- il y a 7 semaines
- #hdpros2
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, Ironique Jacquet est avec nous ce soir, Sabrina Birlin-Bouillet, Philippe Bilger est là, André Valigny, ça me fait plaisir de vous retrouver, Johan Ouzahi est là également, et puis c'est un retour, Jean-Louis Burgat est venu.
00:17Pourquoi Jean-Louis Burgat est venu ? Vous aurez peut-être une surprise tout à l'heure. Bonjour cher Jean-Louis.
00:21Bonjour cher Pascal.
00:22Ça me fait plaisir de vous voir parce que vous nous avez entendu parler de la Corse régulièrement, et il se trouve qu'aujourd'hui vous vivez en Corse, et vous m'avez dit j'ai envie de venir sur votre plateau, pourquoi pas, pour parler de la Corse, le quart d'heure Corse.
00:34Donc vous nous direz tout à l'heure comment vous vivez, vous vivez à Calvi aujourd'hui ?
00:38Calvi, oui.
00:39Et vous nous direz effectivement, et puis bien sûr, vous nous manquez très souvent dans nos débats, donc vous pourrez intervenir.
00:44Si vous me réveillez régulièrement le dimanche matin en me chantant du Tino Rossi, je reviendrai régulièrement.
00:52C'est vrai, je l'ai appris en chantant au Corse, il est d'amour, mais on l'entendra tout à l'heure, parce que malheureusement l'actualité est dramatique.
00:59Vous le savez, cinq personnes ont été blessées, dont un dans un état critique ce mardi lors d'une attaque au couteau dans le centre-ville de Marseille.
01:05L'assaillant a été abattu par des tirs policiers.
01:08Vous avez peut-être vu sur les réseaux cette séquence que vous allez voir qui a été filmée, puisqu'aujourd'hui tout est filmé.
01:14Bon, volontairement nous avons enlevé la séquence
01:42où les policiers ont tué cette personne.
01:47Un différent a éclaté entre l'auteur et le personnel d'un hôtel dans lequel il ne payait plus son loyer.
01:52Je vous propose d'écouter Nicolas Besson, que vous connaissez sans doute,
01:55qui est le procureur de Marseille et qui régulièrement intervient sur cette antenne.
01:5914h45, aujourd'hui, un individu de nationalité tunisienne en situation régulière sur le territoire national,
02:09qui, logé dans un hôtel du quartier de Belzance, a été expulsé de cet hôtel puisqu'il ne payait pas son loyer.
02:18Ce qui ressort a priori des premiers éléments des investigations.
02:22Il revient aujourd'hui dans cet hôtel. Il monte immédiatement au premier étage de cet hôtel,
02:28se rend dans la chambre qu'il occupait avant d'en être expulsé et portait un coup de couteau au flanc d'un colocataire,
02:39d'une personne qui occupait cette chambre.
02:42Cette personne a été prise en charge par les marins-pompiers.
02:47Elle est hospitalisée dans un état d'urgence absolue.
02:50Il descendait et regagnait le rez-de-chaussée de l'hôtel où il portait immédiatement un ou plusieurs coups de couteau,
02:59c'est l'enquête qui permettra de le déterminer, sur le gérant de l'hôtel.
03:04Puis sortait dans la rue et poursuivait le fils du gérant de l'hôtel qu'il poignardait au niveau du dos.
03:11Le gérant et le fils du gérant sont actuellement hospitalisés mais dans un état d'urgence relative.
03:19Donc leur jour a priori ne serait pas en danger.
03:23Il va poursuivre son périple criminel en se rendant dans un snack situé à proximité où il y a le patron et un certain nombre d'employés.
03:32Et là, il va essayer de porter des coups de couteau, particulièrement sur le gérant mais également très vraisemblablement,
03:39et c'est l'enquête qui pourra le déterminer, en essayant de blesser d'autres personnes se trouvant dans ce snack.
03:47Puis ensuite, mis en fuite très vraisemblablement par les clients de ce snack,
03:52qu'il va poursuivre son périple et se retrouver pour Belzance,
03:57où là encore, il semblerait qu'à l'aveugle, gratuitement, il tente de porter des coups à des personnes présentes.
04:07Et notamment, deux personnes vont être blessées au niveau facial en recevant des coups de matraque,
04:16puisqu'il était porteur de deux couteaux mais également d'une matraque.
04:20– J'ai voulu qu'on écoute en longueur Nicolas Besson pour qu'on sache précisément ce qui s'est passé.
04:24Sabrina Berlin, le profil de celui qui est mort aujourd'hui et qui était l'agresseur.
04:31– Ce que l'on sait, c'est que c'était un homme, un Tunisien de 35 ans, il était né en 1990,
04:35il était en situation régulière dans le pays puisque son titre de séjour était valide jusqu'en 2032.
04:42Et pourtant, il était connu du renseignement territorial pour son comportement instable à potentialité violente.
04:49Voilà ce que l'on sait.
04:50– On s'est condamné déjà ?
04:51– On sait qu'il a des antécédents judiciaires, mais nous n'avons pas encore le détail de son parcours.
04:57– C'est ça qui est absolument sidérant parce qu'on apprend, monsieur Valigny,
05:00que vous avez sur le sol de France, et je m'adresse à vous parce que vous êtes magistrat
05:04et je pourrais dire la même chose à Philippe Bilger.
05:05– On a quelqu'un qui est tunisien, qui est sur le sol de France, qui est donc condamné par la justice française,
05:11et malgré ça, on lui dit qu'il peut rester jusqu'en 2032.
05:14– Et qui avait été repéré.
05:16– Et on lui dit qu'il peut rester jusqu'en 2032 en France.
05:18Mais comment ça peut marcher ? Comment est-ce possible ?
05:23Déjà, on a des Français qui peuvent être délinquants criminels.
05:27Si on pouvait ne pas avoir de Tunisiens ou d'étrangers, ça serait quand même…
05:31– Mais comment la justice ne prononce-t-elle pas ?
05:36Alors, en plus, ça serait sans doute, c'est pas toujours, comment dire,
05:39suivi dans les faits, les OQTF, mais au moins que la justice dise dehors !
05:44– Mais je ne suis pas persuadé, sous le contrôle d'André,
05:48parce que moi, ça commence à s'enliser dans le passé,
05:51que la justice, dans un cas pareil, aurait la possibilité de le dire.
05:56– Et pourquoi ?
05:56– Ça dépend de ce qu'il a fait.
05:58– Oui.
05:58– Ça dépend de ce qu'il a fait.
05:59Vous parlez d'antécédents judiciaires.
06:01– Mais selon la gravité des faits, l'OQTF peut être délivré ou non,
06:04on ne sait pas ce qu'il a fait.
06:05– Mais pardonnez-moi, à la première infraction…
06:09– Même un délit mineur ?
06:11– Bah oui.
06:12– Même un délit mineur, oui, je ne parle pas de contravention,
06:14même un délit mineur, oui.
06:15– En excédent vitesse ?
06:17– Oui, bah oui, pourquoi pas.
06:18– C'est une personne tout fait respectée quand même.
06:21– Bah écoutez, s'il a 53 à l'heure au lieu de 50 à l'heure,
06:26je ne vais pas le mettre dehors, mais vous…
06:28– Dès qu'on trompe, greffe.
06:29– Moi, je n'ai pas dit que je n'étais pas d'accord avec vous.
06:31– Oui, mais vous me prenez toujours un délit mineur, évidemment.
06:34Mais qu'est-ce qu'un Tunisien fait sur le sol de France alors que…
06:38Et ce n'est pas un délit mineur, vous le savez comme moi.
06:40– Ce qu'il avait fait avant, on ne sait pas.
06:42– Mais il avait été repéré pour son comportement dangereux.
06:44– Dangereux.
06:45– Ça, on le sait.
06:46– Écoutez, non mais je comprends que ça exaspère, oui.
06:48– Mais qu'est-ce que vous en pensez-vous ?
06:50– Ça m'exaspère.
06:51– Ah bon, mais c'est tout ?
06:53– C'est-à-dire ?
06:54– Ça vous exaspère, mais est-ce que vous penchez la loi ?
06:57– Peut-être qu'il faut revoir la législation de façon à permettre…
07:01– Peut-être.
07:01– Mais il faut faire du cas par cas, il ne faut pas généraliser.
07:04Pascal, vous généralisez toujours à partir d'un fait divers.
07:07– Allez dire ça aux cinq personnes qui sont à l'écran.
07:09– Ah non, mais André, là, je ne suis pas d'accord avec vous.
07:12– Le cas par cas, c'est la meilleure manière de ne rien faire.
07:17En réalité, où on va dans le sens qu'évoque Pascal Praud,
07:21c'est-à-dire que dès qu'un étranger, même en situation régulière,
07:26commet une infraction de Bénine à grave,
07:31et on l'expulse, ou bien on ne le fait pas.
07:33– Pour une infraction grave, je suis d'accord.
07:35Pour une infraction Bénine, je demande à voir.
07:37– Mais il n'y a pas d'infraction Bénine.
07:39– Si, si, il y a des petites infractions Bénines.
07:40– Pardonnez-moi, mais il cochait quand même toutes les cases.
07:44C'est absolument ahurissant et exaspérant.
07:47C'est-à-dire qu'il ne payait pas son loyer.
07:49Il est à l'hôtel alors qu'il est sous contrôle judiciaire.
07:50Mais mettez-vous la place des Français qui entendent toutes ces infos.
07:53– Il n'était pas sous contrôle judiciaire.
07:54– Non, mais en tout cas, il ne devait pas porter d'armes,
07:59justement à cause de son comportement agressif.
08:01Moi, j'ai lu ça, qu'il ne devait pas porter d'armes
08:04et qu'on l'a retrouvé quand même avec deux lames de 20 cm
08:08plus une matraque.
08:09Toujours est-il que c'est quand même un profil dangereux,
08:13potentiellement explosif, comme c'était souligné.
08:16Et en plus, il se montre agressif et il entame un périple criminel.
08:21Mais on est vraiment face à une tiers-mondisation du crime.
08:24– Merci en tout cas, Sabrina, sauf si vous avez sur le profil de l'assaillant.
08:30– Ce que je peux vous dire, c'est qu'une enquête est ouverte
08:32pour tentative d'homicide volontaire et tentative d'homicide volontaire
08:36sur personne, fonctionnaire de police.
08:39Et que la police des polices, l'IGPN, a été saisie aussi,
08:42alors que ces policiers vont tout de même sans doute sauver des vies.
08:45– Et oui, c'est ça qui me choque aussi.
08:46– C'est-à-dire que l'IGPN est saisie,
08:48si ça se trouve, ils vont être en garde à vue,
08:49donc ces policiers qui ont tourné, alors qu'ils ont tiré,
08:52alors qu'ils ont risqué, ils ne vont pas être en garde à vue ?
08:54– Pas nécessairement, pas nécessairement.
08:56– Moi, M. Bartosetti, que j'avais au téléphone pour Europe 1 cet après-midi,
09:00qui représente un syndicat de police dans le sud de la France,
09:03disait que c'est quasiment automatique.
09:05Donc moi, j'espère qu'ils ne seront pas en garde à vue.
09:08Et je ne vois pas pourquoi l'IGPN fait « on a vu les images ».
09:12Donc c'est aberrant, les policiers font leur job
09:15et c'est eux qui sont parfois les premières victimes.
09:18Bon, merci en tout cas Sabrina, Jules Thorey de vous remplacer.
09:20En tout cas, depuis que M. Dupond-Moretti a parlé au MEDEF,
09:26– Oui, ça se multiplie.
09:27– Ça se multiplie.
09:28Donc c'est formidable, il a parlé…
09:30Non mais vous riez, mais ce n'est pas drôle.
09:31– Ah non, ce n'est pas drôle.
09:32– Depuis qu'il a parlé au MEDEF en disant qu'il y avait du brainwashing
09:36et que c'était de la faute de CNews,
09:38il a parlé jeudi ou vendredi.
09:39Depuis, en quatre jours, un adolescent de 13 ans a été placé en garde à vue
09:43après le meurtre d'un jeune homme de 16 ans, c'était dimanche soir.
09:46Un adolescent de 13 ans qui a été placé en garde à vue à Lyon.
09:50Un joueur, paraît-il, un apprenti footballeur de l'Olympique lyonnais.
09:54– À Calhuire et Cuir, oui.
09:55– Non, ça ce n'est pas à Calhuire.
09:57– Encore autre chose.
09:58– Si, ça vous avez raison, c'est à Calhuire et Cuir.
10:01Bon, un boulanger a été grièvement blessé,
10:03poignardé pour du pain hier matin sur son lieu de travail.
10:06– À Grenoble, j'étais présent à Grenoble à ce moment-là.
10:08– À Grenoble.
10:09– Je faisais le plein d'essence dans une station-service
10:11dont la gérante est une fan de Pascal Praud.
10:13Elle vous regardait au moment où on a appris ce drame épouvantable.
10:17– Un jeune homme de 21 ans a été tué la nuit dernière à Carpentras.
10:21Ça, pardonnez-moi, la climatisation.
10:26Sa voiture a été percutée par un véhicule qui circulait à contresens
10:29après un refus d'obtempérer.
10:31Bon, ça, ça s'est passé depuis la prise de parole de M. Dupond-Moretti.
10:36– Il n'y a pas de cause à effet quand même.
10:37– Aucun.
10:37– Non, mais il y a simplement son déni.
10:39– C'est intéressant.
10:41– Il y a simplement son déni.
10:42Et il nous accusait, nous.
10:44Attention, moi je lui réponds parce qu'il nous accusait, nous.
10:46S'il ne nous accuse pas, nous.
10:47C'est de la faute de CNews, de Pascal Praud et ses amis.
10:50C'est vous.
10:52– Mais c'est bien pour ça que moi aussi j'étais à la place de M. Dupond-Moretti.
10:55Compte tenu de ce que vous venez d'évoquer, voyez-vous,
10:57d'abord j'éviterai de me pavaner sur scène,
11:00je rentrerai chez moi, je me ferai extrêmement discret
11:02et je présenterai des excuses aux Français qui les méritent bien
11:05pour avoir laissé le pays dans cet état d'insécurité.
11:09– Est-ce qu'on peut écouter M. Besson qui a parlé de l'interpellation,
11:13comment ça s'est passé et de rendre hommage aux policiers ?
11:16– Une patrouille de police patrouillant au quartier de Benzons
11:21va intervenir, les fonctionnaires de police,
11:26il y a aussi ressort des premiers éléments d'exploitation,
11:29des témoignages mais également des caméras de vidéosurveillance
11:31qui sont particulièrement claires.
11:34Les fonctionnaires de police vont lui demander de jeter ses armes
11:39il n'obtempère pas et ils vont faire usage de leurs armes
11:46que ce soit du taser ou de leur pistolet automatique
11:50et ils vont le neutraliser.
11:52L'auteur de ce périple criminel décédera malgré les tentatives
11:56de réanimation du SAMU et des sapeurs-pompiers à 15h26.
12:01– Et puis il y a une interrogation, a-t-il ou non prononcé ?
12:06– Alors vous savez que Nicolas Besson est le procureur
12:09qui avait été entendu au Sénat, qui avait dit que Marseille
12:12a été livré aux narcotrafiquants et qui avait été réprimandé par…
12:15– Par Dupont-Moray.
12:16– Par Dupont-Moray.
12:17– Alors qu'il était sous serment.
12:17– Comment ?
12:19– Alors qu'il était sous serment Nicolas Besson.
12:21– Écoutez ce qu'a dit M. Besson sur les mots
12:23qu'aurait prononcé l'agresseur.
12:24– S'agissant du mobile, il a effectivement proféré
12:31un certain nombre de paroles et nous sommes en cours de vérification.
12:36Vous imaginez bien, nous sommes en peine en train d'entendre les témoins
12:40pour apprécier s'il a effectivement prononcé ou non à la Ouagbar.
12:44Il est trop tôt à ce stade pour le confirmer, mais nous y travaillons.
12:49– Bon, il y a une expression que j'emploie souvent, ouvrir le capot.
12:54C'est une expression, bon, elle est claire.
12:57Avec une affaire comme ça, une nouvelle fois, on ouvre le capot.
13:01C'est-à-dire qu'on s'aperçoit que sur le sol de France,
13:03vous avez un Tunisien qui est connu par tous les services de police,
13:08à qui on renouvelle, je ne sais pas pourquoi,
13:11son titre de suite de ces jours, je ne sais pas pourquoi.
13:14– Parce qu'on le fait tout le temps ?
13:15– Parce qu'on le fait tout le temps.
13:16Donc on ouvre les capots.
13:17Et à chaque fois qu'il y a un fait de ce type,
13:19on se rend compte comment ça fonctionne, comment fonctionne ce pays.
13:22Et on se dit, les gens qui nous regardent,
13:24ils disent, mais en fait, ce n'est pas possible.
13:26On va tous dans le mur, on y va tout droit.
13:29Ça vous laisse en voix ?
13:30– Jean-Louis Burga.
13:32– Il y a une chose qui me paraît de plus en plus grave,
13:34c'est que c'est cette civilisation du couteau qui nous vient d'ailleurs,
13:38qui nous vient malheureusement d'ailleurs,
13:40et qui est en train de…
13:42Autrefois, ce genre d'incident, ça pouvait se régler à coup de poing.
13:46Aujourd'hui, ça se règle à coup de couteau,
13:49mais ce n'est pas la civilisation française qui se battait à coup de couteau.
13:52C'est ça le problème.
13:53Et je pense qu'on est en train d'apprendre aux enfants dans les écoles,
13:58en particulier en Corse, effectivement, comme en Italie,
14:01la façon dont on peut se conduire dans ce genre de type d'agression.
14:06Et l'usage du couteau est en train d'être, comment dire,
14:12d'être expliqué à tous ces enfants.
14:15Je crois que c'est un travail important.
14:16– Ce n'est pas seulement les enfants.
14:18Le couteau aujourd'hui, c'est quasiment l'arme de l'islamisme du quotidien.
14:22On l'a vu, souvenez-vous de l'intifada des couteaux au Moyen-Orient
14:28dans les années 2015-2016.
14:29Ça vient aussi de là.
14:32Regardez la prolifération des couteaux,
14:34pour ne pas dire des machettes, en Grande-Bretagne et au Royaume-Uni.
14:37Il y a quasiment des lois qui ont été votées pour interdire tout cela.
14:41Et en France, c'est vrai qu'on le voit ces dernières années,
14:44il y a eu une acculturation de la violence.
14:45Et finalement, quand on prend un couteau,
14:47je ne sais pas s'il a dit Al-Akbar,
14:49mais en l'occurrence, il y a des témoins qui le disent,
14:51eh bien, c'est très simple.
14:53On intériorise finalement le couteau
14:55et ça fait de nous quasiment un soldat d'Allah.
14:57Et c'est en réalité cela que ces personnes veulent.
15:01Écoutons le témoignage d'un commerçant qui était tout proche.
15:06Oui, c'était juste à côté.
15:07J'étais à 5 mètres du bonhomme.
15:09Il n'avait pas l'air sûr de lui.
15:12Il avait l'air un petit peu menaçant.
15:14Il était avec deux couteaux à la main.
15:17Attaché de sang.
15:18Il avait fait un acte plus haut,
15:20un acte malsain plus haut.
15:22Donc, des policiers qui étaient à côté en intervention,
15:25qui allaient en intervention ailleurs d'ailleurs.
15:26Ils n'étaient pas là pour lui.
15:28On a vu ce qui s'est passé.
15:30Donc, ils l'ont mis en joue.
15:30Ils l'ont braqué en lui demandant de baisser son arme.
15:32Chance qu'il n'a pas faite une première fois, une deuxième fois.
15:35Il a commencé à être menaçant,
15:37à sauter en l'air et jouer avec ses couteaux.
15:39C'est là que l'un des policiers a ouvert le feu
15:40et puis ça a été neutralisé.
15:42Je ne me suis pas censé menacer
15:43parce que la présence des policiers était là.
15:45Mais maintenant, si on refait la même situation
15:47et qu'ils ne sont pas là,
15:48on voit comme ça un bonhomme avec deux couteaux.
15:50On peut se poser des questions.
15:51Il y avait du monde, il y avait du passage,
15:52il y avait des enfants, il y avait des femmes âgées.
15:54C'est un peu compliqué.
15:56Heureusement que la police était là
15:57et qu'ils ont intervenu directement.
15:58Ce genre d'acte ne s'est jamais produit.
16:00Je suis peut-être 10 ans, 15 ans
16:01que je côtoie le cours Banzin.
16:02C'est la première fois que ça arrive.
16:04Même si on entend beaucoup de choses à droite-gauche,
16:06c'est en centre-ville comme ça,
16:07en plein sur le cours Banzin.
16:08C'est quand même sécurisé.
16:09On a quand même des patrouilles de police municipales
16:11qui va drôler beaucoup.
16:12Il y a des CRS qui sont là,
16:13qui sont tout le temps présents
16:14pour les trafics de drogue,
16:16qui sont aux alentours.
16:17Mais rien d'une telle chose n'est arrivé.
16:22C'est la première fois qu'on voit ça
16:24et c'est la première fois qu'Intellect se passe.
16:28On va écouter Michel Coriot
16:29et les délégués nationaux d'Alliance.
16:31Mais ce monsieur dit une chose très juste.
16:33C'est un miracle.
16:34Parce que les policiers étaient présents.
16:35Alors, est-ce qu'ils étaient présents
16:36parce qu'ils faisaient une ronde ?
16:37Oui, apparemment, c'est ce qu'on disait.
16:40Mais c'est un miracle.
16:41Il y a une personne française
16:42qui n'a pas eu cette chance à Mulhouse il y a 6 mois.
16:44Voilà, s'il n'y a pas les policiers...
16:46Ça peut être un massacre.
16:46Ça peut être un massacre.
16:48Donc écoutez, c'est une manière de rendre hommage
16:50une nouvelle fois aux policiers
16:51qui font un travail difficile
16:53et qui, ce soir, vont être inspectés par l'IGPN.
16:56Et vous, vous trouvez ça normal ?
16:57Ben pas moi.
16:57Non, c'est grand-d'oeuvre.
16:58Je suis désolé.
16:59Je n'ai pas compris d'ailleurs pourquoi l'IGPN...
17:00Mais parce que c'est systématique.
17:02Même à la suite de refus d'obtempérer
17:05qui sont scandales...
17:07C'est une absurdité, ça.
17:09Vous parlez avec n'importe quel...
17:10Vous changez.
17:11Est-ce que vous êtes favorables, par exemple,
17:13les uns les autres,
17:14à la légitime...
17:17Bien sûr.
17:18À changer la forme d'oppreuve ?
17:20Bien sûr.
17:20Une défense pour les policiers.
17:21La présomption de l'IGPN.
17:23Vous discutez avec n'importe quel policier aujourd'hui.
17:25Il a extrêmement peur de l'IGPN.
17:27C'est pour ça que la gauchement,
17:28quand ils disent que les policiers font ce qu'ils veulent,
17:30ils ont le droit de tirer sur n'importe quoi,
17:32quand un policier sort son arme,
17:33je ne vous parle même pas de tirer,
17:34il sait très bien que l'IGPN se saisit automatiquement.
17:36D'ailleurs, on voit bien sur les images
17:37qu'ils ont attendu plusieurs secondes avant de tirer.
17:40Ils se sont approchés du cas,
17:41c'était très dangereux.
17:42Ils ont beaucoup réfléchi.
17:43Ils l'ont mis en garde.
17:45Mais M. Valigny,
17:46je sais que vous avez failli être ministre de la Justice.
17:48En tout cas, c'est un poste qui pouvait être dans vos cordes.
17:51Est-ce que vous êtes favorable
17:51à la présomption de l'IGPN défense ?
17:53Je crois qu'il faut aller vers ça, oui.
17:56Alors, écoutons ce que dit M. Coriot.
17:58Il faut le dire avec force.
18:01En fait, sans la vigilance permanente
18:03de nos services de renseignement
18:04et de nos collègues sur le terrain,
18:06le bilan humain serait infiniment plus lourd
18:09dans ce type d'attaque.
18:11Mais c'est vrai qu'on ne gagne pas ce combat
18:12avec des beaux discours.
18:13Il faut des moyens renforcés pour les policiers,
18:16c'est-à-dire des effectifs
18:17et surtout une réponse pénale ferme
18:20face à ceux qui veulent attaquer notre pays
18:23ou qui incitent à le faire au travers des réseaux sociaux
18:25comme on le voit régulièrement.
18:27La prison, elle a une valeur très très simple,
18:30c'est qu'elle protège parce qu'elle empêche de récidiver.
18:33C'est aussi simple que ça.
18:34Et je crois que parfois,
18:35la fermeté de la justice manque cruellement
18:38à nos collègues sur le terrain.
18:40On va marquer une pause.
18:40Lui, Yohann ?
18:41Rapidement, on serait en partie rassuré
18:43si on savait que le gouvernement et les autorités
18:45étaient en train d'agir pour faire changer les choses.
18:47Mais c'est quand même loin d'être le cas
18:48parce que pendant qu'on assiste à ça,
18:50il faut quand même savoir qu'on accueille à tour de bras
18:52des Afghans.
18:53Il y a 100 000 Afghans sur le sol français.
18:55Alors, il ne s'agit pas de dire
18:56que tous les Afghans sont dangereux,
18:58mais ils ne vivent quand même pas
18:59de la même manière que nous.
19:00On nous dit maintenant qu'on doit accueillir des Gazaouis.
19:02Encore une fois, tous les Gazaouis
19:04ne sont pas des criminels en puissance,
19:05mais quand même, encore une fois,
19:07ils ne vivent pas de la même manière que nous.
19:09Ils ont vécu dans des pays en guerre,
19:11dans des pays où la violence est reine.
19:13Donc voilà, encore une fois,
19:14les autorités ne font rien pour que ça change.
19:17Non seulement elles ne font rien pour que ça change,
19:19mais elles font même tout pour que ça s'accélère.
19:21Et sur la présomption de légitime défense,
19:24les militaires, par exemple,
19:25ont d'ores et déjà un droit
19:26qui est beaucoup plus protecteur
19:27que ceux des policiers et des gendarmes.
19:29Normalement, le procureur qui est remarquable,
19:31celui de Marseille,
19:33il est anormal.
19:34Je crois vous rejoindre,
19:35Pascal, là-dessus,
19:36devant une affaire aussi claire,
19:38sans le moindre mystère,
19:40sur la qualité professionnelle
19:42et déontologique des policiers,
19:46un procureur devrait pouvoir classer immédiatement.
19:49Non, enfin franchement,
19:50c'est évident que la légitime défense est là.
19:53On marque une pause.
19:54Nicolas Sarkozy a pris la parole dans le Figaro.
19:56Et on pourra voir ce qu'il a dit
19:58sur François Bayrou,
20:00sur la dissolution,
20:01sur l'Ukraine.
20:03C'est une interview extrêmement intéressante.
20:05Il y avait également aujourd'hui
20:06les consultations à Matignon.
20:10Et puis, notre ami que vous connaissez,
20:12Jean-Louis Burga, est là
20:13parce qu'on pourra évoquer la Corse.
20:15Et ce qui est intéressant avec la Corse,
20:17c'est de l'avoir en miroir avec le continent.
20:18Ah oui.
20:19De voir quelque chose
20:20qui est différent, forcément.
20:22Et c'est ça qui frappe tous ceux
20:23qui vont en Corse.
20:24Différent et décalé en plus.
20:26Parce que c'est une île
20:27et que les choses passent plus difficilement.
20:29Le continent est la Corse.
20:30C'est un îlot communautaire.
20:32Donc c'est un petit observatoire intéressant.
20:34Le Royaume-Uni aussi, c'est une île.
20:35Non, je dis le Royaume aussi, c'est une île.
20:38Le facteur d'île n'est pas seulement le sol.
20:40Oui, il y a autre chose.
20:42Culturelle.
20:43Votre avis m'intéressait là-dessus.
20:45J'ai parfois l'impression que la Corse
20:47donne un exemple au continent.
20:49Sur certains plans.
20:50Sur certains plans.
20:51Oui, pas sur tous.
20:54Sans doute pas.
20:55Mais il y a quelque chose, effectivement.
20:57Vous savez qu'il y a peu d'EHPAD en Corse.
20:59C'est intéressant.
21:00Parce que, évidemment.
21:01Pourquoi, à votre avis ?
21:02Parce qu'on s'occupe des anciens.
21:05On s'occupe des anciens.
21:06Voilà.
21:06C'est dans la culture.
21:08On ne laisse pas mourir les gens loin de soi.
21:12La pause, à tout de suite.
21:16Nicolas Sarkozy, c'est une interview
21:17qui a été mise en ligne à 16h,
21:19qui sera demain dans le journal du dimanche.
21:20C'est une interview vraiment très intéressante.
21:21Dans le Figaro.
21:22J'ai dit quoi ?
21:23J'aurais aimé que ce soit dans le journal du dimanche.
21:25Mais malheureusement, le président Sarkozy...
21:25C'est parce que je vous vois, vous voyez.
21:27Dans le Figaro.
21:27Vous avez raison.
21:28Alors, bon, il règle son compte à François Bayrou.
21:30François Bayrou a voté pour Ségolène Royal en 2007.
21:33Rappelle-t-il.
21:34Puis pour François Hollande en 2012.
21:36Cela le rend comptable du bilan du socialisme
21:39et donc de la situation financière du pays.
21:41Se présenter aujourd'hui comme le seul à avoir dénoncé
21:43l'endettement de la France me semble quelque peu hardi.
21:47Et il rappelle qu'il s'est opposé,
21:48François Bayrou, à la réforme des retraites de 2010
21:50pour repousser l'âge de départ à 62 ans.
21:53Et il rappelle également qu'il s'est opposé
21:56à la mise en place du non-remplacement
21:59d'un fonctionnaire sur deux.
22:01150 000.
22:02Bon, et c'est ce que lui a rappelé Sonia Mabrouk
22:04ce dimanche.
22:06Il n'a pas tort.
22:07Alors, que dit-il ?
22:09Sur les Républicains, c'est intéressant.
22:10Très.
22:10Il dit, votez la confiance.
22:12C'est sans doute une erreur pour les Républicains.
22:15Ce serait mieux de s'abstenir.
22:16Parce que quand vous allez aller aux législatives,
22:19ensuite, c'est difficile de combattre le gouvernement Bayrou
22:27alors que vous avez voté sa confiance.
22:29Non, mais ils sont dans une position inconfortable,
22:30les Républicains.
22:31Et on voit bien qu'ils ont fait le choix.
22:32Il y avait deux possibilités.
22:33Soit le dégagisme, soit la responsabilité
22:35et rester dans le macronisme.
22:37Au dégagisme, ils ne seront jamais meilleurs
22:39que le Rassemblement national.
22:40Donc, ça ne sert pas forcément à grand-chose.
22:42Et donc, ils ont fait le choix, entre guillemets,
22:43et de la responsabilité.
22:44On voit bien dans les éléments de langage
22:45que c'est ce qu'ils essayent d'utiliser.
22:47Donc, en votant la confiance à François Bayrou.
22:50Initialement, ce n'était pas complètement incongru.
22:52Parce qu'ils sont au gouvernement.
22:54Bruno Rotailloyer, Annie Jeune-Varillet,
22:56Yannick Noderiev.
22:56Il y a beaucoup de Républicains au gouvernement.
22:58Donc, on pourrait se dire qu'ils votent la confiance.
23:00Mais on voit bien qu'à mesure que l'opinion
23:02en a de plus en plus ras-le-bol
23:03de François Bayrou et de sa politique,
23:05ça devient de plus en plus compliqué.
23:06On fait la position de Laurent Wauquiez
23:07de ne pas voter la confiance.
23:08Donc, la position de Rotailloyer,
23:10c'est de voter la confiance.
23:11Et la position de Laurent Wauquiez,
23:11c'est de ne pas voter la confiance.
23:12Absolument.
23:13Donc, comment vous décodez ça ?
23:14Comment on peut décoder ça ?
23:15Il y a aussi du jeu politique entre les deux.
23:17On ne peut pas faire fi du jeu politique entre les deux.
23:20C'est le deuxième épisode
23:22de la présidence des Républicains
23:23qui opposait Bruno Rotailloyer à Laurent Wauquiez.
23:25Laurent Wauquiez,
23:26il veut lui rendre un petit peu la monnaie de sa pièce.
23:28Et Laurent Wauquiez, d'ailleurs,
23:29il a fait campagne sur le fait
23:30qu'il fallait se détacher le plus possible du macronisme.
23:33Mais finalement, c'est 2027 qui se joue déjà.
23:35Depuis le début de Laurent Wauquiez,
23:37il a pour ambition.
23:37Nicolas Sarkozy est subtil
23:38et ce n'est pas forcément facile à décrypter
23:40pour l'avenir pour les Français
23:42parce qu'il parle des LR.
23:44Mais pour le cas de Bruno Rotaillot,
23:46il dit je comprends qu'il reste au gouvernement
23:48parce qu'il est ministre de l'Intérieur
23:49et je comprends qu'il vote la confiance.
23:51Il ne peut pas faire autrement
23:52parce qu'il est membre du gouvernement.
23:54Bon, donc voilà.
23:55Et contrairement à ce qu'a dit Jules,
23:57mais je le dis modestement,
23:58ils ne sont pas restés dans le macronisme.
24:02Bruno Rotaillot a toujours expliqué
24:06qu'il restait au gouvernement
24:08pour permettre à une pratique de droite
24:11de s'opposer au macronisme.
24:13C'est sur la manière dont les Français le regardent.
24:16Bon, ce qui est intéressant également,
24:17c'est qu'il dit qu'il ne demande pas
24:19la démission du chef de l'État.
24:21Jamais je n'appellerai à la démission du chef de l'État.
24:22Il ne faut pas, et on ne peut pas remettre
24:24sur le même plan un Premier ministre
24:25nommé un président élu par les Français.
24:26Je pense qu'il a raison de ne pas remettre
24:28la légitimité ou la légalité
24:30d'un président de la République.
24:31Comment sortir de la crise ?
24:32Il pense qu'il faut dissoudre,
24:34mais que le président ne dissoudra pas.
24:36Il a une très bonne formule d'ailleurs.
24:37Oui, à propos de la dissolution.
24:39Le pied droit et le pied gauche.
24:40Oui, exactement.
24:41Donc même quand elle était inutile,
24:43il l'a faite.
24:44Et quand elle est nécessaire,
24:45il ne la fera pas.
24:46Bon, ce qui est intéressant également,
24:48ce qu'il dit sur le barrage,
24:49il dit, je suis persuadé que la stratégie
24:51du front républicain ne marchera pas
24:54une deuxième fois,
24:56quand bien même ce front se reconstituerait.
24:58Vous avez entendu que M. Fort,
25:01il a dit qu'il n'y aura pas d'accord
25:04là, sauf là où il y en aurait.
25:07Oui, enfin bon.
25:07La tombouille, quoi.
25:09C'est ce qu'il a dit, quoi.
25:09Il n'y aura pas d'accord avec LFI,
25:12sauf là où il y en aurait.
25:13C'est le responsable politique
25:15le plus inconstant qu'on n'ait jamais eu en France.
25:18Il est capable de dire tout et son contraire
25:19à quelques jours d'intervalle, Olivier Faure.
25:21Mais il aime passionnément Marine Tondelier.
25:24Ça va, l'exploit.
25:26Bon, sur Marine Le Pen,
25:27il regrette effectivement,
25:28serait-ce une anomalie démocratique
25:29si Marine Le Pen était empêchée
25:30de se présenter en 2027 ?
25:32Il dit qu'il est toujours dangereux
25:33de donner le sentiment au peuple français
25:35qu'on empêche les représentants
25:36d'un courant aussi puissant
25:37de se présenter.
25:39Sur la Légion d'honneur,
25:40il dit tout ce qui m'éloigne
25:41des vanités personnelles
25:42est une bonne chose.
25:43Je rappelle quand même
25:44qu'on lui a enlevé la Légion d'honneur
25:45alors qu'il a été élu président de la République.
25:48Et n'en déplaise, dit-il,
25:49au grand chancelier,
25:50j'ai été élu président de la République
25:52par la volonté des Français.
25:53Il sera donc difficile de brayer
25:55des pages de l'histoire.
25:58C'est un point faible.
25:59Bon, et puis sur l'Ukraine,
26:02il pense que l'Ukraine ne doit pas
26:03rentrer dans l'OTAN.
26:04Il pense qu'il est regrettable
26:05que l'Europe vis-à-vis de...
26:09Parce que deux choses...
26:11Poutine n'ait pas trouvé une solution
26:13et que le grand vainqueur,
26:13c'est Poutine pour le moment.
26:15Voilà en gros ce qu'il a dit.
26:15Il redit quand même
26:16qu'il trouve normal
26:17que le RN soit dans l'arc républicain.
26:19Il l'avait déjà dit
26:20mais c'est pas mal de le redire quand même.
26:22Il dit en filigrane,
26:24c'est comme s'il plaidait quand même
26:25pour une union des droites
26:26parce qu'il dit que quand lui
26:27était président de la République,
26:29ça allait de Philippe de Villiers
26:30en passant par Christine Boutin
26:32jusqu'à Bernard Kouchner.
26:33Non mais c'est pas mal de le rappeler.
26:34On peut ne pas être d'accord avec lui.
26:35Oui, mais il n'est pas pour l'union des droites.
26:37Je sais, mais il dit quand même
26:39dans l'interview que pour gagner,
26:41il faut forcément extrêmement fédérer.
26:44Mais il appelle quand même aussi
26:46à une victoire de la droite et du centre,
26:48ce qui paraît logique.
26:48Y a-t-il une forme d'antisémitisme
26:50d'importation liée à l'immigration ?
26:51C'est une évidence
26:52et le nier serait une négation de la réalité.
26:54La menace contre l'Europe
26:54et contre la France
26:55est d'abord démographique.
26:57Dans 30 ans,
26:57l'Europe passera de 550
26:58à 480 millions d'habitants
27:00quand l'Afrique passera
27:01de 1,2 milliard
27:02à 2,4 milliards.
27:05Bon, je sais que alors,
27:06Philippe Bilger,
27:08oui, Jean-Louis Berga ?
27:09En tant que représentant
27:09de la base et de la province,
27:11je voudrais simplement vous dire
27:11malheureusement,
27:13je crois que la parole
27:15de ces anciens leaders politiques
27:17n'est tellement dévalorisée
27:19que les gens ne veulent même plus
27:21les écouter.
27:22Regardez, François Hollande hier
27:24a donné aussi une interview
27:26qui n'est pas intéressante.
27:28Mais François Hollande
27:30raconte par exemple
27:31qu'on lui pose
27:32qu'est-ce qu'il faut faire ?
27:33Il répond,
27:34il faut que le président
27:35de la République
27:36nomme un Premier ministre
27:37et lui laisse tout faire.
27:39Voilà, c'est la solution pour lui.
27:40Mais François Hollande,
27:41il a un bilan catastrophique.
27:42Nicolas Sarkozy,
27:43ce n'est pas le cas.
27:43Oui, Sarkozy,
27:44il faudrait les deux.
27:45François Hollande
27:46n'a pas été si catastrophique
27:48que ça.
27:49Vous verrez,
27:49vous verrez dans quelques années
27:51lorsqu'on le comparera
27:53à d'autres présidents,
27:55vous verrez.
27:55Oui, mais enfin,
27:56le bilan sur le plan
27:57des fiscales
27:58n'est pas bon,
27:59sur le plan de la sécurité
27:59n'est pas bon,
28:00sur le plan de l'autorité
28:01de l'État
28:01n'est pas bon.
28:02Moi, je veux bien
28:03que vous me disiez
28:03sur quel plan c'est bon.
28:04Il a ouvert tout l'économique.
28:05Et il a mis en cas
28:06l'Emmanuel Macron,
28:07c'est quand même
28:07le pierre des bilans.
28:09Alors,
28:09il croyait être
28:10tout sauf naïf.
28:11Les consultations,
28:12les consultations,
28:15Jean-François Copé,
28:15ah oui,
28:15Jean-François Copé
28:16et Sarah Knafot
28:17souhaitent que le président
28:18s'en aille.
28:19Il y a de plus en plus
28:19de monde qui le souhaite.
28:21Oui.
28:22Ça va de Jordan Bardella
28:23aujourd'hui que Mélenchon,
28:24en passant par
28:25Réveillard et Sarah.
28:25Mais Jean-François Copé
28:26ne le souhaiterait pas
28:27tout de suite.
28:28Lui,
28:29il préférerait
28:30après un délai
28:31de six mois
28:31où on aurait...
28:32Il y a eu consultation
28:33aujourd'hui.
28:34On dit que
28:35le président de la République
28:37ne fera pas
28:39une dissolution.
28:40Non.
28:40Et il souhaite
28:40que le bloc central
28:41travaille avec les socialistes.
28:43Bon courage,
28:44ça fait 140 députés.
28:46Ça veut dire que
28:47les LR
28:47et Bruno Rotaillot
28:48l'a dit
28:48lors de ses réunions
28:49ce midi à l'Élysée,
28:51avec le PS,
28:52ce sera sans nous.
28:52Donc il n'y a pas de majorité.
28:54Elle n'est toujours pas là
28:54cette majorité.
28:55Et juste sur la présidentielle
28:56anticipée,
28:57je vous rappelle
28:57qu'on n'aurait qu'entre
28:5820 et 35 jours
28:59de campagne
29:00s'il y en avait une
29:00salariement qui est le moins donnée.
29:02On n'a pas eu de campagne
29:02en 2017.
29:03On n'a pas eu de campagne
29:04en 2022.
29:05Je pense que la prochaine campagne,
29:06il faudrait qu'on ait
29:06au moins six mois de campagne.
29:07Le Premier ministre
29:07continue de se marder
29:08les consultations.
29:09Ça s'est passé évidemment
29:10à Matignon.
29:11Je vous propose
29:11d'écouter Bruno Retaillot
29:12sur la dette.
29:13La dette est-elle
29:14une menace ?
29:15La question qui est posée,
29:18c'est de savoir
29:19si la dette astronomique
29:22qui pèse sur les épaules
29:23de tous les Français,
29:25c'est une menace ou pas.
29:27Eh bien moi,
29:27vous ne me ferez pas répondre
29:28non à cette question
29:29parce que j'ai des convictions.
29:32Je pense que la politique,
29:33c'est aussi des convictions d'abord.
29:37Et par ailleurs,
29:37depuis des années,
29:38nous disons, je dis,
29:39ma famille politique dit
29:40que la dette,
29:42c'est une bombe à retardement
29:43qui peut nous exploser.
29:44Et donc,
29:46rejoindre les incendiaires
29:49qui voudraient précisément
29:50allumer cette mèche
29:52de l'explosion budgétaire
29:55et financière,
29:56ça n'est pas nous.
29:57Mais si on peut voir
29:59simplement figer l'image,
30:00je sais que c'est un détail,
30:01mais c'est assez extraordinaire
30:03les hommes politiques.
30:04Oui, c'est-à-dire
30:05qu'on peut peut-être
30:06la figer.
30:07Aujourd'hui,
30:07ce qui n'était pas le cas avant,
30:08les hommes politiques
30:09sont exactement habillés
30:10pareil, tous pareil.
30:11Regardez.
30:12Oui, c'est vrai.
30:12C'est quand même extraordinaire.
30:13Vous aussi.
30:14À part Bernard Cazeneuve
30:15dans la classe politique.
30:16Oui, non, mais c'est...
30:17Alors, je ne sais pas le sens
30:18qu'il faut donner à cela,
30:20mais ils sont tous habillés...
30:22Mais avant aussi...
30:23Comme des clercs j'imans.
30:24Non, avant,
30:25il n'y avait pas...
30:26Non, Giscard n'était pas habillé.
30:26Giscard du tout,
30:27oui, mais à part Giscard,
30:28les militaires...
30:29Mais Mitterrand n'étaient pas
30:30habillés comme ça.
30:30Mitterrand,
30:31c'est à partir de Nicolas Sarkozy
30:35qu'il y a une sorte
30:36d'uniforme aujourd'hui
30:37de la vie politique.
30:38C'est-à-dire que la mode
30:39du velours côtelé
30:39a un peu disparu.
30:40Oui.
30:41Mitterrand,
30:42certains ont pris un mot
30:43pour leur volet.
30:44Mais ils sont habillés
30:45comme Yoranusaï,
30:46et quand même...
30:46Non, mais là,
30:47on dirait des clercs j'imans.
30:50Enfin bref,
30:50c'est un débit,
30:51donc peu importe.
30:52Vous avez raison.
30:54Vous avez raison.
30:54C'est classique.
30:55Marine Le Pen,
30:56écoutons-la,
30:57le Premier ministre
30:58aurait pu faire un autre choix.
31:00Il aurait très bien pu faire le choix
31:02de consulter les parties,
31:04de voir quelles étaient
31:05leurs lignes rouges,
31:08de construire un budget
31:11qui répondent
31:14au visage
31:15de l'Assemblée nationale.
31:17Ça n'est pas
31:17le choix qui a été fait.
31:19Partant de là,
31:21c'est vrai que
31:22les consultations d'aujourd'hui
31:23ne vont pas déboucher
31:26sur grand-chose.
31:27Nous, nous appelons,
31:28Jordan et moi-même,
31:29à une dissolution ultra rapide.
31:32Parce que la réalité,
31:33c'est qu'il faut
31:33que la nouvelle majorité
31:35issue
31:36de ces nouvelles élections
31:38puisse construire
31:40un budget
31:41pour que notre pays
31:42ait un budget.
31:43Édouard Philippe
31:44vient de sortir à l'instant.
31:45On va découvrir ensemble
31:46ce qu'il a dit.
31:47Édouard Philippe.
31:51En 2022,
31:52peut-être vous en souvenez-vous,
31:54j'ai dit
31:54dès après les élections législatives
31:56qu'il fallait,
31:57pour stabiliser
31:57la situation politique,
31:59une coalition
32:00entre
32:00ce qui avait été
32:02la majorité
32:02avant 2022
32:03et ce qui était LR
32:04à l'époque.
32:05Si nous avions fait cela,
32:07si les LR
32:08et si la majorité
32:09précédente
32:10s'étaient entendues
32:11à l'époque,
32:12il y aurait eu
32:12une majorité stable
32:14et nous aurions pu avancer
32:15et faire avancer le pays.
32:16Ça n'a pas été le cas.
32:17Je l'ai déploré à l'époque.
32:19Je le déplore encore plus
32:20aujourd'hui.
32:21J'ai dit en 2024,
32:22après la dissolution,
32:23que la seule façon
32:24de stabiliser
32:24la situation politique
32:25du pays,
32:26c'était de créer
32:26la base
32:28la plus large possible,
32:30probablement depuis
32:30les LR
32:31jusqu'à la partie
32:32sociale-démocrate
32:33du Parti Socialiste.
32:35J'ai été beaucoup
32:35critiqué à l'époque.
32:36Je constate
32:37aujourd'hui
32:38que cette capacité
32:39à discuter
32:40et à s'entendre
32:41aurait permis
32:42ou permettra peut-être,
32:43je n'en sais rien,
32:45de voter les budgets
32:46et donc de stabiliser
32:47là encore
32:48la situation financière
32:49du pays.
32:50Ce qui est intéressant,
32:51c'est qu'il n'imagine
32:52jamais de s'allier
32:53à droite.
32:53Lui, il veut s'allier
32:54à gauche tout le temps.
32:56Alors que les électeurs
32:57de son camp
32:57veulent plutôt s'allier
32:59sur la droite.
32:59Il a appris à voter
32:59communiste.
33:00Et lorsqu'il avait rejoint
33:01Emmanuel Macron,
33:03je me souviens
33:03des mots très durs
33:04qu'il avait eus
33:05contre la droite
33:06comme pour faire oublier
33:08sa migration.
33:10Oui, c'est vrai.
33:10Mais ce qui est formidable
33:11avec Édouard Philippe,
33:12c'est qu'on l'écoute
33:12aujourd'hui et il se réjouit
33:13d'avoir eu raison
33:14surtout depuis 2022.
33:16Mais il a un bilan
33:17quand même aussi,
33:17Édouard Philippe,
33:18il a exercé le pouvoir
33:19et son bilan,
33:20il n'y a pas vraiment
33:21de quoi s'en réjouir
33:22non plus, me semble-t-il.
33:23Il a quand même participé.
33:24C'est malheureusement
33:24le cas de tous.
33:25C'est pour ça que c'est
33:26très difficile.
33:26Non mais d'accord,
33:26mais alors qu'on ne vienne
33:27pas à la télévision
33:28devant les Français
33:28se réjouir d'avoir eu raison
33:30et de se réjouir
33:31d'avoir répondu beaucoup.
33:32Non, non,
33:33je dis simplement
33:33une petite remarque en passant
33:34c'est qu'effectivement
33:35c'est difficile d'écouter
33:36des gens qui étaient au pouvoir.
33:37En même temps,
33:38moi je me dis
33:39je préfère les anciens
33:41et je trouve que Macron
33:43est arrivé comme un jeune homme
33:45en politique.
33:46Voilà, donc c'est tout de même...
33:47Et qu'est-ce que vous voulez dire ?
33:48Je veux dire par là
33:49que Macron m'est toujours apparu
33:51comme quelqu'un
33:51qui essayait de se construire
33:53et qui n'était pas suffisamment construit
33:55quand il est arrivé au pouvoir.
33:56Alors que quand j'entends
34:00des gens un peu plus âgés
34:01et un peu plus mûrs en politique,
34:04j'ai envie de me dire
34:05qu'ils savent quelque chose.
34:07Qui ?
34:07Ben qui ?
34:09François Bayrou et Michel Barnier ?
34:10Mais même, je répète,
34:11mais même Hollande et Sarko,
34:13lorsque je les écoute,
34:14je me dis...
34:15Vous m'avez dit tout à l'heure
34:15qu'ils étaient inaudibles.
34:17Je dis,
34:17ils sont malheureusement
34:19aujourd'hui,
34:20ils sont devenus inaudibles.
34:21Mais je répète,
34:21moi je dis que...
34:23Vous préféreriez l'expérience
34:25de Sarko ou de Hollande ?
34:26L'expérience sert tout de même
34:28à quelque chose en politique.
34:30Et pas qu'en politique,
34:31vous savez.
34:32Pas qu'en politique aussi.
34:32Elle sert beaucoup pour animer
34:33les choses importantes.
34:35De 20h à 21h.
34:36Oui.
34:37Le soir sur ce que c'est nous.
34:38Sur tout autre 20h.
34:39Bon.
34:40Est-ce qu'on peut écouter
34:41M. Attal ?
34:42J'ai lancé un appel
34:45la semaine dernière
34:46à l'occasion d'un débat
34:47qui avait eu lieu
34:48avec la quasi-totalité
34:51des formations politiques
34:52représentées à l'Assemblée,
34:53avec les chefs de parti.
34:55J'avais lancé un appel
34:55à ce qu'on puisse se revoir
34:56indépendamment des invitations
34:58qui nous étaient faites
34:58par d'autres.
35:00Je réitère cet appel.
35:01Je pense que,
35:02quelle que soit d'ailleurs
35:03l'issue du 8 septembre,
35:04on doit impérativement
35:06se mettre autour de la table
35:07avec les forces politiques
35:08qui sont prêtes
35:09à travailler à un compromis
35:11qui serait nécessairement
35:13pas satisfaisant
35:14pour tout le monde,
35:16mais qui permettrait au moins
35:17de doter la France
35:18d'un budget
35:18et de donner de la visibilité
35:19à nos acteurs économiques
35:20et aux Français
35:21pour l'année qui vienne.
35:22Ça, c'est quand même
35:23assez flou ce qu'il vient de dire.
35:24Donc, Yohann,
35:25vous avez,
35:25je voudrais que vous me disiez
35:26exactement ce que...
35:27de décrypter ce qu'il vient de dire.
35:28Ça veut dire quoi concrètement ?
35:29Je travaille avec qui ?
35:30Ça n'a pas grand-chose.
35:31Ça veut dire encore une fois
35:32qu'on se tourne vers la gauche.
35:33On essaie de faire
35:33une sorte de coalition
35:36avec l'aile républicaine
35:38du Parti Socialiste.
35:41Mais comme l'a dit Jules,
35:42ça ne fait pas du tout
35:42une majorité.
35:43Ça fait 140, 150 députés.
35:45C'est complètement impossible.
35:46Donc là,
35:46ils sont tous en train,
35:47en fait,
35:47ils sont tous en train
35:48de vendre une fausse solution
35:50pour éviter la dissolution
35:51parce que Gabriel Attal
35:52sait très bien
35:53qu'en cas de dissolution,
35:54il va se retrouver,
35:55s'il est réélu,
35:56à la tête d'un groupe
35:57réduit à peau de chagrin.
35:59Et d'ailleurs,
35:59il se dit qu'Emmanuel Macron,
36:01pour embêter Gabriel Attal,
36:03serait bien tenté
36:03de faire une dissolution
36:04parce que là,
36:05pour le coup,
36:06le nombre de députés
36:07de Gabriel Attal,
36:08donc là,
36:09il essaie de trouver
36:10quelques éléments de langage,
36:12quelques arguments
36:13pour essayer d'éviter
36:14la dissolution.
36:15Alors,
36:15je vais vous dire,
36:15vous êtes beaucoup plus clair
36:16que Gabriel Attal.
36:18Il peut difficilement
36:19le dire comme ça.
36:19Ah oui,
36:20mais là,
36:20vous avez décrypté,
36:22et c'est pour ça
36:23que c'est intéressant
36:23de décrypter,
36:25c'est-à-dire qu'on devrait
36:25mettre des sous-titres.
36:28Monsieur Attal,
36:29je ne veux pas dissolution
36:30parce que je vais revenir
36:31avec deux fois moins de députés.
36:31Bien sûr.
36:32Donc,
36:32on comprendrait.
36:33Et il est à la tête du groupe,
36:34donc forcément,
36:35ça l'endit.
36:35Mais vous avez expliqué,
36:36vous avez été parfait.
36:37On a tout à fait compris
36:39la déclaration incompréhensible
36:42de Gabriel Attal.
36:43Et c'est pour ça
36:43qu'elle l'était.
36:44Alors,
36:45voilà,
36:45bon,
36:45il ne faut rien attendre
36:46de ces consultations,
36:478 septembre.
36:48Dans l'actualité,
36:49je voulais vous faire écouter
36:50Agnès Pannier-Runacher
36:51parce que c'est vrai
36:52qu'on est agacé
36:54de la Macronie
36:55qui avance toujours
36:56de la même manière
36:57en faisant peur.
37:00Et c'est un support.
37:01L'écologie de guerre.
37:03L'écologie de guerre.
37:03Moi,
37:04je vous assure,
37:05j'en ai ras le bruit.
37:06Je ne sais même pas
37:06ce que ça veut dire.
37:07Mais ça ne veut rien dire,
37:08madame.
37:08Ça ne veut d'ailleurs rien dire,
37:09mais c'est le mot guerre.
37:10Oui.
37:12Et c'est insupportable.
37:13Ça a été vrai pour le Covid.
37:14C'est vrai pour la dette.
37:15C'est vrai.
37:15Je veux dire,
37:16arrêtons de nous prendre
37:17pour des enfants
37:18et puis arrêtons
37:19madame Pannier-Runacher.
37:22Franchement,
37:22c'est vrai pour le budget aussi.
37:25Cette manière,
37:26cette condescendance,
37:27cette arrogance,
37:28cette manière
37:28de parler aux gens,
37:30c'est pas agréable.
37:31C'est un peu son job.
37:32Elle est à l'écologie,
37:33donc elle met le paquet
37:34sur ces thématiques.
37:36C'est une fille
37:36qui bosse beaucoup.
37:37Je la connais un peu.
37:38Elle travaille énormément.
37:39Elle est très intelligente.
37:40L'expression est un peu curieuse.
37:41Écologie de guerre.
37:42Je ne vois même pas
37:43ce que ça veut dire.
37:43Mais elle est vraiment convaincue
37:45de ce qu'elle fait
37:45sur l'écologie.
37:47Écoutez,
37:48sauf qu'il y a sûrement
37:51des problèmes en France.
37:52L'écologie,
37:53c'est un problème important.
37:54Mais je voudrais
37:56qu'on parle
37:56des autres problèmes
37:57comme on parle
37:58de ces problèmes-là.
37:59On va parler tout à l'heure
38:00de l'identité
38:01qui me paraît
38:02un sujet bien plus important,
38:04bien plus important
38:05de l'identité française
38:06aujourd'hui
38:08qui est dissoute
38:09que l'écologie.
38:11Je vous propose
38:12de l'écouter,
38:13Madame Pannier-Runacher.
38:15Nous avons aujourd'hui
38:17l'industrie
38:17qui utilise l'électricité
38:19la plus décarbonée
38:20d'Europe,
38:21une électricité
38:22produite en France.
38:23C'est un avantage
38:24compétitif massif.
38:27Nous ne devons donc pas
38:28avoir peur
38:29d'écrire les chapitres
38:30de la suite
38:31de cette histoire
38:32d'urgence écologique.
38:34Ces avancées
38:35sont considérables.
38:36Nous ne devons pas
38:37avoir peur
38:37d'entrer dans un monde
38:38d'écologie de guerre.
38:40Pourquoi je parle
38:41d'écologie de guerre ?
38:42Parce que nous sommes sortis
38:43de l'économie
38:43de l'abondance.
38:44Ce n'est pas moi
38:45qui le dit,
38:46c'est le philosophe
38:47Pierre Charbonnier.
38:48Cette économie
38:50de l'abondance
38:50qui nous a permis
38:51de construire
38:52une paix
38:53après la Deuxième Guerre mondiale,
38:54de construire
38:55des progrès sociaux
38:56et de le faire
38:57sur le dos
38:58des ressources naturelles.
38:59C'est du charabia.
39:04C'est du charabia.
39:05C'est du charabia.
39:06Il n'y a pas trop.
39:06C'est du charabia.
39:07C'est du charabia.
39:09Si quelqu'un comprends
39:11ce que dit Mme Pannier-Runaché
39:12qui vient sur le plateau
39:13nous le dire
39:13parce que ça sera très simple.
39:15C'est vrai qu'Emmanuel Macron
39:16c'est le mot guerre
39:18est un mot dévalorisé
39:20depuis l'arrivée
39:23d'Emmanuel Macron.
39:24Dernière chose
39:25parce que ça vient
39:25de tomber à l'instant
39:26Olivier Faure se dit
39:27à la disposition
39:28d'Emmanuel Macron
39:30pour discuter
39:31des conditions
39:31d'une entrée au gouvernement.
39:32Il vient de le dire
39:33manifestement sur BFM
39:34à 20h30.
39:36Mais ça veut dire quoi ?
39:37Que le bloc central
39:38plus le PS
39:39ça fait une majorité relative
39:40qui passe ?
39:41Ça fait une majorité
39:42très très très relative.
39:44Ça ne fait pas la confiance.
39:47Ça c'est sûr.
39:47ça évite peut-être
39:49la censure et encore.
39:50C'est-à-dire que
39:51si LR
39:52le rassemblement
39:54il peut y avoir LR
39:56ça dépend des parmi les gens.
39:56Moi je pense qu'ils sont
39:58pas LR.
39:59Les LR ?
40:00Mais pas les LR
40:01Olivier Faure
40:02et Emmanuel Macron
40:03ils sont pas tout.
40:04Olivier Faure se dit
40:04à la disposition
40:05d'Emmanuel Macron
40:06vous vous rendez compte ?
40:07Bruno Rotaillois
40:08Il était avec
40:08Jean-Luc Mélenchon
40:09il y a un an.
40:10C'est ce qu'attend
40:11Bruno Rotaillois.
40:12Mais c'est formidable
40:12la politique
40:13chez Olivier Faure.
40:14Vraiment c'est formidable.
40:15Mais ils ont proposé
40:16les socialistes
40:17Elle sait ça d'appeler.
40:18C'est trop budget là d'ailleurs.
40:19Et vous avez vu ?
40:20Si les Français prennent ça
40:21très bien.
40:21Suspension de la réforme
40:22des retraites.
40:23C'est vraiment
40:23c'est la quatrième république.
40:24Mais non mais ça n'arrivera.
40:25Mais pourquoi ça n'arrivera pas ?
40:26Parce que les propositions
40:27socialistes ne seront jamais
40:28acceptées par les LR
40:29c'est évident.
40:30Tout ça
40:31on va vers la dissolution.
40:33Mais je vous assure
40:34cette tambouille-là
40:35je suis pas sûr
40:36que vous ayez tort.
40:37Mais vous faites ou même
40:38donc ça fait pas
40:39que vous ayez tort.
40:40Je voulais vous faire
40:41écouter une petite chanson
40:42parce que notre ami
40:42Jean-Louis Burga est là.
40:47on va peut-être parler
40:47de quelque chose
40:48qui nous donne
40:48un peu d'espoir.
40:50Je ne suis pas sûr
40:50que vous connaissiez
40:51cette chanson.
40:56La voix de Kino Rossi.
41:00Vous savez quand Kino Rossi
41:01a quitté Ajaccio
41:02il est mort
41:03on va célébrer
41:05l'anniversaire de sa mort
41:06il est mort en 83
41:08fin septembre 83.
41:10Il a quitté Ajaccio
41:10il avait un cancer du pancréas
41:12il habitait à Neuilly
41:13boulevard Maurice Barès
41:15il habitait au rez-de-chaussée
41:17et il avait 75 ans
41:19il n'était pas très vieux
41:20il était de 1907
41:20et il a quitté Ajaccio
41:22il avait déjà été opéré
41:24pour son cancer du pancréas
41:25il a regardé Ajaccio
41:27et il a dit
41:27et dire qu'on doit quitter tout ça
41:29et dire qu'on doit quitter tout ça
41:31et c'était évidemment
41:32un cri d'amour.
41:33alors
41:33c'est des chansons de Vincent Scoto
41:38c'est merveilleux
41:39bon
41:39ils le font beaucoup mieux que vous
41:41je trouve
41:41oui
41:42c'est un métier
41:43franchement
41:44vous
41:45je voudrais juste
41:47parce que
41:47j'en ai parlé plusieurs fois
41:48c'est vrai depuis 10 jours
41:49les gens vont peut-être dire
41:50on aura mal
41:51qu'on parle de la Corse
41:52mais
41:52il y a quelque chose
41:54qui nous parle à nous
41:55du continent
41:55quand on revient
41:56puisqu'on se sent
41:58en liberté
41:58en sécurité
42:00c'est-à-dire que
42:02vous avez une moto
42:03vous mettez votre moto
42:04vous mettez de la casque
42:05sur la moto
42:06et quand vous revenez
42:07le casque est toujours sur la moto
42:08personne ne l'a pris
42:08ça évolue
42:10mais c'est pas totalement faux
42:12un rapport de solidarité
42:14un rapport
42:15un rapport à l'incivilité
42:17qui au minimum
42:19déteste l'incivilité
42:20les Corses
42:21manifestement
42:22donc il y a quelque chose
42:23et je voulais que vous nous en parliez
42:25d'abord
42:26moi je
42:26ça fait 50 ans
42:28que je vais en Corse
42:28maintenant je m'y suis installé
42:30j'y vis
42:30mais ça me fait
42:32je suis très heureux
42:32que vous en soyez tombé amoureux
42:34depuis deux ans
42:35parce que c'est vrai
42:36que c'est un pays différent
42:37alors
42:38qu'est-ce que j'ai vu
42:39moi
42:40quand j'ai débarqué en Corse
42:41j'ai vu des trucs
42:42assez étonnants
42:43par exemple
42:43dans la rue
42:44vous croisez quelqu'un
42:45que vous ne connaissez pas
42:45on vous dit bonjour
42:46bonjour
42:47bonjour
42:48bonjour
42:48un soir
42:49dans un restaurant
42:50à Paris
42:51j'invite un de mes amis corse
42:52qui arrivait
42:54de chez lui
42:55il arrive dans le restaurant
42:56et
42:57j'étais embêté
42:58parce qu'il allait saluer
42:59toutes les tables
42:59il allait dire bonjour
43:00à tout le monde
43:01c'est
43:02c'est
43:03vous voyez
43:03on ne klaxonne pas
43:05par exemple
43:06dans la ville où j'habite
43:07on ne klaxonne pas
43:07si il y a une voiture
43:08qui s'arrête devant vous
43:09on pense que
43:10la personne qui conduit
43:12a quelque chose à faire
43:12on la laisse faire
43:14on ne va pas
43:14pendant une demi-heure
43:15mais pendant quelques minutes
43:16on attend
43:17et puis on redémarre
43:19quand il redémarre
43:20non
43:23c'est
43:23je ne sais pas comment
43:25c'est un pays
43:26qui effectivement
43:27a une forte personnalité
43:29et qui a trouvé
43:30les moyens
43:31de la conserver
43:33je ne sais pas
43:34si ça va durer
43:34encore longtemps
43:35parce que ça bouge
43:36malheureusement
43:37beaucoup
43:37les
43:38les
43:39les
43:40les
43:41les responsables
43:42politiques
43:42tout ça
43:43tirent des
43:44signaux d'alarme
43:45en ce moment
43:46sur
43:46un certain type
43:48d'un autre fonctionnement
43:49des mafias
43:50des choses comme ça
43:50qui malheureusement
43:51tout n'est pas beau
43:53tout n'est pas rose
43:53c'est pas des mafias d'ailleurs
43:54c'est des bandes criminelles
43:55c'est pas de la mafia
43:56mais c'est
43:57mais
43:58c'est vrai
44:00que moi je suis entré
44:01dans une autre civilisation
44:02et que
44:04c'est pas tellement
44:05un problème de sécurité
44:05qui m'a attiré là-bas
44:06c'est vrai que
44:07je ferme pas ma porte
44:08quand je quitte
44:09quand je pars de chez moi
44:10pour la journée
44:11mais
44:12ne le disent pas trop quand même
44:13on ne sait pas où j'habite
44:15c'est planqué
44:16c'est derrière un cimetière
44:17c'est
44:18ah bah
44:18c'est compliqué
44:20non mais c'est compliqué
44:21ça doit être très calme
44:22c'est compliqué
44:23et puis surtout
44:23et surtout
44:24j'ai des voisins
44:25ce que vous n'avez
44:26pratiquement plus ici
44:27moi j'ai des voisins
44:28c'est à dire
44:29s'il y a quelque chose
44:30de particulier
44:30qui se passe autour de chez moi
44:31boum
44:32j'ai un petit coup de fil
44:33on me dit
44:33t'attendais quelqu'un aujourd'hui
44:34voilà ça
44:35voilà
44:36mais c'est pas tellement
44:37le problème de sécurité
44:38qui m'a fasciné en Corse
44:39c'est
44:40cet aspect de convivialité
44:43de cordialité
44:44de vivre ensemble
44:45de vivre ensemble
44:47effectivement
44:47qui fonctionne
44:48et qui fonctionne bien
44:49je vous ai envoyé
44:50une petite carte postale
44:51à Pâques
44:52parce que
44:52moi je suis agnostique
44:53je suis même un peu
44:55anti-religieux
44:56j'aime pas
44:56la religion
44:57mais j'ai fait
44:59les processions de Pâques
45:00avec quelques amis
45:01et il n'y avait pas
45:02uniquement
45:03des catholiques
45:04qui marchaient
45:05derrière le curé
45:07il y avait un peu
45:08tout le monde
45:08on était là
45:09parce qu'on était bien ensemble
45:10il y en avait
45:11qui n'était pas catholiques
45:12on est allé jusqu'à l'église
45:14on est remonté
45:14jusqu'à la citadelle
45:16enfin bref
45:16et on était bien ensemble
45:18c'est tout
45:19ça n'allait pas plus loin
45:20que ça
45:20et c'est
45:21c'est assez indéfinissable
45:23mais c'est
45:24vous allez
45:26enfin je sais pas
45:26il peut y avoir
45:27mille histoires
45:28à raconter
45:29mais
45:29très souvent
45:31je vais
45:32faire mes courses
45:33j'ai pas un rond en poche
45:34quel que soit le magasin
45:35je peux ressortir
45:36on sait que je reviendrai
45:37payer le soir
45:39au lendemain
45:39alors je dis pas
45:40que ce soit
45:41je suis pas sûr
45:43que ce soit exactement
45:43la même chose
45:44à la Corse
45:44moi j'habite
45:45dans une partie de la Corse
45:48qui s'appelle la Balagne
45:48qui est presque une île
45:50à l'intérieur de l'île
45:51et
45:52il n'y a pas beaucoup de passages
45:54donc
45:54à quelle vie il y a du monde
45:56à quelle vie il y a du monde
45:57l'été il y a du monde
45:58en ce moment il y a du monde
45:58mais
45:59mais
46:00je suis pas sûr
46:02qu'Ajaccio
46:02soit pas en train de dériver
46:04que certains quartiers d'Ajaccio
46:05soient pas en train de dériver
46:06en ce moment
46:06mais
46:07mais
46:08mais c'est vrai que
46:10mon petite
46:11mon île
46:12dans mon île
46:13c'est extraordinaire
46:14le matin je pars me balader
46:15avec
46:16dans la
46:17dans la montagne
46:18jusqu'à une petite chapelle
46:19genre
46:20c'est des choses
46:21que je ne connaissais plus ici
46:23je connaissais plus ça
46:24alors moi je suis venu en Savoie
46:26j'aime bien la montagne
46:28et puis j'ai fait du
46:29de la voile sur le lac d'Annecy
46:31j'aimais bien l'eau
46:32donc
46:32et j'ai trouvé la Corse
46:33il y a la montagne
46:33il y a l'eau
46:34les Corses sont des montagnards
46:35d'ailleurs
46:35ce ne sont pas des marins
46:36mais c'est vrai aussi
46:39qu'il y a une immigration
46:40disons-le
46:40qui est très faible
46:41alors les choses changent
46:42bien sûr
46:43mais que ça renforce
46:44forcément
46:45un lien entre les uns
46:47et les autres
46:48puisque tout le monde
46:48se connaît
46:49il y a une solidarité
46:50et il y a une identité
46:52il y a une communauté
46:53parce que
46:54les gens sont
46:54j'allais dire entre eux
46:56avec une façon
46:57de faire la loi
46:58qui est très Corse
47:00c'est vrai
47:01qu'ils ont
47:03ils ont
47:03une capacité
47:06à résoudre
47:07leurs problèmes
47:08sans faire confiance
47:09à tout le sens
47:11enfin
47:11j'exagère
47:12mais
47:13d'ailleurs les Corses
47:14aiment bien
47:14qu'on se fout de leur gueule
47:15un peu
47:15d'ailleurs
47:15c'est ça que j'aime bien
47:16il y a beaucoup de films
47:18qui sont sortis
47:19ces derniers temps
47:19des séries
47:20que je recommande
47:21elles sont toutes
47:22assez bonnes
47:23qui dérivent un peu
47:25sur l'arme Corse
47:26mais les Corses
47:27regardent ça
47:28avec le sourire
47:29et ça ils ont
47:30beaucoup d'humour
47:31en tout cas
47:32comme vous veniez
47:32plus sur notre plateau
47:33ça m'a fait plaisir
47:34que vous reveniez
47:35on peut vous envoyer
47:36quelques petites cartes postales
47:37oui parce que
47:39vous nous manquez
47:39parce qu'on a
47:41beaucoup de tendresse
47:41pour vous
47:42cher Jean-Louis
47:43c'est un plaisir
47:45c'est une appellation Corse
47:47mais non
47:47mais c'est vrai
47:48on a beaucoup de tendresse
47:49pour vous
47:50et puis
47:50c'était intéressant
47:51de vous écouter
47:52avec ces mots
47:53parler
47:54de ces choses
47:57qui font qu'on est bien
47:59dans un endroit
48:00vous voyez
48:01quand vous dites
48:01je ne ferme pas ma porte
48:03et j'ai entendu ça
48:04beaucoup de gens
48:04il y a quelqu'un
48:05qui m'a dit
48:05je suis revenu de Corse
48:06pendant trois semaines
48:07je n'ai jamais fermé
48:08ma porte
48:08de chez moi
48:09on est dans un climat
48:11différent
48:12c'est à dire que
48:12tu vas dans la rue
48:13si tu as une montre
48:14tu ne te dis pas
48:15ma montre va être volée
48:17ça n'existe pas
48:18c'est pas le problème
48:19principal
48:19non
48:20mais ça
48:21je veux dire
48:22le rapport aux femmes
48:22c'est intéressant
48:23oui aussi
48:24c'est pas rien
48:25le rapport aux femmes
48:26et je pense
48:28que la société Corse
48:28c'est dirigé par des femmes
48:30on n'a pas besoin
48:30de mitou là-bas
48:31ce sont les femmes
48:32à l'intérieur des familles
48:33qui sont à l'intérieur
48:35des familles
48:35pas dans la rue
48:36non mais
48:38c'est vrai
48:39parce qu'ils sont
48:39c'est fait
48:40et puis
48:42le rapport à la religion
48:44disons-le
48:45pour les raisons
48:46que vous avez dites
48:46c'est à dire
48:47à la fois religieuse
48:48mais aussi culturelle
48:49d'être ensemble
48:50et moi j'ai vu ça
48:50le 15 août
48:52à Ajaccio
48:52où vous aviez
48:53tout le monde
48:55qui était présent
48:55des représentants militaires
48:57civils
48:58et vous avez un prêtre
48:59qui parle de Napoléon
49:00dans l'homélie
49:02ils ont hérité
49:03d'un cardinal
49:04et parce qu'il est né
49:04le 15 août
49:05et le cardinal Bustigot
49:06dont ils sont très fiers
49:08et qui est effectivement
49:09très intéressant
49:10exactement
49:11et qui parcourt
49:12l'île de virage en virage
49:14bon
49:14merci en tout cas
49:16et vous reviendrez quand même
49:17juste
49:17avant de passer
49:19l'antenne
49:20j'ai appelé un copain
49:20qui m'a dit
49:22ne dis pas trop
49:23qu'on est bien
49:23parce qu'on veut rester
49:25ensemble
49:26on peut réécouter
49:28Tino Rossi
49:29un petit peu
49:29parce que là
49:30Tino Rossi
49:30t'es mort
49:31qui était une immense
49:34vedette mondiale
49:36mondiale
49:38et avec une voix
49:41de velours
49:42magnifique
49:43des velours
49:44et qui est enterré
49:45alors il est même pas
49:46enterré d'ailleurs
49:47parce qu'on n'est pas
49:48enterré en Corse
49:49on est dans des caveaux
49:51et les cercueils
49:52sont sur des planches
49:54et il est dans le
49:55dans le cimetière
49:57des Sanguinaires
49:57devant Ajaccio
49:58sur
49:59sur la mer
50:01sur la Méditerranée
50:02puis à sa maison
50:03je crois qu'on peut
50:04il vivait au Scudo
50:06précisément
50:07à Marinella
50:08et on peut visiter
50:09je crois sa maison
50:09je ne sais pas si on peut
50:10la visiter ou pas
50:11véni véni véni
50:13ça c'est tout à fait
50:14étonnant
50:14Vincent Scoto
50:16Monsieur Lebrecht
50:18venez prendre la place
50:20de Jules Therès
50:20vous allez parler
50:22de Marseille
50:23évidemment
50:23vous allez parler
50:24de Marseille
50:24c'est un peu l'ambiance
50:25c'est pour ça
50:26d'aimer la Corse
50:26mais évidemment
50:27on va revenir sur
50:27Marseille
50:29le profil de cet assaillant
50:30qui a blessé 5 personnes
50:31et on attend
50:32d'un instant à l'autre
50:33la prise de parole
50:34du ministre de l'Intérieur
50:34qui est sur place
50:35et bien
50:36nous serons
50:37à votre écoute
50:39Arnold était à la réalisation
50:41Yannis était à la vision
50:43Greg était au son
50:44Benjamin O
50:45Gauthier Ramon
50:46toutes ses émissions
50:46sont retrouvées
50:47sur cnews.fr
50:48heureux d'avoir retrouvé
50:49notre ami Valini
50:51heureux d'avoir retrouvé
50:52notre ami Burga
50:54merci
50:54bonne soirée
50:55avec Gauthier
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