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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Bonsoir à tous, Sabrina Medjaber, Gilles-William Colnadel, Geoffroy Lejeune, Philippe Bilger et Johan Ouzahis sont avec nous pour parler une nouvelle fois du dossier Nicolas Sarkozy.
00:13Je voulais qu'on écoute Jean-François Bonner, qui est donc le procureur du parquet national financier qui était ce matin sur RTL. Je voudrais qu'on l'écoute parce qu'il me semble qu'il traduit le jugement tel que moi je ne l'ai pas entendu ou tel qu'il n'a pas été expliqué, me semble-t-il.
00:31Puisqu'il dit cette phrase que vous allez entendre, il dit que précisément, c'est le verbatim, que M. Sarkozy est poursuivi pour quatre infractions. Je cherche précisément la phrase « nous maintenons notre version car le tribunal valide ce pacte de corruption ».
00:54Il dit sous la qualification d'association de malfaiteurs, Nicolas Sarkozy a cherché à obtenir et il a obtenu un financement libyen. Donc le procureur dit ce matin « Nicolas Sarkozy a obtenu un financement libyen ».
01:05Bon, il me semble que ce n'est pas ce que le jugement dit et c'est pourquoi j'ai une interrogation sur ce que dit Jean-François Bonner.
01:12Alors que M. Bonner défende la thèse du PNF, je le comprends. Et qu'il fasse appel, je le comprends toujours. Mais qu'il interprète de cette manière un jugement alors que précisément le jugement dit qu'il n'y a pas de financement libyen, je m'en étonne.
01:29Et je soumets cela à votre réflexion, notamment à celle de Philippe Bilger. Donc on écoute M. Bonner et vous me dites ce que vous en pensez.
01:36Quand vous lisez ce jugement, est-ce que vous dites que le parquet national financé s'est trompé dans ces accusations ? Ou est-ce que vous maintenez tout de A à Z ?
01:45Nous le maintenons, pourquoi ?
01:46Tout, y compris le pacte de corruption ?
01:49Mais parce que le tribunal, dans son jugement, valide ce pacte de corruption. Il dit, sous la qualification d'association de malfaiteurs, Nicolas Sarkozy a cherché à obtenir, et il l'a obtenu, un financement libyen
02:02en contrepartie d'une reprise des relations diplomatiques avec la Libye, et de l'examen, ne l'oublions pas, de la situation d'un criminel
02:11qui a été condamné par la France, Abdallah Sarkozy, pour condamnation...
02:17Donc vous n'enlevez rien ?
02:18Pardon ?
02:18Vous n'enlevez rien ?
02:19Ah non, non, non.
02:20Donc vous allez faire appel, puisque 3 des 4 délits n'ont pas été retenus ?
02:23Ça, on y réfléchit, on est en train de regarder ça, parce qu'il faut ciseler les conditions dans lesquelles on exprime l'appel.
02:30Vous persistez à penser qu'il y a eu un financement illégal de campagne ?
02:33Oui, parce qu'on trouve effectivement 6,5 millions qui partent de Libye et qui arrivent en France,
02:40par des comptes divers, le compte de Takiédine, le compte d'Alexandre Joury...
02:45L'abandon de 3 charges sur 4, c'est une grosse claque pour vous, non ?
02:48Écoutez, nous ne sommes pas en épicerie, c'est pas parce qu'il y a 75% des éléments qui ne sont pas retenus,
02:54le dernier élément qui est retenu, je le rappelle quand même, l'association de malfaiteurs,
02:57dans son cas, lui faisait encourir 10 ans d'emprisonnement.
03:01Bon, entendons-nous bien, le PNF, qu'il continue d'être persuadé de son accusation,
03:08ça ne me surprend pas.
03:10En revanche, je le répète, c'est l'interprétation du jugement qui est donné.
03:13Quand il dit, et je répète la phrase, il a obtenu un financement libyen.
03:17Alors, est-ce que le procureur du PNF ce matin a dit une chose qui n'est pas dans le jugement ?
03:22Écoutez, pardon, il défend sa cause, mais ça heurte complètement ma compréhension.
03:32Le tribunal, qui n'a pas manifesté une charité particulière pour Nicolas Sarkozy,
03:40reconnaît lui-même qu'aucun fonds n'a pu être isolé.
03:45Alors, je ne sais pas comment il peut dire à la fois que M. Sarkozy a obtenu un financement,
03:55alors qu'on n'a pas trouvé un centime dans les comptes de la campagne en question.
04:02Je ne comprends pas.
04:03Et j'aurais aimé d'ailleurs poser une autre question à M. le procureur,
04:07c'est pourquoi il n'a pas demandé, lui, l'exécution provisoire et le mandat.
04:14Parce que ce qui est terrible dans cette affaire, c'est peut-être ce qui me heurte le plus.
04:19C'est que ce qui est arrivé était littéralement inimaginable.
04:26Personne l'avait prévu la veille pour la bonne raison que le parquet n'avait rien demandé.
04:32Et que donc le tribunal a été, si j'ose dire, plus royaliste que le roi
04:35ou plus républicain que le procureur de la République.
04:38C'est ça qui est terrible dans cette affaire.
04:40Donc, pardon, mais...
04:42Pourquoi dit-il une chose qui n'est pas dans le jugement ?
04:45Mais comment voulez-vous que j'explique l'inexplicable ?
04:48Je soutiens que cette thèse est insouplénable.
04:53C'est tout.
04:54Philippe Bilger, expliquez-nous, peut-être qu'il y a quelque chose qu'on ne comprend pas.
04:57Mais, alors, encore une fois, le PNF a interjeté appel.
05:03Non.
05:04Il semble, je l'ai lu.
05:05Non, il dit ce matin, on réfléchit.
05:07Ce matin, on réfléchit encore.
05:10Il l'a entendu, vous l'avez entendu.
05:11Oui, oui, vous avez raison.
05:12C'est lui qui dirige le PNF.
05:13Hier, j'avais lu le PNF a interjeté appel.
05:16Mais nous, on l'avait tous.
05:17Oui.
05:18Et vous avez un...
05:19Non, non, mais...
05:20Et ce matin, il dit, on réfléchit.
05:22Il ne l'a pas encore fait.
05:23Deuxièmement, là, où vous avez raison, c'est qu'il formule la thèse de l'accusation,
05:31celle qu'il développera lors de l'instance d'appel.
05:35Et si...
05:35Oui, mais c'est grave.
05:37Parce que ce n'est pas dans le jugement, ce qu'il dit.
05:38Justement, si vous me permettez...
05:40Alors, probablement mélange-t-il à la fois ce qui existe dans le jugement avec ses propres désirs.
05:46Ça, ce n'est pas sérieux.
05:50Si le procureur du PNF mélange le jugement et ses propres désirs, ça, j'espère que ce n'est pas le cas.
05:57Il fait une interprétation du jugement qui, à mon sens, ne correspond pas à l'analyse que j'ai faite très modestement.
06:07Et je rejoins sur ce plan-là uniquement Gilles William.
06:11Pardonnez-moi, mais c'est très grave.
06:12Mais ça n'est pas grave.
06:13Ce n'est pas grave que le procureur du PNF ne lise pas le jugement comme il doit le lire ?
06:20Il l'a lu. Il y a un jugement de 380 pages.
06:25Beaucoup de gens ne comprennent pas que le tribunal a été extrêmement indulgent en ce qui concerne trois infractions sur quatre.
06:34Il n'est pas indulgent.
06:35Si, il a été...
06:36Il n'est pas indulgent. S'il n'y a pas de preuve, il n'y a pas de preuve.
06:39Il a été très indulgent.
06:41S'il n'y a pas de preuve matérielle.
06:42Ça ne m'avait pas sauté aux yeux.
06:44Il a exclu des pièces.
06:46Il a pris à chaque fois au nom.
06:49Quelle pièce ?
06:49Moussa Koussa, par exemple.
06:51Mais c'est un faux ?
06:52Non, ça n'est pas un faux.
06:53Et comment ça vous savez que ce n'est pas un faux ?
06:55Mais le tribunal dit probablement un faux qui a été validé à trois reprises par l'autorité.
07:02C'est bien le problème.
07:03Mais on a le droit.
07:05Vous avez votre...
07:06Mais je n'ai pas d'avis.
07:07Mais pourquoi vous...
07:08Comment vous, vous savez que ce n'est pas un faux ?
07:10Mais comment...
07:11Mais moi, j'ai laissé le tribunal dit.
07:13Mais attendez, Pascal, franchement.
07:15Vous n'allez pas me dire que dans vos questions et dans votre analyse sur l'affaire Sarkozy, vous êtes parfaitement objectif.
07:23Soyons sérieux, vous de même.
07:25Écoutez, je ne sais pas ce que vous dites ou pas.
07:27Je n'aperçois qu'il n'y a pas un centime nulle part.
07:30On explique qu'une campagne a été financée par l'État libyen.
07:34On ne retrouve pas un centime.
07:35Il a été relaxé de ce chef.
07:38Je ne le répète pas rien quand même.
07:39L'association...
07:40Ça a joué pendant la présidentielle.
07:41L'association de...
07:42Philippe, ça a joué.
07:44Pendant la présidentielle, entre les deux tours, vous avez un document qui sort, qui sans doute a une influence sur le vote.
07:51Ce document est probablement un faux.
07:52Non.
07:53Enfin, vous dites non.
07:55Dites le tribunal.
07:55Dites le tribunal.
07:56Dites le tribunal.
07:57Trois avis.
07:58Mais pourquoi vous dites trois avis ?
07:59Ce n'est pas vrai, d'ailleurs.
08:00Trois avis judiciaires, le document était validé.
08:02En plus, venant d'un État libyen dont on sait ce qu'est cet État...
08:08Non, les tribunaux avaient dit qu'ils ne pouvaient pas apporter la preuve que c'était un faux.
08:12Ce n'est pas pareil.
08:12Mais ils n'ont pas validé le...
08:14Donc, ça a quand même pesé sur l'élection présidentielle.
08:17Ça a quand même pesé sur l'élection présidentielle.
08:19Donc, vous vous dites, bah oui, il n'est pas un faux.
08:23Je voulais simplement vous expliquer, Pascal, que Nicolas Sarkozy a été condamné pour association malfaiteur.
08:31Parce qu'on a considéré...
08:35Pourquoi c'est arrivé en 2020, association de malfaiteurs ?
08:38Pourquoi c'est arrivé en fin de l'enquête ?
08:41Je vois d'où vous tirez ça.
08:43Mais non, mais c'est pas...
08:44Écoutez, il y a trois...
08:45Comme on n'arrive rien à prouver...
08:47N'écoutez pas n'importe quel avocat qui va vous démontrer...
08:51Mais si, l'association de malfaiteurs, je l'ai entendue, je l'ai lue.
08:58Pourquoi ça arrive en dernier ?
08:59Mais parce que tout simplement...
09:01Parce que les autres n'y en parlent peut-être ?
09:02Mais si, bien sûr.
09:03Ah bon, mais alors si c'est les autres tiennent, pourquoi ça n'y en parlent pas ?
09:05Je ne sais pas, je pose des questions.
09:06Je pourrais vous expliquer...
09:08Moi, je connais...
09:09Je n'ai pas lu les 400 pages.
09:10Je pourrais vous...
09:11Je me dis des choses qui m'étonnent.
09:12Oui, mais...
09:13Je pose la question.
09:13Comme par d'un, vos étonnements sont assez univeux.
09:16Mais j'ai le droit quand même.
09:17Mais bien sûr.
09:18Et vous, vous ne pouvez pas répondre à cette question.
09:20Pourquoi ça arrive si tard ?
09:21En fait, l'association de malfaiteurs, on est sept ici.
09:24Cinq.
09:25Six.
09:25On est six.
09:26Là, on parle de la justice, là.
09:29Tous les six.
09:30Quelqu'un nous écoute peut dire qu'ils sont en train de fomenter un coup d'État contre la justice.
09:33On peut être...
09:34Vous avez tort de badiner sur ce plan-là.
09:37Parce que si vous trouvez que ça n'est pas grave,
09:41qu'un ancien président, selon le tribunal,
09:45ait été en suivi avec deux ministres
09:48qui sont allés de manière clandestine et occulte en Libye.
09:52Ils ne sont pas allés de manière clandestine.
09:53Si, totalement occultes en tout cas.
09:55M. Guéant, il n'est pas allé de manière clandestine.
09:57Et que des actes délétères...
09:59Non, mais...
10:00Et que...
10:00Fini...
10:01Non, c'est entre 2005 et 2007.
10:03M. Guéant, il va préparer le voyage de ministre intérieure.
10:06Vous plaisantez.
10:07Non, je ne plaisante pas.
10:08Le tribunal a dit ce qu'il fallait penser.
10:10Il n'est pas clandestine.
10:11Enfin, Claude Guéant, il se débatse pas de manière clandestine.
10:13Et deuxièmement, ils font des actes...
10:15Gilles William !
10:15Ils font des actes en Libye extrêmement graves.
10:19C'est sûr.
10:19Et notamment à l'égard pour sauver un homme et chénique.
10:22Gilles, William...
10:23Et ils espèrent...
10:25Non, mais...
10:25Un financement...
10:26Mais vous n'entendez pas...
10:27Est-ce que je peux...
10:28Écoutez, alors franchement, c'est...
10:30Mais M. Bilger, est-ce que...
10:32Est-ce que je peux oser vous suggérer de ne pas attenter à la présomption d'innocence de ces gens-là ?
10:40Mais j'attends...
10:41Vous êtes...
10:42M. Bilger, vous êtes en train de nous expliquer que ce que dit le tribunal, c'est vérité définie...
10:49Non, pas du tout.
10:49Vous êtes en train de m'expliquer, vous êtes en train de nous dire à tout le monde, ils ont fait si...
10:54L'argumentation du tribunal.
10:56Non, non, non, non, vous nous expliquez qu'ils ont fait si, ils ont fait ça.
11:00Le seul problème qui se pose à moi, c'est le seul, c'est que je ne suis pas sûr qu'ils ont fait si, ils ont fait ça, c'est bien possible.
11:10Sauf qu'il y a une cour d'appel qui pourrait parfaitement dire qu'ils n'ont pas fait si et qu'ils n'ont pas fait ça.
11:16Et que l'enfermement de M. Sarkozy, avant que la cour d'appel ne se décide, heurte complètement mon sentiment de la justice.
11:27Mais là-dessus, on peut discuter sur l'exécution provisoire.
11:31Dites, ils sont fait peut-être si, ils sont fait peut-être ça.
11:34Pascal, j'explique l'argumentation du tribunal.
11:39Pascal Proulx nous demandait notre interprétation du jugement.
11:43Je l'ai donné et reconnaissait tout de même que les voix, ici, en faveur de la validité de ce jugement et de son argumentation juridique, ne sont pas pléthoriques.
12:00Geoffroy Lejeune.
12:01Bien entendu, je suis très content de pouvoir porter de la contradiction.
12:06Ça s'appelle la démocratie médiatique.
12:08Excusez-moi, sur France Inter ce matin, il n'y avait pas plusieurs voix différentes.
12:17Il n'y avait que des voix qui condamnaient définitivement M. Sarkozy.
12:21Et on n'a pas dit une seule fois.
12:23On n'a pas parlé une seule fois de Mediapart qui est à l'origine de cette histoire.
12:27Donc, je préfère être ici qu'à France Inter.
12:29D'accord.
12:30Oui, mais reconnaissez que ma posture est plus difficile que la vôtre, puisque vous, vous êtes toujours dans cette argumentation qui consiste à dire l'exécution.
12:45Je vous rejoins, mais que le tribunal a sans doute commis une erreur.
12:49Et puis, on remarquera ce soir que Laurent Valguidier, qui est un anti-sarkosiste.
12:53Il est très bon.
12:54Il est très bon.
12:55Il était invité ce soir de quotidien, parce qu'effectivement, il est pour la thèse de l'accusation.
13:00Je souligne ça.
13:01Laurent Valguidier est excellent.
13:03Mais il est sûrement excellent.
13:04C'est un des rares chroniqueurs.
13:05Mais tout le monde est excellent.
13:06Non, non, pas tout le monde.
13:07Tout le monde sûrement est excellent.
13:08Mais on peut poser des questions.
13:10Même vous qui me contredisez.
13:12Mais je vous dis, écoutez, il y a trois chefs d'inculpation sur quatre qui tombent.
13:17Mais bien sûr.
13:17Ça fait douze ans que ça dure.
13:19Trois chefs d'inculpation sur quatre qui tombent.
13:21D'accord, et alors ?
13:22On a juste expliqué qu'il y avait un financement libyen.
13:25Il n'y en a pas.
13:26Non.
13:26Donc, on peut quand même s'interroger.
13:29Et le tribunal le dit.
13:30Vous verrez en appel.
13:32Vous verrez en appel.
13:33Ah, maintenant, en appel.
13:34Ah oui.
13:34Il y a un appel.
13:35Donc, le tribunal, ce jugement pour vous, il ne vous satisfait pas.
13:39Donc, on attend le tribunal.
13:39Mais vous plaisantez.
13:40Je vous dis.
13:41Non, mais écoutez.
13:42Pardon.
13:42Allez, Geoffroy Lejeune.
13:43Philippe, vous êtes malheureusement la preuve, et je le dis avec beaucoup de bienveillance,
13:46mais vous êtes malheureusement la preuve que c'est très compliqué pour des gens qui n'aiment pas Nicolas Sarkozy de garder de la distance et raison à propos de ce jugement.
13:54C'est-à-dire que l'état dans lequel ça vous met que Nicolas Sarkozy...
13:57Mais laissez-le finir.
13:58Oui, mais bien sûr.
14:00Non, mais alors, je vais essayer de revenir à des choses beaucoup plus simples.
14:01En plus, moi, je ne suis pas juriste.
14:03Mais déjà, factuellement, le procureur ment.
14:06Quand il donne l'interprétation du jugement, quand il dit qu'il y a financement de campagne par la Libye,
14:12alors que le jugement du tribunal dit précisément qu'il n'y a pas de financement de campagne, pas de preuve du financement de campagne, il ment.
14:17Peut-être qu'après tout, c'est son droit.
14:19On a le droit de mentir.
14:20Mais il a menti ce matin.
14:21Enfin, la deuxième chose, et moi, j'ai écouté non seulement lui ce matin, mais aussi le deuxième grand perdant de cette affaire qui est M. Harfi de Mediapart.
14:31Pour ces gens, pour le PNF et pour Mediapart, c'est une catastrophe, ce jugement.
14:35Ils sont peut-être très contents que Nicolas Sarkozy soit condamné à de la prison, mais tout ce qu'ils ont défendu pendant 12 ans s'avère être faux.
14:42Je ne crois pas.
14:42Vous ne croyez pas, mais c'est ce que le jugement pour l'instant a dit.
14:45Pour l'instant, le jugement dit qu'on a trouvé quelque chose pour le condamner, mais par contre, toute cette affaire n'existe pas, en tout cas dans le jugement.
14:51De première instance.
14:52Donc, ce qui est très intéressant, c'est qu'il court les plateaux.
14:54En l'occurrence, le Liberté, elle, dans le cas qu'on vient de voir, et M. Harfi sur France Inter, qui est accueilli triomphalement,
14:59qui lui dit que le document est un vrai, alors que le jugement dit l'inverse.
15:02Le jugement dit l'inverse.
15:04Probablement un faux.
15:05Ces gens sont en train de, comment dire, ils sont en train de comprendre que le coup est trop fort contre Nicolas Sarkozy
15:11et que l'opinion est en train de, ils sentent venir le moment où il y aura la remise en cause de Mediapart, de son travail,
15:17pour des bonnes raisons, puisqu'ils ont menti, en tout cas ils ont affirmé quelque chose qui n'était pas vrai.
15:20Et sur le PNF, puisqu'on se rend compte que le PNF fait et défait les présidents de la République,
15:25on se souvient de Fillon évidemment, on voit Marine Le Pen, maintenant on voit Nicolas Sarkozy,
15:29et ils se disent on va être emportés avec l'eau du bain.
15:31Et donc ils ont peur, et ils font exactement comme Delphine Ernotte faisait il y a deux semaines,
15:35quand elle est prise dans les phares de la voiture,
15:37en flagrant délit de défense de gens qui sont en train de comploter avec des élus socialistes,
15:41au lieu de dire, bon là on a merdé, mais ça se reproduira plus jamais,
15:44elle dit, c'est pas une erreur et le problème c'est c'est news.
15:47Ils font exactement pareil, ils sont en train de dire, on a raison et ça va être pire en appel, vous allez voir.
15:51Je crois, est-ce que vous lisez Mediapart parfois ?
15:54Ah bah oui, ça m'arrive bien sûr.
15:55Est-ce que vous avez lu, est-ce que vous avez lu...
15:57J'ai lu Mediapart, j'ai vu les années, j'ai vu simplement les enquêtes qu'ils ont fait sur moi et sur nous.
16:01Est-ce que vous avez lu les réponses aux questions sur Mediapart que pouvait le jugement ?
16:07Et est-ce que je peux vous demander, puisque vous avez parlé de mon acharnement,
16:12puis-je vous demander pourquoi, collectivement, vous avez un acharnement plus considérable que le mien
16:19pour dénier toute validité à ce jugement ?
16:22Justement, alors c'est vraiment pas ce qui s'est passé, Philippe, sincèrement,
16:25on se connaît depuis un petit moment.
16:26Ah bah je vous aime beaucoup.
16:27Et moi aussi, sur le cas de Nicolas Sarkozy, vous n'êtes pas le même homme que sur d'autres cas.
16:31Disons la vérité.
16:32Mais parce que je suis frappé par le fait que les mêmes qui réclament une justice sévère...
16:38Non mais ça, c'est tombé ça.
16:40Cet argument est complètement bidon.
16:42Ah oui, c'est bidon.
16:44Oui, ça n'a rien à voir.
16:45C'est bidon, parce que lorsque vous dites la justice a été laxiste et qu'après...
16:49Mais pardonnez-moi, mais pardonnez-moi.
16:51La différence, c'est que là, Nicolas Sarkozy, il plaide son innocence.
16:56Et alors ?
16:57Ben c'est pas une question de sévérité ou pas.
16:58Est-ce qu'il y a beaucoup de prévenus qui plaident leur innocence ?
17:01Et vous ne vous en souciez qu'à...
17:03Mais pas du tout.
17:03Non mais...
17:04Nous...
17:04Et après, ça sera la pub.
17:06Donc vous parlerez après la pub.
17:08Ça va être long.
17:08Bon.
17:09Ce qu'on souligne sur la justice, c'est quand les faits sont avérés et que le jugement
17:16est faible.
17:17Par exemple, l'autre jour, il y a des jeunes gens qui tapent sur un policier à Tourcoing.
17:21C'est avérés.
17:23Il n'y a pas de discussion.
17:24Ils ne sont pas innocents et ils sont remis en liberté.
17:28Voilà ce que je discute.
17:29Mais ça n'a rien à voir avec quelqu'un qui clame son innocence.
17:32Parce que quelqu'un qui clame son innocence, il n'y a pas de sévérité ou pas.
17:36Il n'a pas tout simplement à être puni puisqu'il clame son innocence.
17:41Parce que vous considérez qu'il suffit de clamer son innocence pour être innocent.
17:46Mais pas du tout.
17:47Je veux que la justice apporte des preuves matérielles.
17:50Mais quand vous les avez, vous ne les écoutez pas.
17:52Alors ça, ce n'est pas vrai.
17:54Dans quel sujet je ne les ai pas écoutés ?
17:56Non, mais je veux dire...
17:57Les deux derniers sujets de Nicolas Sarkozy, il n'y a aucune preuve matérielle sur les deux.
18:02C'est les écoutes, aucune preuve matérielle.
18:05Faux.
18:05Bon, ben vous dites faux.
18:06Mais faux parce que...
18:07Alors vous en avez, alors donnez-les.
18:09Mais faux parce que juridiquement, c'était constitué lors du coup de téléphone.
18:15Mais Philippe, on écoute des avocats, ce qui ne s'est jamais fait.
18:18Vous n'êtes pas sérieux sur ces sujets.
18:21Mais c'est faux.
18:21Vous ne connaissez rien.
18:23J'aurais pu dire 20 fois ce que je voulais dire, mais tant pis.
18:26Vous le direz après, mais on n'écoute pas les avocats.
18:29On peut écouter un avocat lorsqu'il prépare une infraction.
18:33Combien de fois il faudra vous le répéter ?
18:35Eh ben non.
18:36Le corps d'Europe d'ailleurs de justice se donnera raison sans doute à Nicolas Sarkozy.
18:40Vous en connaissez plus que nous.
18:41Oui, là-dessus, il y a juste une ligne de jurisprudence.
18:45Bon, allez.
18:46On marque une pause et je donne la parole à Gilles-Louis.
18:48Je vais me contacter.
18:50Je vais faire un récit.
18:54Non, mais attend, il a vu tout le temps.
18:55Si vous voulez, la pause, on revient tout de suite.
18:58On sent comme ça, vous irez dans le cas de cas.
19:00On revient tout de suite.
19:01Donald Trump a accueilli ce lundi Benjamin Netanyahou à la Maison Blanche.
19:10L'objectif de cette rencontre est simple, convaincre le Premier ministre israélien d'accepter son plan de paix pour Gaza.
19:15Donald Trump a commencé à prendre la parole il y a quelques secondes durant cet intermède de publicité.
19:21Je vous propose d'écouter évidemment ce qu'il dit avec l'interrogation,
19:25de savoir si nous allons écouter jusqu'au bout cette conférence de presse.
19:28Écoutons le président américain.
19:30Avec la plupart de ces dirigeants que je mentionne,
19:35et nous étions en conversation téléphonique avec eux le lendemain,
19:38le Premier ministre et le dirigeant militaire du Pakistan.
19:44Ils étaient avec nous depuis le début.
19:49Ils ont déclaré qu'ils sont toutefois en cet accord.
19:54Ils nous ont dit « Monsieur, vous avez le soutien du Premier ministre du Pakistan, le soutien du Premier maréchal du Pakistan ».
20:03Ils ont complètement soutenu le président El-Sisi d'Egypte aussi.
20:08Des gens incroyables, des gens que j'ai appris à connaître au fil des années.
20:11Je dirais que ça a commencé en 2015 et ensuite on est passé à 2016, lorsque la présidence a officiellement commencé.
20:21Mais je les connais depuis longtemps.
20:24Et je ne dirai pas dans tous les cas, mais dans de nombreux cas, ce sont de grands hommes.
20:29et de grandes femmes, mais en général, ces dirigeants sont des hommes, je le dirais.
20:36Mais si c'est accepté par le Hamas, cette proposition appelle à la libération de tous les otages restant immédiatement,
20:47mais dans aucun cas plus de 72 heures après l'accord.
20:52Donc, les otages, revenir, je déteste dire cela, car de ce point de vue, c'est un problème.
20:58Mais c'est très important pour les parents.
21:01Il faut dire que les dépouilles des jeunes hommes, je pense que dans quasiment tous les cas, ce sont de jeunes hommes,
21:09les dépouilles vont rentrer immédiatement.
21:11Et de nombreux parents voulaient, bien sûr, récupérer la dépouille de leur fils.
21:19Ils voulaient récupérer la dépouille autant que si le fils était toujours en vie.
21:26Et cela signifierait la fin immédiate de la guerre, non seulement à Gaza.
21:34Sous ce plan, les pays arabes et musulmans se sont engagés par écrit.
21:40Pas par écrit, souvent, mais je les crois sur parole, la plupart des personnes avec qui j'en ai parlé.
21:47Ils ont pris le parti de démilitariser Gaza rapidement,
21:53de désarmer le Hamas et les autres organisations terroristes, faire cela immédiatement.
22:01Et nous nous appuyons sur les pays que j'ai nommés et d'autres pour gérer le Hamas.
22:05Et j'entends que le Hamas veut aussi avancer sur ces points.
22:11C'est une bonne chose.
22:13Détruire toute infrastructure terroriste, y compris les armes,
22:18les centres de production d'armement que nous détruirons aussi.
22:23Bon, écoutez, ce que je vous propose, c'est qu'on va écouter cette conférence de presse.
22:32Manifestement, on est sur une position, tant que les otages ne sont pas libérés,
22:37évidemment, il n'y a pas d'accord possible, bien évident.
22:40En tout cas, il n'y a pas de cessez-le-feu possible.
22:42C'est ce que je comprends de ce que dit M. Trump.
22:45M. Netanyahou n'a pas encore parlé.
22:47On regarde, on écoute plus exactement ce qui se dit.
22:50Et puis, quand des informations décisives sont arrivées,
22:53je vous propose d'interrompre, évidemment, notre émission.
22:56Mais, je ne voudrais pas qu'on passe toute l'heure face à face sur ce sujet.
23:01Même si c'était intéressant, vous vouliez répondre à M. Bilger.
23:04Oui, répondre surtout à M. Bilger sur la manière dont nous traitons l'information.
23:11Ici, vous voyez, ce soir, on s'est contredit l'un l'autre.
23:15On s'est contredit l'un l'autre.
23:17Oui, oui, absolument.
23:18Je vous répète que sur le service public, il n'y a pas de contradiction.
23:24Et pour vous donner un exemple invraisemblable,
23:27c'est que le vendredi, le vendredi matin,
23:31qu'ils ont fait venir comme journalistes extérieurs
23:34pour commenter cette information ?
23:37M. Arfi de Mediapart.
23:40Pas pour qu'il s'explique sur le faux improbable,
23:44mais comme un journaliste indépendant
23:47qui pourrait donner un avis éclairé sur la décision en question.
23:52Sur France Info, un peu après,
23:55ils ont fait venir la vice-présidente de la Ligue des droits de l'homme,
24:00qui n'est pas spécialement à droite,
24:02pour expliquer, elle a expliqué, Mme Cyr-Marin,
24:06pour expliquer qu'il y avait effectivement des éléments à charge
24:10qui tenaient debout dans la décision entreprise.
24:14Ils ont simplement oublié, un petit détail, un rien, une paille,
24:19que cette dame-là, avant dans une autre vie,
24:23elle était présidente du syndicat de la magistrature
24:25qui avait épinglé M. Sarkozy sur le mur des cons.
24:29Si ça, c'est pas de la malhonnêteté intellectuelle,
24:35ils ont un problème de vocabulaire.
24:37Sincèrement.
24:37Vous avez totalement...
24:38Bon, alors, ce que je vous propose d'écouter,
24:40M. Bonner, t'as juste titre,
24:41d'ailleurs, a dit qu'il n'y avait pas de problème personnel
24:43avec Nicolas Sarkozy.
24:45Et là-dessus...
24:47Bon. En revanche, je voudrais qu'on écoute
24:49M. Peyman Galet-Marzban,
24:52qui est le président du tribunal judiciaire.
24:54Ce que je n'aime pas forcément dans ce climat,
24:59c'est qu'on peut quand même commenter,
25:02on peut critiquer.
25:03Alors, il y a eu des menaces de mort absolument inadmissibles
25:06contre la présidente.
25:08Mais ce ne sont pas des menaces de mort
25:10qui sont venues du monde journalistique,
25:12du monde politique,
25:13qui sont venues sans doute des réseaux sociaux
25:14ou des menaces de mort via des lettres, etc.
25:19Mais ça ne peut pas empêcher les journalistes
25:22de commenter.
25:23Nous sommes d'accord.
25:25Bien sûr.
25:25Donc, j'ai trouvé qu'il y avait un peu instrumentalisation,
25:28si vous me permettez,
25:29de ces menaces de mort.
25:30Parce que moi, je ne suis pas responsable des menaces de mort.
25:32Les commentateurs et puis les politiques non plus.
25:35Ou alors, on ne parle plus de rien.
25:36Non, non, mais vous avez raison.
25:37Ah, c'est gentil.
25:39Écoutez donc, M. Gallet, Marsban,
25:42il est président du tribunal judiciaire
25:45et il était sur France Inter ce matin.
25:47M. Sarkozy est poursuivi pour quatre infractions.
25:51Il y a trois relaxes
25:52et il y a une condamnation pour l'association de malfaiteurs.
25:54Un point de pédagogie.
25:56L'association de malfaiteurs,
25:57c'est une infraction obstacle.
25:58C'est l'idée qu'il y a des actes préparatoires d'infractions
26:01qui sont d'une telle importance
26:03qu'on va les réprimer
26:04même si l'infraction ne se réalise pas.
26:06En matière de terrorisme,
26:08vous pouvez condamner quelqu'un
26:10pour la préparation d'un attentat
26:11même si l'attentat n'a pas eu lieu.
26:13Le tribunal a minutieusement précisé
26:16pourquoi il a prononcé un mandat de dépôt.
26:195 ans d'emprisonnement
26:20dans la pratique judiciaire,
26:235 ans d'emprisonnement,
26:24il y a très habituellement un mandat de dépôt.
26:27Et le fait d'avoir eu un mandat de dépôt
26:29à effet différé,
26:30c'est justement avoir tenu compte
26:32de la situation professionnelle
26:33de M. Sarkozy,
26:35dit la décision.
26:36C'était intéressant de l'écouter également.
26:39Écoutez ce que dit M. Bonner
26:40sur le côté insupportable
26:41de cette séquence.
26:44Ce qui s'est passé ces dernières heures,
26:48ces derniers jours,
26:49après le rendu du délibéré,
26:51est proprement insupportable
26:53et inadmissible.
26:54A qui la faute ?
26:55Ça a été rappelé,
26:56permettez-moi quand même de le souligner,
26:57ça a été rappelé par le président de la République,
27:00ça a été rappelé par le garde des Sceaux,
27:02ça a été rappelé par le conseil supérieur
27:04de la magistrature.
27:06On est en train de marcher sur la tête.
27:08Quand on vient critiquer avec violence
27:11et menace de mort un tribunal,
27:13c'est l'état de droit qui est menacé
27:15et souvenons-nous,
27:17l'état de droit,
27:18c'est le socle de la démocratie.
27:19Je peux vous le dire,
27:20à cette heure,
27:21je suis sûr que Montesquieu
27:23est en train de se retourner dans sa tombe.
27:25La démocratie est en danger aujourd'hui ?
27:27Oui.
27:27Oui, dès lors que l'on s'en prend
27:29de façon aussi véhémente,
27:31aussi violente à la justice.
27:34Que l'on ne soit pas d'accord
27:35avec une décision,
27:36c'est arrivé combien de fois dans le passé
27:38et ça arrivera encore.
27:40Les décisions sont critiquables.
27:42C'est le débat public.
27:43On est là pour s'en parler.
27:45Mais dès lors qu'on franchit ce pas,
27:47là, on va trop loin.
27:49Il y a, comme vous dites,
27:51une instrumentalisation.
27:52Pour reprendre la phraseologie
27:54préférée de la gauche,
27:56il y a une confusion
27:58entre les abrutis totaux
28:00qui doivent être punis,
28:03qui menacent de mort la présidente
28:05et des gens qui,
28:06avec urbanité,
28:08peuvent s'étonner
28:09qu'alors même
28:10qu'elle avait manifesté
28:12dans le passé
28:13contre Sarkozy,
28:15ne se soit pas déportée
28:16d'elle-même,
28:17comme l'a fait remarquer
28:18un ancien bâtonnier de Paris,
28:19ou était récusée,
28:20peut-être,
28:21ou aurait dû être récusée.
28:23Mais les avocats
28:23ne sont pas montés au créneau sur ça.
28:24Ce qui m'étonne aussi,
28:30c'est que,
28:31alors qu'on a le droit
28:32de commenter,
28:34encore une fois,
28:34poliment et avec respect
28:36une décision de justice,
28:38on ne se rebelle pas
28:39contre les membres
28:40de l'extrême-gauche,
28:42façon Mme Tondelier,
28:44qui se sont félicités
28:46avec une joie mauvaise
28:50de ce qui arrivait,
28:51et, ce faisant,
28:54attentait à la présomption
28:55d'innocence de M. Sarkozy,
28:58puisque c'est une décision
28:59qui n'est pas définitive.
29:00Pourquoi il ne s'en plaint pas,
29:02le procureur de la République,
29:03de ça ?
29:03Mais, Pascal,
29:05là, c'est mon point de vue.
29:07Sabrina peut parler également.
29:09Non, mais,
29:09c'est mon point de vue.
29:12Depuis,
29:13le jugement a été rendu
29:14le 25 au soir.
29:17Et pendant à peu près
29:1848 heures,
29:20je n'ai entendu
29:21que des défenses
29:23systématiques
29:25et parfois grossières
29:26au détriment
29:28de la magistrature
29:29de Nicolas Sarkozy.
29:30C'est le contraire.
29:31Non, mais c'est du contraire.
29:32Franchement,
29:32je n'ai pas écouté.
29:35J'ai regardé
29:36tout ça
29:36avec une minutière...
29:37Vous n'avez pas entendu
29:38Laurent Valdillier,
29:39par exemple,
29:40sur BFM.
29:41Vous n'avez pas entendu
29:42M. Portelli sur BFM.
29:44Oui.
29:44Pardonnez-moi,
29:44qui est l'ancien
29:45président du syndicat
29:46de la magistrature.
29:47Tout ce que vous dites,
29:48c'est pas vrai,
29:49ce que vous dites.
29:49Je laisse de côté
29:50M. Portelli
29:52qui est de gauche
29:53et je dis
29:54que...
29:55Si c'est vrai,
29:57depuis le...
29:57Et M. Harfi
29:58sur France Inter,
29:58est-ce que vous permettez...
29:59Est-ce que vous dites ?
30:00Vous dites des choses fausses.
30:01Mais ça,
30:01c'est inexact.
30:03Mais alors,
30:03qui a la...
30:03démontrez-moi
30:04que depuis le 25 septembre,
30:07durant 48 heures...
30:08Vous avez vu Libé,
30:09la une de Libé
30:10avec la tôle ?
30:11En tôle !
30:11En tôle !
30:12Oui, mais attendez...
30:13C'est la gauche...
30:14Et le monde !
30:15Et le monde !
30:16Ce que vous dites
30:17n'est pas juste.
30:17Est-ce que dans le camp
30:18de la droite médiatique,
30:21politique,
30:22est-ce que vous avez entendu
30:23quoi que ce soit
30:25qui ressemble
30:26à une impression lucide
30:27du jugement ?
30:29Ou est-ce qu'on n'a pas entendu
30:30une défense inconditionnelle ?
30:31Les hommes politiques de droite,
30:32c'est autre chose.
30:33Mais vous parliez
30:34de l'espace médiatique.
30:35Ben oui.
30:36Au contraire,
30:37l'espace médiatique...
30:38Vous trouvez que la droite médiatique
30:41a été totalement honnête ?
30:42Mais il n'y a pas de droite médiatique.
30:44Qu'est-ce qui était malhonnête ?
30:46La manière dont elle a apprécié
30:50le jugement uniquement
30:52à travers une idéologie
30:54et un concert.
30:55Mais non mais Philippe,
30:56pardon,
30:56là on vient d'écouter
30:57le président du tribunal
30:58qui dit que l'association
31:01de malfaiteurs
31:01c'est quelque chose
31:02de suffisamment grave.
31:03Il compare ça au terrorisme.
31:05Suffisamment grave
31:05pour justifier une condamnation.
31:07Il oublie de dire une chose par exemple
31:09et ça c'est ce que vous avez entendu
31:10dans la droite médiatique.
31:11Il oublie de dire que
31:12dans le jugement
31:13ils disent qu'ils ne pouvaient pas ignorer.
31:15Moi je trouve ça un peu...
31:15Mais c'est évident !
31:16Pardon ?
31:17Geoffroy,
31:17est-ce que vous pensez vraiment ?
31:19Mais moi je n'en sais rien !
31:20Vous pensez vraiment
31:21que Claude Guéant
31:23et Brice Hortefeux
31:25vont en Libye
31:26de manière parfaitement
31:28désordonnée ?
31:28Mais vous n'en savez rien ?
31:29Vous n'en savez rien ?
31:31Moi en tout cas
31:31quand j'ai une once de doute
31:33je ne suis pas juge
31:34mais une once de doute
31:35je ne mets pas
31:36quelqu'un de 70 ans
31:37sans être en prison.
31:37Mais attendez !
31:38En disant qu'il ne pouvait pas
31:39ne pas savoir.
31:40Il se trouve que
31:44Guéant
31:44Guéant
31:46et Hortefeux
31:48ont dit
31:49jusqu'au bout
31:50que Sarkozy
31:51n'était pas
31:52au courant.
31:53Et donc
31:54le jugement
31:55formidable
31:56a dit que
31:57l'or un bouclier
31:58écoutez moi
31:58j'ai l'habitude
31:59il se trouve que
32:00j'ai l'habitude un peu
32:01lorsque ça se passe mal
32:03pour des collaborateurs
32:05à un certain moment
32:07ils collaborent
32:08avec le parquet
32:09ils auraient pu
32:10parfaitement dire
32:11oui finalement
32:12M. Sarkozy
32:13est au courant
32:13mais il n'y avait pas de problème
32:14on n'avait rien à se reprocher
32:15mais non
32:15donc dire que
32:17l'or un cire
32:17bon écoutez
32:18je ne vous convaincrai pas
32:21attendez moi
32:23je ne vais pas être convaincu
32:23ou pas
32:24ah oui
32:25mais Pascal
32:26ne dites pas
32:27que vous êtes neutre
32:28franchement
32:29je dis toujours
32:31la même chose
32:31je veux
32:32des preuves
32:34matérielles
32:35sur tous
32:35les sujets
32:36quand quelqu'un
32:37est condamné
32:38je vous les donne
32:39si vous appelez
32:39ça ne pas être neutre
32:41vous avez trois
32:41enfin on ne va pas répéter
32:42la même chose
32:43ils sont tellement
32:44c'est à dire que
32:46pendant 12 ans
32:46tu fais des perquisitions
32:48tu as une centaine
32:49de juges d'instruction
32:50tu as des commissions
32:52régulateures internationales
32:54tu as etc etc
32:55et tout ça tombe
32:56ça ne tombe pas
32:57bah écoutez si
32:58puisque les trois chefs
32:59d'inculpation
32:59en fait on ne peut pas parler
33:01mais est-ce que vous comprendrez
33:02un jour
33:03ce qu'est la justice
33:03non mais écoutez
33:04en fait on ne peut pas
33:06parler avec vous
33:07pour une raison simple
33:07c'est que même
33:08quand les trois chefs
33:09d'inculpation tombent
33:10vous dites
33:10ils ne tombent pas
33:11alors vous pouvez dire
33:12que j'ai une gestion rouge
33:14vous savez pourquoi
33:14vous savez pourquoi
33:17on ne peut pas parler
33:18avec vous
33:18je vais vous le dire
33:19mais il y en a
33:19mais c'est le tribunal
33:20qui dit
33:21c'est parce que vous considérez
33:21que le point de vue
33:22que je défends
33:23est forcément
33:23est-ce que les trois chefs
33:26est-ce que les trois chefs
33:27d'inculpation
33:28mais pensez-le parfois
33:29est-ce que les trois chefs
33:31d'inculpation sont tombés
33:32oui ou non
33:33oui mais ça ne signifie pas
33:35qu'il n'existe pas
33:36alors d'accord
33:37mais il n'existe pas
33:38mais c'est tombé
33:39et lorsqu'il y aura
33:40non mais ils sont tombés
33:41aujourd'hui
33:41oui
33:42et lorsqu'il y aura
33:43un appel
33:44et ben attendons l'appel
33:45et en attendant
33:46monsieur Sarkozy
33:47il est en prison
33:48c'est formidable
33:49mais en attendant
33:49je n'éprouve aucune joie
33:53c'est la chose principale
33:57c'est lamentable
33:58pour la France
33:59c'est la chose principale
34:00que l'on critique
34:01avant l'appel
34:01monsieur Bégère
34:02je répète
34:03s'il n'y avait pas
34:04de deuxième instant
34:05si aujourd'hui
34:07les trois chefs
34:07d'inculpation
34:08ils sont tombés
34:09nous sommes bien d'accord
34:10aujourd'hui
34:10il y a trois
34:11donc je dis
34:12que ces douze ans
34:13ont mis par terre
34:14ces trois chefs
34:14d'insculpation
34:15est-ce que vous avez raison
34:16non j'ai encore pas raison
34:17et vous dites vous
34:18ça sera l'appel
34:19il y aura l'appel
34:20oui mais s'il n'y avait pas
34:22l'appel
34:22il serait par terre
34:23il serait relaté
34:25évidemment
34:25sur trois
34:26donc il serait
34:27bon c'est tout
34:28donc pendant douze ans
34:29vous avez des gens
34:30qui ont travaillé
34:31et heureusement
34:32avec votre argent
34:34pour des faits gravissimes
34:35commis peut-être
34:37par un ancien président
34:39de la République
34:39c'est le peut-être
34:41qui est important
34:42oui mais
34:43tout est dans le peut-être
34:44je suis honnête
34:45alors qu'il va sûrement
34:46en prison
34:47est-ce que
34:48Alain Finkielkraut
34:49hier
34:49ce qu'il disait
34:50toute l'accusation
34:53tout est parti
34:54du document
34:55de Mediapart
34:56la persécution du juicier
34:58a commencé là
34:59donc
34:59si
35:00quelqu'un
35:02devait être condamné
35:05ce sont
35:06les journalistes
35:08de Mediapart
35:08et Louis Plenel
35:09j'en sais rien
35:10j'en fiche
35:11Mediapart
35:13joue un rôle
35:14extrêmement
35:15nocif
35:16toxique
35:17aujourd'hui
35:18dans la presse française
35:19oui
35:20ah bon
35:20aucune objectivité
35:21pourquoi vous dites ça ?
35:22aucune objectivité
35:23un agenda
35:24purement politique
35:26un acharnement
35:27contre
35:28les personnalités
35:30politiques
35:30jugées
35:31à droite
35:32c'est
35:33c'est à dire
35:33toutes les règles
35:35déontologiques
35:36du journalisme
35:37sont pas fouées
35:38par certains organes
35:40de presse
35:40Mediapart
35:41c'est la version
35:42contemporaine
35:43de l'ami du peuple
35:44de Marat
35:45Le Pen
35:46c'est le grand
35:47succès
35:47Le Pen pardon
35:48Edoui Plenel
35:49en effet
35:49c'est l'héritier
35:51un lapsus révélateur
35:52Edoui Plenel
35:54c'est l'héritier
35:55de Marat
35:56on en est là
35:57c'est l'ami du peuple
35:58les dénonciations
35:59de l'ami du peuple
36:00c'est le robespierrisme
36:02toujours très présent
36:05dans la
36:07la tradition
36:07française
36:09et toute la classe
36:10politique
36:11aurait dû
36:11unanimement
36:13se révolter
36:14contre cette décision
36:15c'est pas parce que
36:17Sarkozy
36:17est un homme de droite
36:19qu'il faut se dire
36:20que sa place
36:21est en prison
36:21Est-ce que ça veut dire
36:22que Mediapart
36:23est au journalisme
36:25ce que la musique militaire
36:26est à la musique ?
36:28Je ne dirais pas
36:28la musique militaire
36:29je dirais
36:30c'est pas forcément
36:31c'est à dire que
36:32Mediapart
36:33c'est encore une fois
36:35ce n'est pas un organe
36:37d'information
36:38c'est une officine
36:40de propagande
36:42d'une cruauté
36:43et d'une violence
36:45inouïe
36:46Bon
36:46on referme le sujet
36:48Je respecte trop
36:49Alain Finkielkraut
36:50pour dire ce que je pense
36:52de cette intervention
36:53Dans l'actualité également
36:54la ministre de la Culture
36:55démissionnée Rachida Dati
36:57sera jugée du 16 au 29 septembre
36:59au côté de
36:5916 au 29 septembre ?
37:01Non
37:01En tout cas après
37:03Si
37:03Oui
37:042026
37:05Oui 2026
37:062026
37:07au côté de Carlos Ghosn
37:08ex-patron de Renault
37:09ils sont poursuivis
37:10pour corruption
37:11et trafic d'influence
37:11des faits qu'ils contestent
37:12elle sera donc jugée
37:14pour corruption
37:15je l'ai dit
37:15tous deux contestent
37:16les charges
37:17dans ce dossier judiciaire
37:18inscrit depuis 2019
37:19et aux lourds enjeux
37:20politiques
37:21et ça sera donc après
37:23les élections municipales
37:26Dans l'actu également
37:27sondage pour l'opinion
37:28il est possible
37:30que la séquence
37:31qu'on a vécue
37:33serve les intérêts
37:35du Rassemblement National
37:36Sûrement
37:36En tout cas
37:37le sondage
37:39IFOP
37:39Fille du Ciel
37:40je pense qu'il avait été fait avant
37:41il y a quelques hypothèses
37:43Marine Le Pen
37:44sort à 33%
37:45au premier tour
37:46Edouard Philippe
37:47avec l'hypothèse
37:48d'Edouard Philippe
37:4916%
37:50Raphaël Kluksman
37:5015%
37:51Jean-Luc Mélenchon
37:5212%
37:53Bruno Retailleau
37:549%
37:55donc il faut se méfier
37:56évidemment des sondages
37:56on est à un an et demi
37:58Jordan Bardella
37:59sort à 33%
38:01avec l'hypothèse
38:02Edouard Philippe
38:03et Raphaël Kluksman
38:04qui sont dans un mouchoir
38:06de poche
38:07si j'ose dire
38:08bon on s'aperçoit
38:09qu'effectivement
38:10le Rassemblement National
38:12est-ce que ce sera
38:12Jordan Bardella
38:13est-ce que ce sera
38:14Marine Le Pen
38:14domine largement
38:15ce premier tour
38:16Johan Ouzahit
38:18ce que ça montre
38:19c'est que pour les électeurs
38:20du Rassemblement National
38:21l'alternative
38:22que constitue ce parti
38:23compte plus que l'incarnation
38:24parce que que ce soit
38:25Marine Le Pen
38:26ou Jordan Bardella
38:27les électeurs
38:28ne se détournent pas
38:29de ce vote là
38:30donc ils voient effectivement
38:31dans le Rassemblement National
38:32le véritable parti
38:34de l'alternance
38:35on voit aussi quand même
38:37que le bloc central
38:38pardon
38:38recule beaucoup
38:40que ce soit Edouard Philippe
38:41que ce soit Gabriel Attal
38:42ils sont entraînés
38:44dans la chute
38:44d'Emmanuel Macron
38:45tous ceux qui ont participé
38:46de près ou de loin
38:47au macronisme
38:48sont aujourd'hui
38:49sévèrement sanctionnés
38:50par les électeurs
38:51et enfin le troisième
38:52enseignement que je retiens
38:54c'est quand même
38:54Jean-Luc Mélenchon
38:55qui est à 12%
38:56c'est-à-dire
38:56qui est à son niveau
38:57habituel quand on est
38:58à 18 mois
38:58de l'élection présidentielle
39:00et puis l'histoire
39:02a montré que généralement
39:03il progresse au fil
39:04de la campagne
39:04pour arriver à 20%
39:05donc il est dans son
39:06niveau habituel
39:07Jean-Luc Mélenchon
39:08à 18 mois
39:10d'une élection
39:10il y a deux choux
39:11alors là vous avez assez parlé
39:12parce qu'il faut laisser
39:13non mais c'était pas
39:15sur Sarkozy
39:16oui mais il faut
39:17vous laisser parler Sabrina
39:18vous n'allez pas faire
39:19l'émission toute seule
39:20toute seule
39:20non mais bien sûr
39:22je vous en prie
39:23Sabrina a le droit
39:24de s'aimer
39:24ah mais elle non seulement
39:25elle a le droit
39:26oui elle a le droit
39:27mais bon vous ne voulez pas
39:28la laisser parler quand même
39:29Sabrina justement
39:30consultation du jour
39:32le Premier ministre doit dévoiler
39:32son gouvernement
39:33dans les prochains jours
39:34Johan et Sabrina
39:35si vous avez des informations
39:37ça traîne
39:37dévoiler son gouvernement
39:39je n'ai pas d'informations
39:40je ne suis pas
39:41Sébastien Lecornu
39:42pour l'instant
39:42nous sommes
39:43avec des ministres
39:45des missionnaires
39:46un gouvernement technique
39:48ce qu'on retient
39:49ce qu'on retient c'est que
39:49personne n'attend ce gouvernement
39:50tout le monde s'en fiche
39:51il n'y a pas de gouvernement
39:52non mais il n'y a pas de gouvernement
39:53depuis 20 jours
39:53et tout le monde s'en fiche
39:55personne n'attend d'avoir
39:56le prochain gouvernement
39:57parce qu'on sait
39:58qu'il va rester là
39:58quelques semaines
39:59ça fait 20 ans
40:00qu'on n'a pas de gouvernement
40:01je n'y pense même pas
40:02je vous demande de modérer
40:03monsieur
40:04et qu'il sera l'objet
40:04de tractations
40:05politiciennes
40:06c'est horrible
40:07parce que c'est vrai
40:08tout le monde s'en fiche
40:09même moi ça ne me perturbe pas
40:10qu'on n'ait pas de gouvernement
40:11depuis 20 jours
40:11ça change quoi ?
40:13pas grand chose en fait
40:13dans la situation actuelle
40:14ce que vous dites c'est horrible
40:16ben oui c'est horrible
40:16mais c'est vrai
40:17pour aller dans le sens de UN
40:18en revanche je pense
40:19qu'il y a quelque chose
40:20d'intéressant
40:21à souligner
40:22notamment sur les menaces
40:23qu'a reçues cette magistrate
40:25je pense que
40:26alors qu'évidemment
40:27on condamne tous
40:27ça c'est sans embages
40:29mais je pense que
40:30le dégagisme des élites
40:32la méfiance
40:34vis-à-vis de l'état de droit
40:34et plus largement
40:35vis-à-vis de la république
40:36des copains
40:37et de l'état profond
40:37s'inscrira je pense
40:39dans la motivation
40:41des électeurs
40:42je pense qu'au-delà
40:43du pouvoir d'achat
40:44de l'immigration
40:45de l'insécurité
40:46de l'islamisation
40:47croissante du pays
40:48je pense que
40:49le débat sur l'état profond
40:50et l'état de droit
40:51va s'inviter
40:52et risque de cristalliser
40:53les débats
40:54certainement
40:55des municipales
40:56et de la présidentielle
40:57et on l'a vu
40:58avec l'affaire
40:59de madame Le Pen
41:00et l'affaire
41:01de monsieur Sarkozy
41:01et pour rien
41:01ce que disait
41:02le général de Gaulle
41:03il y a quelque chose
41:04au-dessus de l'état de droit
41:04c'est ce qu'il y a
41:06au-dessus de l'état de droit
41:07le peuple
41:07non France
41:08l'état de la France
41:09non mais
41:10sans vouloir diminuer
41:12les mérites
41:12non mais c'est une phrase
41:13qui n'est pas neutre
41:14il dit d'abord la France
41:15ensuite l'état
41:16enfin le droit
41:17mais oui
41:18mais sans vouloir diminuer
41:19les mérites
41:20du rassemblement national
41:21on voit effectivement
41:22qu'il caracole en tête
41:24mais je pense
41:25que ça traduit aussi
41:27en creux
41:28le désespoir
41:28français
41:29faillite économique
41:33faillite financière
41:35faillite politique
41:36et pardon de vous le dire
41:38faillite judiciaire
41:40ce qu'il y a de
41:41Pascal
41:41le trumpisme
41:42le trumpisme
41:43ce qu'il y a de
41:45j'ai parlé de sondage
41:46durant deux heures
41:47tout à l'heure
41:48le score du rassemblement national
41:51n'est pas étonnant
41:53mais ce qui
41:53vous l'avez dit
41:54c'est la différence
41:56radicale
41:57avec les autres
41:58et puis
41:59la percée
42:00de Glucksmann
42:01bon
42:01trois jours
42:02oui la percée
42:03c'est une percée
42:04une petite percée
42:04oui mais
42:05c'est intéressant
42:06bon trois jours après
42:07la condamnation de son agresseur
42:08Claire Géronimi
42:09était sur le plateau
42:10du Figaro TV
42:11pour l'émission Point de vue
42:12aux côtés de Marlene Chiapas
42:13c'était passionnant d'ailleurs
42:14de les écouter
42:14et d'écouter notamment
42:16Anne-Cécile Maïfer
42:17alors je ne peux pas vous faire
42:17écouter Claire Géronimi
42:18parce qu'elle est LR
42:20et elle tombe sous le temps
42:21de parole
42:22UDR
42:22UDR
42:23elle est UDR
42:23elle est UDR
42:24pardon
42:25mais je voulais vous faire
42:27écouter Anne-Cécile Maïfer
42:28alors ça
42:29ça va vous faire réagir
42:29Sabrine
42:30parce que
42:30mais non mais cette dame
42:32qui devrait défendre
42:34en fait
42:34des jeunes filles violées
42:36il y a des jeunes filles
42:36qu'on défend
42:37et d'autres qu'on ne défend pas
42:38et d'ailleurs
42:38Eugénie Bastier
42:39a écrit
42:40la réaction d'Anne-Cécile Maïfer
42:41est une honte
42:42qui n'étonnera pas
42:43ceux qui dénoncent
42:44le coupable aveuglement
42:45du féminisme institutionnel
42:46sur le lien entre
42:47insécurité des femmes
42:48et immigration incontrôlée
42:49ces féministes
42:50qui se battent
42:51pour le point médian
42:52et le remboursement
42:52des temps PAX
42:53se coupent d'une préoccupation
42:55élémentaire
42:55de la vie ordinaire
42:56des femmes
42:57le droit de sortir dans la rue
42:58sans la peur au ventre
42:59alors écoutez
43:00le ton en plus
43:01de Anne-Cécile Maïfer
43:02et écoutez cette séquence
43:03je la trouve absolument incroyable
43:05L'extrême droite
43:07serait-elle devenue féministe ?
43:09Tout à coup
43:09on les voit
43:10s'engager
43:11en faveur des victimes
43:13dans un procès pour viol
43:14incroyable
43:15elles qui ne dénoncent jamais
43:16les violences sexuelles
43:18contre les enfants
43:19par exemple
43:20dans les établissements catholiques
43:21ou par les curés
43:22tout d'un coup
43:23les voilà
43:24qui s'affairent
43:24autour de cette histoire de viol
43:26qu'est-ce qu'il y a derrière ?
43:28Évidemment
43:29il s'agit
43:30du viol
43:30de deux femmes
43:32qui a été commis
43:33par une personne
43:34qui était sous OQTF
43:36sous obligation
43:37de quitter le territoire français
43:38et donc on voit là
43:38une stratégie
43:39que nous voyons
43:40de plus en plus
43:41de l'extrême droite
43:43qui essaye
43:43de faire de la propagande
43:44pour ses propres idées
43:45sur nos dos
43:45sur nos viols
43:46sur les crimes
43:46comme bien notre rencontre
43:47Je suis très mal à l'aise
43:48parce que
43:49moi j'ai été mise
43:50de l'égalité femmes-hommes
43:50j'ai été mise
43:51de la vie associative
43:52donc j'ai passé beaucoup de temps
43:53à soutenir
43:54les organisations féministes
43:55dans leur ensemble
43:56qui sont souvent attaquées
43:57et parfois injustement
43:58mais là d'abord
43:59le ton me gêne profondément
44:00le ton de sarcasme
44:02quand on a des femmes
44:03qui sont victimes de viol
44:04qui font face à leur procès
44:06ça me gêne
44:07le timing
44:07c'est pendant le procès
44:08c'est-à-dire
44:09c'est au moment
44:10où Claire et Mathilde
44:12sont dans le procès
44:14font face
44:14avec leurs avocats
44:15etc
44:15ne pas se déplacer
44:17ne pas s'adresser à elles
44:18directement pour les soutenir
44:19mais le faire de cette manière
44:20à ce moment-là
44:22avec ce sarcasme-là
44:23ça me dérange
44:24de parler de nos viols
44:25pour un procès
44:26ce ne sont pas nos viols
44:28ce ne sont pas nos viols
44:29ce sont le viol de Claire
44:30et de Mathilde en fait
44:31donc nous on peut être là
44:32en soutien
44:33on peut débattre
44:33mais les personnes
44:35qui sont concernées
44:35ce sont elles
44:36le sujet n'est pas
44:37ma personne
44:38n'est pas sa personne
44:39je pense que c'est très important
44:41de ne pas déposséder
44:42les victimes
44:43de leur récit
44:44de leur histoire
44:45de leur combat
44:46et de leur procès
44:47Marlène Schiappa
44:48qui a été impeccable
44:49dans cette émission
44:50alors madame Maïfer
44:51est présidente
44:52de la fondation des femmes
44:53oui alors
44:53deux choses
44:54la première c'est que
44:55ces néo-féministes
44:56sont empoisonnées
44:57par le logiciel antiraciste
44:59et la rhétorique
45:00qui va avec
45:00et qui consiste
45:01à trier les victimes
45:02selon l'ethnie
45:03à laquelle ils appartiennent
45:04ou la religion
45:05qui est la leur
45:06donc ça déjà
45:07c'est le premier point
45:08donc il y a
45:08les bonnes victimes
45:09qui sont les victimes
45:10comment dire
45:12j'ai perdu le fil
45:15cher Pascal
45:15bon il y a
45:17les bonnes victimes
45:17les mauvaises victimes
45:18suivant la couleur de peau
45:19et la religion
45:20c'était la première
45:21des choses que je voulais dire
45:21donc ça c'est le piège
45:22de l'antiracisme
45:23et ce qu'on constate
45:24également aujourd'hui
45:25c'est qu'il y a
45:26une vraie tribalisation
45:27du féminisme
45:28le féminisme aujourd'hui
45:29est d'une violence inouïe
45:30c'est à dire que
45:31si vous n'appartenez pas
45:32au camp du bien
45:33vous êtes de fait ostracisé
45:34je pense par exemple
45:35à la manifestation
45:36pour la journée de la femme
45:37vous aviez le collectif
45:38Némésis
45:39le collectif
45:40Nous vivrons
45:40et le collectif
45:41Femmes Azadi
45:42qui devait être
45:42sous protection policière
45:43parce qu'elle dénonçait
45:45notamment les violences
45:46faites aux femmes
45:47par des étrangers
45:48et les violences
45:49subies par le patriarcat
45:51à cause du patriarcat
45:52islamiste
45:53tous ces groupes féministes
45:54ont été
45:55cloisonnés
45:56ostracisés
45:56menacés
45:57et on voit
45:58Madame Mayfer
46:00faire encore une fois
46:01la partition
46:01entre les bonnes victimes
46:03les mauvaises victimes
46:04et qui accuserait
46:04quasiment Madame Claire Géronimi
46:06de faire le jeu
46:07de l'extrême droite
46:08parce qu'elle a été violée
46:09par un migrant
46:10sous Equitef
46:10donc voilà
46:11il y a tant à dire
46:12mais c'est résumé
46:13le mépris
46:16qu'elle véhicule
46:17j'en avais jamais
46:18quand une femme
46:20a été violée
46:20je n'avais jamais
46:21entendu parler de ça
46:22elle a battu tous les records
46:24alors il faut vous dire
46:26que cette dame là
46:27elle est à la ville
46:28la compagne
46:29de M. Sidbon Gomez
46:31qui est directeur
46:32du programme
46:33de France TV
46:34et qui était
46:36l'adjoint
46:36de Cécile Duflo
46:38à la grande époque
46:41si vous voulez
46:42et elle tenait
46:43la rubrique
46:43en toute subjectivité
46:45sur France Inter
46:46et donc là
46:48son intervention
46:49c'est d'expliquer
46:50mais elle le dit
46:51en plus
46:51c'est invraisemblable
46:52elle le dit finalement
46:53qu'il ne faudrait être sensible
46:55qu'au viol
46:56par des catholiques
46:58voilà c'est ça
46:58mais par contre
46:59il ne saurait
47:00il ne saurait être sensible
47:02il ne faut pas être sensible
47:04au viol
47:05par des migrants afghans
47:07ou des viols
47:08de femmes blanches
47:09dans les kibbutz
47:09on est
47:11dans l'étroitesse d'esprit
47:13du féminisme
47:14confisqué
47:15par l'extrême gauche
47:16mais là
47:17à son summum
47:18de la sottise
47:19Gauthier Lebray de Varier
47:20ce qui est formidable
47:21c'est que
47:22ces gens
47:23se permettent
47:24ce ton là
47:25parce que
47:27c'est clair
47:28Géronimie
47:28et qu'elle a
47:29un positionnement politique
47:30c'est incroyable
47:31sans que
47:32personne ne réagisse
47:34dans l'espace médiatique
47:34vous imaginez
47:36si c'était
47:37une personne
47:39qui se moquait
47:40d'une personne violée
47:41pourquoi pas
47:42dans des conditions
47:44différentes
47:45mais
47:45pour reprendre votre
47:47que ce soit
47:49une bonne victime
47:50pour le candidat
47:51oui c'est ça
47:52le tout
47:54qu'elle emploie
47:55en toute impunité
47:56mais c'est une honte
47:58bien sûr
47:59que c'est une honte
48:00mais ces gens
48:00c'est une honte
48:01vous avez raison
48:02mais le problème
48:03je ne l'aimais pas
48:05mais je ne l'avais
48:06jamais vue
48:07comme cette honte
48:08nos viols
48:09elle dit
48:10et vraiment
48:10elle a été formidable
48:11madame Schiappa
48:12bon chers camarades
48:13on va écouter
48:14Benjamin Netanyahou
48:15qui va faire la transition
48:16entre nos deux émissions
48:17on n'a pas écouté
48:19en direct
48:19toujours et tout le temps
48:20est-ce qu'il se dit
48:21des choses essentielles
48:22j'ai pas eu ce sentiment
48:22il se dit
48:24enfin Trump dit
48:25que Benjamin Netanyahou
48:26sera en passe
48:27d'accepter son accord de paix
48:28en passe
48:28et oui
48:29et qu'il n'aurait
48:30jamais été aussi proche
48:31de faire la paix
48:32dans la région
48:33donc la subtilité est là
48:35est-ce qu'il l'accepte
48:36ou est-ce qu'il ne l'accepte pas
48:37il est en train de parler
48:38moi je pense qu'il accepte
48:39si les otages sont libérés
48:41et tant que les otages
48:42ne sont pas libérats
48:43la libération des otages
48:44fait partie de l'accord
48:45bien sûr
48:46que le Hamas a déjà accepté
48:47bon
48:47écoutez
48:48on écoute en direct
48:49ce que dit monsieur Netanyahou
48:51parce qu'il vient de prendre la parole
48:52et ce décryptage
48:52avec Gauthier Lebret
48:54bonne soirée
48:55bonne soirée
48:56je vous dis quand même
48:57qui était avec nous ce soir
48:58c'est important
48:59de toujours dire
49:00qui est avec nous
49:01Laurent Capra
49:02était à la réalisation
49:03David Tonulier
49:04à la vision
49:05Rodrigo Son
49:05Benjamin No
49:06Gauthier Ramon
49:07toutes ces émissions
49:08sont retrouvées sur
49:09cnews.fr
49:09Benjamin Netanyahou
49:10faire les choses
49:12facilement
49:13simplement
49:13mais il faut que ceci soit fait
49:16nous devons atteindre
49:17tous ces objectifs
49:18nous n'avons pas
49:19mené cet horrible combat
49:21et sacrifié tant
49:22de nos jeunes hommes
49:23pour que le Hamas
49:24reste à Gaza
49:25et que cela puisse
49:27se reproduire
49:28encore et encore
49:29avec tous ces massacres
49:30horribles
49:31monsieur le président
49:33j'ai été encouragé
49:36par votre déclaration
49:37très claire aux Nations Unies
49:38contre la reconnaissance
49:39de l'État palestinien
49:40et c'est un résultat
49:42après le 7 octobre
49:43ceci aurait récompensé
49:45le terrorisme
49:46aurait sapé la sécurité
49:48et mis en danger
49:49l'existence même
49:51d'Israël
49:52pour les autorités
49:53palestiniennes
49:54je comprends
49:55votre position
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