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  • il y a 5 mois
Retrouvez l’émission le 18h Eco présentée par Étienne Bracq du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.

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00:00DFM Business présente
00:02Le 18h éco
00:07Bonsoir à tous, c'est le 18h éco, dans un instant le journal de ce lundi 11 août.
00:15Nous sommes en direct pendant 30 minutes pour faire un tour d'horizon de l'actualité économique du jour.
00:20Avec ce soir le sujet brûlant de la réforme de l'assurance chômage,
00:22le gouvernement qui souhaite réaliser 2 à 2,5 milliards d'euros d'économie par an de 2026 à 2029.
00:30Le président de la CFE-CGC, François Omri, sera l'invité de ce journal à 18h15.
00:35Du côté de la guerre commerciale avec la Chine,
00:37Nvidia et AMD ont conclu un accord inédit avec l'administration Trump
00:41qui vise à vendre certaines puces américaines en Chine.
00:44Oui, mais en échange de quoi, Nvidia et AMD devront verser 15% de leur chiffre d'affaires réalisé en Chine
00:50sous forme de taxes américaines.
00:52Les détails dans ce journal.
00:53Et puis alors que les températures montent en mer et sur terre,
00:56conséquence inattendue à Gravelines à côté de Dunkerque.
01:00Des méduses ont contraint EDF à arrêter 4 réacteurs nucléaires
01:03et pour cause, elles auraient pu obstruer les stations de pompage
01:06servant à refroidir ces fameux réacteurs.
01:09Voilà le programme de ce 18h éco.
01:11C'est parti, tout de suite, le journal.
01:12La pilule ne passe pas donc auprès des partenaires sociaux.
01:19Quelques mois après, après l'entrée en vigueur de la nouvelle réforme de l'assurance chômage,
01:23le gouvernement de François Béroud souhaite de nouveau serrer la vis
01:26dans l'espoir de réaliser donc plus de 2 milliards d'euros d'économie dès l'an prochain.
01:31Les pistes de cette nouvelle réforme avec Eline Lefahou.
01:34Les partenaires sociaux ont désormais 3 mois pour négocier un accord
01:39sur la nouvelle réforme de l'assurance chômage.
01:40Mais les discussions s'annoncent déjà tendues.
01:43Les syndicats se disent prêts à riposter et les critiques se multiplient.
01:46Un carnage pour FO et la CFDT.
01:48De son côté, la CGT dénonce un plan d'économie violent.
01:51Le modèle social, il a été mis en péril par la politique d'Adel Macron
01:55qui a supprimé des recettes à la sécurité sociale par exemple.
01:59D'ailleurs c'est pareil pour les finances publiques,
02:01car on supprime des impôts aux plus riches et après on nous dit
02:03qu'il faut baisser les prestations sociales et qu'il faut baisser les services publics.
02:06Le gouvernement explique vouloir durcir les conditions d'accès
02:09à l'indemnisation de France Travail.
02:11Deux idées sont notamment présentées.
02:13D'un côté avec l'allongement de la durée minimale de travail
02:15requise pour percevoir inversement.
02:18En France actuellement, il faut avoir travaillé au moins 6 mois
02:20pour obtenir l'allocation chômage.
02:22Une durée qui pourrait passer à 8 mois.
02:24De l'autre par la réduction de la période pendant laquelle le salarié
02:27doit avoir accompli un temps minimum de travail
02:30pour avoir ses droits au chômage ouverts.
02:32Aujourd'hui de 24 mois, Matignon se dit favorable à un rabotage.
02:36Des pistes sur le durcissement des ruptures conventionnelles
02:38sont également à l'étude.
02:40Les détails délinent le FAO.
02:42Des allocations chômage bientôt moins généreuses
02:44pour ceux qui gagnent le plus avant leur perte d'emploi.
02:46C'est en tout cas l'une des pistes évoquées par le Premier ministre
02:49dans sa lettre de cadrage qui a été envoyée aux partenaires sociaux.
02:52À la clé, un montant et une durée d'indemnisation plus faible
02:55au-delà d'un certain niveau, comme nous l'explique Marie Coeur de Roy.
03:00Les cadres sont dans le viseur des nouvelles mesures envisagées sur l'assurance chômage.
03:04La lettre de cadrage du Premier ministre parle ainsi de mieux adapter
03:08les paramètres d'indemnisation au niveau de revenus avant la perte d'emploi.
03:13Pas beaucoup plus de détails, mais une référence au montant
03:15et à la durée d'indemnisation.
03:18En clair, pour ceux qui gagnent le plus,
03:20les allocations chômage risquent d'être plus faibles et versées moins longtemps.
03:24Elles sont déjà dégressives pour les chômeurs
03:26qui gagnaient plus de 4 900 euros par mois.
03:29On pourrait abaisser cette borne à 3 500, s'inquiète la CFTC.
03:33À la CFE-CGC, on craint carrément un nouveau plafond d'indemnité.
03:37Aujourd'hui, les allocations sont calculées jusqu'à 15 700 euros par mois.
03:41Ce plafond pourrait donc être abaissé.
03:43Quant à la durée d'indemnisation,
03:44à date, elle ne varie qu'en fonction de l'âge des chômeurs.
03:48Demain, elle pourrait être raccourcie pour ceux qui gagnaient le plus.
03:52Inacceptable, s'emporte un leader syndical
03:53qui rappelle que les cadres, par leur cotisation,
03:56apportent 42% des ressources du système,
03:59mais ne représentent que 17% des bénéficiaires.
04:02Les explications de Marie Coeur de Roi.
04:04En ce qui concerne la suppression de deux jours fériés,
04:07en tout cas, François Béroux espère que la mesure permettra
04:09de réaliser plus de 4 milliards d'euros dès l'année prochaine.
04:12Ne manquez pas à ce sujet le président de la CFE-CGC, François Mery,
04:16qui sera l'invité de ce journal dans un peu plus de 10 minutes à 18h15.
04:20L'autre temps fort du jour, c'est cette prise de parole,
04:23il y a quelques minutes, de Donald Trump,
04:25selon lesquelles Vladimir Poutine ne veut parler qu'à lui.
04:28Le président américain qui estime que l'Ukraine
04:30devra peut-être échanger des terres, en tout cas avec la Russie.
04:34Volodymyr Zelensky, qui pour l'instant n'est pas convié,
04:37vous savez, à la table des négociations,
04:38des négociations qui auront lieu ce vendredi en Alaska,
04:42entre Vladimir Poutine et Donald Trump.
04:44Les explications d'Antoine Hollard, le correspondant à New York, de BFM Business.
04:49Oui, et ce qu'on comprend d'abord en écoutant Donald Trump,
04:52c'est que Volodymyr Zelensky ne sera pas invité à participer
04:55à la discussion vendredi en Alaska.
04:58Trump dit que le président ukrainien peut se rendre sur place s'il le souhaite,
05:01mais en gros, il ne sera pas assis autour de la table avec Poutine et avec lui-même.
05:07Il sera simplement informé par la suite de ce que les deux présidents,
05:11russes et américains, se sont dit par courtoiserie,
05:15et je l'informerai en premier de nos échanges.
05:17Voilà ce que dit Donald Trump.
05:18Il y a donc, évidemment, après ces propos,
05:20la crainte que Poutine et Trump se mettent d'accord entre eux,
05:23sur le dos de l'Ukraine,
05:24et que les Ukrainiens et les Européens, par la suite,
05:27soient mis devant le fait accompli.
05:29Trump a également redit qu'avec Poutine,
05:33ils vont discuter de choses très concrètes,
05:35et notamment des concessions territoriales que l'Ukraine va devoir faire.
05:37Alors, Trump n'utilise pas ce mot de concession territoriale.
05:42Il utilise le terme échange de territoire,
05:44une façon un peu plus pudique de dire que l'Ukraine va devoir céder une partie de son territoire,
05:48mais dans la réalité, c'est bien cela dont il s'agit,
05:52des concessions que l'Ukraine va devoir faire au niveau de son territoire.
05:54Alors, quelles concessions exactement ?
05:56Trump n'a pas vraiment donné de détails,
05:57on ne sait pas exactement où il veut faire passer les frontières,
06:01mais clairement, la carte de l'Ukraine va devoir être redessinée,
06:03et Trump, on le voit, fait une pression très forte sur Zelensky
06:06pour qu'il accepte ce principe.
06:08Dans le même temps, on voit aussi que Trump veut montrer,
06:12en tout cas, qu'il ne sera pas faible face à Vladimir Poutine,
06:15et qu'il ne se laissera pas faire.
06:16Il l'a dit à plusieurs reprises,
06:17j'ai toujours été fort face à la Russie.
06:20Il dit aussi que Poutine, cette fois, ne va pas m'embrouiller.
06:23C'est une citation de Donald Trump.
06:25Il explique aussi que dès les premières minutes de son échange
06:27avec le président russe, il verra si Poutine est sincère
06:30dans sa volonté ou non d'arrêter les combats.
06:32Les explications d'Antoine Eulard,
06:33le correspondant de BFM Business aux Etats-Unis.
06:36Du côté de la guerre commerciale,
06:38vous savez, c'est demain, mardi 12 août,
06:39que doit s'achever la trêve tarifaire
06:41entre les Etats-Unis et la Chine.
06:43Lors de sa conférence de presse, il y a quelques minutes,
06:45Donald Trump a d'ailleurs été interrogé
06:47concernant ses relations avec la Chine.
06:48Donald Trump qui estime que les discussions
06:51se passent plutôt bien avec Pékin.
06:53Nous verrons ce qui arrivera.
06:54Les relations entre le président Xi Jinping et moi
06:57sont très bonnes, dit Donald Trump.
06:59En tout cas, aujourd'hui, les entreprises américaines
07:01sont très clairement pris à partie
07:03dans cette guerre tarifaire,
07:05puisque Nvidia et AMD devront verser désormais
07:0715% de leur chiffre d'affaires réalisé en Chine
07:10sous forme de taxes américaines,
07:12comme nous l'explique Julien Thibault.
07:14Donald Trump desserre légèrement l'étau
07:17sur ses restrictions technologiques vis-à-vis de Pékin.
07:20Nvidia et AMD obtiennent le feu vert
07:22pour vendre des puces utilisées
07:23pour l'entraînement de l'IA,
07:25tandis que les composants les plus avancés
07:26restent, eux, interdits à l'exportation.
07:29L'accès aux semi-conducteurs
07:30est une priorité pour Pékin,
07:32alors que Washington annonçait il y a quelques jours
07:33une possible surtaxe douanière de 100%
07:36sur ses composants.
07:37Mais la Chine reste un marché clé
07:38pour les deux entreprises.
07:40L'an dernier, Nvidia y a réalisé
07:4217 milliards de dollars de chiffre d'affaires,
07:44soit 13% de ses ventes mondiales.
07:46AMD, lui, y a généré un peu plus de 6 milliards,
07:49représentant près d'un quart de son activité.
07:52Selon le New York Times,
07:53cet accord pourrait rapporter
07:54plus de 2 milliards de dollars
07:56au budget américain,
07:57une mesure inédite
07:58dans le contrôle des exportations.
08:01En tout cas, ce titre Nvidia
08:02ne pâtit pas du tout de cette annonce,
08:04loin de là,
08:04puisqu'il est en hausse de 0,2%
08:07au-delà des 183 dollars,
08:09puisque cette nouvelle est une certaine forme
08:11de visibilité supplémentaire
08:13pour Nvidia et pour AMD,
08:15comme nous l'explique Fréaix et Croisier,
08:16qui étaient sur ce plateau il y a quelques minutes.
08:18C'est le co-responsable
08:19de la gestion de portefeuille,
08:21Demir Abou.
08:22Je crois qu'il y a une vraie logique,
08:23en vérité, de Donald Trump.
08:25C'est ce qui s'opère en Chine.
08:28Attention, les Chinois sont dans une capacité
08:30de réaction incroyable
08:31en termes d'innovation et de technologie.
08:34Je prends l'exemple,
08:34on l'a vu avec l'automobile,
08:36quand vous avez des acteurs comme Xiaomi
08:37qui vendait des téléphones,
08:39qui aujourd'hui est un des plus gros
08:40fabricants d'automobiles au monde,
08:42ça va très très vite.
08:43Et quand vous avez Huawei,
08:44vous savez qu'il y avait été interdit
08:45aux Etats-Unis pour des problèmes
08:47et au Canada avec ces fameuses arrestations,
08:50Huawei aujourd'hui est capable
08:51de faire des GPU qui sont quasiment
08:52aussi performantes que du Nvidia.
08:54Donc si vous laissez effectivement
08:55ce marché et les Chinois
08:57pouvoir l'organiser
08:58et finalement concentrer
09:00toutes leurs recherches et développements,
09:03dans très peu de temps,
09:04c'est ce qu'avait dit le patron d'ASML
09:05à l'époque d'ailleurs,
09:06dans très peu de temps,
09:06ils seront capables de faire la même chose.
09:08Donc il y a une logique,
09:09c'est peut-être d'encadrer tout ça,
09:10il vaut mieux encadrer
09:11et distribuer une technologie,
09:13donc en minorant la technologie
09:14qu'on transfère,
09:16plutôt que de laisser la main libre
09:18finalement aux Chinois,
09:18de mettre toute leur capacité
09:20de recherche et d'investissement
09:21et d'être autonome sur ce secteur
09:23et demain peut-être
09:24d'inonder le marché.
09:24Les explications de Freik Rosy
09:27est co-responsable
09:27de la gestion de portefeuille
09:29chez Mirabeau.
09:30Du côté des matières premières
09:31et des minerais,
09:32les cours du lithium
09:33ont pris jusqu'à 8%
09:35aujourd'hui en séance en Asie
09:36et pour cause,
09:37le chinois CATL
09:38a annoncé suspendre
09:39la production
09:40dans l'une de ses plus grandes mines
09:42dans le sud-est du pays.
09:43De quoi relancer
09:44les spéculations
09:45sur la fermeture temporaire
09:46d'autres usines
09:47décidées par Pékin.
09:48Le tout bien sûr
09:49dans l'objectif
09:50de limiter les surcapacités
09:53dans le secteur
09:54comme nous l'explique
09:55Justine Vassogne.
09:57Depuis plusieurs semaines déjà,
09:59l'usine de lithium
09:59de Senchao
10:00de CATL
10:01était sur la CELETS.
10:02Le leader mondial
10:03de la batterie électrique
10:04l'a confirmé.
10:05Son permis d'exploitation
10:06n'a pas été renouvelé
10:08pour le moment
10:08par le gouvernement chinois.
10:10La mine
10:10qui représente
10:11environ 6%
10:12de la production mondiale
10:13de lithium
10:14ne pourra rouvrir ses portes
10:15que dans 3 mois minimum.
10:17Cette fermeture temporaire
10:18n'affectera que très peu
10:20son activité
10:20à sur CATL
10:21mais elle fait déjà
10:22bondir les prix du lithium
10:24et cela pourrait durer
10:25selon plusieurs experts
10:26du secteur
10:27qui y voient là
10:28le début d'une offensive
10:29de Pékin
10:30destinée à encadrer
10:31la production
10:31de voitures électriques
10:33et lutter contre
10:34les surcapacités
10:35de l'industrie chinoise.
10:37Une industrie
10:37en surchauffe
10:38confrontée
10:38au ralentissement
10:40de la demande
10:40pour les véhicules électriques.
10:42D'autres restrictions
10:43pourraient suivre.
10:44Selon Bloomberg,
10:45les licences d'exploitation
10:46de plusieurs autres sociétés
10:47spécialisées
10:48dans l'extraction
10:49de lithium
10:49sont en effet
10:50dans le viseur
10:51de Pékin.
10:52Tesla, sûrement conscient
10:53que la concurrence chinoise
10:54va fragiliser son modèle
10:56cherche des pistes
10:56de diversification
10:57puisque le groupe
10:58a déposé une demande
11:00auprès du régulateur
11:01britannique de l'énergie
11:02afin de distribuer
11:03de l'électricité
11:04au Royaume-Uni,
11:06une activité qui compléterait
11:07celle du stockage
11:07d'énergie que Tesla
11:08a développé
11:09depuis plusieurs années
11:10afin d'emmagasiner
11:11de l'énergie produite
11:12par les panneaux solaires.
11:14Dans l'actualité
11:14des entreprises
11:15toujours,
11:15mais dans le secteur
11:16bancaire cette fois,
11:17le coût du risque
11:18des banques en Europe
11:19est sur des plus hauts
11:20de 4 ans.
11:21A fin mars,
11:21ils élèvent à 0,57%
11:23des stocks de crédit,
11:24c'est-à-dire près
11:25de 370 milliards d'euros
11:27d'après les calculs
11:28de l'autorité bancaire
11:29européenne.
11:30Un chiffre
11:31à avoir en tête
11:32mais à relativiser
11:33face à la bonne
11:33résilience des banques
11:34puisque lors du dernier
11:35stress test,
11:36la BCE avait démontré
11:38que les principales
11:39banques européennes
11:39seraient en mesure
11:40de faire face
11:41à un choc majeur.
11:42Et puis c'est un nouveau
11:43coup dur
11:44pour la sidérurgie française.
11:46Le métallurgiste
11:46Novasco
11:47qui emploie
11:47plus de 750 salariés
11:49que ce soit sur ses sites
11:50en Lorraine,
11:51dans la Loire
11:51mais aussi dans le Nord
11:52a été placé ce matin
11:53en redressement judiciaire.
11:55Le tout seulement
11:56un an après un projet
11:58de reprise
11:58par le fonds britannique
11:59Grey Bull Capital
12:00qui ne s'est pas concrétisé.
12:02Une annonce
12:03qui tombe au plus mal
12:04alors que le secteur
12:05automobile souffre
12:06et que la guerre commerciale
12:07amène son lot d'incertitudes.
12:09Novasco
12:10a désormais
12:10un mois et demi
12:11pour trouver un repreneur
12:12faute de quoi
12:13l'entreprise
12:13risque d'être placée
12:15en liquidation judiciaire.
12:1718h12
12:18dans le secteur
12:19des renouvelables.
12:20Séances très compliquées
12:20aujourd'hui pour Orsted
12:22qui s'est effondré
12:23de 30%
12:24à la bourse de Copenhague.
12:25La société spécialisée
12:27dans la production
12:27d'énergie solaire
12:28et éolienne
12:29a annoncé
12:29une augmentation gigantesque.
12:31Une augmentation
12:31de capital
12:32de 8 milliards d'euros
12:33à un appel au marché
12:34qui doit permettre
12:35au groupe
12:35d'avoir les reins
12:36suffisamment solides
12:37alors que Donald Trump
12:38a signé le 20 janvier dernier
12:40un décret
12:41suspendant les prêts fédéraux
12:42au nouveau projet
12:43d'éolien offshore.
12:45De retour en France
12:46avec la température
12:47qui monte un petit peu
12:48partout en France.
12:4941 départements
12:50sont désormais
12:51en vigilance orange.
12:52conséquence
12:53les mers
12:54mais aussi les rivières
12:55se réchauffent
12:55avec des répercussions
12:56notamment sur le système énergétique.
12:59C'est le cas aujourd'hui
13:00à Gravelines
13:00près de Dunkerque
13:01dans le nord
13:02où 4 réacteurs
13:03de la centrale nucléaire
13:04sont à l'arrêt
13:05et pour cause
13:06une invasion de méduses
13:08dans le canal
13:08a aujourd'hui mis à mal
13:10le système de refroidissement.
13:12Écoutez à ce sujet
13:13les explications
13:14d'Astré-Olivier.
13:16Un afflux de méduses
13:17dans les filtres
13:18de la centrale nucléaire
13:19de Gravelines
13:20a mis à l'arrêt 4
13:21de ces 6 réacteurs
13:22une première
13:23pour cette centrale
13:24refroidie par la mer du nord
13:25qui n'aura aucune conséquence
13:27sur la sécurité
13:28des installations
13:29selon la chercheuse
13:30Emmanuelle Gallichet.
13:32On est dans une situation
13:33où on a une problématique
13:34de refroidissement
13:35sur la partie
13:36non nucléaire
13:37secondaire
13:38de la centrale.
13:39C'est une procédure
13:39tout à fait normale
13:40dans ces cas-là.
13:42Ce qui est moins normal
13:43c'est de trouver
13:44effectivement
13:44des méduses
13:45aussi au nord
13:47dans des régions
13:49où les mers
13:49normalement
13:50sont très froides.
13:50La faute
13:51donc au dérèglement
13:52climatique
13:53qui entraîne
13:53la multiplication
13:54des bancs de méduses
13:55sur les côtes.
13:56Le réchauffement climatique
13:57pousse régulièrement
13:58à l'arrêt
13:58les centrales nucléaires
14:00situées dans le sud
14:01de la France
14:01pour protéger
14:02les espèces marines
14:03du réchauffement
14:04des fleuves.
14:04Mais le site
14:05de Gravelines
14:05lui n'est pas concerné.
14:07C'est même
14:07une première
14:08depuis près de 40 ans.
14:10On n'a aucune problématique
14:11de hausse de température
14:13et de débit
14:14justement
14:15comme on peut avoir
14:15sur les fleuves
14:16avec des centrales
14:17qui sont justement
14:18proches des mers
14:19et c'est un des points
14:20importants
14:22pour les prochains
14:23réacteurs
14:23qui seront construits
14:24pour le parc français.
14:27On va privilégier
14:28évidemment
14:28des situations
14:29au bord des mers.
14:30Des cas similaires
14:31ont déjà été ressensés
14:32ces dix dernières années
14:33aux Etats-Unis,
14:34en Écosse,
14:35en Suède et au Japon.
14:36Le Maroc
14:37qui subit également
14:37les conséquences
14:38du dérèglement climatique
14:40avec les sécheresses
14:41à répétition.
14:42Alors pour sauver
14:42son secteur agricole
14:44et assurer l'alimentation
14:45en eau potable
14:46de sa population
14:46le Maroc a décidé
14:47d'investir massivement
14:49dans la construction
14:49d'usines de dessalement
14:51de l'eau de mer
14:52une solution
14:53devenue vitale
14:54pour l'agriculture
14:55mais qui n'est pas
14:56sans conséquence
14:56que ce soit
14:57en termes de coûts
14:58mais aussi en termes
14:59de consommation énergétique.
15:00Timothée Marouzé.
15:02À 60 kilomètres
15:03d'Agadir
15:03sur la plaine
15:04de la Chetouka
15:04au milieu
15:05d'un paysage désertique
15:06des bassins
15:07de rétention d'eau
15:08à perte de vue
15:09nous sommes dans
15:09l'une des 16 stations
15:11de dessalement
15:11d'eau de mer
15:12que compte le Maroc
15:12elle fournit
15:13125 000 mètres cubes
15:15d'eau par jour
15:15et irrigue
15:1612 000 hectares de terre
15:17parmi elles
15:18les serres de tomates
15:19de Mohamed Boumarg
15:20agriculteur de 38 ans.
15:24Avant nous étions limités
15:25par la quantité d'eau
15:26disponible
15:27dans la nappe phréatique
15:28mais avec le début
15:29du dessalement
15:30de l'eau de mer
15:30ça nous a donné
15:31l'énergie nécessaire
15:32pour doubler
15:33nos surfaces cultivées
15:34et notre production
15:35pour pouvoir répondre
15:37aux besoins
15:38des marchés internationaux
15:39et nationaux.
15:40Car les enjeux sont colossaux
15:41la région totalise 85%
15:43des exportations marocaines
15:44de produits maraîchers
15:45pour une production
15:46de 2 millions de tonnes
15:47par an
15:48et près de 940 millions
15:49d'euros de chiffre d'affaires
15:50selon le ministère
15:51de l'agriculture marocain
15:52mais le dessalement
15:53coûte cher
15:54environ 48 centimes
15:55le mètre cube
15:56et reste très contraignant
15:57rappelle Zakaria El-Yakoubi
15:59directeur de l'irrigation
16:00et de l'aménagement
16:01de l'espace de la région.
16:02Les procédés de dessalement
16:03sont connus
16:04comme étant des procédés
16:05qui consomment
16:05beaucoup d'énergie.
16:08Au Maroc
16:08que ce soit
16:10le projet de Chukka
16:11ou de Dahla
16:12ou les projets
16:14qui sont sur les pipes
16:15sont des projets
16:16conçus
16:17avec les dernières innovations
16:18et les dernières technologies
16:19en termes
16:20d'efficacité énergétique.
16:21Et le Maroc
16:22compte bien accélérer
16:23passer de 270 millions
16:25de mètres cubes
16:26d'eau dessalée par an
16:26à 1,7 milliard
16:28d'ici à 2030.
16:3018h17
16:30tout de suite
16:30on va sur les marchés.
16:31La clôture à la Bourse de Paris
16:35du rouge
16:35pour débuter la semaine
16:36moins 0,57%
16:38à un cheveu
16:39des 7700 points
16:407698 points
16:42quelques prises de bénéfices
16:43sur les dossiers
16:43qui ont bien performé
16:44depuis le début de l'année
16:45à l'image notamment
16:46de Hermès
16:46qui perd plus de 3%
16:48à la clôture
16:48qui met désormais en danger
16:49les 2000 euros
16:50à 2037 euros
16:51moins 3%
16:52pour Accor
16:53à 44 euros
16:54quand les performances
16:55n'en finissent plus de baisser
16:56moins 2% ce soir
16:57à la clôture
16:58à 68,98 euros
16:59à l'inverse
16:59les dossiers défensifs
17:00résistent plutôt bien
17:02Orange, Vinci
17:03ou encore Engie
17:04gagnent plus de 1%
17:05ce soir à la clôture
17:06les dossiers défensifs
17:07qui surperforment
17:08et pour cause
17:08encore beaucoup d'incertitudes
17:10avant cette rencontre
17:11qui va se tenir
17:12vendredi
17:12entre Vladimir Poutine
17:14et Donald Trump
17:15Donald Trump
17:16qui cet après-midi
17:17a dit très clairement
17:18que l'Ukraine
17:19allait devoir échanger
17:20des territoires
17:21avec Vladimir Poutine
17:23et pour l'instant
17:24comme on l'a entendu
17:25dans ce journal
17:26le président Zelensky
17:27qui n'est pas
17:28invité à la table
17:30des négociations
17:31ce vendredi
17:31en Alaska
17:32lors donc
17:33de cette rencontre
17:34bilatérale
17:34entre Donald Trump
17:36et Vladimir Poutine
17:37du côté de Wall Street
17:38le Dow Jones
17:39est parfaitement stable
17:40quand les valeurs
17:40de la tech
17:41continuent de surperformer
17:42ce qui permet au Nasdaq
17:43d'être proche
17:44d'un record historique
17:44plus 0,4%
17:46pour le Nasdaq
17:46composite
17:47à 21 540 points
17:49très courte pause
17:50on se retrouve dans un instant
17:51avec donc l'invité
17:52de ce 18h éco
17:54c'est François Omry
17:55le président de la CFECGC
17:56nous reviendrons bien sûr
17:58sur cette réforme
17:59de l'assurance chômage
18:00que souhaite mettre en place
18:01le Premier ministre
18:02François Béroux
18:03à tout de suite
18:03BFM Business présente
18:06le 18h éco
18:1118h19 sur BFM Business
18:14suite de ce 18h éco
18:16avec l'invité de ce journal
18:17ce soir
18:18François Omry
18:19le président de la CFECGC
18:21bonsoir François Omry
18:22merci d'avoir accepté
18:23l'invitation de BFM Business
18:25pour revenir sur
18:26cette lettre de cadrage
18:27que votre syndicat
18:28a reçu
18:29de la part de Matignon
18:30de la part de François Béroux
18:31avec notamment
18:33désormais
18:33un système de l'assurance chômage
18:35qui pourrait à nouveau
18:36être raboté
18:37c'est en tout cas
18:38la volonté du gouvernement
18:39qui vise
18:40à faire
18:41entre 2 et 2,5 milliards d'euros
18:43d'économies par an
18:44de 2026 à 2029
18:46assez surprenant
18:47quand même
18:48le fait de vouloir
18:48rebattre les cartes
18:50alors qu'un accord
18:51a été trouvé
18:51en novembre 2024
18:53c'est-à-dire
18:53il y a moins d'un an
18:54c'est plus que choquant
18:57en fait
18:58je vous remercie
18:58de votre invitation
19:01c'est plus que choquant
19:02il y a un accord
19:03et je trouve que nous
19:04la CFECGC
19:04on ne l'a pas signé
19:05mais je vais vous expliquer
19:06pourquoi
19:07on ne l'a pas signé
19:08parce que cet accord
19:09prévoit
19:09de maintenir
19:11les dispositions
19:12de dégressivité
19:13des allocations
19:14pour les personnes
19:15que moi
19:16je représente
19:16et en particulier
19:17les cadres
19:18je vais vous expliquer
19:19pourquoi
19:19mais
19:20non
19:21effectivement
19:21c'est choquant
19:22parce que cet accord
19:23il existe
19:23moi je respecte
19:24la signature des autres
19:25et par ailleurs
19:25il avait été homologué
19:26donc il doit s'appliquer
19:27François Béraud
19:28qu'est-ce qu'il veut faire
19:29en fait
19:29il veut continuer
19:31à prélever
19:31de l'argent
19:33cet argent
19:33c'est l'argent
19:34des salariés
19:34ce sont les cotisations
19:36les contributions
19:37des salariés
19:38des entreprises
19:38dans l'UNEDIC
19:39qui permettent
19:40de garantir
19:42par un dispositif
19:42assurantiel
19:44un certain niveau
19:45de vie
19:45contributif
19:47à ce que les gens
19:48ont cotisé
19:48au moment où
19:49ils se retrouvent
19:49privés d'emploi
19:50donc en fait
19:51François Béraud
19:52il se sert
19:53il pioche
19:53dans l'UNEDIC
19:56dans l'assurance chômage
19:58il dit
19:59il faut faire des économies
20:00mais qu'est-ce que ça veut dire
20:01ça faire des économies
20:02le dispositif
20:03aujourd'hui
20:03il est excédentaire
20:04l'État a déjà prélevé
20:0512 milliards d'euros
20:07depuis 2023
20:09empêchant d'ailleurs
20:11au passage
20:11l'UNEDIC
20:12de se désendetter
20:13parce qu'il y a de la dette
20:14dans l'UNEDIC
20:14une dette qui a été
20:15constituée pour un tiers
20:16par le chômage partiel
20:18qui a été pris en charge
20:19par l'UNEDIC
20:20au moment du Covid
20:21ce qu'on appelle
20:21la dette Covid
20:22mais par ailleurs
20:23il y a aussi une dette
20:23qui est liée
20:24aux obligations
20:25que l'État fait peser
20:26sur le régime
20:27et qui ne sont pas
20:27de la nature
20:28de l'indemnisation
20:29je ne vais pas rentrer
20:30dans tous les détails
20:30du système
20:31mais on a vraiment
20:32l'impression que
20:33et pour finir
20:33l'assurance chômage
20:35finalement
20:36pour les gouvernements
20:37successifs
20:37jusqu'à
20:38et y compris
20:39celui de François Bérou
20:40finalement
20:41c'est une espèce
20:42d'urne
20:43dans laquelle
20:43on peut piocher
20:44pour pouvoir compenser
20:45les déficits
20:46du budget de l'État
20:47c'est absolument scandaleux
20:48c'est l'argent des salariés
20:50c'est l'argent
20:50de l'assurance chômage
20:51qui permet
20:52d'assurer
20:53des conditions
20:54de vie décentes
20:55aux gens
20:56qui sont privés d'emploi
20:57et au moment
20:57où ils en recherchent
20:58les partenaires sociaux
20:59doivent indiquer
21:00d'ici au 1er septembre
21:01s'ils souhaitent engager
21:02une négociation
21:03est-ce que la CFE-CGC
21:05souhaite engager
21:06aujourd'hui
21:06des négociations
21:07par rapport
21:07à la feuille de route
21:08qui vous a été donnée
21:09vendredi dernier ?
21:12Non
21:12très sincèrement
21:13aujourd'hui
21:14c'est compliqué
21:15d'entamer
21:16des négociations
21:17dans ce cadre-là
21:18d'ailleurs au passage
21:20vous aurez remarqué
21:21quand on lit attentivement
21:22la lettre de cadrage
21:23il y est prévu
21:25qu'il y ait
21:26des dispositions
21:27encore défavorables
21:29pour les membres
21:29de l'encadrement
21:30on évoque même
21:31dans la lettre de cadrage
21:32la possibilité
21:33d'un plafonnement
21:34des allocations
21:35en fonction
21:36des revenus
21:37des personnes
21:38au moment
21:39où elles étaient
21:39en activité
21:40alors là
21:41ça c'est plus
21:41qu'un scandale
21:42en fait
21:43c'est un coup
21:43de poignard
21:44dans le pacte
21:46qui lie finalement
21:47les différentes catégories
21:48dans le système
21:49dit de générosité
21:50le système
21:51de solidarité
21:52intercatégorielle
21:53moi je veux quand même
21:54rappeler que dans
21:54l'assurance chômage
21:55globalement
21:56c'est entre 35
21:57et 40 milliards
21:58d'euros de ressources
22:00et bien dans le système
22:01d'assurance chômage
22:02il y a un transfert
22:03intercatégoriel
22:04extrêmement important
22:05parce que les cotisations
22:06ne sont pas plafonnées
22:07et donc les personnes
22:09qui sont dans l'échelle
22:10du salariat
22:11les mieux rémunérées
22:12en fait elles cotisent
22:13à proportion
22:13de leur salaire
22:14mais elles consomment
22:16beaucoup moins
22:16que ce qu'elles cotisent
22:18et c'est ce qui permet
22:19de solvabiliser
22:20le système
22:21c'est dit autrement
22:22parce qu'il y a
22:23je prends cet exemple
22:25des cadres
22:26qui cotisent
22:26dans le régime
22:27et bien que l'on peut
22:29verser des allocations
22:30à des gens
22:31qui sont très éloignés
22:32de l'emploi
22:32moi je trouve
22:33que c'est très bien ça
22:34mais le pacte
22:35de solidarité
22:36qui lie des catégories
22:37entre elles
22:38dans le système
22:39de l'assurance chômage
22:40et bien il ne doit pas
22:41être perverti
22:41à la sortie
22:42quand on a plus cotisé
22:44que les autres
22:44on a le droit
22:45c'est le principe même
22:47de l'assurance ciel
22:48et bien on a le droit
22:49à une allocation
22:49correspondant
22:50en proportionnalité
22:51aux revenus
22:52qu'on avait
22:52avant de se retrouver
22:53au chômage
22:54pour pouvoir affronter
22:55l'épreuve du chômage
22:56dans des conditions
22:57suffisamment
22:59décentes
23:00pour pouvoir
23:02se consacrer pleinement
23:03à sa recherche d'emploi
23:04donc que fait François Béroux
23:05il propose
23:06de plafonner
23:07les allocations
23:08aux gens
23:08qui ont le plus cotisé
23:09c'est absolument scandaleux
23:11moi je dois vous dire
23:15que pour la CFE-CGC
23:17c'est une opération
23:19d'attaque
23:20aux gens que je représente
23:21les membres de l'encadrement
23:22les techniciens
23:23les agents de maîtrise
23:24et les cadres
23:25c'est une attaque
23:26absolument inacceptable
23:27quels sont les points
23:29de négociation
23:29qui feraient
23:30qu'aujourd'hui
23:30la CFE-CGC
23:32pourrait rejoindre
23:32la table des négociations
23:34honnêtement
23:36il n'y a pas
23:38beaucoup d'éléments
23:39aujourd'hui
23:40qui m'invitent
23:42positivement
23:43à rejoindre
23:44la négociation
23:44il est évoqué aussi
23:47la possibilité
23:48d'augmenter
23:49le différé
23:50d'indemnisation
23:51qui touche là aussi
23:52les catégories
23:53que je représente
23:54donc moi
23:55je ne vois pas
23:56très bien
23:56finalement
23:58pourquoi
23:58on irait négocier
24:00les voies
24:00et les moyens
24:01par lesquels
24:02on va faciliter
24:03on va
24:05on va
24:05comment dire
24:06aider la volonté
24:07de l'État
24:07de nous voler
24:08cet argent là
24:09le système
24:10de l'assurance-chômage
24:11il est géré
24:11par les partenaires sociaux
24:12je ne vois pas
24:13en quoi
24:14et au nom
24:14de quelle légitimité
24:16l'État
24:16pourrait nous forcer
24:17à imaginer
24:19les moyens
24:19par lesquels
24:20on va lui faciliter
24:21son dessein
24:23de venir nous voler
24:23l'argent
24:24c'est un petit peu
24:24comme si finalement
24:25quelqu'un
24:26nous avertissait
24:27qu'il va venir
24:27chez nous
24:28nous voler
24:29notre mobilier
24:29et il nous demande
24:30de négocier
24:31pour savoir
24:31si on va ouvrir
24:32la porte
24:32ou ouvrir
24:33la fenêtre
24:33pour lui faciliter
24:34le travail
24:35moi je n'ai pas
24:35envie de lui faciliter
24:37le travail
24:37c'est vraiment
24:38la problématique
24:39à laquelle on est
24:39confronté
24:40par ailleurs
24:41j'en termine
24:41sur ce point là
24:42François Béroux
24:43il évoque quelque chose
24:44dont il a été démontré
24:46mille fois
24:46que c'est faux
24:47il dit que
24:48si on restreint
24:50les conditions
24:50d'indemnisation
24:51si on rend
24:53l'indemnisation
24:54plus précaire
24:55plus difficile
24:56ça va inciter
24:57les gens
24:58à retrouver un emploi
24:59mais c'est faux
25:00il a été
25:01mille fois démontré
25:02et y compris
25:03par les enquêtes
25:04des propres services
25:05des ministères du travail
25:06du gouvernement français
25:07que c'est faux
25:08l'aléa moral
25:09dans le système
25:10de l'assurance chômage française
25:12il est très faible
25:13donc les gens
25:13qui sont privés d'emploi
25:14aujourd'hui
25:15ils recherchent honnêtement
25:16du travail
25:16si vous leur coupez
25:17les allocs
25:18plus tôt que prévu
25:19et bien en fait
25:19ils auront plus de mal
25:20à retrouver du travail
25:21ils seront dans des conditions
25:22de grande précarité
25:24il y a aujourd'hui
25:253 millions de personnes
25:26plus de 3 millions de personnes
25:27qui sont chercheurs d'emploi
25:28qui n'ont plus d'allocation
25:30alors de toute façon
25:31ceux-là
25:32visiblement
25:32ils devraient être
25:33hyper motivés
25:34ils devraient retrouver
25:35du travail demain
25:36mais visiblement
25:37c'est pas si facile que ça
25:38de retrouver du travail
25:39ça nécessite un investissement
25:40à 100%
25:41et donc c'est pas
25:42en durcissant
25:43les conditions d'indemnisation
25:45qu'on va les aider
25:45François Meryl
25:46le temps passe très vite
25:47il nous reste seulement
25:47une minute
25:48mais un mot aussi
25:49sur l'autre élément marquant
25:51de cette lettre de cadrage
25:52ça concerne la suppression
25:53de deux jours fériés
25:55l'objectif
25:554 milliards d'euros
25:56est-ce que là par contre
25:57vous êtes ouvert
25:58à la suppression
25:59d'un jour férié
26:00voire deux
26:01comme le souhaite le gouvernement
26:02alors ce que souhaite
26:05le gouvernement
26:05c'est de faire travailler
26:07les gens sans les payer
26:07c'est écrit de façon
26:09extrêmement explicite
26:11dans la lettre de cadrage
26:13donc finalement
26:14c'est travailler plus
26:15et gagner moins
26:15qui peut être contre ça
26:17qui peut observer cela
26:19sans remarquer
26:20la contradiction
26:21dans le discours
26:22de François Béroud
26:23lui-même
26:24qui il y a
26:25quelques semaines
26:26quelques mois
26:27quelques années
26:28disait exactement
26:29le contraire
26:30qui peut penser
26:31qu'on va
26:32enrichir la France
26:34en appauvrissant
26:35les français
26:35qui peut penser
26:38qu'à faire travailler
26:39plus les gens
26:40sans les payer
26:42avec un objectif
26:43finalement
26:44de rejoindre
26:44les pays
26:45qui dans le monde
26:46les pays
26:47dans lesquels
26:48les gens
26:48travaillent entre
26:492500 et 3000 heures
26:50sans être
26:51correctement rémunérés
26:52on va faire croître
26:54la France
26:55sur la bonne pente
26:56non tout ça
26:56n'a aucun sens
26:57et j'en termine
26:59c'est une arnaque
27:00absolue
27:00puisque deux jours
27:01fériés
27:02où on travaille
27:03sans être payé
27:04c'est 1%
27:05de la masse salariale
27:061% de la masse salariale
27:07c'est 8 milliards d'euros
27:08alors en fait
27:10qu'est-ce que nous dit
27:11François Bayrou
27:12dans sa lettre de cadrage
27:13on va faire payer
27:14aux français
27:148 milliards d'euros
27:154 milliards
27:16vont revenir
27:17aux entreprises
27:19qui vont aller
27:19dans les marges
27:20et 4 milliards
27:21vont revenir
27:21à l'état
27:21qui vont transiter
27:23par ce qui va être
27:24prélevé
27:24sur les entreprises
27:25donc ça
27:26c'est une arnaque
27:26absolue
27:27et nous on l'acceptera pas
27:28et on n'acceptera pas
27:29d'aller négocier
27:30dans ces conditions-là
27:31le message est passé
27:32merci beaucoup
27:33François Omry
27:33d'avoir été
27:35notre invité
27:35ce soir
27:36je rappelle que vous êtes
27:37président de la CFE
27:38CGC
27:39vous étiez l'invité
27:39de ce 18h éco
27:41bientôt 18h30
27:42c'est la fin de ce 18h éco
27:44on se retrouve demain
27:45à 17h30
27:45pour BFM Bourse
27:46et puis ensuite
27:47à 18h pour ce 18h éco
27:49un dernier mot
27:50pour rendre hommage
27:51à notre collègue
27:53Jérémy Renard
27:54qui nous a quitté
27:55ce week-end
27:55à l'âge de 40 ans
27:56après une longue maladie
27:58Jérémy a travaillé
27:59à la production artistique
28:00de BFM Business
28:01toute la rédaction
28:02et les équipes techniques
28:03apportent bien sûr
28:04leur soutien
28:05à ses proches
28:06en particulier
28:06à son épouse
28:07et à ses deux filles
28:08on se retrouve demain
28:09à 17h30
28:10très bonne soirée
28:11Le 18h éco
28:14sur BFM Business
28:15Sous-titrage Société Radio-Canada
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