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  • il y a 2 heures
Radio France et France Télévisions ont assigné en justice les médias CNews, Europe 1 et le JDD. Des plaintes ont été déposées pour "dénigrement", a-t-on appris de source proche, confirmant une information du Figaro. Les deux groupes publics n'ont pas fait de commentaire sur cette action en justice engagée séparément auprès du tribunal des activités économiques.

Dans un article publié sur son site, Le Figaro indique que la plainte a été déposée "la semaine dernière" pour "dénigrement", qui "est un grief constitutif de la concurrence déloyale".

Il précise que Radio France et France Télévisions "se sont concertés" mais qu'ils ont "agi séparément".

Pascal Praud a réagi hier soir dans "L'Heure des pros 2", en affirmant que si CNews et Europe 1 disent "du mal de l'audiovisuel public", c'est "bien souvent en réponse" à des attaques contre cette chaîne d'info et cette radio. "S'ils attaquent, on va attaquer (...) Et, je vous dis, on va s'amuser sur le dénigrement", a-t-il ajouté avant de préciser :

"France 2 prépare un "Complément d'enquête" sur Cnews qui est quand même une chaîne concurrente de France Info, ce qui ne se fait jamais, et en même temps ils nous font une action en justice pour nous accuser de dénigrement et eux-mêmes vont faire un reportage contre nous ! Franchement si j'étais Mme Ernotte, je demanderai qu'ils attendent la fin de la procédure judiciaire pour le diffuser !"

Pascal Praud a également ciblé un clip vidéo sur France 5, qu'il a qualifié de "dégueulasse", du chroniqueur Bertrand Chameroy se moquant de CNews :

"Il fait passer une des chroniqueuses de l'émission Elisabeth Levy pour une alcoolique parce qu'elle a une vois éraillée, c'est vraiment dégueulasse. Et bien sûr, on s'en prend à une femme...."

Le conflit entre ces deux blocs médiatiques a explosé en septembre dans le sillage de l'affaire Legrand-Cohen, deux journalistes du service public accusés de connivence avec le Parti socialiste.

Ces hostilités ont été déclenchées avec une vidéo diffusée début septembre par le média L'Incorrect, source d'une vive polémique politico-médiatique.

Cette affaire a été commentée sur CNews, Europe 1 et le Journal du dimanche (JDD), qui y ont vu, comme beaucoup d'observateurs, un signe de partialité politique du service public. D'ailleurs même France Inter a suspendu Thomas Legrand après la diffusion de cette vidéo.

France Télévisions et Radio France ont tout de même contre-attaqué en saisissant l'Arcom, le régulateur de l'audiovisuel auprès duquel ils ont dénoncé "une campagne de dénigrement", dont le "caractère outrancier et déséquilibré" dépasse "le simple débat d'opinions".

"La galaxie médiatique de Vincent Bolloré veut la peau de l'audiovisuel public, réclame sa privatisation", avait déclaré Delphine Ernotte Cunci, la présidente de France Télévisions, dans une interview au Monde mi-septembre.

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Transcription
00:00Alors Delphine Ernotte, d'abord sur France Télévisions, va avoir un complément d'enquête sur CNews.
00:06Alors ces gens attaquent effectivement le groupe CNews Europe 1 et Journal du Dimanche
00:13et ils préparent, ce qui est extraordinaire quand même, un complément d'enquête sur une chaîne concurrente.
00:19Parce que France Info est une chaîne concurrente bien sûr de CNews.
00:22Ce qui ne se fait pas, je serais d'avis de Madame Ernotte,
00:25déjà, je ne diffuserai pas ce documentaire avant la fin du tribunal de commerce.
00:32Parce que pour les avocats, j'imagine, de CNews, c'est facile de dire,
00:36écoutez, regardez cette émission complément d'enquête qui est présentée par M. Tristan Oualek, je crois.
00:42J'ai très souvent, moi, une journaliste qui veut nous interroger.
00:46Vous avez été interviewé, moi.
00:47Voilà, qui vous avait interrogé.
00:49Bon, alors je voulais vous citer quand même, Madame Delphine Ernotte a dit,
00:53il faut admettre que CNews est un média d'opinion qu'ils assument d'être une chaîne d'extrême droite.
00:57Si ça, ce n'est pas du dénigrement d'être été une chaîne.
01:00Bon, vous avez, nous ne laisserons pas CNews Europe 1 nous déstabiliser.
01:04Ça, c'était Vincent Mellet qui était sorti de sa coquille depuis les rentrées de nouveau.
01:09On n'a plus de nouvelles de lui.
01:10Le directeur éditorial de la radio publique défend le travail de ses équipes
01:13et pointe du doigt l'hostilité des médias de la galaxie Bolloré, dit-il,
01:17contre lesquels Radio France n'entend pas rester les bras croisés.
01:20Thomas Legrand, le fameux Thomas Legrand de France Inter, avait dit
01:24« Je ne fais pas le même métier que ces gens qui sont sur CNews.
01:27On ne peut pas débattre avec eux tout simplement parce que les débats qui s'y déroulent
01:30ne sont pas basés sur des faits journalistiquement établis. »
01:33Si ça, ce n'est pas encore du dénigrement.
01:36Dans l'Ibédiaire, pas plus tard qu'hier.
01:38Je l'ai lu.
01:39Vous connaissez la phrase de je ne sais plus qui.
01:41Je l'ai lu d'un...
01:43Oui, je sais.
01:44Vous ne connaissez pas cette phrase ?
01:46Rappelez-la-moi.
01:47Vous l'avez oublié vous-même.
01:48Je l'ai lu d'un derrière distrait.
01:49Ah oui.
01:51Je ne sais pas qui avait dit ça.
01:54Mais bon.
01:55Non, mais franchement, Thomas Legrand, ce n'est pas le couteau le plus aiguisé du tiroir
02:01comme tout le monde sait dans le métier.
02:02Donc, je ne vais pas lire Thomas Legrand.
02:04Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
02:05Quand même, dans la logique, je ne dis pas que tous ceux sont d'extrême-gauche,
02:09mais dans la logique de l'extrême-gauche, c'est celui qui donne des coups,
02:13qui ne supporte pas de recevoir le moindre peu de filles.
02:16C'est le propre de la sensibilité d'extrême-gauche.
02:20Monsieur Legrand, le mal nommé là où il est.
02:22Par exemple, à CNews, il avait également dit, par exemple, à CNews, il n'y a pas de service politique.
02:28Il avait dit ça.
02:29C'est quand même extraordinaire.
02:30Il n'a pas de service politique.
02:31Et que si ce n'est pas dénigré, ça, il n'y a pas de réunion, il n'y a pas de conférence de rédaction,
02:35il n'y a pas de service de reportage, il n'y a pas de reportage.
02:38Monsieur Legrand avait dit cela.
02:39Il est de France Inter.
02:40Et puis, alors, je voulais vous montrer deux ou trois petites séquences.
02:42D'ailleurs, Gautier-Levret, je suis sûr qu'il aura un petit mot à dire sur ce sujet.
02:47Bonjour Thomas.
02:48Bonjour Gautier-Levret.
02:52Merci.
02:52Après que vous ayez dit que ce n'est pas le couteau le plus aiguisé du tiroir, ça fait plaisir d'être confondu avec Thomas Legrand.
02:57Mais écoutez, mais bon, vous voyez, je n'en ai même pas lu.
03:02Les gens m'en ont parlé.
03:03Ils vous l'aient raconté.
03:04Mais je n'en ai même pas lu.
03:08Vous allez prendre l'antenne dans une seconde.
03:09Et je voulais vous montrer les humoristes, parce que les humoristes sous couvert, effectivement, de faire de l'humour, qui parfois n'en est pas, c'est une manière de taper sur ces news.
03:16Et il y a le populaire Bernard Bertrand Chameroy.
03:19Chameroy, oui.
03:20Chameroy, qui est entre 7h45 et 8h, c'est bien ça, le matin ?
03:23Oui, ça, je ne sais pas.
03:24Ça fait réprimander ouvertement par sa directrice, faute d'audience.
03:28C'est le quart d'heure qui a perdu 400 000 audiences.
03:30Nous, on ne gagne pas des audiences, on n'en perd pas des audiences, on en gagne.
03:33Mais ça explique peut-être l'action en justice.
03:35Oui, parce qu'effectivement, ça ne va pas très bien.
03:37Bon, ça ne va pas très bien.
03:38Alors, écoutez, par exemple, au hasard, vous allez nous dire si ce n'est pas du dénigrement, de l'humour, d'ailleurs, peut-être que c'est drôle, mais bon, ce n'est pas très gentil.
03:45Non, mais attendez, il y a une personne qu'ils font passer pour une alcoolique, dans la séquence qu'on va voir.
03:52Mais bien sûr, donc on va voir si ça, ce n'est pas du dénigrement.
03:54Ça va être bien qu'on va aller au tribunal de commerce, je vous assure, ça va être rigolo.
03:57Ils vont rire.
03:58Écoutez.
03:59Oui, ça, c'est bien, oui.
04:00On y va.
04:01Pro, Lévi, Villiers, Morandini, c'est nous se réunis pour vous proposer la chanson du bistrot, un hymne poignant.
04:10Ça va, tu me fais un ricard ?
04:11J'ai plus rien.
04:13Et moi, je le dis, je dis les choses, le service public, c'est pas bien.
04:18Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais.
04:22Bla, bla, bla, bla, bla, bla, bla.
04:25Et nous, ça, avec notre moulin.
04:28Aujourd'hui, je serai bien le droit de dire que la France n'est plus chez moi.
04:38Mes impôts qui pêchent à le voir, Patrick-Corella, à Tata.
04:44On vous promets pas le grand soir, des analyses de bonsoir.
04:50Beaucoup de vin, peu de rigueur dans le bistrot, le bistrot d'ingueur.
04:58Bon, on va dire les choses.
05:03Elisabeth Lévy, elle a une voix éraillée.
05:05On est d'accord.
05:06Ils la font passer pour une alcoolique.
05:08C'est dégueulasse.
05:09C'est juste dégueulasse, ces gens-là, ce qu'ils font.
05:11Il n'y a pas d'autre mot.
05:13C'est sexiste.
05:14Et c'est du dénigrement.
05:16Avec les ricanements.
05:18Avec les ricanements.
05:19Donc, comme Elisabeth, elle est très intelligente et elle a beaucoup d'humour.
05:24Elle a pris ça, effectivement.
05:26Elle ne va pas porter plainte devant un tribunal de commerce.
05:29Mais c'est juste dégueulasse.
05:31Bien sûr.
05:33Donc, voilà.
05:34C'est les gens qui font les petites blagues de M. Chamouroix.
05:37Mais ils se sentent tout vermis.
05:39Tout vermis.
05:39Mais ils ne supportent pas le moins de postillons.
05:41Bien sûr.
05:42Alors, si ils attaquent, on va attaquer.
05:47Ça, je veux dire, on va s'amuser.
05:49Ça fait une demande reconventionnée.
05:50On va s'amuser.
05:51On va s'amuser.
05:52Ah bah oui.
05:53On va s'amuser sur le dénigrement.
05:54Oui.
05:55On va s'amuser.
05:55C'est bien.
05:57Donc, voilà.
05:58C'est la vie.
05:59Mais on ne fait que répondre.
06:00Mais il faut répondre dans la vie.
06:01Ah bah et moi.
06:02Bien sûr.
06:02Enfin, je n'invente rien.
06:04Vous avez vu cette bande...
06:06Ce clip.
06:08Enfin, c'est évidemment...
06:10Mais moi, ça fait...
06:11Je ne trouve pas ça très drôle.
06:13Mais on fait ça, évidemment, sur une femme qui est Elisabeth Lévy.
06:16Bien sûr.
06:17Évidemment.
06:18Ils sont crapoteux.
06:19Bon, alors, ils diront, bien sûr, ils inventeront.
06:21Ils diront même non.
06:22On n'a pas voulu.
06:23Mais pourquoi ?
06:23Vous dites ça.
06:24Bon, voilà.
06:25On ne faut pas nous prendre pour des imbéciles.
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