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  • il y a 2 jours
Ce mercredi 24 septembre, Radomir Jovanovic, PDG fondateur d'ADVANS Group, Caroline Moga-Birling, PDG de CBA Informatique Libérale, Philippe Rivière, président d'ACI Groupe, et Christophe Hoppé, fondateur de Bausele, président de la manufacture horlogère Eberjax, étaient les invités dans l'émission Pari ETI présentée par Patrice Bégay. Pari ETI est à voir ou écouter tous les mercredis et samedis sur BFM Business.

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Transcription
00:00Votre rendez-vous Paris ETI avec La Massif, l'assurance qui accompagne les pros.
00:14Les FN Business fait le pari des entreprises de taille intermédiaire.
00:19Paris ETI avec Patrice Bébé.
00:22Paris ETI, l'émission qui vous donne la pêche et qui vous donne envie des ETI.
00:27Et cette émission encore, avec les chefs d'entreprise que nous avons, va vous donner encore plus envie des ETI.
00:34Plaisir d'accueillir Radomir Jovanovic, qui est le président et cofondateur d'Advance Group.
00:41Bienvenue à toi.
00:42Merci beaucoup.
00:43Avec un petit accent, j'ai l'impression que ton siège était en Ile-de-France, mais est-ce que tu n'as pas une filiale en Serbie ?
00:48Oui.
00:49Ah, ben voilà, voilà.
00:50Une belle filiale en Serbie.
00:51Une belle filiale, chauve.
00:53Face à toi, tu as une personnalité également qui nous vient de la région Sud.
00:58On est heureux d'accueillir Caroline Bierling, qui est CEO de CBA Informatique.
01:04Welcome.
01:05Merci.
01:06Philippe Rivière, qu'on ne présente plus.
01:08Un entrepreneur, le Made in France, il l'aime.
01:11Il nous vient de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
01:14C'est le président d'Assi Group.
01:16Bienvenue.
01:17Merci.
01:17Dernière invitée.
01:19Oula, mais tu nous viens de loin.
01:21Christophe Hopé, créateur et président, directeur général, démontre de deux marques.
01:26L'Australie, elle vient là.
01:28La France, elle se régénère là.
01:31Donne-nous le nom des deux marques.
01:32C'est Bozel et c'est Hébert Jacques.
01:34Merci, Patrice, de l'invitation.
01:36Ravi.
01:37Madame, messieurs, est-ce que vous êtes prêts pour démarrer ?
01:40Ready.
01:41Ready.
01:41C'est parti, Paris ETI.
01:47Premier invité, et non des moindres.
01:51Radomir, alors Advance Group, c'est l'architecte des technologies de demain.
01:58Vous accélérez les projets recherche et développement des grands industriels français et internationaux
02:06grâce à vos trois pôles d'excellence.
02:09Trois entreprises, tu peux les préciser ?
02:12L6 Design, spécialisé en conception de systèmes électroniques, Avisto Télécom en développement logiciel et Mekagine en développement mécanique.
02:21Alors à la base, Radomir, toi tu crées Advance Group pour mettre l'expertise au service de projets complexes et innovants.
02:28Et depuis 25 ans, tu restes au contact du terrain parce que tu aimes ça.
02:32C'est ça.
02:32Avant tout de tes clients et surtout de tes équipes.
02:35C'est ça.
02:36Quelle est pour toi la plus grande audace que tu rêves encore d'accomplir avec ton groupe Advance Group ?
02:44Doubler la taille du groupe, mais en gardant l'état d'esprit.
02:48Alors c'est quoi l'état d'esprit aujourd'hui ?
02:50C'est un groupe familial, c'est un groupe bienveillant, c'est un groupe d'excellence où on est tous passionnés, vraiment tous, par le métier.
03:00La passion, le métier, voilà. Et quel projet, avec quel client t'as eu le plus gros challenge, en particulier intellectuellement, pour travailler avec eux ces dernières années ?
03:15Beaucoup, beaucoup. C'est compliqué de sortir.
03:17Il faut en sortir.
03:18Le groupe fait de l'innovation. Un des sujets d'innovation, un des plus récents, ce sont des lunettes pour entendre.
03:28D'accord.
03:28Donc l'IA, au service de captation de voix directionnelle. Si je vous regarde, j'entends que 100 protéines auditives permettant parfaitement.
03:42Et c'est avec elle en propre, qu'est-ce que tu fais ça ?
03:44Et donc c'est Pulse Audition, qui vient d'être rachetée par Essilor, d'ailleurs.
03:48D'accord.
03:48Qui est une des start-up que le groupe a accompagnée.
03:52Entreprise française-italienne.
03:54Française-italienne.
03:54C'est bien ça.
03:56Une qualité pour toi nécessaire, dans ton rôle de CEO, que tu n'anticipais pas forcément au départ, ça peut être quoi ?
04:05L'empathie.
04:07Mais l'empathie où on comprend l'autre et on n'est jamais débordé par ses sentiments.
04:15Jamais débordé.
04:16Ça veut dire quoi ?
04:17C'est une empathie, comment je pourrais l'appeler ? Réfléchie.
04:24Une empathie positive.
04:26Oui.
04:28Forte.
04:29Caroline.
04:30Caroline Bierling, CEO de CBA Informatique, région sud, précisément.
04:36À Avignon.
04:37À Avignon, belle région.
04:38Très belle.
04:39Alors toi, tu conçois des logiciels informatiques.
04:41C'est ça.
04:42Pour simplifier la vie du personnel soignant.
04:44Exactement.
04:45Dieu sait que c'est important.
04:46On est sur la télétransmission.
04:48Exactement.
04:48On est sur la gestion administrative.
04:51Oui.
04:51On est sur la comptabilité.
04:53C'est ça.
04:54Et Caroline, en fait, quand on voit ton cursus, après des études dans le marketing de l'art,
04:59tu passes du marketing de l'art à l'informatique, en fait, tu as intégré l'entreprise familiale
05:05il y a 17 ans.
05:06Tout à fait.
05:07Et tu en as repris les rênes il y a à peu près 10 ans, c'est ça ?
05:10C'est ça, oui.
05:10Bon.
05:12Aujourd'hui, quel conseil, parce que tu as une belle expérience, 17 ans et 10 ans,
05:18tu aimerais donner à un de tes homologues ici autour de la table ou qui nous regarde
05:24ou qui nous écoute en radio ?
05:26Je pense que le conseil que j'aimerais donner à n'importe qui, ce serait d'avoir de l'audace,
05:32d'y croire et de surtout sortir de sa zone de confort.
05:35Parce que tu le disais, en effet, moi, j'ai fait des études d'art et donc, a priori,
05:39j'étais plutôt prédestinée à ça.
05:41Et finalement, dans le fond, j'ai adoré reprendre l'entreprise de mes parents et je me suis épanouie.
05:46Et je pense qu'il faut avoir l'audace de parfois sortir des sentiers battus.
05:51L'audace, c'est capital.
05:52Qu'est-ce qui est pour toi le plus difficile dans ton métier ?
05:57C'est la solitude.
05:58C'est la solitude du dirigeant, c'est la pression qu'on a à H24 et cette responsabilité.
06:05En fait, de notre mission.
06:08Et tu as pour toi une contribution particulière à ton entreprise ?
06:13Oui, justement, c'est l'art, en fait.
06:15J'ai fait rentrer l'art dans la boîte et je pense que ça amène un regard, en fait,
06:21une façon de faire un peu différente.
06:23Parce que régulièrement, il y a des artistes qui viennent faire des expositions.
06:27Il y a aussi des intellectuels qui viennent prendre la parole sur des sujets d'innovation.
06:31Et nous, on est dans la tech.
06:32Donc, c'est utile d'avoir justement des regards nouveaux et surtout de personnes qui viennent d'univers très différents.
06:41On avait lancé un concept il y a quelques années qui s'appelle le Tech in Fab.
06:43Là, on passe de la tech à l'industrie avec Philippe Révière, président des Ski Group.
06:49Donc, toi, tu as créé l'entreprise en quelle année ?
06:502019.
06:51C'est récent.
06:52C'est une ETI en si peu de temps industrielle qui fabrique des pièces, des sous-ensembles pour les industries souveraines dans le nucléaire, pour la défense, pour l'aéronautique, pour le ferroviaire.
07:03C'est formidable, tout ça.
07:05Un effectif, 1400 personnes en France.
07:08Exactement, et 200 internationales.
07:09Et 200 internationales.
07:10Mais ça, depuis 2019 ?
07:11Oui.
07:11On est en 2025 ?
07:13Un chiffre d'affaires de 200 millions ?
07:1740 sites ?
07:19Des clients du 440, les Thalès, les Naval Group, les Orano, les Framatome, les Dassault, les Safran ?
07:26Ma première question, comment tu as fait un si peu de temps ?
07:30Alors, on a tout fait en croissance externe, clairement, avec une connaissance à la fois des milieux sur lesquels on allait,
07:36puisque quand je dis on, c'est l'ensemble du COMEX, on est tous issus de ces filières-là.
07:41Il y a quand même un réseau et une connaissance marché.
07:43Et puis, mon expérience sur la partie asiatique, où ça a été du build-up.
07:48Toi, tu as trois vies avant ACI.
07:50Oui.
07:50Tu peux nous en parler ?
07:51Oui, une première vie d'ingénieur standard dans les marchés souverains, mais sur la fabrication des matériaux.
07:57Ensuite, une deuxième vie sur la partie japonaise, où j'ai vraiment eu une culture industrielle.
08:02Et une troisième vie sur Singapour, où j'ai eu une culture plutôt financière, justement, avec build-up et constitution de groupe.
08:07C'est ce qui t'a permis, peut-être, de créer ta boîte aussi ?
08:09En fait, j'ai additionné ces trois expériences pour faire ACI, avec des difficultés que je perçois au fur et à mesure sur l'ensemble de notre beau territoire.
08:17Mais effectivement...
08:18Quand on est dirigeant, il y a la famille, il y a le pro, il y a le perso.
08:24C'est quoi le bon équilibre pro-perso pour toi ?
08:26Alors, aujourd'hui, je m'astreins à travailler H24, comme ça a été dit, du lundi au jeudi soir.
08:35J'essaye le vendredi, déjà, pour aussi relâcher la pression auprès de l'ensemble des collaborateurs,
08:40vraiment de prendre la distance.
08:41Et le week-end, pour le coup, je suis off.
08:44S'il y a un défaut, quel est le défaut que tu as pu observer, en fait, en management ?
08:49On en parle souvent.
08:50Et qui t'a permis, en fait, de changer le modèle managérial du groupe ?
08:55Alors, nous, on est sur un modèle cellulaire.
08:57Et c'est clairement, effectivement, l'expérience internationale qui m'a fait modifier, moi aussi, ma gestion managériale,
09:02parce que j'avais été éduqué dans notre beau pays et donc dans nos standards.
09:05Et en fait, on est dans l'ultra-délégation, l'acceptation de l'erreur.
09:11Je ne parle pas d'échec, mais d'erreur.
09:13Et puis, le maximum de progression sociale en interne, puisque l'industrie, pour moi, c'est le seul ascenseur social réellement qui existe.
09:20Et c'est justement la baisse de cette industrie qui fait la décohésion sociale que nous avons aujourd'hui.
09:25Donc, on essaye de travailler là-dessus.
09:26En fait, j'aime bien voir le côté un peu personnel des gens.
09:29C'est quoi la place de l'animal dans ta vie ?
09:31Oula, j'ai beaucoup d'animaux à la maison.
09:32Oui.
09:33Tu peux nous en parler ?
09:34Oui, j'ai des chiens, j'ai des chats, j'ai des chevaux.
09:37Je pense qu'aujourd'hui, l'animal est capable...
09:39On ne peut pas lui trahir, on ne peut pas lui mentir.
09:40Et donc, il est capable de nous faire, en tout cas, un effet miroir à 100%.
09:45Et donc, c'est fréquent que j'ai besoin d'avoir ce retour pour me dire
09:50« Oula, je déconne, je parle là-dessus, je parle là-dessus, je suis fatigué » ou autre.
09:54C'est génial, ça.
09:55Tiens, juste en face de toi, on traverse les océans.
09:59On arrive en Australie avec Christophe Hopé, créateur, président, directeur général des montres Bozelle en Australie
10:06et Berjax en France.
10:07Et Berjax, c'est une marque française de monde de luxe, créée en 1947 et relancée là, cette année, en 2025,
10:16ancrée dans le haut doux.
10:19Elle s'inscrit dans ce qu'on appelle l'horlogerie à la française en pleine renaissance,
10:25soutenue par un marché mondial en très forte croissance
10:28et une communauté de collectionneurs qu'on voit partout et de plus en plus passionnée.
10:32Ça, c'est génial.
10:33Au départ, t'as fondé Bozelle, la première marque australienne de montres.
10:40Incroyable, les amis.
10:41Qui a été lancée dans une industrie locale, aujourd'hui forte de 30 marques.
10:47Donc, t'as été le précurseur, j'ai envie de dire, de ça.
10:50Et tu reviens, Terazi.
10:51Refaire naître Berjax.
10:54Tout ça, merveilleux.
10:55J'ai une question.
10:56Si Berjax était une voiture emblématique, laquelle serait-elle ?
11:02Et pourquoi ?
11:03Il faut qu'elle soit française.
11:05Je dirais Peugeot, c'est la région.
11:08504 coupées.
11:11Dessinées par Pininfarina.
11:13Absolument superbe.
11:15J'en rêve.
11:15Ça, c'est une belle auto.
11:18Une belle auto.
11:18À travers ton parcours, comment ton parcours à l'autre bout du monde ?
11:24Moi, je me rappelle y être allé il y a quelques années,
11:28à renforcer, en fait, une envie profonde au fond de toi de faire rayonner la France.
11:35Patrice, l'Australie est un pays extraordinaire.
11:41Beaucoup de points de vue.
11:41Mais par contre, ça manque un petit peu de culture, de finesse, l'artisanat,
11:48les choses qu'on sait, les choses bien faites qu'on sait faire en France,
11:51que ce soit au niveau de la maroquinerie, la lunetterie, la mode et les montres.
11:58Et ça, ça manque.
12:00D'entendre parler d'artisanat, pas d'industrie, mais de savoir-faire.
12:06Et voilà, c'est ce qui manque en France.
12:09Et c'est ce qu'on n'a pas en Australie.
12:12Alors, tous nos téléspectateurs et tous nos auditeurs ont compris que tu vivais en un stade.
12:16Tu démarres tes journées, je sais, par une nage dans l'océan.
12:20Attention, crocodile.
12:22Est-ce que tu n'as jamais eu peur de croiser un requin ?
12:27Est-ce que c'est dans la vie d'un entrepreneur, dosé et dosé haut ?
12:33Alors, c'est autant mental que physique.
12:36Je nage tous les matins dans l'océan.
12:38Je suis à 6 heures avec ma femme, Alexandra.
12:41On est dans l'océan et quand tu parles de requin, ça fait 11 ans que je fais ça tous les jours.
12:45Donc, ça fait quelques fois que j'ai nagé.
12:48On nage toujours ensemble avec Alex qui est à mes côtés.
12:50Et un jour, on a vu un qu'on dit mauvais requin, un requin taureau passer à côté de nous.
12:576 heures du matin, c'est quand il a faim et tout ça.
13:00On s'est dit, bon, c'est fini.
13:01Et en fait, il est passé devant nous et puis il est parti.
13:03Ils n'en ont rien à faire de nous.
13:04Donc, c'est vraiment pas de chance après pas de chance après pas de chance.
13:07Et l'analogie avec le monde du business, c'est clair.
13:11On se lève le matin, on y va.
13:12Alors, le requin, oui, mais on se lève le matin et c'est parti.
13:15On a plein de soucis à gérer dans la journée.
13:18Mais quand on a nagé dans l'océan, on n'y pense plus.
13:20Et c'est parti.
13:21Ça met les choses un peu en perspective.
13:23Moi, je trouve génial des entrepreneurs comme toi, en fait,
13:25qui partent à l'attaque des géants,
13:27qui partent dans une autre région,
13:28qui changent des fois de métier.
13:30Et je tiens à remercier aussi Jean Rottner,
13:32par qui on a été en contact, un grand monsieur,
13:34qui a été le président de la région Grand Est.
13:37Et qui s'est dit un jour,
13:39moi aussi, j'ai envie de devenir entrepreneur.
13:40Voilà, on peut lui tirer un gros coup de chapeau.
13:42Madame, messieurs, il y a une deuxième partie,
13:45vous savez, dans cette émission,
13:46qui s'appelle Le Grand Débat.
13:48Est-ce que vous vous sentez prêt à débattre sur les ETI ?
13:50Avec plaisir.
13:51Prêt, prêt ?
13:52C'est le moment ?
13:53Time is up, comme on dit ?
13:54Allez, Paris ETI, le débat, c'est maintenant.
14:00ETI, entreprise de toutes les innovations.
14:08Est-ce que tu es d'accord avec ça ?
14:10Oui, parce que l'ETI permet d'avoir une taille
14:13qui, justement, donne accès à énormément de choses
14:16là où la PME, souvent, n'a pas les moyens
14:20et là où le grand groupe est complètement sclérosé
14:22par l'ensemble de ses process.
14:24Donc, je trouve qu'on a une taille intermédiaire
14:25qui permet, justement, d'oser,
14:27parce qu'on a un certain nombre de moyens humains et financiers,
14:29et, en même temps, cette agilité,
14:31comme tu l'as dit,
14:32même en grossissant,
14:33il faut qu'on la garde,
14:34il faut qu'on garde cet ADN.
14:36Je vois Radomir acquiescer, je t'en prie.
14:38Oui, oui.
14:39Alors ?
14:39Parfaitement d'accord.
14:41L'innovation est chez nous, vraiment.
14:44C'est au cœur même.
14:45C'est au cœur même de nos métiers.
14:47Et l'IA arrive pour nous accompagner.
14:50Certainement pas pour nous remplacer.
14:52Mais moi, je pense que plus il y aura d'IA,
14:54plus il y aura besoin d'humains pour pouvoir le faire.
14:58Caroline, de ton côté,
14:59ETI,
15:00entreprise de toutes les innovations ?
15:02Tout à fait, exactement.
15:04Et je pense que c'est aussi, oui,
15:06comme on le disait,
15:06des entreprises qui permettent de garder un contact humain
15:10et d'être aussi encore dans l'opérationnel,
15:13tout en ayant des projets
15:14avec quand même de,
15:16comment dire,
15:17de la vision et de la stratégie.
15:20Donc, c'est parfait.
15:22Christophe, tu dois rencontrer beaucoup,
15:23en Australie,
15:24des entreprises de taille intermédiaire
15:25qui ne sont pas des grands groupes, etc.
15:26Lino, au cœur de ça ?
15:28Quand on est dans le produit,
15:29on est obligé.
15:30Si on n'innove pas,
15:32on ne vend pas.
15:32Avec Hébergeat,
15:33par exemple,
15:33que tu relances,
15:34comment tu as innové ?
15:35Alors là,
15:36on va prendre un super designer,
15:38on va intégrer l'école de microtechnique
15:41de Besançon
15:41qui vont venir avec un module.
15:43C'est très important.
15:44Il y a un grand salon en 2026,
15:46Micronora,
15:47qui est le salon des technologies.
15:48Il faut y être.
15:49D'accord.
15:50Voilà.
15:50Ah, il faut y être.
15:51Il faut y être.
15:52Note-le bien.
15:53En quoi les patrons de TI
15:55sont, pour vous,
15:57un exemple pour nos jeunes ?
15:59Ah ben,
16:00il y a quand même une resurgence
16:02de...
16:03Les jeunes veulent se lancer
16:04dans l'entreprenariat,
16:05ce qui n'était pas le cas.
16:07Moi, on m'a dit,
16:08tu fais une école de commerce,
16:09tu vas travailler chez Press,
16:10à Tres Coopers,
16:10et puis tu achètes une maison,
16:13enfin bref.
16:14Et là,
16:15les jeunes,
16:16ils ont un peu plus envie.
16:17Après,
16:17il faut pouvoir le faire.
16:19Je pense qu'on...
16:20Oui,
16:20on est des bonnels.
16:23Caroline ?
16:24Oui,
16:25pareil.
16:25Je pense qu'on est des gens passionnés.
16:28On est la preuve que ça marche
16:29et qu'il faut se lancer.
16:31La Rademir ?
16:32Parfaitement d'accord.
16:35Toujours d'accord.
16:35Tu t'as le droit de ne pas être d'accord.
16:36Si,
16:37si,
16:37si.
16:38On est...
16:39on est là à fond.
16:43On travaille beaucoup,
16:44sans doute,
16:45tout le temps.
16:45Oui.
16:46Pas de week-end,
16:47tout le temps.
16:48Et pour nos jeunes ?
16:49Et on ne lâche jamais,
16:50on ne lâche rien.
16:50J'ai compris,
16:51mais pour nos jeunes,
16:52donner l'exemple,
16:52c'est quoi ?
16:55Donner l'exemple pour les jeunes,
16:57c'est les mener là où ils doivent être
16:59avec des bonnes valeurs.
17:01Donc avoir soi-même...
17:01En ordonnant de l'éducation, là.
17:03Exact.
17:03Et avoir soi-même les valeurs
17:05que tous les jeunes autour de moi,
17:08et j'en ai beaucoup,
17:09j'en ai 1200 ingénieurs,
17:11dont la moitié sont des jeunes,
17:13regardent,
17:13voient et développent.
17:15Philippe,
17:15tu te vois comme un modèle
17:16pour nos jeunes ?
17:17Non, pas un modèle,
17:18mais en tout cas,
17:18on essaye de donner effectivement
17:19une voie,
17:20une direction,
17:20ce qui est possible.
17:22Et je pense que ce qu'il faut
17:22leur dire aussi,
17:23c'est qu'on a un momentum.
17:24C'est-à-dire qu'il y a quand même
17:24tout un pepiboum
17:25qui s'en va en retraite.
17:26Oui.
17:27Et donc il y a aussi
17:28plein de places à prendre
17:29et donc des choses
17:30qui sont peut-être
17:30plus simples d'accès
17:31qu'il y a 10 ou 20 ans en arrière.
17:33Juste avant le début de l'émission,
17:34on parlait des tensions
17:36sur le recrutement.
17:39Comment les ETI aujourd'hui,
17:40elles attirent les jeunes
17:41en grand nombre ?
17:43Je pense que c'est ce que
17:44j'ai dit un peu tout à l'heure,
17:44c'est-à-dire qu'on a la chance
17:45de leur donner
17:46un certain nombre de moyens,
17:48mais sans les cantonner
17:50sur un process bien défini.
17:52On leur permet de sortir
17:53de leur zone,
17:55on leur permet encore une fois
17:56de faire des erreurs,
17:56on leur permet de...
17:58Mais tout ça avec
17:59un certain nombre de moyens
17:59qui aujourd'hui,
18:01c'est fondamental
18:01pour aller développer
18:02de l'innovation
18:03ou développer autre chose.
18:03Il faut quand même avoir
18:04les reins assez solides.
18:05On est aussi capable
18:06d'avoir une marque employeur
18:07pour les attirer,
18:08donc pour leur montrer
18:09qu'il n'y a pas
18:10que les grands groupes.
18:11Et aujourd'hui,
18:11je pense que quand on voit
18:12en sortie d'école d'ingé
18:13ou de commerce,
18:14le nombre de personnes
18:15qui ne veulent plus aller
18:16en grands groupes,
18:16justement parce que
18:17ça ne correspond pas
18:18à cette génération,
18:19je pense qu'on a une carte
18:19à jouer pour pouvoir
18:21avoir un appel d'air
18:21sur ces jeunes-là.
18:23Comment vous les recrutez,
18:23chez toi ?
18:25Comment on recrute ?
18:27On recrute d'abord
18:28parce qu'on a des conditions
18:29de vie qui sont hyper agréables.
18:32Moi, je pense que ça,
18:33c'est quand même un truc
18:33sur lequel les jeunes
18:35sont sensibles
18:36et de toute façon générale
18:36les candidats.
18:37Donc, on a, par exemple,
18:39chez CBA,
18:40des locaux qui sont
18:41très sympas.
18:43On a mis à disposition...
18:45Avignon, c'est sympa aussi.
18:46Avignon, c'est très sympa,
18:47exactement, en effet.
18:48Mais on a une salle de sport,
18:49on a des massages,
18:50on a tout un tas,
18:51en fait,
18:51d'une forme de conciergerie
18:53comme ça
18:53qu'on met à disposition
18:54des collaborateurs,
18:55en plus, évidemment,
18:56de ce qui a été dit
18:57et d'une diversité
18:59des métiers.
19:00Moi, ça, je pense
19:00que c'est vraiment intéressant,
19:01en fait, que...
19:02Donner du choix, en fait.
19:03Voilà, c'est ça.
19:04Chez CBA,
19:04il y a plein de métiers différents
19:05et du coup,
19:06il y a des carrières
19:07qui sont faciles.
19:08Et tu peux passer
19:08de l'un à l'autre.
19:10Exactement, tout à fait.
19:10Radomir, d'un côté,
19:12justement, pour ça ?
19:13Beaucoup de recrutement,
19:14une centaine par an.
19:15Oui.
19:16Minimum, je dirais même.
19:17Plutôt des jeunes ?
19:18Plutôt des jeunes.
19:19Pas, moitié, moitié.
19:2150-50, d'accord.
19:22Entre septembre et décembre
19:23des jeunes
19:23et le reste de l'année,
19:24plutôt des ingénieurs
19:26expérimentés.
19:26Oui.
19:28On recrute l'excellence.
19:30On cherche les meilleurs
19:31et on met ça
19:32vraiment en avant.
19:33Oui.
19:35Là, oui.
19:36Cette année, oui.
19:37L'année dernière,
19:38ça a été beaucoup,
19:39beaucoup plus complexe,
19:40beaucoup plus compliqué.
19:41Ça dépend des périodes,
19:43mais évidemment,
19:44avec des...
19:45un environnement sympa
19:47qui accompagne
19:48tous les projets,
19:50ça aide aussi.
19:51Les tensions
19:51en recrutement
19:52en Australie,
19:53ça existe ?
19:53C'est horrible
19:54de trouver des gens.
19:56C'est vraiment
19:56très difficile
19:57et quand on les forme,
19:58ils partent.
19:59Alors moi,
19:59je ne suis vraiment
19:59pas au même niveau
20:01que mes collègues ici.
20:03On est tout petits,
20:04mais moi,
20:04c'est tout en remote.
20:06Donc,
20:06j'habite à Sydney,
20:09mais la personne
20:09qui s'occupe
20:09de mon digital,
20:10bonjour Jean-Baptiste,
20:11il est à Toulouse,
20:13quelqu'un qui est à Paris,
20:16en Serbie,
20:18en Équateur,
20:19et c'est tout en remote.
20:20Vous êtes des patrons
20:21d'ETI,
20:22vous êtes des patrons
20:23d'entreprises,
20:24un super patron.
20:26S'il avait trois qualités,
20:28réfléchissez bien,
20:30quiz,
20:31ça serait desquelles ?
20:34Déjà,
20:34pour moi,
20:34il faut quand même
20:35avoir un charisme
20:36et avoir un leadership
20:36parce que si vous n'êtes pas
20:37l'alpha pour tirer l'ensemble,
20:39ça va être compliqué.
20:40Deuxièmement,
20:41dans, encore une fois,
20:42les tailles de nos entreprises,
20:43je pense qu'il y a une empathie
20:44extrêmement importante
20:45à avoir
20:46parce qu'on est assez proche
20:47quand même
20:48de l'ensemble du terrain
20:48et le troisième,
20:49c'est la résilience
20:50parce qu'on prend quand même
20:51des coups
20:52à peu près de partout
20:53et donc il faut...
20:54Il faut bien assumer.
20:55Oui,
20:55il faut bien
20:56sur ses deux pieds.
20:58Vas-y,
20:59je t'en prie.
20:59La résilience,
21:00clairement,
21:03l'empathie,
21:06bien sûr,
21:07troisième,
21:09flexibilité peut-être ?
21:11L'agilité.
21:11L'agilité ?
21:12Oui,
21:12et toi,
21:14Caroline ?
21:15Moi,
21:15je rajouterais la passion.
21:16Je pense qu'il faut être passionné
21:17pour faire ce qu'on fait,
21:18justement,
21:18pour être résilient,
21:19ça va avec,
21:20mais il faut être passionné,
21:22être convaincu par sa mission
21:23et ce qu'on fait.
21:24Oui,
21:24Radomir ?
21:25Je rajoute
21:26persévérance.
21:28Persévérance,
21:28oui.
21:28En plus de l'empathie,
21:30de bienveillance,
21:31de résilience.
21:32C'est quand même
21:32le plus beau métier du monde
21:33que vous faites patron
21:34de PME de croissance,
21:36patron d'ETI,
21:38peut-être le plus dur,
21:39mais le plus passionnant.
21:41Pourquoi êtes-vous fier,
21:43aujourd'hui,
21:44d'assumer,
21:45de dire,
21:46je suis à la tête
21:47d'une PME de croissance
21:48ou je suis à la tête
21:49d'une ETI ?
21:50Qu'est-ce qui vous rend
21:51le plus fier de ça ?
21:53Alors,
21:53moi,
21:54dans mon secteur,
21:54aujourd'hui,
21:55je suis fier parce que,
21:56déjà,
21:56on n'est peu à le faire
21:57et je pense qu'il y a
21:58une urgence.
21:59On a une vraie urgence
21:59sur la partie industrielle
22:00de conserver déjà
22:01les outils industriels
22:03que nous avons.
22:04Il y a une vraie urgence
22:04de se consolider
22:05pour pouvoir aussi
22:06assumer demain
22:07une montée en puissance
22:09du marché du nucléaire
22:09avec tout ce qu'on nous annonce.
22:11Pourquoi pas une économie de guerre
22:12si demain,
22:13on devait s'y mettre ?
22:14Donc,
22:14on a quand même
22:15ces urgences-là.
22:15Et le troisième point,
22:16ce que je disais tout à l'heure,
22:17on a tellement de départs
22:18dans notre milieu
22:18qu'il y a aussi
22:20une urgence
22:21de conserver
22:21quelques savoir-faire
22:22sur des petites PME
22:23à droite, à gauche.
22:27Et donc, déjà,
22:27je suis assez fier
22:28de faire cet exercice-là.
22:30Radomir,
22:31de ton côté,
22:31ta fierté
22:32d'être patron
22:32d'une belle entreprise
22:33que tu as montée,
22:34que tu as créée,
22:35que tu viens d'un autre pays
22:36et que tu réussis en France ?
22:38Je suis dans un métier
22:40avec beaucoup de concurrence,
22:41le métier de service en France.
22:43Et mon entreprise
22:45apporte réellement
22:46une vraie valeur ajoutée technique.
22:48Et je suis particulièrement fier de ça.
22:50Fier de tes équipes ?
22:51Oui.
22:51Fier du travail fait
22:52avec tes clients ?
22:52Fier de tous les ingénieurs
22:53qui travaillent chez moi
22:54et de tous mes clients
22:55qui sont des grands groupes
22:56au niveau mondial.
22:56Je vais en citer quelques-uns.
23:00Aujourd'hui,
23:01tu couvres combien de pays ?
23:03La France,
23:05la Serbie,
23:05le Portugal
23:06et les Etats-Unis.
23:07D'accord.
23:08Et avec une implantation
23:09aussi aux Etats-Unis ?
23:10Oui.
23:11Voilà.
23:11Et une implantation à Lisbonne.
23:13À Lisbonne.
23:13Oui, super.
23:15Votre fierté à vous
23:16en tant que patron ?
23:18Vous vous regardez tous les deux.
23:19Vous n'êtes pas de la même société
23:21mais c'est génial.
23:22C'est génial.
23:23Moi, ma fierté,
23:25je pense d'abord,
23:26c'est d'avoir...
23:27Moi, j'ai repris l'entreprise
23:28de mes parents
23:29donc je suis fière
23:29d'avoir su
23:31passer le cap
23:33de la PME
23:34que mes parents
23:34m'ont transmis
23:35à l'ETI
23:35d'aujourd'hui
23:36et aussi,
23:38je suis fière
23:38de la mission qu'on a
23:39parce que chez CBA,
23:40on fait des solutions
23:41pour les soignants,
23:42pour leur libérer du temps,
23:43pour qu'ils soient
23:43encore plus proches
23:44de leurs patients,
23:47de leurs soins
23:47et moi, je suis fière
23:49de me réveiller le matin,
23:50de contribuer un petit peu
23:51à mon niveau
23:52à cette amélioration
23:54de la médecine de ville.
23:55C'est du temps utile.
23:56Exactement, tout à fait.
23:57J'allais dire.
23:58Christophe,
23:59avec le décalage horaire.
24:00Voilà,
24:00là, c'est hyper égoïste,
24:02mais c'est d'avoir quitté,
24:05j'étais directeur financier,
24:07j'avais la Porsche 911,
24:09Targa,
24:101979,
24:11l'appartement sur le lac
24:12à Genève,
24:13voilà, une vie assez facile
24:14et de quitter tout ça
24:16pour manger des pâtes
24:17et rouler en Twingo,
24:22il faut le faire.
24:23Et tu l'as fait.
24:24Et tu l'as fait.
24:25Merci à tous les trois.
24:27Radomir,
24:27Caroline,
24:28Philippe,
24:29Christophe.
24:31Il n'y a plus de débat,
24:32j'ai envie de dire.
24:33Il faut aller dans une ETI
24:34après ce que vous nous avez dit.
24:36Merci également aux équipes
24:37parce que vous avez cité
24:38beaucoup vos équipes.
24:39Je cite les miennes maintenant.
24:41Remercier bien évidemment
24:42Camille Bourg
24:43pour la production de l'émission.
24:44Remercier à la réalisation,
24:46Céline et ses équipes,
24:47Thomas,
24:48Arthur
24:49et puis bien évidemment
24:50toute l'équipe,
24:52Brian
24:52et toute l'équipe de BFM
24:54qui nous permet
24:55chaque semaine,
24:56qui vous permet chaque semaine
24:57d'avoir une émission de qualité
24:58grâce aux équipes techniques
24:59et grâce à nos intervenants.
25:01Merci beaucoup.
25:02Merci.
25:03Merci.
25:03Ciao,
25:04à très vite.
25:04BFM Business
25:14fait le pari
25:15des entreprises
25:16de taille intermédiaire.
25:17Paris ETI
25:18avec Paris BD.
25:19Sous-titrage Société Radio-Canada
25:21Sous-titrage Société Radio-Canada
25:23Sous-titrage Société Radio-Canada
25:23Sous-titrage Société Radio-Canada

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