- il y a 2 mois
Retrouvez l’émission le 18h Eco présentée par Antoine Larigaudrie du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
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00:00DFM Business présente
00:02Le 18h éco
00:07Bonjour, bienvenue à tous dans cette nouvelle édition du 18h éco.
00:12Pour commencer, un coup de tonnerre pour l'économie américaine.
00:16Les créations d'emplois en juillet sont bien en dessous des attentes.
00:1973 000 créations de postes seulement, deux fois moins qu'escomptées et surtout révision à la baisse.
00:24Alors très sensible des chiffres des mois précédents.
00:26Ça commence peut-être à caler sur l'emploi américain.
00:28Évidemment, Donald Trump s'énerve très fort en réaction, menace clairement à nouveau Jerome Powell, le patron de la Fed.
00:34Le dollar baisse à nouveau, cette fois avec les taux américains.
00:37Bref, un petit coup de tonnerre au cœur de l'été.
00:40Invité spécial en fin de journal, Vincent Juvin, se dit NG, pour commenter tout ça.
00:44La semaine de résultats d'entreprise se termine et clairement le bilan est très contrasté.
00:47Si on a eu quelques vedettes remarquées au sein du CAC 40, les Legrand, les Sociétés Générales et autres,
00:52on voit quand même des entreprises qui ont un peu plus de mal.
00:54Avec Mathieu Pechbertier, on se penchera sur deux publications majeures, NG et Atos.
00:58Et on n'oubliera pas de parler de téléperformance.
01:01Encore une lourde baisse en clôture, moins 20% après publication de ces résultats.
01:06Alors que Wall Street dégrade les perspectives d'Apple et d'Amazon.
01:11Enfin, les droits de douane.
01:12Bien sûr, entrée en vigueur des nouveaux tarifs américains,
01:15confirmée avec une semaine de décalage le 7 août prochain.
01:18Inquiétude notamment au Brésil, qui se voit infligée la menace d'une surtaxe moyenne de 50%.
01:22On se penchera aussi, bien sûr, sur le cas d'NVIDIA, qui est au milieu de ses problématiques commerciales.
01:29Première entreprise du monde.
01:31Le 18h éco, c'est parti, on y va.
01:36Et c'est vraiment la stupeur du côté de Wall Street.
01:38Le donard qui signait sur juillet son premier mois de hausse de l'année,
01:43baisse brutalement.
01:44Décrochage des taux longs américains aussi.
01:46Stupeur après publication des chiffres américains de l'emploi.
01:4973 000 créations de postes seulement selon le rapport NFP de juillet.
01:54C'est moitié moins que prévu.
01:56Alors on sait d'un mois sur l'autre, ces données sont toujours un peu volatiles.
01:59Mais précisément, les chiffres de juin et de mai ont aussi été révisés à la baisse.
02:04Une dégradation brutale qui met à nouveau Donald Trump,
02:06très en colère contre le patron de la Fed,
02:09Jérôme Powell, à nouveau traité de crétin, de toujours en retard,
02:12au point de carrément en appeler au conseil des gouverneurs de la Fed
02:16pour se rebeller et de faire ce qu'il y a à faire,
02:19c'est-à-dire de baisser les taux.
02:21Bref, un joli bazar pour clore cette semaine musclée.
02:24Et on en parlait il y a quelques minutes avec Wilfried Galland de Montpensier-Arbevel.
02:29Ce qu'on voit, c'est des chiffres de révision extrêmement impressionnants
02:33qui font quasiment effacer les gains d'emploi
02:37qui nous avaient permis de penser que finalement l'économie américaine
02:42était quasiment immune.
02:44Et là, on a un doute d'un seul coup.
02:46Ça ne veut pas dire que le marché se dégrade fortement,
02:48mais ça veut dire que le doute est en train de prendre.
02:50Et si on cumule ça, on en reparlera probablement
02:53avec un certain nombre d'indicateurs aujourd'hui
02:54qui sont tombés sur le moral des ménages,
02:57sur le moral des directeurs d'achat,
03:00qui sont quand même tombés nettement en dessous de ce qu'on attendait.
03:03Tout ceci nous fait un environnement,
03:05j'ai qualifié ça d'un environnement de gold de bois
03:06pour les investisseurs.
03:09Effectivement, c'est sans doute des jours un petit peu difficiles.
03:12On prévoyait un mois d'août compliqué en bourse.
03:15Ça semble vouloir se confirmer.
03:16Ça, c'est fait.
03:16L'autre grosse thématique de la semaine, évidemment,
03:19ça aura été les publications d'entreprises.
03:21Il y a eu quelques très bonnes surprises
03:22au fil de ces derniers jours.
03:24Sa France, Société Générale, Le Grand,
03:26tout ça, c'était plutôt bon.
03:28Des espoirs aussi chez Kering,
03:30mais aussi quelques lourdes déceptions.
03:31Sanofi hier, Bouygues hier aussi,
03:33et puis Téléperformance,
03:35qui a publié hier soir après la clôture
03:38et qui termine la semaine sur une séance rouge vif,
03:41moins 20,6%, 68,02€,
03:45avec des résultats encore très inférieurs aux attentes
03:48et des perspectives vraiment pas porteuses du tout.
03:50Puis, au milieu, tout ça,
03:51quelques grands noms qui étaient attendus.
03:52Engie, notamment, baisse des performances,
03:54qui était là aussi attendue.
03:56Mathieu Pechbertier avec en toile de fond,
03:58la baisse des prix du gaz.
03:59Et puis, pas non plus oublier les droits de douane, bien sûr.
04:02Oui, exactement.
04:02Une baisse de 19% du résultat net.
04:04Et effectivement, comme vous le disiez,
04:05c'était prévu.
04:06C'est évidemment lié à la baisse des prix du gaz,
04:09qui a évidemment commencé l'année dernière,
04:11on s'en souvient.
04:11Mais de la même manière que les pétroliers,
04:14comme Total Energy, la semaine dernière,
04:15Wixson et Chevron aux Etats-Unis,
04:16on l'a vu dès aujourd'hui,
04:18ont vu leurs résultats baisser
04:19sous l'effet de la baisse des prix du pétrole.
04:21C'est pareil pour les grands groupes
04:22qui fournissent du gaz.
04:24Et donc, Engie, en premier lieu,
04:25on rappelle quand même qu'Engie sort de
04:26trois belles années de résultats,
04:29avec évidemment les prix de l'énergie qui étaient élevés,
04:31suite par la définition à la crise énergétique.
04:33Alors, reste qu'Engie,
04:34il y a une autre activité qui est assez importante
04:36et de plus en plus importante,
04:37ce sont évidemment les énergies renouvelables.
04:39Et là, il y avait un gros point d'interrogation,
04:40puisqu'ils sont assez implantés aux Etats-Unis
04:43et que l'impact des droits de douane
04:44se faisait attendre.
04:46Alors, la directrice générale d'Engie,
04:47Catherine McGregor, s'est dit plutôt rassurée
04:49désormais du fait qu'il y avait plus de visibilité.
04:52Mais ça n'en impacte pas moins les activités d'Engie.
04:56Les droits de douane, en fait,
04:57impactent les équipements,
04:59des éoliennes ou des panneaux solaires.
05:01On pense aux turbines ou même aux batteries.
05:03Engie utilise les batteries Tesla, d'ailleurs,
05:05qui sont fabriquées en Chine.
05:06Et donc, ça renchérit le coût des projets.
05:09Et donc, Engie va baisser ses investissements aux Etats-Unis.
05:12Ça s'est moins vu,
05:13mais ça a été quand même publié ce matin.
05:15Et ils vont même les baisser beaucoup,
05:16puisqu'ils vont passer d'environ 4 millions d'euros par an
05:18à 2 milliards d'euros par an,
05:20donc quand même divisé par deux aux Etats-Unis.
05:22C'est un coup de frein très important
05:24et donc évidemment lié à l'environnement actuel
05:27des droits de douane de Donald Trump.
05:28– Effectivement.
05:29Et puis, alors, à la bourse,
05:31plus forte hausse du SBF 120 aujourd'hui,
05:33Atos, qui gagne 4,7% à 28,49 euros,
05:38malgré des résultats semestris.
05:39Encore très, très impactés par les conséquences
05:42de la crise qui a touché le groupe.
05:44Le chiffre d'affaires plonge de 17%.
05:46Le groupe est encore dans le rouge, de 700 millions.
05:48Bon, les souffrances continuent,
05:50mais le marché parie peut-être
05:52sur une forme de renouveau, on va dire.
05:54– En tout cas, ils semblent rassurés par le fait
05:56qu'ils respectent en tout cas leurs objectifs
06:00qu'ils avaient donnés en début d'année
06:01avec leur plan stratégique,
06:03mais quand on regarde effectivement facialement,
06:04les résultats sont quand même pas bons.
06:06On continue d'avoir des résultats
06:07qui sont sur la traînée de 2024.
06:10Le chiffre d'affaires plonge de 17% pour Atos.
06:14Vous savez, c'est une société
06:15qui a des contrats pluriannuels.
06:17Elle en a perdu beaucoup l'année dernière
06:19et même depuis un an et demi suite à la crise.
06:22C'est des contrats qui durent 2-3 ans
06:23et qu'il va falloir encore un petit peu de temps
06:25pour récupérer ces contrats.
06:26Quand on regarde, on va dire,
06:28le taux de transformation des commandes
06:29en chiffre d'affaires,
06:30clairement, c'est un indicateur très important
06:32de les services informatiques.
06:33On est encore à 80%, c'est assez bas.
06:35Capgemini, qui était d'ailleurs sur notre antenne hier
06:37et dont le patron disait que l'environnement
06:39était quand même difficile,
06:40eux sont à 100%.
06:41Donc c'est dire s'il y a encore du chemin
06:44à faire pour Atos,
06:45même aux Etats-Unis où la société était
06:46assez implantée, son chiffre d'affaires
06:48chute de 30% aux Etats-Unis.
06:51C'est précisément dans ces régions-là
06:52que, par exemple, Capgemini va rechercher
06:54de la croissance,
06:55donc on va être encore un petit peu patient,
06:57mais il faudra qu'Atos montre des signes
06:58de reprise, véritablement,
06:59d'année prochaine.
07:00Merci Mathieu Pechberti.
07:02Alors dans la tech aux Etats-Unis,
07:03on a eu une semaine fast
07:04avec les résultats mirifiques
07:06de Microsoft et de Meta.
07:08Aujourd'hui, le gros morceau à arbitrer,
07:10c'est le duel Apple-Amazon.
07:11Et contre toute attente,
07:12c'est Apple qui semble remporter
07:14le match aujourd'hui.
07:16Là, pas question d'IA ou d'autre,
07:17il est question du cœur de métier du groupe,
07:19Apple qui a vendu des iPhones
07:22sur une tendance élevée,
07:24un plus 13% au deuxième trimestre.
07:27Une hausse assez inattendue.
07:29Etienne Braque.
07:31Avec plus de 44 milliards de dollars
07:33d'iPhone vendus entre avril et juin,
07:36Apple a largement dépassé
07:38les attentes des analystes
07:39qui s'attendaient en moyenne
07:40à 40 milliards de dollars.
07:42Et cette croissance,
07:43elle est tirée par toutes les régions du monde.
07:45Plus 10% pour les ventes d'Apple en Europe,
07:47plus 9% en Amérique,
07:49dont d'après Tim Cook,
07:51un point de pourcentage
07:52qui vient des Américains
07:53qui ont acheté un iPhone
07:54avant les droits de douane.
07:55Et puis surtout,
07:56l'Asie qui a vécu
07:577 trimestres consécutifs de replis,
08:00voit ses ventes en hausse de 4%,
08:01ce qui montre un signal de reprise
08:04malgré une concurrence féroce
08:06des acteurs locaux dans le pays.
08:08In fine,
08:08le bénéfice net ressort
08:09à 23 milliards de dollars,
08:11en hausse de plus de 9% sur un an,
08:13au-delà des attentes,
08:15donc malgré des droits de douane,
08:16qui ont coûté plus de 800 millions de dollars
08:19sur le dernier trimestre.
08:20Apple qui surperforme légèrement
08:21la tendance à Wall Street
08:22en étant forte baisse
08:23du côté de la place américaine.
08:26Et Apple ne perd qu'1,9%.
08:28Amazon, en revanche,
08:30baisse de 7,6%
08:32avec pourtant des performances spectaculaires
08:34qui étaient très largement
08:35au-dessus des attentes,
08:36notamment 170 milliards de dollars
08:39de chiffre d'affaires.
08:40Rien que sur le deuxième trimestre,
08:41les marchés sont déçus,
08:42notamment avec des prévisions
08:43de résultats opérationnels
08:44qui étaient un petit peu
08:45en dessous des attentes.
08:46Une petite baisse de la rentabilité
08:48dans le cloud
08:49qui suffit de provoquer
08:49un mouvement de baisse massif.
08:52En parlant de valorisation,
08:54parce que tout ça est issu
08:55de problématiques de valorisation
08:57de Wall Street,
08:58un truc délirant hier
08:59sur la bourse américaine.
09:01Une introduction en bourse
09:02qui a fait beaucoup de bruit.
09:04Figma,
09:04qui faisait ses premiers pas en bourse,
09:06un fabricant de logiciels
09:07de conception et de design,
09:09qui a gagné hier
09:10270% en bourse à la clôture
09:14avec 85 milliards de dollars
09:15de valorisation.
09:16Éric Lafrenière de Sony
09:17a aimé nous raconter ça
09:19dans BFM Bourse
09:19tout à l'heure.
09:20On l'écoute.
09:22Elle a été fondée en 2012,
09:24il faut s'en rappeler,
09:25et Figma a su s'imposer
09:26comme un leader
09:27de design collaboratif
09:28avec une adoption importante
09:30non seulement de la part
09:31des designers,
09:31mais aussi de la part
09:32des développeurs,
09:33des chefs de produits
09:33et des équipes marketing.
09:35Il faut se rappeler
09:36que la valorisation aujourd'hui
09:37est plus de trois fois,
09:38je crois,
09:39le prix de l'offre
09:40qu'avait fait Adobe
09:40qui avait tenté d'acheter
09:43en 2023 Figma.
09:46Je crois que l'IPO
09:47a été sursouscrit 40 fois,
09:50donc on voit
09:50qu'il y a un réel enthousiasme
09:51des investisseurs.
09:52Pour le fondateur
09:53Dylan Fields,
09:55c'est une belle introduction
09:56aux bourses.
09:57Je crois que sa participation
09:58vaut désormais
09:59plus de 6 milliards de dollars.
10:00Bon, alors,
10:01plus près de nous,
10:02grosse semaine de publication
10:03pour le secteur auto
10:04toute la semaine,
10:05notamment Mercedes,
10:06Porsche,
10:06Renault Stellantis aussi
10:07avec de nouveaux patrons
10:08et de nouveaux objectifs stratégiques.
10:10Mais qu'en est-il de Tesla ?
10:12On a eu les chiffres
10:13de vente auto ce matin
10:14en France.
10:14Sans trop de surprise,
10:15c'est une nouvelle baisse générale
10:16de 7% sur un mois.
10:18Mais le recul reste à nouveau
10:20très très marqué
10:21pour Tesla,
10:22qui a dominé
10:23le marché des voitures électriques
10:24pendant des années.
10:25Les explications
10:25de François-Xavier Roux.
10:27Pour le septième mois consécutif,
10:31Tesla enregistre
10:32une baisse
10:32de ses immatriculations
10:33en France de 26%.
10:35Une tendance constatée
10:36dans de nombreux pays européens.
10:38En Suède,
10:39les ventes du groupe
10:39chutent même
10:40de 86% sur le mois.
10:42Une dégringolade
10:43qu'Elon Musk
10:43avait anticipée
10:44le mois dernier.
10:45Le milliardaire expliquait
10:46que ces quelques trimestres
10:47difficiles
10:48devraient se poursuivre
10:49jusqu'en 2026 au moins.
10:51La gamme vieillissante
10:52de Tesla
10:53est confrontée
10:53à une vague
10:54de nouveaux concurrents
10:54sur les voitures électriques
10:55à bas prix,
10:56notamment en provenance
10:57de Chine
10:58et la perte de popularité
10:59de son patron
11:00continue de dégrader
11:01l'image de la marque.
11:03Pour se relancer,
11:04le constructeur
11:04attend surtout
11:05la production
11:06d'un nouveau modèle
11:06plus abordable
11:07qui ne démarrera
11:08qu'au prochain trimestre
11:09plus tard
11:10que prévu initialement.
11:11Et puis,
11:12l'autre axe de développement,
11:13c'est un service
11:14de robotaxi
11:15piloté par son logiciel
11:16de conduite autonome
11:17dont pour l'instant
11:18le déploiement
11:19est enlisé
11:19en dehors des Etats-Unis
11:21faute d'autorisation requise.
11:22Le patron de Tesla
11:23espère avoir
11:24le feu vert pour l'Europe
11:25d'ici à la fin de l'année
11:26et cette nouvelle activité
11:27devrait peser significativement
11:29dans les comptes
11:30de la marque
11:30au mieux fin 2026
11:31selon Elon Musk.
11:33Et puis,
11:33un petit peu plus tôt,
11:34Heure du Japon oblige,
11:35ce matin,
11:35on a eu les résultats
11:36de Nintendo.
11:37Très, très bon résultat
11:39porté par un doublement
11:41du chiffre d'affaires
11:42sur le premier trimestre.
11:43Rien que ça,
11:44c'est les ventes
11:44de la Switch 2
11:45qui vraiment excellent.
11:47Le bénéfice net
11:48est en hausse de 19%.
11:50560 millions d'euros,
11:51c'est mieux que prévu.
11:52Mais, mais,
11:52le géant japonais
11:53se veut prudent.
11:54Les explications
11:55de Julien Thibault.
11:57C'est du jamais vu
11:58pour Nintendo
11:59et sa nouvelle console,
12:00un peu moins de 6 millions
12:01d'exemplaires écoulés
12:02en un mois,
12:03dont 3 millions et demi
12:04rien que sur les 4 premiers jours.
12:06La firme nippone
12:07bénéficie d'un contexte favorable.
12:09Elle capitalise
12:10sur le succès planétaire
12:11de la première Switch,
12:12troisième console
12:13la plus vendue
12:14de l'histoire,
12:15et profite aussi
12:16de l'absence de GTA VI,
12:17le jeu événement
12:18qui devait relancer
12:19les ventes de sa rivale,
12:20la PlayStation.
12:21Mais Nintendo
12:22ne s'emballe pas
12:23et a maintenu
12:23ses prévisions financières,
12:25ainsi que ses objectifs
12:26de vente jugés prudents.
12:28Le groupe affirme
12:29que les droits de douane américains
12:30n'ont pour l'instant
12:31pas d'impact majeur,
12:32mais selon JP Morgan,
12:34la surtaxe de 20%
12:35sur les importations
12:36depuis le Vietnam,
12:37où est assemblée
12:38une partie des Switch 2
12:39destinés aux Etats-Unis,
12:41pourrait lui coûter
12:41jusqu'à 170 millions d'euros.
12:44Prochaine étape pour Nintendo,
12:45convaincre avec ses jeux,
12:47les exclusivités,
12:48encore rares,
12:49seront attendues de pied ferme,
12:50car ce sont elles
12:51qui rapportent le plus
12:52à l'entreprise.
12:53Allez, tout de suite,
12:54un coup d'œil
12:54sur les marchés
12:55et la clôture à Paris.
12:58Moins de 2,9%
12:59pour le CAC,
12:5947 546 points,
13:01volume très important
13:03pour cette première séance
13:04du mois d'août.
13:05On était à 5,2 milliards d'euros
13:07d'actions négociées,
13:07c'est quand même très élevé
13:08pour une séance
13:09du mois d'août.
13:11Orange,
13:11signe la plus forte hausse,
13:12repli sur les valeurs refuge
13:13aujourd'hui très clairement
13:14après les chiffres
13:15de l'emploi américain,
13:16sentiment très négatif.
13:17Plus 3,6% pour Orange
13:19à 13,83.
13:21Téléperformance,
13:22dégringole de 20,6%
13:24à 68,02.
13:25Sanctionnés après ces résultats,
13:27alors qu'Atos prend 4,7%
13:29en tête de l'indice large
13:30SBF 120,
13:3228,49.
13:33Le Nasdaq,
13:35moins 1,68,
13:36moins 0,97 pour le Dow Jones,
13:38le S&P 500,
13:39moins 1,2%.
13:40Séance difficile
13:41pour terminer cette semaine.
13:42Restez avec nous,
13:43deuxième partie de ce 18h écho
13:44dans quelques minutes.
13:45On est le 1er août.
13:47Le 1er août, c'est quoi ?
13:47C'est des augmentations
13:49et notamment du côté
13:50des tarifs de l'énergie.
13:51C'est aussi une semaine de plus
13:53avant l'entrée en vigueur
13:53des nouveaux droits
13:54de douane américains.
13:55Report confirmé
13:56et puis,
13:57perte économique troublée.
13:58On va s'éclairer
14:00avec Vincent Juvin,
14:02d'ING,
14:02dans quelques minutes.
14:03A tout de suite.
14:03FM Business présente
14:06Le 18h écho
14:11Et retour dans ce 18h écho,
14:13deuxième partie.
14:15Allez,
14:16on va aborder le sujet
14:17qui fâche les salaires.
14:18Évidemment,
14:19est-ce que vous avez eu la chance
14:20d'être augmenté cette année ?
14:22Le cabinet WTW
14:23a publié hier
14:24une étude menée
14:25auprès de 700 entreprises françaises
14:27qui montrent que
14:28les augmentations de salaires
14:29ont été moins importantes
14:31cette année
14:32qu'en 2024.
14:33Timothée Marouzet
14:34nous explique ça.
14:36Plus 3,1%
14:38de hausse de rémunération
14:39cette année,
14:39c'était 3,8%
14:41l'année dernière.
14:42Une augmentation
14:42en légère diminution
14:43car les entreprises
14:44se sont alignées
14:45sur la baisse de l'inflation.
14:47Mais cette hausse
14:47reste contenue
14:48par rapport à 2024
14:49car près de la moitié
14:51des entreprises
14:51affirment avoir revu
14:52à la baisse
14:53leur budget
14:54à cause notamment
14:54de résultats inférieurs
14:56aux attentes cette année.
14:57La faute aussi
14:58a un contexte politique
14:59et économique
15:00très instable
15:00depuis janvier
15:01tant sur le plan national
15:02qu'international.
15:04Et puis cette année,
15:04les hausses sont également
15:05très ciblées
15:06sur certains profils
15:07de travailleurs en tension
15:08ou des profils
15:09que les entreprises
15:09peinent à garder
15:10et elles concernent
15:11des secteurs d'activité
15:12très spécifiques.
15:14Les énergies,
15:14la pharmacie,
15:15les services financiers
15:16ou encore l'industrie.
15:18La tendance devrait
15:18se poursuivre
15:19l'année prochaine
15:20avec une hausse
15:21des salaires estimés
15:22selon ce même cabinet
15:23à 3,2%.
15:24Le 1er août,
15:27c'est-à-dire qu'ils ne montent
15:28pas beaucoup
15:28et parallèlement,
15:29hausse des tarifs
15:30réglementés.
15:31Il y en a un
15:31qui fait beaucoup parler,
15:32évidemment,
15:33c'est celui de l'énergie
15:34comme tous les ans.
15:35À partir d'aujourd'hui,
15:36le prix des abonnements
15:37de gaz
15:38et d'électricité
15:39augmente
15:40car la France
15:41doit se conformer
15:42aux droits européens.
15:43Et parallèlement,
15:43pour soulager
15:44les consommateurs,
15:45le gouvernement propose
15:45de baisser
15:46une autre taxe
15:47mais ce ne sera
15:48sans doute pas suffisant
15:49pour compenser.
15:50Après une baisse
15:53des prix de l'énergie
15:54en février
15:54et une seconde baisse
15:55cet été,
15:56les factures d'énergie
15:57vont quand même
15:58flamber en cause.
15:59La hausse de la TVA
16:00sur les abonnements
16:01qui passe de 5,5%
16:02à 20%.
16:03Le gouvernement
16:04aurait bien pu niveler
16:05le pourcentage vers le bas
16:06mais il a préféré
16:07s'aligner à la hausse.
16:08Les consommateurs de gaz
16:09sont tous perdants
16:10mais côté électricité,
16:12ce sont les gros consommateurs
16:13qui sont épargnés.
16:15Pour Maxime Détony,
16:16directeur du comparateur
16:17d'énergie
16:17HelloWatt.
16:18Les perdants,
16:19c'est ceux qui ont une petite
16:20consommation
16:20parce que la part fixe
16:21de leur facture
16:22représente une part importante
16:24de la facture globale
16:25et donc vont subir
16:26une augmentation
16:26d'à peu près
16:2715 à 20 euros par an
16:28selon les ménages.
16:30Et la facture
16:30pourrait s'alourdir encore
16:31car les baisses tarifaires
16:33décidées cette année
16:33par le gouvernement
16:34doivent encore être votées
16:36pour être maintenues
16:37l'année prochaine
16:38selon le président
16:39de la FIège,
16:40Géry Lecerre.
16:41Cette baisse,
16:42elle est vraie pour l'instant
16:42du 1er août 2025
16:44au 31 janvier 2026
16:45et il n'est pas certain
16:47que la prochaine loi de finances
16:48maintienne cette baisse.
16:49Ce sera au pouvoir public
16:51d'en décider.
16:52La précarité énergétique
16:53concerne déjà
16:545 millions de ménages
16:55en France
16:55selon l'INSEE.
16:57Un chiffre
16:57qui pourrait encore
16:58augmenter
16:58si rien n'est fait
16:59pour faire baisser
17:00les factures d'énergie.
17:02Allez,
17:02vous reprendrez bien
17:03un peu de droits de douane.
17:04Bien entendu,
17:05le report de l'entrée
17:06en vigueur des droits
17:07de douanes américains
17:07sur les produits importés
17:08est donc confirmé.
17:09la nouvelle grille tarifaire
17:11sera finalement appliquée
17:12le 7 août
17:12jeudi prochain.
17:14A noter quelques coups
17:15de massue
17:16bien sentis
17:17sur le Canada
17:18que Donald Trump
17:18menace à nouveau
17:19les surtaxes
17:20pourraient atteindre
17:2135%.
17:2230% pour l'Afrique du Sud
17:24plus 39%
17:25pour la Suisse.
17:27Comme ça,
17:27sortie du chapeau.
17:29Côté Europe,
17:29c'est donc 15%.
17:30Les négociations
17:31qui ont été
17:32asymétriques
17:33faute d'une force politique
17:35européenne efficace
17:36selon Jean-Claude Trichet,
17:38l'ancien président
17:39de la Banque de France
17:39qui était interrogée
17:40par nos confrères
17:41de BFM TV ce matin.
17:42Écoutez-le.
17:44Je vois une grande leçon
17:46à tirer,
17:47c'est que l'Amérique
17:48a discuté
17:50non seulement
17:52des problèmes commerciaux
17:53mais elle a mis
17:54tout son poids
17:54stratégique,
17:57militaire,
17:59diplomatique
17:59dans la balance.
18:01Et nous,
18:02Européens,
18:03nous ne sommes pas
18:04une fédération politique.
18:05nous sommes
18:06une fédération monétaire
18:08et nous sommes
18:09dans une large mesure
18:10une fédération commerciale.
18:12C'est-à-dire que c'est bien
18:13l'Europe
18:13qui négocie
18:14avec les États-Unis.
18:16Mais évidemment,
18:16nous n'avons pas d'armée,
18:17nous n'avons pas de diplomatie,
18:19nous n'avons pas
18:19de gouvernement
18:20fédéral européen
18:22et cela nous place
18:23nous-mêmes
18:24dans une situation
18:25inférieure
18:27dans la négociation.
18:29Et puis,
18:29le Brésil,
18:30c'est toujours plus haut,
18:32toujours plus fort
18:32avec Donald Trump.
18:34Là, la menace
18:34est carrément
18:34de droit de douane
18:35de 50%
18:37sur les produits importés.
18:39Le Brésil,
18:39évidemment,
18:40très gros fournisseur
18:41de café,
18:42de légumes
18:43et de fruits
18:44vers les États-Unis.
18:45C'est un des grands fournisseurs
18:46d'oranges,
18:46notamment pour Tropicana,
18:48filiale de PepsiCo.
18:49Et là-bas,
18:50on a senti le vent tourner
18:51et on a commencé
18:52à réduire
18:53la production d'oranges.
18:55C'est ce que nous explique
18:55Alexandre Apagé.
18:56Ce mois-ci,
18:58le prix des oranges
18:59au Brésil
19:00est tombé
19:00à 44 réals,
19:018 dollars la caisse,
19:02soit près de la moitié
19:03du prix d'il y a un an,
19:04selon un indice
19:05de l'université
19:06de Sao Paulo.
19:07La cause de cette chute
19:08brutale des prix,
19:09la perspective
19:10de nouveaux tarifs douaniers.
19:11Il pourrait rendre impossible
19:12l'entrée des fruits brésiliens
19:14sur le marché américain
19:15qui achètent 42%
19:17du jus d'orange
19:17exporté par le Brésil.
19:19Mais à quoi bon
19:19récolter sans acheteur ?
19:21En prévision,
19:22les usines ont déjà
19:22commencé à réduire
19:24leur production
19:24qui sera difficile
19:26à remplacer.
19:26Le cas échéant,
19:27les Etats-Unis,
19:28deuxième partenaire
19:29commercial du Brésil,
19:30sont en effet
19:31extrêmement dépendants
19:32de ces importations
19:33qui représentent
19:34aujourd'hui 90%
19:35de leur approvisionnement.
19:37Les agriculteurs brésiliens
19:38vont donc payer
19:39le prix fort,
19:39ces nouvelles taxes,
19:40mais les consommateurs
19:41américains,
19:42parmi les plus grands
19:43buveurs de jus d'orange
19:44du monde,
19:44également un coup dur
19:45aussi pour Coca-Cola
19:47ou Pepsi.
19:48Les deux multinationales
19:49fournissent en effet
19:4960% du jus d'orange
19:51vendu aux Etats-Unis
19:52sous des marques phares
19:54comme Tropicana
19:54ou MinuteMed.
19:56Enfin,
19:56s'il y a bien un groupe
19:57qui est quand même
19:58au milieu des feux croisés
19:59de cette guerre commerciale,
20:01c'est bien Nvidia,
20:02précisément la plus grosse
20:04entreprise du monde.
20:05Nvidia qui est à nouveau
20:07au cœur d'un bras de fer.
20:08Alors peut-être
20:08un petit peu plus diplomatique
20:10et stratégique,
20:12cette fois-ci,
20:12entre les Etats-Unis
20:13et la Chine.
20:14Pékin, en fait,
20:15accuse le groupe américain
20:16de lui vendre des puces,
20:17des cartes graphiques
20:18qui intègrent
20:19des dispositifs espions
20:21qui permettent
20:22la géolocalisation.
20:23Antoine Ellard,
20:24notre correspondant
20:25à Washington.
20:25Oui, en fait,
20:27les autorités chinoises
20:28ont convoqué Nvidia
20:30pour avoir des explications
20:31sur les puces H20.
20:33Ce sont des semi-conducteurs
20:34spécialement conçus
20:35pour la Chine
20:36et qui sont utilisés
20:37notamment là-bas
20:38par l'industrie de la défense
20:39pour ses programmes
20:40d'intelligence artificielle.
20:41Seulement voilà,
20:42ces puces seraient équipées
20:43d'une technologie espionne
20:45permettant de les géolocaliser
20:47et de les désactiver
20:48à distance.
20:50En fait,
20:50ce dispositif
20:51de géolocalisation,
20:52c'est une idée
20:52du Congrès américain,
20:54une proposition de loi
20:55qui a été introduite
20:56à l'époque où Nvidia
20:57n'avait pas le droit
20:58d'exporter ses puces
20:59ultra performantes
21:00vers la Chine.
21:01L'objectif,
21:02c'était alors
21:03d'empêcher la contrebande.
21:04Cette loi est toujours
21:05à l'étude au Congrès,
21:07elle n'a pas encore été votée.
21:08Entre-temps,
21:09l'administration Trump
21:10a levé les restrictions
21:11sur les puces H20.
21:13Les ventes vers la Chine
21:14peuvent reprendre,
21:15mais Pékin,
21:16désormais,
21:16se méfie,
21:17ce qui ne fait pas du tout
21:18les affaires de Nvidia.
21:19La Chine,
21:20c'est 13%
21:20de son chiffre d'affaires.
21:21Le patron du groupe
21:22d'ailleurs s'est battu,
21:23il a fait un gros lobbying
21:24auprès de Trump
21:25pour obtenir le feu vert
21:27à l'exportation.
21:28Et après ce coup
21:29de pression de Pékin,
21:30Nvidia cherche à rassurer
21:31en assurant que ses produits
21:32ne présentent absolument
21:33aucun risque de sécurité.
21:35Allez,
21:35c'est l'heure
21:35de retrouver
21:36notre grand invité
21:37du soir,
21:38Vincent Juvins,
21:39responsable de la stratégie
21:40d'investissement
21:41chez ING.
21:41Bonjour Vincent.
21:43Bonjour.
21:44Alors,
21:44il faut quand même
21:45qu'on commente
21:46le coup de tonnerre du jour,
21:47ces chiffres de l'emploi américain,
21:48ce rapport NFP.
21:49Très nettement inférieur
21:51aux attentes.
21:52Donc on le rappelle,
21:5373 000 créations de postes
21:55seulement sur le mois de juillet.
21:56Le taux de chômage
21:56monte à 4,2%,
21:58mais ça c'était attendu.
21:59Mais surtout,
22:00c'est l'ensemble des chiffres
22:02des mois précédents,
22:03notamment de juin et de mai,
22:03qui ont été revus
22:04à la baisse,
22:05puis une baisse sensible.
22:06De quoi se dire ?
22:08On le pressentait quand même,
22:10et on le disait
22:10dans BFM Bourse tout à l'heure,
22:12que quelque chose
22:12est peut-être en train
22:13de caler du côté
22:14de l'emploi américain.
22:15Oui, clairement,
22:17et c'est d'autant plus important
22:19que c'était un des points
22:20qui a été notamment évoqué
22:21par Jérôme Powell
22:22lors de sa réunion
22:23de politique monétaire
22:24cette semaine
22:24pour maintenir
22:25le statut communétaire,
22:27signalant en tout cas
22:27la vigueur du marché
22:28de l'emploi.
22:29Aujourd'hui, clairement,
22:30cette vigueur,
22:31elle est remise en question.
22:33Les chiffres sont,
22:34il ne faut pas se leurrer,
22:35très mauvais.
22:35Comme vous le soulignez,
22:36ce sont ces révisions
22:37des mois précédentes
22:38qui sont évidemment
22:39particulièrement problématiques.
22:41Ça veut dire que ça fait
22:42un trimestre
22:42où on a presque plus
22:43de croissance
22:44au niveau de l'emploi.
22:45Quelque part,
22:45on le sentait un petit peu
22:46venir avec des géromentations
22:48des inscriptions au chômage
22:49cette semaine,
22:50on voyait un signe orange
22:52sur l'économie américaine
22:53se multiplie.
22:54Mais ici, clairement,
22:55c'est un signal rouge
22:56et les marchés
22:58n'y s'y trompent pas.
22:59Alors, Wall Street corrige,
23:01mais c'est plutôt
23:01sur les marchés,
23:02notamment les anticipations,
23:04notamment,
23:05de taux directeurs de la Fed
23:06que les mouvements
23:06ont été les plus forts.
23:07Ceux-ci ont d'ailleurs
23:08fait assez bien
23:08du yo-yo cette semaine.
23:09On a commencé la semaine
23:11et l'euphorique
23:12avec l'accord commercial
23:13Europe-États-Unis.
23:14On avait eu, finalement,
23:15plutôt cette semaine
23:16un indicateur
23:17sur l'inflation
23:17qui a été ressortie
23:18un petit peu plus élevé
23:19qu'attendu sur le PCE,
23:21la mesure phare,
23:22notamment, de la Fed
23:22qui a été ressortie
23:23à 2,5 par rapport
23:24à 2,3.
23:25Ce qui fait que,
23:26commencé la semaine
23:27en 10 ans,
23:28on aura probablement
23:29des baisses de taux
23:29vers décembre.
23:31Oui, je vous dirais,
23:32ces baisses de taux
23:33ont été revues à la baisse
23:34dès lors que l'inflation
23:35est ressortie.
23:36Aujourd'hui, clairement,
23:37une baisse de taux
23:38au mois de septembre
23:41de base des marchés financiers
23:42pour preuve, en tout cas,
23:44que les chiffres du jour
23:45interpellent.
23:46Oui, effectivement.
23:47C'est vrai qu'il y a
23:48beaucoup de mouvements
23:49sur le 10 ans américain,
23:50notamment sur les dettes longues.
23:52On était à 4,38
23:54un peu plus tôt en journée.
23:55On tombe à 4,24 d'un coup
23:56après cette publication.
23:58Et puis, on en reparlera.
23:59Mais alors, le dollar,
24:00ça, ça va être
24:00une grosse inconnue
24:01ces prochaines semaines.
24:03Si on fait le bilan
24:04de tout ça,
24:05c'est vrai qu'on a eu aussi
24:06l'ISM,
24:08on a eu l'indice de confiance
24:09du Michigan.
24:10Alors, partout,
24:10on s'inquiète des perspectives
24:11d'inflation,
24:13ça, ça va donner
24:14vraiment des maux de tête
24:15à Jerome Powell.
24:16Jerome Powell,
24:17qui subit, encore une fois,
24:18la colère de Donald Trump.
24:21Je ne sais pas
24:21si vous avez vu
24:21ses commentaires.
24:22Après, justement,
24:23ces chiffres
24:24pas très satisfaisants
24:25de l'emploi,
24:25il disait carrément,
24:26dans un poste
24:28sur son réseau social,
24:29il faut que le board
24:30de la Fed
24:30se mutine
24:31et prenne
24:33les bonnes décisions
24:34à savoir baisser
24:35les taux plus vite.
24:35Est-ce que vous pensez
24:36que là,
24:37le coup de pression
24:39autour de Jerome Powell,
24:40au-delà des insultes
24:41qu'il a pu encore
24:41lui envoyer dans la tête,
24:43est de nature
24:44à inquiéter le marché
24:45aussi, Vincent ?
24:47À la fois,
24:48un coup de pression
24:49par réseaux sociaux,
24:50par presse interposée
24:52de la part de Donald Trump,
24:53mais on est habitué
24:54à ce genre de pratiques.
24:56Néanmoins,
24:57aussi grossier,
24:58ça puisse nous paraître,
25:00c'est quand même
25:00relativement mesuré
25:01par rapport
25:02à d'autres actions
25:03qu'il a pu prendre
25:04dans d'autres cas d'espèce.
25:05On sent bien
25:06que Donald Trump
25:07se rend compte
25:08que retirer
25:10Jérôme Powell
25:11de son poste
25:11de manière agressive
25:12n'est pas quelque chose
25:13qui peut se permettre.
25:14Donc,
25:14je pense qu'il continue
25:15tant qu'il le peut
25:17d'aboyer
25:17par réseaux sociaux
25:18et presse interposée.
25:20Et Jérôme Powell
25:20ne se laisse pas impressionner
25:22et c'est tant mieux.
25:23Cela étant,
25:24les chiffres du jour,
25:25clairement,
25:26auront sans doute
25:27plus de poids
25:28que les tweets
25:29de Donald Trump
25:30dans la réflexion
25:30de Jérôme Powell
25:32quant à la direction
25:33qu'il donnera
25:33à sa politique monétaire.
25:35Aujourd'hui,
25:35clairement,
25:36il y a un caisse
25:38qui commence
25:39à se faire
25:41pour cette baisse
25:42de taux
25:42au mois de septembre.
25:44Clairement,
25:44l'indicateur IESEM
25:45du jour
25:46était un plus bas
25:47depuis cinq ans.
25:49On a quand même
25:50sur les chiffres
25:51de l'emploi
25:52des chiffres
25:52qui sont quand même
25:53vraiment interpellants.
25:55Bon,
25:56l'indicateur de confiance
25:57des consommateurs
25:58de l'Université de Michigan
25:59était, lui,
26:00meilleur
26:00depuis le mois de février.
26:02Donc,
26:02c'est vrai que ce n'est pas
26:02tout négatif
26:04aux États-Unis.
26:05Mais enfin,
26:05je pense que le temps
26:06est venu
26:06de baisser les taux
26:07aux États-Unis.
26:09Quelque part,
26:09ça permettra
26:10à Jérôme Powell
26:11de relâcher la pression
26:12sur l'économie
26:12qui est clairement
26:13en train de patiner
26:14pour l'instant
26:14et peut-être
26:15de satisfaire
26:16le locataire actuel
26:16de la Maison-Blanche.
26:17L'autre catalyseur
26:19de marché,
26:19évidemment,
26:20c'était cette pelletée
26:20de résultats d'entreprise
26:21et on a beaucoup commenté
26:23les Microsoft,
26:24les Meta
26:25qui ont vraiment
26:26ravi le marché.
26:27Là,
26:27c'est vrai qu'on avait
26:28un duel un petit peu
26:28plus compliqué
26:29du point de vue
26:29de la configuration
26:30de marché
26:35que les marchés
26:36deviennent
26:36très très exigeants
26:38en matière
26:39de délivrance
26:39de résultats
26:41au vu de valorisation
26:42qui commence
26:42à devenir
26:43très très tendue.
26:45Oui,
26:45c'est exact.
26:46Néanmoins,
26:46on a vu quand même
26:47de très très belles performances
26:48cette semaine.
26:49Je pense qu'on attendait
26:50évidemment un certain nombre
26:51de grandes valeurs
26:51au tournant.
26:52Elles ont plutôt délivré
26:53de mon point de vue.
26:55Donc,
26:55quelque part,
26:56Wall Street est pricé
26:57pour la perfection
26:58et c'est quelque chose
26:59qui n'est pas nouveau.
27:00Mais cette perfection,
27:01elle a été un nombre
27:02d'égards à nouveau délivré
27:03et je fais un petit peu
27:04le point sur la saison
27:05de publication de résultats
27:06que vous avez certainement
27:07commenté largement
27:08cette semaine.
27:09Mais on a aujourd'hui
27:1063% du S&P 500
27:12qui a déjà rapporté
27:13ses résultats
27:14pour le deuxième trimestre.
27:15On a une progression
27:16des bénéfices à ce stade
27:17qui est de légèrement
27:18plus que 10%.
27:19Une progression
27:20des chiffres d'affaires
27:21de plus de 7%.
27:22Et évidemment,
27:23ce sont des secteurs
27:24comme la technologie,
27:25comme les financières aussi
27:26qui tirent vraiment
27:27l'indice à la hausse.
27:28Donc,
27:29price est pour la perfection
27:30mais cette perfection,
27:31elle est quelque part
27:32au rendez-vous.
27:33Il n'en demeure pas moins
27:34que le S&P 500
27:35se traite avec une valorisation
27:37largement au-delà
27:38de ses moyennes historiques.
27:39Donc,
27:39c'est vrai que
27:40les investisseurs
27:41ne lui font pas de cadeaux.
27:43Néanmoins,
27:43dans le contexte actuel,
27:44ça reste quand même
27:45le marché
27:45qui a le vent.
27:47On avait vu l'Europe
27:48à la fête
27:49durant le premier trimestre
27:50de cette année.
27:51En début de semaine,
27:52et ça reste le cas,
27:53je dirais,
27:54à l'heure
27:54de clôturer
27:55les comptes
27:56pour cette semaine,
27:57Wall Street a repris
27:58en monnaie locale
27:59l'ascendant
28:00par rapport à l'Europe.
28:01Wall Street a retrouvé
28:03une légère surperformance
28:04par rapport au marché européen
28:05et drivé,
28:06il faut le dire,
28:07par les bénéfices
28:08des entreprises
28:09alors que l'Europe
28:10est essentiellement
28:10depuis le début de l'année
28:11devenue plus chère
28:12puisque la tendance bénéficiaire
28:14est aujourd'hui clairement
28:15moins favorable en Europe.
28:16Merci beaucoup
28:17Vincent Juvins,
28:18responsable de la stratégie
28:19d'investissement
28:20chez ING.
28:21Merci à tous
28:22d'avoir été à l'écoute
28:23de ce 18h éco.
28:25Vous retrouverez lundi
28:26Etienne Braque.
28:27Moi, je vous retrouve
28:27à la rentrée.
28:28A bientôt.
28:30Le 18h éco
28:32sur BFM Business.
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