Georges Fenech : «En appel, cela va peut-être complètement se dégonfler»

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Alors que le tribunal correctionnel de Paris a tranché dans l'affaire des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, le condamnant à cinq ans de prison, Georges Fenech émet une hypothèse : «En appel, cela va peut-être complètement se dégonfler».

Transcript

00:00Quelles sont les motivations pour un mandat dépôt immédiat, différé de quelques jours ?

00:05Les critères, c'est quoi ? C'est effectivement qu'il risque de prendre la fuite.

00:09Autre critère, il risque de récidiver.

00:12Vous voyez bien qu'il y a une volonté, effectivement, d'humilier.

00:15Tout de suite, il faut qu'il aille en prison.

00:18Il faut qu'il franchisse les portes.

00:20Parce que moi, je vais vous dire ce que je pense, au fond,

00:22c'est qu'un jour en appel, ça va peut-être complètement se dégonfler.

00:25Ça s'est dégonflé déjà en très grande partie.

00:27Parce que le PNF, là, il vient de faire appel, d'ailleurs, le PNF.

00:31Quand même, c'est toute sa thèse qui s'est effondrée.

00:34Il n'y a pas eu d'argent libyen dans la campagne.

00:35Et dix ans de travail, dix ans de magistrats, dix ans de commissions rogatoires, dix ans pour rien.

00:43Alors, encore un petit effort.

00:45Encore un petit effort et peut-être qu'il y aura la relaxe.

00:48Vous pensez que des magistrats sont capables ?

00:50Moi, je me souviens de certaines affaires politico-judiciaires, financières,

00:54où, je pense à Roland Dumas, tiens.

00:56Roland Dumas, condamné en première instance à faire Alpha Kitten.

01:00On en a fait des tonnes.

01:01Relaxé.

01:02Bon, instead.

01:07Bon, je respecte.

01:08Merci.

01:10Merci.

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