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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-09-03##

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News
Transcription
00:01Dissoudre ou non l'Assemblée nationale, c'est la question au cœur de cette rentrée politique.
00:06Dissolution, pour quoi faire ? Clarification ?
00:08D'ailleurs, j'observe que dans un de vos sondages que vous avez commandé vous-même,
00:11je crois que c'est 67% des Français qui sont favorables à la démission du Président de la République.
00:16On a vu le résultat de 2024. Je reprends les mots même du Président de la République.
00:21Je ne crois pas qu'on aura une clarification sur une nouvelle dissolution.
00:25Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:28Philippe Bilger, pour sortir de cette crise, dissolution de l'Assemblée nationale ou présidentielle anticipée,
00:35vous diriez quoi ? Ou peut-être pas, ni l'un ni l'autre ?
00:37Je crois que la présidentielle anticipée ne surviendra pas.
00:41La dissolution, je rejoins absolument, et c'est trop rare pour ne pas être souligné de ma part,
00:49qu'il a raison, son analyse sur la dissolution est très exacte.
00:55Simplement, comme ça vient de Nicolas Sarkozy, je doute qu'Emmanuel Macron mette en œuvre cette mesure
01:03qui paraîtrait en effet clarification.
01:06D'autre part, cette dissolution risquerait d'entraîner une majorité absolue,
01:13on l'évoque très sérieusement, du Rassemblement National.
01:17Et donc, ça mettrait Emmanuel Macron dans une position intenable.
01:23Et donc, je crois qu'on va s'orienter sous le contrôle de quelqu'un qui est un vrai politique.
01:29Je parle de Christophe et pas de notre animateur et chroniqueur qui est monté en grave.
01:35sur le fait qu'on va aller vers un procédé traditionnel
01:43où peut-être il va nous proposer le chouchou Sébastien Lecornu
01:48ou peut-être, qui sait, Gérald Darmanin, qui met du social dans son vin.
01:53Ce qui est intéressant avec vous, Christophe Pendrol, c'est le terrain.
01:56Que dit le terrain ? Que pense le terrain ?
01:57Il faut reprendre un peu l'histoire.
01:58Aux dernières législatives, c'est le Front National qui a gagné ces élections législatives.
02:04Et je vous parle, vous savez d'où je viens, je suis un écologiste, plutôt à gauche.
02:09On a eu en face du Rassemblement National un agglomérat de gens
02:13qui n'avaient strictement rien à voir entre eux.
02:16Et vous voyez aujourd'hui ce que dit Fort de M. Mélenchon,
02:19ce que dit M. Mélenchon de Mme Tondelier.
02:21En gros, on a marié, pour des raisons purement électoralistes et politiciennes,
02:25des gens qui n'avaient strictement rien à voir entre eux.
02:27Et on a vu que, quelques semaines après l'élection législative,
02:31où ils ont effectivement fait des scores parce qu'ils se sont rassemblés,
02:35parce qu'il y a eu, et on doit saluer les amis de Renaissance
02:39qui ont fait du désistement républicain face à des gens qui venaient du NFP,
02:43on se rend compte qu'il y a cette situation-là.
02:45Donc moi, je suis pour la dissolution, Philippe.
02:47Avec toute la responsabilité qui est la mienne,
02:50je crois qu'il faut à un moment donné redonner la parole aux Français,
02:53mais qu'on empêche les formations politiques traditionnelles de gauche
02:58de se marier pour des raisons purement politiciennes.
03:01Le programme...
03:02On s'en empêche de quoi ?
03:04Si on veut éviter la crise politique, Philippe,
03:06on doit revenir à l'essence même de la Vème République.
03:10On se présence face aux électeurs avec son projet politique.
03:14Ne dites pas qu'Olivier Fort, Marine Tondelier ou M. Mélenchon
03:17ont le même programme politique pour la France.
03:19Alors, pour revenir aux fondamentaux de la Vème République, je dis chiche.
03:23Mais dans ces cas-là, on fait comme le général de Gaulle.
03:26On prend la mesure d'un nom du peuple, suite à sa dissolution,
03:30et Emmanuel Macron aurait déjà dû démissionner.
03:32Mais pourquoi mais non ?
03:33Mais absolument...
03:34Il est élu par les Français, il prend la question.
03:35Mais le général de Gaulle était élu, il a été battu dans un référendum,
03:38il a dit, si vous ne me donnez pas une majorité,
03:40j'en tirerai les conclusions le lendemain à midi.
03:42Et le lendemain à midi, il dit l'Élysée.
03:44Oui, mais l'horaire rigoureux, il n'y a rien à croire.
03:47Il faut rappeler la Constitution, Philippe.
03:48Et la Constitution dit que le parti qui arrive en tête aux élections législatives,
03:53le Président est censé nommer Premier ministre dans son camp.
03:56Donc, je prends la responsabilité ce soir de dire à Sud Radio,
04:00si le Rassemblement National sort vainqueur d'élections législatives,
04:03il faudra nommer Bardella Premier ministre.
04:05Mais c'est évident.
04:06Bardella Premier ministre ou Marine Le Pen ou quelqu'un d'autre que dans ces cas-là.
04:09Oui, ou tout ce que vous voulez.
04:09En tout cas, dans le cas d'une connexation...
04:11Moi, je prends mes responsabilités, Philippe, en disant qu'à un moment donné,
04:13si on veut sortir de la crise, avec la gravité, je le dis avec gravité,
04:16parce que vous savez que si j'ai des ennemis politiques, c'est le Rassemblement National.
04:20Mais je suis un républicain, je suis un démocrate.
04:21J'en ai assez de ce bordel en France.
04:24J'ai eu tout à l'heure, en venant, des chefs d'entreprise qui me disaient
04:26« Mais où on va, Christophe ? »
04:28Aujourd'hui, ce n'est pas la question des bisbilles politiciennes,
04:30de Bayrou qui reçoivent un tel.
04:32C'est l'économie française qui est à plat.
04:34Ce sont les services publics qui vont mal.
04:36Je sors, je vous l'ai dit...
04:37J'ai rencontré des policiers cet après-midi qui me disaient
04:40« Mais M. Madrol, on n'est pas forcément d'accord avec tout ce que vous dites.
04:43Vous êtes un écologiste, moi, les écologistes... »
04:45Mais aidez-nous à sortir de la crise.
04:47Le seul moyen de sortir de la crise, c'est retourner aux élections
04:50et après à la solution.
04:51Oui, mais quand vous dites...
04:52Pardon, Frédéric, quand vous dites
04:53« Empêcher les uns et les autres à créer des coalitions »,
04:57on ne peut empêcher personne.
04:58Oui, mais on est d'accord, mais une question...
05:00Définitivement, le bulletin de vote, c'est chacun qui le met.
05:04On est d'accord, Cécile, mais vous savez,
05:05en politique, il y a la morale et l'éthique.
05:07La morale, je le mets de côté, c'est le côté...
05:08Mais l'éthique politique doit être au cœur de nos préoccupations aujourd'hui.
05:12Oui, mais la responsabilité, elle est chez les champs.
05:13C'est de l'éthique.
05:15M. Fort n'a pas à s'allier avec M. Mélenchon.
05:17Nous verrons bien le résultat.
05:18Et la reconstruction politique,
05:20la reconstruction politique pour les présidentielles
05:23viendront face au courage de certains
05:25qui prendront leur responsabilité aux futures législatives
05:27s'il y a des solutions.
05:29Mais excusez-moi, il y a quand même un paramètre essentiel.
05:32Avec, nonobstant le scrutin majoritaire,
05:34qui est fait pour donner une majorité,
05:36je suis convaincu que le RN n'aurait pas 289 députés
05:39qui est le seuil de majorité.
05:41Et donc, on rajouterait...
05:43C'est ça, vous faites...
05:44Philippe, vous faites...
05:45Ce que disent les sondages,
05:47ils les mettent plutôt à 220.
05:48Et entre 220 et 289, il y a quand même un delta.
05:51Oui, mais le Front républicain aura du plomb dans l'aile.
05:54Mais il existera encore.
05:55Et c'est pour ça que moi, je crois que...
05:57Parce que si on a une nouvelle Assemblée ingouvernable,
06:00on fait quoi ?
06:01Parce que là, on n'a pas un an de planté.
06:03On a un an et demi.
06:04Ce qui est le risque.
06:04Ce qui est le risque.
06:05On a un an et demi.
06:06Parce qu'on n'imagine pas Emmanuel Macron.
06:08Imaginons qu'il dissolve lundi soir.
06:10On vote début octobre.
06:11C'est ça, grosso modo ?
06:12Il pourrait donc redissoudre à partir d'octobre l'an prochain.
06:1518 jours, normalement, après la dissolution.
06:17Exactement.
06:18On ne pourra pas refaire des législatives
06:19à 6 mois d'une présidentielle.
06:22Ça n'a pas de sens.
06:23On est bloqué pour un an et demi.
06:24Il faut, à un moment donné, être raisonnable.
06:26Mais je le suis.
06:27Qu'il y a de solution ?
06:29Au niveau de l'armée, c'est surtout pas.
06:30Qu'il y a de solution nous proposons ?
06:32Qui nomme M. Lecornu ?
06:34Qui nomme M. Cazeneuve ?
06:36Le bordel continuera.
06:38Le bordel continuera.
06:39Donc, à un moment donné, la France est un grand pays.
06:41La France a des valeurs.
06:43La France a une stature internationale.
06:45Moi, j'ai honte, aujourd'hui, de ce qui se passe
06:47depuis plusieurs mois.
06:48Depuis pratiquement un an.
06:49Un Cazeneuve, par exemple.
06:51Même si Bernard Cazeneuve, que j'aime beaucoup,
06:53il n'aurait pas de majorité.
06:54Il n'aura pas de majorité, Cécile.
06:56Mais au moins, il fait un peu consensus.
06:57Mais consensus avec qui ?
06:59Avec tout le monde.
07:00Vous comprenez bien que le jeu,
07:01on en parlait tout à l'heure avec mon ami Bilger,
07:02le jeu n'est pas législatif.
07:04C'est la préparation des présidentielles
07:06qui se joue aujourd'hui.
07:07Il y a Maxime, notre réalisateur,
07:08qui propose le retour de Castex.
07:10Pourquoi pas ?
07:11Jean Castex ou Lucie Castet ?
07:14Non, Castex.
07:17Il y a un rêve ou un cauchemar ?
07:19Il faut, à un moment donné,
07:20je le dis avec force,
07:21parce que c'est quelque chose qui m'apporte.
07:22C'est que ces partis de gauche, aujourd'hui,
07:25je vois M. Fort qui dit
07:26« Pourquoi pas moi, Premier ministre ? »
07:28Mais c'est une blague.
07:29Marine Tondoli, la semaine dernière,
07:30disait « Pourquoi pas moi ? »
07:31Mais on est dans un jeu de dupe
07:34qui prépare la présidentielle.
07:36Et M. Bayrou fait la même chose.
07:38Donc, dissolution,
07:39que Emmanuel Macron fasse une dissolution,
07:41que les partis de gauche,
07:43qui sont mes amis,
07:44prennent les responsabilités éthiques
07:46des accords qu'ils vont faire,
07:47et nous verrons bien.
07:48Et si le Rassemblement National
07:50sort en tête,
07:51eh bien, on nommera quelqu'un
07:51du Rassemblement National Premier ministre
07:53et nous verrons ce qu'ils feront.
07:54Allez, la suite de ce débat
07:55dans un instant.
07:56Vous voulez réagir ?
07:570826 300 300.
07:58C'est le moment pour vous
07:59de vous opposer, en tout cas,
08:00aux vraies voix du jour.
08:01A tout de suite.
08:02Sud Radio.
08:03Sud Radio.
08:04Parlons vrai.
08:04Parlons vrai.
08:05Sud Radio.
08:06Parlons vrai.
08:07Les vraies voix Sud Radio.
08:0918h-20h.
08:10Cécile de Minibus.
08:11Et avec Philippe David,
08:13bien entendu.
08:14Et puis Philippe Bilger,
08:15bien entendu.
08:16Christophe Madrol,
08:17bien entendu.
08:18On l'a longuement hésité.
08:18Finalement, on s'est dit
08:19bon, le garde, il est top.
08:21Et il est bien
08:22avec sa belle voix de crooner.
08:23Oui, c'est vrai.
08:24Et pourtant, j'ai arrêté de fumer.
08:26Ah ben, c'est bien.
08:26Bravo.
08:27On est fiers de vous.
08:29Vous voulez qu'on fasse
08:29une petite thérapie de groupe ?
08:31On peut.
08:31Vous voulez qu'on s'allonge ?
08:32Alors donc,
08:33j'ai parlé aussi.
08:35J'ai arrêté.
08:36Mais c'est une thérapie,
08:36on s'allonge sur le divan ?
08:37Oui.
08:41Laissez-nous tranquille.
08:42Vous confondez vos soirées
08:43et autre chose.
08:44On revient à l'avenir
08:46de ce gouvernement
08:46avec François Bayrou,
08:48avec nos auditeurs
08:49au 0826 300 300.
08:52Et c'est Hector
08:53qui est avec nous
08:54de Montpellier.
08:54Bonsoir Hector.
08:55Bonsoir Hector.
08:57Hector, vous êtes avec nous.
08:59Bonsoir à tous
09:00et merci de me donner la parole.
09:02Avec plaisir.
09:04La réaction justement
09:05sur cette question,
09:07est-ce que vous,
09:07vous êtes plutôt dissolution
09:09d'émission du président
09:11au qu'un des deux ?
09:12C'est quoi votre avis
09:13sur cette situation politique ?
09:15Alors, si j'ai un peu de temps...
09:17Oui, bien sûr.
09:19Disons que...
09:19Non, c'est fini, monsieur.
09:20Merci beaucoup.
09:22Si j'ai un peu...
09:24Voilà.
09:25Au niveau de la situation,
09:27tout le monde fait référence
09:28au général de Gaulle.
09:29Mais le général de Gaulle
09:30n'aurait pas hésité.
09:31Un seul instant,
09:32il aurait démissionné
09:34et directement reconvoqué
09:36une élection présidentielle.
09:37À l'heure actuelle,
09:38tout le monde fait référence
09:39au gaullisme.
09:40mais malheureusement,
09:41ils ont les pieds
09:42bien trop petits
09:43pour chausser
09:44les bottes
09:45du général de Gaulle.
09:47Déjà.
09:48Moi, je suis un ancien combattant.
09:49Je suis battu en Afghanistan
09:50pour mon pays.
09:52Bravo.
09:53Je continue à servir mon pays.
09:56D'accord ?
09:57Et quand je vois
09:58la déliquescence,
10:01comment je vois
10:02l'irrespect
10:02qui est en train
10:03de se développer,
10:05c'est Constantinople
10:06qui est en train
10:07de légiférer
10:07sur des détails
10:10alors qu'elle est assiégée.
10:13Littéralement.
10:14Ils s'en réfèrent tous
10:15à de Gaulle,
10:16qu'ils soient de gauche
10:16ou de droite.
10:17Mais je suis
10:18tout certain
10:19de savoir
10:20s'ils auraient eu
10:22les mêmes choix courageux
10:23que le général.
10:24C'est-à-dire
10:24mettre en jeu
10:26leurs responsabilités
10:28face au marasme actuel.
10:30On sent que vous êtes
10:31un homme d'honneur
10:32à vous, Hector.
10:33Mais Hector,
10:34vous auriez été parfait
10:35dans l'Iliade d'Homère.
10:38Mais sérieusement,
10:39ce n'est pas une ironie.
10:41Il faut arrêter
10:42de parler de Gaulle
10:44comme vous le dites très bien.
10:45Les gens l'invoquent
10:47en théorie
10:47mais se refusent
10:49d'appliquer
10:49concrètement
10:50ses leçons
10:51à supposer
10:52que lui-même
10:53ait toujours été
10:54irréprochable.
10:55C'est autre chose.
10:56Mais c'est sûr
10:57qu'Emmanuel Macron
10:59au fil des désaveux
11:01qui lui ont été opposés
11:02il y a longtemps
11:04qu'il aurait dû
11:05et je reprends
11:06l'expression de Christophe
11:07par éthique présidentielle
11:09partir.
11:11Il y a un moment
11:11où le désaveu
11:12du peuple
11:13devient tel
11:14qu'il ne permet plus
11:16la moindre légitimité
11:17présidentielle.
11:18Et ça l'aurait peut-être
11:19grandi Christophe.
11:19Mais ce qui est assez étonnant
11:21notre auditeur
11:22a raison
11:23et moi je ne sais jamais
11:24Hector
11:24je n'ai jamais référence
11:25à De Gaulle
11:25parce que le général
11:27était un grand homme
11:28certes
11:28effectivement on peut
11:29reprendre l'histoire
11:30de la grandeur de la France
11:31au général De Gaulle
11:32il n'y a pas que du bon
11:33ou du mauvais.
11:34Mais quand vous analysez
11:35la situation
11:36où François Bayrou
11:37se met
11:39il contourne
11:40le système
11:41représentatif
11:42l'Assemblée nationale
11:44pour faire appel
11:45directement aux Français
11:46et depuis 72 heures
11:48quand on écoute ses propos
11:49en gros
11:50il essaie de trouver
11:51un arrangement
11:52mais il sait très bien
11:54qu'il ne trouvera pas
11:55d'arrangement
11:56et il met les Français
11:57il se met face aux Français
11:59en disant
11:59la question de la crise monétaire
12:01je vous l'ai dit
12:02la question des finances
12:04depuis 2007
12:05j'en parle
12:05aujourd'hui
12:06l'Assemblée nationale
12:07ne me comprend pas
12:08c'est les Français
12:09qui me donneront raison
12:10et quand on lit
12:12cette lecture là
12:12c'est assez étonnant
12:14la position
12:15où il se met
12:16et je vous dirais
12:16il se met dans une position
12:17assez gaullienne
12:18Allez 0826 300 300
12:20Gilles est avec nous
12:22Bonsoir Gilles
12:24vous nous appelez
12:25de Bédarieux
12:26dans le 34
12:27bienvenue
12:27Oui je suis
12:30complètement d'accord
12:31avec Philippe Bilger
12:32et complètement d'accord
12:33avec l'auditeur précédent
12:34enfin on est
12:36dans cette situation là
12:37c'est Macron lui-même
12:39qui nous a mis
12:39dans cette situation
12:40il y a un an
12:41avec sa dissolution
12:43par contre
12:44je ne suis pas d'accord
12:45avec Olivier
12:46je crois
12:47Christophe Madroll
12:48Christophe pardon
12:49Olivier Madroll
12:50c'est quelqu'un d'autre
12:51Oui c'est quelqu'un d'autre
12:52c'est pas n'importe qui
12:53bonjour Olivier Madroll
12:54s'il nous écoute
12:55c'est un bon coup
12:56On l'embrasse
12:56On l'embrasse
12:57Voilà
12:58non mais oui
12:59oui
13:00il a dissous
13:01l'année dernière
13:02si on respectait
13:03si on respectait
13:04l'esprit de la constitution
13:05il fallait
13:05il fallait nommer
13:06un premier ministre
13:07issu de la
13:08du NFP
13:09il ne l'a pas fait
13:09alors là
13:10si on dissout maintenant
13:11et que c'est le RN
13:11qui arrive en tête
13:12il faudrait nommer
13:14un ministre
13:14issu du
13:16du
13:16rassemblement national
13:17mais effectivement
13:18si une nouvelle fois
13:19c'est pas un ministre
13:21c'est pas un ministre
13:22issu de la force politique
13:23qui arrive en tête
13:24ça ressemble à rien
13:25et on va encore perdre
13:26un an et demi
13:27donc je vois pas
13:28je vois pas
13:29je vois pas
13:29honnêtement
13:30comment on pourrait
13:30s'en sortir
13:31sans présidentiel anticipé
13:32la grande difficulté
13:35c'est qu'il y a
13:35qu'une solution
13:36qu'on sait
13:37qu'on doit
13:38qu'on est obligé
13:39d'exclure radicalement
13:40c'est le départ
13:42anticipé
13:43du président
13:43jamais
13:44sa psychologie
13:47et la certitude
13:48qu'il a
13:49malgré la dissolution
13:51calamiteuse
13:52qu'il a opéré
13:52qu'il a bien fait
13:54jamais il ne partira
13:55il faut raisonner
13:56avec lui
13:57jusqu'en 2027
13:59très court
14:02le vrai problème
14:02justement
14:03il est psychologique
14:04c'est qu'Emmanuel Macron
14:05ne démissionnera jamais
14:05ce que je disais
14:06dans l'introduction
14:07allez-y
14:08allez-y
14:08vous avez du temps
14:09parce que c'est la question
14:10quand même qui se pose
14:11votre pensée
14:11c'était un peu courte
14:12ça s'arrêtait là
14:13Christophe parlait
14:14d'éthique et de morale
14:15moi je crois que c'est
14:16plutôt l'esprit
14:17et la règle
14:18il y a la règle
14:19c'est la constitution
14:20de Gaulle n'était pas
14:21obligé de démissionner
14:22selon la constitution
14:23après la défaite
14:24du résonome de 62
14:24mais il y a l'esprit
14:26je suis mise en minorité
14:27voilà
14:27l'éthique, l'esprit
14:28un autre exemple
14:30quand en 62
14:31le gouvernement
14:31est censuré
14:33de Gaulle
14:33dissout l'Assemblée Nationale
14:35il a d'ailleurs
14:35un raz-de-marée
14:36c'est un des principaux
14:37raz-de-marée
14:38politiques
14:38de la 5ème République
14:40aujourd'hui
14:41si Macron dissout
14:42il risque de rajouter
14:43de la crise à la crise
14:44la seule solution
14:45c'est de remettre
14:45tout à plat
14:46une élection présidentielle
14:48et le nouveau président
14:49qui dissout
14:49et là
14:50les français lui donneront
14:52ou non une majorité
14:53allez merci beaucoup
14:53merci beaucoup
14:54petite réponse rapide
14:55non mon cher Philippe
14:56oui
14:56mais je crois que le président Macron
14:58a annoncé qu'il ne s'en irait pas
14:59donc le débat
15:00pour moi
15:01est clos
15:02et ouvrons une autre page
15:03d'analyse
15:03il est dit non plus
15:04qu'il dissoudrait pas
15:05ça non
15:06merci
15:07à quand ?
15:08il l'a dit
15:09il l'a laissé entendre
15:10mais donc c'est le signe
15:12qu'il pourrait le faire
15:13à Marseille
15:14je n'ai pas entendu
15:14merci beaucoup
15:15les amis
15:16tout de suite
15:17avec
15:17merci à vous
15:18merci à vous
15:19merci à vous
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