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  • il y a 7 semaines
Retrouvez l’émission le 18h Eco présentée par Étienne Bracq du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.

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00:00BFM Business présente
00:02Le 18h écho
00:07Quasiment 18h, bonsoir à tous et bienvenue dans ce 18h écho du mercredi 13 août, 30 minutes en direct sur BFM Business
00:15pour faire un tour d'horizon de l'actualité économique du jour avec à la une ce soir l'Ukraine
00:19et cette réunion qui s'est tenue cet après-midi entre Européens, Volodymyr Zelensky et Donald Trump.
00:25Les détails dans un instant et surtout à 18h15 avec Florent Parmentier, secrétaire général du Cevipop.
00:31Les incendies sévissent toujours en Europe.
00:34Après la région de l'Aude la semaine dernière, c'est la Grèce, le Portugal et l'Espagne qui subissent des incendies très violents.
00:39Les Canadiens remont cruellement.
00:41Alors une start-up propose de transformer des avions existants en bombarditos.
00:45Les détails dans ce journal.
00:47Et puis c'est peut-être une page qui se tourne pour Kodak.
00:49L'entreprise américaine, vieille de 133 ans, annonce avoir des doutes quant à sa capacité à poursuivre ses activités.
00:57Le smartphone a totalement changé nos vies mais aussi son business model.
01:01Et aujourd'hui, l'entreprise manque de cash pour pouvoir finir l'année.
01:04Il est 18h, tout de suite, le journal.
01:06A 16h s'est tenue donc une réunion stratégique avec d'un côté les dirigeants européens, Volodymyr Zelensky et de l'autre côté donc Donald Trump.
01:18Une conférence donc s'est tenue en distance afin de faire entendre les voix.
01:23Et puis surtout afin de préparer le sommet qui va se tenir vendredi en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
01:31Et puis surtout, le but de cette réunion, c'était de faire en sorte que Volodymyr Zelensky soit à la table des négociations,
01:38comme l'a expliqué tout à l'heure Emmanuel Macron à l'issue de ces discussions.
01:44C'est que le président Trump a été très clair sur le fait que la volonté américaine était d'obtenir un cessez-le-feu à l'occasion de cette réunion en Alaska.
01:53Et c'est très important qu'à l'occasion en effet de cette réunion, il puisse y avoir un cessez-le-feu qui soit obtenu par les États-Unis d'Amérique.
01:59Et nous soutenons cette initiative.
02:01Le deuxième élément sur lequel les choses ont été très claires et exprimées ainsi par le président Trump,
02:06c'est que les questions territoriales qui relèvent de l'Ukraine ne peuvent être négociées et ne seront négociées que par le président ukrainien.
02:15Et c'est la position que nous soutenons.
02:16Elle a été très clairement exprimée par le président Trump et donc elle augure de nos réunions à venir.
02:21Emmanuel Macron à l'issue de ces discussions qui se sont tenues cet après-midi.
02:25Oui, Elisabeth Guédal, vous êtes la correspondante de BFM Business aux États-Unis.
02:30Du côté des États-Unis, comment Donald Trump anticipe ce sommet ?
02:35Quelles sont ses ambitions avant sa venue en Alaska ?
02:39Oui, on n'a pas encore de réaction de la Maison-Blanche.
02:42Mais vous savez, ces derniers jours, dans l'entourage du président américain,
02:46on disait que les attentes étaient malgré tout assez basses.
02:49Donald Trump lui-même l'avait dit que la conclusion d'un accord vendredi ne dépendrait pas de lui.
02:55Sa porte-parole de la Maison-Blanche avait insisté également qu'il ne fallait pas attendre d'accord.
02:59Donc là, on en sait un peu plus quand même.
03:01Donald Trump s'est donné un objectif, obtenir un cessez-le-feu.
03:06Et manifestement, il met la pression sur Moscou puisqu'il semble entendre, écouter les appels européens,
03:13se mettre avec eux et donc il propose ce cessez-le-feu, parler également de la libération des enfants et des échanges de prisonniers
03:23et d'avoir un objectif de mettre sur le calendrier une nouvelle réunion, mais cette fois avec Volodymyr Zelensky.
03:30C'est ce que réclament les Européens.
03:32Donc on sent que Donald Trump, qui n'est pas vraiment convaincu d'obtenir grand-chose de Vladimir Poutine,
03:40fixe un objectif, ce cessez-le-feu.
03:42Mais là, comme vous l'avez dit, il n'y a pas du tout de détails sur qui va surveiller ce cessez-le-feu,
03:47comment il va se dérouler.
03:48Mais en tout cas, c'est une nouveauté effectivement du côté américain
03:51qu'il y a cet objectif d'obtenir au moins l'arrêt des combats pendant un certain temps.
03:56En tout cas, une chose est sûre, Donald Trump a décidé de prolonger de 90 jours la trêve entre la Chine et les États-Unis,
04:02la trêve tarifaire, le dernier accord entre les deux pays fixé une surtaxe à 30% pour les produits chinois
04:08et à 10% pour les produits américains.
04:10Des tarifs qui demandent une certaine forme d'agilité pour les sociétés de transport de colis en Chine,
04:16mais surtout aux États-Unis, avec des stop-and-go permanents,
04:19comme nous le voyons dans ce reportage en Chine, chez la société Wang Jing, avec Astre Olivier.
04:24Dans le sud-est de la Chine, un immense hangar abrite des montagnes de colis prêts à être envoyés dans le monde entier.
04:32Mais la destination qui revient le plus sur les étiquettes, les États-Unis,
04:36ce qui n'étonne pas Chen Wei-Yen, l'un des managers en charge du transport.
04:40Les États-Unis constituent le plus grand marché transfrontalier au monde et nous ne pouvons pas y renoncer.
04:46Je pense que les opportunités et la rentabilité du commerce transfrontalier ne feront que croître.
04:51C'est pourquoi nous voulons saisir cette chance.
04:53Nous avons déjà acquis un entrepôt de 2000 mètres carrés à Chicago.
04:56Le marché américain pèse pour un quart du chiffre d'affaires de la société.
05:00C'est pourquoi son patron, Chiang Wei, suit de près les négociations sur les droits de douane.
05:06Nous avons certaines attentes concernant les politiques qui seront mises en place à la fin des négociations.
05:11Depuis l'élection de Donald Trump, nous avons anticipé les conflits tarifaires.
05:14Mais en mai, on a bien vu que le nombre de colis a sensiblement diminué d'environ 20%.
05:18Depuis juillet, ils se redressent progressivement.
05:21La prolongation de la trêve est donc un soulagement.
05:24Et dans le cas où les négociations seraient défavorables pour la Chine,
05:27la société de transport a déjà préparé des plans d'urgence.
05:31En Chine, toujours, le pays se prépare à une méga fusion entre les deux plus grands constructeurs navals du pays.
05:36L'annonce de ce mariage est imminente.
05:39Un mariage qui créerait un ensemble valorisé plus de 16 milliards de dollars.
05:43De quoi donner naissance tout simplement aux plus grands constructeurs navals du monde,
05:47comme nous l'explique Justine Vassogne.
05:48Ensemble, China State Shipbuilding et China Shipbuilding Industry vont former le premier acteur de la construction navale mondiale,
05:57avec 530 navires au portefeuille et 18 milliards de dollars de chiffre d'affaires.
06:01Les deux entreprises combinent activité commerciale et militaire.
06:05China Shipbuilding Industry a par exemple construit le premier porte-avions chinois, le Shandong.
06:10L'objectif de ce mariage pour Pékin, créer un champion dans un domaine plus que sensible,
06:15mais aussi contrer l'offensive américaine dans le secteur naval.
06:18Donald Trump en a fait une de ses priorités, mais il part de loin.
06:23L'année dernière, les navires construits par les Etats-Unis ne représentaient que 0,05% du tonnage mondial,
06:29contre 55% pour la Chine.
06:32Mais la menace d'appliquer des droits de douane sur les navires construits ou exploités par la Chine,
06:36dès octobre, commence déjà à porter ses fruits.
06:38La part des commandes mondiales en tonnage brut des chantiers navals chinois est passée de 70%
06:43au premier semestre 2024 à un peu plus de 50% seulement sur les six premiers mois.
06:49Les explications de Justine Vassaune.
06:51Dans l'actualité des entreprises, il y a ce partenariat majeur dans la grande distribution,
06:55avec l'alliance Concordis, formée le mois dernier par Carrefour et la coopérative U,
06:59qui va accueillir la coopérative allemande RTG.
07:02Ainsi, ces trois acteurs vont désormais atteindre plus de 125 milliards de chiffre d'affaires,
07:07que ce soit en France, en Allemagne, mais aussi en Espagne.
07:10De quoi permettre donc de mieux négocier les prix auprès des industriels.
07:14Du côté de chez BNP, ça discute avec Mercedes.
07:17En tout cas, d'après Bloomberg, le constructeur allemand chercherait à vendre sa filiale de leasing automobile Atlon à BNP,
07:24une filiale qui est valorisée un peu plus d'un milliard d'euros.
07:27En Allemagne, toujours, le numéro un mondial du tourisme TUI a pris près de 4% ce soir à la clôture,
07:32après la publication de ses résultats.
07:35Le groupe a atteint son meilleur bénéfice d'exploitation au troisième trimestre depuis 2014,
07:39grâce à des réservations dynamiques lors des vacances de Pâques,
07:42et puis surtout à l'essor de ses croisières.
07:45Entre avril et juin, près de 5,9 millions de clients ont choisi TUI pour leurs vacances,
07:51soit 2% de plus que l'an passé.
07:53Par contre, en termes de perspective pour le trimestre en cours, ça s'annonce très mitigé.
07:57Le groupe, qui dépend beaucoup de la clientèle allemande et anglaise,
08:00constate des réservations en baisse de près de 2%,
08:02quand le taux de remplissage est stable à 86%.
08:06Un contexte morose qui pèse forcément sur la demande de pétrole.
08:10Dans son rapport mensuel, l'Agence internationale de l'énergie revoit à la baisse des prévisions pour cette année.
08:15La croissance de l'offre de pétrole dépasse largement la croissance de la demande,
08:19de quoi prévoir une baisse significative des prix, selon l'Agence américaine de l'information de l'énergie,
08:25qui est également participée à ce rapport.
08:28Ce soir, le baril de Brent est en baisse de près d'un pour cent à 65 dollars.
08:32Et puis nous en venons donc à cette nouvelle majeure du côté des Etats-Unis,
08:36qui concerne Kodak, pionnier de la photographie,
08:39qui est aujourd'hui au pied du mur,
08:40puisque l'entreprise prévient qu'elle n'a pas les financements nécessaires pour financer l'année.
08:44Déjà fragilisée par une perte de plus de 26 millions de dollars au dernier trimestre,
08:50aujourd'hui, elle voit son cours de bourse chuter de plus de 25%,
08:54comme nous l'explique Julien Thibault.
08:57Des doutes importants sur notre capacité à poursuivre notre activité.
09:01Voilà le message adressé par Kodak à ses investisseurs.
09:04Il y a quelques mois, la compagnie avait déjà annoncé mettre fin à son plan de retraite
09:08pour générer des liquidités.
09:10L'histoire avait pourtant bien commencé pour l'Isman Kodak Company,
09:12avec un siècle de domination presque totale,
09:15portée par l'essor du marché de la photographie et ses innovations.
09:19Dans les années 70, la marque vend 9 pellicules sur 10 aux Etats-Unis.
09:23Mais malgré l'invention du premier appareil photo numérique en 1975,
09:27l'entreprise tarde à investir dans cette technologie.
09:30Elle persiste sur l'argentique et laisse le marché du digital à ses concurrents,
09:34comme Canon et Nikon.
09:36S'en suivent des années de recul jusqu'au dépôt de bilan en 2012,
09:39plombé par près de 7 milliards de dollars de dettes.
09:42Kodak se reconvertit alors sur l'impression,
09:44la chimie et même la pharmacie en 2020,
09:47grâce à un prêt massif du gouvernement américain.
09:50Des diversifications qui n'ont jamais permis à la firme de retrouver son éclat d'antan.
09:54Et puis aux Etats-Unis, toujours après Elon Musk,
09:56c'est Samatman, le cofondateur d'OpenEI,
09:58qui s'intéresse de très près aux implants célèbraux.
10:00Samatman, qui a joué une place très importante,
10:02bien sûr dans la création de Chagipity,
10:04va soutenir la création de MergeLab.
10:06C'est une start-up spécialisée dans les interfaces cerveau-ordinateur.
10:10Un projet qui est en concurrence directe avec Neuralink,
10:12l'entreprise fondée par Elon Musk.
10:1518h09, tout de suite, on va sur les marchés.
10:19Wall Street qui poursuit son ascension après l'inflation américaine
10:23qui a rassuré les investisseurs hier.
10:25Figurez-vous que le S&P 500 est sur un plus haut historique,
10:28une nouvelle fois, au-delà des 6450 points.
10:30C'est une hausse de 0,1%.
10:32Le Dodge Dodge, de son côté, est sur une hausse de 0,8%
10:35à 44 812 points.
10:38Quand à Paris, le CAC 40 n'est pas sur un record,
10:40mais il est dans le vert, avec une hausse de 0,6% à la clôture,
10:43au-delà des 7 800 points.
10:457 804 points soutenus par Essilor Luxottica,
10:48plus 3% à 261 euros.
10:50LVMH, plus 27 à 469 euros.
10:53Quand à l'inverse, Schneider Electric et Total Energy
10:56ont pesé sur la tendance de titres
10:58qui ont perdu un peu plus d'un pour cent à la clôture.
11:00Très courte pause, on se retrouve dans une minute
11:02pour la suite de ce journal.
11:03Et donc, dans quelques minutes,
11:05pour l'interview de ces 18h éco,
11:07Florian Barmentier, secrétaire général du Cevipov,
11:11sera avec nous pour revenir sur cette réunion
11:14qui s'est tenue cet après-midi,
11:15en amont du sommet en Alaska,
11:17entre Vladimir Poutine et Donald Trump.
11:19A tout de suite.
11:20Le 18h éco.
11:3018h12 sur BFM Business,
11:31suite de ce 18h éco,
11:33avec la France qui est donc frappée
11:34par une seconde canicule d'ampleur cet été.
11:37Plusieurs secteurs économiques sont touchés,
11:39c'est le cas notamment de l'agriculture,
11:41producteurs, maraîchers, éleveurs
11:42sont confrontés à des baisses de production.
11:45Comme nous l'expliquent dans ce reportage,
11:47Agathe Elbouy, Fantine Danzer et Mathias Araez.
11:52Elles sont prêtes, Baptiste.
11:54Les vaches sont prêtes,
11:56mais au moment de la traite,
11:58leur lait se fait plus rare qu'en temps normal.
12:00En cause, les fortes températures de ces derniers jours.
12:04Elles ont beaucoup moins d'appétit,
12:06donc en consommant beaucoup moins d'aliments,
12:09elles ont une ration qui est plus faible,
12:13moins importante.
12:14Qui dit manque d'appétit,
12:15qui dit aussi manque d'apport nutritif.
12:17Alors quand il fait chaud,
12:19le lait produit par les bovins
12:20est moins gras que d'ordinaire.
12:22On est aussi quelque part pénalisé sur le prix du lait,
12:24puisqu'on est payé aussi au taux de matière grasse
12:27et au taux de protéines dans le lait.
12:30Et si les taux baissent,
12:31le prix du lait diminue également.
12:33Au total,
12:34Jean estime ses pertes entre 20 et 25%.
12:37Des étables aux étals,
12:40les conséquences de la canicule
12:41se répercutent jusque dans nos marchés,
12:44comme ici à Merville,
12:45où nous rencontrons Jean-Paul,
12:47producteur de melons,
12:48dont les fruits sont marqués par la vague de chaleur.
12:51Au niveau des cultures,
12:53les grosses chaleurs font que nous avons des brûlures
12:56sur le melon.
12:57Donc il y a des pertes dans nos productions ?
13:00Oui, il y a des pertes dues au fort rayonnement,
13:03au très fort rayonnement,
13:04ce qui fait que les plantes sont brûlées.
13:06Autre département, même constat.
13:08Au marché de l'Estacade, en Isère,
13:10les légumes de Daniel peinent à pousser
13:12et la production ne suit plus.
13:14En ce moment, quand il y a canicule,
13:16il n'y a plus, c'est sec,
13:18il y a souvent du vent la nuit,
13:19il n'y a très peu de rosée,
13:20donc les plantes souffrent toute la journée
13:22et arrivent à ne plus produire.
13:24Avec jusqu'à 39 degrés prévus aujourd'hui à Grenoble,
13:27Daniel mise tout de même sur ses clients fidèles,
13:30venus chercher un peu de fraîcheur dans ses légumes.
13:33Si la situation dans l'Aude s'arrange
13:35par rapport aux incendies
13:37qui ont touché la région ces derniers jours,
13:40la vague de chaleur provoque toujours
13:41d'importants incendies en Europe,
13:44notamment en Europe méridionale.
13:46La situation est toujours préoccupante en Grèce,
13:48au Portugal, mais aussi en Espagne.
13:50Problème, les Canadaires ne sont pas suffisants
13:53pour répondre à la demande.
13:54Alors par rapport à cela,
13:55une start-up française, Kepler Révolution,
13:58a eu l'idée de transformer des avions existants
14:00en bombardiers d'eau
14:01afin justement de répondre à la demande,
14:04comme nous le voyons dans ce reportage
14:06de Margot Visad, Yann Daniel et Justine D'Assogne.
14:10David Joubert est pilote de ligne.
14:12Depuis 10 ans, il travaille sur un Canadair
14:14made in France.
14:15Son idée, transformer l'ATR 72,
14:18l'un des avions régionaux les plus vendus dans le monde,
14:21en bombardier à eau.
14:22C'est un avion qui transporte des passagers à l'origine,
14:26qui est aussi capable de transporter du fret.
14:28Nous, on part de cet avion cargo,
14:30et à partir de l'avion cargo,
14:31on installe deux réservoirs à l'intérieur.
14:34Cet avion, assure David Joubert,
14:35coûte 30 à 40% moins cher que la concurrence.
14:38Son avantage, l'hiver,
14:40il peut redevenir un avion classique
14:41qui transporte du fret.
14:43Et l'été, il est tout aussi performant
14:44qu'un Canadair, capable de larguer
14:467500 litres d'eau.
14:48C'est un système de largage très performant
14:51qui est capable de larguer l'intégralité
14:53des 7,5 tonnes en 1,5 seconde
14:56pour avoir l'effet équivalent
14:58à celui d'un Canadair.
14:59Mais il est aussi capable de faire
15:00un largage à flot constant.
15:02Et ce flot constant permet de faire
15:04des déposes de retardants.
15:05Vous savez, le produit rouge
15:06que l'on voit sortir des avions bombardiers d'eau.
15:09Ce produit permet de ralentir
15:10la progression du feu.
15:12Le Kepler 72, c'est son nom,
15:14devrait être lancé sur le marché dans deux ans.
15:16Et pour Philippe Rigaud,
15:18contrôleur général des sapeurs-pompiers,
15:20il est grand temps.
15:21Les dates annoncées de livraison des Canadair,
15:24les deux premiers, c'est 2028.
15:26Et les autres, c'est pas avant 2030.
15:28Alors que le Kepler 72,
15:31en 2030, on sera sur une base
15:33de production de 12 avions par an.
15:36Donc, il y a aujourd'hui urgence
15:38à compléter la flotte
15:40des avions bombardiers d'eau.
15:42Kepler Evolution est aujourd'hui
15:43en pleine levée de fond.
15:44D'ici 15 ans, il espère décrocher
15:4625% de parts de marché
15:48des bombardiers à eau.
15:49Enfin, pour terminer ce journal,
15:51un mot du marché du jouet
15:52qui ne s'est jamais aussi bien porté
15:54dans le monde.
15:54C'est en tout cas ce que constate
15:55la dernière étude Circana.
15:57Tous les grands pays
15:57affichent des ventes en nette hausse
16:00de l'ordre de 9% sur un an
16:02au premier semestre.
16:03Et la France ne fait pas exception.
16:05Et pour cause, ce marché du jouet
16:06s'est trouvé un nouveau relais de croissance.
16:09Les jouets pour adultes,
16:10comme nous le voyons dans ce journal
16:11de Marie-Cœur de Roy.
16:12Ils ne sont plus vraiment des enfants
16:15ni tout à fait des adultes.
16:17Dans l'univers du jouet,
16:18on les appelle les quidultes.
16:20Et ils pèsent de plus en plus lourd.
16:21Déjà près d'un tiers du marché européen,
16:24soit deux fois plus qu'il y a 10 ans.
16:26A eux seuls, ils génèrent un chiffre d'affaires
16:28de plus de 4 milliards et demi d'euros
16:29pour l'industrie du jouet.
16:31Une croissance intrinsèquement liée au Covid.
16:34Redécouverte des jeux de société,
16:36montage Lego pour s'occuper.
16:38Les cartes Pokémon retrouvées dans les greniers
16:40pendant les confinements
16:41ont ravivé les cœurs des collectionneurs,
16:43nous raconte la responsable du segment joué
16:45à l'Institut Circana.
16:47Pokémon, justement,
16:48mis à ce point sur ces quidultes
16:49que pour fêter ses 30 ans l'an prochain,
16:52la franchise a décidé de collaborer
16:54pour la première fois avec Lego,
16:56l'autre marque préférée de ses consommateurs.
16:59Face à la baisse de la natalité,
17:01les distributeurs misteux aussi
17:02sur ses grands enfants,
17:04l'enseigne King Jouet
17:05développe depuis plusieurs mois
17:06des King Dult,
17:07des espaces dédiés à ses acheteurs
17:09qui ont aussi l'avantage
17:10d'être maîtres de leur budget des temps.
17:13Le 18h éco sur BFM Business.
17:17Suite de ce 18h éco
17:18avec l'invité du 18h éco ce soir,
17:20c'est Florent Parmentier,
17:22secrétaire général du Cevipov,
17:23du centre de recherche politique de Sciences Po.
17:26Bonsoir, Florent Parmentier.
17:27Merci d'avoir répondu à l'appel de BFM Business
17:29afin de revenir sur cette discussion
17:32qui s'est tenue cet après-midi
17:34entre les dirigeants européens,
17:36mais également Volodymyr Zelensky
17:37et Donald Trump.
17:39Le tout afin de préparer le sommet
17:41qui va se tenir vendredi en Alaska
17:43entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
17:46Comment aujourd'hui les Européens
17:48peuvent exister dans cette négociation,
17:50sachant qu'on l'a encore vu cet après-midi ?
17:52Pour l'instant, rien ne garantit
17:53que Volodymyr Zelensky sera autour de la table
17:56avec Vladimir Poutine et avec Donald Trump.
17:58Oui, le plus vraisemblable est que
18:02Volodymyr Zelensky ne sera pas autour de la table.
18:05Ce que les Européens peuvent faire à ce stade,
18:07c'est rappeler un petit peu
18:08quelles sont leurs lignes rouges,
18:09ou en tout cas leurs objectifs dans la négociation.
18:11Leurs objectifs, c'est trois choses essentiellement,
18:14c'est d'abord de mettre en avant un cessez-le-feu
18:16comme condition prioritaire,
18:18de faire en sorte que l'Ukraine soit la table
18:20pour un prochain accord,
18:21et a été évoquée également la question
18:25du paiement de réparation de la Russie
18:27vis-à-vis de l'Ukraine.
18:29Naturellement, ces conditions sont,
18:31j'allais dire, des conditions maximales
18:34auxquelles la Russie répond également
18:36avec des conditions maximales,
18:38qui sont l'abandon de l'OTAN,
18:40qui sont le retrait des troupes ukrainiennes
18:42des régions concernées,
18:44ce qui amènerait en quelque sorte
18:46l'Ukraine à abandonner les territoires,
18:48et même 21 000 km² de plus
18:51que ce qu'elle n'est occupé aujourd'hui.
18:54Dans ces conditions,
18:56les Européens ne peuvent que très difficilement
18:59être médiateurs de cette histoire,
19:00tout simplement parce qu'ils sont derrière l'Ukraine,
19:03on ne peut pas être à la fois dans un côté de la négociation
19:06et en même temps être médiateur soi-même.
19:08Ce qui fait que le rôle pour les Européens,
19:11c'est d'abord de se rassembler,
19:12de voir ce qu'ils ont à faire ensemble
19:14et partant de là,
19:15de revendiquer un certain nombre de choses
19:17vis-à-vis de Vladimir Poutine,
19:20mais indirectement,
19:21c'est-à-dire via Donald Trump,
19:23en espérant que Donald Trump prenne note
19:26et prenne aussi, j'allais dire à cœur,
19:28de défendre autant que possible
19:31dans les conditions d'un accord
19:32qui doit être recherché,
19:33les intérêts ukrainiens.
19:34En tout cas, Donald Trump est en train
19:36de tenir actuellement une conférence de presse.
19:38Il dit avoir eu un très bon appel
19:39avec Volodymyr Zelensky
19:41et avec les dirigeants européens.
19:42Et surtout, il dit,
19:43si le premier sommet se passe bien,
19:45une deuxième réunion pourrait avoir lieu
19:47entre Volodymyr Zelensky
19:49et M. Poutine.
19:51Ça veut dire qu'au final,
19:53les attentes sont quand même assez limitées
19:54par rapport à vendredi.
19:56Ça ne sera pas le grand soir ce 15 août ?
19:59Les positions de négociation
20:03du côté de la Russie et du côté de l'Ukraine
20:05sont encore aujourd'hui relativement éloignées
20:08et à un moment où,
20:10du point de vue russe en tout cas,
20:12les Russes ont l'impression
20:13d'avoir percé le front dans le Donbass.
20:16Et donc, vous avez plutôt un négociateur
20:20qui est en position offensive,
20:23la Russie,
20:24et un négociateur, l'Ukraine,
20:26qui est plutôt en position défensive.
20:28Parce qu'en réalité,
20:29par rapport à l'offre possible
20:31qui serait conditionnelle proposée ce vendredi,
20:35soit l'Ukraine se met en position
20:38finalement d'accepter le cadre de négociation
20:40qui est proposé
20:41par la rencontre entre Donald Trump
20:43et Vladimir Poutine.
20:44Mais on peut penser que ce cadre de négociation
20:47lui serait plutôt défavorable.
20:49Soit elle refuse ce cadre de négociation
20:51parce qu'elle estime
20:52que ça ne correspond pas à ses intérêts
20:55et donc qu'elle est dans l'obligation
20:57en quelque sorte de continuer la guerre,
20:59mais de continuer la guerre
21:00en ayant un rapport aux États-Unis,
21:03et plutôt à Donald Trump,
21:04qui sera dégradé.
21:05Autrement dit,
21:06l'Ukraine pourrait avoir à se passer
21:08les renseignements militaires américains.
21:10Or, on sait que les renseignements militaires américains
21:14pour les opérations ukrainiennes,
21:16c'est quelque chose de fondamental.
21:18Donc, soit accepter un cadre de négociation difficile,
21:22soit se mettre en position de continuer la guerre,
21:24mais d'un point de vue affaibli.
21:26Au final, qui a le plus à perdre et à gagner
21:28de la tenue de ce sommet ce vendredi,
21:31Florent Parmentier ?
21:34La personne qui a le plus à gagner,
21:37très vraisemblablement,
21:38est Vladimir Poutine.
21:39La raison en est que,
21:41soit il obtient des conditions drastiques
21:44pour l'Ukraine
21:45et charge en quelque sorte à Donald Trump
21:48de faire le service après-vente,
21:49c'est-à-dire de l'imposer aux Ukrainiens
21:51et aux Européens.
21:52Soit il n'y a pas d'accord,
21:53mais dans ce moment-là,
21:55ce sera la vérité du terrain
21:56qui parlera,
21:57à savoir la poursuite des combats.
21:59Et donc, il faudra voir effectivement
22:01comment ces combats évoluent
22:03et si, j'allais dire,
22:04la poussée des dernières semaines,
22:06des derniers jours,
22:08se confirme
22:09ou si les Russes ne sont pas en position
22:10d'exploiter cette avancée.
22:13Du côté de l'Ukraine,
22:15c'est peut-être le point le plus fragile
22:17dans la mesure où accepter un cadre de négociation
22:20qui ne serait pas nos intérêts
22:22est peut-être inévitable,
22:23mais ce n'est pas souhaitable
22:24et ce sera difficilement acceptable
22:26pour une opinion publique ukrainienne
22:27qui pourrait alors se retourner
22:28vers ces leaders
22:30pour leur demander tout simplement
22:32est-ce qu'on a résisté aussi durement
22:35pendant plus de trois ans
22:37pour avoir des résultats
22:38qui ne correspondent pas à nos attentes.
22:40Et donc, c'est à peu près
22:42le point pour les Européens.
22:44Naturellement, la question qui se posera
22:47sera celle de leur poids réel
22:49vis-à-vis des processus de décision à Washington.
22:52La relation transatlantique
22:54a toujours été un élément important
22:55pour les Européens.
22:56Est-ce qu'elle est toujours
22:57pour Donald Trump à Washington ?
22:58C'est la question
22:59qu'on est en droit de se poser.
23:01Merci beaucoup, Florent Parmentier,
23:02de nous avoir accordé quelques minutes ce soir.
23:04Je rappelle que vous êtes secrétaire générale
23:06du Centre de Recherche Politique,
23:08le CEPVPOF.
23:08Merci d'avoir réagi
23:10après la tenue de ces discussions
23:12cet après-midi
23:12entre dirigeants européens
23:14Donald Trump
23:15et donc Volodymyr Zelensky,
23:17le président Trump
23:18qui est en train de tenir
23:19une conférence de presse
23:20dans laquelle il dit
23:21que si les premières négociations
23:25se passent bien
23:25entre lui et M. Poutine,
23:30je permets-moi,
23:34il y a un décidément
23:34entre le président Trump
23:36et le président Poutine,
23:37de secondes négociations
23:39pourraient se tenir
23:40entre les trois présidents.
23:42C'est ce que vient de dire
23:43à l'instant Donald Trump.
23:45Merci beaucoup,
23:46Florent Parmentier,
23:47de nous avoir accordé
23:47quelques minutes ce soir
23:49avant de refermer
23:50ce 18h écho.
23:51Pour terminer ce journal,
23:52un mot de Zoé
23:53qui veut révolutionner
23:54la médecine prédictive.
23:56Vous savez que depuis
23:57près de un an et demi,
23:58la start-up qui propose
23:59des check-up médicaux de luxe
24:00a ouvert son centre médicaux.
24:02L'entreprise déclare
24:03un chiffre d'affaires
24:04de plus de 5 millions d'euros
24:05pour sa première année,
24:07comme nous le voyons
24:07dans ce reportage
24:08de Léa Arodio.
24:11Dans le hall d'entrée
24:12plongé dans le noir total,
24:14les grandes portes
24:14du centre médical
24:15de 2000 m2 s'ouvrent.
24:17Ici, tout est pensé
24:18sur mesure pour offrir
24:19une expérience unique
24:20aux patients
24:21dans une atmosphère tamisée.
24:23Bienvenue,
24:24c'est dans cette suite
24:25que vont se dérouler
24:26la majeure partie
24:28des examens du check-up.
24:30Dès l'arrivée d'un patient,
24:31il est accueilli
24:32par une hôtesse
24:33qui l'accompagne
24:33dans une grande suite
24:34équipée d'une salle de bain.
24:36Pénoir, claquettes,
24:37tout est prévu
24:37pour les 4 heures
24:38d'examen à réaliser.
24:39Avant son arrivée,
24:40le patient aura reçu
24:41un kit de prélèvement
24:42et complété un formulaire
24:43sur son état de santé.
24:45L'infirmière Marie
24:46accompagne les patients
24:47au quotidien.
24:47Une fois installée,
24:50le membre rencontre
24:53le radiologue
24:53qui va réaliser
24:54une échographie
24:55du corps entier
24:56et ensuite,
24:58l'infirmière
24:58prend le relais
25:00dans la suite.
25:01pour pouvoir réaliser
25:03les 11 examens médicaux
25:04du check-up.
25:06Une fois la série
25:07d'examens cliniques
25:07et biologiques réalisés,
25:09place à la collation.
25:10Au centre médical,
25:11c'est le chef Alain Ducasse
25:12qui se charge
25:13de préparer les plats.
25:14Sur un écran,
25:15le patient peut suivre
25:15la progression
25:16de tous ses examens.
25:18Échographie,
25:18scanner,
25:19électrocardiogramme,
25:20balnéothérapie,
25:21tout s'enchaîne.
25:21Le patient devra revenir
25:23un mois plus tard
25:23pour obtenir ses résultats
25:25analysés par un algorithme maison.
25:26Dans cette suite,
25:29va avoir lieu
25:30le rendez-vous
25:30de restitution
25:31qui va permettre
25:33au médecin
25:33de présenter
25:35le mode d'emploi
25:36de son corps
25:36avec les différents
25:37résultats
25:38des examens.
25:39Par exemple,
25:40ici,
25:41la composition
25:41corporelle
25:43avec l'IMC
25:44du patient.
25:45Après une consultation,
25:46le patient repart
25:47avec une série
25:48de recommandations
25:49et un coaching
25:49personnalisé.
25:50Ces bilans doivent permettre
25:51d'analyser en profondeur
25:53l'état de santé
25:53du patient
25:54et de réduire
25:55les risques
25:55de maladies.
25:56C'est tout l'enjeu
25:57de la santé prédictive,
25:58souligne Ismaël Emelien,
25:59cofondateur de ZOEIL.
26:01L'objectif est d'arriver
26:02à dépasser
26:02les logiques
26:03de dépistage,
26:04de ne pas se contenter
26:05d'identifier
26:05des pathologies
26:06lorsqu'elles ont déjà démarré
26:07et de proposer
26:08une approche préventive,
26:10donc les actions
26:11qu'il faut mettre en œuvre
26:12pour s'assurer
26:13qu'on reste
26:13sur les bons rails.
26:14On permet d'augmenter
26:15la productivité,
26:16on améliore la capacité
26:18d'apprendre
26:18les bonnes décisions.
26:19Un modèle qui séduit
26:20les entreprises,
26:24n'hésite plus à offrir
26:25des consultations
26:25à leurs collaborateurs,
26:27c'est 60% de la clientèle.
26:29On a une partie
26:29de notre clientèle
26:30qui est envoyée
26:31par des entreprises,
26:32toute taille d'entreprises,
26:34des entreprises du CAC 40
26:35mais également
26:35des entreprises unipersonnelles,
26:37tout secteur,
26:38de la tech,
26:38de la banque,
26:39de la finance.
26:40Pour bénéficier
26:41d'une consultation,
26:42il faut débourser
26:42près de 3600 euros.
26:44ZOEIL souhaite démocratiser
26:45son service
26:46dans les prochaines années
26:47et réduire le coût
26:48du service médical
26:49et technologique.
26:50C'est la fin
26:51de ce 18h éco.
26:52On se retrouve demain
26:53à 17h30
26:54pour BFM Bourse
26:55et à 18h
26:55pour le 18h éco.
26:57Très bonne soirée
26:58et à demain.
27:01Le 18h éco
27:02sur BFM Business.

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