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  • il y a 3 mois
Deux heures pour vivre l’info. Loïc Besson donne les clés aux téléspectateurs pour mieux comprendre les grands enjeux de la journée.

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Transcription
00:00On en revient à présent à l'actualité internationale avec cette nouvelle étape.
00:03Dans les discussions pour mettre fin à la guerre en Ukraine,
00:05les dirigeants européens se sont mis d'accord à Washington avec le président américain
00:08sur la nécessité d'assurer des garanties de sécurité à l'Ukraine,
00:12quel que soit l'accord conclu in fine avec la Russie, s'il en était évidemment.
00:16Mais comment concrètement c'est tout l'enjeu de cette réunion qui a lieu aujourd'hui
00:20des chefs militaires de l'OTAN, alors que dans le même temps,
00:24Donald Trump s'est dit prêt à un soutien aérien pour assurer la sécurité à l'Ukraine,
00:32mais en revanche, François Clémenceau, pas question d'envoyer des troupes au sol,
00:36ça sera aux Européens de s'en charger, c'est ce que dit le président américain.
00:39Oui, et là-dessus il n'a pas vraiment varié de position,
00:42c'est assez étonnant de sa part, lui qui en change si souvent.
00:44Il n'y aura pas de soldats américains en Ukraine.
00:47En revanche, s'il s'agit de soutenir et d'être en backup, comme on dit là-bas,
00:53pour des troupes européennes qui seraient sur place,
00:56soit des troupes européennes issues des pays de la coalition des volontaires.
01:00Vous savez, cette coalition qu'a montée Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique.
01:04Ne serait-ce que pour avoir du renseignement, de la logistique,
01:07du soutien aérien éventuellement en cas de besoin,
01:10mais surtout du transport aérien.
01:12Ce sont deux choses différentes.
01:13Le transport aérien, c'est pour transporter des troupes et du matériel.
01:16Le soutien aérien s'est fait pour protéger et dissuader toute attaque
01:21contre les troupes qui seraient présentes en Ukraine.
01:24Donc, de ce point de vue-là, le vrai changement,
01:27c'est qu'effectivement Donald Trump est enfin d'accord
01:30pour faire participer les États-Unis à une forme de garantie de sécurité à l'Ukraine.
01:34Jusqu'à présent, je ne sais pas si vous vous rappelez,
01:36il n'était question comme garantie de sécurité de la part des Américains
01:39que du fameux deal sur les minerais ukrainiens.
01:44Sous-entendu, si on vient vous aider à les exploiter,
01:47les Russes n'attaqueront pas du personnel américain
01:49qui se trouvera sur le sol ukrainien.
01:51Ce serait comme s'ils attaquaient les États-Unis.
01:53Ça ne suffit pas.
01:54Et donc, l'idée, c'est qu'il y ait effectivement un soutien militaire.
01:58Il est apporté par des choses très considérables.
02:01On ne l'imagine pas suffisamment, mais le renseignement, c'est énorme.
02:05C'est pratiquement la moitié, j'allais dire, de la solution.
02:08Et puis le reste, c'est très important.
02:09Sans logistique, il n'y a pas d'opération.
02:12Et sans soutien aérien, il n'y a pas de garantie de sécurité valable.
02:15Donc oui, on a progressé de ce point de vue-là.
02:17Général Péistrandi, bonjour.
02:18C'est en effet la nouveauté, la nouvelle information.
02:21L'engagement de Donald Trump, l'engagement, je ne sais pas en tout cas,
02:24mais l'annonce que les États-Unis prêteront un renfort aérien
02:28pour assurer la sécurité de l'Ukraine
02:30et éviter une nouvelle agression russe.
02:33Oui, et ça, c'est vraiment quelque chose d'extrêmement important,
02:36comme le soulignait François Clemenceau.
02:38C'est même, finalement, le soutien aérien est plus important
02:42que des troupes au sol, en fait.
02:43Pourquoi ? Parce que, en fait, les Européens,
02:46ou en tout cas la coalition des volontaires,
02:47a suffisamment de capacités, on va dire, terrestres.
02:51Le problème, il n'est pas là.
02:52De toute façon, l'objectif n'est pas de mettre 300 000 soldats européens
02:57en backup, entre guillemets, sur le territoire ukrainien.
03:01Par contre, la confirmation de ce soutien aérien,
03:04donc qui peut prendre, effectivement, plusieurs formes,
03:07dont le partage du renseignement, ça, c'est essentiel.
03:11D'autant plus que c'est un domaine, et là, les Russes le savent très bien,
03:15pour lequel ils ne font pas le poids, en quelque sorte.
03:17Donc, cette annonce, elle est positive.
03:20Bon, maintenant, il faudra voir très concrètement
03:22comment cela va se mettre en place,
03:25quels vont être les mécanismes qui vont être mis en place,
03:28mais c'est quelque chose qui est important,
03:30alors même que, on voit bien, les discussions piétinent avec Moscou.
03:36On parle de quel type d'avion quand on parle de renfort aérien ?
03:39Est-ce que c'est des avions pour faire de la surveillance,
03:40pour faire du renseignement,
03:42ou est-ce que c'est des avions pour menacer, clairement, la Russie,
03:44si elle était tentée à nouveau d'attaquer l'Ukraine
03:47après qu'un accord soit conclu ?
03:50Encore une fois, on n'y est pas, mais si ça venait à arriver ?
03:53Il y a trois choses différentes.
03:55Encore une fois, le transport aérien,
03:57c'est pour aider les pays de la coalition
03:59à venir amener sur place
04:00et à entretenir, maintenir sur place
04:03des troupes d'infanterie.
04:05Alors, on dit qu'elle ne serait pas forcément
04:06toute en Ukraine, que certaines y seraient,
04:08mais que d'autres seraient dans les pays voisins.
04:09Mais tout de même, il faut assurer cette présence aérienne
04:12du transport, et puis après, vous avez des avions de combat.
04:15Des avions de combat américains
04:17qui protègent le sol ukrainien
04:20pour faire de la dissuasion
04:22et pour protéger les troupes européennes
04:24qui y seraient.
04:25Quand on dit troupes européennes,
04:27on n'a pas encore, là aussi, été dans les détails.
04:29Est-ce qu'encore une fois, il s'agit des troupes
04:31de la coalition des volontaires
04:32ou des troupes de pays de l'OTAN,
04:34sous commandement OTAN,
04:35avec une coordination OTAN ?
04:37Là, pour le coup, les Russes ont dit
04:38pas question.
04:39Et même lorsqu'on leur dit
04:41troupes européennes hors commandement d'OTAN,
04:43mais avec un État majeur approprié,
04:45c'est de ça dont on va discuter aujourd'hui essentiellement,
04:47les Russes ne sont franchement pas
04:49totalement d'accord non plus.
04:51En fait, là où ils seraient d'accord,
04:53c'est pour avoir une présence
04:54de force d'interposition,
04:56sans mandat,
04:58ni de l'OTAN,
04:59ni de l'Union européenne,
05:00ni des Nations unies,
05:01et qui n'appartiennent à aucun des pays membres
05:03de l'Union européenne ou de l'OTAN.
05:05Il ne reste pas grand monde
05:05pour faire ce genre de travail,
05:06ou alors, on l'a déjà vu dans d'autres contrées
05:09à travers le monde,
05:10ce sont généralement des soldats peu efficaces
05:11et dont la valeur n'est que symbolique.
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