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  • il y a 2 jours
Ce mardi 23 septembre, Frédéric Simottel a reçu Chloé Poisbeau, COO de Alice & Bob, Laurent-Pierre Baculard, senior partner chez Bain & Company, lead digital innovation EMEA, Jean-Christophe Gougeon, expert à Bpifrance, technologie quantique, HPC et Cloud, Armand Thiberge, président fondateur de Brevo, Benoit Trivulce, directeur général par intérim de Business France, Yannick Jarlaud, président fondateur du groupe Imagine Human, ainsi que Olivier Piepsz, président et cofondateur de Prométhée Earth Intelligence, dans l'émission Tech&Co Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission le samedi et réécoutez la en podcast.

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Transcription
00:00BFM Business présente Tech & Co Business, le magazine de l'accélération digitale.
00:11Frédéric Simotel.
00:13Bonjour, bienvenue dans Tech & Co Business sur BFM Business, événement exceptionnel.
00:18Nous sommes à l'Accor Arena à Paris, pas loin du ministère des Finances.
00:22Et oui, l'Accor Arena où la BPI France organise son grand rassemblement, son événement big,
00:27grand rassemblement des dizaines de milliers d'entrepreneurs, vous les voyez, ils sont là derrière moi.
00:32Et justement, on va parler de ces technologies, aujourd'hui, tout ce dont on parle ici dans les allées de big.
00:36On va commencer, première demi-heure, à parler du quantique.
00:39Le quantique, oui, c'est là pour résoudre des problèmes industriels complexes.
00:42Et justement, le quantique, il y en a notre écosystème français qui est en train de se mettre en place.
00:47Et on voit que ce sont des technologies qui arrivent sur le marché.
00:51Ce sera notre première demi-heure.
00:53Deuxième demi-heure, on verra comment la tech française part à la conquête à l'international
00:57avec BPI, avec Business France.
00:59Et voilà tous les investissements qu'il faut dans un univers, vous le voyez bien,
01:03un marché aujourd'hui pas facile avec ces taxes qui viennent des États-Unis,
01:07les Chinois qui se referment aussi beaucoup.
01:10Eh bien, on va voir ça avec nos entrepreneurs.
01:11Voilà, restez avec nous.
01:12On est ensemble pendant une heure depuis l'Accor Arena, l'événement big de BPI France.
01:16Tech & Co-Business, les invités.
01:22Voilà, première partie de cette émission Tech & Co-Business.
01:25Vous l'entendez, vous le voyez, on est ici à l'Accor Arena pour cette grande journée
01:28organisée par BPI France, l'événement big.
01:31Chaque année, ça va être la neuvième, non, onzième édition, je crois.
01:35Jean-Christophe Goujon, bonjour.
01:37Bonjour, 2013...
01:40On n'est pas loin, on est à 9ème, ouais.
01:449ème édition, avec plus de dizaines de milliers d'entrepreneurs qui sont ici.
01:48Et nous allons parler quantique aujourd'hui, parce que vous savez le quantique,
01:51alors c'est les qubits, c'est les lois physiques, mécaniques, numériques,
01:54il y a beaucoup de choses à raconter.
01:55Alors ça nous paraissait une technologie très lointaine, il y a encore 2-3 ans,
01:59mais là on se rencontre aujourd'hui, et on va le voir avec une étude,
02:01enfin un livre blanc dont on va parler, les entreprises s'y intéressent,
02:05ou alors se disent qu'elles doivent s'y intéresser.
02:07En tout cas, certaines se lancent, c'est dans la météo,
02:09la simulation de navigation pour des navires,
02:11la résistance de matériaux, la création de nouveaux médicaments,
02:14voilà, les champs d'application sont assez importants.
02:18C'est une ultra-rapidité des calculs, alors évidemment,
02:20on en parle beaucoup aujourd'hui avec l'intelligence artificielle,
02:22et bien le quantique s'est encore découplé, décuplé,
02:25et on va en parler avec nos invités.
02:27C'est un marché quand même qui pourrait poser,
02:29qui pourrait générer entre 450 et 850 milliards d'euros,
02:33le quantique de valeur économique d'ici à 2040.
02:35Donc, vous voyez, c'est assez important pour tous les acteurs.
02:37Et nous allons en parler avec Jean-Christophe Goujon.
02:39Donc, bonjour Jean-Christophe.
02:40Bonjour.
02:41Expert BPI France sur les technologies quantiques, le HPC, le CLAD.
02:44À vos côtés, une experte aussi dans le domaine, Chloé Poivaud.
02:47Bonjour.
02:48Bonjour.
02:48Chloé, merci d'être avec nous.
02:49Vous êtes CEO d'Alice & Bob, qui fait partie de ces belles pépites,
02:52belles pépites, mais déjà 150 personnes.
02:54Donc, ça consiste dans le quantique, un développement de Qubit.
02:59Vous ouvrez au printemps prochain, c'est ça, un nouveau centre ?
03:03Exactement.
03:03Un grand centre pour installer plusieurs machines
03:07et avoir une usine de production de nos processeurs à Aubervilliers, en Ile-de-France.
03:13Et donc, c'est un énorme investissement qu'on a lancé
03:14après notre levée de fonds de 100 millions d'euros en début d'année.
03:17Et quand on dit un centre de développement,
03:19c'est des salles blanches pour produire des puces, c'est ça ?
03:21Exactement. Donc, une partie salle blanche et une partie cryostat machine,
03:26donc ordinateur quantique.
03:27Ça, c'est les chambres de refroidissement un peu, si je veux vulgariser.
03:31En fait, oui, en vulgarisant les chandeliers de cuivre qu'on attend de savoir
03:36quand on tape ordinateur quantique sur Google,
03:38c'est des zones où on installe notre processeur, notre puce,
03:42et qui permet de descendre en température pour arriver proche du zéro absolu,
03:46qui est la zone de fonctionnement de nos puces et de l'ensemble des puces supraconducteurs.
03:50Franchement, on va revenir sur cette technologie.
03:51Et puis avec nous également, Laurent-Pierre Baculaire. Bonjour.
03:53Bonjour.
03:53Laurent-Pierre, merci d'être avec nous.
03:54Vous êtes senior partner chez Bain & Company,
03:56et vous pilotez le digital et l'innovation de la région Iémié pour Bain & Company.
04:01Et justement, si on vous a avec nous aujourd'hui, c'est un livre blanc sur le quantique.
04:05Vous dire, voilà, l'avenir, si je dois résumer ce livre blanc,
04:09c'est l'avenir quantique commence maintenant,
04:11et vous donnez quelques pistes de feuilles de route pour les entreprises, c'est cela ?
04:15Tout à fait.
04:15Alors, en fait, c'est une idée qui était venue avec Bain & Company et le lab quantique,
04:21et notamment deux collègues, Simon Waldman et Guillaume Lerouge.
04:24On s'est dit, en fait, personne n'a regardé le quantique,
04:26non pas d'un point de vue technologique,
04:27mais d'un point de vue, quel roadmap de transformation pour les entreprises ?
04:30Comment se préparer au quantique ?
04:32Et on a fait le constat en allant interviewer une vingtaine d'entreprises
04:35et en travaillant avec un board d'experts,
04:39on avait toutes les maisons quantiques,
04:40on avait l'expert Olivier Zratti,
04:42on avait des investisseurs, on avait la BPI,
04:44qu'en fait, il y a deux horloges en même temps.
04:46Il y a une horloge technologique où le quantique, petit à petit,
04:49va vers un niveau de maturité,
04:51avec des premiers seuils, on en reparlera,
04:53qui arriveront avant la fin de la décennie.
04:55Donc, on est dans l'horizon des business plans des entreprises.
04:57Et en même temps, une deuxième horloge,
04:59qui est l'horloge de préparation des entreprises,
05:01qui sont aujourd'hui dans l'intelligence artificielle,
05:03mais qui, en fait, vont avoir besoin,
05:05entre 3 et 4 ans, de monter en régime pour s'approprier le quantique,
05:09le faire sortir de la R&D,
05:11travailler avec les métiers
05:12et en tirer un avantage différentiel compétitif.
05:15Là où ça devient intéressant.
05:17Jean-Christophe, ce qu'il faut bien comprendre avec le quantique,
05:19évidemment, BPI France investit dans tous ses deep techs,
05:22notamment le quantique,
05:23c'est que ça ne vient pas remplacer l'informatique ou l'IA.
05:26C'est pour d'autres domaines,
05:28qu'on est vraiment dans un prolongement.
05:29Tout à fait, c'est-à-dire que c'est une révolution technologique,
05:33mais qui va s'insérer, en fait, dans une chaîne de traitement numérique.
05:36Il faut bien comprendre que le quantique,
05:38ce n'est pas une panacée absolue,
05:40c'est-à-dire que ça traite de façon optimale
05:41certains types de problèmes mathématiques très précis.
05:44Donc là, il y a effectivement un gain,
05:46un avantage de puissance, de rapidité de calcul.
05:48Mais c'est pour ça qu'on parle plus d'accélérateur quantique,
05:51pour traiter des bouts de problèmes
05:52dans une chaîne de process beaucoup plus large,
05:55et qui donc nécessairement sera numérique.
05:57C'est d'ailleurs un des aspects aujourd'hui aussi
05:59dans ces problèmes d'appropriabilité,
06:01c'est que, toutes choses égales par ailleurs,
06:03comment je vais insérer ces technologies quantiques
06:05pour les faire discuter avec l'existant numérique,
06:08et ça aussi, en soi, c'est un sujet de recherche.
06:10Qu'est-ce qu'il y a eu ?
06:11Pourquoi il y a eu cette accélération de la feuille de route
06:13autour du quantique, Chloé Poibaud ?
06:15Alors, il y a eu une accélération,
06:17mais il y a surtout eu un alignement
06:18entre les différents providers hardware,
06:20qui développent des ordinateurs quantiques,
06:22sur le fait de se dire, en fait,
06:23on vise tous la même chose,
06:26qui est le démarrage de la feuille de route d'Alice Bob en 2020,
06:28de dire, on veut des machines résistantes aux erreurs.
06:31Donc, on veut des machines FTQC.
06:32S'il y a un acronyme à retenir,
06:34c'est Fall Tolerant Quantum Computer.
06:36Ces machines-là, l'ensemble des hardware players,
06:38aujourd'hui, les positionnent aux alentours de 2029-2030
06:43pour les premières machines, donc Early Founder.
06:46C'est demain, en fait.
06:49D'où l'importance de s'intéresser au sujet dès maintenant,
06:52parce que, comme l'expliquait Jean-Christophe,
06:54il y a toute une chaîne de valeurs
06:55sur laquelle vont s'intégrer différents acteurs.
06:58Alice Bob en tant que provider de hardware,
07:02qui pourrait être, on pourrait le comparer
07:04à des providers de GPU aujourd'hui,
07:06qui viennent s'intégrer dans des HPC Center,
07:09des gros data center.
07:10Et puis, l'ensemble de la chaîne,
07:11on ne va pas, l'ordinateur quantique,
07:13ne va pas remplacer l'existant.
07:15Mais on va créer une libération complète
07:17entre l'existant et le calcul quantique.
07:20Et je citais tout à l'heure quelques exemples,
07:23de trouver des nouveaux médicaments,
07:25la résistance aux matériaux,
07:26c'est des choses...
07:27C'est surtout qu'on va aller beaucoup plus vite
07:28dans le calcul pour ces découvertes.
07:31Exactement.
07:31Aujourd'hui, c'est même plus que beaucoup plus vite.
07:33Aujourd'hui, il y a des calculs de simulation,
07:36des expériences qu'on ne peut pas faire,
07:38même avec les meilleurs HPC qui existent.
07:40HPC, ce sont les supercalculateurs.
07:41Exactement, qui sont impossibles.
07:43Et donc, en fait, on ouvre avec l'arrivée
07:44de l'ordinateur quantique un nouveau champ des possibles.
07:47Et c'est ça qui est très intéressant pour les entreprises,
07:49c'est qu'ils se disent,
07:50OK, dans 4 ans, 5 ans, si on est bien prêt,
07:53on est capable d'avoir un vrai avantage concurrentiel
07:56parce que des brevets,
07:58parce que de l'innovation avant leur conduite.
08:00Et c'est pour ça qu'on avait choisi d'en parler aujourd'hui,
08:02dans les cadres de cet événement BIC.
08:04Vous l'entendez, la grande scène est juste derrière nous.
08:08Il faut que les entreprises s'y préparent.
08:09Jean-Christophe.
08:10Je vais juste rebondir sur ce que disait Chloé.
08:12C'est-à-dire qu'effectivement, quand on pense quantique,
08:14on pense gain de puissance.
08:16Mais il y a un autre enjeu qui est aussi fondamental
08:17autour des technologies quantiques, de façon générale,
08:20c'est les problèmes énergétiques.
08:21C'est-à-dire que, si vous voulez, dans le numérique,
08:24on sait aujourd'hui qu'il y a une relation linéaire
08:26entre le besoin de calcul,
08:27c'est-à-dire la puissance à délivrer,
08:29et la facturation et la consommation énergétique.
08:32Alors que le quantique, on ne sait pas encore précisément
08:34comment, par quels relais il faut les quantifier.
08:37Il y a une initiative qui s'appelle la QI,
08:39la Quantum Energy Initiative,
08:41montée notamment par Olivier Rispati,
08:43dont tu parlais tout à l'heure,
08:45qui a vocation à ça.
08:46Mais ce dont on est certain,
08:47c'est que ça amènera à une baisse de consommation énergétique.
08:51Et en ça, c'est un vrai défi.
08:53Alors justement, dans ce livre blanc,
08:55avec Bain & Company, Laurent-Pierre Baculard,
09:00c'est quoi les grands enjeux technologiques
09:01qui ont été identifiés ?
09:03Alors déjà, il y a un enjeu de comprendre
09:05que le quantique va être une partie
09:08de l'arsenal analytique des entreprises.
09:10Aujourd'hui, toutes les entreprises sont en train
09:12d'essayer de déployer de l'IA,
09:14avec des impacts qui, en moyenne,
09:15on voit entre 20 et 30%, pas plus,
09:18parce que c'est compliqué,
09:19parce qu'il faut embarquer tous les collaborateurs.
09:20Il faut les compétences aussi.
09:22Il faut les compétences,
09:23et puis ça prend du temps.
09:24Et quand on imagine que Generative AI
09:26est lancé depuis deux ans,
09:27le quantique, ça va être une autre partie de l'arsenal,
09:30mais donc ça va aussi prendre du temps.
09:32Ce qu'on a étudié, ce qu'on a regardé,
09:35c'est qu'en fait, comment les entreprises s'y prennent ?
09:37Est-ce que c'est la R&D qui doit réfléchir au quantique ?
09:39Et on parle bien du calcul quantique,
09:41pas des senseurs, pas des capteurs,
09:42mais bien de transformer un avantage de calcul
09:45en avantage concurrentiel.
09:46Et en fait, beaucoup sont en train de travailler
09:49sur des cas d'usage
09:50qu'elles ont fait sortir de la recherche et développement.
09:54Elles embarquent avec les métiers,
09:56les organisations de marketing,
09:58d'innovation dans la partie développement de molécules,
10:02les opérations dans la partie logistique,
10:04transport ou d'autres,
10:06faire réfléchir les responsables business
10:08sur quelle compétitivité peut apporter le quantique,
10:11comment formuler un cas d'usage,
10:13comment ensuite le transformer en équation mathématique,
10:16en paramétrage et commencer à faire tourner
10:17ces cas d'usage sur de l'algorithmie quantique
10:20ou des machines quantiques qui commencent à être disponibles
10:22pour voir comment est-ce qu'on résout
10:25une problématique, une équation.
10:27Et tu l'as dit tout à l'heure,
10:29en fait, le quantique ne répond pas à traiter beaucoup de données,
10:32il répond à une problématique de scénario multiple
10:35avec énormément de paramètres.
10:37Et donc la comparaison de comment optimiser
10:40les transports, les trajets, comment optimiser
10:42une flotte de satellites en orbite basse
10:44pour optimiser leur couverture et les corrections de trajectoire.
10:48C'est à ça que sert le quantique.
10:49Alors, Chloé Poivaud, justement,
10:52on en est où sur la puissance de calcul,
10:54la recherche scientifique par rapport à ces technologies ?
10:58Ce qui est très intéressant à regarder,
11:00c'est qu'en fait, chez n'importe quel provider aujourd'hui,
11:04les roadmaps s'alignent sur 2030.
11:06Donc, c'est-à-dire qu'on arrive à un moment
11:08où, en fait, il y a une stabilisation
11:11de la recherche scientifique.
11:13Évidemment, il y a encore plein de défis
11:15et les premières machines qui arriveront en 2030
11:17pourront régler quelques cas d'usage,
11:19encore loin du décryptage
11:22dont on a tendance à parler avec l'algorithme.
11:24Ah oui, c'est vrai qu'on parle dans la cybersécurité.
11:26Exactement, c'est un des grands sujets.
11:30C'est ce que craignent beaucoup de responsables de la cyber,
11:32c'est qu'on puisse un jour décrypter des algorithmes
11:35utilisés aujourd'hui pour chiffrer les transactions, les données.
11:39Exactement, et ça arrivera dans un horizon de temps
11:41un petit peu plus tard que les premières machines.
11:44On estime les premières machines aux alentours de 2030
11:47à 100 qubits logiques.
11:48Donc les qubits logiques, c'est le niveau
11:52où il y a de la correction d'erreur.
11:54Et donc, en fait, ces premières machines-là,
11:57elles sont capables de pouvoir traiter
11:59des premiers cas d'usage.
12:00Donc on arrive au démarrage des cas d'usage.
12:03Et ça va être l'ensemble de ces machines-là
12:04qui vont sortir au fur et à mesure
12:06entre 2030 et 2035,
12:08qui vont commencer à capter de la valeur,
12:09commencer à capter de l'avantage concurrentiel
12:12pour les utilisateurs finaux.
12:15Aujourd'hui, il y a énormément de recherches sur le sujet.
12:18À la fois côté physique, hardware, expérimental.
12:22Oui, parce que c'est du physique,
12:23c'est des mathématiques, c'est du numérique.
12:24Voilà, ça a la mécanique aussi, quelque part.
12:27Exactement, ça couvre toute la chaîne de valeur de l'ingénierie
12:29à la physique expérimentale et la physique théorique.
12:32Parce qu'il y a un grand enjeu de réduction
12:35de la taille de ces machines,
12:37réduction de la consommation énergétique
12:39dont parlait Jean-Christophe précédemment.
12:41Dans le but de se dire,
12:42on veut des machines qui soient efficaces,
12:45qui corrigent les erreurs,
12:46mais qui soient installables dans des HPC Center,
12:49dans des Data Center.
12:50C'est le grand avantage qu'on a, nous, chez Alice Bob,
12:51c'est qu'on a des puces qui permettent
12:54d'avoir un plus petit nombre de qubits physiques
12:57pour atteindre des qubits logiques.
12:59Donc, pour atteindre ce niveau corrigé en erreur.
13:02Je remontais juste sur ce que vous dites
13:03en termes de Data Center.
13:05Ça veut dire qu'aujourd'hui, on voit,
13:07il y a des investissements.
13:09Encore là, cette semaine,
13:09on a prené Nvidia,
13:10mais 100 milliards chez OpenAI
13:12pour des grandes usines,
13:14des grands Data Center.
13:15Ça veut dire que le quantique,
13:16on pourra installer du quantique
13:20dans les Data Center actuels.
13:21C'est vraiment la vision de se dire,
13:24si on veut que le quantique soit hybridé
13:29avec l'actuel,
13:31il faut qu'il soit proche de l'actuel,
13:33qu'il puisse fonctionner dans les mêmes conditions.
13:36Dépendant des technologies
13:37de développement de l'ordinateur quantique,
13:39si on se base sur la technologie des supraconducteurs,
13:41qui est la technologie d'Alicebob
13:43et de grands acteurs comme Google, par exemple,
13:45l'idée, c'est d'avoir des Data Center
13:48à côté des Data Center d'Alicebob
13:49ou carrément des ordinateurs quantiques
13:51dans les Data Center directement.
13:54Laurent-Pierre Bacullard,
13:55avec ce livre blanc
13:56fait par Bain & Company,
13:59est-ce que vous donnez aussi quelques pistes
14:01pour l'industrialisation,
14:02le passage à l'échelle ?
14:04Les nouveaux champs d'innovation,
14:05on voit qu'ils sont innombrables,
14:06mais est-ce qu'il y a quelques pistes
14:07qui sont données dans ce livre blanc ?
14:09Tout à fait.
14:09Alors, il y a surtout
14:10un espèce de GPS de navigation.
14:12On a essayé d'être pratico-pratique
14:14et de se dire,
14:15dans les chaussures d'une entreprise
14:16ou d'un PDG aujourd'hui,
14:17le quantique peut sembler loin.
14:19En fait, il y aura une réalité
14:21de son passage...
14:22Comme vous dites,
14:23on lui parle d'IA aujourd'hui,
14:24d'IA générative.
14:25Il a déjà une grande vague d'IA,
14:27mais en fait,
14:27il y a cette deuxième vague
14:28du quantique qui va arriver
14:29et le temps de préparation,
14:31de monter en régime
14:31va demander entre 3 et 4 ans.
14:33Donc, les deux horloges
14:34dont je parlais tout à l'heure,
14:35la question pour un chef d'entreprise,
14:37c'est que faut-il que je fasse
14:39pas trop vite
14:40pour ne pas aller dépenser de l'argent
14:42parce que ça coûte cher
14:43et ça prend du temps,
14:46mais en même temps,
14:47pas trop lentement
14:48parce que le jour où
14:49on aura une maturation
14:50des technologies
14:51un peu avant 2030
14:52et à l'échelle au-delà de 2030,
14:55il y aura des vrais avantages
14:55concurrentiels différenciants.
14:57Sur la vitesse d'innovation,
14:58si vous avez un concurrent
14:59dans votre industrie
14:59qui innove en 3 mois
15:00une nouvelle molécule
15:02plutôt qu'en 3-4 ans,
15:04il y a un souci.
15:04Pareil sur la partie
15:06génération de revenus,
15:07pareil sur l'optimisation
15:08des coûts
15:08en termes de transport,
15:10en termes de consommation
15:11d'énergie, etc.
15:12Et donc, on a fait
15:13derrière le livre blanc,
15:14à travers le livre blanc,
15:15deux choses.
15:15D'abord, un index
15:16de maturité quantique.
15:17Comprendre combien de dimensions
15:19faut-il maîtriser.
15:21Une dimension de pilotage,
15:22est-ce qu'on expose le sujet
15:24au niveau comité de direction ?
15:26Une dimension d'expérimentation,
15:27comment commencer
15:28à faire des cas d'usage ?
15:29Une dimension d'infrastructure,
15:30comment préparer progressivement
15:32ces infrastructures analytiques,
15:34techniques,
15:34les formats de données,
15:35on n'a pas parlé du quantique,
15:36ne sont pas des formats 1-0-0-1,
15:38donc il faut changer
15:39les formats de données,
15:40et ultimement,
15:41une participation
15:41à l'écosystème quantique
15:43français et international.
15:44Et cet index de maturité,
15:46où on a placé
15:47les différentes entreprises
15:48qu'on a interrogées
15:49avec un peu une moyenne,
15:50et on voit que ça commence,
15:51on l'a projeté
15:52dans une feuille de route.
15:54En gros,
15:54quand faut-il commencer
15:55à faire quel type d'action,
15:57en fonction de quel jalon,
15:58des jalons technologiques
15:59et des jalons
15:59de surveillance de la concurrence
16:01pour comprendre
16:02si vos concurrents
16:03dans une industrie donnée
16:03sont en train de préparer
16:05le déploiement
16:06d'un avantage concurrentiel quantique.
16:08Et Jean-Christophe,
16:09ça concerne
16:09toutes les entreprises,
16:10toutes celles qui ont...
16:12Dès qu'on fait un peu
16:13d'ingénierie,
16:14on est concerné
16:14par le quantique ?
16:16On doit se sentir concerné ?
16:18Oui, parce qu'effectivement,
16:20tout ce qui est ingénierie,
16:23calculs, mathématiques,
16:24algorithmiques,
16:25on le retrouve
16:25dans tous les process,
16:26que ce soit dans la banque,
16:27dans la pharmacie,
16:28dans la chimie,
16:29donc potentiellement,
16:31tout le monde est intéressé.
16:32Alors, peut-être pas
16:33les petites PME
16:34parce qu'il y a des coûts
16:35d'investissement importants
16:36et comme vient de le dire
16:37Laurent Pierre,
16:38des points d'appropriation
16:39d'organisationnel,
16:40mais oui,
16:42c'est tout secteur.
16:44Oui, Laurent Pierre...
16:44Juste un mot là-dessus.
16:45En fait,
16:45les secteurs
16:46qui sont les plus concernés,
16:48tout ce qui est chimie,
16:49développement de molécules,
16:50parce qu'il y a une scénarisation
16:51assez forte
16:52pour modéliser
16:53l'évolution des molécules,
16:55tout ce qui va être
16:56transport logistique,
16:57complexité large
16:57d'optimisation des réseaux,
16:59tout ce qui est énergie,
17:00énergie en termes
17:01d'optimisation des grilles d'énergie,
17:02mais également
17:03optimisation du stockage d'énergie,
17:05tout ce qui va être
17:06aérospatiale défense,
17:07beaucoup d'objets,
17:08grande vitesse,
17:09grand nombre de scénarios,
17:11la banque,
17:11et il y a déjà aujourd'hui
17:12des banques qui expérimentent
17:13ou des assureurs
17:14qui utilisent le quantique.
17:16Et donc, voilà,
17:17il y a une espèce de gradation,
17:18mais à l'intérieur
17:18de chacune de ces industries,
17:20c'est des problématiques spécifiques,
17:21des cas d'usage spécifiques
17:22et un tempo spécifique
17:24de développement.
17:25Très concrètement,
17:25comment vous travaillez
17:26justement avec les entreprises,
17:27avec Alice et Bob,
17:28Chloé Poivaud,
17:29parce qu'il y a à la fois
17:30votre propre feuille de route
17:32à vous technologique
17:33pour arriver justement
17:34à ces ordinateurs
17:35zéro erreur,
17:37et puis en parallèle,
17:38voilà,
17:38travailler,
17:39commencer à travailler
17:39avec des gens de la chimie,
17:41des gens de la para,
17:43enfin,
17:43de la para-pharmacie,
17:44enfin,
17:45tous ces domaines.
17:46Alors,
17:48très clairement,
17:49on a énormément
17:50d'expérimentations
17:52qu'on lance
17:54avec des acteurs
17:56du privé.
17:57Là,
17:57on a très récemment
17:58écrit un livre blanc
18:00sur l'usage
18:01de l'HPC Center
18:02pour comprendre
18:03comment ces premières machines
18:04vont être capables
18:05d'aider leurs clients finaux.
18:10Donc,
18:11c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
18:12les industriels,
18:13comment ils font appel
18:14à des machines,
18:15ils ne les ont pas en propre,
18:16ils les utilisent
18:17via des HPC Center,
18:19donc High Performance Computing.
18:22Et en fait,
18:23donc nous,
18:24notre point d'appui,
18:25c'est de leur expliquer
18:26quels sont les cas d'usage
18:27qui vont être
18:28possibles
18:30de faire tourner
18:31sur nos machines.
18:32Parce qu'en fait,
18:33il y a énormément
18:34de cas d'usage
18:34qui pourront être
18:35réglés grâce aux machines
18:37du quantique,
18:37mais il y a un enjeu
18:38de timing.
18:39Toutes les machines
18:40qui vont être disponibles
18:42en 2030
18:42ne pourront pas régler
18:43tous les cas d'usage.
18:44Donc,
18:44il y a cette idée
18:45d'aller réussir
18:46à comprendre
18:46quels cas d'usage
18:48peuvent être
18:49réglés en 2030,
18:512032,
18:522035
18:53avec ces premières machines
18:54qui, en fait,
18:55si les acteurs finaux
18:56ont la capacité
18:57de les utiliser,
18:59ils auront un vrai avantage
19:00parce que
19:00s'ils sont capables
19:01d'utiliser ces premières machines,
19:02ils seront plus efficaces
19:03avec les machines suivantes
19:04et ainsi de suite.
19:05Donc,
19:05il y a un vrai enjeu
19:06de prise
19:07de compétence
19:09dès l'arrivée
19:09de ces
19:10early falter
19:11quantum computers.
19:12Et deux remarques
19:13en rebond
19:13sur ces cas d'usage,
19:15d'abord,
19:15on s'est aperçu
19:16que les entreprises
19:16qui travaillent
19:17sur le calcul quantique,
19:18déjà,
19:19elles sont assez avancées.
19:20On n'en parle pas beaucoup,
19:21elles se font discrètes,
19:22mais il y a déjà
19:23beaucoup d'entreprises
19:23qui travaillent avec les métiers
19:25pour tester ces cas d'usage.
19:26La deuxième observation
19:27qu'on a faite,
19:28c'est que le quantique,
19:30en fait,
19:30est complémentaire
19:31de l'intelligence artificielle
19:32et en allant tester
19:35et raffiner
19:35ce que le quantique
19:36pourrait apporter
19:37à des cas d'usage,
19:38les entreprises testent
19:39si l'IA ne pourrait pas
19:40y répondre.
19:41Et du coup,
19:41ça permet de faire progresser
19:43le niveau de performance
19:44de l'IA
19:44pour se dire,
19:45ben voilà,
19:45c'est ça le palier
19:46au-delà duquel
19:47il faudra utiliser le quantique
19:48et jusqu'auquel
19:49on doit utiliser l'IA.
19:51Jean-Christophe,
19:51évidemment,
19:52il y a un aspect financement
19:53de tout ça
19:53parce qu'il faut investir.
19:56Donc,
19:56la BPI est très impliquée
19:57dans ce domaine,
19:58dans le financement
19:59des deep tech
19:59et en particulier du quantique.
20:01Oui,
20:01je crois qu'avec notre
20:03continuum de produits
20:05orientés deep tech,
20:06on peut s'enorgueillir
20:07de dire qu'on a participé
20:09à l'éclosion
20:09de l'écosystème quantique
20:11en France.
20:12Mais,
20:12comment dire,
20:13les budgets publics
20:15ne suffisent pas.
20:16Évidemment,
20:16il faut aussi qu'il y ait
20:17un relais,
20:17un effet de levier
20:18avec des investisseurs.
20:19C'est stratégique,
20:20surtout aujourd'hui.
20:21On voit l'augmentation,
20:23l'explosion quand même
20:24des coûts
20:24de ces roadmaps
20:25qui sont très très longues
20:26et le standard
20:28d'élevé de fonds
20:28aujourd'hui,
20:29c'est plusieurs centaines
20:30de milliers d'euros
20:30parce qu'il y a
20:31des enjeux
20:32d'industrialisation.
20:33Là,
20:34on bute sur un problème
20:35un peu endémique
20:35en Europe,
20:36c'est comment lever
20:37plus de 200 millions d'euros,
20:38ce qui évidemment
20:39amène un deuxième problème
20:41en cascade
20:41qui est le risque
20:43de perte de souveraineté
20:44sur des technologies
20:45aussi stratégiques.
20:46Donc oui,
20:48c'est à tout ça
20:48qu'on est en train
20:49de réfléchir
20:49pour essayer d'accompagner
20:50cette montée en maturité
20:51de l'écosystème.
20:52Chloé ?
20:52Je peux me permettre
20:53d'ajouter sur ce point-là,
20:54on a fait quelque chose
20:55vraiment d'excellent en France
20:56avec France 2030
20:58qui a investi
20:59sur différents secteurs
21:00Il y a un plan quantique.
21:02Exactement,
21:03il y a un plan quantique
21:04qui a été lancé
21:04il y a déjà
21:05plusieurs années maintenant
21:06et il y a un programme
21:08qui s'appelle Proxima
21:09qui est un programme
21:10lancé par France 2030
21:12et le ministère des Armées
21:14dans le but
21:15de lancer un concours
21:17entre les différents
21:18providers quantiques français
21:20basés sur des milestones
21:22pour délivrer une machine
21:23à la fin de ce programme
21:27donc sur 10 années
21:28avec des jalons technologiques
21:30à lever
21:31et ce genre d'initiative
21:33pour des entreprises
21:34comme la nôtre
21:35ça nous permet déjà
21:36d'avancer sur une feuille de route
21:38d'avoir un but
21:39enfin d'avoir un premier but
21:40d'avoir une réalité
21:42de jalons techniques
21:43en se disant
21:44voilà en fait
21:44si on passe ces jalons-là
21:45on vaut le coup
21:46de continuer
21:47et donc Alice et Bob
21:49en fait partie
21:50et on fait également partie
21:51d'un programme américain
21:54lancé par la DARPA
21:55qui a été
21:56qui est le département
21:57de la recherche américaine
21:58dans les nouvelles factures
22:00qui s'est calqué
22:02sur ce qu'on avait lancé
22:03en France
22:03parce qu'en fait
22:03en France
22:04on a lancé
22:05avant la DARPA
22:06ce programme-là
22:07Alice et Bob
22:08est la seule start-up
22:10d'Europe continentale
22:11à avoir été sélectionnée
22:12dans ce programme
22:13donc là
22:13on est en concours
22:14contre des entreprises
22:16américaines
22:17IBM, Microsoft
22:19l'ensemble
22:20et mondial d'ailleurs
22:22parce qu'il y a d'autres
22:23start-up
22:23et entreprises dans le monde
22:24qui se battent
22:25sur ce programme-là
22:26ces programmes-là
22:26sont vraiment
22:27très intéressants
22:28et puis ils sont fédérateurs
22:30ça donne un axe
22:31complètement
22:31ça donne un axe
22:32et ça donne des métriques
22:33sur lesquelles se comparer
22:34être capable
22:35de pouvoir avancer
22:35sur des roadmaps
22:38qu'on peut comparer
22:38parce que c'est pas toujours
22:39facile de comparer
22:40les différentes roadmaps
22:41étant donné que les technologies
22:42de base sont différentes
22:43et puis ça donne accès
22:45à des marchés
22:46n'oublions pas
22:47que le quantique
22:47c'est un marché international
22:48donc nous en tant que société
22:49française
22:50on a évidemment
22:51le marché français
22:52le marché européen
22:53avec des vrais enjeux
22:54de souveraineté
22:55mais nos clients finaux
22:56ils sont dans le monde entier
22:57et donc ce type
22:59de programme américain
23:00est un vrai avantage
23:02pour accéder au marché
23:03Laurent-Pierre
23:04en complément
23:05je pense que
23:06en France
23:06on est assez en avance
23:08on a des champions
23:09français du quantier
23:09c'est la question
23:10que je voulais vous poser
23:11c'est vrai qu'on a
23:11là on a Alice e Bob
23:12mais on en connaît d'autres
23:13les Pascal, les Candela
23:14on a les grandes entreprises
23:15qui sont derrière aussi
23:17tout à fait
23:17et on a eu l'occasion
23:18de tester avec ce travail
23:19sur le livre blanc
23:20qui est un premier livre blanc
23:21on l'étendra au-delà
23:21de la France
23:22dans les années qui viennent
23:23avec un écosystème
23:24hyper riche
23:25extrêmement orienté business
23:27avec une réflexion technologique
23:28mais extrêmement connecté
23:30à et on en tire quoi
23:31pour améliorer
23:31la compétitivité des entreprises
23:32et des entreprises motivées
23:34qui commencent à travailler
23:35à bas bruit
23:36derrière la question de l'IA
23:37et donc je pense que le constat
23:39et on a commencé
23:39à regarder l'international
23:40c'est qu'on a une vraie
23:42une vraie pépite
23:43sur laquelle
23:43l'ensemble
23:45le gouvernement a investi
23:46on a un vrai écosystème
23:48super riche
23:48qu'il faut arriver à propulser
23:50en Europe
23:51et pour créer des positions
23:52de leadership
23:52technologique
23:53et de compétitivité
23:54d'entreprise
23:55parce qu'au final
23:55c'est là où ça va faire
23:56la différence
23:57il faut une politique publique
23:58aussi plus
23:59on le disait tout à l'heure
24:00plus volontaire peut-être
24:02volontaire je ne dirais pas ça
24:04parce que quand même
24:04on a un plan quantique
24:05qui est lancé
24:06par le président
24:07qui est suivi
24:10d'une stratégie
24:11qui décline
24:12ce plan quantique
24:14une stratégie
24:16qui a des objectifs
24:16très clairs
24:17qui a lancé
24:18des grands programmes
24:19très structurants
24:20Chloé parlait
24:21de Proxima
24:23d'ailleurs
24:24c'est assez intéressant
24:24la philosophie
24:26de cette compétition
24:28en fait
24:28c'est un programme
24:29d'innovation
24:29compétitif
24:30pourquoi ?
24:30parce que
24:31ce qui est en même temps
24:31la force
24:32ou en tout cas
24:32la particularité
24:33de l'écosystème français
24:34c'est qu'on a un représentant
24:35potentiellement leader mondial
24:36sur chacune des technologies
24:38de petite existante
24:39alors qu'on est à un moment
24:40même encore
24:41où il est très difficile
24:42d'arbitrer
24:42de dire quelle va être
24:43la technologie
24:44qui va gagner
24:44parce qu'elles ont
24:44toutes des avantages
24:45des inconvénients
24:46dans laquelle va in fine
24:47voilà
24:47donc ça permet
24:49d'aligner cette compétition
24:50sur une roadmap
24:51et en ça
24:52parce que sinon
24:53pour l'état français
24:54évidemment
24:54ça revient
24:55ça coûte quand même
24:56très cher
24:56que d'accompagner
24:57toutes ces entreprises
24:58sur la route
25:00de la montée
25:01en puissance
25:01Vous avez rajouté Chloé ?
25:02En France
25:03on a un vivier
25:04qui est excellent
25:05on a des labos de recherche
25:07qui sont excellents
25:08sur le sujet
25:08on a la BPI
25:10France 2030
25:10qui soutiennent
25:11le démarrage
25:13des entreprises
25:13et la suite
25:14On a quelques géants
25:15industriels aussi
25:16qui suivent
25:17Exactement
25:17il y a vraiment
25:18un écosystème
25:19qui est fort
25:21sur ce sujet
25:22et qu'il faut
25:23continuer à maintenir
25:24fort sur ce sujet
25:24et qui va être l'enjeu
25:25Si je veux me permettre
25:26de rebondir
25:26ce que tu dis Chloé
25:27on a aussi en France
25:28un investisseur
25:30qui est le seul investisseur
25:31au monde
25:32qui est spécialisé
25:34complètement focus
25:35sur les technologies
25:35quantiques
25:36quant aux nations
25:37pour ne pas le citer
25:37mais je veux dire
25:38c'est quand même
25:38ils ont énormément
25:40participé eux aussi
25:41à la montée en puissance
25:43de l'écosystème français
25:44Le livre blanc
25:45Laurent Pierre
25:46il est à niveau international
25:48ou il est focus France ?
25:50Pour l'instant
25:50on a fait une focalisation France
25:51et on a mis en regard
25:52ce qui se passe
25:53en termes d'animation quantique
25:54chez d'autres pays européens
25:56on va en faire
25:57et donc on a la confirmation
25:58parce que c'est la première fois
25:59que quelqu'un a regardé le sujet
26:01non pas d'un point de vue technologique
26:02mais d'un point de vue
26:03feuille de route
26:04de transformation
26:04pour une entreprise
26:05on a eu la confirmation
26:06que cet index de maturité
26:08la feuille de route
26:09tenait la route
26:09c'est le cas de le dire
26:10en tout cas
26:11était la trajectoire
26:12pour les entreprises
26:13donc on va étendre
26:14l'évaluation du niveau de maturité
26:15à d'autres pays européens
26:17probablement aux Etats-Unis également
26:18parce que cette deuxième vague quantique
26:20en fait arrive assez vite
26:22et il faut que les entreprises
26:23commencent à tourner
26:24la perspective
26:25d'une vision techno
26:26science-fiction
26:27à une vision
26:27c'est pour dans 3, 4, 5 ans
26:29donc il faut commencer maintenant
26:30et bien merci
26:31merci infiniment à tous les trois
26:32Jean-Christophe Goujon
26:33donc expert BPI France
26:34sur les technologies quantiques
26:36le HPC, le cloud
26:37Chloé Poivaud
26:37donc longue vie
26:38à Alice et Bob
26:39c'est combien d'années déjà
26:41Alice et Bob c'était ?
26:42créé en 2020
26:43créé en 2020
26:44c'est tout jeune
26:45il y a déjà 150 personnes
26:46et on l'a vu
26:46un écosystème
26:47qui est en train
26:48de se créer
26:49et puis voilà
26:49des premières mises
26:50mises en place
26:52et puis on attend
26:52ces ordinateurs
26:53ces premiers ordinateurs
26:55pour 2030
26:55et Laurent-Pierre Bacullard
26:56donc de Bain & Company
26:57ce livre blanc
26:58qu'on peut retrouver
26:59évidemment sur le site
27:00et qui nous apprend
27:01voilà vous lance
27:01tous ces entrepreneurs
27:02présents ici
27:03à l'Accor Arena
27:04comprendre que le quantique
27:05ça doit faire partie
27:06de leur univers
27:07allez on marque une courte pause
27:09et on va retrouver
27:09nos invités suivants
27:10toujours à l'événement BIG
27:12organisé par BPI France
27:14on va parler du développement
27:15à l'international
27:16de la tech française
27:16on en a un peu parlé là
27:17mais on va encore plus
27:19en parler dans une demi-heure
27:19c'est tout de suite
27:20BFM Business présente
27:27Tech & Co Business
27:28le magazine de l'accélération digitale
27:30Frédéric Simotel
27:32voilà deuxième partie
27:34de cette émission
27:35Tech & Co Business
27:36depuis l'Accor Arena
27:38où se déroule
27:38l'événement BIG
27:39cet événement
27:40on peut dire gigantesque
27:41ce sont des dizaines
27:42de milliers d'entrepreneurs
27:43réunis ici
27:44rassemblés par BPI France
27:46vous le voyez
27:46la dernière mois
27:47il y a plein de conférences
27:48d'ateliers
27:48et nous allons parler
27:50alors on vient de vous parler
27:50de quantique
27:51pendant la première demi-heure
27:52on va parler
27:53du développement
27:53de la tech française
27:54à la conquête
27:55de l'international
27:56parce que vous savez
27:57aujourd'hui les incertitudes
27:58il y en a en France
27:59mais on a quand même
27:59beaucoup aussi
28:00au niveau international
28:01les taxes américaines
28:02la rivalité sino-américaine
28:04avec l'Europe prise
28:05au milieu de tout ça
28:06on parle beaucoup
28:07souveraineté numérique
28:08et bien justement
28:09on va essayer de comprendre
28:09avec nos entrepreneurs
28:10ici présents
28:11pourquoi l'international
28:13c'est évidemment une nécessité
28:14c'est aussi un risque
28:15et je vous les présente
28:16tout de suite avec nous
28:18Armand Thiberge
28:19bonjour
28:20bonjour
28:20Armand merci d'être avec nous
28:21vous êtes fondateur
28:21et président de Brevo
28:22alors Brevo
28:23on ne connait pas forcément
28:25cette marque
28:26mais finalement
28:26on l'utilise
28:27ou on reçoit des messages
28:28tous les jours
28:28puisque c'est une entreprise
28:30française spécialisée
28:31dans le marketing relationnel
28:32donc les emails
28:33les SMS
28:34marketing
28:35l'automatisation
28:36les parcours clients
28:36le CRM
28:37les chatbots
28:37voilà
28:38et vous avez 70%
28:40de vos revenus hors de France
28:41par exemple
28:42quand on reçoit
28:43un SMS de Brevo
28:44ça peut être qui
28:45comme client ?
28:46alors on en a
28:47500 000 clients
28:47partout dans le monde
28:48c'est toutes les PME
28:51mais aussi
28:52on a des grands groupes
28:53on a des associations
28:54qui sont clientes
28:55partout dans le monde
28:56donc ça peut être
28:57un FNAC d'Arti
28:58on a la FNAC en effet
29:00comme client
29:00qui envoie tous ces emails
29:01transactionnels avec nous
29:02mais on a aussi
29:03des petits commerçants
29:04des coiffeurs
29:05des boulangers
29:07on a tout type de clients
29:08voilà
29:08et donc on va beaucoup
29:10parler international
29:10parce que je le disais
29:11à l'instant
29:1170% de votre chiffre d'affaires
29:13un international
29:14avec nous également
29:15Yannick Jarlot
29:17bonjour
29:17Yannick merci d'être avec nous
29:18vous êtes président fondateur
29:19du groupe Imagine Human
29:20vous êtes un éditeur lyonnais
29:22de solutions logicielles
29:23destinées
29:24alors on est sur la QSE
29:26la RSE
29:26ce sont tous ces domaines
29:27vous êtes présent dans 40 pays
29:29donc on va aussi revenir
29:30sur ce que vous faites
29:31avec nous également
29:31Olivier Pips
29:32bonjour Olivier
29:33bonjour
29:34on vous aperçoit
29:35de temps en temps
29:36sur les antennes
29:37de Tech & Co
29:37la quotidienne
29:38avec François Sorel
29:39président de Prométhée
29:41Earth Intelligence
29:41un opérateur français
29:42dans le New Space
29:44constellation de satellites
29:45on reviendra là dessus
29:47dans un instant
29:47et puis avec nous
29:48merci d'être avec nous
29:49Benoît Trivuls
29:50bonjour
29:50bonjour
29:51Benoît directeur général
29:52par intérim de Business France
29:53donc le rôle de Business France
29:54c'est d'accompagner
29:55évidemment les entreprises
29:56à l'international
29:57alors justement
29:59tiens je vais démarrer
30:00avec vous Benoît
30:00le climat il est comment
30:02aujourd'hui pour les entrepreneurs
30:03voilà qui sont là
30:04qui sont autour de cette table
30:05mais qui sont aussi présents
30:06pour aller à l'international
30:07je parlais des Etats-Unis
30:09ça se complexe
30:09c'est un peu complexe
30:11voilà racontez-nous
30:12alors le climat
30:14le monde est plus compliqué
30:15plus brutal
30:15c'est une évidence
30:16je pense que les entrepreneurs
30:17le diront
30:18pour autant nous
30:19ce qu'on constate
30:19c'est que les entreprises
30:20vont plus à l'international
30:22donc si on compare
30:23cette année et l'année dernière
30:24on a à peu près
30:25une croissance de la demande
30:26de 30%
30:26c'est un très bon signe
30:27parce que si on est ici
30:28à Bigg aujourd'hui
30:29c'est pour inoculer
30:30le virus de l'international
30:31et aujourd'hui
30:32le virus qu'il faut inoculer
30:33c'est celui de la rage
30:34parce qu'il faut y aller
30:35il faut se battre
30:35et vous le savez
30:36c'est un combat permanent
30:37donc c'est un peu paradoxal
30:39mais pas tant que ça
30:40on sait que la France
30:41c'est 2,5% du PIB
30:421% de la population
30:431% de croissance
30:44donc le marché
30:45il est à l'étranger
30:4697% du marché
30:48est à l'étranger
30:49la croissance 4%
30:50est à l'étranger
30:51le client est aussi
30:52à l'étranger
30:52et donc c'est notre rôle
30:54et c'est surtout leur action
30:55Armand
30:56quand on crée Brevo
30:58on se dit tout de suite
30:59on a une visée internationale
31:00dès le départ
31:01alors la particularité de Brevo
31:02c'est que
31:03je l'ai monté en Inde
31:04donc dès le début
31:05l'entreprise était indienne
31:06avec un confruteur indien
31:07et on était internationale
31:08dès le début
31:09dès 2012
31:10quand on a lancé la solution
31:11on a tout de suite
31:12le site à la fois
31:13en français et en anglais
31:13et on a installé
31:14à Seattle
31:15notre première antenne
31:17aux Etats-Unis
31:18dès 2015
31:19donc 3 ans après
31:20il n'empêche que
31:21développer les Etats-Unis
31:23on va en reparler
31:24j'imagine
31:24c'est pas facile
31:25mais dès Day One
31:27on s'est dit
31:27le marché mondial
31:29nous on a un produit
31:30on est leader européen
31:31c'est REM leader européen
31:32le marché mondial
31:33et il faut y aller
31:35et il ne faut pas avoir part
31:36des américains
31:36on a aujourd'hui
31:37tous nos concurrents sont américains
31:38et pourtant on se bat
31:39et on les bat
31:40même chez les Etats-Unis
31:42surtout que vous êtes
31:43sur un marché très concurrentiel
31:44extrêmement concurrentiel
31:45donc qu'est-ce qui va faire
31:46le plus de Brevo
31:49alors la qualité évidemment
31:50des produits
31:50mais sur le marché international
31:51qu'est-ce qui va faire
31:52que tout d'un coup
31:53on va plutôt vous choisir
31:54qu'un acteur
31:55peut-être local
31:55si on est
31:56alors je pense qu'il faut
31:58d'abord dire
31:58qu'on n'a rien de moins
31:59on a tout autant
32:00si ce n'est plus
32:00que des américains
32:01on a des supers ingénieurs
32:02on a la BPI
32:05qui est là ici
32:06qui nous pousse énormément
32:07on a vachement de chance
32:08d'être en France
32:09donc il ne faut pas avoir peur
32:11pour l'histoire de Brevo
32:14nous ce qui nous a permis
32:14d'arriver à ce niveau
32:16c'est qu'on a été toujours
32:18on a collé nos concurrents
32:20les concurrents
32:21ils font des choses
32:22il faut vraiment être
32:23meilleur que lui
32:25il faut être moins cher que lui
32:26il faut être là où il est
32:28et dans un marché
32:30où les gens
32:31ils vont regarder
32:32notre concurrent
32:32regarder notre solution
32:33ils vont tester les deux
32:34ils vont choisir le meilleur
32:35il faut être le meilleur
32:35il faut être le meilleur
32:36donc l'exécution
32:37j'aurais envie de dire
32:38avant tout
32:39et vous exécutez mieux
32:40que vos concurrents
32:41et vous êtes meilleur
32:42et vous gagnez
32:42la première recette
32:44Yannick évidemment d'accord
32:45avec ce que dit Armand
32:46concrètement
32:48je suis passé très rapidement
32:49éditeur lyonnais de l'UCL
32:50donc USERSE
32:51donc c'est un axe
32:53voilà
32:53un segment bien
32:54identifié
32:55l'international aujourd'hui
32:57représentent dans 40 pays
32:57mais vous en êtes un peu
32:58au début du développement
33:00international
33:00oui tout à fait
33:01pour nous
33:02donc nous éditons
33:03des solutions
33:04qui permettent à nos clients
33:05d'avoir un impact positif
33:06soit vers leurs clients
33:08soit vers salariés
33:09ou vers l'environnement
33:10aujourd'hui on a à peu près
33:1220% de notre chiffre d'affaires
33:13à l'international
33:14nos clients sont un peu partout
33:16les enjeux de
33:17vous partez de France
33:19et vous les accompagnez
33:19vos clients
33:20c'est comme ça que ça a démarré
33:22et puis racontez-nous
33:24on a plusieurs dispositifs
33:26pour aller à l'international
33:27on a d'abord des équipes
33:29qui sont implantées
33:30dans plusieurs pays
33:31ensuite on a un réseau
33:32de distributeurs
33:33et d'agents
33:34qui nous permettent
33:35d'aller accompagner
33:36nos clients
33:36dans les différentes géographies
33:37du monde
33:38mais on a choisi
33:39d'avoir plusieurs modèles
33:41pour l'international
33:42souvent on pense
33:42qu'à un seul modèle
33:43qui est d'ouvrir un bureau
33:45de recruter des équipes
33:46on l'a fait
33:47dans certains pays
33:48où on avait identifié
33:50un fort potentiel
33:51où on avait des risques minimisés
33:53peut-être une culture
33:54un peu plus proche
33:55il y a ça aussi
33:56qui doit jouer
33:56exactement
33:57une culture plus proche
33:58mais quand vous allez
33:58au Maroc
33:59ou quand vous allez
34:00en Arabie Saoudite
34:01la culture est différente
34:02les dispositifs
34:03doivent être différents
34:03et c'est ce qui nous a permis
34:04d'aller quand même
34:05très très vite
34:06en deux ans
34:06à l'international
34:07et alors je parlais
34:08d'incertitude aujourd'hui
34:10voilà comment vous vivez
34:11un peu ce que
34:11voilà ce que l'on vit tous
34:12au quotidien
34:13en regardant les actualités
34:14mais quand on est
34:15un entrepreneur
34:16bah écoutez
34:17je pense d'abord
34:19que l'international
34:19c'est une vraie opportunité
34:21et je crois qu'aujourd'hui
34:22il faut qu'on se le dise
34:23nous tous
34:24les entrepreneurs ici
34:25qu'on soit dirigeant
34:26d'une grande entreprise
34:26ou d'une PME
34:27le marché français
34:28c'est 3% du marché mondial
34:30donc savoir investir
34:33et se déployer
34:34très vite à l'international
34:35c'est aujourd'hui
34:36un savoir-faire indispensable
34:37pour nos entreprises françaises
34:38donc avant toute chose
34:39c'est une opportunité
34:40alors oui en effet
34:41en ce moment
34:42Benoît le disait
34:43on est dans un contexte
34:44géopolitique
34:45très complexe
34:47qui apporte beaucoup de tension
34:48qui fragilise
34:49les relations commerciales
34:51dans le discours
34:52grand public
34:53on entend beaucoup parler
34:54de la relation
34:55avec les Etats-Unis d'Amérique
34:56les US
34:56mais je peux vous dire
34:58que beaucoup plus près
34:59des relations sont très tendues
35:01je prends par exemple
35:01l'exemple de l'Algérie
35:02où les relations commerciales
35:04avec la France
35:05sont très compliquées
35:06donc pour nous
35:07il faut s'adapter
35:07il faut savoir aller
35:08d'un marché à l'autre
35:09mais c'est aussi peut-être ça
35:10l'opportunité de l'international
35:11Olivier Pips
35:13à l'international
35:15vous partez même
35:15dans quelques jours
35:16en Ukraine
35:16c'est ça ?
35:18Oui tout à fait
35:19j'en pars en Ukraine
35:20et accompagné
35:21par BPI
35:22donc je crois que c'est
35:24pour nous
35:24moi c'est une start-up
35:26alors peut-être en deux mots
35:27quand même
35:27c'est on est opérateur
35:29de constellations
35:30de petits satellites
35:31d'observation de la Terre
35:32avec deux notions fondamentales
35:34la souveraineté
35:35et la maîtrise du temps
35:37puisqu'on va amener
35:38en fait un système
35:39qui permet
35:40de regarder
35:41c'est quasi en temps réel
35:42c'est-à-dire multiplier
35:43par cent
35:44la fréquence
35:44d'observation
35:45par rapport
35:46au grand système
35:46comme Copernicus
35:47alors je parle de souveraineté
35:49Copernicus
35:49qui est cet immense
35:50enfin
35:50ces grands satellites
35:51d'observation de la Terre
35:52qui ça fait une dizaine d'années
35:54qu'il y a cette constellation
35:55qui est la référence
35:56pour le moment
35:57et ce qui est dingue
35:58l'international est clé
35:59puisque dans cette souveraineté
36:00l'origine de Prométhée
36:01c'est de découvrir
36:03qu'énormément de petits pays
36:04avaient une ambition
36:06de souveraineté
36:06donc voulaient maîtriser
36:08leur environnement
36:09leurs frontières
36:10on avait assez
36:12de se faire piller
36:13leurs ressources halieutiques
36:15donc tout ce qui est poisson
36:16etc
36:16et ça c'est presque
36:18l'origine
36:18l'origine est venue
36:19de l'extérieur
36:20et aujourd'hui
36:22évidemment
36:22on est dans des solutions
36:23qu'on travaille
36:24au niveau de l'Europe
36:25et de la France
36:25pour une souveraineté
36:26avoir des moyens
36:27à pouvoir fonctionner
36:28sans aucun blocage possible
36:30hors Europe
36:31c'est-à-dire avoir
36:32des fonds
36:33la maîtrise des fonds
36:35la souveraineté
36:36des technos
36:37et qui sont vos clients
36:38qui vous allez démarcher
36:39par exemple en Ukraine
36:40vous allez voir
36:40peut-être là
36:41en position plutôt particulière
36:43mais voilà
36:44qui sont vos clients
36:44à l'international
36:45je crois que vous avez bien
36:46suivi l'actualité
36:47dont vous parliez
36:48l'Ukraine
36:49c'était une capacité
36:51à pouvoir voir
36:52quasi en temps réel
36:54avec des images américaines
36:55y avoir une communication
36:56entre les troupes
36:58qui venaient des Etats-Unis
36:59il y a eu des moments
37:01où il y a eu
37:01l'effet on-off
37:02c'est Starling
37:04un off
37:04Starling
37:05on coupe Starling
37:07c'est toute l'Ukraine
37:08qui s'arrête
37:08donc l'Ukraine
37:10a tout de suite compris
37:11qu'être souverain
37:12dans ses moyens
37:13satellitaires
37:13était essentiel
37:14donc ils font appel
37:16à la France
37:17en particulier
37:18parce que la France
37:19a cette tradition
37:20de transfert technologique
37:21de pas seulement
37:22transférer
37:23je dirais
37:24un produit
37:24mais transférer
37:26le Noho
37:26de telle manière
37:27qu'il puisse progresser
37:28dans la mise en place
37:30d'un système complet
37:31qu'ils maîtriseront
37:31aujourd'hui
37:33Benoît Trivuls
37:34avec Business France
37:36vous êtes plusieurs
37:36on parle de BPI France
37:37Business France
37:38vous êtes beaucoup
37:39il y a les French Tech Hub
37:40aussi qui sont là
37:41pour accompagner
37:41les entrepreneurs
37:42est-ce qu'il y a des secteurs
37:43là on voit
37:44on a des secteurs
37:44très divers
37:45mais voilà
37:46est-ce qu'il y a des secteurs
37:47qui sont un peu plus porteurs
37:48que d'autres
37:48sur l'international ?
37:49on parle de Tech
37:50et la Tech oui
37:51alors la Tech
37:52on peut la décliner
37:53il y a la Tech habituelle
37:54qu'on penche
37:55tout ce qui est service
37:56mais la Deep Tech
37:57la Health Tech
37:58aujourd'hui on a 2500 boîtes
37:59en France dans la Deep Tech
38:002500 dans la Health Tech
38:01cybersécurité
38:03tous ces sujets là
38:04on est très bon
38:04un exemple très concret
38:06j'étais au Japon
38:07la semaine dernière
38:07parce que vous savez
38:08il y a l'expo universelle
38:09d'Osaka
38:10on accompagnait en même temps
38:119 boîtes de la Deep Tech
38:12qui allaient au Japon
38:13et en Corée
38:14un petit peu avant
38:15on accompagnait des boîtes
38:16qui travaillaient vraiment
38:17sur Sushi Tech
38:18dans le Tech plus traditionnel
38:20et puis la semaine prochaine
38:21et ce que c'est intéressant
38:22en fait c'est que
38:23l'entrepreneur
38:24il a trois temps
38:24à l'international
38:25et chacun d'entre vous
38:26a décrit le temps
38:27il y a le temps
38:28de la stratégie
38:29ce que tu as décrit
38:30il faut qu'on soit un produit
38:31qui soit de meilleure qualité
38:32et le meilleur service possible
38:34ensuite il y a le temps
38:35de l'adaptation
38:35et on ne va pas de la même façon
38:37au Japon en Algérie
38:37et après il y a le temps
38:38de l'action
38:38c'est à dire
38:39on va sur le marché
38:40et l'entrepreneur
38:41il faut qu'il prenne du temps
38:42il faut qu'il en perde
38:43il en perde
38:44pour que son produit
38:44soit le plus performant
38:46le plus adapté
38:46dans l'action
38:47et le rôle
38:47de Business France
38:48mais de la BPI
38:49des chambres de commerce
38:50c'est ensuite
38:50de lui faire gagner du temps
38:51c'est d'aller plus vite
38:52parce que si notre métier
38:53c'est quoi à nous
38:54à la fin du truc
38:54c'est pas de dire
38:56ce qui se passe en Algérie
38:56c'est de savoir
38:57qu'en Algérie
38:58si demain on travaille en Algérie
38:59ou au Japon
39:00si on travaille au Japon
39:00qu'on a un donneur d'ordre
39:01qui veut acheter vos produits
39:03et notre rôle nous
39:04c'est de le connaître
39:04de savoir ce qu'il achète
39:05combien il achète
39:06comment il achète
39:07et quand est-ce qu'il achète
39:08et c'est ça notre rôle
39:09et on fait ce matchmaking
39:11et après c'est à vous de jouer
39:12Les erreurs qu'il faut éviter
39:15Armand selon vous
39:16dans cet univers de la tech
39:19c'est peut-être
39:20se croire trop petit
39:21parce que dès qu'on parle tech
39:22et qu'on parle du marché américain
39:24on pense tout de suite
39:25à des géants
39:26non il faut oser ?
39:29Oui
39:29évidemment il faut être
39:30très ambitieux
39:31il faut oser
39:32encore une fois
39:32on n'a rien à envoyer
39:34à nos amis américains
39:35on a autant qu'eux
39:36il faut aussi être intelligent
39:38c'est à dire que
39:39vous allez aux Etats-Unis
39:40c'est un énorme pays
39:41ils ont des moyens marketing
39:43de folie
39:44ils ont beaucoup de financement aussi
39:45donc tout est une affaire d'angle
39:47comment on aborde les choses
39:48et donc on ne peut pas dire
39:51je vais congrégner à ce pays
39:52sans stratégie
39:53sans idée
39:55j'appelle ça un angle
39:56on n'arrive pas
39:57avec ces gros savots
39:57on va dire c'est bon
39:58je vais prendre le marché
39:59Par exemple vous
39:59pour les Etats-Unis
40:00quels sont un peu les points
40:02sur lesquels vous appuyez ?
40:03Moi quand on est arrivé
40:05en 2015
40:05parce que je suis un peu
40:06dans l'introspection
40:07moi j'ai dit
40:08on va concréer aux Etats-Unis
40:10c'était mon grand truc
40:11j'avais de l'argent
40:13on allait être énorme aux Etats-Unis
40:1410 ans après
40:17on est à 15%
40:18de notre chiffre d'affaires global
40:19donc on fait
40:20oui c'est déjà bien
40:2130 millions
40:2240 millions aux Etats-Unis
40:23voilà
40:24mais ça reste très petit
40:25par rapport à l'échelle
40:25du marché américain
40:26et on n'a pas autant cru
40:28qu'on pensait
40:29parce que le marché
40:30est quand même
40:31hyper dur
40:32et je pense que
40:33il est perdu pourquoi ?
40:35parce qu'on n'a pas assez
40:35de commerciaux
40:36pour aller vraiment
40:37aller démarcher
40:37toutes ces entreprises
40:38toute une affaire d'hommes
40:39je veux dire
40:39d'hommes et de femmes
40:40une entreprise
40:41c'est d'abord des hommes
40:42et des femmes
40:42et donc quand on va
40:43dans un pays
40:43ou alors vous y allez
40:44personnellement
40:45c'est un choix
40:46si vous le pouvez
40:46ou un des fondateurs
40:48de l'entreprise
40:49y va
40:49ou alors vous appuyez
40:50sur des gens
40:51très forts
40:52qui connaissent bien le pays
40:53vous bâtissez
40:54une relation de confiance
40:55avec eux
40:55ou vous l'avez déjà
40:56c'est qu'il y a des gens
40:56qui s'expatrient
40:57mais ce qui est essentiel
40:58si vous voulez réussir
40:59un pays
40:59c'est d'avoir
41:00les bonnes personnes
41:01les bonnes personnes
41:02c'est hyper clé
41:03et si vous arrivez
41:03à trouver
41:04la bonne personne
41:05pour redévelopper le pays
41:06qui a les bons réseaux
41:07qui a les bons codes
41:08qui s'est recruté
41:08parce qu'à la fin
41:09vous allez créer
41:09une équipe là-bas
41:10vous avez gagné
41:12et il ne faut pas juste
41:13y aller
41:13Yannick Harlow
41:15pour se dire
41:16tiens
41:16il y a sans doute
41:17une opportunité
41:17tiens c'est un pays
41:18avec un fort pouvoir d'achat
41:20où les entreprises
41:21ont l'air de bien tenir
41:22la route
41:23il ne faut pas y aller
41:23par hasard
41:24ou par opportunité
41:25il faut vraiment
41:25ça paraît un peu évident
41:27ce que je dis
41:27mais parfois
41:28enfin je connais
41:28des entrepreneurs
41:29qui sont allés
41:29en se disant
41:30tiens là ça doit être
41:30on se dit
41:31tiens les Etats-Unis
41:32c'est immense
41:33je m'installe
41:33et puis ça va forcément marcher
41:34même un petit pourcentage
41:36ça suffira
41:37alors c'est vrai que ça
41:38c'est quelque chose
41:38de difficile
41:39parce que nous
41:39les entrepreneurs
41:40on aime y aller au flair
41:42on aime
41:43on dit
41:43on y va à l'audace
41:44on y va avec la rage
41:46nous on a appris
41:47et on a appris
41:48qu'il faut surtout
41:49faire les bons choix
41:50le plus difficile
41:52à l'international
41:52c'est de choisir
41:53les pays
41:54où on veut s'implanter
41:55nous au départ
41:55quand on a commencé
41:56on était très simple
41:57c'est où est-ce
41:58qu'il y a des opportunités
41:59et où est-ce que c'est
42:00simple d'aller
42:00et en fait
42:01l'expérience
42:02elle montre
42:02qu'il faut être
42:03beaucoup plus précis
42:05il faut avoir des plans
42:06il faut avoir des outils
42:07qui permettent de dire
42:08cette géographie là
42:10c'est la bonne géographie
42:11pour nous
42:12et après tout dépend aussi
42:13de sa surface financière
42:14mais moi je dis souvent
42:15aux équipes
42:15il faut bien savoir choisir
42:17et après on investit
42:18au maximum
42:19donc j'en dis souvent
42:20il ne faut pas aller à l'international
42:21pour avoir des miles
42:21il faut aller à l'international
42:23pour gagner
42:23et donc il faut bien cibler
42:25nos pays
42:26il faut identifier les risques
42:27il faut identifier les opportunités
42:29il faut parfois être prêt
42:30à adapter nos produits
42:31à un marché
42:32donc vous voyez
42:33quand on va dans un pays
42:34on doit y avoir bien réfléchi
42:36aller dans un pays
42:38ouvrir un pays
42:39c'est comme créer une entreprise
42:40créer une start-up
42:42il faut vraiment
42:43qu'on soit sûr
42:44de notre coup
42:44et c'est là où vous intervenez
42:46notamment en Business France
42:47justement pour
42:47ce que vous disiez tout à l'heure
42:49Benoît Trivuls
42:50pour montrer les risques
42:52vous avez déjà quand même
42:53quelques
42:53nous on a les produits
42:54pour vous aider
42:55vous parliez d'hommes
42:57nous on a un produit
42:58et de femmes
42:58on a un produit
42:59qui s'appelle
42:59le volontaire international
43:00entreprise
43:01Business France
43:01gère le volontariat
43:02entre l'entreprise
43:03c'est 7000 jeunes
43:04qui partent tous les ans
43:04à l'étranger
43:05qui travaillent dans des TPE
43:06des PME
43:07c'est un programme
43:07qu'on gère entièrement
43:08c'est hyper facile
43:10à mettre en oeuvre
43:10ça coûte pas très cher
43:11donc déjà c'est la première chose
43:12si vous voulez avoir
43:13des jeunes à l'étranger
43:14je suis parti en Inde
43:15au début j'ai créé ma boîte
43:15grâce à Le Veilleux
43:16donc c'est génial
43:18il y a plein de jeunes ici
43:20ils adoraient partir
43:21dans vos entreprises
43:22et on fera tout
43:22pour vous aider
43:23on a aussi des équipes
43:24à l'étranger
43:25Business France emploi
43:26des Chinois
43:26des Japonais
43:27des Brésiliens
43:27des Sud-Africains
43:28des Tunisiens
43:29des Allemands
43:30c'est des gens
43:30qui connaissent le marché
43:31et donc moi je pense
43:32qu'on peut vous aider
43:33avec ces équipes là
43:34on peut vous aider aussi
43:35parce que tu parlais d'analyse
43:37on travaille avec la BPI
43:38tu parlais de la BPI
43:39on a monté un nouveau produit
43:40qu'on lance là
43:41depuis un mois
43:41qui s'appelle
43:42Diagnostic Business International
43:43où on aide l'entrepreneur
43:45avec la BPI
43:45avec nos épis
43:46qui a regardé
43:47quel est le bon marché
43:47comment on y va
43:48et quand est-ce qu'on y va
43:49donc travaillons ensemble
43:50sur ce sujet
43:51et moi ce que je vous propose
43:52c'est pas la fin
43:52mais c'est ce que je propose maintenant
43:53c'est on se revoit dans 3 ans
43:55on regarde avec vous
43:56comment vous êtes chacun
43:57dans un pays
43:57l'Ukraine
43:58on a des équipes
43:59on fait ensemble quelque chose
44:00si vous voulez
44:01on fait où vous voulez
44:02et dans un an
44:03on se revoit
44:04et on raconte 3 succès
44:05ailleurs
44:06dans les pays
44:06dans lesquels ils ont déjà développé
44:07Rendez-vous au prix
44:08au prochain BPI
44:09justement sur ce sujet
44:12Olivier
44:13il y a aussi
44:15quand on va dans un pays
44:16il y a tous les engagements
44:16il y a un choc réglementaire
44:18un choc fiscal
44:19je vous dis
44:19comment on fait justement
44:20pour un peu être bien documenté
44:22c'est un mélange
44:24de réponse à votre question
44:25il y a cette question
44:26des risques
44:26je pense qu'il ne faut pas
44:27y aller seul
44:27et qu'en France
44:29on a vraiment des gens
44:31qui depuis le début
44:32nous donne une chance
44:33on a été en Afrique
44:34plusieurs fois
44:35avec Business France
44:36ce qui nous a permis
44:37de rencontrer
44:37les partenaires clés
44:39c'est souvent
44:39Business France
44:40BPI
44:41parce que je pense
44:42qu'en France
44:42les différentes équipes
44:44travaillent très bien
44:45ensemble
44:45comme je vous dis
44:47aller en Ukraine
44:48on n'y va pas seul
44:48je vais vous dire une chose
44:50c'est que pour nous
44:51il y avait
44:51la souveraineté française
44:53européenne
44:53et l'export à égalité
44:54mais aujourd'hui
44:55j'ai entendu cette phrase
44:57hier qui m'a fait sourire
44:58c'est
44:59la phrase
45:01les promesses
45:05rendent heureux
45:06les fous
45:06c'était un peu
45:08la réponse
45:09à votre première question
45:10ça veut dire quoi
45:10ça veut dire
45:11je crois que la France
45:12on a des vrais atouts
45:14à l'export
45:15il faut y aller
45:15pour le moment
45:16il y a de l'incertitude
45:17en France
45:18on gagnera des points
45:19en France
45:20quand ça ira mieux
45:21en allant se battre
45:22et en ramenant
45:24des victoires
45:24à l'export
45:25et c'est ce qu'on fait
45:26et BPI nous aide beaucoup
45:28BPI nous on a évidemment
45:29j'en ai pas parlé
45:30mais les satellites
45:31c'est énormément de données
45:32donc l'intelligence artificielle
45:34est clé
45:34c'est BPI
45:36au travers de BPI Tech
45:37qui nous aide à développer
45:38le moteur
45:39d'intelligence artificielle
45:41donc on a une aide totale
45:42vous sentez appartenir
45:42à un écosystème
45:43exactement
45:44et c'est important
45:46et des événements
45:46comme aujourd'hui
45:47le montrent clairement
45:48Yannick
45:48vous pouvez rebondir sur
45:50oui tout à fait
45:51je pense qu'il faut
45:54je pense qu'il faut
45:55y aller différemment
45:56l'aide de Business France
45:57Benoît faisait un peu
45:58de publicité tout à l'heure
45:59mais je pense qu'il est clé
46:00je pense qu'il faut
46:01bien connaître les aides
46:02qu'on a pour aller
46:03dans les pays
46:03d'abord on a des aides
46:05avec BPI
46:05on a des aides
46:06avec Business France
46:07je parlais des French Tech Hub
46:09aussi
46:09il faut investir du temps
46:12aujourd'hui moi
46:13en qualité d'ambassadeur
46:14de la team France Export
46:15j'utilise ces outils
46:17parce que ces outils
46:18sont magnifiques
46:19ça permet aux entreprises
46:20françaises
46:20à l'international
46:21ils sont encore mal connus
46:22je pense qu'on pourra en parler
46:23et après il faut bien
46:24choisir ces dispositifs
46:25on ne peut pas aller
46:27de la même manière
46:27en Arabie Saoudite
46:28qui est un pays
46:29où ce n'est pas un pays
46:30de prospection par exemple
46:31donc il faut avoir
46:33des réseaux
46:33on ne va pas pareil
46:35en Arabie Saoudite
46:35ou en Italie
46:36et donc je crois
46:37que c'est là
46:37où il faut que nous
46:38les Français
46:39on adapte nos modèles
46:41français
46:42aux différentes géographies
46:44aux modèles
46:44de ces géographies
46:45nous aujourd'hui
46:46on a choisi
46:47plusieurs modèles
46:48pour y aller
46:48on a par exemple
46:49parfois des distributeurs
46:51qui sont implantés
46:51dans les pays
46:52et qui ne travaillent
46:52que pour nous
46:53voilà c'est ce qu'on a
46:54par exemple au Portugal
46:55ou en Roumanie
46:56on a parfois
46:57nos propres équipes
46:59comme on l'a au Maroc
47:00en Tunisie
47:01donc vous voyez
47:01il faut savoir s'adapter
47:02à des marchés
47:03et ça
47:03tout seul c'est difficile
47:05ou alors on l'apprend
47:06en tombant
47:07et puis une fois
47:07qu'on est implanté aussi
47:08Armand Tiberge
47:09avec Brevo
47:10dans ces différents pays
47:11quand on a son regard
47:13depuis son poste
47:14de président
47:15de l'entreprise
47:16il faut savoir
47:17aussi
47:18j'étais il y a quelques jours
47:20avec quelqu'un
47:21un patron
47:22d'une entreprise américaine
47:23il me disait moi je me bats
47:24une fois par mois
47:25pour je voudrais récupérer
47:26un budget marketing
47:27pour l'Europe
47:28mais je me bats pas
47:29contre un budget marketing
47:30pour d'autres pays
47:32pour d'autres continents
47:32je me bats contre
47:33quelqu'un d'autre
47:34qui dit ah oui
47:34moi je voudrais
47:3510 développeurs
47:35aux Etats-Unis
47:37un qui dit non non
47:38moi je voudrais monter
47:38une centaine de développeurs
47:39en Inde
47:40et l'autre qui dit
47:41non moi c'est un data center
47:42que je veux développer
47:43en Afrique du Sud
47:44donc on voit
47:45l'arbitrage
47:47pour un président
47:48voilà
47:48c'est ça aussi
47:49c'est de ne pas
47:50il faut jouer
47:52de cette hétérogénéité
47:53aussi
47:53ok
47:55et quand on va
47:56à l'international
47:56c'est beaucoup
47:57de pays à la fois
47:58et donc quelque chose
47:59qu'on a un peu dit ici
48:01mais
48:01c'est de choisir
48:03on ne peut pas tout faire
48:04et il y a aussi
48:05une autre
48:05quelque chose
48:06on n'a pas parlé
48:06que nous on a fait
48:07aussi chez Brevo
48:08c'est de racheter
48:10des entreprises
48:10dans les pays
48:11des concurrents
48:12des entreprises
48:13qui ont eu leur succès
48:15dans un pays
48:16qui sont peut-être
48:17un peu plus petits
48:17qui sont un peu moins développés
48:18et en fait
48:19vous rachetez aussi
48:20une équipe locale
48:21parce qu'en fait
48:21un pays
48:22il faut comprendre
48:23comment il marche
48:24c'est rien de tel
48:25qu'avoir des gens
48:25qui ont monté
48:26la même boîte
48:26que vous
48:26mais dans un autre pays
48:27on a fait ça en Allemagne
48:28avec beaucoup de succès
48:29on n'avait pas du tout
48:30à percer l'Allemagne
48:30on a essayé plein de choses
48:32et en fait
48:33on a racheté
48:33notre concurrent allemand
48:34on regarde le numéro 1 ou 2
48:35et puis voilà
48:36exactement
48:36on est allé les voir
48:37et on a fait un deal
48:39ils nous ont accompagnés
48:41ils se sont intégrés
48:42on a intégré leurs équipes
48:43et maintenant
48:43l'Allemagne
48:44c'est un pays
48:44presque aussi important
48:45que la France
48:46c'est 20%
48:47de notre chiffre d'affaires
48:47parce qu'on a fait
48:48cette acquisition
48:49mais sans ça
48:49ce serait encore
48:501 ou 2%
48:51Sur les Etats-Unis
48:53alors on connaît
48:54enfin on voit tous
48:55au quotidien
48:56l'actualité américaine
48:59qui lie économie
49:00politique
49:01tout cela
49:02autour de son président
49:04les Etats-Unis
49:06ça reste incontournable
49:07pour les sociétés tech
49:07aujourd'hui Benoît ?
49:08Il n'y a pas de plan B
49:09il n'y a pas de plan B
49:11les Etats-Unis
49:12c'est 25%
49:13du PIB mondial
49:14il faut y aller
49:15d'ailleurs ce qui est intéressant
49:15je vais donner deux exemples
49:16les importateurs
49:17de fromage américain
49:18français
49:19nous demandent
49:20de continuer à travailler
49:20avec eux
49:21et nous appellent
49:22en nous disant
49:22comment on peut continuer
49:24parce que la demande
49:25existe en fromage
49:26et il faut continuer
49:27je vous donne un autre exemple
49:28les entreprises françaises
49:29qui nous demandaient avant
49:30trouvez-moi un distributeur
49:31maintenant elles nous demandent
49:33quelle est notre stratégie
49:34sur les pays
49:34où l'électorat
49:35est plutôt démocrate
49:36pourquoi ?
49:37parce qu'ils considèrent
49:38que l'environnement
49:39sera plus propice
49:40au développement
49:40de leur entreprise
49:41donc ça continue
49:42ça continue
49:43sur des chemins différents
49:44ça continue avec plus
49:45d'intensité
49:46mais il n'y a pas de plan B
49:47il faudra continuer
49:48aux Etats-Unis
49:49malgré tout
49:49c'est ce que vous disiez
49:50la diversification
49:52elle est essentielle
49:52c'est pour ça que
49:53chez Business France
49:54on est présent dans 53 pays
49:5553 pays
49:56c'est 95% du PIB mondial
49:58et c'est là-dessus
49:59qu'on doit travailler ensemble
50:00alors vous citiez
50:01plein d'acteurs
50:02ça commence avec
50:02les chambres en France
50:03chambres de commerce
50:04qui préparent
50:04ce qui forme
50:05on a tous commencé
50:05la BPI
50:06qui finance et garantie
50:08Business France
50:08qui accompagne
50:09et puis il y a aussi
50:10tous les acteurs privés
50:11les chambres de commerce
50:12à l'étranger
50:13qui vous accueillent
50:14dans une communauté
50:14vous avez parlé
50:15des French takers
50:16qui sont présents
50:16les French founders
50:17et puis on a aussi
50:18des consultants
50:19ou des grands groupes
50:20comme Mazars
50:21qui sont là
50:21pour vous aider
50:22donc vous le disiez
50:23on a quand même
50:24une très grande chance française
50:25c'est qu'on n'est
50:25ni colbertiste
50:26ni libéral
50:27on est pragmatique
50:27et donc c'est ça
50:28qu'on doit développer
50:29c'est ce pragmatisme
50:30de la collaboration
50:30et puis j'imagine
50:31qu'on a aussi
50:31des réseaux de ventures capitalistes
50:33aussi
50:33qui sont à travers
50:34Yannick
50:35vous voulez redouter quelque chose ?
50:36Moi pour les US
50:37je vais avoir un discours différent
50:39en tant que patron
50:41d'une PME française
50:42je pense qu'il faut
50:43être pragmatique
50:44et les US
50:46surtout dans un domaine
50:47comme le RSE
50:48enfin voilà
50:48mais même dans la tech
50:50bien sûr
50:51ça nous fait tous rêver
50:51nous les entrepreneurs
50:52de la tech
50:52les US
50:53mais il ne faut pas oublier
50:55que c'est un marché
50:55qui est loin
50:56c'est des heures de vol
50:58c'est un marché
50:59qui est en forte tension
51:00puis le Texas
51:02n'est pas la Californie
51:03qui n'est pas
51:03en forme de la finance
51:05à New York
51:05alors qu'on a d'autres marchés
51:07assez incroyables
51:09à 2h ou 3h d'avion
51:10de Paris
51:11et une région du monde
51:13dont on parle peu
51:14chez nous en France
51:15mais c'est le Moyen-Orient
51:17avec des pays
51:18qui sont en très fort développement
51:19je pense notamment
51:19à l'Arabie Saoudite
51:20puisque nous on fait partie
51:21de la délégation française
51:22de Business France
51:23en Arabie Saoudite
51:24c'est un énorme marché
51:26c'est un marché
51:26qui a besoin de tech
51:28c'est un marché
51:28qui veut se désengager
51:30de l'industrie pétrolière
51:31et développer une industrie
51:33de haute performance
51:34ce sont des pays
51:35qui pensent beaucoup
51:36à une performance durable
51:38et donc on a notre carte
51:39à jouer
51:39à quelques heures
51:41d'avions de Paris
51:41et qui ont de l'argent
51:42et qui ont
51:43l'Arabie Saoudite
51:44c'est notre plus forte croissance
51:45depuis 3 ans
51:46l'Arabie Saoudite
51:47plus forte croissance
51:48depuis 3 ans
51:49donc il faut être pragmatique
51:50les régions sur lesquelles
51:51on a parlé de l'Ukraine
51:52évidemment Olivier
51:53mais les régions
51:53sur lesquelles vous allez
51:54que promettez aujourd'hui
51:55nous pour le moment
51:56on est très actifs
51:57sur l'Afrique
51:58puisque ce sont des pays
51:59il y a la 26ème agence
52:00spatiale africaine
52:01qui a ouvert ses portes
52:03donc ils veulent se développer
52:04ils veulent des constellations
52:06des petites constellations
52:07de satellites
52:07toujours cette volonté
52:09d'ambition spatiale
52:10qui est forte
52:11mais je pense
52:14que les Etats-Unis
52:14c'est toujours compliqué
52:15parce que les Etats-Unis
52:16dans notre domaine
52:17ils sont extrêmement actifs
52:19pour conquérir l'Europe
52:20quand je prends des planètes
52:21des black sky
52:22même des lofts
52:23ils sont là
52:24ils sont présents
52:24et il est important
52:26pour nous
52:26de développer
52:27un cœur
52:27souverain français
52:28pour pouvoir jouer
52:30pas tout de suite
52:31d'égal à égal
52:32mais pour pouvoir
52:33roufrir
52:33dès qu'il y aura
52:34un marché
52:34une capacité européenne
52:36d'une certaine manière
52:37on bloquera
52:37les Américains
52:39et on aura une place
52:40sur le marché américain
52:41il faut conclure
52:42un dernier mot de conclusion
52:43on a parlé d'Afrique
52:44trois dates
52:45la semaine prochaine
52:46ou la semaine suivante
52:47un forum Sénégal
52:48où on va parler
52:48business au Sénégal
52:49le 16 et 17 novembre
52:51Ambition Africa
52:511500 entreprises africaines
52:53qui viennent et font des rencontres
52:54B2B
52:54et mai 2026
52:56le sommet France-Afrique
52:57au Kenya
52:57avec une dimension business
52:59qui sera organisée
53:00par BPI et Business France
53:01et vous y êtes en Afrique
53:02avec Brevo ?
53:03pas beaucoup
53:03pas assez
53:04et bien voilà
53:04vous serez avec nous
53:05on boucle le tout ça
53:07merci à tous les quatre
53:08Yannick Jarlot
53:09président fondateur
53:10du groupe Imagine Human
53:11Armand Thiberge
53:12fondateur et président de Brevo
53:13Benoît Tribulse
53:14Business France
53:15et Olivier Pips
53:15président de Prométhée
53:17merci tous les quatre
53:18de nous avoir vraiment
53:19intéressé à ce développement
53:20international
53:21on était à l'accord arena
53:22où BPI France
53:23organise son grand événement
53:25big
53:25allez rendez-vous
53:26la semaine prochaine
53:27on sera encore
53:28en délocalisation
53:28vous verrez
53:29on parlera aussi
53:30intelligence artificielle
53:31à très bientôt
53:31sur BFM Business
53:32Tech & Co Business
53:35sur BFM Business
53:371
53:371
53:381
53:381
53:392
53:391
53:403
53:401
53:411
53:412
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53:422
53:421
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