- il y a 3 mois
Mercredi 17 septembre 2025, retrouvez Jean-Baptiste Bourdié (Managing partner, Otentiq), Nabil Milali (Gérant stratégiste dans l'équipe Multi Asset & Overlay, Edmond de Rothschild AM), Gilles Guibout (Responsable des actions européennes, AXA IM) et David Belloc (Gérant-Stratégiste, Mirova) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00...
00:00Bienvenue dans Smart Bourse, votre émission quotidienne sur Bsmart4Change.
00:12Pour rester à l'écoute des marchés chaque jour, vous nous suivez en direct à 17h, à la télévision, via vos box.
00:18Vous nous suivez en live également sur nos réseaux sociaux et notamment sur le compte LinkedIn de Bsmart4Change.
00:23Et vous nous retrouvez bien sûr en rattrapage, en replay chaque jour sur bsmart.fr
00:28ou encore en podcast sur l'ensemble de vos plateformes préférées.
00:31Au sommaire de cette édition ce soir, Semaine des Banques Centrales,
00:35est la Fed qui délivre sa première baisse de taux depuis la fin d'année 2024.
00:41Quel sens peut-on donner à cette baisse de taux attendue ce soir et à celle qui pourrait suivre ?
00:46On verra déjà combien de baisses de taux futures sont signalées par les différents membres du FOMC,
00:53le Comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine,
00:55et le discours qui accompagnera cette première baisse de taux de Jérôme Poel à l'occasion de sa conférence de presse.
01:02Parmi les questions concomutantes à la décision de la Fed attendue ce soir,
01:06la question du dollar avec un dollar qui reste fragile contre un ensemble de grandes devises.
01:12L'euro-dollar depuis hier a franchi le niveau de 1,18, autour de 1,1850 aujourd'hui.
01:17Peut-on imaginer un chemin qui mènerait l'euro-dollar jusqu'à 1,20 au cours des prochains jours, des prochaines semaines ?
01:25Et quel est le degré de fragilité encore qu'il peut y avoir derrière le dollar, la devise américaine ?
01:30Nous en parlerons là aussi avec nos invités de Planète Marché dans un instant,
01:33sans oublier le momentum action qui reste tout à fait constructif.
01:37On a vu de nouveaux records pour les actions globales, pour les marchés américains,
01:42et puis des actions émergentes également qui commencent à enregistrer une belle surperformance sur ces 9 premiers mois de l'année 2025.
01:49Débat assuré avec nos invités de Planète Marché, puis dans le dernier quart d'heure de Smart Bourse,
01:53nous poursuivrons notre série autour de l'univers des actifs privés,
01:57pour nous focaliser sur l'investissement en infrastructures,
02:00et ce sont les équipes d'Authentic, l'un des managing directeurs d'Authentic,
02:04qui sera avec nous en plateau dans le dernier quart d'heure de Smart Bourse ce soir.
02:18T'emblance mon ami, chaque soir en ouverture de Smart Bourse,
02:21nous retrouvons Pauline Grattel qui vous apporte les infos clés du jour sur les marchés.
02:24Bonsoir Pauline.
02:25Bonsoir.
02:25Séance calme aujourd'hui.
02:26Oui, les investisseurs sont dans l'attente de la décision monétaire de la réserve fédérale ce soir,
02:32qui devrait baisser ses taux de 25 points de base.
02:35En attendant, la Banque du Canada a elle aussi abaissé ses taux de 25 points de base à 2,5%.
02:41De leur côté, les indices évoluent prudemment, le CAC 47 du terrain évolue autour de 7800 points.
02:47Le stock 600 est autour de l'équilibre, et les indices américains ouvrent prudemment aussi, et en ordre dispersé.
02:53Les indices asiatiques, l'année dernière, eux aussi ont évolué en ordre dispersé Pauline.
02:58Oui, le MSCI Asie-Pacifique a atteint un nouveau plus haut historique que ce matin.
03:03En Chine, le CSI 300 a clôturé en hausse.
03:05Et à Hong Kong, le Hang Seng est au plus haut depuis un an, en hausse de plus de 1,5% aujourd'hui.
03:11Mais au Japon, le Nikkei a évolué en repli, certainement victime de quelques prises de bénéfices après 4 séances de hausse.
03:17Et puis la guerre technologique se poursuit entre la Chine et les Etats-Unis, avec une nouvelle étape franchie,
03:22alors que Pékin décrète une forme de boycott d'NVIDIA.
03:26Oui, selon le Financial Times, la Chine a interdit aux géants technologiques du pays d'acheter des puces d'IA NVIDIA,
03:32et plus précisément, la dernière puce conçue pour le marché chinois est présentée en juillet dernier.
03:37Le titre NVIDIA ouvre en repli de plus de 2% à Wall Street.
03:41Dans les autres actualités entreprises en France, le titre GTT est dans le rouge aujourd'hui.
03:46Oui, le titre est « Lanterne rouge du SBF 120 et 7 jusqu'à 6% au pire de la séance,
03:51après une note de Odo-BHF et un abaissement de l'objectif de cours.
03:55Odo appréhende un ralentissement des commandes à court terme. »
03:58Et puis un point sur les différents régimes d'inflation en Europe au sens large,
04:03avec tout d'abord l'inflation britannique qui a été publiée aujourd'hui.
04:06Oui, elle ressort globalement conforme aux attentes, en hausse de 3,8% sur un an
04:12et de 0,3% sur un mois en août, comme prévu dans sa version cœur, hors alimentation et énergie.
04:18Elle s'établit à plus 3,6% sur un an.
04:21C'est légèrement inférieur aux attentes et en hausse de 0,3% sur un mois en août.
04:25Et puis toujours un peu moins d'inflation en revanche pour la zone euro,
04:28avec la deuxième estimation du chiffre d'inflation qui a été publiée également.
04:34Oui, elle ressort inférieure à la première lecture.
04:37Elle progresse de 0,1% sur un mois en août et de 2% sur un an,
04:42après une première estimation de 0,2% sur un mois et de 2,1% sur un an.
04:48En version cœur, les chiffres sont confirmés en hausse de 2,3% sur un an.
04:52Que dire des mouvements ou des équilibres observés sur les marchés de taux et de devises aujourd'hui, Paul ?
04:56Le rendement américain à 10 ans se détend un petit peu et s'établit aujourd'hui autour de 4%.
05:01En Europe, le rendement allemand à 10 ans évolue autour de 2,65%.
05:06Le rendement britannique à 10 ans évolue entre 4,60% et 4,65%.
05:11Sur le marché d'échange, l'euro-dollar se traite autour de 1,1850%.
05:15Quel sera enfin le programme demain à l'agenda des marchés pour les investisseurs ?
05:18Les investisseurs attendent donc ce soir la décision de politique monétaire de la Fed
05:22et demain les décisions de Banque centrale continuent avec celles de la Banque d'Angleterre
05:26qui devraient opter pour le statu quo.
05:28Tendance mon ami, chaque soir Pauline Grattel est avec nous en ouverture de Smart Bourse
05:32pour vous apporter les infos clés du jour sur les marchés.
05:35Trois invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché.
05:49David Bellocq est à nos côtés, gérant et stratégiste chez Mirova.
05:52Bonsoir David.
05:52Bonsoir Gagwa.
05:53Gilles Guibou nous accompagne, le directeur des actions européennes d'AXA-IM.
05:57Bonsoir Gilles.
05:57Bonsoir Gagwa.
05:58Et bienvenue à Nabil Milali qui est avec nous également ce soir,
06:01gérant stratégiste au sein des équipes multi-assets et overlay des demandes Rothschild Asset Management.
06:06Bonsoir et bienvenue Nabil.
06:07Bonsoir Gagwa.
06:08Honneur au nouveau Nabil et cette question autour de la décision attendue de la Fed ce soir.
06:13Le consensus prévoit une baisse de 25 points de base qui sera très probablement délivrée par la réserve fédérale américaine.
06:21Quel est le sens chez Drame que vous donnez à cette première baisse de taux,
06:24à ce redémarrage des baisses de taux du côté de la réserve fédérale américaine ?
06:30Quel sens ? Pourquoi faire et jusqu'où ?
06:33Comme vous le disiez, il n'y a pas de surprise sur le fait qu'il y aura une baisse de 25 points de base ce soir.
06:37Ce qu'on surveillera surtout, c'est d'abord les DOTs pour savoir quelles sont les nouvelles projections des membres du FOMC.
06:42On sait qu'ils ont anticipé deux baisses de taux de directeur cette année.
06:45Est-ce qu'ils en intègrent une nouvelle, une troisième, ce qui s'alignerait du coup avec le pricing de marché
06:51et surtout puis de l'année prochaine, là où le marché anticipe six baisses de taux de directeur d'ici la fin d'année prochaine,
06:57il sera intéressant de voir si l'OFOMC reste sur une seule baisse de taux
07:01comme c'était le cas lors du dernier SEP ou s'il faudra en intégrer davantage.
07:07SEP, ce sont les projections économiques et monétaires qui sont faites tous les trois mois par les équipes de la réserve fédérale américaine.
07:15Exactement. Et donc, ce qui serait intéressant, c'est que ce qui est sûr, c'est que ces DOTs ne vont pas s'aligner sur les attentes de marché
07:23qui sont assez agressives, comme je le disais.
07:25Par contre, c'est extrêmement rare pour la Fed d'intégrer plus de deux baisses de taux de directeur l'année d'après.
07:32Donc, si jamais la Fed en intègre beaucoup, en fait, ce serait pour nous contre-productif.
07:37Ça enverrait un message assez alarmiste au marché, ça intégrerait probablement un scénario plus pessimiste sur la croissance.
07:45Et d'ailleurs, c'est aussi un élément qu'on surveillera dans les prévisions de la Fed, quel taux de chômage pour l'année prochaine ?
07:49On sait que Jackson Hole, le discours de Jerome Powell, le principal argument utilisé pour justifier cet ajustement de la politique monétaire,
07:57c'est le ralentissement du marché de l'emploi.
07:59Quid du taux de chômage qui sera prévu ?
08:01Il était estimé à 4,5% l'année prochaine. Est-ce qu'il sera revu à la hausse ?
08:06Ou est-ce que la Fed intègre aussi le fait que le point mort à partir duquel le nombre de créations d'emplois se transforme par une hausse du taux de chômage ?
08:15Eh bien, ce break-even est tout simplement beaucoup plus bas aujourd'hui.
08:18Et donc, même avec un marché de l'emploi plus fragile, il n'est pas nécessaire de relever ce taux de chômage.
08:22Comment vous expliquez, Nabil, que le marché anticipe autant de baisses de taux ?
08:27Ce n'est pas la première fois. Le marché aime les baisses de taux.
08:30Et donc, il y a sans doute une appétence à anticiper beaucoup de baisses de taux.
08:35Je me souviens qu'à un moment, on anticipait aussi 7 baisses de taux consécutives de la Fed qui n'ont pas eu lieu.
08:39Qu'est-ce qui peut expliquer à ce stade que le marché envoie 3 cette année, dont celle qui sera délivrée ce soir,
08:44plus peut-être encore 3 autres au cours de l'année 2026 ?
08:47On sait que le marché a tendance à surréagir dans un sens comme dans l'autre.
08:51Il y a eu des périodes aussi où il n'y avait plus du tout de baisses de taux de directeur qui étaient intégrées.
08:55Typiquement, au début 2024.
08:58Et au final, on a eu ces baisses qui ont repris à partir du mois de septembre.
09:03L'autre élément, c'est tout simplement le ralentissement du marché de l'emploi.
09:05Ces créations d'emplois qui ont été révisées significativement à la baisse.
09:09Après 53 mois d'affilée où l'économie américaine a créé des emplois,
09:13en fait, avec les dernières révisions, le mois de juin a mis un coup d'arrêt à cette tendance.
09:17Et donc, le mois de juin dernier, l'économie américaine a détruit des emplois pour la première fois.
09:23Maintenant, on revient à cette question centrale du point mort du marché de l'emploi.
09:28Selon les estimations qu'on a aujourd'hui, il est plutôt autour de 70 000 emplois.
09:32Et donc, créations d'emplois net par mois, c'est ça ?
09:3470 000, en dessous de 70 000 créations d'emplois, c'est le niveau qui...
09:39Qui peut faire remonter le total.
09:40Exactement. Et ce qui est intéressant, c'est qu'avec l'ajustement annuel que vient de faire l'administration américaine,
09:46on a détruit, certes, 900 000 emplois par rapport à ce qu'on pensait.
09:51Mais dans le même temps, le taux de chômage, on l'a tous vu,
09:54l'économie américaine n'a pas vu son taux de chômage remonter sur cette période-là.
09:57La consommation s'est bien tenue.
09:58Ce qui veut dire qu'en fait, sur la période mars 2024, mars 2025,
10:01le break-even avait déjà significativement baissé
10:04parce que les restrictions sur l'immigration avaient déjà été introduites
10:08sous Biden en amende de la présidentielle.
10:12Et donc, maintenant, si on est vraiment sur ces niveaux-là,
10:15est-ce que c'est nécessaire pour la Fed de faire autant de cuts que prévu par le marché ?
10:18Il y a un choc d'offres sur de nombreux marchés du travail
10:21avec une force, une participation et une force de travail qui se réduit
10:25et un flux d'immigration qui a été stoppé, effectivement, aujourd'hui aux États-Unis.
10:29Le marché est convaincu que la Fed sera très sensible à ses données d'emploi,
10:34beaucoup plus qu'aux prochaines données d'inflation, par exemple, David ?
10:37Alors, oui, clairement, je pense que le marché est effectivement un peu ambitieux
10:41dans son pricing de six baisses de taux,
10:44même si dans ce pricing, on a aussi la notion de l'indépendance de la Fed
10:49avec Stéphane Mirand, effectivement, qui a pris ses fonctions,
10:52qui va péder pour 50 BP de baisses de taux,
10:55qui sera sûrement secondé par Bowman et d'autres,
10:59et avec, effectivement, cette tentative de sortir Lisa Cook du board
11:07qui permettrait de donner une majorité, c'est-à-dire quatre gouverneurs sur sept,
11:12pour ensuite éventuellement nommer des chefs de banque générale en février.
11:17Si c'est cette poêle au sein de la Fed, quoi.
11:19C'est ça.
11:20On sait effectivement que certains mandats vont être remis en cause en février,
11:24et donc il y a cette notion de potentiel de perdre en l'indépendance de la Fed.
11:28Même si je pense que la Cour suprême, en dernier recours,
11:31je pense, bloquera Trump dans sa volonté, sa véléité de prise de pouvoir.
11:39Après, c'est vrai qu'on n'est pas à l'aise non plus particulièrement avec ces CIBES,
11:44parce qu'elles ne sont pas forcément en ligne avec nos anticipations de croissance,
11:47en fait, et d'inflation pour l'économie américaine d'ici la fin de l'année,
11:51voire l'année prochaine.
11:52On a des destructions d'emplois, mais finalement,
11:55la Fed va vouloir apparaître comme proactive,
11:58mais finalement, elle est réactive.
12:00Elle entérine le fait qu'on a un marché de l'emploi qui ralentit déjà depuis un petit moment,
12:04qui crée des emplois uniquement dans le secteur de la santé,
12:07beaucoup d'emplois fédéraux.
12:09On va avoir encore un momentum.
12:10On a 170 000 destructions d'emplois suite à l'action du Doge,
12:16qui devrait être intégrée dans les prochains mois.
12:19Donc, les tout prochains chiffres d'emplois ne vont pas être terribles,
12:21mais on voit qu'indépendamment de ça,
12:23l'économie américaine avait du mal à créer des emplois dans l'économie concurrentielle, privée,
12:29peut-être parce que justement, les taux étaient un peu trop élevés
12:32par rapport à ce potentiel ces deux dernières années.
12:38Et le dynamisme de l'intelligence artificielle, le boom de Capet,
12:42a masqué un peu tout ça.
12:43Elle part peut-être masquer cette fragilité de l'économie américaine.
12:46Et notre point de vue, c'est plutôt de dire que finalement,
12:49le point bas peut-être pour l'économie américaine a été atteint le 2 avril,
12:53après les annonces de tarifs.
12:54Et tout ce qui est mis en place, à commencer par le vote du Big Beauty Full Bill,
12:59il y a maintenant des baisses de taux, un effet richesse qui joue à plein.
13:03On voit la consommation qui sort vraiment bien.
13:06Finalement, est-ce qu'on ne va pas avoir une réaccélération ?
13:08Peut-être déjà en train de repartir.
13:10Exactement.
13:11Et auquel cas, c'est vrai que là, le marché avec ces six baisses de taux
13:15aura peut-être effectivement un réveil un peu brutal à un moment donné,
13:20d'ici la fin de l'année ou début de l'année prochaine.
13:21Quel sens vous mettez derrière cette première baisse de taux attendue
13:26de la réserve fédérale américaine ?
13:28La première depuis les dernières.
13:29Effectivement, il y avait eu 100 points de base de baisse de taux en fin 2024.
13:33C'est quelque chose qui vient acter, qu'on commence à avoir,
13:39je ne veux pas dire un craquement, mais un ralentissement dans l'économie américaine,
13:41notamment sur le fonds de l'emploi.
13:43Sur le fonds de l'emploi et absolument pas sur le fonds de l'inflation.
13:47Et donc, ça, c'est quand même un élément important,
13:49parce que ça peut assez vite limiter la capacité de la Fed à baisser ses taux.
13:55Et à mesure qu'on baisse les taux, potentiellement,
13:58ça peut faire dégringoler le dollar et donc venir avoir un impact sur l'inflation importée.
14:04La question, c'est, on envoie un signal qui va faire plaisir au marché.
14:09La question, c'est est-ce que ça va être suffisant pour véritablement changer la vie des consommateurs ?
14:14La réponse, c'est que 25 minutes, ça ne change pas grand-chose.
14:18Et donc, il va falloir voir, effectivement,
14:21il va être urgent d'attendre un petit peu les dot plots pour savoir un petit peu la direction,
14:27pour savoir où on va.
14:29Et quelque chose de trop agressif...
14:29C'est un peu plus en plus de dispersion.
14:31On l'évoquait, on a un board qui commence à être fragmenté,
14:35avec des dissidences qu'on n'a pas l'habitude de voir.
14:38Et on imagine qu'on va retrouver ça aussi dans toutes les projections qui vont se faire.
14:42Et l'inconvénient de vouloir être trop agressif,
14:44c'est peut-être aussi le fait de reconnaître qu'on ralentit plus que prévu.
14:49Et à ce moment-là, on a quand même une dichotomie qui se fait
14:51entre ce que dit le marché des taux et ce que dit le marché des actions,
14:54des marchés actions qui, eux, ne voient pas de ralentissement.
14:56Ne voient pas de ralentissement.
14:57Alors, on a toujours cette problématique aux États-Unis,
15:02c'est qu'en réalité, on regarde le marché américain avec des yeux béats d'admiration.
15:08La réalité, c'est quand on regarde aujourd'hui le marché américain,
15:10on regarde en réalité les sept magnifiques qui représentent 35% de la cote,
15:16qui sont les sociétés qui sont les plus internationales du marché américain
15:19et donc qui profitent sur leur chiffre de la baisse du dollar,
15:23là où ça va peser sur les sociétés américaines,
15:25mais que la réalité, c'est que pour toutes les autres sociétés américaines,
15:29la baisse du dollar, c'est plutôt un problème
15:33parce qu'il y a quand même beaucoup d'intrants qui sont achetés à l'étranger
15:38et donc qui viennent peser sur les marges.
15:40Et le message, on a eu un certain nombre de conférences récemment
15:44à la rentrée avec les sociétés industrielles,
15:48et le message qu'on reçoit, c'est qu'en réalité,
15:51les sociétés sont plutôt à dire, aujourd'hui, on est plutôt prudent,
15:56on n'a pas vu l'impact des tarifs, on commence à le voir.
15:59Et deux choses d'une, l'impact des tarifs, soit on le passe au consommateur
16:03et c'est de l'inflation et à ce moment-là, on aura un problème pour baisser les taux
16:08de manière trop importante, ou alors on ne le passe pas au consommateur
16:12et à ce moment-là, ça va être nos marges.
16:13Donc, moi, j'aurais tendance à vouloir penser qu'on n'est absolument pas sorti du bois,
16:20il est encore temps d'être un peu prudent,
16:23et que, oui, aux États-Unis, on a un truc exceptionnel qui s'appelle les 7 magnifiques,
16:28mais qui en réalité viennent polluer véritablement l'ensemble du marché,
16:32y compris en termes de croissance des résultats par action.
16:34Oui, ça distord complètement les analyses, les agrégats qu'on peut regarder.
16:39Il y a plus de croissance aux États-Unis, non, il n'y a pas plus de croissance, non.
16:43Si on retraite de ce qui monte, alors c'est toujours une lecture qui est un peu biaisée,
16:49mais la réalité, c'est que ce qui monte, c'est cette société.
16:53Et donc, c'est quand même intéressant de faire ce travail d'observation,
16:58de dire, voilà, une fois qu'on a retraité ça, le reste de l'économie ne va pas forcément.
17:01C'est bien que ça, alors ce n'est pas la catastrophe, l'économie tient, la consommation tient.
17:05Maintenant, ce qu'on voit, c'est qu'on observe,
17:06et c'est ce que disait Walmart récemment,
17:10ils observent tous les jours en down-trading.
17:13Et on voit bien que, alors il y a l'ultra-lux qui tient,
17:16mais le luxe, on va dire, d'entrée de gamme
17:20est plutôt en train de souffrir pour aller,
17:24on ne va plus sur le monogramme.
17:25Oui, ça se polarise.
17:26On ne va plus sur l'entrée de gamme des marques françaises,
17:29on va sur du coach,
17:31et qui sont ce qu'ils appellent le third double luxury,
17:34qui est une notion...
17:35Oui, le luxe abordable.
17:37Ce qui est un peu antinamique.
17:39Donc, un peu de méfiance tout de même.
17:42Quel impact on peut attendre de cette baisse de taux
17:45et de peut-être quelques autres qui pourraient suivre ?
17:48Gilles évoquait le point sur le dollar.
17:50Nabil, quelle est la vue chez Edram
17:53que vous avez à ce stade sur le dollar ?
17:54Qui a déjà, en tant qu'indice,
17:57dévissé de 10% depuis le 1er janvier,
18:00avec des baisses parfois plus importantes
18:02face à certaines devises de référence.
18:04Donc, il y a l'euro, bien sûr.
18:05Je regardais aussi le réel brésilien ce matin,
18:08qui est une grande devise émergente, certes,
18:10qui est souvent considérée comme une des devises
18:11les plus faibles au monde.
18:13Le dollar, face à une devise réputée faible,
18:16a perdu 15% depuis le 1er janvier.
18:18Est-ce qu'on arrive à un niveau
18:19où quand même il y a un plancher,
18:22quelque chose qui peut maintenir le niveau du dollar
18:24ou est-ce que la fragilité est toujours là ?
18:26Alors, on était négatif sur le dollar
18:27depuis le début de l'année.
18:29On avait à peu près les niveaux actuels en tête.
18:33Donc, on s'approche de niveaux
18:34qui devraient voir plutôt une stabilisation du dollar
18:38que si on s'approche des 1,20 par exemple.
18:40Beaucoup est intégré déjà.
18:41Exactement.
18:41La bonne partie des facteurs baissiers sur le dollar
18:44ont été intégrés.
18:45Donc, on peut imaginer typiquement
18:47un sell the news
18:48après la décision de la Fed
18:51de faire cette baisse de taux directeur.
18:54Maintenant, quand on regarde la vue à long terme,
18:56on reste sur des facteurs structurels
18:57qui restent importants.
18:59Vous mentionniez tout à l'heure
19:00la question de l'indépendance de la Fed.
19:02Ça sera un thème officieux
19:04de la réunion d'aujourd'hui.
19:06On va voir les dissidences.
19:07Probablement que Miran en sera un.
19:08On verra ce que Bowman le suit déjà.
19:11En termes d'impact, ce n'est pas une notion théorique,
19:14cette question de l'indépendance de la Fed.
19:15Il n'y a pas besoin d'aller dans des pays émergents
19:17comme la Turquie ou l'Argentine pour le constater.
19:19Il suffit de regarder l'histoire des États-Unis.
19:22Il y a une étude très intéressante
19:23qui essaie de mesurer cette question
19:25de l'indépendance de la Fed.
19:26Les chercheurs ont construit un indicateur
19:29pour mesurer.
19:30On voit très clairement le pic d'ingérence
19:33de l'administration sur la Fed
19:35dans les années 70,
19:36qui est le dernier pic inflationniste
19:38qu'on a connu.
19:40Typiquement, si on en vient à intégrer
19:41une Fed qui serait sous contrôle
19:43avec le prochain président de la Fed,
19:45c'est un facteur qui va continuer
19:47de pressurer le dollar à la baisse.
19:50On a vu dans un intervalle de temps
19:52assez réduit,
19:53les taux longs redescendre un peu.
19:55Les taux longs américains.
19:56Il n'y a pas eu de poussée
20:00au-delà de 4,50 sur 10 ans américains.
20:02Je pense que la prise de parole
20:04de Jérôme Powell à Jackson Hole
20:05avait pour principal objectif
20:07de pressurer les taux réels,
20:09en particulier à la baisse.
20:10Parce que le discours de Jackson Hole,
20:11c'est d'admettre que certes,
20:12on aura de l'inflation,
20:13on s'y attend,
20:14on va voir l'impact des tarifs
20:16se diffuser petit à petit,
20:18mais on va regarder au travers.
20:20Il n'a pas utilisé le terme transitoire,
20:22mais en sous-texte,
20:24c'était clairement ça l'idée.
20:26Waller l'a utilisé, par contre.
20:28Il a dit qu'il était au retour
20:29dans la team transitory.
20:31Et donc, voilà,
20:32de l'autre côté, par contre,
20:33on est prêt à faire plusieurs séries
20:34de baisses de taux directeurs.
20:36Et donc ça,
20:37ça pressure les taux réels à la baisse.
20:39Par contre,
20:40le marché n'a pas attendu
20:41ce discours
20:43et encore moins la baisse d'aujourd'hui
20:44pour l'intégrer.
20:45Donc, en fait,
20:45les conditions financières
20:46se sont largement détendues
20:47aux États-Unis
20:48ces derniers mois
20:49et ça aide l'activité économique,
20:51l'économie réelle.
20:52Je partage le point de vue
20:53selon lequel
20:54on est en train de stabiliser
20:57sur l'économie américaine.
20:58Avec en plus,
20:59on le rappelle,
20:59en 2026,
21:00aux États-Unis,
21:01mais ailleurs,
21:01des années électorales,
21:03d'élections de demi-mandat
21:04qui, généralement,
21:06génèrent assez peu d'appétit
21:07pour de la consolidation budgétaire
21:09à marche forcée.
21:11Mais sur le statut du dollar,
21:13où est-ce qu'on en est là ?
21:14Est-ce que les choses
21:15sont à peu près équilibrées
21:16désormais en termes de risque
21:17ou est-ce qu'il y a encore
21:18un risque baissier important
21:19sur le dollar ?
21:19Nous, effectivement,
21:20on était négatif dollar
21:22et on reste négatif dollar.
21:23Je pense qu'il y a encore
21:24un potentiel baissier,
21:25même si on allait un peu vite.
21:27Toujours dans cette histoire
21:28un peu politique,
21:29c'est vrai que Stéphane Mirand,
21:30proche conseiller de Trump,
21:32est un fervent défenseur
21:35d'évaluation du dollar
21:36puisque c'est comme ça
21:37qu'il pense rapatrier
21:38l'outil de production
21:39sur le territoire.
21:40C'est aussi comme ça
21:41qu'il pense mettre en concurrence
21:45quasi déloyale,
21:47parce que c'est une guerre de change,
21:48des produits importés
21:49vis-à-vis des consommateurs.
21:52Quid du statut
21:53dollar-valeur-refuge quand même,
21:55puisque c'est la monnaie
21:56de référence.
21:57Et là, c'est vrai que pour l'instant,
21:59on a eu une pontification.
22:01On a eu pendant un moment,
22:02il y a quelques semaines,
22:02une hausse des taux
22:03dix ans, trente ans.
22:05On est allé titiller
22:05les 5% quand même
22:06sur le taux de trente ans.
22:07On a vu des forces de rappel
22:08et là encore,
22:10quand on réfléchit
22:11à tous les mécanismes
22:12que l'administration
22:13est en train de mettre en place,
22:14on a commencé par une déréglementation
22:16des banques
22:17pour qu'elles puissent
22:17acheter massivement
22:20des treasuries
22:20sans coût de capital.
22:22On a le stable coin
22:23qui est quand même
22:24une monnaie qui explose
22:26et qui a comme sous-jacent
22:27des treasuries.
22:28On crée des nouveaux acheteurs.
22:30Mais complètement.
22:31On crée des acheteurs marginaux
22:32qui étaient ou contraints
22:33ou qui n'étaient plus présents
22:34sur ce marché.
22:35Voilà, pour être mettre
22:35chez soi et se substituer
22:37face à d'éventuels créancés
22:38qui boudraient le marché américain.
22:41On a aussi une Fed
22:42qui pourrait reprendre le QE
22:44si c'est nécessaire.
22:46C'est peut-être aussi quelque part
22:47à la fois chez Trump
22:49et son administration
22:50un aveu potentiel
22:52de lucidité,
22:54de faiblesse
22:54par rapport à une dévaluation
22:56du dollar
22:56qui irait trop loin
22:57et une remise en question
22:59du statut de valeur refuge
23:01qui pourrait impacter
23:02négativement à la hausse
23:03les taux.
23:04Donc assurer des garde-fous
23:05de cette sorte,
23:07ça a du sens.
23:08Vu comme ça,
23:09on ne se met pas
23:09en face de Trump,
23:10on ne se met pas
23:11en face de la Fed,
23:13mais c'est vrai
23:13qu'on aurait quand même
23:14plutôt tendance
23:15à penser que ce taux
23:16de 10 ans à 4%
23:17n'a plus beaucoup
23:17de potentiel de baisse
23:18et on est toujours
23:19à la pontification.
23:20Je comprends.
23:22Et aussi parce qu'on pense
23:24effectivement que
23:25les faits riches jouent à plein.
23:27Le ratio de dette
23:28sur actifs
23:29des ménages américains
23:30est au plus bas
23:31depuis les années 60.
23:32Le bilan est très bon
23:32pour un ménage américain.
23:34Il est même question
23:35que Trump redistribue
23:36une partie des dividendes
23:38tarifs douaniers
23:38aux consommateurs
23:39sous forme de défaite.
23:40Donc on a comme ça
23:41énormément de boost
23:43en fait
23:44qui nous rend
23:46la probate récession
23:47très fort à l'entissement
23:48quand même assez...
23:49Le risque peut-être
23:50pour 2026
23:51c'est une économie américaine
23:52qui surprendra la hausse
23:53par rapport
23:53à des attentes
23:54qui ont été rabaissées.
23:55Et en face de ça
23:56on a pressé déjà
23:57énormément de choses
23:58deux secondes
23:58par rapport
23:59à l'intelligence artificielle
24:00et donc attention
24:01aux déceptions potentielles
24:02aussi
24:02sur ces segments-là
24:04même si on reste positif.
24:08On est allé tellement loin
24:10sur cette thématique
24:11qu'effectivement
24:11il y a aussi
24:12cet aspect.
24:13C'est ce que je disais
24:14en début de semaine
24:14dans l'émission
24:15et c'est un calcul
24:16qui a été fait
24:17par Bruno Cavalier
24:18un de vos confrères
24:18chez Odo BHF
24:19il considère
24:21qu'il y a 13%
24:22de l'économie américaine
24:22qui va très très bien
24:23la tech, l'IA, etc.
24:25Et donc 87%
24:26qui est ou à la peine
24:27voire déjà
24:28peut-être
24:28en contraction
24:29ou en récession
24:31d'activité.
24:32Vos commentaires Gilles
24:33et puis sur l'euro dollar
24:34si je ne sais pas
24:35si un 20
24:36est un niveau
24:37ou un objectif
24:39réaliste
24:40sur l'euro dollar
24:41est-ce que ça devient
24:42un sujet
24:42pour nos entreprises
24:43nos marchés actions
24:44comme d'habitude ?
24:45Je ne me risquerais pas
24:46de faire des prévisions
24:47sur le dollar.
24:47On n'est pas très loin
24:48maintenant ce que je regarde
24:49c'est que
24:50quand on regarde
24:51les niveaux de parité
24:52de pouvoir d'achat
24:54on est même
24:55toujours en dessous
24:55je crois que le parité
24:56de pouvoir d'achat
24:57est plutôt sur un 25
24:58si je ne dis pas de bêtises
24:58sous votre contrôle
24:59donc on pourrait
25:00même aller un peu
25:02au-delà
25:02moi ce que je regarde
25:04c'est l'impact
25:04sur les entreprises
25:05l'impact sur les entreprises
25:07c'est qu'on voit
25:07qu'effectivement
25:08on avait commencé l'année
25:08avec 8% de croissance
25:10sur les résultats
25:11par action
25:12des actions européennes
25:13pour les actions européennes
25:14qu'on va finir l'année
25:15on va finir l'année
25:16proche de zéro
25:17et qu'une grosse partie
25:19de cette
25:20de cette révision
25:22à la baisse
25:23elle s'explique
25:24par les 50%
25:25de chiffres d'affaires
25:25qui sont faits
25:27à l'étranger
25:28donc 25%
25:28aux Etats-Unis
25:29sur lesquels
25:29on aura baissé
25:30sur l'ensemble
25:31de l'année
25:31si on prend
25:33sur une année pleine
25:34peut-être de 10%
25:35donc quasiment
25:36on va apprendre
25:36je grossis un peu le trait
25:38mais on va avoir fait
25:38toute la baisse
25:39va s'expliquer
25:40par ces sociétés internationales
25:43alors pas qu'elles aient perdu
25:45du business
25:45c'est juste que le fait
25:46de rapatrier
25:47c'est un effet d'écriture
25:49c'est un effet d'écriture
25:50donc c'est
25:50pour l'essentiel
25:51de la translation
25:52il y a quelques sociétés
25:53pour lesquelles
25:54c'est de la transaction
25:55et donc là
25:55quand on va choisir
25:56nos actions
25:56et nos sociétés
25:58on va être attentif
25:58justement aux sociétés
26:00qui n'ont pas
26:01de perte de compétitivité
26:04relative par rapport
26:05à leur paire
26:05et à celles
26:07qui ont des effets
26:08de transaction
26:09et qui n'ont pas
26:10la capacité
26:10de répercuter les prix
26:11donc on a cet impact
26:13qu'on ne peut pas nier
26:14maintenant
26:15si on fait les choses
26:18correctement
26:18et qu'on regarde
26:19dans une devise unique
26:21la réalité
26:22c'est que les Etats-Unis
26:23font toujours moins bien
26:23que l'Europe
26:24depuis le début de l'année
26:24et donc
26:25pour un investisseur
26:27dans une monodevise
26:28pour un investisseur américain
26:30il était toujours plus intéressant
26:31d'acheter de l'Europe
26:31que des Etats-Unis
26:32depuis le début de l'année
26:33et si on pense
26:34que la dépréciation
26:35va continuer
26:36ça reste vrai
26:37parce que
26:37la logique de flux
26:38peut permettre
26:39de penser que le momentum
26:40pour les actions européennes
26:41ça fait quelques mois
26:42que je parle des grands indices
26:44actions en Europe
26:44font plus grand chose
26:45il y a eu un très beau rebond
26:47en avril
26:48mais c'est vrai que depuis
26:49c'est un peu plus flat
26:50parce que ce qui s'est passé
26:50c'est qu'en fait
26:51à l'aune des résultats
26:53semestriels
26:54on a eu cette révision
26:55à la baisse
26:56qui s'est opérée
26:56parce qu'en fait
26:57on a pris en compte
26:58l'impact de devise
26:59qu'on va voir
27:00un peu ce poursuite
27:01parce que c'est très compliqué
27:02pour les analyses
27:03de l'anticiper
27:04et donc là
27:05ils l'ont matérialisé
27:06en le projetant
27:07sur la fin d'année
27:08parce que les entreprises
27:09nous ont aidé à le faire
27:10il faut quand même
27:10avoir en tête
27:11que sur la deuxième partie
27:12de l'année
27:12l'impact de devise
27:13sera plus important
27:14qu'au premier semestre
27:15oui
27:15il y a un petit décalage
27:17semestre sur semestre
27:19mais les analystes
27:21l'ont appréhendé
27:22un peu
27:22à l'occasion
27:23de ces résultats
27:24la bonne nouvelle
27:25c'est qu'en Europe
27:26à mesure qu'on avance
27:29on a la perspective
27:30de l'impact
27:31du plan allemand
27:32qui est quand même massif
27:34on en a parlé suffisamment
27:35qui va venir soutenir
27:37la croissance
27:37des sociétés européennes
27:39essentiellement
27:40il faut espérer
27:41en tout cas
27:41et donc ça
27:43ce qu'on a pu voir
27:44c'est qu'on a eu
27:46des révisions
27:46de croissance
27:47de perspective
27:47de croissance
27:48de PIB
27:48en Europe
27:49pour l'an prochain
27:51et ça
27:52normalement
27:52ça devrait
27:54ça devrait
27:55réussir
27:56sur les autres
27:56économies européennes
27:57on rencontrait
28:00il n'y a pas très longtemps
28:00une des
28:01grandes banques
28:03italiennes
28:04et leur perspective
28:05de croissance
28:05pour l'année prochaine
28:06de manière assez intéressante
28:08c'est qu'ils ne sont pas du tout
28:09sur une récession
28:09en nominale
28:10ils sont sur une croissance
28:10du PIB
28:11entre 2 et 3%
28:12donc on est bien loin
28:13de là
28:13pour l'Italie
28:13pour l'Italie
28:14donc si c'est le cas
28:17ça veut dire
28:18c'est les Max 7 tout à l'heure
28:19mais là aussi
28:19je parle sous votre contrôle
28:20Gilles
28:21le secteur des banques européennes
28:22en Europe
28:23fait mieux que le Nasdaq
28:24depuis mars 2020
28:25pas sur un an
28:26pas sur deux ans
28:27sur cinq ans maintenant
28:28il reste attractif
28:29et ça reste attractif
28:30donc on n'a pas
28:32de perspective
28:33de récession
28:33des perspectives
28:35de retour de capital
28:35qui peuvent être
28:36est-ce qu'on peut
28:37alors désolé pour la question
28:38un peu franco-française
28:39mais le CAC 40
28:40parmi les zones européennes
28:41reste un grand indice
28:42en retard par rapport
28:43à ses pairs
28:44le choc politique
28:45a quand même
28:46cassé quelque chose
28:46en termes de dynamique
28:47pour notre indice
28:48est-ce que
28:49du coup
28:50est-ce qu'il y a un potentiel
28:51de rattrapage pour le CAC
28:52est-ce que c'est un bon
28:53un bon pari
28:55de remettre peut-être
28:56un petit peu d'intérêt
28:57sur un indice
28:58français comme le nôtre
29:00alors tactiquement
29:02il y a sûrement
29:04un rattrapage
29:04si on en croit
29:05les niveaux de spread
29:06sur le marché du crédit
29:07des corporataires françaises
29:09on n'a pas eu d'impact
29:10de l'émission de déroule
29:12le souverain est pénalisé
29:13les entreprises françaises
29:14non seulement
29:14ne sont pas pénalisées
29:15mais elles sont plébiscitées
29:16par les investisseurs
29:17alors en tout cas
29:17sur la partie crédible
29:18sur la partie action
29:19un peu moins
29:20parce qu'on avait déjà
29:20une sous-performance
29:21qui se maintient
29:22mais on voit
29:23qu'effectivement
29:24le downgrade de Fitch
29:25n'a pas eu d'impact
29:26sur le CAC
29:26il a même rebondi
29:27je crois d'un ou deux pourcents
29:28le downgrade
29:29et effectivement
29:31on a des
29:32enfin c'est déjà pricey
29:33on a des peu attractifs
29:34une fois qu'on a dit ça
29:36moi j'ai quand même
29:39du mal à penser
29:40que niveau OAT
29:42on aille autre chose
29:45qu'autour de 70, 80
29:47et même plutôt 80
29:48d'ailleurs
29:49je pense qu'on a
29:51un problème
29:51de croissance en France
29:53on a clairement décroché
29:54par rapport à l'Union Européenne
29:55on a 25 points
29:57de dette sur PIB supplémentaire
29:58alors qu'on était en 2015
29:59au niveau de l'Union Européenne
30:01depuis 2000
30:03je crois que c'est le seul pays
30:04de la zone euro
30:04qui a vu son niveau
30:05de dette sur PIB
30:06complètement
30:06même l'Italie
30:07a réussi à contenir
30:08cette
30:09une série de downgrade
30:11enfin
30:11on est simple
30:13à plus
30:14et
30:15c'est surtout
30:17qu'il y a
30:17une instabilité politique
30:19et on se demande vraiment
30:19comment on peut
30:20trouver une solution
30:21à court terme
30:22donc
30:23même si nos
30:24fondamentaux
30:25macro financiers
30:26je dirais on va dire
30:2770 de spread
30:28on est à 80
30:28puisqu'on a 10 BP
30:29liés à des crises sociales
30:30liés à une incapacité
30:32à prendre les vraies décisions
30:33à la fois d'un point de vue
30:34croissance
30:35qu'est-ce qu'on fait
30:35en France
30:36à horizon 10-20 ans
30:37pour croître
30:38et au niveau
30:39réduction des dépenses
30:40et pour améliorer
30:42ces ratios
30:43donc
30:44voilà
30:45je ne suis pas
30:45particulièrement positif
30:47d'accord
30:47pas envie d'être agressif
30:49sur un pôle
30:50CAC 40
30:50pour un rallye
30:52de fin d'année
30:53sur le CAC
30:54vous connaissez très bien
30:56l'Italie aussi
30:56Gilles
30:57est-ce qu'on se retrouve
31:01un peu dans la situation
31:02italienne
31:03d'il y a
31:0320 ou 30 ans
31:05avec une instabilité
31:06politique récurrente
31:07à laquelle
31:08j'imagine
31:08les entreprises italiennes
31:09ont fini par s'adapter
31:10je ne sais plus
31:11combien on avait compté
31:1270 gouvernements
31:13depuis l'après-guerre
31:13ça se calme un petit peu
31:15depuis quelques années
31:15elles se sont adaptées
31:16après je suis toujours
31:17dubitatif
31:18il y a une part de vérité
31:20on ne peut pas
31:21nier l'impact
31:22de l'incertitude politique
31:23à court terme
31:24sur un indice
31:27à plus long terme
31:28je suis un peu plus
31:29dubitatif
31:29parce qu'en réalité
31:31ce qui fait surtout
31:31la performance de l'indice
31:33c'est sa structure
31:34le marché italien
31:37aujourd'hui
31:37c'est 40% de bancaire
31:38pourquoi c'est la meilleure perche
31:40d'accord
31:41pourquoi c'est la meilleure perche
31:42aujourd'hui et cette année
31:43parce que les banques
31:44enfin
31:45en France
31:46les gros poids de l'indice
31:48c'est du luxe
31:49le luxe est en panne
31:49depuis 3 ans
31:50depuis 2 ans
31:52et la performance
31:54c'est pas la dégâts
31:54Macron
31:54enfin non mais
31:55voilà
31:55et c'est pas
31:56les problèmes inter
31:58donc
31:59même si on ne peut pas
32:01nier l'impact
32:02sur certaines entreprises
32:03parce que
32:04elles sont plus exposées
32:06à la réglementation
32:06celles qui ont des concessions
32:08puis la trajectoire budgétaire
32:09fait qu'on va aller chercher
32:10de l'argent ici et là
32:11etc
32:11et qu'elles sont victimes
32:12de ce code postal
32:13en partie
32:13mais
32:14je comprends
32:15mais d'une manière
32:16plus générale
32:16même au pire moment
32:18de l'Italie
32:18même quand on était
32:19proche de l'explosion
32:21sur la Grèce
32:22ou sur l'Espagne
32:23quoi
32:23si on était sur
32:26dans l'ordre
32:27Coco Hellenic
32:28Bottling
32:28pour la Grèce
32:30Luxottica
32:31pour l'Italie
32:31et Inditex
32:33et vous regardez
32:35ce qui s'est passé
32:35on n'a rien vu
32:36vous n'avez pas vu
32:38la crise
32:38et donc là
32:38si le sort du CAC
32:40dépend de quelques poids lourds
32:41du luxe
32:42qu'est-ce qu'on peut dire
32:42après 3 ans de panne
32:43de ce secteur
32:44Gilles
32:45il n'y a pas beaucoup de raison
32:46pour que ça reparte là
32:47ou au contraire
32:47la question c'est
32:48donc c'est revenir
32:49sur aujourd'hui
32:50on a
32:51on a rebasé
32:53un tout petit peu
32:53les attentes
32:54on commence à avoir
32:55des effets de base
32:56qui sont un peu plus
32:56positifs
32:58et donc la question
32:58c'est
32:59la question qu'il faut se poser
33:00c'est le consommateur
33:00donc on en revient
33:01au consommateur
33:01et du consommateur global
33:03alors en Chine
33:04visiblement
33:05je voyais
33:05aujourd'hui
33:06on commence à avoir
33:07peut-être
33:08des premières révisions
33:10à la hausse
33:10des perspectives de croissance
33:11je crois que c'est Goldman
33:11aujourd'hui
33:12qui a révisé à la hausse
33:13sur la Chine
33:14sur les US
33:16on ne sait pas encore
33:21de quel côté
33:22va tomber la pièce
33:23et en Europe
33:23tant qu'on n'est pas
33:24dans la récession
33:24une fois qu'on aura
33:25rebasé les effets
33:26ça va redevenir attractif
33:30parce que
33:30ça montre un potentiel
33:31de bonne surprise
33:32parce que les mécanismes
33:33qui sous-tendent
33:34la surperformance
33:34du luxe
33:35depuis
33:35plusieurs
33:37dizaines d'années
33:38c'est toujours les mêmes
33:39et celle-là
33:40je n'ai pas l'impression
33:41qu'elle soit remise en cause
33:42parce que
33:43c'est une façon
33:44de se faire plaisir
33:44une façon de se distinguer
33:45et tant que l'homme
33:46reste homme
33:48après c'est une question
33:49de positionnement
33:50entreprise par entreprise
33:51franchise par franchise
33:52etc
33:52mais globalement
33:53le secteur du luxe
33:53je ne suis pas sûr
33:54que
33:54les tendances sous-achentes
33:55sont toujours là
33:56il fallait complètement
33:57les remettre en cause
33:57ça nous amène
33:59à dire un mot
33:59des émergents aussi
34:00quand on dit émergents
34:01on pense bien sûr
34:01à la Chine
34:02Nabil
34:03mais c'est vrai
34:04que globalement
34:04dans les performances
34:06à 9 mois
34:06on voit des indices émergents
34:08qui se comportent bien
34:09qui surperforment
34:11et c'est rare
34:12ça fait quelques années
34:13qu'on n'avait pas vu ça
34:14et visiblement
34:15dans la sphère émergente
34:16on a aussi la Chine
34:18qui est
34:18encore une fois
34:19des marchés boursiers
34:20qui devient
34:20ou redevient
34:21une forme de locomotive
34:23malgré tout ce qu'on peut entendre
34:25évidemment
34:25sur l'économie chinoise
34:26et les dernières données
34:27en début de semaine
34:27confortaient encore
34:29un certain nombre
34:29d'économistes
34:30dans l'idée que
34:30la Chine macroéconomiquement
34:32en parlant
34:33n'était pas sortie
34:33de l'ornière encore
34:34alors effectivement
34:35on est positif
34:36sur la dette émergente
34:37en particulier
34:37parce que le contexte macro
34:38redevient particulièrement
34:40favorable
34:41le fait que la Fed
34:42rouvre de nouveau
34:44un cycle d'assouplissement
34:45monétaire
34:46le dollar
34:46qui reste
34:47avec des facteurs
34:48structurellement baissiers
34:49c'est un facteur
34:51très positif
34:51pour les émergents
34:52comme vous le disiez
34:54la Chine effectivement
34:55il faut clairement
34:56faire la distinction
34:56entre l'économie chinoise
34:57et les marchés
34:58d'action chinois
34:59l'économie chinoise
35:01reste à la peine
35:02on l'a vu
35:02dans les dernières statistiques
35:03qui ont été publiées
35:04que ce soit
35:04sur les ventes au détail
35:06ou sur la production
35:07industrielle
35:08on voit que les ventes au détail
35:09qui avaient surpris
35:09positivement
35:10en début d'année
35:11une fois qu'on réduit
35:12un petit peu
35:12les aides aux ménages
35:13tout de suite
35:13la consommation
35:15pâtit de nouveau
35:17sur les exportations
35:19aussi
35:19on a un trend
35:20au ralentissement
35:21petit à petit
35:22alors c'est surtout
35:23le cas des exportations
35:24vers les Etats-Unis
35:24mais pour l'instant
35:25c'est bien compensé
35:26par des stratégies
35:27de contournement
35:28c'est typiquement
35:28des produits
35:29qui sont envoyés
35:29vers d'autres pays
35:30asiatiques
35:31en particulier
35:32et surtout
35:33en fait
35:33on a toujours
35:34l'impression
35:35que bad news
35:36is good news
35:37en Chine
35:38dans la mesure
35:38où systématiquement
35:39les investisseurs
35:40réintègrent davantage
35:41de soutien
35:42de la part des autorités
35:43alors on n'attend pas
35:44un soutien massif
35:45d'un plan budgétaire
35:47stratosphérique
35:48mais il suffit
35:49qu'ils continuent
35:50de mettre les moyens
35:51pour stabiliser
35:51la croissance
35:52pour que les marchés
35:53financiers
35:54réagissent
35:55positivement
35:57et enfin
35:58la consommation
36:00des ménages
36:00ralentit
36:01mais on voit aussi
36:02ce qu'on voit aussi
36:03dans d'autres pays
36:03une allocation
36:04de la part
36:05des Chinois
36:06vers des placements
36:07boursiers
36:09qui sont de plus en plus
36:10importants
36:10et donc qui aident
36:11aussi un facteur
36:12flux
36:13qui n'est pas
36:14à négliger
36:15totalement
36:16et plus globalement
36:17sur toute la classe
36:17d'actifs émergents
36:18et en particulier
36:19sur la dette émergente
36:20on voit des flux
36:21qui commencent à être
36:21très puissants
36:22de retour des investisseurs
36:24des retours assez massifs
36:25vers cette classe d'actifs
36:26Sur les actions chinoises
36:28alors il y a l'aspect domestique
36:30effectivement
36:31avec des flux internes
36:32qui se réorientent
36:33sans doute aussi
36:34après la crise
36:34de l'immobilier en Chine
36:35bien sûr
36:36est-ce qu'il y a
36:37un effet technologique
36:38c'est-à-dire que c'est aussi
36:39la prise de conscience
36:40que la Chine devient
36:41une puissance technologique
36:42alors égale
36:44équivalente
36:45bientôt équivalente
36:46à celle
36:46que représentent
36:47les Etats-Unis
36:48quand on voit
36:49la décision de Pékin
36:50de recommander
36:51fortement
36:52à ces groupes
36:54technologiques
36:54de se priver
36:55des équipements
36:56ou des puces
36:56Nvidia
36:57est-ce que ça veut dire
36:58que la Chine est prête
36:59à un découplage
37:00encore plus profond
37:01technologique
37:01d'avec les Etats-Unis ?
37:03En tout cas
37:03ce qui s'est passé ce matin
37:04c'était très intéressant
37:04parce que l'annonce
37:06de l'interdiction
37:08pour les groupes chinois
37:09d'acheter ces puces Nvidia
37:10finalement ça s'est traduit
37:11par une surperformance
37:12très importante
37:14du 1,5 tech
37:15par rapport au reste
37:16de la cote
37:17une surperformance
37:18de près de 3% ce matin
37:19ça montre bien
37:20que dans l'esprit
37:21des investisseurs
37:22aujourd'hui
37:23les groupes chinois
37:24peuvent se passer
37:26de ces puces
37:27alors c'est les puces
37:28les moins performants
37:29de Nvidia
37:29bien sûr
37:29mais en tout cas
37:30il y a visiblement
37:31des progrès technologiques
37:33qui permettent en tout cas
37:34d'avoir cette confiance là
37:35dans les groupes
37:35technologiques chinois
37:36le résultat a été
37:37plutôt bon
37:38ces dernières semaines
37:40et on voit
37:41oui globalement
37:42la thématique
37:42d'une confrontation
37:43technologique
37:44entre les groupes chinois
37:45et les groupes américains
37:46s'imposer comme thématique
37:48de marché
37:49et d'un point de vue
37:50de valorisation
37:51par contre
37:51il n'y a pas photo
37:52d'un côté
37:53les valorisations américaines
37:54qui sont à des niveaux
37:55très élevés
37:56la Chine continue
37:57d'accuser un petit peu
37:58de retard
37:58c'est un bon arbitrage
37:59c'est même
38:00je ne sais pas
38:00une stratégie même
38:01de couverture
38:02parce qu'on doit avoir
38:03de la tech américaine
38:03j'imagine
38:04dans un portefeuille global
38:05David
38:05mais mettre un peu
38:06de tech chinoise
38:07ça permet de couvrir
38:08aussi certains risques
38:09peut-être qui pèsent
38:10sur la tech américaine
38:11en raison de ses valorisations
38:12par exemple
38:13alors oui oui
38:14clairement
38:15ils ont leur instant
38:16dipsique
38:16c'est vrai
38:18ça a commencé
38:18l'hiver
38:19ça se prolonge
38:21le 20 janvier dernier
38:21le jour
38:22de l'investiture
38:24de Donald Trump
38:24c'était aussi
38:25le moment dipsique
38:26et ils ont tout intérêt
38:28y compris les autorités
38:29puisqu'en fait
38:30c'est un substitut
38:31à l'effet richesse
38:32au niveau des immobiliers
38:33on voit qu'il y a
38:34clairement une surcapacité
38:35immobilière
38:35donc en fait
38:36les épargnants
38:37pour la retraite
38:39se détournent du immobilier
38:40pour aller jouer
38:42ces marchés actions
38:43sur des valorisations
38:44attractives
38:45et effectivement
38:45une technologie
38:46qui est bien présente
38:47et je pense
38:48à un régime chinois
38:50qui est prêt
38:50à accompagner
38:51en fait
38:51ce momentum
38:52d'intelligence artificielle
38:55en Chine
38:56ils ne sont plus
38:57dans l'idée
38:57de mettre
38:58la tech
38:59ou certains segments
39:00de l'économie privée
39:01au pas
39:02comme on a pu le voir
39:03dans la période Covid
39:05c'est-à-dire
39:05c'est plus
39:05cette idée-là
39:07en tout cas
39:08effectivement
39:08la prospérité commune
39:10ça passe aussi
39:11par des groupes technologiques
39:13qui sont capables
39:13de tenir leur rang
39:14alors tout est relatif
39:16avec le Xinping
39:17mais effectivement
39:17on sent qu'il revient
39:19un peu
39:19sur cet aspect
39:21pour l'animal spirit
39:22de le marché
39:23qui joue à plein
39:24et qui est peut-être
39:25une façon pour eux
39:26de sortir par le haut
39:26parce que c'est vrai
39:27comme ça a été dit
39:28au niveau
39:28production industrielle
39:30conso
39:31chômage
39:32exportation
39:33moins 30%
39:33d'exportation
39:34par rapport aux US
39:35ils ont des surcapacités
39:38ils ont une déflation
39:39dans le secteur auto
39:40puisqu'en fait
39:40les jeunes pousses
39:42se font manger tout cru
39:43par les constructeurs
39:45en place
39:46donc on voit
39:46qu'il y a quand même
39:47des gros gros challenges
39:48sur ce que l'économie chinoise
39:49ça
39:49étant donné
39:50qu'ils sont quand même
39:50niveau technologie
39:51et innovation
39:52assez à la pointe
39:54sur cette intelligence artificielle
39:56il y a effectivement
39:56quelque chose à jouer
39:57de ce point de vue
39:58et plus généralement
39:59sur la thématique émergente
40:00bah oui
40:01la Fed va reprendre
40:02la base des taux
40:02ça va permettre
40:03aux banques centrales émergentes
40:05également
40:05de suivre le mouvement
40:06pour des valeaux finalement
40:08et des croissances de pay
40:09qui sont complètement correctes
40:11par rapport à ce qui existe
40:12sur le marché actuellement
40:13donc c'est une bonne diversification
40:14ensuite
40:16l'émergent
40:17cyclique
40:18asiatique
40:19peut bénéficier à plein
40:20d'un rebond
40:21de la croissance globale
40:22et de ses bases de taux
40:23donc oui
40:24pour le long émergent
40:25à la fois dette et action
40:26d'ailleurs
40:26après on peut
40:28diversifier aussi
40:29donc je rejoins
40:31l'idée
40:32comme quoi
40:32de long Europe
40:34notamment sur les compartiments
40:35qui finalement
40:36cale un peu
40:37alors qu'ils ont encore
40:38pas mal de potentiel
40:39comme les MDAX
40:40les petites et moyennes
40:41les moyennes
40:42les petites
40:43mais si on voit
40:43tout ça
40:44ça met du temps
40:44à se mettre en place
40:45et qu'il y a quand même
40:45un facteur en Europe
40:46qui me dérange
40:47c'est que
40:47c'est quand même
40:48très dépendant
40:48de la consommation
40:49la consommation
40:50donc de la confiance
40:51et l'instabilité politique
40:52et géopolitique
40:53puisqu'on parle pas
40:54de ce qui se passe
40:55en Ukraine
40:55il y a un vrai sujet
40:58de demande intérieure
40:59là où effectivement
41:00pour les américains
41:01on a l'impression
41:01que c'est pas trop le sujet
41:03donc
41:04mais oui
41:05long Europe
41:06en diversification
41:06notamment sur les compartiments
41:07là
41:08bon bah sur les small
41:09et mid-cap
41:09alors européenne
41:10et même peut-être
41:11spécifiquement française
41:12parce que ça a été
41:12un des mouvements aussi
41:13de début d'été
41:14un espèce de réveil
41:15un peu brutal
41:16qui montre aussi d'ailleurs
41:17les niveaux de valorisation
41:20qui ont peut-être été atteints
41:21sur cette crise
41:21on avait vu
41:22qu'effectivement
41:23les mid-cap allemands
41:24avaient réagi
41:25avant les autres
41:25donc un peu
41:27dans la suite
41:28de cet envolée
41:30du marché allemand
41:31et que les autres pays
41:35étaient restés
41:36complètement à la traîne
41:37alors j'ai pas en tête
41:38le chiffre
41:39pour les small caps françaises
41:41mais je l'ai pour les small caps italiennes
41:43on y a plus 50
41:43sur les small caps françaises
41:44à peu près
41:45plus 50
41:46depuis le début de l'année
41:4750% pour un indice
41:49cax small je crois
41:50d'accord
41:50parce que sur l'Italie
41:51sur l'indice star
41:53on était encore
41:53à fin du mois dernier
41:55on était encore à 6%
41:57ah oui d'accord
41:58qu'à 6%
41:58par rapport à un marché italien
42:01qui était plutôt
42:01à plus 20
42:02donc en fait
42:02les small caps italiennes
42:04avaient plutôt eu tendance
42:06à rester en retrait
42:07et donc on n'a pas eu
42:08encore cet engouement
42:09on a vu effectivement
42:10une accélération
42:11au cours de l'été
42:11là aussi je pense que c'est lié
42:13aussi à des éléments
42:14de structure
42:15parce que dans le cax small
42:16on a quelques sociétés
42:18Abivax, Excel
42:19non mais on en a parlé hier
42:20avec un gérant
42:21qui était très content
42:22d'avoir eu Abivax
42:23en portefeuille
42:23quand il fallait en avoir
42:24donc on a bien parlé
42:26il n'y a pas forcément eu
42:27tout ça
42:28sur le
42:29c'est pas un rallye général
42:29c'est pas un rallye général
42:31et donc effectivement
42:32on a une partie
42:33une partie
42:35du marché
42:36qui reste en retrait
42:36et qui devrait profiter
42:38effectivement
42:39d'un contexte
42:40d'un contexte
42:41où les taux
42:42sont un peu plus bas
42:43et où on a effectivement
42:44un retour de l'appétit
42:45pour le risque
42:46et avec des valorisations
42:48qui restent quand même
42:48on décote toujours
42:49par rapport aux marchés principaux
42:51et pour des niveaux
42:52de croissance
42:52parce que c'est encore même
42:53ça aussi qui est intéressant
42:54c'est qu'on a des niveaux
42:55de croissance
42:56par action
42:57qui maintenant
42:58sont de nouveau
42:59en ligne
42:59voire légèrement
43:00supérieurs
43:00aux plus grandes capitalisations
43:02donc il n'y a pas de raison
43:04nécessairement
43:05de rester en retard
43:05surtout que
43:06normalement
43:07on n'a plus peur
43:08de la moindre liquidité
43:10puisqu'on a cette folie
43:11pour les liquides
43:11vous faites la transition
43:13pour mon dernier quart d'heure
43:15qui arrive
43:15qui va nous ramener
43:16dans l'univers
43:17non coté
43:17on va parler d'infrastructure
43:18donc ce sera un peu
43:19un peu différent
43:20comme sujet
43:21tiens juste si
43:21garder la parole
43:22est-ce que
43:22alors c'est pas la question
43:23de la liquidité en tant que tel
43:24mais c'est la question
43:25des standards
43:26et des réglementations
43:27boursières
43:28que Donald Trump
43:30remet sur le devant
43:31de la scène
43:31c'est pas un sujet nouveau
43:32mais la question
43:33de la tyrannie
43:34des trimestriels
43:35est-ce que c'est une bonne chose
43:36pour déployer
43:38j'allais dire
43:38sereinement
43:39des stratégies d'entreprise
43:40qui nécessitent parfois
43:41des horizons de moyen long terme
43:42alors
43:44j'ai jamais compris
43:46personnellement
43:47quel pouvait être
43:48l'intérêt
43:48quand on veut être
43:49un gérant
43:49de moyen long terme
43:51d'avoir des résultats
43:52trimestriels
43:53donc
43:54repasser sur quelque chose
43:56d'un peu plus posé
43:57où on prend le temps
43:58d'analyser les sociétés
43:59c'est pas
44:00Nvidia c'est bien
44:01qu'on ait des résultats
44:02tous les 3 mois
44:02ce serait dur
44:03si on avait des résultats
44:04d'Nvidia
44:04tous les 6 mois
44:05ou tous les ans
44:06je pense qu'effectivement
44:08il y a des boîtes
44:08qui méritent quand même
44:09on regarde un peu
44:10mais ça crée de la volatilité
44:12ça crée énormément de volatilité
44:14mais de la même façon
44:15que
44:15avoir des horaires
44:18de cotation
44:18ultra élargis
44:20si on pense qu'un marché
44:21à un moment donné
44:21c'est un endroit où on doit
44:22confronter l'offre et la demande
44:23au plus on élargit
44:24les heures de cotation
44:25au moins on a de chances
44:26de confronter l'offre et la demande
44:27je ne suis pas complètement convaincu
44:31une forme de course en avant
44:33je peux comprendre
44:36pourquoi il peut y avoir des intérêts
44:38mais d'un point de vue de l'investisseur
44:41ça crée de la volatilité
44:42à bas les trimestries
44:45il nous reste 30 secondes
44:46effectivement
44:47le problème
44:47c'est quand les managements
44:49doivent respecter
44:50des objectifs trimestriels
44:51et finalement
44:52au dépend
44:53des vraies décisions stratégiques
44:55que ce soit recherche
44:55développement
44:56CAPEX etc
44:56c'est le travail de communication
44:58qu'ils ont à faire
44:59avec le marché
45:00avec les analystes
45:01avec ces gens là
45:01mais il y a quand même
45:04une histoire de transparence
45:05et quand vous dites
45:06moins de volatilité
45:07je n'en suis pas forcément convaincu
45:08parce que ne pas avoir
45:10de résultat pendant 6 mois
45:11ça peut créer
45:12soit des manipulations
45:13de cours
45:14et c'est pour ça que les Etats-Unis
45:15en 1970
45:15sont passés au trimestriel
45:16soit effectivement
45:17des gros décrochages
45:18donc
45:20je pense qu'il faut
45:21dès qu'il y a quelque chose
45:23qui nécessite d'être communiqué
45:24on s'adresse au marché
45:27quel que soit le
45:27oui mais ça ne nécessite pas
45:29du coup ça ne nécessite pas
45:30nécessairement
45:30une fréquence
45:31une fréquence trimestrielle
45:33voilà
45:33donc un besoin de transparence
45:34sans forcément
45:34qu'il y ait une fréquence trimestrielle
45:35tout à fait
45:36on verra ce qu'il advient
45:37de ce débat
45:38qui n'est pas nouveau
45:38effectivement
45:39et Donald Trump
45:39avait déjà eu cette proposition
45:40je crois à l'occasion
45:41de son premier mandat
45:42merci beaucoup messieurs
45:43merci à vous trois
45:43d'avoir été invités
45:44sur Planète Marché ce soir
45:45Gilles Guibou
45:46responsable des actions
45:47directeur des actions européennes
45:48chez Axe IM
45:49David Belloc
45:49gérant stratégiste
45:50chez Mirova
45:51et Nabil Milali
45:52gérant et stratégiste
45:53au sein de l'équipe
45:54multi-assets et overlay
45:55des demandes
45:55Rothschild Asset Management
45:56le dernier quart d'heure
46:08de Smart Bourse
46:09chaque soir
46:10c'est le quart d'heure
46:10thématique
46:11et comme de plus en plus souvent
46:12ce quart d'heure thématique
46:13est consacré à l'univers
46:15du non-coté
46:16nous allons en parler
46:17avec l'un des managing partners
46:19d'Authentic
46:20Jean-Baptiste Bourdieu
46:21qui est à mes côtés
46:21co-fondateur également
46:22d'Authentic
46:23bonsoir Jean-Baptiste
46:24bonsoir Grégoire
46:25merci beaucoup d'être là
46:27Authentic
46:28qui fait partie
46:29de ces plateformes
46:31qui ont vocation
46:32à démocratiser
46:34ou à permettre
46:34à des investisseurs particuliers
46:36d'accéder plus facilement
46:37à des classes d'actifs
46:38auxquelles ils n'avaient pas accès
46:40jusqu'à présent
46:40à savoir le non-coté
46:41qu'est-ce qui vous caractérise
46:43dans cet univers
46:44qui commence à être
46:45assez foisonnant
46:46j'ai envie de dire
46:47des plateformes dédiées
46:48à cette démocratisation
46:49des accès
46:49des actifs privés
46:50Jean-Baptiste
46:51bonjour Grégoire
46:52merci beaucoup
46:53alors effectivement
46:53nous avons créé
46:54il y a deux ans
46:55Authentic Private Market
46:56je pense que ce qui est
46:58l'aspect singulier
46:59d'Authentic Private Market
47:00par rapport à d'autres plateformes
47:01qui peuvent exister
47:02sur le marché
47:03c'est que nous sommes
47:04la division
47:05d'Access Capital Partners
47:06donc nous sommes
47:07dans une société de gestion
47:10et dans un acteur
47:11reconnu
47:13du marché
47:14et des actifs privés
47:16Access Capital Partners
47:17pour donner
47:18quelques metrics
47:19c'est plus de 25 ans d'histoire
47:21c'est une société
47:22qui a été créée
47:22en 1999
47:23qui est une société
47:25qui est toujours indépendante
47:26détenue par ses fondateurs
47:27qui gère
47:2815 milliards
47:29d'actifs sous gestion
47:30dans deux domaines
47:32d'expertise
47:32le Private Equity
47:34avec
47:35comme domaine
47:37d'activité
47:38et domaine d'expertise
47:39les prises de participation
47:41et les PME
47:42et les ETI européennes
47:43et les infrastructures européennes
47:45donc l'aspect singulier
47:46d'Authentic
47:47c'est vraiment
47:48que nous sommes au sein
47:49d'Access Capital Partners
47:50et nous avons effectivement
47:51vocation
47:52à rendre les stratégies
47:53d'Access Capital Partners
47:55accessibles
47:55aux clients particuliers
47:57je trouve ce qui n'était pas le cas
47:58auparavant
47:58Quel travail ça demande ?
48:00On va parler des infrastructures
48:01parce que ça fait partie
48:02de vos piliers
48:02c'est une des grandes expertises
48:03une des deux grandes expertises
48:05que vous avez
48:06mais quel travail ça demande
48:07pour passer
48:09de produits d'investissement
48:10qui sont réalisés
48:12gérés par
48:13Access Capital Partners
48:15pour les mettre
48:17à disposition ensuite
48:18de clients privés
48:19à travers la plateforme
48:20Authentic
48:21Ça demande un gros travail
48:24quelque part
48:24de structuration
48:25des véhicules
48:26et donc des fonds
48:27pour rendre
48:27effectivement accessibles
48:28ces stratégies
48:29chose qui se faisait
48:30beaucoup dans le marché
48:31jusqu'à présent
48:32c'était des stratégies
48:33de fonds maîtres
48:33et de fonds nourritiers
48:34et nous on a vraiment
48:36cherché quelque part
48:37à obtenir des stratégies
48:38les plus pures possibles
48:39en essayant de minimiser
48:41au maximum
48:42les couches de frais
48:43et donc de rendre
48:43les structures
48:44les plus efficaces possibles
48:45donc ça c'est un
48:47premier gros travail
48:49j'ai envie de dire
48:50de ce que nous faisons
48:51chez Authentic
48:52et après l'autre
48:53gros travail
48:54effectivement
48:54c'est
48:55aller
48:57à la rencontre
48:58de tous nos partenaires
48:59de distribution
49:00qui peuvent être
49:02des banques privées
49:03ou des distributeurs
49:04des réseaux de CGP
49:05et des professionnels
49:06de l'investissement
49:07pour faire connaître
49:09notre offre
49:09connaître notre marque
49:10et donc du coup
49:13rendre ces stratégies
49:13assez accessibles
49:14jusqu'à présent
49:15effectivement tous les fonds
49:16et dont notamment
49:17nos fonds d'infrastructure
49:18a été réservé
49:19donc à une clientèle
49:19professionnelle
49:20principalement
49:22et quasiment uniquement
49:23donc des institutionnels
49:24donc des compagnies
49:25d'assurance
49:25ou des fonds de pension
49:27pour des tickets
49:29de plusieurs millions
49:30voire dizaines
49:31de millions d'euros
49:31là nous avons choisi
49:33de lancer des fonds
49:34des fonds parallèles
49:36donc chaque véhicule
49:37pour les particuliers
49:38va investir
49:39au même niveau
49:40directement dans les transactions
49:42que les gérants institutionnels
49:44au prorata
49:44de la taille des véhicules
49:45et ces véhicules
49:47à destination
49:48de la clientèle privée
49:49sont accessibles
49:50à partir de 100 000 euros
49:51donc il y a un véritable maintien
49:52de l'alignement d'intérêts
49:54entre un client institutionnel
49:55et un client privé
49:56pour une même stratégie
49:57c'est ça ?
49:58Exactement
49:58c'est les mêmes équipes de gestion
49:59il y a un alignement
50:00d'intérêts total
50:01et donc c'est exactement le même
50:03Qu'est-ce qu'on peut dire
50:05de la gamme ?
50:06Alors en plus
50:07c'est une gamme non cotée
50:08qui a été récompensée
50:09et j'ai d'autant plus
50:10de plaisir à le dire
50:11c'était un événement
50:11FICAD au début de l'été
50:13le sommet patrimoine
50:13et performance
50:14vers le trophée d'or
50:15de la gamme non cotée
50:16qu'est-ce qu'il est venu
50:17de récompenser concrètement
50:18ce prix là
50:19selon vous
50:19chez Authentic ?
50:21Déjà merci encore
50:22on est très fiers
50:23de ce trophée d'or
50:25de la gamme
50:25C'était un très bel événement
50:25je vous l'accorde
50:26C'était un événement
50:27merveilleux
50:28non écoutez
50:29le trophée d'or
50:31je pense qu'il vient
50:31récompenser
50:32toute les
50:35effectivement
50:35la gamme de fonds
50:36que nous sommes en train
50:37de mettre
50:37et toute la stratégie
50:38que nous sommes en train
50:39de déployer
50:40depuis maintenant
50:41plus de deux ans
50:41à savoir
50:43effectivement
50:43une structuration efficace
50:45une gamme de fonds
50:50on va dire
50:50diversifiés
50:51donc répondant
50:52à différents besoins
50:52donc on va faire
50:53effectivement des fonds
50:54sur nos stratégies
50:55de capital investissement
50:57là
50:58aujourd'hui
50:58nous sommes enlevés
50:59sur un fonds
51:00d'infrastructure
51:00et nous allons également
51:02développer
51:03et nous sommes en train
51:04de développer
51:04une gamme de fonds
51:07qu'on appelle
51:07des fonds evergreen
51:08donc des fonds ouverts
51:09qui seront accessibles
51:10à partir de 1000 euros
51:12directement
51:13via des contrats
51:14d'assurance vie
51:14donc ce que vient
51:16récompenser
51:17le prix
51:19c'est effectivement
51:20je pense
51:21la cohérence de la gamme
51:22la manière également
51:23je pense
51:23dont on essaye
51:24d'aborder
51:24ce marché
51:27on essaye également
51:29d'avoir
51:29un rayonnement
51:31le plus européen possible
51:32c'est qu'access
51:33c'est d'abord
51:34et avant tout
51:35une société française
51:37mais avec une présence
51:38réellement pan-européenne
51:39nous avons des bureaux
51:40à Paris
51:40à Londres
51:41à Bruxelles
51:42à Helsinki
51:42avec des équipes
51:43d'investissement
51:43un petit peu partout
51:44en Europe
51:44pour être au plus près
51:46des transactions
51:46d'avoir des gens
51:47sur le terrain
51:48localement
51:48bien sûr
51:49et donc on a
51:51une stratégie
51:51de déploiement
51:52également pour Authentic
51:53et pour la gamme
51:54de fonds Authentic
51:55pan-européenne
51:56bon
51:56quelle stratégie
51:57est-ce que vous déployez
51:58dans les infrastructures
51:58là aussi
51:59c'est un segment
52:00de marché à part entière
52:01qui est en plus
52:01le vent en poupe
52:02et j'imagine
52:03qu'il y a plein de manières
52:04d'aborder l'investissement
52:05en infrastructures
52:06qu'est-ce que vous avez
52:07choisi comme direction
52:08stratégique
52:09de ce point de vue là
52:10la singularité
52:11de nos équipes
52:12d'investissement
52:12c'est que nous n'opérons
52:14que sur des actifs
52:15opérationnels
52:17déjà sortis de terre
52:18quoi
52:18exactement
52:19déjà sortis de terre
52:20principalement en Europe
52:21donc on a une forte présence
52:23effectivement
52:23pan-européenne
52:24au travers
52:27en Europe
52:28de manière
52:29générale
52:31donc
52:31le fonds
52:32typiquement
52:33que nous commercialisons
52:34aujourd'hui
52:35on cherche
52:36à aller sur des actifs
52:37donc déjà opérants
52:38opérationnels
52:39générant déjà
52:40des revenus
52:41résilients
52:42donc avec une résilience
52:43pouvant
52:44montrer
52:45une certaine
52:46stabilité
52:47dans une période
52:48de turbulence
52:48avec une forte protection
52:51contre les taux
52:52et l'inflation
52:53alors concrètement
52:54de quel type
52:55d'infrastructure
52:56on parle
52:56c'est quoi un exemple
52:57d'infrastructure
52:58dans lesquelles
52:59vous investissez
53:00pour le compte
53:01de vos clients là
53:02on a
53:04là le fonds
53:04que nous commercialisons
53:05c'est le troisième millésime
53:06donc c'est la troisième
53:08génération de fonds
53:09donc on a une grosse expérience
53:10donc c'est un fonds
53:11de co-investissement
53:11donc nous prenons
53:12des participations
53:13minoritaires
53:14auprès de gérants
53:15de grands gérants
53:16internationaux
53:17spécialistes
53:18dans des secteurs
53:18très clair
53:19ce qui nous permet
53:20quelque part
53:21par rapport au flux
53:22de co-investissement
53:23que nous voyons
53:24tous les ans
53:26de choisir
53:27les transactions
53:28dans lesquelles
53:29nous souhaitons intervenir
53:30pour construire
53:31un portefeuille
53:31qui nous semble être
53:32homogène
53:33avec un profil
53:33de risques-prennements
53:34adaptés
53:36donc les types
53:37de transactions
53:38que nous faisons
53:38pour citer quelques exemples
53:41je ne vais pas
53:41accepter les plus
53:42de 48
53:43enfin c'est un peu
53:43de co-investissement
53:44mais un exemple
53:46qui est assez concret
53:47c'est
53:47nous sommes
53:48investisseurs
53:49dans
53:50le périphérique
53:51de Londres
53:52par exemple
53:52donc là
53:53effectivement
53:54nous avons la concession
53:55et nous sommes payés
53:56pour que
53:58cet actif
53:59donc le périphérique
53:59de Londres
54:00soit
54:01disponible
54:02et accessible
54:03donc on cherche
54:05réellement
54:05à construire
54:06et à investir
54:07dans des transactions
54:08dans lesquelles
54:08on a une forte
54:09prédictibilité
54:10des cash flows
54:10avec un potentiel
54:12d'appréciation
54:12donc ça c'est un exemple
54:14on est également
54:15une autre transaction
54:19assez significative
54:21c'est par exemple
54:22on investit
54:23dans des tours
54:23de télécom
54:24là
54:26on va avoir
54:27tout un parc
54:27de tours de télécom
54:28on va avec des contrats
54:30déjà en place
54:31qui sont disponibles
54:32donc on a des contrats
54:32très long terme
54:33sur lesquels
54:33on a une bonne visibilité
54:35et effectivement
54:36on va chercher
54:37à valoriser
54:37ces actifs
54:38par exemple
54:38en rajoutant
54:39des opérateurs
54:40on va également
54:41intervenir
54:41dans le domaine
54:42par exemple
54:43du traitement
54:43des déchets
54:43dans le traitement
54:44des déchets opérationnels
54:45ce type de transaction
54:46sur lequel
54:47le fait que les infrastructures
54:48soient déjà opérationnelles
54:49comme vous dites
54:50avec de la visibilité
54:51de la récurrence
54:52etc
54:52ça veut dire
54:54qu'on est quand même
54:54sur des stratégies
54:56assez dérisquées
54:57pour des clients
54:58finaux
54:59quand vous
55:01regardez
55:03un portefeuille global
55:04j'allais dire
55:04traditionnel
55:05ou standard
55:06d'un client privé
55:07qu'est-ce que
55:08cette poche infra
55:09vient apporter
55:11à quoi ça sert
55:11dans un portefeuille
55:12global de clients
55:13alors bon
55:14déjà
55:14il n'y a pas de stratégie
55:15sans risque
55:16certes
55:17mais
55:18mais c'est pas
55:19du venture capital
55:20mais c'est ce que je veux dire
55:21exactement
55:22nous on cherche
55:23par exemple
55:24à obtenir
55:24et on n'est pas
55:25sur de l'infrastructure
55:26value-wide
55:26nous on va chercher
55:27des profils de rendement
55:28de l'ordre de 10 à 12%
55:29avec des distributions annuelles
55:31de l'ordre de 5 à 6%
55:32c'est ça le type de profil
55:33de rendement
55:34qu'on cherche à obtenir
55:35après
55:36moi je suis un fervent
55:38convaincu
55:38que les actifs privés
55:40au sens large
55:41ont tout leur sens
55:42auprès de l'épargne
55:43des particuliers
55:44et l'infrastructure
55:45j'ai envie de dire
55:46c'est effectivement
55:46c'est une bonne première marche
55:47c'est ce que je vais appeler
55:48c'est une bonne porte d'entrée
55:49c'est une bonne porte d'entrée
55:50c'est une bonne stratégie
55:51de coeur de portefeuille
55:52effectivement
55:53il y a faible volatilité
55:56c'est résilient
55:57dans les périodes
55:58de turbulence
55:59ce sont des actifs
56:01tangibles
56:02avec une forte
56:04prédictibilité
56:05donc on a un profil
56:07de rendement risque
56:08qui est une bonne stratégie
56:09de coeur de portefeuille
56:10quand on cherche
56:10à obtenir des rendements
56:12supérieurs à 10%
56:13c'est la logique
56:14de rendement
56:15et de visibilité
56:16qui l'emporte
56:17dans ces investissements
56:18merci beaucoup
56:19Jean-Baptiste
56:19merci de nous parler
56:20d'authentique
56:21et de l'investissement
56:22en infrastructures
56:23que vous déployez
56:24pour le compte
56:25de vos clients privés
56:26des investisseurs particuliers
56:28Jean-Baptiste Bourdieu
56:29Managing Partner
56:30et co-fondateur d'authentique
56:31était l'invité
56:32de ce dernier quart d'heure
56:33de Smartbourg ce soir
56:34Sous-titrage Société Radio-Canada
Écris le tout premier commentaire