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  • il y a 3 mois
Deux heures pour vivre l’info. Loïc Besson donne les clés aux téléspectateurs pour mieux comprendre les grands enjeux de la journée.

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00:00Une horreur absolue, c'est la réaction de la ministre en charge du numérique et sûrement de beaucoup d'entre vous aussi en découvrant cette histoire.
00:06Après la mort d'un streamer en direct sur sa plateforme vidéo, il avait 46 ans, connu de la communauté du site Kik pour participer à des vidéos où on le voyait subir des violences et des humiliations.
00:19Une enquête est ouverte pour connaître les causes de sa mort, on va bien sûr en parler dans un instant, mais d'abord ces faits qui suscitent beaucoup de questions.
00:25Sylvain Trinel, bonjour. Journaliste Tech & Co, de quoi on parle ?
00:30On parle de violences répétées pendant plus d'une dizaine de jours envers une personne de 46 ans qui a été retrouvée morte dans la salle où se déroulait le tournage.
00:41Dans la nuit du 17 au 18 août, les gendarmes ont retrouvé son corps inanimé au matin, au petit matin, le lundi vers 10h.
00:48Et en fait, c'est des internautes qui ont alerté notamment la plateforme Faros, puisque le matin même, très tôt, puisqu'il streamait à peu près 24h sur 24 depuis une dizaine de jours,
00:59et bien le matin, ils avaient coupé abruptement le live sur Kik. Kik, c'est une plateforme qui est semblable à Twitch, à YouTube et qui permet de diffuser en direct.
01:09Et c'est bien là tout le problème. Tout a été vu et diffusé en live.
01:13Alors, qui était ce streamer dont on voit la photo ?
01:15Eh bien, c'est Jean Pormanov, qui est un streamer de 46 ans, qui est connu depuis déjà plusieurs années sur les réseaux sociaux.
01:22Il s'était fait connaître sur TikTok, puis ensuite sur Twitch et enfin sur Kik, où il multipliait les défis les plus extrêmes.
01:30Depuis une dizaine de jours, on le voyait par exemple se faire étrangler.
01:34On le voyait aussi se prendre des balles de paintball.
01:37Voilà, c'était des choses assez choquantes et qui étaient vues en moyenne par à peu près 5000 personnes sur la plateforme Kik.
01:44– Boris Kherlameuf nous a rejoint du service police-justice de BFM TV.
01:47Bonjour Boris. Alors, la scène s'est passée à Comte, c'est un petit village dans les Alpes-Maritimes.
01:52Le parquet de Nice, du coup, a ouvert une enquête.
01:55– Oui, absolument, une enquête en recherche des causes de la mort, ouverture par le parquet de Nice.
01:59C'est une enquête qui est confiée désormais à la police judiciaire de Nice,
02:02qui va devoir déterminer si les sévices sans durer pendant plusieurs jours sur ce streamer
02:08ont un lien avec l'origine de son décès.
02:12Le parquet de Nice qui vient de communiquer il y a quelques minutes,
02:14il nous indique que l'autopsie de la victime sera pratiquée demain matin.
02:19Nous en saurons davantage, donc demain au courant de la journée,
02:21à l'occasion d'une nouvelle communication du parquet.
02:23Voilà ce que l'on nous promet du côté de Nice.
02:26Le parquet qui indique également que plusieurs auditions de personnes présentes au moment du décès
02:31ont été faites sans qu'à ce stade, elles ne permettent de donner une orientation
02:35quant aux causes du décès de Jean Portmanov.
02:39De nombreuses saisies de matériel et vidéo ont également été réalisées,
02:44afin notamment de préciser les faits intervenus en amont du décès
02:47susceptibles d'avoir pu contribuer à celui-ci.
02:49Donc les investigations se poursuivent.
02:50À ce stade, pas de garde à vue, mais on a l'impression que ça avance relativement vite
02:55depuis l'annonce du décès, la constatation de ce décès.
03:00Donc on va rappeler que l'autopsie sera pratiquée demain.
03:03Nous aurons donc sans doute les réponses quant à l'origine du décès de Jean Portmanov,
03:0846 ans, dont le corps a été retrouvé à son domicile.
03:11C'était lundi dernier.
03:13Merci beaucoup Boris.
03:14En fait, il y a quand même deux affaires dans l'histoire.
03:16D'abord, il y a cette enquête pour savoir s'il y a un lien potentiel
03:20entre ces tortures, ces violences, ces humiliations et la mort de ce streamer.
03:26Et puis il y a toutes les questions que ça suscite,
03:28puisque tout ça, encore une fois, a été diffusé en direct.
03:31On ne sait pas exactement devant combien de personnes,
03:33mais en tout cas, il y avait des centaines de milliers d'abonnés des internautes
03:37qui payent pour voir ce contenu.
03:40D'ailleurs, évidemment, la plateforme a été mise en cause.
03:45La plateforme Kik, voilà sa réaction.
03:47Nous sommes profondément attristés par la disparition de Jean Portmanov
03:51et adressant de sincères condoléances à sa famille, à ses amis, à sa communauté.
03:54Tous les co-streamers, ceux qui diffusent ces contenus,
03:56ayant participé à cette diffusion en direct, ont été bannis dans l'attente de l'enquête en cours.
04:02Il y avait deux co-streamers avec lui en l'occurrence.
04:05Nous nous engageons à collaborer pleinement avec les autorités dans le cadre de ce processus.
04:09Et nous avons mis fin à notre collaboration avec l'ancienne agence française des réseaux sociaux
04:12pour entreprendre une révision complète de notre contenu en français.
04:16C'est vrai que ça pose beaucoup de questions.
04:18Comment on en est arrivé là ?
04:19Eh bien, on en est arrivé là essentiellement parce que Kik est une plateforme
04:23où tout est quasiment permis, où la modération est quasiment inexistante.
04:28C'est d'ailleurs pour ça qu'elle est connue par rapport à son concurrent Twitch
04:31qui appartient à Amazon et qui respecte tant soit peu les règles européennes
04:35en matière de dignité humaine, de propos sexistes, homophobes, etc.
04:39Kik justement a fait toute sa pub sur des règles bien plus souples.
04:44Ce n'est pas la première fois qu'il y a des choses qui se passent de cet ordre sur Kik.
04:48Pas jusqu'au décès, mais en tout cas des violences en direct,
04:51notamment par des streamers américains qui s'en étaient pris violemment à des touristes japonais.
04:58Et à chaque fois, Kik derrière s'en lave les mains en expliquant que,
05:02en faisant ce genre de communiqué, il faut savoir qu'ils n'ont pas de représentants en Europe.
05:06Et donc il est très difficile pour l'ARCOM, le gendarme de l'audiovisuel,
05:10de pouvoir sanctionner ce type de plateforme.
05:14Donc il faudra voir effectivement s'il y a des suites judiciaires à donner,
05:17puisque là, clairement, effectivement, on a dépassé les bornes.
05:21Sachant que les deux autres streamers qui étaient avec lui,
05:24qui participaient à ce contenu qui était diffusé en direct, ils ont réagi, Boris ?
05:29Non, alors il y a l'avocat de l'un des streamers, à savoir celui de Naruto,
05:33qui était l'invité de BFM TV hier soir.
05:36Voilà ce qu'il déclarait sur notre antenne.
05:38Toutes les violences et les actes de sadisme qu'il a subis étaient scriptés
05:42et que tout ne serait que, selon toujours cet avocat, mis en scène.
05:46Aucune autorité judiciaire ne met en cause mon client.
05:49Il n'est pour rien là-dedans et l'enquête le déterminera,
05:53ajoute-t-il, tout en concédant que Jean Portmanov souffrait de défaillance cardiaque.
05:57L'avocat, en ce qui concerne de Safine, lui, a fait un communiqué de presse hier
06:01en disant qu'il allait déposer plainte parce que, selon lui,
06:04son client serait désormais cyberharcelé, mais pas d'autres réactions à ce stade
06:10de la part des deux avocats, de ces deux streamers présents aux côtés de JP
06:15lors de ce live stream qui a duré plusieurs jours.
06:17Arthur Delaporte est avec nous, député PS du Calvados.
06:21Vous avez présidé une commission d'enquête sur les effets psychologiques
06:25des réseaux sociaux, de TikTok, en l'occurrence, sur les mineurs.
06:29Évidemment, vous travaillez sur ces sujets-là.
06:31Ça pose énormément de questions.
06:32D'abord, ça choque beaucoup de monde qu'une plateforme puisse diffuser
06:37de telles scènes de violences, d'humiliations, de tortures
06:41et même jusqu'à la mort, en l'occurrence.
06:44Oui, et pour le coup, on ne peut pas dire que Kik a découvert
06:47ce qui se passait sur ce compte, qui était le compte le plus suivi en France.
06:51Et donc, quand on voit aujourd'hui, finalement, leur réaction,
06:55moi, je suis sidéré, je suis sidéré, je suis choqué,
06:58comme l'ensemble des Françaises et des Français,
07:00parce qu'il y a encore certaines des séquences qui traînent
07:02sur les réseaux sociaux, sur d'autres, sur TikTok, sur X.
07:04Et on peut voir la violence que cette personne a subie.
07:07Et même si c'était scénarisé, il y a un devoir de protection
07:09de la dignité des personnes.
07:11Et aujourd'hui, il a été clairement humilié pendant des centaines d'heures.
07:15C'était inacceptable.
07:16Et donc, ce contenu aurait simplement dû être banni,
07:19avec des efforts de modération qui n'ont pas été faits.
07:23Et Kik a fait son business,
07:25en partant d'abord du business des Jeux et des Paris,
07:28mais sur l'absence de modération véritable,
07:32avec, derrière, des rémunérations importantes
07:34pour les personnes en question.
07:36Et donc là, on avait, par exemple, pour Jean-Pourmanov,
07:38des rémunérations importantes et des gens qui donnaient
07:40pour voir ce type de contenu.
07:42Donc, ce qui pose problème, au-delà de la modération,
07:44c'est évidemment le modèle économique de ce type de plateforme
07:47qu'il faut absolument dénoncer et réguler.
07:50Et là, pour le coup, oui, il y a eu des failles
07:52dans l'action publique, puisque l'Arcom,
07:55qui avait été saisie il y a plusieurs mois,
07:57et par la LDH et par Mediapart,
07:59n'a pas été suffisamment réactive.
08:01Même si, et ça, il faudra le voir par la suite,
08:04il y avait eu aussi une enquête de police,
08:06puisque les personnes avaient été auditionnées
08:08en janvier dernier pour des faits similaires, finalement,
08:11cette humiliation qui s'est traduite
08:13par le plus tragique ces derniers jours.
08:16Mais vous parlez de l'Arcom qui n'a rien fait.
08:18Est-ce que l'Arcom a les moyens d'agir sur une plateforme
08:21qui n'est même pas implantée en France ?
08:24Non. Et le problème, il est évidemment là.
08:27Mais si la plateforme ne répond pas,
08:29si la plateforme ne se conforme pas aux exigences,
08:32alors il peut y avoir des sanctions
08:33qui sont prises, on peut, dans l'état extrême,
08:35couper la diffusion de ce type de plateforme.
08:37Donc, aujourd'hui, on voit bien que,
08:39puisque Kik a une représentation en France indirecte,
08:43puisqu'ils ont un compte Twitter en France,
08:44c'est qu'ils ont bien du business en France.
08:46Donc, ils doivent aussi respecter le droit français,
08:48et notamment le droit pénal.
08:50Et donc là, pour le coup,
08:51c'est au juge judiciaire aussi d'agir.
08:54Et on a sans doute manqué de réactivité à ce niveau-là.
08:58Mais je tiens à dire, l'Arcom, ils font ce qu'ils peuvent.
08:59Ils ont 23 personnes pour la surveillance
09:02et les sanctions plus larges sur les réseaux numériques.
09:05Donc, c'est évidemment insuffisant
09:07par rapport à l'ampleur des missions qui sont les leurs.
09:10Alors, justement, pour bien comprendre de quoi on parle,
09:13ces images choquantes,
09:14avant même celle de cette mort en direct de ce streamer,
09:19regardez ces images.
09:20Elles sont choquantes, évidemment.
09:22Nous les avons floutées
09:23et on les commente juste derrière.
09:25se faire battre,
09:51se faire torturer par d'autres participants avec lui.
09:56Et c'est justement ça qui choque.
09:58Avant même, évidemment,
10:00ça vient en plus,
10:01sa mort en direct.
10:02Oui, absolument.
10:03Ces images ont été diffusées pendant de longues heures.
10:06Ce live stream a duré des heures et des heures.
10:07Et à chaque fois, c'est le même scénario.
10:09À savoir des humiliations, des moqueries,
10:11même parfois des violences physiques,
10:13ingestion de produits en tout genre.
10:16avec JP, Jean Portmanov,
10:19âgé de 46 ans,
10:20qui est au milieu de tout ça
10:21et qui subit les coups, les insultes
10:23à répétition de la part de ces co-streamers.
10:27Aujourd'hui, je ne sais pas si on peut les appeler
10:29comme des comparses aujourd'hui.
10:30Avec là, une question qui se pose aujourd'hui,
10:31c'est le consentement.
10:32Est-ce que cette personne était bien consentante
10:35lors de l'organisation de ces streams ?
10:38Ça, c'est l'enquête qui va le devoir,
10:39déjà, le déterminer.
10:41Selon la défense,
10:42selon les avocats de ces deux co-streamers,
10:44oui, il y avait bel et bien un consentement
10:46de la part de la victime,
10:48mais c'est vrai que ces images ont choqué.
10:50Diffusées sur une plateforme de stream,
10:54qu'à savoir, dont j'ignorais jusqu'à présent,
10:57comme beaucoup de monde, j'imagine, l'existence,
10:59où il y a très peu de modération,
11:00sauf à l'heure de ma part, Sylvain.
11:02Mais voilà, des images qui ont tourné en boucle
11:03pendant des heures et des heures
11:04et ça ne date pas d'aujourd'hui, malheureusement.
11:06Tout le monde y a accès.
11:07Il n'y a pas de protection des mineurs ou quoi ?
11:08Non, il n'y a pas de protection.
11:10Ils répondent cependant à leurs obligations.
11:13Je réagis à ce que disait Arthur Delaporte,
11:16à certaines de leurs obligations,
11:18notamment sur les jeux en ligne,
11:19les casinos en ligne,
11:20puisque cette section n'est pas disponible en France,
11:22puisque c'est illégal.
11:23En revanche, effectivement,
11:24on peut y voir la cour des miracles.
11:27C'est tous les bannis de Twitch,
11:28puisque un stream comme ça sur la plateforme Twitch,
11:31malgré tous ses défauts,
11:33n'aurait probablement pas dépassé l'heure de diffusion
11:35et donc ça aurait peut-être pu éviter ce drame.
11:38Mais clairement, oui,
11:39il y a un manque de modération de la part de Kik
11:41qui s'en vante de toute façon depuis plusieurs mois.
11:43On a retrouvé dans les archives de X
11:45des publications sur lesquelles il joue beaucoup
11:50sur le rôle, le personnage de Jean Portmanoff,
11:54ce qui est quand même assez voir de café
11:56au égard du communiqué de presse diffusé aujourd'hui.
11:59– Arthur Delaporte, il y a cette atteinte évidente
12:02à la dignité de la personne,
12:05mais se pose la question aussi du public.
12:07Qu'est-ce que ça dit finalement
12:08sur ces centaines de milliers d'abonnés
12:10à ce type de compte,
12:12y compris donc des Français,
12:13y compris potentiellement des mineurs,
12:15puisqu'il n'y a aucune protection ?
12:17Il y a quand même des gens qui payent
12:19et qui ont envie de regarder ce type de scène.
12:21Ce n'est pas de la fiction, ce n'est pas un film,
12:23c'est la réalité.
12:24Et chacun le sait en le regardant.
12:25– Alors Arthur Delaporte,
12:30on a un petit problème de liaison manifestement,
12:33mais c'est ça le plus choquant,
12:35si ça pose la question du public.
12:36– C'est ça, et le public, il était très nombreux.
12:38Après, il faut savoir que c'est un système,
12:40enfin c'est un type de live
12:42qui s'est popularisé ces derniers mois,
12:43notamment avec le streamer et le Snapchatteur Nasdaq,
12:47puisqu'en fait, on avait accès
12:48à une véritable mini-téléréalité,
12:51alors c'est avec très peu de budget,
12:52mais du budget quand même,
12:53puisqu'il diffusait 24 heures sur 24,
12:56avec ses petites histoires,
12:57cette fratrie, comme ils aimaient bien s'appeler,
13:01qui s'amusait d'une certaine manière,
13:04en tout cas c'est leur description.
13:06Donc ça s'est vu sur Twitch,
13:07ça s'est vu sur Kik,
13:08de plus en plus, ce genre de mini-téléréalité,
13:11et c'est vu par entre 3 000 et 5 000 personnes,
13:14jusqu'à même 10 000 personnes dimanche soir,
13:16à la veille du drame.
13:18– Arthur Delaporte, je reviens vers vous,
13:21jusqu'à 10 000 personnes dimanche soir,
13:23ça pose la question du public.
13:25Il y a un public pour regarder ce type de scène ?
13:29– C'est sûr, il y a un public,
13:30et on a vu des témoignages de personnes
13:32qui disaient qu'ils trouvaient ça distrayant,
13:34ou qu'ils s'étaient fascinés par le morbide.
13:36Et de manière générale,
13:37on l'a vu dans la commission d'enquête sur TikTok,
13:39ce qui est le plus choquant,
13:41ce qui provoque le plus de clash,
13:43ce qui est parfois scénarisé,
13:44c'est ce qui rapporte le plus,
13:45parce que finalement,
13:46tout un chacun a une attirance pour ce qui choque.
13:52Donc c'est là, finalement, le vrai sujet,
13:55c'est que le modèle économique est sur ce qui va attirer l'attention,
13:59c'est l'économie de l'attention du numérique,
14:01c'est ce qui va donner du clic,
14:03c'est ce qui va donner de la vue.
14:04Et donc finalement, oui,
14:06moi je suis choqué qu'on laisse faire ce type de modèle économique.
14:09Il y a un vrai problème d'éthique de la part de ces plateformes
14:12qui ont surfé là-dessus pour se faire un max de pognon.
14:16Mais ça marche pour Kik,
14:17mais à des échelles plus faibles,
14:19on peut avoir ça aussi évidemment pour TikTok,
14:21et même pour Insta,
14:24plus les contenus sont choquants,
14:25plus les gens les regardent,
14:26plus les gens les partagent,
14:27et plus potentiellement ils donnent aussi de l'argent
14:29pour continuer à en voir d'autres,
14:30parce qu'il y a des effets psychoactifs,
14:33on va dire,
14:34qui sont là terribles,
14:36mais qui existent.
14:37Merci beaucoup Arthur Delaporte
14:39d'avoir pris le temps de répondre à nos questions
14:40en direct sur BFM TV
14:42pour être tout à fait complet sur le sujet.
14:44Évidemment, ça fait réagir le gouvernement
14:46par la voix de Clara Chappas,
14:48la ministre en charge du numérique.
14:50Voilà sa réaction.
14:53Jean Portmanov a été humilié,
14:55maltraité pendant des mois en direct
14:56sur la plateforme Kik.
14:57Une enquête judiciaire est en cours.
14:59J'ai saisi l'Arcom
14:59et effectué un signalement sur Pharos.
15:01J'ai également contacté les responsables
15:03de la plateforme pour obtenir des explications.
15:05La responsabilité des plateformes en ligne
15:07sur la diffusion de contenu illicite
15:08n'est pas une option,
15:10c'est la loi.
15:10Voilà ce qu'écrit la ministre
15:12en charge du numérique.
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