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  • il y a 2 jours
Ce mercredi 12 novembre, Nicolas Sur, directeur général délégué de Tryba Energy, Catherine Lagneau, présidente-directrice générale du BRGM, Benoit Marszalek, directeur des opérations de Pochet du Courval, et Dominique Seau, directeur général du Groupe ErgoSanté, étaient les invités, dans l'émission Pari ETI présentée par Patrice Bégay. Pari ETI est à voir ou écouter tous les mercredis et samedis sur BFM Business.

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Transcription
00:00BFM Business fait le pari des entreprises de taille intermédiaire.
00:11Paris ETI avec Patrice Béguet.
00:15Bienvenue dans votre émission.
00:16Paris ETI, celle qui vous donne envie, qui vous donne la pêche des entreprises de taille idéale.
00:22Quatre invités aujourd'hui.
00:23Nicolas, sur Tribas Energy, tu nous viens du Grand Est à Aguenon, pas loin de Strasbourg.
00:29Bienvenue.
00:29Merci, bonjour.
00:31En face de toi, Catherine Lagneau, président d'électrice générale de BRGM.
00:35Palon d'Orléans, centre Val-de-Loire, une très belle région.
00:38Welcome.
00:39Merci.
00:40Bonjour Patrice.
00:41Benoît Marzalec.
00:43Alors là, on va parler d'une entreprise qui s'appelle Pocher du Courval.
00:48Et là, on est à côté des vaches, on est à côté de la mer, on est en Normandie.
00:53Quel plaisir de t'accueillir.
00:55Exactement, merci et bonjour Patrice.
00:57Et puis, dernier invité, Dominique Saut.
00:59Ergo, santé, tu nous viens de l'Occitanie, du Gard très précisément, de quelle ville ?
01:05D'Andus, dans les Cévennes.
01:06Ah, c'est merveilleux.
01:08C'est toute la France qui est autour de cette table-là.
01:10Bienvenue à tous les quatre.
01:11Est-ce que vous êtes prêts pour démarrer ?
01:13Ils sont prêts, ils l'ont dit avec force et conviction.
01:16Paris ETI, c'est parti.
01:20Paris ETI, sur BFM Business.
01:24Salut Nicolas.
01:25Bonjour Patrice.
01:26Directeur général délégué de Tréba Énergie, Grandesse comme on vient de le dire.
01:29Toi, ingénieur diplômé de l'INSA, tu travailles dans le photovolcaïque depuis 17 ans.
01:37Ça commence à faire.
01:38C'est une passion.
01:39Le photovolcaïque, c'est aussi une question de conviction.
01:43Passion, mais conviction.
01:44Pour toi, une énergie disponible partout et pour tous, inépuisable à l'échelle de l'humanité.
01:53Tu peux dire, Tréba Énergie accompagne qui, quoi, comment ?
01:57Pour comprendre ce qu'on fait chez Tréba Énergie, c'est important de comprendre l'histoire.
02:02Depuis 2008, Tréba Énergie, c'est une entité qui développe, finance et exploite des centrales photovoltaïques partout en France,
02:09sur des toitures, des parkings ou des terrains, des sites isolés, des sites dégradés.
02:13Et depuis quelques années, on a justement choisi d'accompagner des industriels, des bâtiments logistiques, des bâtiments de commerce.
02:20Tous les industriels de France, hein ?
02:21Voilà, tous les industriels de France, exactement.
02:23Dans un métier de conseil, déjà, puisque le conseil, c'est stratégique.
02:26Le développement et ensuite la mise en œuvre et l'exploitation des centrales.
02:30Alors, qu'est-ce qui fait la différence entre Tréba Énergie et puis un autre expert ?
02:34Ce qui fait un petit peu l'élément différenciant chez nous, c'est qu'on va allier l'expertise d'un bureau d'études et l'expérience de l'exploitant.
02:41Donc, pour nous, ça, c'est très important.
02:43On ne peut pas concevoir proprement une centrale sans faire abstraction, justement, du côté exploitation.
02:49Donc, on essaie de relier, justement, ces deux mondes, l'exploitation et le bureau d'études,
02:53pour concevoir, développer et être proprement capable d'exploiter une centrale.
02:57Est-ce qu'on peut faire, en fait, du solaire sans faire du greenwashing ?
03:00Ça, c'est une bonne question.
03:03Oui, nous, on pense qu'éviter le greenwashing, c'est justement de créer des centrales qui ont du sens,
03:09qui ont un écho avec un besoin.
03:11Et donc, on va travailler sur une grande partie du développement du projet,
03:16sur la stratégie, sur la conception, pour que, justement, la centrale réponde exactement et parfaitement aux besoins de l'industrielle.
03:22En face de toi, Catherine Nagnot, présidente directrice générale de BRGM, bonjour à toi.
03:29Je précise que c'est Bureau des recherches géologiques et minières,
03:34établissement de recherche et d'expertise sur les enjeux du sol et du sous-sol.
03:42Ça, c'est la présentation de l'entreprise.
03:43Toi, ton parcours, il repose sur trois principaux piliers.
03:46D'abord, l'enseignement supérieur et la recherche à travers ta formation initiale à l'école normale supérieure
03:54et membre du comité de direction des mines d'Alès, des mines de Paris, puis de BRGM.
04:01Le développement économique des territoires, c'est quelque chose qui est très important pour toi,
04:05et la transformation de l'action publique.
04:07C'est partie de ces femmes qui réussissent à transformer l'action publique.
04:11Aujourd'hui, Catherine, j'ai eu le plaisir d'être avec toi à La Rochelle il y a quelque temps.
04:17Autour de E5T et de Myriam Maestroni.
04:20Comment fais-tu de BRGM une ETI publique au service, pas d'une, mais de toutes les transitions ?
04:26Merci pour cette question, Patrice.
04:29Peut-être rappeler ce qu'est le BRGM.
04:31Aujourd'hui, tu l'as dit, c'est un établissement public,
04:33mais j'ai plaisir à dire aussi que c'est une ETI publique.
04:36Nous sommes 1100 salariés,
04:38et dans un établissement public industriel et commercial,
04:41avec une exigence permanente de performance.
04:43C'est extrêmement important pour nous d'être toujours mobilisés,
04:47de mobiliser la science, mais une science utile, performante,
04:50pour faire face notamment aux transitions aujourd'hui.
04:53Alors on pourrait en parler longuement, et on l'a fait la semaine dernière.
04:55Pourquoi me poser cette question ?
04:57Pourquoi la transition écologique, la transition numérique,
04:59sont des sujets qui nous concernent aujourd'hui ?
05:01Parce que tout simplement, rien n'existe qui ne sorte du sol et du sous-sol.
05:05Aujourd'hui, pour faire face aux transitions,
05:07on a besoin de sortir de plus en plus de métaux stratégiques,
05:10de minerais stratégiques du sous-sol.
05:13Au début de l'humanité, on a beaucoup parlé de l'âge du fer,
05:16de l'âge du cuivre, de l'âge du bronze.
05:17Il y a encore 200 ans, on ne sortait que 6 métaux du sous-sol.
05:20Aujourd'hui, pour notre industrie, pour des panneaux solaires,
05:23pour les batteries, pour électrifier nos usages, pour le numérique,
05:26on a besoin de sortir pratiquement l'ensemble des éléments
05:29de la table de Mendeleïev, et c'est un enjeu stratégique.
05:31Alors justement, comment on concilie à la fois la science,
05:33les territoires et l'action publique au quotidien ?
05:37Au quotidien, ce qui est très particulier sur la science du sous-sol,
05:40c'est qu'elle nécessite d'être très en proximité avec le territoire, le terrain.
05:46Évidemment, le sous-sol n'est pas le même ici, sous nos pieds,
05:48dans un bassin sédimentaire comme le bassin parisien,
05:51que dans les Cévennes, desquelles on a extrait d'ailleurs
05:54beaucoup de ressources dans le passé,
05:56puisque la France a été une grande nation minière.
06:00Mais pas seulement, évidemment, le sous-sol, c'est aussi de l'énergie,
06:03c'est la géothermie, c'est aussi des capacités de stockage,
06:06de stockage de CO2, de stockage de chaleur,
06:08de stockage de déchets, on en parlait tout à l'heure,
06:10de stockage de déchets nucléaires, par exemple.
06:13Donc tout cela nécessite une compréhension très fine et très locale
06:16du territoire, et la particularité du sous-sol,
06:19c'est qu'on n'y a pas accès sans le truchement de la technique,
06:21sans le truchement de la science.
06:24Benoît Marzalek, directeur des opérations du groupe Poché.
06:27Alors, ingénieur de formation, tu as un parcours, j'allais dire, très atypique,
06:31ce qui plaît aux gens aussi, quand ils analysent,
06:34et puis quand ils se disent, moi aussi je vais y arriver,
06:37tu es passé de fonction de DSI, de directeur de la supply chain,
06:41directeur d'usine, avant de devenir directeur des opérations.
06:45Et tu te passionnes pour le management,
06:47et pour les défis industriels, qui ont du sens.
06:50Ce qui te porte, c'est d'abord le travail d'équipe,
06:55les challenges, le travail bien fait, l'excellence une fois de plus.
06:59Vous ressemblez d'ailleurs beaucoup à Catherine.
07:02Et l'engagement de celles et ceux qui transmettent leur savoir-faire,
07:06et parfois depuis plusieurs générations,
07:08c'est ce qu'on appelle naturellement la transmission.
07:10Depuis 1623, le groupe existe,
07:16et façonne des écrins d'exception pour l'industrie de la beauté.
07:20Tu peux nous en parler ?
07:21Oui, tout à fait, tout à fait.
07:22Donc le groupe Poché, c'est effectivement une ETI familiale,
07:25une ETI familiale française.
07:27La même famille gère cette entreprise depuis neuf générations.
07:31Effectivement, on a plus de 400 ans,
07:32on a fêté nos 400 ans en 2023,
07:34et nous sommes spécialisés dans le packaging de luxe
07:38pour l'industrie de la beauté,
07:39donc pour le parfum, pour le soin et pour le maquillage.
07:42D'ailleurs, on en profite pour saluer la présidente du club des ETI,
07:46Jeanne Lemoyne, entreprise familiale formidable.
07:49Qu'est-ce qui change en fait, ou ne change pas,
07:53dans une usine fondée il y a 400 ans ?
07:57Alors, ce qui ne change pas, c'est la culture d'entreprise.
08:01Ce sont les valeurs.
08:02On a cinq valeurs, et elles sont là depuis maintenant 400 ans.
08:06La première valeur, c'est ensemble, travailler en équipe.
08:09La deuxième valeur, c'est la considération,
08:11la considération des hommes et des femmes qui sont au cœur de l'activité.
08:14Une valeur sur les clients, l'engagement client,
08:16et la capacité à délivrer ce que les clients attendent.
08:18Et on travaille dans le domaine du luxe,
08:19on attend des clients très très exigeants.
08:21Et puis, on a une valeur d'excellence, on vient d'en parler.
08:24L'excellence dans l'industrie, c'est primordial.
08:26Et enfin, dans notre métier, on a une valeur d'audace,
08:29parce que la créativité de nos clients est juste colossale,
08:32et on doit tous les ans renouveler 30% de notre chiffre d'affaires
08:35au travers des nouveaux produits.
08:36Et donc, c'est une valeur primordiale pour nous.
08:39Tu es quelqu'un qui va vite, mais dans un monde qui va vite, très vite,
08:41des fois plus vite que nous.
08:42Qu'est-ce qui mérite de rester un peu lent ?
08:45Alors, ce qui mérite de rester un peu lent,
08:47ce sont les relations entre les hommes et les femmes.
08:49C'est un vrai sujet, on peut acheter les plus belles machines,
08:53les plus beaux fours, on peut acheter les plus belles usines.
08:56Si vous n'avez pas les savoir-faire et les hommes et les femmes
09:00qui les font marcher, vous n'avez rien.
09:02Et donc, le temps lent, c'est le temps d'écouter, de comprendre,
09:05d'apprendre à se connaître, à former, à développer les gens
09:10pour être là encore dans 400 ans.
09:12Écoutez, écoutez, c'est ce que faisait Dominique Saut,
09:16directeur général d'Ergo Santé.
09:18Je le disais, toi, tu viens de l'Occitanie, du Gard.
09:21L'Ergo Santé, c'est un fabricant français
09:23de sièges ergonomiques de bureaux
09:25sous la marque Manufacture des Cévennes.
09:28Quelle belle marque !
09:30Et d'exosquelettes non motorisées
09:32sous une autre marque qui s'appelle Impô.
09:34D'accord.
09:35C'est une PM familiale, on peut le dire,
09:37qui est née en 2013, donc qui est plus récente.
09:39Elle n'a pas encore 400 ans.
09:41En Duse, c'est ça ?
09:42Absolument, au cœur des Cévennes, donc bonjour Patrice.
09:46Donc, Ergo Santé, en fait, comme son nom l'indique,
09:49c'est une société qui s'intéresse à l'ergonomie,
09:53à l'usure du corps au travail,
09:55et qui a la particularité comme première valeur
09:57d'avoir l'altruisme.
09:58Donc, mon premier objectif, c'est de permettre
10:00à des personnes sans travail, en particulier
10:03en situation de handicap, mais pas que,
10:05de pouvoir trouver un travail
10:06dans un département, le Gard,
10:08qui est le 93e, je crois, pire département de France
10:12pour le taux de chômage.
10:13Ça, c'est génial.
10:13300 salariés en France.
10:15T'as des filiales également à Madagascar,
10:17aux Etats-Unis.
10:18Toi-même, ce qui est génial,
10:20t'as dirigé successivement des filiales,
10:23de L'Oréal en Russie et au Danemark,
10:25puis de Danone,
10:27en République tchèque,
10:28en France.
10:29Ensuite, t'as présidé
10:31le groupe Eminence,
10:33qui est le leader français
10:34des sous-vêtements masculins.
10:36Et puis, depuis 2023,
10:39t'es ce directeur général
10:42d'une entreprise,
10:44on le sent,
10:44qui te tient à cœur.
10:45Alors, c'est quoi
10:47cette volonté d'avoir changé,
10:52en fait, comme ça,
10:53ce choix personnel ?
10:55Mon parcours, je pense,
10:56il est d'abord lié, en fait,
10:58à une forme de patriotisme économique.
11:00J'ai travaillé pour des grands groupes français,
11:03en fait, qui sont parmi les meilleurs du monde.
11:06Danone L'Oréal,
11:07j'ai appris mon métier là-bas.
11:08Et après, je me suis dit,
11:10c'est important de revenir en France,
11:13dans ma région d'origine,
11:14être capable de rendre une partie
11:15de ce que j'avais appris
11:16dans une région où il y a un taux de chômage,
11:19où il y a des difficultés,
11:20et où on a besoin, finalement,
11:22de trouver, en fait,
11:25un écosystème,
11:27on en parlait tout à l'heure,
11:28un dynamisme commun
11:29qui passe d'abord par le travail.
11:30Une question dans le travail,
11:31c'est quoi la première source
11:32de maladie professionnelle en France
11:34et en Europe ?
11:35Malheureusement,
11:36ce sont les troubles musculosquelettiques,
11:37principalement pour le dos et les épaules.
11:40Et comment on peut prévenir un petit peu
11:41l'usure du corps ?
11:43Là, je vois, quand on est assis,
11:44on est comme ça, on est tordus,
11:46on est un petit peu comme ça au travail.
11:48Patrice, tout à l'heure,
11:49tu te plaignais de ton siège.
11:51Au Danemark, en fait,
11:52les bureaux assis debout
11:53sont obligatoires pour toutes les personnes
11:55qui travaillent plus de 20 heures d'affilée
11:57à un poste sédentaire.
11:59En France, ça n'existe pas.
12:00Les ports de charge au Danemark sont interdits,
12:02il y a plein de gens qui font des ports de charge
12:03en France et qui, progressivement,
12:05malheureusement,
12:06se détruisent le dos et les épaules.
12:08Un bel exemple de trouver du travail
12:10pour les chômeurs
12:12ou les personnes en situation de handicap,
12:15comment vous faites-vous ?
12:18En fait, on l'a fait...
12:19Ça vous paraît tellement évident ?
12:21En fait, je pense qu'Ergo Santé
12:22a été créé au départ avec une idée
12:24qui était de se dire,
12:25en fait, en 2013,
12:26il y avait des médecins du travail
12:28qui prescrivaient aux entreprises
12:29des adaptations de postes
12:31pour les personnes
12:32qui devenaient en situation de handicap,
12:33mais les entreprises étaient fort démunies.
12:35C'est comme si on avait un médecin
12:37avec une prescription,
12:38mais pas de pharmacie,
12:39de la médecine du travail.
12:40Donc, on est parti de cette idée-là.
12:42D'abord, en emportant
12:43des meilleures technologies
12:44qui étaient à l'époque à l'étranger,
12:47donc en Scandinavie
12:48et en Angleterre,
12:50puisque Samuel Corne,
12:51le président fondateur
12:52d'Ergo Santé,
12:54est lui-même franco-américain.
12:55Donc, on est allé chercher ailleurs
12:57avant de concevoir nous-mêmes.
12:59Et pour concevoir nous-mêmes,
13:00on se dit que finalement,
13:01pour boucler la boucle,
13:02il fallait qu'on produise
13:02avec des personnes
13:03en situation de handicap.
13:04Et donc, notre filiale de production
13:06qui fabrique des sièges
13:07et qui fabrique des plateaux de bureaux
13:09à Andus dans le Gard
13:10est elle-même une entreprise adaptée
13:12qui s'engage à employer
13:13plus de 55% de personnes
13:14en situation de handicap.
13:15Aujourd'hui, on a deux tiers
13:16de personnes en situation de handicap
13:18dans notre usine.
13:19Mais c'est génial, ça !
13:20Je ne sais pas ce que vous en pensez.
13:21C'est fabuleux.
13:22Là, on sent qu'on a envie
13:24de débattre sur plein de sujets,
13:25sur les ETI, sur nos régions.
13:27Est-ce que vous êtes prêts
13:27pour le débat ?
13:28Prêt, sûr.
13:29Prêt, prêt, Paris-ETI,
13:30le débat, c'est parti.
13:34Là, on peut le dire,
13:37Grand Est, Normandie,
13:39Occitanie,
13:40région Centro-Val-de-Loire,
13:42la France est réunie
13:43dans Paris-ETI.
13:44Pourquoi les jeunes
13:45doivent aller dans les ETI ?
13:47On démarre avec toi.
13:48Moi, je pense qu'on a
13:49une forte capacité
13:50de formation, déjà.
13:52Donc, un jeune
13:53qui a envie de se déployer,
13:55qui a une ambition,
13:56qui a envie aussi
13:56de progresser
13:58dans son métier.
13:59La capacité de formation,
14:01c'est un point très important.
14:02Nous, on a mis en place
14:03tout un processus de formation
14:04dans le photovoltaïque
14:05puisque on n'a pas directement
14:06des formations dédiées
14:07à ce métier-là.
14:09Donc, la formation,
14:10c'est un point important.
14:10Et puis, le côté dynamique,
14:12on ne s'embête pas
14:13dans les ETI.
14:15Donc, là-dessus aussi,
14:16c'est important.
14:16Benoît ?
14:17Je partage,
14:17on ne s'ennuie pas
14:18dans les ETI.
14:19On crée tous les jours.
14:21Moi, je suis dans une ETI
14:22qui est une ETI
14:22qui a 400 ans
14:23et donc,
14:23il y a une certaine tradition.
14:24Tu ne fais pas ton âge.
14:25Merci.
14:26C'est gentil, Patrice.
14:27Et qui a une certaine tradition,
14:29mais qui est aussi
14:29dans l'innovation
14:30et donc,
14:30qui va chercher des solutions
14:32aujourd'hui
14:32à base d'intelligence artificielle,
14:34de data management.
14:36ETI qui s'est complètement
14:37réinventée, en fait.
14:38D'automatisation.
14:39Et si elle est là
14:40depuis 400 ans,
14:40c'est parce qu'elle s'est réinventée
14:41depuis des années,
14:43des années.
14:43Et donc,
14:44l'ambition des actionnaires,
14:46c'est de poursuivre
14:47d'être là dans 400 ans.
14:48Et donc,
14:49venez travailler chez nous,
14:51venez découvrir
14:51un domaine
14:53qui est absolument passionnant.
14:54Catherine, Dominique,
14:55comment les étires
14:56nos jeunes dans les ETI ?
14:57Tu l'as dit,
14:58entreprise de taille idéale.
14:59À la fois,
15:01la capacité
15:01d'avoir une vision stratégique,
15:03à faire de l'international,
15:04à avoir des métiers
15:05très différents
15:05au sein de nos entreprises
15:06et en même temps,
15:07faire du terrain,
15:08être en proximité
15:09avec des enjeux
15:09très concrets
15:10et tous les jours,
15:11du sens donné aux missions.
15:12Du sens, du sens.
15:13Dominique ?
15:14Je pense que les...
15:15En fait,
15:16c'est très bien
15:17d'être dans les ETI
15:18parce que les ETI
15:19ont beaucoup plus de moyens
15:20pour former les jeunes
15:21que les TPE
15:23ou les startups
15:24et ont beaucoup plus de moyens.
15:26Mais en même temps,
15:27on n'est pas un numéro.
15:28On a une autonomie,
15:29on a une capacité
15:29à discuter tous les matins
15:31autour d'un sandwich
15:33avec les dirigeants
15:34et avoir un impact
15:35qu'on ne peut pas avoir
15:36dans une grande structure.
15:38Alors, toi qui as voyagé
15:38dans le monde entier,
15:39Dominique,
15:39la France,
15:40elle souffre aujourd'hui
15:41d'un déficit
15:42criant d'ETI
15:43par rapport
15:44à nos voisins européens.
15:46Comment on peut
15:47changer la donne ?
15:49Je pense que
15:50changer la donne,
15:52ça suppose aussi
15:52de changer notre rapport
15:53à l'argent.
15:54Moi, je suis membre
15:55des entrepreneurs
15:57et dirigeants chrétiens
15:57et notre première valeur
15:59dans l'entreprise,
16:00ce n'est pas les finances,
16:01c'est l'altruisme.
16:03C'est donner du boulot
16:03et des gens qui n'en ont pas,
16:04c'est ça qui nous fait vivre d'abord.
16:06Et donc, effectivement,
16:07si le but,
16:07c'est de faire de l'argent,
16:08dès qu'on a une entreprise
16:09qui marche,
16:09on la vend
16:10et après, derrière,
16:12on met l'argent de côté,
16:13on va se promener
16:13au Seychelles ou ailleurs.
16:15Je pense que c'est
16:15une question de valeur.
16:16Et pourquoi est-ce que
16:17les entreprises familiales,
16:18et je pense que
16:19l'entreprise,
16:20en fait,
16:21pochée
16:22et tribasse
16:24est la même chose,
16:25pourquoi est-ce que
16:26c'est des gens
16:26qui ont décidé
16:27de ne pas vendre ?
16:27On leur a fait
16:28plein de propositions,
16:29ils veulent garder
16:30leur entreprise,
16:33ils ont aussi une forme
16:34de reconnaissance
16:35par rapport aux salariés
16:36qui les ont accompagnés
16:37et ils ne veulent pas
16:37les vendre plus offrants.
16:38Je crois que c'est ça
16:39un des points clés.
16:40Tu viens de donner
16:41des solutions,
16:41alors justement,
16:42tous les deux,
16:43tribasse d'un côté,
16:44pochée de l'autre,
16:46comment on peut faire
16:47plus de tribasse,
16:48plus de pochée,
16:48plus de TI en France
16:49par rapport à nos voisins ?
16:51D'abord,
16:51en montrant l'exemple,
16:52je pense que c'est
16:52un point important,
16:54en montrant la capacité
16:56à réaliser,
16:58à la fois à nourrir,
17:01on est 1500 dans l'entreprise,
17:02dans la partie verte,
17:03c'est 1500 foyers
17:04tous les jours
17:05qui viennent travailler
17:06et ça depuis 400 ans.
17:08C'est une forte satisfaction
17:09quand même.
17:09Mais c'est juste fabuleux
17:11quand vous avez
17:11le grand-père,
17:13le père,
17:14le fils
17:15et le petit-fils
17:15qui arrivent
17:16travailler à l'entreprise,
17:18vous avez juste
17:18le sourire le matin
17:20et vous avez envie
17:21de vous lever
17:21et d'aller saluer les gens.
17:23C'est ce que tu disais.
17:24Donc c'est l'exemple
17:25dont le vert
17:28se situe
17:29dans la vallée de la Brel.
17:30La vallée de la Brel,
17:31c'est 15 000 emplois
17:32directs et indirects
17:33dans le vert.
17:34Ce sont des verrices,
17:35ce sont des mollistes,
17:35ce sont des parachefeurs,
17:37des retrieurs.
17:38C'est un écosystème complet.
17:40Cet écosystème,
17:40il vit,
17:41il faut le faire connaître.
17:42Et merci
17:43de nous donner la parole
17:44parce que c'est un moyen
17:45de nous faire connaître
17:46et donc de donner
17:47des idées aux jeunes
17:48qui viendront demain
17:50implanter des PME
17:51ou les ETI
17:52dans la région.
17:53Nicolas ?
17:54Moi, je crois
17:54qu'on a besoin aussi
17:55de stabilité.
17:56On parle d'écosystème,
17:57il y a l'écosystème réglementaire,
17:59l'écosystème politique.
18:01Dans l'énergie,
18:01on est dans un milieu
18:02où justement,
18:03on va arriver
18:04dans un croisant
18:05de chemin
18:06entre la technique,
18:07la politique,
18:08la réglementation.
18:09On ne devient pas
18:10une ETI
18:10en quelques années.
18:11C'est un parcours
18:12quand même
18:12qui est important.
18:14Et donc,
18:14si on n'a pas de stabilité,
18:15on ne peut pas croître
18:16proprement dit
18:17et puis justement
18:18développer nos ambitions
18:20et des ETI
18:21comme on voudrait.
18:22Des fois,
18:22quand je parle
18:22d'intelligence artificielle,
18:24d'IA,
18:24j'ai l'impression
18:24que je dis en gros mots.
18:26L'IA,
18:27c'est pour beaucoup de gens
18:28d'ailleurs une inconnue,
18:29des grands projets structurants,
18:31une approche très pragmatique.
18:33Comment vous le voyez
18:35de votre côté ?
18:37On est marié avec toi,
18:38Catherine.
18:39Alors d'abord,
18:39l'IA est en train
18:40de transformer complètement
18:42notre manière
18:42de faire la science.
18:44On a par exemple,
18:45nous au BRGM,
18:45beaucoup de modélisateurs
18:46qui font des modèles
18:47qui sont des modèles déterministes
18:49à partir de données.
18:50Évidemment,
18:50l'IA transforme
18:51cette manière
18:52de faire la science.
18:53Il faut qu'on se l'approprie.
18:54On a beaucoup investi
18:55dans toutes ces dimensions
18:56sur la manière
18:57dont l'IA va nous transformer
18:59et transformer
19:00notre accès
19:01à la connaissance
19:01d'une part.
19:03C'est aussi,
19:05et là je reprends
19:06mes propos liminaires
19:07sur l'usage des ressources,
19:09c'est aussi évidemment
19:11une technologie
19:12qui va utiliser
19:13beaucoup de ressources.
19:14Il va falloir construire
19:15des data centers,
19:16construire des infrastructures,
19:18construire des réseaux
19:19pour nous permettre
19:20l'usage de l'IA
19:21et l'IA a un impact
19:23important de mon point de vue
19:25sur l'environnement
19:26dont il faut avoir conscience
19:28dans l'usage qu'on en fait.
19:29Nicolas ?
19:31Oui,
19:31dans les métiers techniques,
19:33comme nous,
19:33dans le cas où on se situe,
19:35on a forcément
19:35des sujets
19:37avec lesquels l'IA
19:38va quand même mettre
19:39un gros turbo.
19:41Je pense qu'il ne faut pas
19:41en avoir peur.
19:42Je pense que c'est un peu
19:43comme toute la technologie,
19:44Internet,
19:45quand ça arrive,
19:45etc.
19:45dans le photovoltaïque.
19:47Une nouvelle révolution arrive.
19:48Exactement,
19:49une nouvelle révolution
19:49et les révolutions
19:50arrivent de plus en plus proches
19:51et donc il faut être agile.
19:53Mais par exemple,
19:54Internet,
19:54quand est arrivé à Internet,
19:55on a pu mapper complètement,
19:57et on parle aussi
19:57dans le niveau du BRGM,
19:59mapper les sols,
20:00les parcelles cadastrales,
20:01etc.
20:01avoir accès en open data
20:03à tous ces éléments-là
20:04et ça,
20:05c'est une accélération formidable.
20:06Il y avait la peur sur l'emploi,
20:07rappelez-vous,
20:07à Internet.
20:08On a la même chose
20:08aujourd'hui sur l'IA.
20:09Je pense que 90% des métiers
20:11qui vont être créés par l'IA
20:12qu'on ne connaît pas aujourd'hui.
20:14Donc Internet a développé
20:16beaucoup plus d'emplois
20:17qu'il y en a eu avant.
20:18Comment on voit ça
20:18d'ailleurs côté Argo Santé ?
20:19Pour nous,
20:20l'IA,
20:20c'est un outil.
20:21Donc un outil,
20:22on peut blesser les gens,
20:23on peut les aider,
20:24les soigner.
20:25Nous,
20:25on a créé un logiciel gratuit
20:28qui s'appelle Apolléa.
20:29Vous pouvez télécharger
20:30sur vos smartphones
20:31qui permet de filmer
20:32quelqu'un au travail
20:32et de vérifier
20:33si la personne est en train
20:34de se mettre en danger
20:35et si elle doit corriger
20:37ses postures.
20:38Ça,
20:38c'est gratuit
20:38et c'est grâce à l'IA
20:40qu'on peut faire ça.
20:41Donc,
20:41comparez la prise de l'image
20:43du smartphone
20:44avec les meilleurs standards
20:46internationaux d'ergonomie.
20:48Benoît ?
20:49L'IA,
20:50alors vous parlez
20:51d'un ancien DSI
20:52donc vous imaginez bien
20:52que je suis juste passionné
20:54par le sujet
20:57avec des paradoxes
20:58qui sont qu'on a aussi
20:59dans nos équipes
20:59des gens qui sont
21:00assez loin de ces sujets
21:01et donc la prise de conscience
21:03de cette transformation
21:04est un de nos travaux
21:05et j'ai vraiment une conviction
21:06c'est que l'accompagnement
21:07au changement,
21:08l'accompagnement des équipes
21:09dans ces transformations
21:10est primordial.
21:11Notre rôle de dirigeant
21:12c'est d'expliquer,
21:13c'est d'éviter la peur,
21:15la crainte.
21:16Tu parlais de 90%
21:18des métiers qui vont changer,
21:19c'est vrai,
21:19ils vont changer
21:20et les gens peuvent s'adapter.
21:21Moi,
21:21j'ai une conviction forte,
21:23c'est que les équipes s'adaptent,
21:24elles ont envie de s'adapter,
21:25elles ont envie de comprendre.
21:26Tu as dit un mot important,
21:26la peur, la crainte.
21:27On voit souvent sur le plateau
21:29des gens qui sont combattifs,
21:30d'autres dépités,
21:31d'autres résilients,
21:32d'autres plutôt résignés.
21:34C'est quoi l'attitude en général ?
21:37Alors,
21:37le mindset dans le groupe Poché,
21:39c'est
21:39toute difficulté,
21:41tout obstacle
21:42est une opportunité
21:42pour progresser.
21:44Et c'est comme ça
21:44depuis 400 ans.
21:45Donc,
21:46la belle opportunité
21:47de progresser
21:47que l'IA,
21:48il y en aura d'autres derrière.
21:50Bien sûr,
21:51il y aura des difficultés,
21:52mais le travail d'équipe,
21:53la vision de la considération,
21:56l'envie de répondre
21:57à l'engagement de nos clients
21:58nous feront surpasser
22:00les difficultés.
22:01Et chez BRGM ?
22:03De la même manière,
22:04pour l'instant,
22:05c'est une forme de fascination.
22:06C'est extraordinaire
22:07ce qu'on arrive à faire
22:08avec l'IA.
22:09Des travaux qui prenaient des mois
22:11ne prennent que quelques heures
22:12dorénavant.
22:13À titre d'exemple,
22:14nous,
22:14on a comme rôle
22:15de collecter
22:16l'ensemble des données
22:17du sous-sol,
22:17du sous-sol français.
22:18On a des données
22:19depuis des dizaines
22:21et des dizaines d'années,
22:22des données qui n'étaient pas
22:23vraiment traitées
22:24sous des formats différents,
22:26des documents scannés
22:27dans la banque
22:28des données du sous-sol.
22:29Grâce à l'IA,
22:30on est capable
22:30de les retraiter,
22:31de fournir de l'information,
22:33de la nouvelle information
22:33qui va nous permettre
22:34de faire face
22:35aux transitions
22:36avec cette nouvelle
22:37connaissance du sous-sol
22:38que l'État français
22:39nous demande.
22:39L'attitude en général
22:40aujourd'hui,
22:41tu es un combatif,
22:43toi ?
22:44Je pense que,
22:45en fait,
22:45quand on est chef d'entreprise,
22:47on ne peut pas être
22:47pessimiste.
22:48Voilà.
22:48Ce n'est pas possible.
22:50Sinon,
22:50il faut changer de métier.
22:51Exactement.
22:52Tu partages ce point de vue-là ?
22:53Complètement.
22:55Il faut être positif,
22:56il faut être agile,
22:57il faut croire dans le futur,
22:58sinon on ne peut pas
22:59prévoir la suite,
22:59on ne peut pas anticiper,
23:00on ne peut pas
23:00mettre des points stratégiques.
23:02La suite,
23:02la transmission.
23:03C'est quoi la transmission
23:04pour toi ?
23:05La transmission,
23:06c'est justement
23:07prévoir demain
23:08avec les acteurs d'aujourd'hui,
23:09c'est transmettre aussi
23:11nos expériences,
23:14faire aussi que,
23:15même en tant que dirigeant
23:16d'entreprise,
23:16on fait que derrière nous,
23:18il y a quelqu'un
23:18qui pourra reprendre
23:19et travailler et faire perdurer
23:20l'entreprise.
23:21Benoît ?
23:22La transmission,
23:23elle est au cœur
23:23de notre activité.
23:24400 ans.
23:25Voilà, 400 ans,
23:25donc vous imaginez bien
23:26qu'en fait,
23:26on l'a quasiment industrialisé,
23:28d'abord de manière
23:29très très simple
23:30sur le terrain,
23:31par du compagnonnage,
23:32par de l'accompagnement,
23:33par de la formation,
23:34des écoles de formation interne.
23:35Vous avez des écoles internes ?
23:36Bien sûr.
23:37Il n'y a pas d'école de verrier.
23:38Ça n'existe pas.
23:40On a donc besoin
23:40de former nos propres verriers
23:42et pour devenir verrier,
23:42il faut 20 ans.
23:43Je pense que ça va intéresser
23:43beaucoup de gens
23:44qui écoutent et regardent l'émission.
23:45C'est un vrai sujet
23:46et donc on forme
23:47nos verriers en interne
23:48et il faut 20 ans.
23:49On parlait du temps court
23:51tout à l'heure
23:51et du temps long.
23:52On est aussi dans le temps long
23:53pour ces sujets.
23:54Et la transmission des savoirs,
23:55c'est aussi la formalisation,
23:56c'est aussi la capacité
23:57à éviter les peurs
23:58et les craintes
23:59de perdre son travail,
24:00mais engager les anciens
24:01dans du temps
24:02pour transmettre
24:03et sont vraiment
24:05une politique générale
24:07dans l'entreprise
24:07qui permet de pérenniser
24:09tous ces savoir-faire
24:10et de les formaliser.
24:11Catherine,
24:11la transmission pour toi ?
24:13De la même manière,
24:14le BRGM est une entreprise
24:16qui existe depuis très longtemps.
24:17On est les héritiers
24:18du service de la carte
24:19qui a été créé par Napoléon.
24:20Donc évidemment,
24:21notre mission
24:23est la transmission
24:24et la transmission
24:25des savoirs.
24:26Et j'ai coutume de dire
24:27qu'une entreprise
24:28doit être fondée
24:29sur deux piliers fondamentaux
24:30qui sont transmettre
24:31des racines
24:32et donner des ailes.
24:33Les racines et des ailes,
24:34c'est pour moi
24:34la transmission,
24:36rappeler la culture
24:36de l'entreprise,
24:37rappeler ses racines,
24:38rappeler le sens
24:39et en même temps,
24:40aider à déployer nos ailes
24:42grâce à l'innovation,
24:43grâce à l'IA
24:44qu'on évoquait tout à l'heure
24:44et aux nouvelles technologies.
24:45Dominique,
24:46en un mot,
24:47la transmission,
24:47c'est quoi pour toi ?
24:48Travailler avec mon successeur
24:50d'ores et déjà,
24:50dès aujourd'hui,
24:51pour le préparer.
24:52T'es encore jeune
24:53et tu penses à ça.
24:54Ça, c'est génial.
24:55Nicolas, Catherine,
24:56Benoît et Dominique,
24:57merci infiniment.
24:59Merci Patrick.
24:59Merci aux équipes
25:01qui participent
25:02à cette émission,
25:02qui la réalisent.
25:03Je pense à Eric,
25:04je pense à Guillaume,
25:05à Pablo,
25:05à Charlotte
25:06et bien sûr à Camille
25:07qui travaille avec moi
25:08depuis le début de l'émission.
25:10Merci à vous.
25:11Vive Paris ETI,
25:12vive les entreprises de taille.
25:13Ils sont là,
25:14idéales, voilà !
25:16Ciao, à bientôt.
25:17Merci.
25:17Merci.

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