a été beaucoup plus correcte
48:58et a réagi
48:59avec beaucoup plus de respect
49:00pour Nicolas Sarkozy
49:01que les personnalités de gauche
49:03bien sûr
49:04alors écoutons
49:05quelques réactions
49:07des français
49:08dans la rue
49:08à cette décision
49:09je trouve que c'est sévère
49:11parce qu'il y a
49:12beaucoup d'autres gens
49:13qui font beaucoup plus que ça
49:14et qui ne peinent pas autant
49:15donc c'est un peu sévère
49:17pour un président de la république
49:18il fallait quand même
49:19qu'il ait du sursis
49:21moi je trouve que c'est bien
49:22parce que
49:23que les hommes politiques
49:26puissent avoir
49:27la même peine
49:28que
49:29n'importe
49:30quelle personne
49:31c'est scandaleux
49:33cette condamnation
49:34n'est pas juste
49:35voilà
49:36c'est plus
49:37la juge
49:39la présidente du tribunal
49:41a plus
49:42rendu un verdict
49:43politique
49:44que justice
49:46scandaleux
49:47qu'on aime
49:48ou qu'on n'aime pas
49:49le président Sarkozy
49:51c'est un
49:53verdict
49:53qui ne repose
49:55sur aucune
49:56motivation sérieuse
49:57et notamment
49:59la condamnation
50:01mais
50:02le mandat de dépôt
50:03avec exécution
50:03provisoire
50:04c'est un véritable
50:05scandale
50:06c'est une sorte
50:08d'abus de pouvoir
50:09en quelque sorte
50:10de la part des juges
50:12on a peut-être tort
50:15d'ailleurs
50:15d'interroger
50:17les uns et les autres
50:17parce qu'ils ne savent
50:18absolument pas
50:19de quoi on parle
50:19le monsieur
50:20lui
50:21il se trouve
50:21qu'il suivait bien
50:21au contraire
50:22mais parfois
50:24les gens
50:25c'est très loin
50:26je vous assure
50:27vous iriez dans la rue
50:28vous demanderiez
50:30qu'est-ce
50:31qui est reproché
50:32à Nicolas Sarkozy
50:34dans cette affaire
50:35vous savez vous
50:36je le sais
50:37oui
50:38on n'y comprend rien
50:40si quand même
50:41globalement
50:41on sait qu'on lui reproche
50:42d'avoir pris l'argent
50:43de Kadhafi
50:43c'est le documentaire
50:44au Mediapart
50:45qui a été diffusé
50:46la veille d'ouverture
50:47du procès
50:47personne n'y comprend rien
50:49non mais on sait
50:50qu'on lui reproche
50:51d'avoir pris de l'argent
50:52de Kadhafi
50:53pour sa campagne
50:53c'est ça
50:54c'était ça le point de départ
50:55moi j'ai été au contraire
50:57impressionné
50:58par le fait que les gens
50:59étaient très précis
50:59le dernier
51:00était très précis
51:01il avait bien écouté
51:02mandat de dépôt
51:03exécution provisoire
51:04non mais pardon
51:06tu parles
51:07il fait fort
51:07moi quelqu'un
51:08que je n'aime pas
51:09et qui est condamné
51:10à titre définitif
51:12sur la base
51:14d'un jugement équitable
51:15je ne veux pas
51:16m'arracher
51:16les cheveux de la tête
51:17mais je veux
51:18que les choses
51:18soient faites normalement
51:19et je ne veux pas
51:20me déchaîner
51:21contre quelqu'un
51:22que je n'aime pas
51:23et qu'il soit
51:24maltraité par la justice
51:25bien sûr
51:25parce que la justice
51:25est faite en autre nom
51:26il y a une chose
51:27qui s'est faite
51:28pardonnez-moi
51:28c'est que les français
51:29il n'y a aucun français
51:29qui se sont plus en sécurité
51:30avec Nicolas Sarkozy en prison
51:32que chez lui
51:33on peut peut-être écouter
51:37Philippe Ballard
51:39du Rassemblement National
51:41parce que
51:41est-ce
51:43parce que Marine Le Pen
51:44a également été condamnée
51:46mais en tout cas
51:47a priori
51:49ce soir
51:50les réactions
51:51du Rassemblement National
51:52sont peut-être
51:53plus
51:54agréables à entendre
51:56pour Nicolas Sarkozy
51:57que les réactions
51:58des LR
51:59oui c'est vrai
52:00la présomption
52:04d'innocence
52:05est bafouée
52:05on est en démocratie
52:07il s'agit d'un ancien
52:08président de la République
52:09et on ne peut évidemment
52:10ne pas faire autrement
52:13que de penser
52:13au jugement
52:14qui est intervenu
52:15le 31 mars dernier
52:16concernant Marine Le Pen
52:18ou avec ses exécutions
52:19provisoires
52:19la présomption d'innocence
52:21semble complètement
52:22bafouée
52:23je pense que c'est un jour
52:24assez sombre
52:26c'est un peu
52:26les propos qu'on avait tenus
52:28le 31 mars dernier
52:29mais enfin
52:29en ce qui concerne
52:30Nicolas Sarkozy
52:31qui a été un adversaire
52:32politique
52:33c'est une journée
52:35assez sombre
52:36pour la démocratie
52:37c'est une journée
52:38assez sombre
52:39pour la justice
52:39sans doute
52:40pour la démocratie
52:41mais
52:42je l'ai dit
52:44si le RN
52:44est une présomption
52:45secours de Nicolas Sarkozy
52:46pour la présomption
52:46d'innocence
52:47parce que cette présomption
52:48d'innocence
52:48elle doit jouer
52:49je ne vais pas me répéter
52:50et dire des fois
52:51la même chose
52:51la double
52:52la violation
52:55du double
52:55c'est ça qui est essentiel
52:57la charge
52:58de toute façon
52:59elle n'existe
52:59surtout pour le président Sarkozy
53:01qu'il ne partira pas de France
53:02donc il y a une volonté
53:03en fait il y a une volonté
53:05d'humiliation
53:05il y a une volonté
53:06qu'il dorme en prison
53:08et je pense que tout le monde
53:10peut être d'accord là dessus
53:12que vous l'aimiez
53:12et que vous ne l'aimiez pas
53:13que vous ayez voté pour lui
53:15et que vous n'ayez pas voté pour lui
53:16et ceux qui diront le contraire
53:18seront tout simplement
53:19de mauvaise foi
53:20sur ce sujet
53:20il y en a plein
53:21qui diront le contraire
53:22vous dites tout le monde
53:23devrait être d'accord
53:23mais il y en a
53:25il y en a vraiment beaucoup
53:26mais si vous allez voir
53:28il y aura des comptages
53:29vous allez voir des gens
53:31se réjouir
53:31oui
53:32il y en a beaucoup de gens
53:34en tout cas sur le plan international
53:35c'est une catastrophe
53:36oh vous savez sur le plan international
53:39au point où nous en sommes
53:40mais la présomption
53:41pardon mais la présomption
53:42c'est que vous êtes dans un pays
53:44si on fait le bilan de la semaine
53:45où vous avez un président
53:47qui reconnaît la Palestine
53:48où vous avez une taxe
53:51qui
53:52une taxe sur les riches
53:54qui va arriver
53:54et vous avez un président de droite
53:56qui est en prison
53:56donc
53:57il a tout criblé de veille
53:58voilà
53:58donc globalement
54:01on n'est plus dans un pays socialiste
54:02on passe dans un pays maintenant
54:03non mais la présomption
54:04c'est une tonne de cette décision
54:05de justice
54:06attention
54:06qui ?
54:09par des tonnes de cette décision
54:10de justice
54:10la presse internationale
54:11oui
54:12oui mais enfin la présomption
54:13d'innocence
54:13depuis qu'on accepte
54:14enfin qu'on accepte
54:15on ne l'accepte pas
54:16mais on ne peut rien faire
54:17que les dossiers d'instruction
54:19soient feuilletonnés
54:21dans toute la presse
54:22enfin dans certaines presse
54:24ça c'est pas nouveau
54:25oui mais la présomption
54:26d'innocence
54:27elle n'existe plus
54:27j'ai toujours connu ça
54:28bon il nous reste
54:29deux ou trois minutes
54:30je pense que Gauthier Lebret
54:31va peut-être arriver
54:32et vous restez d'ailleurs
54:34Célia avec Gauthier
54:35je reste dans la mission
54:36de Gauthier
54:36ce soir
54:37est-ce qu'il est en train
54:38d'arriver Gauthier
54:39je vais peut-être proposer
54:41puisque vous restez
54:42je vais peut-être proposer
54:44non parce qu'on va
54:45on va accueillir
54:46peut-être Célia
54:47vous pouvez quelques secondes
54:49laisser la place
54:51à Gauthier
54:52il va de banque
54:55il y a Bruno Golnisch
54:57qui dit
54:58j'ai été très hostile
54:59à la politique de Nicolas Sarkozy
55:00je n'en suis que plus à l'aise
55:01pour critiquer ce jugement stupéfiant
55:03assorti d'une exécution
55:05que rien ne justifie
55:06quant au ricanement
55:08et aboiement
55:08des hyènes de gauche
55:10il ne se cite que le mépris
55:12ça sera intéressant
55:14de voir
55:15les réactions
55:16qui pourront peut-être
55:17être différentes
55:18ces prochaines heures
55:20il y a celle de Louis Sarkozy
55:21très belle réaction
55:22heureux sont les fils
55:24de pères braves
55:25de pères grands
55:25bons, justes et tendres
55:27heureux sont les fils
55:28d'hommes honnêtes et droits
55:29quelle chance d'être français
55:31quelle chance d'avoir un tel père
55:32continuer à avancer
55:33ne rien lâcher
55:34telle est la nature
55:35de son engagement
55:35telle doit être
55:36la nature d'une autre
55:38heureux sont les fils
55:39de France
55:40et heureux sont les pères aimés
55:41et il a mis une image
55:44assez émouvante
55:45puisque les trois garçons
55:47de Nicolas Sarkozy
55:48étaient présents
55:48aujourd'hui
55:49au tribunal
55:53et que
55:54Jean-Pierre
55:56est donc Louis
55:57et puis cette dernière phrase
55:58que je vous laisse méditer
55:59de François Méditerran
56:01méfiez-vous des juges
56:02ils ont tué la monarchie
56:04ils tireront
56:05la république
56:06je ne vous demande pas
56:06le programme
56:07cher Gauthier Lebrecht
56:08évidemment
56:09on continue l'édition spéciale
56:11tout de suite après vous
56:11Pascal
56:12avec Thierry Sausset
56:14ancien conseiller
56:15Nicolas Sarkozy
56:16maître Olivier Pardot
56:16et d'autres invités
56:17la bande de 100% politique
56:19on continue à décrypter
56:20cette décision de justice
56:21il y a juste un sujet
56:22entre vous et moi
56:23et puis l'émission commence
56:25et bien je vais dire
56:27qui était avec nous
56:28ce soir
56:29est-ce que
56:31Laurent Capreté
56:32à la réalisation
56:33David Tondelier
56:35était là
56:36Tondelier
56:37ah David Tondelier
56:38je me demande
56:39je me demande
56:40ben oui
56:40mais c'est marqué
56:41Tondelier
56:42Raphaël Lissac
56:43était là
56:44Benjamin Nau
56:45Lucia
56:45Lucas Consalves
56:47Astrig
56:48Yalig
56:49toutes ces émissions
56:50sont retrouvées
56:50sur cnews.fr
56:52bonne soirée
56:53avec Gauthier
56:54quelques minutes
56:58après la
56:59...
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57:04...
57:05...
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