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  • il y a 2 mois
Retrouvez l’émission le 18h Eco présentée par Étienne Bracq du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.

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00:00BFM Business présente
00:02Le 18h éco
00:07Bonsoir et bienvenue dans ce 18h éco sur BFM Business.
00:1318h éco de ce mercredi 6 août, 30 minutes en direct sur BFM Business
00:16pour faire un tour d'horizon de l'actualité économique du jour.
00:20Avec ce soir Donald Trump qui annonce 25% de taxes supplémentaires
00:24sur les produits importés aux Etats-Unis, les produits indiens.
00:27Et pour cause, New Delhi refuse de se passer du pétrole russe
00:32et d'acheter plus de pétrole américain.
00:35Les détails dans ce journal.
00:36Aux Etats-Unis, toujours, les entreprises sont également sous la pression du président américain
00:41avec Apple qui annonce aujourd'hui 100 milliards de dollars d'investissement supplémentaires
00:46sur les 4 prochaines années.
00:48Quand dans le secteur de la santé, ce sont tous les groupes pharmaceutiques
00:51qui sont invités à baisser le prix des médicaments.
00:54Faute de quoi, ils auront eux aussi le droit à des taxes.
00:57Un coup dur pour Novo Nordisk qui, en plus de voir des génériques arriver sur son marché
01:02des traitements anti-obésité, a donc la pression de Donald Trump.
01:06Nous parlerons de ces sujets dans un gros quart d'heure
01:08avec Frédéric Bizarre, économiste de la santé et professeur à l'ESCP Europe.
01:13Il est quasiment 18h. C'est parti.
01:15C'est le 18h éco.
01:16Dans un instant, nous détaillerons les grands titres exposés,
01:22mais juste avant, un mot de ce feu vert, le feu vert du gouvernement italien.
01:26Coup d'envoi officiel pour la construction d'un pont, le pont de Messines.
01:31C'est un ouvrage de plus de 3 km qui reliera la Sicile à la Calabre.
01:35Bonjour Jean-Baptiste Tuette.
01:37Bonjour Etienne.
01:37C'est un projet colossal. C'est un projet à plus de 13 milliards d'euros.
01:41La Sicile ne sera bientôt plus une île, mais une presqu'île,
01:45puisque le pont de Messines, effectivement, s'annonce comme le plus long pont suspendu
01:50jamais construit, avec une travée centrale de 3,3 km,
01:54qui sera maintenue entre deux pylônes de 400 mètres de haut.
01:58Il accueillera deux voies ferrées au centre et trois voies routières de chaque côté.
02:02L'objectif, c'est vraiment de désenclaver deux régions qui sont en difficulté,
02:05à savoir la Calabre et la Sicile.
02:07Et de les raccorder au cœur économique du pays.
02:10Rome veut inscrire le pont dans les dépenses de défense,
02:14en profitant d'une clause européenne,
02:15qui permet d'exclure certaines infrastructures stratégiques du calcul du déficit.
02:19Ce n'est pas encore certain que ça va marcher.
02:21On va voir dans les mois qui viennent ce que ça va donner.
02:23La Sicile abrite d'ailleurs une base militaire de l'OTAN.
02:26C'est un chantier qui est présenté aussi par le gouvernement italien
02:28comme un véritable tremplin pour l'emploi,
02:30puisque 100 000 postes pourraient être créés durant le chantier.
02:34Le pont doit permettre aux trains rapides de franchir le Détroit
02:37sans passer par un ferry,
02:38avec à la clé des gains logistiques évalués à 6,5 milliards d'euros chaque année.
02:44Mais c'est évidemment, comme souvent pour ce type de projet,
02:47un projet qui divise,
02:48puisque le site d'abord est largement exposé au vent puissant,
02:52à plus de 100 km heure.
02:53Il y a des plaques tectoniques, donc beaucoup de séismes.
02:55Et puis l'impact environnemental suscite des critiques.
02:58Et puis vous avez aussi plusieurs responsables
02:59qui alertent sur le risque d'infiltration des organisations mafieuses
03:02qui sont historiquement très actives dans les grands chantiers publics
03:06en Calabre et en Sicile.
03:08En tout état de cause, sur le papier,
03:10la livraison du pont est prévue pour 2032.
03:13Et voilà donc ce projet pharaonique à plus de 13 milliards d'euros.
03:16Merci beaucoup Jean-Baptiste.
03:18Jean-Baptiste, tu es sur BFM Business.
03:20Avant d'aborder le sujet des droits de noine dans un instant,
03:22un mot sur les incendies qui touchent le département de l'Aude.
03:2615 000 hectares de végétation ont été décimés en l'espace de 24 heures,
03:30soit plus que la surface de Paris.
03:31Le bilan provisoire fait état d'un mort,
03:33un blessé grave et un disparu.
03:35L'autoroute A9 entre la France et l'Espagne,
03:38qui avait été fermée mardi,
03:39a néanmoins pu rouvrir cet après-midi.
03:41Le gouvernement qui est sur place cet après-midi,
03:43notamment François Béroux et le ministre Rotaillot,
03:46parlent du plus grand incendie en France depuis 1949.
03:50Au sujet des droits de douane,
03:52Donald Trump aura tenu sa promesse
03:54de mettre en place des droits de douane envers l'Inde.
03:56New Delhi ayant refusé d'arrêter d'acheter du pétrole russe,
03:59l'Inde écope à partir d'aujourd'hui de 25% de taxes supplémentaires.
04:05Les détails avec François-Xavier Roux.
04:08Face aux pressions américaines,
04:10L'Inde maintient sa ligne.
04:12New Delhi refuse d'appliquer les sanctions occidentales contre Moscou
04:15et s'en tient aux seules résolutions de l'ONU.
04:17Une position assumée, fondée sur une alliance nouée en 1971.
04:21La Russie reste son premier fournisseur d'armement
04:23et son deuxième fournisseur de pétrole.
04:26Depuis le début de la guerre en Ukraine,
04:27l'Inde a multiplié ses achats de brutes russes à prix réduit,
04:30souvent réglés en roupies ou via des circuits alternatifs.
04:34Moscou représente aujourd'hui plus d'un tiers des importations pétrolières indiennes.
04:38C'est un levier essentiel pour sécuriser l'approvisionnement
04:41et limiter la dépendance au dollar.
04:43Sur le plan technologique, les échanges se poursuivent aussi.
04:46Selon les données du site spécialisé Import Genius,
04:49l'Inde a livré des composants électroniques à une société russe
04:52liée à la fabrication de missiles.
04:54D'autres exportations incluent des drones et des systèmes de vision nocturne,
04:58des flux indirects, souvent dissimulés dans des usages civils, mais bien réels.
05:02Malgré les critiques de Washington,
05:03l'Inde assume son pragmatisme.
05:05Pour New Delhi, la Russie reste un fournisseur clé
05:08et un partenaire militaire de long terme.
05:10Côté Suisse, cette fois-là,
05:11la présidente de la Confédération suisse est actuellement à Washington
05:14pour essayer de trouver un accord.
05:16Faute de quoi ?
05:17Eh bien, à partir de demain 7 août,
05:19ça sera 39% de taxes.
05:21Un taux qui inquiète fortement l'industrie helvétique.
05:23Comme en témoigne Urs Führer,
05:25c'est le directeur de l'Union Suisse des Arrémétis.
05:28L'incertitude est très forte depuis plusieurs semaines.
05:35Elle est néfaste.
05:36Elle entraîne une pénurie de commandes.
05:38Nous assistons à une escalade dramatique de la situation.
05:45Nous attendons donc du Conseil fédéral
05:47qu'il fasse tout ce qui est en son pouvoir
05:48pour trouver une solution dans les délais restants.
05:50Si ces droits de douane entrent effectivement en vigueur,
05:57la Suisse devra non seulement s'attendre au chômage partiel,
06:00mais également à une augmentation du chômage.
06:03Des dizaines de milliers d'emplois en Suisse sont en jeu.
06:06Dans ce contexte, tout doit être mis en œuvre dès maintenant
06:08pour trouver une solution.
06:10Le directeur de l'Union Suisse des Arrémétis
06:13qui représente donc les petites et moyennes entreprises suisses.
06:16Avec le Japon, souvenez-vous, fin juillet,
06:18Donald Trump avait fixé les droits de douane à 15%.
06:20À condition que Tokyo s'engage à investir
06:22plus de 500 milliards de dollars aux Etats-Unis,
06:25mais aussi à acheter plus de riz américain
06:27et à lever les restrictions sur les voitures américaines à porter.
06:31Oui, sauf que depuis quelques jours,
06:32les interprétations entre Washington et Tokyo
06:35sont très clairement divergentes,
06:37comme l'explique Julien Thibault.
06:40Un gros pick-up américain de 2 mètres de large
06:42sur les étroites routes japonaises.
06:44C'est l'image un peu incongrue qu'a choisi Donald Trump
06:46pour illustrer son accord avec Tokyo.
06:48« Ils prennent notre riz et surtout nos voitures.
06:51La magnifique Ford F-150,
06:52je suis sûr qu'on réussira aussi là-bas »,
06:54a-t-il lancé sur CNBC.
06:56Des déclarations qui interviennent
06:57alors que le négociateur japonais est de nouveau à Washington
07:00pour clarifier les termes de l'accord.
07:03Trump a signé un décret imposant dès demain
07:05une surtaxe de 15% s'ajoutant aux droits de douane déjà appliqués.
07:09Mais selon Tokyo,
07:10ce taux englobe déjà les taxes existantes
07:12à l'image du traitement réservé à l'Union européenne.
07:16Autre point de friction,
07:17les 550 milliards d'investissements aux Etats-Unis.
07:20Côté japonais, on parle de prêts ou de garanties.
07:22Mais Trump assure lui que c'est désormais notre argent
07:25et compare cette somme à la prime à la signature
07:28d'un joueur de baseball.
07:29Les explications de Julien Thibault.
07:32Du côté des entreprises,
07:33cette fois Apple bouge face aux pressions du président américain
07:36puisque Apple a décidé d'augmenter son enveloppe
07:39dédiée à la recherche et le développement
07:41de 100 milliards de dollars.
07:43Cette enveloppe passe ainsi de 500 à 600 milliards de dollars
07:46sur les quatre prochaines années.
07:48L'annonce du jour avec Apple
07:49est une nouvelle victoire de notre industrie.
07:52C'est réjoui cet après-midi,
07:53la Maison Blanche,
07:54le titre Apple de son côté,
07:55est en hausse de plus de 5%.
07:57En Europe également,
07:58les pays tentent de faire du patriotisme
08:00et l'Espagne, figurez-vous,
08:02a dit non cet après-midi au F-35.
08:04Madrid abandonne l'avion de chasse américain,
08:07le Lutting Marting,
08:08malgré les 6 milliards d'euros prévus
08:09dans le budget 2023
08:11qui avait été débloqué pour acheter cet avion.
08:14Sauf que donc, entre-temps,
08:15le gouvernement espagnol a décidé
08:16de se recentrer sur l'industrie européenne.
08:20L'Eurofighter est en pole position,
08:22idem pour le Dassault, le Rafale,
08:24idem qui, dans la course,
08:26a un choix stratégique pour réduire
08:27la dépendance à Washington
08:29et donc soutenir la base de l'industrie locale.
08:3218h06, on fait un point sur les marchés.
08:34Les marchés, donc le CAC 40
08:39qui clôturent dans le vert ce soir.
08:41Plus 0,18% à la clôture,
08:437 635 points.
08:45Eden Red, Pernodica ou encore Accor
08:47qui avaient été sanctionnés ces derniers jours
08:49reprennent plus de 2% à la clôture.
08:51Quand à l'inverse,
08:52le secteur de la santé est en baisse,
08:54Eurofins, Sanofi perd plus de 3%.
08:56Quand Novo Nordisk,
08:57nous en reparlerons dans un instant,
08:58perd plus de 5% après la publication
09:00de ses résultats.
09:01Du côté de Wall Street, c'est du vert.
09:03Le Nasdaq est en hausse de plus d'un pourcent.
09:06Poussé donc par Apple,
09:07qui gagne 5% à la mi-séance,
09:08quand le Dow Jones, de son côté,
09:10prend 0,3%.
09:12Très courte pause.
09:13On se retrouve dans un instant.
09:14Il sera question des résultats de Disney+,
09:16la plateforme qui enregistre, figurez-vous,
09:18désormais près de 130 millions d'abonnés.
09:21Et les détails, dans un instant.
09:22A tout de suite.
09:24DFM Business présente.
09:29Le 18h écho.
09:33Suite de ce 18h écho
09:35et donc cette dernière save
09:36de résultats trimestriels en Europe,
09:38mais aussi aux Etats-Unis,
09:39avec des résultats qui, figurez-vous,
09:41sont plutôt au-dessus des attentes aujourd'hui.
09:43Les entreprises américaines
09:44sont confiantes pour cette année.
09:46C'est le cas de Uber,
09:47qui s'attend à un été meilleur que prévu
09:48après un deuxième trimestre très dynamique,
09:50que ce soit pour sa division VTC,
09:52qui a vu ses réservations progresser
09:54de 18% au deuxième trimestre,
09:56mais aussi sur la partie livraison,
09:58en hausse de 24%,
09:59de quoi augmenter le programme
10:01de rachat d'actions de 7 milliards de dollars
10:03et le porter à 20 milliards de dollars.
10:05De l'optimisme également du côté de Disney,
10:08grâce notamment à ses parcs d'attractions,
10:10ses bateaux de croisière,
10:11mais aussi et surtout grâce à la forte croissance
10:13de sa division Disney+.
10:15Entre avril et juin,
10:171,8 million de personnes
10:18se sont abonnées à la plateforme
10:20de vidéos en ligne.
10:21De quoi permettre au groupe
10:22de frôler désormais
10:22avec les 130 millions d'abonnés.
10:25Écoutez à ce sujet
10:25les explications de Franck Morel.
10:27Il était l'invité de BFM Bourse ce soir.
10:29C'est le président de Zone Bourse.
10:32Walt Disney qui finalement a aujourd'hui
10:34la même valeur,
10:35la même valorisation qu'il y a 10 ans.
10:36C'est le même cours de bourse.
10:37tout simplement parce qu'au cours
10:40des 3-4 dernières années,
10:42Walt Disney a investi considérablement
10:44dans des proportions très importantes
10:47pour retrouver de la croissance
10:49et lancer une activité de streaming
10:51et concurrencer directement Netflix.
10:54Ça lui a coûté énormément d'argent.
10:56Elle est passée d'une société
10:57qui était à 17% de marge
10:59à 2-3% de marge
11:00pendant trois exercices.
11:02Et là, elle revient désormais
11:03sur des niveaux de marge
11:04de l'ordre de 10%.
11:05Donc, on est presque
11:05sur un statut de recovery.
11:07C'est d'ailleurs pour ça
11:08qu'on est investi depuis peu
11:09dans notre portefeuille US.
11:11Les explications de Franck Morel,
11:13le président de Zone Bourse
11:14tout à l'heure dans BFM Bourse.
11:15De retour en Europe
11:16avec une mauvaise nouvelle nouvelle
11:18pour Novo Nordisk.
11:19Après une période de pénurie
11:21d'Ozampic,
11:21son médicament contre l'obésité,
11:24le groupe danois doit se préparer
11:25aujourd'hui à l'arrivée de généries.
11:27Car Ozampic qui a été lancé en 2014
11:29va bientôt tomber dans le domaine public.
11:32Et des acteurs comme le Suisse,
11:33Sandoz, par exemple,
11:35sont déjà dans les starting blocks.
11:36Les explications d'Hélène Coronet.
11:39Un prix 60 ou 70% plus bas
11:42que le prix catalogue.
11:43Sandoz prévoit de lancer
11:44son médicament anti-obésité
11:46dès l'an prochain au Canada.
11:48Le fabricant suisse attend juste
11:50que le brevet tombe
11:51dans le domaine public en 2026.
11:53Il travaille à mettre au point
11:55un générique à base de semaglutide,
11:57le principe actif utilisé
11:58par Novo Nordisk
11:59pour ses produits vedettes,
12:01le Ouigovie et l'Ozampic,
12:02utilisé également par l'Américain
12:04et Lilili.
12:05Des traitements vendus actuellement
12:07entre 200 et 400 dollars par mois.
12:09Sandoz imagine les mettre
12:11sur le marché pour 40 ou 50 dollars.
12:13Un prix qui pourrait élargir la clientèle.
12:16Le marché pourrait être
12:17deux ou trois fois plus important
12:18en nombre de patients,
12:19explique le groupe suisse.
12:21Le mois dernier,
12:22c'est un autre laboratoire,
12:23une entreprise indienne de biotechnologie
12:25qui annonçait se positionner
12:27sur ce créneau,
12:28avec pour objectif
12:29de lancer des copies génériques
12:31au Canada également
12:32dans les deux prochaines années.
12:34L'Ozampic et la politique
12:35de Donald Trump
12:36en termes de santé,
12:36il sera question
12:37dans quelques minutes
12:38avec l'invité de ce 18h éco,
12:40Frédéric Bizarre,
12:41économiste,
12:42professeur à l'ESCP Europe.
12:43Ce sera l'invité
12:44de ce 18h éco.
12:46Juste avant,
12:47un mot de cet amende record
12:48pour Fnac Darty,
12:49puisqu'après avoir multiplié
12:50les retards de paiement
12:51à ses fournisseurs,
12:52le groupe doit aujourd'hui
12:53s'acquitter d'une sanction
12:55de près de 4 millions d'euros,
12:563,9 millions d'euros précisément.
12:58C'est une décision
13:00presque inédite
13:01pour la répression des fraudes
13:02dans un contexte
13:03où les mauvais payeurs
13:04sont de plus en plus nombreux.
13:05Hélène Lefahou.
13:07Fnac Darty annonce
13:08déjà faire appel
13:09de la décision.
13:10Le groupe estime
13:11que le litige
13:11dont il est question
13:12concerne des faits anciens
13:13survenus en pleine crise sanitaire
13:14liée au Covid-19.
13:16Pourtant,
13:16plus qu'un phénomène ponctuel,
13:18les retards de paiement
13:19sont devenus pratiques courantes
13:20ces dernières années.
13:21Selon la Banque de France,
13:22seule la moitié
13:23des entreprises
13:24respectent le délai
13:25de 60 jours.
13:26Chez d'autres,
13:26à l'inverse,
13:27c'est une occasion
13:27de maximiser sa trésorerie.
13:29Alors,
13:30on n'hésite pas à déborder.
13:31Au dernier trimestre 2024,
13:33le retard de paiement moyen
13:34s'est levé
13:34à presque 14 jours.
13:3618 lorsqu'il s'agit
13:37d'entreprises
13:38de 1000 employés.
13:39Un manque à gagner
13:39pour les fournisseurs
13:41qui auraient 25%
13:42plus de chances
13:43d'être défaillants
13:43en cas de retard de paiement.
13:45L'année dernière,
13:46la DGCCRF
13:47a infligé 217 amendes
13:48mais les sanctions
13:49plafonnées
13:50à 2 millions d'euros
13:51ne sont pas assez dissuasives
13:52selon certains spécialistes
13:53du recouvrement.
13:54Alors,
13:55le gouvernement compte
13:56aller encore plus loin.
13:57A l'initiative
13:58d'un sénateur LR,
13:59une proposition de loi
14:00pour augmenter les peines
14:01jusqu'à 1% du chiffre d'affaires
14:02sera examinée
14:03à la rentrée.
14:04Les explications
14:05d'Éligne Le Faou.
14:06Et puis,
14:06pour terminer ce journal,
14:07coup de projecteur
14:08sur les fréquentations
14:09dans les salles de cinéma.
14:10Et malheureusement,
14:11les salles ne sont pas
14:12combles cette année.
14:13Loin de là,
14:1489 millions d'entrées
14:15ont été enregistrées
14:16au premier semestre.
14:17C'est-à-dire
14:17un recul de plus de 13%
14:19par rapport
14:20au premier semestre 2024
14:22qui avait été là aussi
14:22morose.
14:23Les régimes,
14:24les explications
14:25de Régine Chalralèche.
14:28Jurassic World,
14:29F1,
14:30Mission Impossible,
14:31de grosses affiches
14:32qui n'ont pourtant pas
14:33été à la hauteur
14:34des attentes.
14:35Pour Eric Marti,
14:36manager chez Comscore,
14:37l'année 2025 souffrirait
14:39d'un manque de films
14:39locomotives.
14:41Le public est le boussard à oreille.
14:42Le public s'en empare.
14:43En général,
14:44il y a un beau démarrage.
14:45Et puis,
14:45surtout dans les semaines
14:46qui suivent,
14:47il y a un effet d'entraînement.
14:49Et le public,
14:50à ce moment-là,
14:51va voir ce film.
14:51Et comme il va voir ce film,
14:53il peut aussi avoir envie
14:54d'en voir d'autres.
14:55Il voit l'offre
14:56qu'il y a à ce moment-là.
14:57Et donc,
14:58les autres films
14:58ont bénéficié.
14:59Des contre-performances
15:00qui pourraient aussi
15:01s'expliquer par les nouvelles
15:02habitudes des consommateurs.
15:04Près de 40% d'entre eux
15:05affirment que l'émergence
15:07des plateformes de streaming
15:08les a conduits
15:08à moins se rendre au cinéma.
15:11Parmi les autres causes
15:11possibles de cette désaffection,
15:13le prix des tickets
15:14qui peut atteindre
15:15jusqu'à 15 euros
15:16selon la salle.
15:17D'après un sondage Ipsos,
15:197 Français sur 10
15:20renoncent à aller voir un film
15:21à cause du prix.
15:23Et puis enfin,
15:24pour terminer ce journal,
15:25un cri d'alarme.
15:25Le cri d'alarme
15:26du maire d'Athènes
15:27qui, figurez-vous,
15:28s'inquiète
15:29de la surfréquentation
15:31de sa capitale.
15:32La capitale,
15:33bien sûr,
15:33de la Grèce
15:34face au surtourisme
15:36puisque la ville
15:37attend près de
15:3710 millions de touristes
15:39cette année.
15:40Ce qui inquiète
15:40donc beaucoup le pays
15:42comme nous l'explique
15:43François-Xavier Rouf.
15:46Des milliers de touristes
15:47qui déambulent
15:48dans les rues d'Athènes,
15:49c'est un spectacle
15:49auquel les habitants
15:50ne peuvent pas s'habituer.
15:52Dans le quartier de Plaka,
15:53niché au pied de l'acropole
15:54et considéré
15:55comme le plus vieux
15:55quartier d'Europe,
15:56la population triple l'été
15:58à cause du tourisme,
15:59se désole Dimitri Mélissas,
16:00riverain.
16:04Plaka est un quartier
16:06qui a souffert
16:06des conséquences
16:07du surtourisme
16:08car il a été conçu
16:10pour accueillir
16:11un nombre très précis
16:12d'habitants,
16:13disons 2000,
16:14mais qui en compte
16:15aujourd'hui
16:16entre 6000 et 8000.
16:20A l'échelle de la ville,
16:21près de 10 millions
16:21de touristes
16:22sont attendus
16:23par les autorités
16:23cette année,
16:24soit l'équivalent
16:25de la population
16:26totale de la Grèce.
16:28Face à cet afflux massif,
16:29le maire,
16:29Aris Dukas,
16:30veut agir avant
16:30que la situation
16:31ne soit hors de contrôle.
16:36Nous avons décidé
16:37de suspendre
16:37les locations
16:38de courte durée
16:39et d'empêcher
16:40la création
16:40de nouveaux hébergements
16:41dans ces zones
16:42déjà saturées.
16:43Parallèlement,
16:44nous avons mis en place
16:45un groupe de travail
16:46chargé de protéger
16:47le quartier des Dieux,
16:48le quartier de Plaka.
16:52Une unité d'intervention
16:53pour le quartier des Dieux
16:54a été créée
16:55en renfort
16:55de la police municipale
16:57pour faire respecter
16:58la loi
16:58et lutter
16:59contre les dérives
17:00du tourisme.
17:02Le 18h écho
17:03sur BFM Business.
17:05Et l'invité
17:07de ce 18h écho
17:08ce soir,
17:09c'est Frédéric Bizarre,
17:10économiste,
17:11spécialiste de la santé
17:12et professeur
17:12à l'ESCP Europe.
17:13Bonsoir Frédéric Bizarre,
17:14merci d'avoir accepté
17:15l'invitation
17:16de BFM Business
17:17et de ce 18h écho.
17:19Beaucoup d'actualités
17:19en ce moment
17:20dans le secteur
17:21de la santé
17:22avec notamment
17:23Donald Trump
17:24qui fait parler
17:25de lui
17:25ces dernières heures
17:26qui souhaite
17:27mettre en place
17:28des droits de douane
17:28de 150 voire même
17:30250%
17:31d'ici un an
17:32sur les médicaments
17:33importés aux Etats-Unis.
17:35L'objectif est clair,
17:36c'est de faire en sorte
17:37que les industriels
17:39aillent investir
17:40massivement
17:41du côté des Etats-Unis.
17:43Est-ce qu'aujourd'hui
17:44c'est une mesure
17:44qui est possible
17:45alors sachant
17:46que dans le même temps
17:46ils souhaitent
17:47que le prix des médicaments
17:48baisse ?
17:50Bon, alors
17:51d'abord
17:51on a un petit peu
17:52un été meurtrier
17:53pour l'industrie pharmaceutique.
17:54Alors en France
17:55avec la vente
17:57de Biogarant,
17:57c'est-à-dire le seul
17:59industriel fabricant
18:02ou le principal
18:02industriel fabricant
18:03de générique
18:03qui est vendu
18:04à un fonds anglais
18:07et ensuite
18:08vous l'avez dit
18:08il y a deux nouvelles
18:10très importantes.
18:11C'est la première
18:11c'est tout au moins
18:12dans le raccourcissement
18:13de l'agenda
18:13parce qu'on savait
18:14que ça pendait
18:15au nez de l'industrie
18:16c'est-à-dire
18:17d'exiger
18:18que les laboratoires
18:19baissent leur prix
18:20sur le marché américain
18:22qui est à peu près
18:2345% du marché mondial
18:25et qui en effet
18:26fait les deux tiers
18:27de la rentabilité
18:28de l'industrie pharmaceutique
18:30en contrepartie
18:31de quoi
18:31il y aurait des prix
18:32qui augmenteraient
18:34dans l'Union européenne.
18:35Mais bon ça
18:35c'est le schéma
18:36très simpliste
18:37quand même
18:37de M. Trump
18:38parce que d'une part
18:39il faut savoir
18:39que les prix élevés
18:41des médicaments
18:42aux Etats-Unis
18:43ne sont pas
18:43seulement du fait
18:45de l'industrie pharmaceutique
18:47mais aussi
18:49du fait
18:50du système américain
18:51qui est très inflationniste
18:53avec des pharmacies
18:56qui sont des chaînes
18:57qui maximisent
18:59leur rentabilité
19:00et optimisent les prix
19:01bon un système
19:02qui est très inflationniste.
19:03Et puis enfin
19:04vous l'avez dit
19:05il y a maintenant
19:06la menace
19:06très concrète
19:07de Trump
19:08de monter en puissance
19:10dans le niveau
19:12des tarifs douaniers
19:13avec comme principal objectif
19:15de transférer
19:18les quelques 20%
19:20de production européenne
19:22dont les Etats-Unis
19:24sont dépendants
19:25sur le sol américain.
19:28Avec des droits de douane
19:29qui pourraient donc
19:30aller jusqu'à 250%.
19:32Nous en reparlerons
19:33dans un instant
19:33mais juste avant
19:34quand même
19:34Donald Trump
19:34a envoyé des courriers
19:36à 17 entreprises
19:37du secteur
19:37il leur demande
19:38des mesures concrètes
19:39d'ici la fin septembre
19:41afin de baisser les prix.
19:42Est-ce qu'aujourd'hui
19:43les entreprises pharmaceutiques
19:44ont des marges
19:45de manœuvre suffisantes
19:46pour baisser le prix
19:47de ces médicaments
19:47sachant que comme
19:48vous l'avez souligné
19:49le marché américain
19:50est de loin
19:51le marché le plus rentable ?
19:54Quand on regarde
19:54la rentabilité
19:55de l'industrie pharmaceutique
19:57qui est de l'ordre
19:57à peu près
19:58des 18 à 20%
19:59de résultats nets
20:01sur le chiffre d'affaires
20:01on se dit
20:02mon Dieu
20:02c'est une rentabilité
20:03très forte
20:04mais il faut savoir
20:05que c'est l'industrie
20:07qui dépense le plus
20:08en matière de part
20:10de ce chiffre d'affaires
20:11dans la recherche
20:12et le développement
20:12et le modèle économique
20:13de l'industrie pharmaceutique
20:15pour être
20:15un modèle à succès
20:17c'est d'investir
20:18massivement
20:19et d'investir
20:19à juste titre
20:20pour essayer
20:21de sortir
20:22et de produire
20:24les médicaments
20:25les plus innovants
20:26possibles.
20:27C'est là où
20:27si vous voulez
20:28il faut voir
20:28que Donald Trump
20:29il le sait probablement
20:31mais il avait déjà
20:32essayé en 2017-2018
20:34mais c'est quelque chose
20:36de très compliqué
20:36parce que vous êtes
20:37sur des médicaments
20:38et je rappelle
20:38qu'il y a un accord
20:39international en 1994
20:40qui disait
20:41qu'il ne doit pas
20:43y avoir de tarif douanier
20:43sur les médicaments
20:44parce qu'on est
20:44sur des produits
20:45si vous voulez
20:46qui sont évidemment
20:47extrêmement sensibles
20:48pour des raisons humanitaires
20:49vous ne pouvez pas
20:50et les Etats-Unis
20:51sont un pays
20:52où vous avez
20:52un très très grand nombre
20:53de patients chroniques
20:55un très très grand nombre
20:56de patients
20:56mais comme tous les pays
20:57je dirais
20:58qui ont absolument besoin
21:00de ces médicaments
21:00donc quelle mesure
21:01de rétorsion
21:02M. Trump peut-il faire
21:04s'il n'obtient pas
21:05les baisses de prix
21:05sur les laboratoires
21:08qui veut d'ailleurs
21:09aussi faire venir
21:10sur le sol américain
21:12donc vous voyez
21:12vous ne pouvez pas être
21:13à la fois dans la carotte
21:16et le bâton
21:16en même temps
21:17donc je pense
21:18que la marge de manœuvre
21:20de Donald Trump
21:21est quand même
21:22assez limitée
21:23sur le sol américain
21:24en revanche
21:25il a ces tarifs douaniers
21:27qui peuvent être
21:28rédhibitoires
21:29puisque des tarifs douaniers
21:30de 30%
21:31sur l'industrie pharmaceutique
21:32c'est rédhibitoire
21:34pour exporter
21:35aux Etats-Unis
21:36il n'y a pas besoin
21:36de monter
21:37à 100 ou 150%
21:40mais Donald Trump
21:41l'a dit
21:42il va y aller
21:43très progressivement
21:44parce qu'il sait
21:44qu'aujourd'hui
21:45les Etats-Unis
21:46sont dépendants
21:47au moins pour 20%
21:48de la consommation
21:50des médicaments
21:51consommés aux Etats-Unis
21:53donc il ne peut pas
21:54imposer des tarifs douaniers
21:55immédiatement
21:56mais c'est là aussi
21:57où l'Union européenne
21:58doit entre guillemets
21:59profiter de ce qui reste
22:01de dépendance
22:02des Etats-Unis
22:03à la production européenne
22:05pour faire entendre sa voix
22:06et pour trouver
22:07un deal acceptable
22:08c'est là où il y a
22:09vraiment urgence
22:10d'abord de créer
22:12l'Europe du médicament
22:13vous savez
22:14cette chimère
22:15dont on parle
22:16depuis 20 ans
22:17si l'Europe
22:18doit servir
22:19à quelque chose
22:19en matière de santé
22:20c'est bien
22:21pour avoir
22:21un marché intégré
22:23et permettre
22:23aux industriels
22:24d'avoir
22:25une masse critique
22:26pour investir
22:28pour produire
22:29et pour distribuer
22:30leurs médicaments
22:31le plus importante
22:33possible
22:33avec une intégration
22:34de la réglementation
22:35c'est la meilleure
22:38contre-mesure à prendre
22:39par rapport
22:39à ce qui se passe
22:40en ce moment
22:40et de ce point de vue
22:42Donald Trump
22:42soulève
22:43une question
22:45qui est une question
22:46juste
22:46c'est que l'Union européenne
22:48ne peut pas continuer
22:49à faire payer
22:50une bonne partie
22:51de son innovation
22:52et à faire profiter
22:53des patients européens
22:54d'une innovation
22:56exceptionnelle
22:57avec les biothérapies
22:58au dépend
22:59des patients américains
23:00qui c'est vrai
23:01payent une bonne partie
23:02de cette innovation
23:03et c'est quand même
23:05impressionnant de voir
23:06qu'aujourd'hui
23:07les acteurs européens
23:08mais pas que
23:09ne bronchent pas du tout
23:10face à cette annonce
23:11c'est à dire
23:11qu'il n'y a pas eu
23:12de réaction
23:13c'est à dire qu'aujourd'hui
23:14c'est le silence total
23:15dans toutes les entreprises
23:16alors que pourtant
23:17elles avaient la parole
23:18puisqu'elles ont publié
23:18leurs résultats
23:19à ces dernières heures
23:20alors bon
23:21vous avez raison
23:22même si nous sommes
23:23au cœur
23:23de l'été
23:25et que évidemment
23:25beaucoup de dirigeants
23:27aussi pensent
23:27que c'est peut-être
23:28pas le meilleur moment
23:29pour prendre la parole
23:30par contre
23:31là où vous avez raison
23:32c'est que je pense
23:33qu'il faut
23:33c'est plus que
23:34prendre la parole
23:35il faut un plan
23:36européen
23:37urgent
23:38pour relancer
23:40l'industrie
23:41pharmaceutique
23:42européenne
23:42et en même temps
23:43il faut que la France
23:45non pas
23:46taxe davantage
23:48ou diminue encore
23:49les prix
23:49des médicaments
23:50qui sont déjà
23:5115 à 20%
23:52plus bas
23:53que la moyenne
23:54des pays européens
23:56comparables
23:57et comme le budget
23:582026 le prévoit
23:59parce que là
24:00on est quand même
24:00face à une
24:02position
24:03du gouvernement français
24:05qui est d'une obstination
24:07ou d'un aveuglement
24:08qui j'avoue
24:10est assez au plein cœur
24:11de l'été
24:11me semble
24:12parce que
24:12vous savez qu'aujourd'hui
24:13au moment où on se parle
24:14un décret a été pris
24:15pour obliger
24:17les laboratoires
24:18pharmaceutiques
24:19qui auraient l'idée
24:20de moins produire
24:21en France
24:21à produire
24:22en France
24:23pour éviter
24:24les pénuries
24:26mais on est
24:27dans un monde
24:29qui est
24:30hors
24:31de la réalité
24:32c'est une industrie
24:33mondialisée
24:34c'est une industrie
24:35mondialisée
24:36la seule façon
24:37d'avoir
24:38suffisamment
24:39de médicaments
24:40disponibles
24:40et d'encourager
24:42la recherche
24:43et développement
24:43et la production
24:43c'est d'être
24:44au moins
24:45aussi attractif
24:46que les pays voisins
24:47c'est pas en étant
24:48plus dur
24:49sur le plan
24:49de la réglementation
24:50vous faites
24:51fuir les capitaux
24:52et vous faites
24:53fuir les industriels
24:54je rappelle qu'on était
24:55premier jusqu'en 2008
24:57comme dans la production
24:58pharmaceutique
24:59et aussi dans la recherche
25:00et développement
25:01notamment
25:01des biothérapies
25:03nous sommes aujourd'hui
25:04sixième
25:05et nous allons nous faire
25:06dépasser
25:07par un pays
25:08comme la Slovénie
25:08nous sommes
25:09un train
25:10véritablement
25:11de se tiers mondialiser
25:14en matière
25:14d'industrie pharmaceutique
25:15et si nous continuons
25:17comme ça
25:17et ce que je dis là
25:18je pèse vraiment mes mots
25:20c'est que nous serons
25:21un désert pharmaceutique
25:23dans dix ans
25:24ou peut-être
25:25dans quinze ans
25:25mais en tout cas
25:26nous pavons
25:27la voie
25:28de désertification
25:29de l'industrie pharmaceutique
25:31c'est vrai pour la France
25:32mais là on voit bien
25:33que Trump
25:34parce que si vous regardez
25:35c'est l'Asie
25:36et les Etats-Unis
25:36aujourd'hui
25:37les deux grands pôles
25:38de recherche
25:39et de développement
25:40et de production pharmaceutique
25:42mais nous avons
25:42une grande histoire
25:43sur ce marché là
25:45et c'est un marché
25:46à très forte valeur ajoutée
25:47sur lequel l'Europe
25:48a encore toute sa place
25:50mais il faut qu'elle se réveille
25:51et la France
25:52en particulier
25:53et force est de constater
25:54que vous avez prévenu
25:55sur ce sujet
25:56il y a plusieurs mois
25:57maintenant
25:57le temps passe très vite
25:59Frédéric Miser
25:59mais quand même
26:00un mot sur un cas d'école
26:02alors je ne sais pas
26:02si vous l'étudiez
26:03à l'ESCP
26:03mais en tout cas
26:04c'est quand même
26:04très impressionnant
26:05de voir comment
26:05Nouveau Nordique
26:06est passé d'un scénario
26:07où ils étaient en pénurie
26:08d'Ozampic
26:09ce fameux traitement
26:10qui a été utilisé
26:11pour l'anti-obésité
26:13ce n'était pas au départ
26:13sa prédilection
26:16mais aujourd'hui
26:17il y en a trop
26:18sur le marché
26:18au point même
26:19que Nouveau Nordique
26:20a du mal
26:21à écouler certains stocks
26:22alors il parle de copie
26:23sur le marché américain
26:25et puis surtout
26:25il y a Elie Lili
26:26qui est arrivé en face
26:27à une vitesse impressionnante
26:29Mais ça c'est le modèle économique
26:32de l'industrie pharmaceutique
26:33c'est que vous êtes
26:34dans une position dominante
26:35voire monopolistique
26:36pendant un certain temps
26:37parce que vous avez
26:38un temps d'avance
26:38dans l'innovation
26:40et puis ensuite
26:40vous avez d'autres
26:42industriels
26:43qui vous rattrapent
26:44et qui quelquefois
26:45vous doublent
26:45là on est dans un cas
26:46un petit peu particulier
26:47moi je n'ai jamais pensé
26:49que les GLP-1
26:50allaient être
26:50une recette miracle
26:52contre l'obésité
26:53je pense que c'est
26:53un outil supplémentaire
26:55très important
26:56qu'il faut mettre
26:57dans l'arsenal
26:57de la lutte
26:58contre l'obésité
26:59qui est une vraie épidémie
27:01dans les pays développés
27:03mais vous avez
27:04évidemment des effets secondaires
27:05vous avez un prix
27:07qui est un facteur limitant
27:08et donc
27:10l'industrie pharmaceutique
27:11préfère vendre
27:11avec des très fortes marges
27:13plutôt qu'avec des marges
27:15plus faibles
27:15et un volume plus important
27:16ça c'est plutôt
27:17le business
27:18de l'industrie
27:20des génériques
27:21mais donc là
27:22Nouveau Nord
27:22en effet
27:23fait face
27:24à un marché
27:25qui manifestement
27:26doit ralentir
27:28puisqu'on voit bien
27:28qu'il y a
27:29un problème
27:30de distribution
27:31et en effet
27:31vous l'avez dit
27:32un concurrent
27:33qui montre
27:34surtout
27:35qu'il y a eu
27:36deux études
27:37qui ont montré
27:38que son produit
27:40était probablement
27:41plus efficace
27:42que le produit
27:44de Nouveau Nord
27:44donc
27:45vous avez un phénomène
27:47qui est
27:48tout à fait
27:50naturel
27:50je dirais
27:52avec le numéro 2
27:53qui devient
27:54numéro 1
27:54et qui prend
27:56des parts de marché
27:57chaque mois
27:57Merci beaucoup
27:58Frère Bizar
27:59de nous avoir accompagné
28:00ce soir
28:00je rappelle que vous êtes
28:01économiste
28:01spécialiste de la santé
28:02et professeur
28:03à l'ESCP Europe
28:05donc pour faire
28:05un focus
28:06sur le secteur
28:07de la santé
28:08notamment
28:08sous pression
28:09du président américain
28:11qui menace
28:11de taxer
28:12jusqu'à 250%
28:13les médicaments
28:14exportés
28:15vers les Etats-Unis
28:16d'ici 12 mois
28:17c'est la fin
28:17de ce 18h éco
28:19on se retrouve demain
28:20à partir de 18h
28:21bien sûr
28:22pour ce grand journal
28:23et puis pour BFM Bourse
28:24à partir de 17h30
28:25je vous rappelle
28:26d'ailleurs la clôture
28:27à la Bourse de Paris
28:27plus 0,2%
28:29au-delà des 7600 points
28:307635 points
28:32il y a un instant
28:32nous parlions de
28:33Novo Nordisk
28:33et bien figurez-vous
28:34que ce titre est en baisse
28:35de plus de 5%
28:37aux Etats-Unis
28:38après donc la publication
28:39de ses résultats
28:40ce matin
28:41le groupe qui est obligé
28:41de revoir à la baisse
28:43ses objectifs
28:44à cause notamment
28:44d'une forte concurrence
28:45des génériques
28:46et surtout de
28:47Elie Lidi
28:48très bonne soirée
28:49le 18h éco
28:52sur BFM Business

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