Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 6 semaines
Ce mardi 26 août, dans sa chronique USA Today, John Plassard, associé, responsable de la stratégie d’investissement de Cité Gestion, s'est penché sur les doutes sur l'indépendance de la FED, la menace de Donald Trump de faire monter les droits de douane de la Chine à 200%, l'investissement dans les Bitcoins, l'acquisition de spectre chez Echostar par AT&T, et le nouveau succès de la pilule de Lilly, Cette chronique est à voir ou écouter du lundi au vendredi dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer sur BFM Business.



Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Mais d'abord, il est 15h35.
00:03Et donc, il est 9h30 là-bas à New York.
00:07Vous entendez la cloche, elle retentit, c'est en direct.
00:09L'ouverture là-bas des marchés américains USA Today s'ouvre avec notre Dream Team.
00:13John Plassard pour Cité Gestion.
00:15Bonjour John.
00:17Bonjour Yoram.
00:18On va voir comment Wall Street est en train d'ouvrir.
00:20Antoine Laurie-Audrey aussi est avec nous pour tout l'après-midi.
00:23Bonjour Antoine.
00:23Bonjour messieurs.
00:24On est parti, on est paré.
00:26Antoine, Wall Street vient à l'instant donc d'ouvrir.
00:28Comment ça se passe ?
00:29Ça ouvre tout doucement.
00:31Le Nasdaq, moins 0,05%.
00:32On est à 21441 points.
00:35Le Dow Jones, moins 0,12%.
00:3645225.
00:38Le S&P 500, moins 0,07%.
00:41À 6434 points.
00:44La volatilité dont on va aussi parler pendant l'émission,
00:47elle reste à un niveau très très modéré du côté des 15 points sur l'indice VIX,
00:50même s'il y a une petite hausse.
00:51Et puis du côté des marchés européens, vous l'avez dit,
00:54très nette sous-performance du CAC 40.
00:56C'est vraiment là que ça se joue.
00:57Moins 1,48%.
00:59On est à 7727 points.
01:01Cette fois, la tech n'échappe pas au mouvement avec l'Euronext Tech Leaders qui perd 0,35%.
01:06Et évidemment, notre pierre de touche du moment, c'est le rendement du 10 ans français
01:10qui reste très tendu, qui a dépassé les 3,5% comme on le sentait hier.
01:15Et on est désormais à 3,51% alors que l'ensemble des autres taux européens
01:20commencent à se détendre.
01:22On voit par exemple qu'on est à 3,57% sur la dette italienne
01:25et qu'on est vraiment plus loin d'un croisement des courbes.
01:28Effectivement, et 10 ans français n'est plus qu'à 7 petits points du 10 ans italien,
01:31ce sera surveillé.
01:32Alors du côté des valeurs, on parlait des banques qui s'ouvrent beaucoup,
01:34des ESN, il y a aussi les valeurs de défense, mais françaises.
01:36C'est vraiment propre à la France, ce qui se passe aujourd'hui.
01:38Dassault Aviation, par exemple, perd 3%, Thalès perd 3,5%,
01:41avec la crainte d'un report, d'un certain nombre peut-être de commandes.
01:45En tout cas, le report peut être redouté par les marchés,
01:49évidemment, dans le cadre de cette instabilité politique
01:51qui pourrait donc peser sur les contrats à venir du secteur de la défense.
01:54John, on vous retrouve en direct.
01:56Antoine nous le disait, Wall Street ouvre sur une note mitigée
01:58et plein de doutes, doutes sur l'indépendance de la Fed.
02:02Scandale à la Fed avec cette pression directe de Donald Trump
02:04sur l'ISACOOC, l'une de ses membres.
02:07Oui, c'est absolument incroyable.
02:09C'est une situation qui est totalement inédite.
02:10Il faut le rappeler.
02:12Il faut aussi rappeler ici que l'ISACOOC a été nommée
02:17pour un mandat de 14 ans, qui expire en 2038.
02:21Alors, pas sûr que Donald Trump sera toujours là.
02:24Et en fait, il y a une loi, la même que pour Jérôme Powell,
02:30qui prévoit qu'un membre du board de la Fed ne peut pas être licencié,
02:36à part pour juste cause.
02:38Et apparemment, apparemment, elle aurait fait des fraudes hypothécaires
02:42selon l'administration Trump, qui serait un motif valable.
02:46Alors, ce qui est très intéressant, si on va un tout petit peu plus loin,
02:50Guillaume, c'est qu'on voit que, évidemment,
02:53l'ISACOOC n'est pas d'accord et a refusé de démissionner.
02:57Elle a mandaté un avocat qui est le même avocat que le fils de Joe Biden
03:01pour lui demander une injonction immédiate,
03:04ce qui, évidemment, gèlerait de facto la décision présidentielle.
03:09Mais, où ça va encore plus loin, Guillaume,
03:12et ce qui est incroyable, on se croirait dans un film,
03:16eh bien, tant que les tribunaux n'ont pas tranché,
03:19elle peut continuer légalement à exercer et à prendre des décisions.
03:24Mais, qu'est-ce qui se passe ?
03:27C'est que si elle est retenue coupable par la justice,
03:32eh bien, certains de ses votes ou de ses décisions
03:36peuvent être jugés invalides rétroactivement.
03:41Qu'est-ce que ça veut dire concrètement ?
03:42C'est que si elle votait contre une baisse de taux en septembre,
03:47eh bien, on pourrait revenir potentiellement, théoriquement,
03:50sur cette décision. Imaginez.
03:52– Oh là là, c'est inextricable.
03:55C'est incroyable, ce serait…
03:57Et puis, alors, en plus, on serait peut-être amené
03:59dans six mois, un an, on verra,
04:01à finalement valider une baisse de taux qu'elle n'avait pas validée
04:03à un moment où il ne faudrait surtout plus, à ce moment-là.
04:05Enfin, bon.
04:06Est-ce que l'indépendance de la Fed est désormais concrètement,
04:09opérationnellement remise en cause, d'après vous, John ?
04:11– Écoutez, ce qu'il faut rappeler, ce qu'on ne dit pas assez souvent,
04:15c'est que quasiment tous les présidents de la Fed
04:17ont été mis sous pression par les anciens présidents,
04:20les anciens locataires de la Maison-Blanche.
04:22Alors évidemment, Trump le fait d'une manière complètement différente
04:26de ce qui avait été fait par le passé,
04:29parce qu'il dit tout haut, tout fort ce qu'il pense.
04:34Évidemment, on a un problème,
04:36puisqu'on a des questions concernant le respect des protections légales
04:41des membres du board, puisque dans ce cas-là,
04:45Donald Trump s'attaque directement à Jerome Powell ou à Lisa Cook.
04:50Et puis, évidemment, la question, c'est de savoir si la prochaine décision
04:55de la Fed ne se fera pas sous la pression de Donald Trump.
05:01Vous vous souvenez, Guillaume, on en parlait hier, on se disait,
05:04c'était un peu bizarre que le consensus, voire Jerome Powell,
05:08ait ouvert une porte à la baisse des taux en septembre,
05:12alors que l'inflation est en train de repartir vers la hausse.
05:15Donc, on se dit que déjà là, potentiellement, l'indépendance de la Fed
05:20est mise à mal et donc, évidemment, la perception des marchés est fragilisée
05:26et c'est ce qu'on surveillera en tout cas jusqu'au départ de Jerome Powell
05:33et potentiellement à la mise en place d'un nouveau président de la Fed
05:37qui serait un lieutenant, si on peut dire ça comme ça, de Donald Trump.
05:45C'est ça, voilà, qui succédera à Jerome Powell ?
05:48La fin de son mandat, c'est pour mai prochain.
05:50Should I stay, should I go ?
05:51C'est vraiment la question qu'il doit être en train de se poser là.
05:53Jerome Powell.
05:54Wall Street, donc, John a ouvert sur une note pour l'instant mitigée,
05:57marché circonspect face à l'interventionnisme de Donald Trump
06:00et dans un instant, l'un de nos experts nous parlera même d'étatisme américain.
06:03L'étatisme américain.
06:04Alors ça, ça peut paraître paradoxal, c'est presque un oxymore,
06:07mais voilà, Emery Gastaldi viendra nous expliquer ce qui est en train de se jouer.
06:11Donald Trump qui, parallèlement, allez, remet une couche de pression aussi sur la Chine,
06:15il menace la Chine à nouveau de droit de douane de 200%.
06:19Oui, c'est absolument fou parce qu'on a l'impression que cet homme,
06:23Donald Trump, ne dort pas, ne dort plus
06:25et en fait, il fait évidemment des déclarations à tout va
06:31et ici, Donald Trump a affirmé que les États-Unis disposaient d'un levier supérieur sur la Chine,
06:39en particulier via les pièces aéronautiques face aux restrictions chinoises,
06:46notamment sur les aimants en terres rares.
06:48Vous savez que les Chinois font certaines restrictions sur les exportations de terres rares
06:55et ça fâche Donald Trump, Donald Trump ne veut absolument pas qu'on lui réponde.
07:00Donc qu'est-ce qu'il menace de faire ?
07:02Vous l'avez dit Guillaume, de mettre 200% de taxes sur certains biens importés
07:08et d'avoir des restrictions concernant les pièces aéronautiques
07:13qui sont utilisées par les constructeurs chinois.
07:16Donc on n'en sort plus, on avait l'impression qu'on avait une pause
07:19qui allait durer encore quelques mois et là, Donald Trump s'est levier du pied gauche
07:24s'il dormait, mais il est fâché contre les Chinois
07:28et notamment les exportations de terres rares.
07:30– Antoine ?
07:31– Oui, je ne sais pas ce qu'il a appris hier soir,
07:33mais il était très fâché contre les Chinois.
07:34Il a dit de toute manière, la Chine, je l'aurais vitrifié
07:36si j'avais eu la possibilité de le faire, j'en ai pas envie.
07:39– Vitrifier la Chine ?
07:41– Oui, oui, oui.
07:42– Non, non, mais je ne sais pas ce qu'il a appris hier soir,
07:45mais c'était assez fabuleux.
07:46Il y avait une série de déclarations totalement dingues
07:48et il insiste sur le concept de
07:52« je vais prendre des parts dans des sociétés
07:54au nom du gouvernement américain
07:56et je vais en prendre autant que je peux ».
07:58Prendre.
07:59– Et jeu ?
08:00– Oui, oui, et jeu.
08:02C'est assez foufou ce qui se passe, on est d'accord.
08:06– On est en baisse à Wall Street, mais une légère baisse
08:08avec des indices de volatilité qui ont beaucoup, beaucoup reculé
08:10depuis quelques semaines d'ailleurs, on en reparlera dans la suite de l'émission,
08:13face à tant de risques quand même et d'instabilité malgré tout,
08:16pourquoi la volatilité est-elle aussi basse ?
08:19Est-ce que l'étatisme, est-ce qu'on va pouvoir parler d'étatisme américain,
08:23quelque part à moyen terme pourrait néanmoins apporter plus de visibilité
08:27quand l'État est là, c'est aussi parfois poursuivre des caps et des objectifs long terme ?
08:31Alors est-ce que la visibilité malgré tout pourrait finir par s'améliorer
08:34même si là on est en train de vivre un changement de structure ?
08:36On va en parler dans la suite de l'émission bien sûr.
08:38Cette question d'un de nos auditeurs, elle est pour vous John, cette question,
08:41il nous suit souvent et il nous interroge régulièrement.
08:44Voici sa question, il s'appelle les tontons répliqueurs.
08:46Et il nous dit, vu l'état de la politique en France,
08:48les small caps qui vont peut-être subir des prises de bénéfices
08:51et les inquiétudes autour de la Fed,
08:53le bitcoin peut-il être la meilleure idée de cette rentrée ?
08:56Investir dans le bitcoin plutôt que sur les marchés.
08:58John.
08:58Oui, c'est intéressant parce qu'en fait, la question,
09:03vous me l'auriez posée il y a un an ou deux ans,
09:06vous auriez très certainement dit, est-ce que l'or, l'alternative,
09:09évidemment, au stress qu'on a sur la France ?
09:12Eh bien, le bitcoin, pourquoi pas ?
09:15Pourquoi pas ?
09:16Parce qu'il peut jouer ce rôle de couverture, de hedge, comme on appelle,
09:22mais évidemment, la problématique, je dirais,
09:24c'est aussi la volatilité qu'on a sur les crypto-monnaies.
09:28Alors, une des solutions qu'on peut avoir pour stabiliser,
09:32si on a un bon support sur un horizon de temps assez moyen,
09:37c'est peut-être pour aller sur un ETF, sur le bitcoin,
09:41qui serait peut-être potentiellement moins volatile,
09:44ou un ETF sur les crypto-monnaies.
09:47Et donc, on serait ici dans une situation de couverture,
09:51effectivement, face aux tensions politiques en France
09:56et face aux tensions géopolitiques,
09:59parce qu'on rappelle quand même que la France est exposée indirectement
10:03aussi à ce qui se passe en Ukraine.
10:05Donc, effectivement, c'est une très bonne question
10:07et c'est une très bonne couverture, un hedge,
10:10mais essayer de minimiser le risque de volatilité,
10:14ça, c'est très important.
10:15L'avantage du bitcoin, c'est qu'il est très diversifiant,
10:17c'est de la diversification dans la diversification.
10:19Ça n'empêche pas de bitcoin de reculer quand même en toile.
10:21Vous nous le signez.
10:22Tout à l'heure, on en parlait ensemble hors antenne.
10:23Depuis quelques jours, bitcoin recule et on est à quoi ?
10:25110 000 dollars en ce moment sur bitcoin.
10:27Oui, alors, il y a eu effectivement une sorte de craquage en règle
10:30le week-end passé avec énormément de ventes de positions
10:34qui ont provoqué des gros ajustements.
10:37Grosse baleine.
10:37Voilà, donc, ça, c'est un petit peu particulier.
10:40Au-delà de ça, il y a cette espèce de dualité
10:44où on se dit, oui, le bitcoin, pour nous aider
10:47à nous couvrir contre les États qui font n'importe quoi,
10:51cela dit, le bitcoin en lui-même est agité par des mouvements
10:55qui sont totalement imprévisibles et alors surtout
10:57qui est en train de perdre une de ses principales qualités
11:00qui était celle de la décentralisation.
11:02Désormais, c'est d'énormes positions qui sont détenues
11:05par quelques grandes whales, comme on les appelle,
11:09par des très grands gérants de fonds
11:11et c'est eux qui font un peu l'appui de botan sur le marché.
11:13Donc, du coup, finalement, ce n'est pas l'État,
11:16mais c'est des gros players qui détiennent le marché.
11:18Alors, si la communauté crypto nous écoute,
11:20attention, on n'est pas en train d'insulter bitcoin.
11:22Et on ne dit pas que la blockchain est centralisée.
11:24La blockchain bitcoin est toujours aussi décentralisée.
11:27Il n'y a pas de problème là-dessus.
11:28Mais les cours du bitcoin peuvent parfois dépendre
11:29de quelques investisseurs, des baleines,
11:31comme on les appelle les gros investisseurs, effectivement,
11:33qui peuvent faire l'appui et le botan.
11:34Voilà. Bon, bitcoin, actuellement, est à 110 000 dollars.
11:37Wall Street, donc, très mitigée.
11:39Et John, alors, quand on parle de 5G, de fibre,
11:41on a presque l'impression de parler de l'économie d'avant.
11:45Mais non, quand même, c'est la réalité d'aujourd'hui,
11:46la 5G et la fibre, eh bien, ça reste très stratégique
11:48au point qu'AT&T va racheter du spectre à EcoStar
11:51pour 23 milliards de dollars.
11:54Rien que ça.
11:55Et vous savez, souvent, on dit que les opérateurs de télécom,
12:01eh bien, évidemment, ils sont extrêmement endettés
12:03parce qu'ils ont besoin de développement.
12:05Eh bien, c'est le cas concret d'AT&T.
12:08Vous l'avez dit, en numéraire, pour 23 milliards de dollars,
12:11ils vont acquérir certaines fréquences radio auprès d'EcoStar.
12:15Alors, EcoStar, ce qu'il faut savoir,
12:17c'est que c'est une entreprise aussi endettée.
12:20Ça va leur permettre d'avoir un peu de liquidité
12:23dans leur fonds de portefeuille.
12:27Et évidemment, AT&T, c'est pour renforcer leur réseau 5G
12:32et leur couverture de fibre dans plus de 400 zones urbaines
12:36aux États-Unis.
12:38Ça devrait être, la transaction devrait être finalisée mi-2026.
12:42Donc, c'est une très bonne nouvelle pour AT&T,
12:44mais une nouvelle dette pour l'entreprise star américaine.
12:50– Effectivement, et de la tech, on en reparlera aussi tout à l'heure
12:53dans le club, puisque MongoDB, plateforme multicloud,
12:55SentinelOne aussi dans la cybersécurité autour de l'IA,
12:59eh bien, ces deux groupes vont publier leurs résultats.
13:01Ce sera après bourse, après la clôture de Wall Street.
13:02On en reparlera avec Louis de Montalembert tout à l'heure
13:04à partir de 17h avant demain soir.
13:06Bien sûr, la publication, tout le monde attend,
13:09à savoir NVIDIA.
13:10Un dernier mot quand même des médicaments anti-obésité
13:12parce que l'été a été très difficile pour Novo Nordix,
13:15vraiment d'été très, très compliqué
13:17pour la star européenne des médicaments anti-obésité.
13:19Pour Elalili, c'est moins catastrophique.
13:21Elalili qui annonce même le succès d'une de ces pilules
13:24pour les adultes en surpoids, John.
13:27– Oui, une pilule expérimentale pour les adultes diabétiques
13:30du type 2.
13:32Et dans l'essai qui a été accepté de phase 3,
13:36eh bien, le traitement a permis une perte de poids
13:39en moyenne de 10,5% sur 72 semaines.
13:43Donc, c'est vraiment quelque chose de très important.
13:46Le marché apprécie aujourd'hui.
13:49Et on voit que, évidemment,
13:52Novo Nordix a des interrogations
13:55et de plus en plus de concurrents là-dessus.
13:57On avance sur cette pilule
13:59qui pourrait pallier à ce qu'on s'injecte,
14:03vous savez, les piqûres qu'on s'injecte
14:05chaque semaine ou chaque deux semaines
14:07grâce au GLP1 notamment.
14:11– Merci, John.
14:11John Plassard avec nous, c'est USA Today,
14:13chaque jour à l'ouverture de Wall Street.
14:14Et c'est un plaisir de vous retrouver quotidiennement
14:16et c'est un plaisir de vous retrouver dans l'ouverture de Wall Street.

Recommandations