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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur Europe 1 jusqu'à 10h et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:07Thomas Legrand, journaliste à France Inter le jour, porte-parole du parti socialiste la nuit,
00:00:13serait poussé vers la sortie de la radio publique.
00:00:16C'est Europe 1 et Alexis Delafontaine qui le révèlent ce matin.
00:00:20Thomas Legrand doit déposer sous serment ce jeudi devant la commission d'enquête sur l'audiovisuel public.
00:00:25Il sera interrogé sur ses propos quand il affirmait avec son compère de route, Patrick Cohen, vouloir s'occuper de Rachida Dati.
00:00:35Or il faut sauver France Inter et quoi de mieux que de rompre avec son employeur avant jeudi et ainsi d'éviter toute question embarrassante.
00:00:45Monsieur Legrand botterait en touche, je ne suis plus en contrat avec Radio France.
00:00:49Cette fine stratégie est portée par Madame Laurence Bloch, ex-directrice générale de France Inter.
00:00:57Elle a rencontré Monsieur Legrand dans un café du 14e arrondissement à la vue de tous pour lui souffler cette initiative.
00:01:05Et si tu démissionnais afin de protéger la station ?
00:01:09Contactée par Europe 1, Madame Bloch a nié être mandatée par France Inter ou Radio France.
00:01:14C'est une initiative personnelle, a-t-elle dit ?
00:01:17Non, sans rappeler à Thomas Legrand à la fin de leur rendez-vous, cette précaution des tartuffes, évidemment Thomas, on ne s'est pas vu.
00:01:26Alors bien sûr, je ne vous parle pas du Watergate ce matin.
00:01:30Et c'est même plutôt minable.
00:01:32Et ça en dit long sur les pieds nickelés qui dirigent ou ont dirigé Radio France.
00:01:37Ribouledingue, Filochard et Croquignol établissent leur stratégie sur un coin de table à l'ombre des passants et dans les cafés parisiens.
00:01:46Sibylle Veil, présidente de Radio France, sera entendue demain par la commission d'enquête.
00:01:51Elle nous dira soucèrement si l'idée vient d'elle, à moins qu'elle préfère, pour protéger la station, démissionner avant.
00:02:00Il est 9h03, Alice Sommerer.
00:02:03Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:15A très vous dans l'Ain, les établissements scolaires situés à proximité de l'immeuble où a eu lieu l'explosion de gaz resteront fermées jusqu'à vendredi.
00:02:23Deux enfants sont décédés et plus d'une dizaine de personnes ont été blessées dans cette explosion.
00:02:28L'immeuble ne s'est pas effondré mais la structure a été très fragilisée.
00:02:31Emmanuel Macron en déplacement à Marseille.
00:02:34Le président de la République s'y rend pour faire un point d'étape du plan Marseille en grand.
00:02:39Il vise notamment à lutter contre l'expansion du narcotrafic et renforcer la sécurité.
00:02:43Un plan d'investissement à hauteur de 5 milliards d'euros annoncé en septembre 2021.
00:02:48Et puis cette nuit, le Premier ministre australien a affirmé que l'attentat de Sydney semble motivé par l'idéologie de l'État islamique.
00:02:54Il a rendu visite à l'hôpital à Ahmed Alamed, le héros qui a désarmé l'un des deux assaillants.
00:02:59Une cagnotte a été lancée pour lui.
00:03:00Plus d'1,5 millions de dollars ont déjà été récoltés.
00:03:04Et puis en France, le parquet national antiterroriste a ouvert une enquête puisqu'un Français, Dan Elkayam, est mort dans cette attaque.
00:03:10– Merci beaucoup Alice Sommerer, on est avec Charlotte Dornelas, Vincent Hervouet, Joseph Masses-Caron, Olivier Delagarde et Jacques Serret.
00:03:16On attend vraiment avec impatience cette commission d'enquête.
00:03:19Mais c'est vrai qu'il faut que M. Legrand arrête d'aller dans les cafés.
00:03:22Parce qu'il faut qu'il arrête d'aller dans les cafés du côté d'Alesien là-bas.
00:03:26Alors tout ce qu'on dit est enregistré, bien sûr, on ne peut pas le passer, bien évidemment, parce que c'est interdit d'ailleurs.
00:03:33Mais tout ça, tout ce que je vous ai dit, on ne s'est pas vu, tout ça est vraiment codifié si j'ose dire.
00:03:39Ils n'ont pas de chance en même temps.
00:03:41Mais il y a un côté, en fait c'est des amateurs, je vous assure, c'est les pieds nickelés, c'est vraiment les pieds nickelés.
00:03:47Bon, Jacques Serret, c'est Europe qui a révélé ça, c'est Alexis de La Fontaine ce matin.
00:03:52C'est Alexis de La Fontaine ce matin, bon.
00:03:55– Non mais il y a vraiment un sujet avec les cafés, entre les cafés.
00:03:58– Non mais en fait on peut en sourire, mais ce n'est pas rien quand même, ce n'est pas rien.
00:04:04C'est-à-dire que c'est l'ex-directrice générale qui va voir pour échapper à la commission d'enquête.
00:04:11C'est ça la vérité.
00:04:12Et tout ça, ne riez pas, c'est quand même votre argent.
00:04:15On peut trouver ça absolument dérisoire, mais elle n'y va pas toute seule.
00:04:18Elle a dit c'est une initiative personnelle.
00:04:20Elle n'est plus rien aujourd'hui dans France Inter.
00:04:22Bien sûr que ce n'est pas une initiative personnelle, mais il n'y a pas de preuves.
00:04:25Mais évidemment que tous ces gens, c'est la fine stratégie, c'est Ribouleding, Filochard et Croquignol.
00:04:31Je ne peux pas vous dire autre chose, c'est les pieds des clés.
00:04:34Bon, il est 9h05, Brigitte Macron, alors c'est excusé, j'ai été étonné comme beaucoup de gens sans doute,
00:04:44puisqu'elle a pris la parole, c'est devant les caméras et le micro de Brut.
00:04:49Écoutez ce qu'a dit Madame Macron.
00:04:52– Je ne peux pas regretter, je suis effectivement l'épouse du président de la République,
00:04:56mais je suis aussi avant tout moi-même et quand je suis dans le privé,
00:05:00effectivement, je peux me lâcher de manière qui n'est absolument pas adéquate.
00:05:06Mais j'avais besoin de le rassurer et je le rassurais certainement maladroitement,
00:05:10mais je n'avais pas d'autre mot à ma disposition à l'époque.
00:05:13Et à ce moment-là, de toute façon, je pense qu'on a le droit de parler, le droit de penser.
00:05:18Ce n'est pas l'épouse du président de la République, je le répète, c'est Brigitte.
00:05:20Je ne suis pas tout le temps l'épouse du président de la République.
00:05:22J'ai aussi une vie privée et à ce moment était un moment privé.
00:05:26Je suis désolée si j'ai blessé des femmes victimes.
00:05:29Ce sont elles, ce sont elles et à elles seules que je pense, certainement.
00:05:34Et je ne supporte pas également qu'on interrompt un spectacle.
00:05:37Quelqu'un est sur scène, il essaie de donner tout ce qu'il peut donner.
00:05:42Comment fait-il pour continuer après ?
00:05:44Et ça veut dire quoi ?
00:05:45Cette censure qu'on exerce sur les artistes, c'est quelque chose que je ne comprends pas.
00:05:49Nous ne sommes pas des juges.
00:05:50Bon, est-ce qu'elle présente ses excuses ?
00:05:53C'est compliqué que ça.
00:05:53Non, elle s'explique.
00:05:55Elle s'explique comment vous interprétez ça ?
00:05:58Je suis désolé si j'ai blessé des femmes victimes, c'est à elle et à elle seule que je pense.
00:06:01Est-ce que ça, c'est...
00:06:03Moi je l'interprète quand même comme une forme d'excuse.
00:06:06C'est une forme d'excuse.
00:06:07Elle présente ses regrets, ses regrets pour être juste.
00:06:09Oui, enfin bon, on peut jouer sur les mots, mais c'est perçu quand même.
00:06:12Bon d'abord, est-ce que vous trouvez qu'elle a raison ?
00:06:14Est-ce que ça montre la société dans laquelle nous sommes ?
00:06:19Ça montre en tout cas une différence avec son époux.
00:06:22Parce que lui est totalement incapable de faire l'esquisse du canevas d'un regret.
00:06:26Oui.
00:06:27Bon, bah oui, pardonnez-moi.
00:06:28Si on pouvait éviter de mettre à chaque phrase une tacle à Emmanuel Macron.
00:06:32On va déjà parler de Marseille tout à l'heure.
00:06:34Je pense qu'il aura...
00:06:35J'ai préparé une batterie parce que j'ai revu le conseil régional de la Cour des Comptes.
00:06:42Et là, c'est terrible.
00:06:43Oui, mais je sais bien.
00:06:44C'est terrible sur le plan Marseille en grand.
00:06:45Mais je sais, je sais.
00:06:46J'ai l'enlu ce matin.
00:06:47Je sais tout ça, mais c'est tellement...
00:06:48Là, effectivement, parlons que de Brigitte Macron.
00:06:51Voilà, parlons que de Brigitte Macron.
00:06:53Je trouve que dans le regret, et ce n'est pas très étonnant, elle a de l'élégance.
00:06:59Puisque c'est ce qui la caractérise.
00:07:01Réellement.
00:07:01Elle a de l'élégance.
00:07:03Voilà.
00:07:03Et qu'elle le fait.
00:07:04Elle le fait de manière extrêmement claire.
00:07:08Sans pour autant revenir sur le fond de sa pensée.
00:07:12C'est-à-dire qu'elle estime qu'en effet, interrompre un spectacle, c'est un scandale.
00:07:15Et surtout de la manière...
00:07:16Et également que sa première préoccupation va vers les victimes.
00:07:20Voilà.
00:07:20Oui, mais c'est pas...
00:07:21Attendez.
00:07:21Les victimes...
00:07:22Il y a les victimes et les plaignantes.
00:07:24C'est-à-dire, en l'espèce...
00:07:26Non, pardon.
00:07:26Dans l'affaire à Réhabitant, la jeune femme...
00:07:29Je ne parlais pas des plaignantes.
00:07:30Je parle des victimes.
00:07:31Elle parle des victimes en général.
00:07:32Elle a raison.
00:07:32Non, mais dans l'affaire à Réhabitant, c'est ce qu'il faut dire.
00:07:35Ce sont des plaignantes.
00:07:36C'est une plaignante.
00:07:38Et la justice a...
00:07:39Tout à fait.
00:07:40Ou alors, on ne parle plus jamais de la justice.
00:07:42Non, tout à fait.
00:07:43Donc, la justice a considéré que la mise en examen était levée et que le non-lieu existait, quoi.
00:07:51Le non-lieu a été rendu.
00:07:53Donc, la jeune femme en question est une plaignante.
00:07:56Alors, les victimes, bien sûr, c'est important.
00:07:58Mais à Réhabitant, il est poursuivi, comment dire, par des jeunes femmes qui veulent l'empêcher d'être sur scène, alors que la justice a rendu un non-lieu.
00:08:08Donc, qu'est-ce qu'on fait dans ces cas-là ? Je vous vois dos de l'inné.
00:08:11Pardon, non, non, je ne veux pas être dans le truc.
00:08:15D'abord, petit un, le principe, c'est que les femmes sont des victimes.
00:08:18Donc, c'est déjà un pléonasme.
00:08:19Petit deux, en général, l'air du temps.
00:08:22Mais qui dit ça ?
00:08:23Petit deux, l'air du temps.
00:08:25Petit deux, cet abus de, comment dire, de mea culpa, de pénitence, de...
00:08:32C'est très américain, ça.
00:08:33Ça finit par être insupportable.
00:08:34Moi, je préférais, tant qu'à faire, je reconnais, elle dit ce qu'elle veut, franchement, cette histoire est dérisoire.
00:08:43En revanche, moi, j'aimerais bien que Mme Macron nous explique ce qu'a révélé le canard enchaîné, il y a déjà maintenant trois semaines, un mois,
00:08:52peut-être que ça m'a échappé à sa réponse, sur l'affaire des pièces jaunes.
00:08:55C'est quand même un peu embêtant, les deux millions d'euros qui ont été déboursés par la fondation des pièces jaunes
00:09:03et qui ont abreuvé une association que dirige une de ses amies, dont l'objet n'a pas grand-chose à voir avec l'aide aux enfants malades,
00:09:12à leur famille et aux soignants, et qui s'occupe plutôt de tracts sur Internet.
00:09:18Ça s'appelle comment, déjà ?
00:09:19I-Liberté ? Non, je ne sais plus très bien.
00:09:23I-Enfance, I-Enfance, voilà.
00:09:24Alors ça, ça, association dirigée par une femme qui est elle-même une cheville ouvrière de toute la machine de communication du parti présidentiel.
00:09:36Ça, ça, c'est une véritable... Là, on aimerait avoir une explication.
00:09:39Mais franchement, qu'elle ait dit, pauvre conne, parce qu'elle était exaspérée et qu'elle voulait soutenir quelqu'un qui se sentait...
00:09:45Vraiment...
00:09:46Ça fait combien de temps ? Ça fait 15 jours qu'on se tend à balle sur le soin ?
00:09:49Non, c'était la semaine dernière.
00:09:50Ah, j'aimerais que ça fait un an.
00:09:51Mais non, mais Vincent...
00:09:52Vraiment, on en a parlé ! La pauvre !
00:09:55Non, mais Vincent, quand vous dites qu'on se trimballe, on se trimballe, ce n'est pas moi qui fais l'actu.
00:10:02C'est la première dame de France qui, hier soir, remet une pièce dans la machine.
00:10:07Je suis d'accord avec vous.
00:10:08Moi, je voudrais qu'elle m'a dit...
00:10:09Donc, forcément, c'est de l'actu.
00:10:10Si elle doit parler, j'aimerais qu'elle nous parle de la fondation des pièces jaunes.
00:10:14Voilà.
00:10:14Mais j'entends ce que vous dites, mais moi, je pense que c'est un thème qui est intéressant.
00:10:18Pourquoi il est intéressant ? Parce qu'il révèle la société.
00:10:20C'est-à-dire que, oui, il révèle la société.
00:10:22La société médiatique, beaucoup, plus que la société.
00:10:24Oui, vous avez raison, Charlotte Dornelas.
00:10:27Mais non, mais on voit, justement, dans l'impression d'avoir ces affaires à rallonge,
00:10:31cette question-là posée par Brut, et non pas celle qu'évoque Vincent, par exemple,
00:10:36des préoccupations d'un certain milieu, d'une partie de la société,
00:10:41celle qui fait l'opinion, en l'occurrence.
00:10:42Je ne suis pas sûre que cette histoire de coulisses, du spectacle de harré habitant
00:10:46ait passionné les foules dans le reste du pays.
00:10:48C'est pas... Oui, alors, c'est toujours...
00:10:50Évidemment qu'il y a des choses plus importantes,
00:10:52mais convenez que ça révèle quelque chose de notre société médiatique.
00:10:57Oui, absolument.
00:10:58Ces quatre personnes qui sont entrées en toute égalité
00:11:01dans un spectacle d'harré habitant,
00:11:03qui ne sont pas poursuivies.
00:11:05Donc, elles ne sont pas poursuivies par la justice, ces quatre personnes.
00:11:08La personne n'a porté plainte.
00:11:09C'est parfaitement illégal.
00:11:11Mais c'est pas à Harry habitant de porter plainte, c'est à la justice.
00:11:14En fait, la justice, qui a donné un non-lieu à Harry habitant,
00:11:19elle doit le défendre désormais.
00:11:20Moi, je pense que... Je vois ça comme ça.
00:11:23C'est au procureur de se saisir, de dire,
00:11:26ces quatre femmes n'ont pas à perturber un spectacle d'harré habitant.
00:11:30Parce que c'est révélateur de la société.
00:11:33On a déjà eu cet échange.
00:11:34Ou on ne défend plus ceux qu'on est innocentes.
00:11:37On a déjà eu cet échange.
00:11:38Je pense que le problème, c'est qu'on peut réfléchir théoriquement
00:11:43à comment devrait réagir le procureur, etc., dans ce genre d'affaires,
00:11:45où on voit des perturbations, et certaines beaucoup plus graves,
00:11:49de manière générale, des perturbations pour des conférences,
00:11:53des spectacles, des organisations, bref, diverses et variées.
00:11:58Mais il est vrai aussi que quand vous voyez la journée d'un procureur,
00:12:01les affaires qu'il a à traiter, les policiers qui sont obligés de l'appeler,
00:12:05et qui bougent le petit doigt et qui n'arrivent plus à le joindre,
00:12:08je ne sais pas si on doit exiger de lui qu'il...
00:12:11Je pense qu'il faut envoyer des signaux forts aux minorités actives
00:12:16qui agissent en dehors des lois.
00:12:18Voilà. Et c'est le travail de la justice.
00:12:20Maintenant, soyons honnêtes, si vous regardez également les réactions,
00:12:25il n'y a pas que des personnes qui sont dans la bulle
00:12:28ou dans la sphère médiatique.
00:12:29Il y a aussi des femmes qui légitimement, à mon avis, à mon sens,
00:12:32légitimement s'interrogent sur le faible nombre de condamnations
00:12:37pour des agressions.
00:12:38Mais elles ont raison.
00:12:38C'est ça aussi qu'il y a derrière.
00:12:39Mais elles ont raison.
00:12:40Et ça, il faut le rappeler.
00:12:41Mais elles ont raison.
00:12:43Il n'y a même pas de discussion.
00:12:46Moi, je ne parle que du cas habitant...
00:12:49Où il y a eu un non-lieu et il y a eu un deuxième non-lieu.
00:12:53Et il y a eu un deuxième.
00:12:54Il y a eu deux fois un non-lieu.
00:12:55C'est intéressant parce que c'est la justice des hommes
00:12:58contre la justice médiatique.
00:13:00Moi, il y a quelqu'un d'autre qui m'intéresse,
00:13:01Olivier Lagarde.
00:13:02C'est la personne qui a pris cette vidéo
00:13:05et mis cette vidéo sur les réseaux sociaux.
00:13:07On sait qu'il ne s'aime pas.
00:13:09Laquelle personne...
00:13:10Laquelle vous parlez de...
00:13:11De la personne qui se trouvait dans la loge.
00:13:14Mais c'est très simple.
00:13:15Ça, c'est une agence de communication,
00:13:18une agence de photos, une agence d'images qui...
00:13:21J'aimerais comprendre l'intérêt de balancer ces images.
00:13:26Mais, Olivier, vous êtes drôle.
00:13:28La personne qui l'a vue n'a même pas...
00:13:32Comment dire ?
00:13:32C'est une sorte de buzz qu'elle imaginait faire.
00:13:35Et c'est pour ça que ça a été fait comme ça.
00:13:37Et il n'y a pas eu une réflexion éditoriale très poussée.
00:13:41Et s'il y avait eu une réflexion éditoriale très poussée,
00:13:44elle ne l'aurait pas passée.
00:13:46C'est la société aujourd'hui du buzz.
00:13:48Il n'y a pas de mauvaise intention non plus.
00:13:50Il y a quelqu'un qui a dit, tiens, on va faire du buzz
00:13:51et qui l'a vendue comme ça.
00:13:53D'ailleurs, les agences qui l'ont diffusée,
00:13:56tout de suite, l'ont retirée
00:13:57parce qu'elles se sont rendues compte
00:13:58que le contrôle éditorial n'avait pas été fait.
00:14:01Bien sûr.
00:14:02Vous avez raison.
00:14:03Vous avez raison.
00:14:04Bon, on ne va pas épiloguer.
00:14:05On ne va pas en parler pendant deux heures.
00:14:06Divulguer des propos qui sont comme ça prononcés
00:14:09dans un lieu privé, ça, ça peut être poursuivi.
00:14:12Oui, enfin, on s'en fait les cités.
00:14:13Il y a trois minutes dans un café du 14e arrondissement.
00:14:16Oui, c'est ça.
00:14:16Mais on lit...
00:14:17Charlotte d'Orlélas.
00:14:19Non, moi, je les ai débroncés.
00:14:19Mais ça n'a pas diffusé.
00:14:20C'est la différence.
00:14:21En tout cas, Brigitte Macron,
00:14:22je retiens votre mot.
00:14:24Effectivement, il y a une élégance,
00:14:26comme toujours, chez Brigitte Macron,
00:14:28lorsqu'elle s'exprime.
00:14:29Et il y a une volonté de présenter ses regrets.
00:14:35Mais ça montre qu'elle n'est pas indifférente
00:14:36à l'émotion qui est écrite depuis ces derniers jours.
00:14:39Bon, la colère agricole,
00:14:42je vais dire le crédit agricole,
00:14:43la colère agricole,
00:14:45le ministre de l'Agriculture, Annie Genard,
00:14:47a assuré lundi à Toulouse
00:14:48d'entendre la détresse des...
00:14:49Ils entendent toujours,
00:14:51mais ils ne font rien, en fait.
00:14:53Moi, je voudrais...
00:14:54Emmanuel Macron, il entend aussi à Marseille
00:14:56la souffrance des gens,
00:14:57mais il ne fait rien.
00:14:58Elle entend la souffrance des agriculteurs.
00:15:00Elle entend, mais elle n'écoute pas.
00:15:01Voilà.
00:15:02Mais tous ces gens entendent,
00:15:03mais bon, rien de gens...
00:15:03Ils n'écoutent pas.
00:15:04Parce que les méthodes sont...
00:15:05On parlera de Marseille tout à l'heure.
00:15:06Les méthodes ne sont tout simplement pas bonnes.
00:15:08Mais si les méthodes ne sont pas bonnes,
00:15:10ça veut dire que d'autres,
00:15:11peut-être, sont efficaces.
00:15:12Et si d'autres sont efficaces,
00:15:13il faut s'interroger.
00:15:16Et là, ça peut me faire bouger les choses.
00:15:18Donc là, Isabelle Piboulot nous dit
00:15:21ce qui s'est passé hier soir
00:15:22avec Annie Genard,
00:15:24qui était donc à Toulouse.
00:15:25Moi, ce qui me frappe,
00:15:26c'est que les agriculteurs,
00:15:28c'est quand même des professionnels,
00:15:29manifestement, ils ne sont pas...
00:15:31Ils ne disent pas la même chose
00:15:32que ceux qui dirigent,
00:15:34que ce soit à Bruxelles ou à Paris.
00:15:37Donc je suis plutôt enclin
00:15:38à écouter les agriculteurs
00:15:40qui savent, me semble-t-il,
00:15:42de quoi ils parlent sur ce sujet-là.
00:15:44Et avant, on opposait, pardon,
00:15:46on opposait la coordination rurale
00:15:47et les agriculteurs de terrain
00:15:49à la FNSEA qui étaient les représentants.
00:15:51Et aujourd'hui, au sein même de la FNSEA,
00:15:53il y a une facture qui est en train de se créer.
00:15:55Oui, parce que la FNSEA, bon...
00:15:57C'est des céréaliers pour aller vite.
00:15:58Il fait de la politique.
00:16:00Et le monsieur FNSEA,
00:16:02il est très proche d'Emmanuel Macron.
00:16:04Voilà, c'est un secret pour personne.
00:16:05Mais ce qui est frappant pour la première fois,
00:16:06c'est qu'une fédération départementale
00:16:08s'exprime, notamment ce matin ici, sur ces news.
00:16:11Isabelle Piboulot, écoutez le sujet hier soir.
00:16:16Échec pour la ministre de l'Agriculture
00:16:17qui n'a pas convaincu les présidents
00:16:19des chambres départementales d'Occitanie.
00:16:22Ils auraient à nous accuser
00:16:23d'avoir dépassé les animaux
00:16:24et d'avoir contaminé nous-mêmes les animaux.
00:16:26À la sortie de leur réunion de crise
00:16:28hier soir à Toulouse,
00:16:29les éleveurs ne décolèrent pas.
00:16:32Si le périmètre de vaccination
00:16:33va être élargi comme ils le souhaitaient,
00:16:35Annie Gennevard est restée intransigeante
00:16:37quant à la suspension de l'abattage
00:16:39systématique des troupeaux de bovins infectés.
00:16:42Il y a des mouches qui ont circulé,
00:16:44on va trouver d'autres cas.
00:16:45C'est-à-dire qu'on va continuer
00:16:45cette folie meurtrière.
00:16:47On lui demande une pause,
00:16:48elle ne l'a pas voulu
00:16:48et on repart dans des délires de meurtriers.
00:16:51Les éleveurs réclament un changement
00:16:53de protocole pour un abattage
00:16:54ciblé des animaux contaminés.
00:16:56Je pense que tout le monde est déçu
00:16:57puisqu'elle n'a pas voulu entendre
00:17:00et prendre en considération
00:17:01le protocole proposé par l'Ariège.
00:17:05Ça contribue à amener encore
00:17:07un peu plus d'animosité
00:17:08à la situation et d'hystérie.
00:17:12Conséquence, les actions sur les routes
00:17:14ne sont pas prêtes de cesser.
00:17:15On ne sait pas si on pourra passer Noël
00:17:17avec nos enfants.
00:17:18Il va falloir encore,
00:17:18qu'on se gèle les miches
00:17:20sous les ponts des autoroutes,
00:17:22à saloper les préfectures
00:17:25pour se faire entendre.
00:17:26Annie Gennevard salue les propositions
00:17:27sérieuses et réfléchies des agriculteurs
00:17:29mais suggère un dialogue
00:17:31avec des scientifiques indépendants
00:17:33pour agir avec le maximum
00:17:34de garanties sanitaires.
00:17:37Bon, Jacques Serret,
00:17:39que faut-il faire ?
00:17:40Que décide le gouvernement ?
00:17:42Il y a une volonté de Sébastien Lecornu
00:17:43de reprendre le dossier en main.
00:17:45Il y a une réunion ce matin
00:17:46qui est organisée à Matignon.
00:17:49Réunion avec pas moins
00:17:50de huit ministres conviés
00:17:52et autant de préfets.
00:17:54Préfets de l'Ariège,
00:17:55de l'Aude du Gers,
00:17:56de la Haute-Garonne,
00:17:56des Hauts-de-Pyrénées.
00:17:58Des Landes,
00:17:58des Pyrénées-Atlantiques
00:17:59et des Pyrénées-Orientales.
00:18:01Voilà, tout ce monde-là
00:18:01est convoqué ce matin à Matignon.
00:18:04Le préfet qui est en place,
00:18:05c'est un préfet qui est passé,
00:18:06je crois, par l'administration fiscale.
00:18:09Non, mais ça en dit aussi beaucoup
00:18:10parce que ça veut dire
00:18:11que le corps préfectoral
00:18:11n'existe plus.
00:18:13Tout ça aussi,
00:18:14c'est le bilan Macron, en fait.
00:18:17C'est-à-dire que c'est très bien
00:18:19d'être passé par l'administration fiscale,
00:18:22mais ce n'est pas le corps préfectoral.
00:18:24Ce n'était pas ça, un préfet.
00:18:25Et tout est comme ça.
00:18:26Donc ce monsieur,
00:18:28c'est très intéressant d'ailleurs.
00:18:29Parce que là aussi,
00:18:30tu ouvres le capot
00:18:31et tu découvres que le préfet
00:18:32est passé par l'administration fiscale.
00:18:33Ce n'est pas le corps préfectoral.
00:18:35Ou mettre une vache
00:18:35sur un tableau Excel.
00:18:37Non, mais ce que je dis
00:18:39n'est pas un détail.
00:18:41Non, non, non.
00:18:42C'est sûr.
00:18:42Les préfets sortaient de la préfectorale.
00:18:46Il a tout cassé, Emmanuel Macron,
00:18:47je ne sais pas pourquoi.
00:18:48Et maintenant,
00:18:49tu as un préfet
00:18:49qui vient de l'administration fiscale.
00:18:50Ce n'est pas le même métier, en fait.
00:18:52Donc, pourquoi vous souriez ?
00:18:55Non, non.
00:18:56La déconstruction,
00:18:57non, mais c'est vrai.
00:18:58Non, mais c'est ce que je dis.
00:19:00Les diplomates.
00:19:01Les diplomates, c'est pareil.
00:19:03C'est-à-dire qu'il a tout changé.
00:19:06Et puis à l'arrivée,
00:19:07il a tout déconstruit.
00:19:09Donc, les préfets ne sortent plus
00:19:12de la préfectorale.
00:19:13Donc, on s'étonne
00:19:13qu'ils ne sachent pas
00:19:14bien gérer le truc.
00:19:15Ben oui, il était
00:19:15à l'administration fiscale.
00:19:17C'était autre chose.
00:19:18Est-ce qu'il faut vacciner tout le monde ?
00:19:20Si on vaccine tout le monde,
00:19:21on n'a plus les normes.
00:19:22C'est bien ça ?
00:19:22Oui.
00:19:23On perd le bénéfice,
00:19:26notamment pour tout ce qui est
00:19:27production de fromage.
00:19:28Et c'est pour ça
00:19:28qu'on ne vaccine pas.
00:19:31Et c'est l'Europe
00:19:31qui nous oblige à ça ?
00:19:33En tout cas,
00:19:34c'est les obligations
00:19:35qui font que,
00:19:36à partir du moment
00:19:37où je pense
00:19:38que les animaux sont vaccinés,
00:19:40je ne voudrais pas dire
00:19:41de bêtises,
00:19:41mais je pense qu'on ne pouvait
00:19:42plus faire de fromage
00:19:43au lait cru.
00:19:44Une des questions
00:19:45que posera 2027,
00:19:46c'est simple,
00:19:47ce n'est pas faut-il sortir
00:19:48de l'Europe ?
00:19:49Ça, je ne suis pas sûr
00:19:50qu'on aille jusque-là.
00:19:51Faut-il un nouveau
00:19:52traité européen ?
00:19:53Voilà.
00:19:54Ça, ça sera une question
00:19:55pour tout le monde.
00:19:56Christian Saint-Étienne dit,
00:19:58on va essayer de le recevoir,
00:19:59d'ailleurs,
00:19:59il dit qu'il faut une Europe
00:20:00à 10.
00:20:01Bon.
00:20:02Est-ce qu'il faut un nouveau
00:20:03traité européen ?
00:20:04Emmanuel Macron le veut à 30.
00:20:05Ça, c'est une question légitime
00:20:07parce que ça ne marche pas,
00:20:08en fait.
00:20:08Alors, vous avez vu
00:20:09qu'aujourd'hui,
00:20:09l'Europe va pour la première fois
00:20:12dire qu'elle regrette
00:20:14et qu'elle fait une marche arrière
00:20:15sur le Green Deal,
00:20:16quand même.
00:20:17Bien sûr.
00:20:17Ça va être une date importante.
00:20:20Mais vous vous rendez compte
00:20:21à quel prix ?
00:20:22T'as cassé l'industrie.
00:20:24En fait,
00:20:25il y a un formidable édito
00:20:26ce matin dans le Figaro.
00:20:27Gaëtan de Capelle.
00:20:28Qui l'a écrit ?
00:20:30Gaëtan de Capelle.
00:20:31Formidable édito.
00:20:31Super.
00:20:32Tout est dit.
00:20:33C'est-à-dire que t'as brisé
00:20:35l'industrie française
00:20:36et les petits hommes gris
00:20:38l'ont brisé complètement
00:20:40au nom de l'idéologie.
00:20:41C'est pas les petits hommes verts
00:20:42de l'Iron L'Occident.
00:20:42Oui, les petits hommes gris,
00:20:43les petits hommes verts,
00:20:44exactement.
00:20:45Ces gens,
00:20:46je vous assure,
00:20:47mais c'est juste une honte,
00:20:48en fait,
00:20:48ces décisions qui ont été prises.
00:20:50Une honte,
00:20:50mais bon.
00:20:51Et aujourd'hui,
00:20:52en 2025,
00:20:54il se réveille
00:20:54et dit finalement,
00:20:55on va changer.
00:20:56Enfin, écoutez,
00:20:58à ce niveau,
00:20:59moi, je l'assure,
00:21:00c'est invraisemblable.
00:21:02Il faudra aussi un jour
00:21:04s'interroger sur le plan.
00:21:05Les petits hommes verts
00:21:07et les petits hommes gris,
00:21:08ils ont un capitaine,
00:21:10cette armée,
00:21:11un commandant-chef
00:21:12qui habite à l'Elysée
00:21:13et qui était habité
00:21:14d'un très grand rêve
00:21:16fédéral européen.
00:21:19Parce que vous avez la dermatose,
00:21:20vous avez aussi le Mercosur
00:21:21qui est en train de ruiner,
00:21:24qui va ruiner à terme
00:21:26le reste de l'agriculture
00:21:27française
00:21:29qui explique aussi
00:21:29la colère
00:21:30sur les ronds-points
00:21:31et dans la ménage.
00:21:33Le Mercosur,
00:21:34là,
00:21:35la France mesure
00:21:35sa faiblesse,
00:21:37son isolement.
00:21:38L'Allemagne va le voter,
00:21:40l'Italie nous a lâchés
00:21:42et le combat désespéré
00:21:43qu'on essaie
00:21:44de tenir là,
00:21:47in extremis
00:21:48pour obtenir des garanties
00:21:49sur les filières agricoles,
00:21:50c'est un combat
00:21:50qui paraît perdu d'avance.
00:21:53En tout cas,
00:21:53les experts sont très pessimistes.
00:21:56Il y a des tas d'effets positifs.
00:21:59Olivier de Lagarde.
00:22:01Il faut le dire.
00:22:02Par exemple,
00:22:03notamment,
00:22:03pour l'élevage,
00:22:04je suis d'accord avec vous.
00:22:05Tout ce qui concerne
00:22:06le reste de l'agriculture,
00:22:07notamment le vin,
00:22:09ça va permettre
00:22:09d'ouvrir des marchés considérables.
00:22:11Il y a des gens
00:22:11qui attendent le Mercosur.
00:22:12Il y a quelqu'un
00:22:13qui ne lui dit
00:22:14que personne ne lui dit jamais
00:22:14si les agriculteurs
00:22:15sont indemnisés
00:22:16lorsqu'on abat les troupeaux
00:22:17et si oui,
00:22:18à quel niveau ?
00:22:192100 euros par bête
00:22:21pour commencer.
00:22:22C'est évalué.
00:22:22Et puis ensuite,
00:22:23il y a des aides supplémentaires.
00:22:25Je citais hier,
00:22:26il y avait un agriculteur,
00:22:28un éleveur plus exactement
00:22:29de Haute-Savoie
00:22:30qui avait touché
00:22:31266 000 euros
00:22:33pour l'abattage total
00:22:35de son troupeau.
00:22:36Je n'ai plus le nombre
00:22:37de bêtes en tête.
00:22:40Le problème...
00:22:40Mais de quoi il se plaigne ?
00:22:42Non, mais ce n'est pas ça.
00:22:43Le problème est moins
00:22:44un problème financier
00:22:45qu'un problème finalement
00:22:47presque culturel.
00:22:48Et humain.
00:22:48On va marquer une pause.
00:22:49Il faut deux générations
00:22:51pour faire un cheptel.
00:22:52Deux générations.
00:22:54Bon, on va marquer une pause.
00:22:55Moi, je renvoie
00:22:56au papier de Gaëtan de Capelle
00:22:58remarquable ce matin
00:22:59à la Une du Figaro
00:23:00éditorial
00:23:01parce que tout ce qu'il dit,
00:23:03c'est ce que nous disons ici
00:23:03depuis trois ans
00:23:04et on se fait insulter
00:23:05en fait
00:23:05sur les voitures électriques.
00:23:08Vous m'avez entendu
00:23:0950 fois dire ça
00:23:11que l'Union Européenne
00:23:11fait n'importe quoi
00:23:12et elle valide
00:23:13en faisant n'importe quoi
00:23:15qu'elle dit aujourd'hui
00:23:16ce que nous demandons
00:23:17depuis cinq ans.
00:23:18Donc, que de temps perdu.
00:23:19Et une filière,
00:23:21il le dit très justement
00:23:22Gaëtan de Capelle,
00:23:24si on avait voulu
00:23:25faire plaisir aux Chinois,
00:23:26on ne s'en serait pas.
00:23:28Donc, ces gens sont...
00:23:30Comment dire ?
00:23:31Quel est le qualificatif
00:23:32pour ces gens ?
00:23:34Ils sont suicidaires ?
00:23:35Ils sont nuls ?
00:23:36Inconséquents.
00:23:37Inconséquents ?
00:23:37C'est quoi le mot
00:23:38qui lui convient ?
00:23:38Idéologue.
00:23:40Idéologue ?
00:23:40Et alors eux,
00:23:42ils n'ont aucun souci.
00:23:43Ils sont vraiment...
00:23:44Personne ne viendra
00:23:45chercher leur décision.
00:23:47Enfin...
00:23:48Et ce n'est pas
00:23:48marche arrière toute
00:23:49non plus.
00:23:49C'est-à-dire que là,
00:23:50pour expliquer le décalage,
00:23:51c'est-à-dire au lieu
00:23:52de l'interdiction
00:23:53des voitures thermiques
00:23:532035,
00:23:54c'est 2040
00:23:55et c'est pratiquement
00:23:5510%
00:23:56de voitures thermiques
00:23:572027,
00:23:59je veux que ce débat
00:24:00sur l'Europe
00:24:01soit posé.
00:24:02Ce n'est pas je veux d'ailleurs,
00:24:03c'est les Français
00:24:03veulent que ce débat
00:24:04Il sera trop tard, Pascal,
00:24:05la filière automobile européenne
00:24:06est allée finir.
00:24:06Oui, alors je pense que...
00:24:08Alors vous, vous êtes...
00:24:08Ça y est, le parti foutu.
00:24:10C'est foutu.
00:24:10Non mais vous avez raison.
00:24:11Moi, je pense que je ne suis pas loin
00:24:13de penser comme vous.
00:24:14Sur l'avenir de la filière
00:24:14automobile européenne,
00:24:16malheureusement...
00:24:17Allez, allez, on a dit.
00:24:18Non, s'il vous plaît.
00:24:19Oui, mais je vous demande
00:24:20de vous taire.
00:24:21Je vous demande
00:24:21de vous arrêter.
00:24:22Et il est 9h25.
00:24:23Parce qu'on est en retard déjà.
00:24:269h25.
00:24:26A tout de suite
00:24:27pour la deuxième mi-temps.
00:24:28A tout de suite.
00:24:28Vous demande, vous arrêtez.
00:24:32Somaïa Labidi
00:24:33est avec nous.
00:24:33Il est 9h30.
00:24:34Bonjour Somaïa
00:24:35et vous nous rappelez
00:24:36les titres du jour.
00:24:40Bonjour Pascal
00:24:40et bonjour à tous.
00:24:41Réunion ce matin
00:24:42à 10h30 à Matignon
00:24:44au menu
00:24:44de la crise agricole
00:24:45qui s'amplifie
00:24:46et s'étend un peu partout
00:24:47en France
00:24:48négocie un compromis
00:24:49sur la politique sanitaire
00:24:51à adopter
00:24:51face à la DNC
00:24:52d'hermatose nodulaire
00:24:53contagieuse
00:24:54mais aussi le Mercosur
00:24:56qui doit être ratifié
00:24:57ce samedi par Bruxelles
00:24:58alors que Paris
00:24:59réclame un report
00:24:59en 2026.
00:25:0250e homicide
00:25:03de l'année en Guadeloupe
00:25:04le parquet de Pointe-à-Pitre
00:25:05a annoncé
00:25:06qu'une enquête
00:25:06pour assassinat
00:25:07avait été ouverte
00:25:08après la mort hier
00:25:09d'un homme de 26 ans
00:25:10tué par balle
00:25:11à Cours Amiens
00:25:12un quartier sensible
00:25:13de la commune.
00:25:15Et puis Washington
00:25:16poursuit sa politique
00:25:17intransigeante
00:25:18contre le narcotrafic
00:25:198 morts
00:25:20après l'attaque hier
00:25:21de 3 navires
00:25:21qui transitaient
00:25:23le long de routes
00:25:23connues du narcotrafic
00:25:25dans l'est du Pacifique.
00:25:27Les frappes
00:25:27de ce type
00:25:28ont fait plus de 95 morts
00:25:29depuis le mois de septembre.
00:25:31Merci Somaïa
00:25:32et j'aime lorsque
00:25:33Jean-Marie Rouard
00:25:34nous rend visite
00:25:35c'est un peu
00:25:36de l'esprit
00:25:36du quai Conti
00:25:37qui entre dans cette maison
00:25:39Bonjour monsieur Rouard
00:25:41Bonjour
00:25:41Je sais que vous êtes
00:25:43nous apportez toujours
00:25:44un peu de distance
00:25:45d'élégance
00:25:46d'intelligence
00:25:47de méditation
00:25:48de réflexion
00:25:49dans nos débats
00:25:50qui parfois
00:25:51qui parfois
00:25:52sont loin
00:25:58de la coupole
00:25:59d'autant que
00:26:00j'aime vous parler
00:26:02de l'académie française
00:26:02parce que là
00:26:03deux belles entrées
00:26:04Eric Neuf
00:26:06journaliste du Figaro
00:26:08de très grand talent
00:26:09et Florian Zeller
00:26:10l'académie se modernise
00:26:13se rajeunit
00:26:14avec Florian Zeller
00:26:15s'ouvre enfin
00:26:16au talent
00:26:17Vous trouvez
00:26:18qu'il devrait y avoir
00:26:19une limite d'âge
00:26:20parce qu'attends
00:26:21ils sont jeunes
00:26:23mais jeunes
00:26:24n'est pas seulement
00:26:24une qualité
00:26:25c'est très bien
00:26:26avec vous
00:26:26mais Florian Zeller
00:26:28c'est bien
00:26:28il faut voir
00:26:28c'est leur qualité
00:26:29la qualité de ce qu'ils font
00:26:31à la fois
00:26:31Eric Neuf
00:26:32et Florian Zeller
00:26:33Vous aviez voté pour eux
00:26:34Florian Zeller et Eric Neuf
00:26:36Bien sûr
00:26:36bien sûr
00:26:37de toute façon
00:26:38tous les gens
00:26:39qui sont rentrés
00:26:40j'ai voté pour eux
00:26:41Ah bon
00:26:41Je suis
00:26:43vous savez
00:26:43c'est le centralisme démocratique
00:26:45à l'académie
00:26:45comme au parti communiste
00:26:47à partir du moment
00:26:47où quelqu'un rentre
00:26:48on est pour
00:26:49Bon
00:26:50et alors quand est-ce
00:26:51C'est une limite d'âge
00:26:51pour les immortels quand même
00:26:52Mais non
00:26:53ça serait absurde
00:26:54parce qu'il y a des gens
00:26:55moi j'ai connu
00:26:56Lévi-Strauss à 100 ans
00:26:57qui était absolument extraordinaire
00:27:00c'est ridicule
00:27:01Bien sûr
00:27:02je pense que Lévi-Strauss à 100 ans
00:27:03il était plus clair
00:27:04que certains
00:27:05que je connaisse
00:27:06qu'on en 25
00:27:06ça c'est sûr
00:27:07ça marche bien
00:27:08drôle de justice
00:27:09on en a parlé
00:27:11on en a parlé ici
00:27:12c'est une pièce
00:27:13que vous avez écrite
00:27:14que vous avez produite
00:27:15je crois d'ailleurs
00:27:15qui est au théâtre
00:27:19Théâtre de Passy
00:27:21Théâtre de Passy
00:27:22qui est un joli théâtre
00:27:23on peut la voir
00:27:24régulièrement
00:27:25c'est le jeudi
00:27:27on va donner les dates
00:27:29d'ailleurs
00:27:29c'est le jeudi
00:27:29vendredi et samedi
00:27:30c'est ça
00:27:30et dimanche
00:27:31dimanche
00:27:31avec Daniel Russo
00:27:34et c'est une pièce
00:27:34sur la justice
00:27:35Florence Darrel
00:27:36exactement
00:27:37qui est très réussie
00:27:38qui est très drôle
00:27:38c'est un vaudeville judiciaire
00:27:40c'est une pièce
00:27:41qui à la fois
00:27:42veut être amusante
00:27:44parce que je crois
00:27:44que le théâtre
00:27:45si les gens
00:27:46se déplacent le soir
00:27:47dans le froid
00:27:48presque dans la neige
00:27:50il faut qu'ils aient
00:27:51quelque chose
00:27:52d'amusant
00:27:53d'intéressant
00:27:54mais en même temps
00:27:54le vaudeville
00:27:55ce qui lui manque
00:27:56quelquefois
00:27:57c'est une certaine profondeur
00:27:59c'est ce que j'ai essayé
00:28:00d'une façon très prétentieuse
00:28:01de faire
00:28:02voilà
00:28:03dans la neige
00:28:04en Paris
00:28:05ça arrive
00:28:06c'était
00:28:06autant du cal
00:28:08des calèches
00:28:08mais là manifestement
00:28:09en ce moment
00:28:10il fait plutôt
00:28:10arrêtez de me ringardiser
00:28:12mais non
00:28:13il fait un peu
00:28:13mais en revanche
00:28:14puisqu'on parle
00:28:15en parlant de justice
00:28:16quand vous voyez
00:28:17l'affaire
00:28:17Harry habitant
00:28:19quand vous voyez
00:28:19ces jeunes femmes
00:28:20entrer
00:28:20dans un spectacle
00:28:22pour l'interrompre
00:28:24lorsque vous voyez aussi
00:28:25ce que ça a donné
00:28:27dans la presse
00:28:28l'intervention de
00:28:29Brigitte Macron
00:28:29qui ce matin
00:28:30a présenté ses regrets
00:28:31quelle réflexion
00:28:34cela vous procure
00:28:35alors je vais vous dire
00:28:36que je trouve passionnant
00:28:38de toutes ces affaires
00:28:39et j'essaie justement
00:28:41de ne pas trop les passionner
00:28:42de réfléchir
00:28:42c'est que c'est la France
00:28:44c'est la France
00:28:45mais vraiment
00:28:46et d'ailleurs
00:28:47c'est extraordinaire
00:28:48c'est un terrain
00:28:49de
00:28:50disons
00:28:51de réflexion extraordinaire
00:28:53la France
00:28:53cette affaire
00:28:55qui a l'air de rien
00:28:56au fond
00:28:57c'est tout le débat
00:28:58français
00:28:59d'opposition
00:29:00entre la légalité
00:29:02et la légitimité
00:29:03c'est toute l'histoire
00:29:05de France
00:29:05de la révolution française
00:29:07du départ
00:29:08de général de Gaulle
00:29:09à Londres
00:29:10on a toujours
00:29:11l'opposition
00:29:12légalité
00:29:12légitimité
00:29:13et là
00:29:14c'est le cas
00:29:15finalement
00:29:15entre ces jeunes femmes
00:29:18qui interviennent
00:29:19qui rentrent dans un théâtre
00:29:20vous trouvez que c'est légitime
00:29:21ce qu'elles font ?
00:29:22mais pour elles
00:29:23c'est légitime
00:29:23non mais attendez
00:29:24le problème
00:29:26de la légitimité
00:29:27alors Harry Habitant
00:29:28il est victime
00:29:30de cette légitimité
00:29:31je vous dis
00:29:32j'aimerais pas
00:29:32que ça vous arrive
00:29:33je vous dis
00:29:34mais non mais
00:29:34je sais pas si vous diriez
00:29:35la même chose
00:29:36vous voulez à tout prix
00:29:37repassionner ce débat
00:29:39pour l'obscurcir
00:29:40moi j'essaie
00:29:41de le clarifier
00:29:42pour essayer de le comprendre
00:29:43dans l'histoire de France
00:29:45mais c'est la même démarche
00:29:48vous êtes bien d'accord
00:29:49que la France
00:29:50s'est construite
00:29:51sur la légitimité
00:29:53légitimité
00:29:54de la révolution française
00:29:56bah oui
00:29:57on est parti loin
00:29:58et ensuite
00:29:58on est arrivé à la légalité
00:30:00on est parti loin
00:30:01l'arrivée
00:30:02le 18 brumet
00:30:03mais vous leur donnez raison
00:30:04alors vous dites
00:30:05que ces jeunes femmes
00:30:06c'est légitime
00:30:06ce qu'elles font
00:30:07bah moi je m'artage pas votre avis
00:30:08je leur donne pas raison
00:30:09bah si
00:30:10vous dites que c'est légitime
00:30:12mon pays
00:30:13c'est compliqué
00:30:14je suis même pas sûr
00:30:15qu'elle le pense
00:30:16c'est relatif
00:30:17je suis même pas sûr
00:30:18qu'elle le pense
00:30:18je pense qu'elle utilise
00:30:19c'est peut-être un prétexte
00:30:20la légitimité
00:30:21c'est le point de départ
00:30:22en effet
00:30:22d'exagération
00:30:25mais quelquefois
00:30:25de choses positives
00:30:26parce que quelquefois
00:30:27se heurter aux lois
00:30:29et se heurter
00:30:31au jugement
00:30:32ce qui est mon cas
00:30:33puisque
00:30:33dans l'affaire Omar Haddad
00:30:35j'ai été condamné
00:30:36à 100 000 euros
00:30:36de dommages à intérêt
00:30:37lourdement condamné
00:30:39et accessoirement
00:30:40viré de fil
00:30:40mais
00:30:41donc c'était légitime
00:30:43c'était pas légal
00:30:44j'étais déjà
00:30:45contre un jugement de justice
00:30:46écoutez
00:30:47vous êtes là avec nous
00:30:48et ça nous fait plaisir
00:30:49en tout cas
00:30:49pour évoquer
00:30:50toutes les actualités
00:30:51on n'a pas écouté
00:30:52Annie Gennevard
00:30:53Annie Gennevard
00:30:54sur ministre de l'agriculture
00:30:55qui était ce matin
00:30:56sur Sud Radio
00:30:57et je vous propose
00:30:57de l'écouter
00:30:58Il existe un vaccin
00:31:00efficace
00:31:01contre cette maladie
00:31:02et hier
00:31:04nous avons déployé
00:31:05le début
00:31:05d'une vaccination massive
00:31:07pour près de
00:31:09entre 600 000
00:31:10et 1 million
00:31:11de bovins
00:31:11sur une large région
00:31:14avec un dispositif
00:31:16original
00:31:16que les Occitans
00:31:18m'ont demandé
00:31:19c'est à dire
00:31:19qu'en plus
00:31:20de la zone
00:31:21où sévit la maladie
00:31:22il y a une barrière
00:31:24sanitaire supplémentaire
00:31:25un cordon sanitaire
00:31:26Est-ce que vous êtes convaincue
00:31:28Charlotte Dornela
00:31:30j'axerai
00:31:31par ce que dit
00:31:31Mme Gennevard
00:31:32Que moi je sois convaincue
00:31:35ou pas
00:31:35je ne suis pas sûre
00:31:35que ça intéresse grand monde
00:31:36mais par contre
00:31:36est-ce qu'elle a convaincu
00:31:38les éleveurs
00:31:38très directement
00:31:39eux ils continuent
00:31:40à demander
00:31:40un abattage ciblé
00:31:41ce que la France
00:31:42a déjà fait
00:31:43par le passé
00:31:44notamment la Réunion
00:31:44donc ce n'était pas
00:31:45non plus
00:31:46inimaginable
00:31:48mais en effet
00:31:49ce que l'Union Européenne
00:31:50ne permet pas
00:31:51dans les normes
00:31:51aujourd'hui
00:31:51qu'elle est dicte
00:31:52dans le traitement
00:31:53de la dermatose
00:31:53donc il y a une incompréhension
00:31:57qui est sur le terrain même
00:31:58où ces personnes discutent
00:31:59ils ne se rejoignent pas
00:32:00sur le terrain
00:32:00les éleveurs demandant
00:32:02une révision
00:32:02de la politique d'abattage
00:32:04et la ministre
00:32:05proposant beaucoup de choses
00:32:06sauf une révision
00:32:07de la politique d'abattage
00:32:07non j'ai l'impression
00:32:10que la ministre
00:32:10cherche une solution
00:32:11alternative
00:32:12évite à tout prix
00:32:13le conflit
00:32:14mais parce qu'ils le savent
00:32:16que cette semaine
00:32:16cette semaine
00:32:18est compliquée
00:32:18et que si l'Italie
00:32:20on en parlait tout à l'heure
00:32:21ne soutient pas la France
00:32:23dans le fait
00:32:25de reporter le vote
00:32:26sur le Mercosur
00:32:27et bien on va tout droit
00:32:27ce samedi
00:32:28c'est dans quelques jours
00:32:29à un accord
00:32:31UE-Mercosur
00:32:33enterriné au Brésil
00:32:34par Madame van der Leyen
00:32:35et là je n'ose imaginer
00:32:36la réaction des agriculteurs
00:32:38à partir de ce week-end
00:32:39d'ailleurs les mobilisations
00:32:41qu'on voit en ce moment
00:32:42étaient déjà prévues
00:32:43avant l'histoire
00:32:44de la dermatose
00:32:45c'est en raison
00:32:45de cet accord du Mercosur
00:32:46qui pose une question
00:32:48quand même fondamentale
00:32:48par rapport à ce que vous disiez
00:32:49tout à l'heure
00:32:49sur le débat autour
00:32:50de l'Union Européenne
00:32:51c'est comment est-ce que
00:32:52la France désormais
00:32:53peut protéger ses intérêts
00:32:54au sein de l'Union Européenne
00:32:55je note que certains pays
00:32:56le font
00:32:56ils se départissent
00:32:58des règles de l'Union Européenne
00:32:59quand ça les intéresse
00:32:59nous ne le faisons
00:33:01jamais
00:33:01sur rien
00:33:02c'est quand même ahurissant
00:33:04il faut noter aussi
00:33:04que le personnel politique
00:33:08qu'envoient les Italiens
00:33:09les Hollandais
00:33:11les Allemands
00:33:12sont pardon de le dire
00:33:14d'une toute autre qualité
00:33:15que le personnel politique
00:33:16que nous nous envoyons
00:33:17à Bruxelles
00:33:18parce que ça
00:33:19tout le monde le dit
00:33:20les Anglais le disent
00:33:21qui on envoie nous à Bruxelles
00:33:22qui est
00:33:22les Génard
00:33:23mais c'est pas
00:33:23écoutez
00:33:24non mais si
00:33:24ils ont les noms
00:33:25attendez
00:33:26s'ils sont pas bons
00:33:28ils sont pas bons
00:33:28par exemple
00:33:29M. Stéphane
00:33:29c'est journé
00:33:30excusez-moi
00:33:30sa nomination est baroque
00:33:32d'accord
00:33:33elle est baroque
00:33:33voilà
00:33:34au niveau des ministres
00:33:35au niveau des conseillers
00:33:37sans doute
00:33:37Olivier de la Garde
00:33:41très vite
00:33:41expliquez pourquoi
00:33:42est-ce qu'il y a
00:33:43cet abattage systématique
00:33:44c'est qu'il y a
00:33:4528 jours d'incubation
00:33:47c'est-à-dire que
00:33:48pendant 28 jours
00:33:49on ne sait pas
00:33:50si une bête
00:33:51est malade ou pas
00:33:52et c'est ce qui explique
00:33:53en fait le fait
00:33:53qu'il y ait cet abattage
00:33:54systématique
00:33:55il faut quand même
00:33:56expliquer
00:33:57on parle de deux choses
00:33:57à la fois
00:33:57effectivement
00:33:59la maladie
00:34:00et puis l'affaire
00:34:01du Mercosur
00:34:01c'est deux choses
00:34:02différentes
00:34:02parce que
00:34:04si vous voulez
00:34:05c'est à la fois
00:34:07l'orgueil
00:34:07et ça a été
00:34:08le grand projet
00:34:09aussi
00:34:10de la présidence
00:34:11Macron
00:34:12c'était
00:34:12si demain
00:34:14l'accord est signé
00:34:16par madame
00:34:16Van der Leyen
00:34:17malgré
00:34:17les alertes
00:34:20répétées
00:34:20de la France
00:34:21si la France
00:34:22est mise en minorité
00:34:24au conseil
00:34:25si elle n'arrive pas
00:34:26à bloquer
00:34:27cet accord
00:34:28ce sera
00:34:29un désaveu
00:34:30absolument cinglant
00:34:31pour la présidence
00:34:32de la république
00:34:32qui n'a pas cessé
00:34:33d'expliquer
00:34:34qu'on aurait
00:34:35la minorité
00:34:36de blocage
00:34:36qu'il se faisait fort
00:34:38d'avoir des alliés
00:34:39et qu'il est
00:34:39dans la commission
00:34:40bon j'ai une réponse
00:34:41il faut ajouter
00:34:42l'Ukraine
00:34:43à cela
00:34:43Vincent aurait pu
00:34:45ajouter l'Ukraine
00:34:46justement
00:34:46mais il ne l'a pas ajouté
00:34:48oui mais d'accord
00:34:49mais c'est un élément
00:34:49important
00:34:50parce que la moitié
00:34:51des poulets que nous
00:34:52consommons
00:34:52ce sont des poulets
00:34:53ukrainiens
00:34:53bon j'ai une réponse
00:34:54oui mais
00:34:55vous remettez
00:34:55on n'en sort pas
00:34:56oui c'est un ensemble
00:34:57non mais on a compris
00:34:58je pense qu'on a compris
00:34:59en revanche j'ai une réponse
00:34:59sur quoi ?
00:35:00à la question que vous posez
00:35:01ah oui
00:35:01bien sûr
00:35:02la fondation des hôpitaux
00:35:04présidée par madame Macron
00:35:05a répondu par communiqué
00:35:06détaillé sur son site internet
00:35:07le 4 décembre dernier
00:35:09depuis 20 ans
00:35:10la fondation des hôpitaux
00:35:11accompagne les adolescents
00:35:12en détresse
00:35:13c'est dans son ADN
00:35:13la fondation a financé
00:35:15en France
00:35:15plus d'une centaine
00:35:16de structures
00:35:16qu'on appelle
00:35:17les maisons des adolescents
00:35:18des lieux d'aide
00:35:19d'accueil
00:35:20d'orientation
00:35:20la plus emblématique
00:35:22étant la maison de Solène
00:35:23spécialisée dans
00:35:24l'accompagnement
00:35:25des adolescents
00:35:25ayant des troubles
00:35:26du comportement alimentaire
00:35:27ces dernières années
00:35:28les adolescents sont
00:35:29particulièrement fragilisés
00:35:30par le harcèlement
00:35:30à l'école
00:35:31et sur internet
00:35:32notamment depuis le Covid
00:35:33la fondation a donc décidé
00:35:35comme c'est dans son ADN
00:35:36d'aider la seule
00:35:37association nationale
00:35:38référente en ce domaine
00:35:40e-enfance
00:35:41qui gère la plateforme
00:35:423018
00:35:43quel est le problème ?
00:35:45parce que
00:35:46quel est le souci ?
00:35:47le signalement
00:35:49des contenus illicites
00:35:50en ligne
00:35:51que gère donc
00:35:53cette association
00:35:54qui est présidée
00:35:55je le répète
00:35:55par une amie
00:35:56d'Emmanuel Macron
00:35:56qui par ailleurs
00:35:58préside aussi
00:35:59un think tank
00:36:01macroniste
00:36:02ok
00:36:03le financement
00:36:05à autant de 2 millions
00:36:06d'euros
00:36:06au cours des années
00:36:07par la fondation
00:36:08des pièces jaunes
00:36:09à une organisation
00:36:10qui s'occupe
00:36:11de signalement
00:36:13en ligne
00:36:14ça n'a pas grand chose
00:36:15à voir avec
00:36:16l'aide aux soignants
00:36:17l'aide aux familles
00:36:18l'aide aux enfants
00:36:19mais là c'est la fondation
00:36:19des hôpitaux
00:36:20qui est présidée
00:36:21par madame Macron
00:36:22c'est la fondation
00:36:23des hôpitaux
00:36:24la fondation
00:36:25des hôpitaux
00:36:26présidée par madame
00:36:26Macron a répondu
00:36:28la fondation
00:36:28des hôpitaux
00:36:29accompagne
00:36:30les adolescents
00:36:30mais pourquoi
00:36:31quel est le rapport
00:36:32entre ces deux choses
00:36:33différentes
00:36:33les pièces jaunes
00:36:34et là c'est la fondation
00:36:35des pièces jaunes
00:36:36mais oui
00:36:36mais manifestement
00:36:38c'était
00:36:38madame
00:36:39c'est ce que
00:36:41la réponse
00:36:42de madame Macron
00:36:43c'est qu'elle parle
00:36:44de la fondation
00:36:45des hôpitaux
00:36:45c'est la fondation
00:36:46des hôpitaux
00:36:46qui a financé
00:36:47je vous propose
00:36:48d'enquêter
00:36:48je peux vous dire
00:36:50la même chose
00:36:51je vous propose
00:36:51vous aussi
00:36:52d'enquêter
00:36:52vous vous citez
00:36:53le canard enchaîné
00:36:54vous me parlez
00:36:55de pauvres connes
00:36:57qui est vraiment
00:36:57un sujet
00:36:58que je trouve dérisoire
00:36:59je vous ai simplement
00:37:00répondu
00:37:01moi j'aimerais avoir
00:37:01une réponse
00:37:02sur l'article
00:37:02du canard enchaîné
00:37:03mais je viens
00:37:04de vous la donner
00:37:04mais c'est pas vraiment
00:37:05la réponse
00:37:06non
00:37:06si
00:37:06elle vous dit
00:37:07c'est la fondation
00:37:08moi c'est la réponse
00:37:08en tout cas
00:37:09vous voulez me le répéter
00:37:09parce que j'ai pas dû
00:37:10comprendre alors
00:37:11en fait c'est la fondation
00:37:12des hôpitaux
00:37:13qui a financé
00:37:13c'est la réponse
00:37:15de madame Macron
00:37:15en tout cas
00:37:16d'accord
00:37:17mais enquêtons
00:37:19moi manifestement
00:37:21on va essayer
00:37:22de faire un peu
00:37:23de journalisme
00:37:23exactement
00:37:24Emmanuel Macron
00:37:25Emmanuel Macron
00:37:26à Marseille
00:37:27alors qu'est-ce qui est
00:37:28intéressant
00:37:28avec Emmanuel Macron
00:37:29à Marseille
00:37:30simplement d'écouter
00:37:30ce qu'il a dit avant
00:37:31et d'écouter
00:37:33ce qu'il a dit avant
00:37:34et d'entendre
00:37:35ce qu'il a dit
00:37:35trois ans
00:37:37ou quatre ans
00:37:37après
00:37:38que dites-vous ?
00:37:39non ?
00:37:40dites-moi ?
00:37:41poursuivez
00:37:44allez-y
00:37:46c'est pas la mienne
00:37:48vous comprenez bien
00:37:49c'est la réponse
00:37:50enquêtons
00:37:51oui
00:37:51mais nous allons
00:37:52et je le dis aussi
00:37:53à Marine Lançon
00:37:54si on peut avoir
00:37:55de nouveaux éléments
00:37:56contradictoires
00:37:56voilà
00:37:57je vous les donnerai
00:38:00à l'instant
00:38:00donc ce qui est intéressant
00:38:02donc avec Emmanuel Macron
00:38:03c'est d'écouter
00:38:03ce qu'il a dit
00:38:04il a dit en 2021
00:38:06tout ce qu'il a dit
00:38:07n'a pas marché
00:38:08alors je veux pas lui
00:38:09lancer
00:38:11c'est pas d'écouter
00:38:12ce qu'il a dit
00:38:12c'est de savoir
00:38:13ce qu'il a fait
00:38:13mais oui
00:38:14c'est de savoir
00:38:15ce qu'il a fait
00:38:16parce que là
00:38:16quand on regarde
00:38:17ce qu'il a fait
00:38:17par rapport
00:38:18à ce qu'il avait dit
00:38:1817 fois
00:38:20il s'est rendu
00:38:21à Marseille
00:38:2217 fois
00:38:22alors écoutez
00:38:23la première chose
00:38:24qu'il disait
00:38:25en septembre 2021
00:38:26sur le narcotrafic
00:38:27et comment combattre
00:38:28les
00:38:30oui la drogue
00:38:31l'état
00:38:34depuis 4 ans
00:38:35a mis les moyens
00:38:35avec la création
00:38:37de l'office
00:38:37anti-stupéfiants
00:38:39le renfort de policiers
00:38:40deux compagnies de CRS
00:38:41qui ont permis
00:38:42d'augmenter
00:38:42de 60%
00:38:44le nombre
00:38:45d'interpellations
00:38:46de trafiquants
00:38:46depuis un an
00:38:47quand les procédures
00:38:49pour usage de stupéfiants
00:38:50étaient quant à elles
00:38:51multipliées
00:38:52par 7
00:38:53alors oui
00:38:54évidemment
00:38:55ça dérange
00:38:56parce qu'on est en train
00:38:58de bouger les choses
00:38:59et on va continuer
00:39:00et donc c'est
00:39:01une véritable traque
00:39:03une politique
00:39:04de harcèlement
00:39:05des trafics
00:39:06qu'il nous faut conduire
00:39:08ici
00:39:10sur le terrain
00:39:11au plus près
00:39:12et jusqu'aux têtes
00:39:13de réseau
00:39:13à l'étranger
00:39:14parce que cela correspond
00:39:15aux besoins du territoire
00:39:16et à la nécessité
00:39:18de continuer
00:39:18à pilonner
00:39:19les quartiers
00:39:21qui
00:39:21sinon sont repris
00:39:23trop rapidement
00:39:24par les trafiquants
00:39:25parce que
00:39:26vivre tranquille
00:39:27est un droit
00:39:27et c'est aussi un droit
00:39:29pour les familles
00:39:30les femmes et les hommes
00:39:31qui habitent
00:39:33les quartiers
00:39:34les plus en difficulté
00:39:35là on est en 2021
00:39:36vivre tranquille
00:39:37c'est toujours pas possible
00:39:38à Marseille
00:39:38et pas qu'à Marseille
00:39:40d'ailleurs
00:39:40là on est en 2021
00:39:41maintenant en juin 2023
00:39:43écoutez ce que dit
00:39:43Emmanuel Macron
00:39:45le pilonnage
00:39:47des points de deal
00:39:48se fait
00:39:4870 d'ores et déjà
00:39:50ont été éradiqués
00:39:50que la période
00:39:51reste très difficile
00:39:52et je sais
00:39:53à la fois l'inquiétude
00:39:54l'insécurité
00:39:54la souffrance
00:39:55qui est encore
00:39:55dans trop de quartiers
00:39:56et que nous ne lâcherons rien
00:39:57et je remercie
00:39:58l'ensemble de celles
00:39:59et ceux
00:39:59qui s'y attellent
00:40:00chaque jour
00:40:01cette passion
00:40:04cet esprit
00:40:06comme il le dit
00:40:07de jeunesse
00:40:08et de passion
00:40:08c'est celui qui caractérise
00:40:11Marseille et la Méditerranée
00:40:12et c'est celui
00:40:14que nous devons savoir
00:40:16que nous devons savoir
00:40:16réembrasser
00:40:17pour ne céder
00:40:18à aucune fatalité
00:40:20et rêver grand
00:40:23penser grand
00:40:24faire grand
00:40:25ce rêve
00:40:27nous y avons droit
00:40:28parce que c'est déjà
00:40:30notre histoire
00:40:31propre règle
00:40:32je vous propose
00:40:34un troisième passage
00:40:35d'Emmanuel Macron
00:40:35et puis après on écoutera
00:40:36la réaction des Marseillais
00:40:38cette journée en 2024
00:40:39alors sans doute
00:40:40est-ce très dur
00:40:40d'attaquer
00:40:41les points de deal
00:40:44et le narcotrafiquant
00:40:44mais manifestement
00:40:45les promesses
00:40:46ne sont pas tenues
00:40:47Emmanuel Macron
00:40:47de nouveau
00:40:48nous sommes
00:40:50à la bataille
00:40:51et on n'a pas attendu
00:40:53d'ailleurs ces derniers mois
00:40:54et c'est pour ça
00:40:54que je ne saurais
00:40:56pour ma part
00:40:56céder à aucun discours
00:40:57de défaite
00:40:58c'est toute la stratégie
00:40:58des dernières années
00:40:59qui a consisté
00:41:00à pilonner les points de deal
00:41:02à réussir
00:41:03à reconquérir du terrain
00:41:04et dans plusieurs quartiers
00:41:06on a aujourd'hui
00:41:06des points de deal
00:41:07qui ont fondu
00:41:08qui se sont beaucoup réduits
00:41:09et vous l'avez vu
00:41:10ces derniers jours
00:41:11l'année dernière
00:41:12on a démantelé
00:41:13des réseaux
00:41:13qui étaient
00:41:14le coeur
00:41:15de la délinquance
00:41:16de la criminalité
00:41:17marseillaise
00:41:18liée à la drogue
00:41:19ce qu'on a voulu faire
00:41:20c'est ce que j'annonçais
00:41:20le 16 janvier dernier
00:41:21c'est maintenant
00:41:22systématiser
00:41:23des opérations
00:41:24place net
00:41:24où on concentre
00:41:25beaucoup de moyens
00:41:27pour avoir des résultats
00:41:28supplémentaires
00:41:28ou aller au bout
00:41:29de ce travail
00:41:30parce que justement
00:41:31il n'y a pas de discours
00:41:32de défaite
00:41:32parce qu'on n'a pas le droit
00:41:33d'avoir un discours
00:41:33de défaite
00:41:34la nation a investi
00:41:35de manière inédite
00:41:36des moyens
00:41:37des postes
00:41:38une organisation
00:41:39et c'est un fléau terrible
00:41:40donc on n'y cèdera rien
00:41:42on cèdera rien
00:41:43c'est toujours les mêmes mots
00:41:44mais moi je vous propose
00:41:45d'écouter des Marseillais
00:41:46qui ont été interrogés
00:41:47et qui rapportent
00:41:48leur vie au quotidien
00:41:50écoutez
00:41:50ce que j'attends de lui
00:41:53non j'attends rien du tout
00:41:54rien rien rien
00:41:56il ne faut rien entendre de lui
00:41:58il va venir
00:41:58il va faire quoi
00:41:59il va venir
00:41:59il va se faire une grillade
00:42:00une bouillabaisse
00:42:01il va faire la bise
00:42:02à tous ces politiciens
00:42:03de droite
00:42:04de gauche
00:42:04et de milieu
00:42:05c'est bon
00:42:06on connait
00:42:06que de la flûte
00:42:07ça fait 20 fois
00:42:07qu'il vient dans cette ville
00:42:08presque
00:42:08si j'abuse pas
00:42:11mais je sais qu'il est venu
00:42:12plusieurs fois
00:42:13avec plusieurs ministres
00:42:14et au final ça a changé
00:42:16il y a toujours autant
00:42:17de règlements de comptes
00:42:18de trafic
00:42:19ça changera rien
00:42:21c'était pareil
00:42:22il y a 5 ans
00:42:23c'était pareil il y a 10 ans
00:42:24c'était pareil il y a 20 ans
00:42:24c'était pareil il y a 30 ans
00:42:26c'est exactement la même chose
00:42:27un appareil va venir
00:42:28il va dire bonjour
00:42:28il va serrer des mains
00:42:29il va rigoler
00:42:30il va faire des promesses
00:42:31et plus rien
00:42:33bon on remarque
00:42:35que tous ces gens
00:42:35évidemment
00:42:36le journalisme aujourd'hui
00:42:37c'est de filmer des pieds
00:42:39ou de filmer des torses
00:42:42parce que les gens
00:42:43et je les comprends d'ailleurs
00:42:44ne veulent pas
00:42:45témoigner à visage découvert
00:42:47mais souvent ils ont peur
00:42:48c'est terrible la politique
00:42:49Jacques Serret
00:42:50parce que
00:42:51elle est
00:42:52face à un échec de résultat
00:42:55c'est terrible d'ailleurs
00:42:56c'est terrible
00:42:57pour nous tous
00:42:58collectivement
00:42:59parce que la parole
00:43:00au-delà d'Emmanuel Macron
00:43:03est tellement abîmée
00:43:04c'est-à-dire que
00:43:05nous ne céderons rien
00:43:06les gens en ont tellement
00:43:08ras-le-bol
00:43:08d'entendre ça
00:43:09moi le premier
00:43:10on n'y croit plus
00:43:12mais ça fait bien longtemps
00:43:14qu'on n'y croit plus
00:43:14et il y va encore
00:43:15donc que faire
00:43:18et ça c'est une réflexion
00:43:19aussi pour Jean-Marie Roy
00:43:20que faire
00:43:21ces dernières années
00:43:21on a organisé
00:43:22les Jeux Olympiques
00:43:23on a reconstruit
00:43:24Notre-Dame
00:43:24en 5 ans
00:43:26c'était logique
00:43:26ça a été fait
00:43:28et là en l'occurrence
00:43:29il y a eu ce plan
00:43:30de reconstruire Notre-Dame
00:43:31par rapport aux îles
00:43:32par rapport à ce plan
00:43:33Marseille en grand
00:43:35le chef de l'état
00:43:36en 2021
00:43:37a décidé
00:43:38il y a 4 ans
00:43:39d'investir 5 milliards d'euros
00:43:41quand on voit aujourd'hui
00:43:42qu'il y en a seulement
00:43:4362% de ces 5 milliards
00:43:45qui ont été décaissés
00:43:46et investis
00:43:47les permis de construire
00:43:48ne sortent pas
00:43:49ne sortent pas
00:43:49très concrètement
00:43:50en fait juste sur un exemple
00:43:51concret sur la création
00:43:53d'écoles
00:43:54à Marseille
00:43:55et dans sa région
00:43:56ils avaient promis
00:43:57188 écoles
00:43:58188 écoles
00:43:59annoncées
00:44:00en 4 ans
00:44:01il y en a eu seulement
00:44:0115
00:44:0215 de livret
00:44:02il y en a 86 en travaux
00:44:04le reste sont toujours
00:44:05à l'étude
00:44:06donc que voulez-vous
00:44:07en effet
00:44:08donc les gens
00:44:08effectivement
00:44:09n'y croient plus
00:44:10et ça pose un problème
00:44:12pour nos démocraties
00:44:13quand les gens ne croient plus
00:44:14à la parole politique
00:44:15Charlotte Dornelas
00:44:16mais cette impuissance
00:44:16elle est organisée
00:44:17là où il y a de l'espoir
00:44:19c'est que ce n'est pas
00:44:20du tout une fatalité
00:44:21Emmanuel Macron
00:44:21quand on écoute
00:44:22la succession
00:44:22de ses discours
00:44:23il y a quand même
00:44:24des choses
00:44:24pour écouter
00:44:25les professionnels
00:44:26comme vous disiez
00:44:26ceux qui savent
00:44:27à savoir toute la chaîne pénale
00:44:28en ce qui concerne
00:44:29au moins le narcotrafic
00:44:30pas la question
00:44:31de Marseille en grande
00:44:32manière générale
00:44:33mais le narcotrafic
00:44:34il y a quelque chose
00:44:34qu'Emmanuel Macron
00:44:35lui-même avait dit
00:44:36il avait dit à l'époque
00:44:37à Eric Dupond-Moretti
00:44:38qui était son garde des sceaux
00:44:39je vous donne un an
00:44:40pour simplifier
00:44:41la procédure pénale
00:44:42et alors depuis
00:44:44je vous le donne en mille
00:44:45elle s'est complexifiée
00:44:46la dernière fois encore
00:44:47c'était fin novembre
00:44:48sur décision
00:44:49de l'Union Européenne
00:44:51qui a encore une fois
00:44:53complexifié les règles
00:44:54de la garde à vue
00:44:55cette fois-ci
00:44:56par exemple
00:44:56je vous donne un exemple
00:44:57extrêmement concret
00:44:58aujourd'hui
00:44:59quand vous arrivez
00:45:00en garde à vue
00:45:00les enquêteurs
00:45:02ont l'obligation
00:45:03de vous faire appeler
00:45:03une personne
00:45:04jusqu'à maintenant
00:45:05dans la loi française
00:45:06c'était un ascendant
00:45:07ou un descendant
00:45:08ou une personne
00:45:08avec laquelle vous vivez
00:45:09pour prévenir
00:45:10que vous êtes en garde à vue
00:45:11et bien désormais
00:45:12dans le texte
00:45:12c'est prévenir
00:45:13au moins un tiers
00:45:15donc n'importe qui
00:45:18j'imagine
00:45:18donc au moins
00:45:19ça veut dire
00:45:202, 3, 4, 5 personnes
00:45:21donc certains
00:45:22notamment dans le narcotrafic
00:45:24avec le risque immense
00:45:25de corruption
00:45:26dont désormais
00:45:26tout le monde nous parle
00:45:27et bien il y a
00:45:28cette décision
00:45:29qui est prise
00:45:30et qui est écrite
00:45:31dans le code pénal
00:45:32retranscrite
00:45:33du droit européen
00:45:34donc évidemment
00:45:35c'est un peu technique
00:45:35mais simplement
00:45:37précisément
00:45:37c'est là
00:45:38que le métier
00:45:39de toute la chaîne pénale
00:45:40et j'insiste là-dessus
00:45:41des enquêteurs
00:45:42jusqu'aux magistrats
00:45:43est rendu absolument impossible
00:45:45c'est dans toutes ces brèches
00:45:47que se jettent
00:45:49les narcotrafiquants
00:45:51avec certains
00:45:51de leurs avocats
00:45:52dénoncés par les magistrats
00:45:53souvenez-vous
00:45:54sous serment
00:45:54devant les sénateurs
00:45:56et là-dessus
00:45:56personne ne bouge
00:45:57alors on cédera rien
00:45:58mais dans les faits
00:45:59c'est pire que ça
00:46:00Jean-Marie Rouard
00:46:00sans remonter
00:46:02jusqu'à Clovis
00:46:02parce que je vous connais
00:46:03vous
00:46:04souvent quand j'échange
00:46:06avec vous
00:46:07vous relativisez toujours
00:46:08au fond
00:46:09vous allez m'expliquer
00:46:10que tout ça
00:46:10c'est pas grave
00:46:11que la France
00:46:12a toujours reconnu
00:46:12des difficultés
00:46:13qu'elle s'est toujours
00:46:14relevée
00:46:15peut-être qu'un jour
00:46:17elle ne va pas se relever
00:46:17la France
00:46:18et peut-être qu'on vit
00:46:19un moment plus grave
00:46:20que les autres
00:46:21bien sûr
00:46:21mais je voudrais relever
00:46:22une chose
00:46:23c'est une contradiction
00:46:24entre ce qu'a dit
00:46:25le général de Villiers
00:46:26qui a dit
00:46:27il faut le préparer
00:46:28à la guerre
00:46:28et ce qu'a dit son frère
00:46:30Philippe de Villiers
00:46:31et Philippe de Villiers
00:46:33d'ailleurs c'est sur cette chaîne
00:46:34a dit quelque chose
00:46:35qui m'a paru
00:46:35très très intéressant
00:46:37il dit
00:46:38avant de se préparer
00:46:39à la guerre
00:46:39il faudrait
00:46:40résoudre
00:46:41nos propres problèmes
00:46:43cette impuissance
00:46:44dont vous parlez
00:46:45généralisée
00:46:46sur le narcotrafic
00:46:48sur le mercosur
00:46:49sur l'ensemble
00:46:50des problèmes
00:46:50c'est l'impuissance
00:46:51nous n'avons
00:46:52rien à résoudre
00:46:53l'esprit public
00:46:54est catastrophique
00:46:55c'est une sorte
00:46:56de guerre civile
00:46:57entre droite et gauche
00:46:58c'est très friand
00:46:59donc
00:47:00je trouve que
00:47:02Philippe de Villiers
00:47:03a raison
00:47:03il faut d'abord
00:47:05essayer
00:47:05avant de préparer
00:47:07la guerre
00:47:07il faudrait essayer
00:47:08de concrétiser
00:47:10la paix
00:47:10et nous ne sommes pas
00:47:11en paix
00:47:12nous sommes en guerre civile
00:47:13en France
00:47:14et c'est l'expression
00:47:15pour le narcotrafic
00:47:18c'est éclatant
00:47:18mais il n'y a pas seulement
00:47:19cette question là
00:47:20il y a un ensemble
00:47:21de problèmes
00:47:22devant lesquels
00:47:23vous avez raison
00:47:23il y a un discours
00:47:24à la fois churchillien
00:47:25un discours à la clémenceau
00:47:26qui est ridicule
00:47:27parce que nous vaincrons
00:47:28parce que nous sommes
00:47:29les plus forts
00:47:29mais en réalité
00:47:31on ne résout rien
00:47:32vous avez tout à fait raison
00:47:33et vous avez une solution ?
00:47:35la solution
00:47:36c'est un vrai pouvoir
00:47:37la solution
00:47:39elle est politique
00:47:40puisque
00:47:40on voit bien
00:47:41qu'il n'y a qu'à regarder
00:47:43ouvrir
00:47:43regarder les débats
00:47:45de l'Assemblée nationale
00:47:46nous sommes dans l'impuissance
00:47:47nous avons recréé
00:47:48les conditions d'impuissance
00:47:49avec la 4ème République
00:47:50donc on ne résoudra rien
00:47:53au niveau national
00:47:54mais au niveau européen
00:47:56c'est également
00:47:57la gabegie totale
00:47:59puisqu'on ne résoudra rien
00:48:00avec l'Europe
00:48:01à 27
00:48:01on n'a jamais pu
00:48:02rien résoudre
00:48:03vous le savez très bien
00:48:04sur aucun plan
00:48:05donc vous l'avez évoqué
00:48:07avec les voitures thermiques
00:48:08c'est un scandale
00:48:09mais on pourrait multiplier
00:48:10les scandales européens
00:48:12bon parce que ça ne pourra
00:48:13pas marcher
00:48:14à 27
00:48:14ça ne pourra pas marcher
00:48:15alors imaginez
00:48:16une déclaration de guerre
00:48:17à 27
00:48:18moi je veux bien
00:48:19mais comment est-ce qu'on pourra
00:48:20s'entendre
00:48:21c'est pour ça que je trouve
00:48:22que le général de Villiers
00:48:22va un peu rapidement
00:48:24vers la guerre
00:48:25bon
00:48:25nous on va rapidement
00:48:27vers Thomas Hines
00:48:28parce que Thomas est avec nous
00:48:30et
00:48:30comment ça va Thomas ?
00:48:32très bien
00:48:32j'ai un monde fou ce matin
00:48:34dans le studio
00:48:34je ne sais pas comment je vais m'en faire
00:48:35c'est-à-dire ?
00:48:36Hélo Digossu
00:48:37Jérôme Anthony
00:48:38Philippe Manœuvre
00:48:39un magicien
00:48:40Gus aussi
00:48:40qui va passer
00:48:41j'ai eu peur avec le magicien
00:48:43le nom du magicien
00:48:43que vous invitiez
00:48:44parce qu'on a
00:48:46on a un très grand ami
00:48:47magicien
00:48:48ah oui ?
00:48:49ah bah oui
00:48:50qui a dit du bien de nous
00:48:51ça ne nous a pas échappé
00:48:52il est très grand par la taille
00:48:53on en a parlé pendant plusieurs jours
00:48:55vous écoutez
00:48:55ah Eric Antoine
00:48:56vous ne nous écoutez pas
00:48:57bon moi je me prépare
00:48:59je me prépare
00:48:59parce que ce week-end
00:49:00je ne dis pas quand
00:49:02ce week-end
00:49:03je vais voir Gimps
00:49:05ouh
00:49:07et qu'est-ce que
00:49:07qu'est-ce que vous connaissez
00:49:08comme chanson de Gimps ?
00:49:10je voudrais bien vous entendre
00:49:10parisienne
00:49:11attendez Gimps
00:49:14il a révisé
00:49:14exactement
00:49:15et Ninao
00:49:17vous pouvez nous chanter un peu de Ninao
00:49:18exactement
00:49:19parce que là
00:49:20exactement
00:49:214 soirs
00:49:234 soirs
00:49:24à l'aréna
00:49:264 soirs
00:49:274 fois 40 000 personnes
00:49:28même Johnny
00:49:29ne faisait pas ça
00:49:30au plus fort de sa carrière
00:49:314 soirs consécutifs
00:49:33c'est un phénomène
00:49:34c'est incroyable
00:49:34le succès de Gimps
00:49:35et vous savez en partie
00:49:37pourquoi il a autant de succès
00:49:38Gimps ?
00:49:39non
00:49:39c'est parce que
00:49:40tous les animateurs
00:49:41dans le temps de récréation
00:49:43et tout ça
00:49:43mettent les chansons de Gimps
00:49:45parce que
00:49:46c'est une musique
00:49:46qui rassemble
00:49:47qui plaît aux enfants
00:49:48et du coup après
00:49:49les familles l'écoutent
00:49:50et voilà
00:49:51et il n'y a rien de vulgaire
00:49:52et c'est sympa
00:49:53et voilà
00:49:54donc ça
00:49:54ça plaît à tous
00:49:55et bien je vous remercie
00:49:57je vous remercie beaucoup
00:49:58on va vous écouter
00:49:59bien évidemment
00:50:00je vais
00:50:02je vais
00:50:03je vais
00:50:03il faudrait
00:50:04il faut que je libère une place
00:50:06pour tout vous dire
00:50:07mais
00:50:07je libère une place
00:50:10si je vous libère exception
00:50:12non parce qu'attendez
00:50:12attendez
00:50:13attendez
00:50:14parce que je regarde
00:50:15ça vous ennuie pas ?
00:50:18on va libérer Olivier
00:50:20non non on va libérer Olivier
00:50:22non non on va libérer Olivier
00:50:24non non restez avec nous
00:50:25j'ai besoin de vous
00:50:26on n'a pas parlé
00:50:27vous rigolez
00:50:28là j'ai besoin de vous
00:50:29j'ai besoin de vous
00:50:30j'ai besoin parce qu'on va parler
00:50:31de
00:50:31écoutez je vous en prie
00:50:33franchement
00:50:35nous on va pas
00:50:36vous avez entendu
00:50:37vous avez entendu
00:50:38vous avez entendu
00:50:38vous avez vu
00:50:39vous allez présenter vos regrets
00:50:41merci
00:50:42merci Olivier
00:50:43et on va parler
00:50:44ça ça va être passionnant
00:50:45justement
00:50:45Jean-Marie Roy
00:50:46va pouvoir réagir également
00:50:47est-ce qu'on va parler
00:50:48le livre noir de l'argent public
00:50:49avec Jean-Baptiste Léon
00:50:51c'est incroyable
00:50:52le livre noir de l'argent public
00:50:53parce qu'effectivement
00:50:55tout cet argent est dilapidé
00:50:57n'importe comment
00:50:58oui
00:50:58à tout de suite
00:50:59c'est ce qui s'est passé à Marseille
00:51:01tu sais les heures deux
00:51:05et Somaya la midi est avec nous
00:51:07nous rappelle les titres
00:51:08Somaya
00:51:08le ministre de l'intérieur
00:51:13Laurent Mouniez
00:51:13attendu en milieu de matinée
00:51:15à Trévoux dans l'Ain
00:51:16où une explosion
00:51:17a causé la mort
00:51:17de deux enfants
00:51:18et blessé 13 personnes
00:51:20explosion qui s'est produite hier
00:51:22au rez-de-chaussée
00:51:22d'un bâtiment de quatre étages
00:51:23dans le quartier de Beluison
00:51:25la colère paysanne
00:51:27contre la politique sanitaire
00:51:28de la dermatose nodulaire contagieuse
00:51:30s'amplifie
00:51:31les agriculteurs
00:51:32continuent leur blocage
00:51:33dans le sud-ouest
00:51:33sur l'A63 et l'A64
00:51:35d'autres occupent
00:51:37un passage à niveau
00:51:38qui relie
00:51:39Toulouse-Anarbonne
00:51:40des opérations
00:51:41sont également prévues
00:51:42en Corrèze
00:51:43et dans la Creuse
00:51:43à l'appel
00:51:44de la coordination rurale
00:51:45Et puis on termine
00:51:47avec ces images
00:51:47à peine croyables
00:51:49Crépage de Chignon
00:51:50hier au Parlement local
00:51:51de Mexico
00:51:52cinq députés
00:51:53du parti au pouvoir
00:51:53et de l'opposition
00:51:54se sont littéralement
00:51:56écharpés
00:51:57sous les yeux
00:51:57médusés
00:51:58des autres parlementaires
00:51:59en cause
00:52:00d'un supposé
00:52:01non-respect
00:52:01d'accord à la tribune
00:52:02une séquence
00:52:03qui a été diffusée
00:52:04en direct
00:52:05à la télévision mexicaine
00:52:06Extraordinaire
00:52:07Somaia
00:52:08cette image
00:52:09mais ça montre
00:52:09effectivement
00:52:10le monde
00:52:11tel qu'il est
00:52:12aujourd'hui
00:52:13alors je
00:52:14nous recevons
00:52:15Jean-Baptiste Léon
00:52:16aux éditions
00:52:16Hugo Dock
00:52:17le livre noir
00:52:18de l'argent public
00:52:18je m'assure
00:52:19se plonger dans votre livre
00:52:21on parlera évidemment
00:52:22de Marseille
00:52:22on reviendra sur Marseille
00:52:23mais c'est extraordinaire
00:52:25c'est extraordinaire
00:52:26alors on se dit
00:52:28mais est-ce que c'est vrai ?
00:52:29D'abord on se dit
00:52:30mais c'est pas possible
00:52:31mais il y a tellement
00:52:34d'exemples
00:52:35c'est bon
00:52:35alors
00:52:35peut-être la chose
00:52:37la plus importante
00:52:38et ça je pense
00:52:38qu'on va l'apprendre
00:52:39aux gens qui nous écoutent
00:52:40vous dites on nous rebat les oreilles
00:52:41avec le critère de Maastricht
00:52:42alors qu'en coulisses
00:52:43on occulte le véritable
00:52:44désastre budgétaire
00:52:46en 2024
00:52:47l'état a dépensé
00:52:48443 milliards d'euros
00:52:50pour seulement
00:52:51289 milliards
00:52:53de recettes nettes
00:52:55soit un déficit
00:52:56de 153 milliards d'euros
00:52:59donc le déficit
00:53:00dites-vous
00:53:01il n'est pas de 5,3
00:53:02comme on le dit sans arrêt
00:53:04alors il faudrait être à 3
00:53:05vous dites le déficit
00:53:06il est de 34%
00:53:08parce qu'en fait
00:53:09le déficit c'est quoi
00:53:10c'est ce que je dépense
00:53:12et ce que je reçois
00:53:13nous sommes d'accord
00:53:15mais pourquoi
00:53:16alors on dit
00:53:16qu'on est à 3
00:53:17à 4
00:53:18ou à 5
00:53:18alors qu'on est à 35
00:53:19c'est ça que je ne m'en prends pas
00:53:20parce que ça permet
00:53:21de mettre des milliards
00:53:21sous le tapis
00:53:22cette règle des 3%
00:53:24elle est née
00:53:24sous François Mitterrand
00:53:25en 82
00:53:26où à l'époque
00:53:26le déficit était
00:53:28de 100 milliards de francs
00:53:29donc il y a les grosses têtes
00:53:30au gouvernement
00:53:30et des conseillers
00:53:31qui ont estimé
00:53:32que pour masquer
00:53:32ce déficit
00:53:34qui était déjà d'ampleur
00:53:34à l'époque
00:53:35on a inventé une règle
00:53:36sur le calcul
00:53:37par rapport au PIB
00:53:38oui mais alors
00:53:39ce chiffre l'état
00:53:40vous vous prenez
00:53:41un autre critère
00:53:42c'est ça que vous m'expliquez
00:53:43oui oui
00:53:44mais ce critère
00:53:45c'est le meilleur
00:53:45pour savoir combien
00:53:47je suis en déficit
00:53:47moi je vois ce que je dépense
00:53:48je vois ce que je reçois
00:53:49c'est bon
00:53:50mais alors on a un déficit
00:53:52donc chaque année
00:53:52donc on creuse 153 milliards
00:53:54c'est le crédit
00:53:54ça dépend des années
00:53:56mais c'est le crédit
00:53:56ça va
00:53:57voilà
00:53:57on vit à crédit
00:53:58en fait un tiers des dépenses
00:53:59de la France
00:53:59est financée à crédit
00:54:01c'est à dire
00:54:01après impôts
00:54:02et d'où notre dette
00:54:03on accumule les déficits
00:54:04depuis 50 ans
00:54:05dernier budget bénéficiaire
00:54:07de l'état
00:54:08c'était en 74
00:54:08mais c'est invraisemblable
00:54:10et on accumule
00:54:10on accumule
00:54:11on creuse
00:54:11on creuse
00:54:12jusqu'à temps qu'on trouve
00:54:13du pétrole
00:54:13exactement
00:54:14mais alors
00:54:15parce que les français
00:54:17qui nous écoutent
00:54:18comme justement
00:54:18ça dure depuis 50 ans
00:54:19ils disent
00:54:19ça durera encore
00:54:20pendant 50 ans
00:54:21mais est-ce qu'à un moment
00:54:22ça s'arrête
00:54:22est-ce qu'à un moment
00:54:23c'est-à-dire que
00:54:24les pensions
00:54:25en fait c'est 20% de moins
00:54:26les pensions de retraite
00:54:28je dis
00:54:28est-ce qu'il y a
00:54:29le salaire du public
00:54:30est-ce qu'à un moment
00:54:31ça va s'arrêter
00:54:32est-ce qu'ils vont piquer
00:54:33pourquoi pas
00:54:33certains pensent
00:54:34que si vous avez
00:54:35de l'argent
00:54:36par exemple
00:54:37des économies
00:54:40et bien
00:54:40l'état
00:54:41vous obligera
00:54:42avec ces économies
00:54:43à faire un emprunt
00:54:44tout simplement
00:54:45il vous les piquera pas
00:54:46quand même
00:54:46bon ils savent vivre
00:54:48mais il vous dira
00:54:49l'argent que vous avez
00:54:50vous êtes obligé
00:54:51d'emprunter
00:54:52quel est votre diagnostic
00:54:53notre diagnostic
00:54:55c'est sûr
00:54:55qu'on parle
00:54:55là c'est les termes
00:54:56techniques de soutenabilité
00:54:58de la dette
00:54:58et que ça va pas très bien
00:55:00là on est en 3 400 milliards
00:55:01de dettes publiques
00:55:02115% du PIB
00:55:03il y a
00:55:05en 1976
00:55:06Raymond Barre
00:55:06disait que la France
00:55:08vivait au-dessus
00:55:08de ses moyens
00:55:0976
00:55:09là on est à 15
00:55:10entre 15 et 20%
00:55:11de dettes
00:55:12par rapport au PIB
00:55:132007
00:55:14François Pé et Fillon
00:55:15je suis à la tête
00:55:15on était en faillite
00:55:162017
00:55:17Bruno Le Maire
00:55:17la France est droguée
00:55:18à l'argent public
00:55:19qu'il faut que ça cesse
00:55:20donc effectivement
00:55:21ça va crescendo
00:55:22aujourd'hui
00:55:23on a encore
00:55:24la confiance des marchés
00:55:25de ceux auprès desquels
00:55:26on emprunte
00:55:27on emprunte près de 300 milliards
00:55:28quand même par an
00:55:28ces dernières années
00:55:29auprès des marchés
00:55:30pour financer
00:55:31le quotidien
00:55:33de l'état français
00:55:35de la sécu
00:55:35et des collectivités locales
00:55:36donc
00:55:37jusqu'à quand ça va durer
00:55:39on ne sait pas
00:55:40un petit signe
00:55:41c'est qu'on voit aujourd'hui
00:55:42que nos taux d'intérêt augmentent
00:55:44quand on veut emprunter
00:55:45on est au-dessus
00:55:46de tous les pays européens
00:55:47mais si on ne peut plus emprunter
00:55:48qu'est-ce qui se passe ?
00:55:49qu'est-ce qui se passe ?
00:55:50c'est qu'il va falloir
00:55:50faire des coupes drastiques
00:55:51et faire des économies
00:55:52et ça c'est la logique
00:55:52et alors on les fait où
00:55:53les économies ?
00:55:54ce qui est intéressant dans ce livre
00:55:55je pense
00:55:55c'est un petit peu
00:55:56un guide du retard
00:55:56c'est le guide du retard
00:55:58de l'argent public
00:55:59donc on prend son sac à dos
00:56:00alors le sac à dos
00:56:01il est assez lourd
00:56:02il fait très mal au dos
00:56:03de celui qui le porte
00:56:04qui est le contribuable
00:56:04donc à travers les chapitres
00:56:06on voit qu'il y a de la marge
00:56:07de manœuvre à peu près partout
00:56:08c'est ça qui est rassurant
00:56:09quelque part
00:56:10c'est que l'économie
00:56:10on peut en trouver
00:56:11si on les cherche
00:56:12mais alors au-delà
00:56:13du fonctionnement de l'état
00:56:14qu'est-ce qu'il faut faire ?
00:56:16je crois que sur 1000 euros
00:56:17d'argent public
00:56:18il y a 500 euros
00:56:19qui partent immédiatement
00:56:20en prestations sociales
00:56:21250 euros de retraite
00:56:23et 250 euros de...
00:56:25c'est même un peu plus
00:56:26mais oui c'est tout à fait ça
00:56:27à peu près
00:56:27moi j'aime bien
00:56:28ces 1000 euros
00:56:29d'argent public
00:56:30parce que c'est clair
00:56:30bon les retraites par exemple
00:56:32vous y touchez ?
00:56:32les gens qui nous écoutent là
00:56:33vous dites on paye moins
00:56:35les retraites ?
00:56:36on paye moins les retraites
00:56:37je ne pense pas
00:56:37à mon avis il faut faire autrement
00:56:38il faut travailler plus
00:56:39sur la dimension productive
00:56:40des choses
00:56:40c'est-à-dire c'est des actifs
00:56:42qu'il faut encourager
00:56:42c'est-à-dire il faut réduire
00:56:43considérablement le coût du travail
00:56:45plutôt que de taper
00:56:46et de taxer à nouveau
00:56:46quelque part les retraités
00:56:48il faut détaxer
00:56:49en un sens
00:56:50l'ensemble des actifs
00:56:51des salariés
00:56:52qui font tourner la machine
00:56:53dans ce sens-là
00:56:53qu'il faut aller
00:56:54alors précisément ?
00:56:55précisément
00:56:56écoutez c'est toutes sortes
00:56:57de mesures
00:56:57qu'il faut mettre en place
00:56:59et ces mesures-là
00:56:59baisser les impôts
00:57:00ça va de pair
00:57:01avec une autre thématique
00:57:02une autre programmatique
00:57:03qui doit vraiment être mise en place
00:57:04c'est la baisse des économies
00:57:06j'aime bien les choses concrètes
00:57:07par exemple
00:57:08la CSG
00:57:09on paye 9% ou 10%
00:57:10chez les salariés
00:57:11chez les salariés
00:57:12donc ça par exemple
00:57:14vous maintenez ?
00:57:15vous ne maintenez pas ?
00:57:16je pense qu'il faut baisser
00:57:17il faut la baisser
00:57:18il faut baisser
00:57:19supprimer
00:57:20voire baisser drastiquement
00:57:21mais là il y aura encore
00:57:22moins de recettes
00:57:23il y aura moins de recettes
00:57:24il y a un pari à faire
00:57:25sur le fait de baisser les impôts
00:57:27pour relancer l'économie
00:57:28baisser les impôts de production
00:57:29sur nos entreprises
00:57:30qui en payent beaucoup plus
00:57:31que nos voisins
00:57:32donc vous pensez
00:57:33qu'il y aura plus de recettes
00:57:34si on baisse les impôts ?
00:57:35oui, entre l'impôt tu l'impôt
00:57:37je veux dire
00:57:37ça a été prouvé
00:57:39dans un nombre de pays
00:57:39où la baisse des impôts de société
00:57:40c'est même arrivé en France
00:57:41il y a quelques années
00:57:42où la baisse des impôts de société
00:57:43ont augmenté les recettes
00:57:44pourquoi depuis 95
00:57:46on ne parle plus
00:57:47de la différence
00:57:47entre pour les retraites
00:57:49le public et le privé ?
00:57:50aujourd'hui c'est un sujet tabou
00:57:51plus aucun politique n'en parle
00:57:53parce qu'il y a beaucoup de choses
00:57:56qui sont mises sous le tapis
00:57:57effectivement
00:57:57pourquoi on n'en parle pas ?
00:58:00parce que
00:58:00écoutez en face
00:58:01il y a des syndicats
00:58:02il y a sans doute
00:58:03un certain nombre de parlementaires
00:58:04un tiers des parlementaires
00:58:05sont issus de la fonction publique
00:58:06donc pas forcément envie
00:58:07qu'on mette certains sujets
00:58:08alors il y a des choses
00:58:09bon
00:58:09sur les 104 milliards d'euros
00:58:12versés par les caisses
00:58:13d'allocations familiales
00:58:14la Cour estime que
00:58:148% des prestations
00:58:15sont attachées d'erreurs
00:58:16notamment pour le RSA
00:58:17et la prime d'activité
00:58:18c'est pas rien quand même
00:58:19ça fait 10 milliards
00:58:20bon
00:58:21la PJ de Saint-Denis
00:58:22a démantelé un réseau
00:58:24qui détournait
00:58:24le dispositif 100% santé
00:58:26via de fausses factures
00:58:27d'appareils
00:58:27jamais posés
00:58:28émises par des sociétés
00:58:29écrans
00:58:30bon
00:58:30donc la fraude fiscale
00:58:32elle est importante
00:58:32alors c'est des choses
00:58:34parfois accessoires
00:58:35mais les privilèges constitutionnels
00:58:36depuis 2001
00:58:37les 9 sages
00:58:38perçoivent une indemnité indexée
00:58:39sur les plus hauts traitements
00:58:41de la fonction publique
00:58:42le montant de l'indemnité
00:58:43au conseil constitutionnel
00:58:45c'est 16 000 euros
00:58:4616 000 pour un conseiller
00:58:4716 000 euros
00:58:48et un peu plus pour le président
00:58:49donc 16 000
00:58:50et ils ont une réunion
00:58:51tous les combien ?
00:58:53je crois que c'est assez récurrent
00:58:54mais en fait
00:58:55sur les conseils constitutionnels
00:58:55le petit problème
00:58:56qui a été pointé
00:58:56par un certain nombre
00:58:57de parlementaires
00:58:58c'est si l'unitaire meilleur
00:58:59qui était une parlementaire socialiste
00:59:00il y a eu un rapport
00:59:01récemment d'une députée LFI
00:59:02c'est que la moitié
00:59:03des émoluments
00:59:04du traitement
00:59:04du conseil constitutionnel
00:59:05est illégale
00:59:06parce qu'en 2001
00:59:07il y a eu une petite manip
00:59:08qui a été faite
00:59:08par la secrétaire d'état
00:59:09au budget
00:59:10Florence Parlier
00:59:11à l'époque
00:59:11qui a fait basculer
00:59:12un avantage fiscal
00:59:12en un complément de traitement
00:59:14ce qui est illégal
00:59:15en fait ça aurait dû
00:59:15être avalisé par le parlement
00:59:16ce qui n'a pas été le cas
00:59:17donc en fait
00:59:18le conseil constitutionnel
00:59:19n'est pas dans les règles
00:59:2017 600 euros
00:59:21mais il y a combien
00:59:22de réunions
00:59:22au conseil constitutionnel
00:59:23par mois
00:59:23sérieusement
00:59:24combien ?
00:59:25Je n'ignore franchement
00:59:26il n'y en a pas deux
00:59:27ils se réunissent
00:59:28quand il y a un oeil
00:59:29qui tombe
00:59:30non mais sérieusement
00:59:32le conseil constitutionnel
00:59:34ils ont des réunions
00:59:34tous les jours ?
00:59:35Le président du conseil
00:59:36constitutionnel
00:59:37est un salaire
00:59:38qui est supérieur
00:59:38à celui du président
00:59:39de la République
00:59:39combien ?
00:59:40Je n'ignore
00:59:41oui mais c'est important
00:59:42les réunions
00:59:43je ne crois pas
00:59:44qu'ils soient tous les jours
00:59:4417 000 euros
00:59:45monsieur Juppé
00:59:46j'ai rien contre lui
00:59:46ils sont présent
00:59:47plusieurs jours par semaine
00:59:48l'académie française
00:59:49vous êtes moins bien payé
00:59:50non mais c'était
00:59:52un peu démagogique
00:59:52complètement
00:59:53je suis d'accord avec vous
00:59:54je suis absolument d'accord
00:59:56c'est parfaitement démagogique
00:59:57je vois la phrase de Macron
00:59:58sur notre système social
01:00:00et il a dit
01:00:01on dépense un pognon de dingue
01:00:03oui
01:00:03c'est sa phrase
01:00:04et je crois que c'est là
01:00:05et la fraude
01:00:06vous avez raison
01:00:06la fraude sur la sécurité sociale
01:00:08vous avez raison
01:00:09n'attaquez pas
01:00:09le conseil constitutionnel
01:00:10parce que les malheureux
01:00:12bon ils font un travail
01:00:13qui n'est pas très amusant
01:00:14tous les jours
01:00:14bah 17 600 euros par mois
01:00:16c'est pas mal quand même
01:00:17quand tu as une ou deux réunions
01:00:19par mois
01:00:19mais par rapport à la fraude
01:00:20regardez là
01:00:21mais vous avez raison
01:00:23je vais prendre votre contrôle
01:00:23parce que c'est vous
01:00:24qui avez la compétence
01:00:24moi j'y connais rien
01:00:25écoute non mais
01:00:26mais je pense
01:00:27la fraude
01:00:28ce que je veux vous dire
01:00:29vous avez raison
01:00:30que c'est des bagotes
01:00:30mais les efforts
01:00:31c'est toujours pour les autres
01:00:32c'est toujours pareil
01:00:33c'est à dire qu'il y a des gens
01:00:34qui gagnent 1500 euros par mois
01:00:35qui nous écoutent
01:00:36et ils entendent
01:00:37qu'Alain Juppé
01:00:38il gagne 17 600 euros
01:00:40après toutes les retraites
01:00:41qu'il a eues
01:00:41le conseil constitutionnel
01:00:42je vais vous dire
01:00:43on devrait être bénévole
01:00:44voilà au fond ce que je pense
01:00:45bah oui
01:00:45parce que quand tu es nommé
01:00:47tu devrais toucher 0 francs
01:00:49vous voulez dire
01:00:49de toutes les activités politiques
01:00:50non
01:00:50tu devrais toucher
01:00:51non non
01:00:52parce que conseil constitutionnel
01:00:53c'est autre chose
01:00:54il a 70 ans
01:00:55il a été député
01:00:56été ministre
01:00:56etc
01:00:57tu devrais être bénévole
01:00:58voilà
01:00:59avec tout ce que la France
01:01:00t'a donné
01:01:01tu devrais rendre un petit peu
01:01:02et donner ton salaire
01:01:03à d'autres gens
01:01:04voilà ce que tu devrais faire
01:01:05comme à l'académie française
01:01:07et ça
01:01:07c'est encore plus démagogique
01:01:09de toute la fonction publique
01:01:11je peux vous dire
01:01:11c'est même pas le SMIC
01:01:13c'est Marseille
01:01:14on travaille
01:01:15c'est pour ça qu'il écrit
01:01:16un livre sur l'identité heureuse
01:01:18oui
01:01:18non mais je voudrais savoir
01:01:20combien de réunions
01:01:21ont ces gens là
01:01:21par mois
01:01:22il y a 100 à 200 décisions
01:01:24qui sont prises chaque année
01:01:25par le conseil constitutionnel
01:01:26ils bossent
01:01:27en tout cas
01:01:28il y a une armée d'appel
01:01:28qui travaille pour eux
01:01:29l'administration
01:01:30par ailleurs
01:01:30ils ne sont pas les seuls
01:01:32à être mieux payés
01:01:32que le président
01:01:33il y a 600 hauts fonctionnaires
01:01:35en France
01:01:36qui sont mieux payés
01:01:37que le chef de l'Etat
01:01:37qui ont un traitement supérieur
01:01:39à celui du président de la République
01:01:40ça vous va ?
01:01:43toute la retraite de Juppé
01:01:44vous voulez savoir combien ?
01:01:45non je trouve que
01:01:46voilà
01:01:46comme les efforts
01:01:47je ne vous le dirai pas alors
01:01:48ah bah dites-le
01:01:4923 600 euros
01:01:50en plus des 17 000 ?
01:01:53il semblerait
01:01:54il peut peut-être
01:01:57oublier les 17 000
01:01:58non ?
01:01:59je rentrerai pas
01:02:01c'est de la démagogie
01:02:03alors voilà
01:02:04c'est de l'argent vulgaire
01:02:07c'est ce genre
01:02:07c'est de la démagogie
01:02:08comme l'argent
01:02:09mais c'est de l'argent public
01:02:11en fait c'est symbolique
01:02:13attaquons-nous aux structures
01:02:15oui bien sûr
01:02:16c'est ce que j'explique
01:02:17cherchez des ariens
01:02:18non mais au fond
01:02:19voilà
01:02:19vous voulez pas vous fâcher
01:02:20l'argent c'est sale
01:02:22vous ne voulez pas vous fâcher
01:02:23vous voulez pas vous fâcher
01:02:25vous les voyez
01:02:26et Alain Juppé
01:02:27il sera peut-être un jour
01:02:28candidat à l'académie
01:02:29vous voulez pas vous fâcher
01:02:30je sais comment vous êtes
01:02:31c'est des magots
01:02:32mais si
01:02:33c'est un procès d'invention
01:02:34absolument ignoble
01:02:35mais c'est bien à l'académie
01:02:36ça m'étonne
01:02:38comme si j'étais
01:02:38je ne voyais que mon intérêt
01:02:39mais c'est pas de l'intérêt
01:02:41si vous êtes court
01:02:42non non
01:02:42j'essaie de défendre
01:02:43des gens qui ont
01:02:45qui ont quand même
01:02:46beaucoup donné à la France
01:02:47Alain Juppé a beaucoup donné
01:02:48à la France
01:02:48oui bah écoutez
01:02:49il a eu une activité politique
01:02:50importante
01:02:51vous trouvez que c'est une réussite
01:02:53vous trouvez que c'est une réussite
01:02:55pour la France Alain Juppé
01:02:56par rapport à aujourd'hui
01:02:56mais il est immortel
01:02:57déjà
01:02:58par rapport à aujourd'hui
01:02:58pourquoi immortel
01:02:59il est académique
01:03:00il était normalien
01:03:01il était énar
01:03:02il était premier ministre
01:03:03je trouve que vraiment
01:03:03il a l'impression de son bilan
01:03:05et on peut le remettre en cause quand même
01:03:06oui
01:03:07non mais bien sûr
01:03:07il fait partie de ceux
01:03:09qui ont mis la France en difficulté
01:03:10disons-le
01:03:11oui
01:03:11mais c'est surtout que
01:03:13non il n'est pas le seul
01:03:14c'est un ensemble
01:03:14mais comme il a été premier ministre
01:03:16c'est un ensemble
01:03:16mais comme il a été
01:03:16c'est un système politique
01:03:17oui c'est un système politique
01:03:19je suis d'accord
01:03:19c'est intéressant que vous nous disiez
01:03:20regardez la caste
01:03:21en quoi justement
01:03:22tous les problèmes français
01:03:23ne viennent pas
01:03:25en ce moment
01:03:25de l'instabilité politique
01:03:27et cet aspect
01:03:27de 4ème république
01:03:28qui fait qu'on ne peut
01:03:29prendre aucune décision
01:03:30et on ne fait que la démagogie
01:03:31je voudrais que vous répondiez
01:03:33sur cette question
01:03:33le problème est systémique
01:03:36Jean-Baptiste Léon
01:03:37Jean-Baptiste Léon
01:03:38dites aux agriculteurs
01:03:39que c'est débagogique
01:03:40que monsieur
01:03:41dites-lui
01:03:42et c'est vrai que
01:03:43l'empreinte bureaucratique
01:03:44et partout en France
01:03:44on a une certaine
01:03:45verticalité
01:03:46vous savez il y a le fameux
01:03:46mille feuilles territoriales
01:03:49qu'on connait tous
01:03:49dont on parle beaucoup
01:03:50donc on va descendre
01:03:51vous voyez
01:03:51moi j'aime bien dire
01:03:52souvent
01:03:52on voit un panneau
01:03:54dans une ville
01:03:54vous voyez les panneaux
01:03:55vous voyez un petit peu tout
01:03:56qui finance tout
01:03:57ça va de l'Union Européenne
01:03:58jusqu'à la Commune
01:03:59il y a eu un très très bon rapport
01:04:00de l'actuel maire
01:04:02Charles Villemézière
01:04:03dans les Ardennes
01:04:04Boris Ravignon
01:04:05qui a chiffré le coût
01:04:06de ce mille feuilles territorial
01:04:07à 7 milliards et demi par an
01:04:08d'autres disent
01:04:09c'est même plus un mille feuilles territorial
01:04:10tellement il y en a dans tous les sens
01:04:11certains parlent de plats de spaghettis
01:04:12donc vous imaginez
01:04:13c'est un plat de spaghettis
01:04:14avec lequel vous mettez
01:04:14un mille feuilles territorial
01:04:15c'est indigeste
01:04:16et tout est comme ça
01:04:17parce qu'il y a des services déconcentrés
01:04:18ça part dans tous les sens
01:04:19et ça a quelle logique
01:04:20tout ça
01:04:21d'une part ça coûte cher
01:04:21parce que ça se déresponsabilise énormément
01:04:23et les acteurs de terrain
01:04:24ne savent plus quoi faire
01:04:25parce qu'on ne sait pas
01:04:26qui prend les décisions
01:04:27et on ne sait pas
01:04:28où ça va tout ça
01:04:29donc en fait
01:04:29on est une logique
01:04:30qui n'est pas une logique de résultat
01:04:32mais une logique de procédure
01:04:33pour les précédures
01:04:34on est très très fort
01:04:35et dans les résultats
01:04:36on l'est beaucoup moins
01:04:36et c'est toute cette logique là
01:04:38il y a une forme d'état d'esprit
01:04:38à changer aussi
01:04:39Alors sur les voitures électriques
01:04:41c'est formidable les exemples
01:04:42le fameux bonus écologique
01:04:43censé rendre
01:04:44censé rendre
01:04:45ces véhicules accessibles
01:04:46c'est surtout révélé
01:04:47être un effet d'aubaine
01:04:48pour les constructeurs
01:04:49la preuve en 2024
01:04:50lorsque le bonus
01:04:51a été supprimé
01:04:52pour les modèles produits
01:04:53hors d'Europe
01:04:53les prix se sont effondrés
01:04:54MG a baissé
01:04:55le prix de sa MG4
01:04:58de 7000 euros
01:04:58en quelques jours
01:04:59c'est formidable d'ailleurs
01:05:00d'autres constructeurs
01:05:01ont suivi
01:05:02l'état subantium
01:05:03en priorité
01:05:04les ménages aisés
01:05:05capables de débourser
01:05:0660 000 euros
01:05:07pour un SUV électrique
01:05:08tout en vous matraquant de taxes
01:05:09si vous gardez votre véhicule thermique
01:05:11tout ça est tout à fait vrai
01:05:12Notre-Dame
01:05:13vous dites
01:05:13c'est le succès d'exception
01:05:15qui révèle l'échec du reste
01:05:16ce contrat saisissant
01:05:18entre la renaissance
01:05:19de Notre-Dame
01:05:19et la litanie des fiascos
01:05:21démontre que le succès
01:05:22de cette opération
01:05:22n'est pas lié
01:05:23un meilleur encadrement
01:05:23des grands projets
01:05:24mais bien au contraire
01:05:25à sa mise entre parenthèses
01:05:26grâce à une loi d'exception
01:05:28votée en 2019
01:05:29un cadre dérogatoire
01:05:30a été créé
01:05:31permettant à la cathédrale
01:05:32d'échapper
01:05:33aux carcans réglementaires
01:05:34qui paralysent
01:05:35et compliquent
01:05:35le chantier d'enverdure
01:05:36c'est ça qu'il faut faire
01:05:37pour la France
01:05:37pour l'ensemble
01:05:40de la France
01:05:41où l'administration
01:05:42elle-même
01:05:43s'est libérée
01:05:43de ses propres carcans
01:05:44vous pourriez citer
01:05:45dans les dépenses inutiles
01:05:47Villers-Cotteret
01:05:48Villers-Cotteret
01:05:49qui a coûté
01:05:50un argent fou
01:05:51des frais de fonctionnement
01:05:53où il n'y a pas un chat
01:05:54ça n'a servi strictement à rien
01:05:56c'est vraiment
01:05:57une entreprise
01:05:58purement
01:05:59vraiment
01:06:00c'est de la poudre aux yeux
01:06:02c'est d'ailleurs
01:06:03moi ça me fait penser
01:06:04vous savez Villers-Cotteret
01:06:05à ce qu'on disait
01:06:06autrefois de l'UNESCO
01:06:07c'est un fromage
01:06:09sur un nuage
01:06:10réformer l'état en profondeur
01:06:12alors vous dites
01:06:12l'exemple néo-zélandais
01:06:13parce qu'il y a quand même
01:06:14des raisons d'y croire
01:06:16la Nouvelle-Zélande
01:06:17offre l'exemple
01:06:18le plus radical
01:06:18d'une révolution
01:06:19de la gouvernance
01:06:20face à une grave crise financière
01:06:22dans les années 80
01:06:22le pays a mené des réformes
01:06:23d'une ampleur inédite
01:06:24le gouvernement a transformé
01:06:25ses entreprises publiques
01:06:26en sociétés commerciales
01:06:27soumises aux lois du marché
01:06:28avant d'en privatiser beaucoup
01:06:29pour les rendre plus efficaces
01:06:30et réduire la dette
01:06:32vraiment
01:06:33ça a été fait par un gouvernement
01:06:34de gauche
01:06:35comme d'autres pays
01:06:36et là effectivement
01:06:37il y a la Nouvelle-Zélande
01:06:37il y a le Canada
01:06:38où les choses ont bougé
01:06:39alors ils étaient un petit peu
01:06:39face au mur
01:06:40ce qui n'est pas encore
01:06:41peut-être notre cas malheureusement
01:06:42mais il y a des pistes
01:06:43il y a tout un chapitre
01:06:44qui concerne effectivement
01:06:45c'est vraiment formidable
01:06:46je vous assure
01:06:47et formidable
01:06:47alors revenons quand même
01:06:48à Marseille
01:06:48parce qu'on n'a pas terminé
01:06:49sur Marseille
01:06:50je ne sais plus si on avait
01:06:51écouté d'ailleurs
01:06:52le troisième passage
01:06:53d'Emmanuel Macron
01:06:53en 2024
01:06:54donc voyez cet excellent sujet
01:06:56de Stéphanie Rouquier
01:06:57sur un nouveau commissariat
01:06:59et qui montre
01:07:00la difficulté
01:07:02entre
01:07:02et c'est vrai
01:07:03qu'Emmanuel Macron
01:07:04il est peut-être
01:07:04parfois de bonne foi
01:07:06peut-être
01:07:08qu'il a voulu
01:07:09mais
01:07:10en fait
01:07:11il a pensé
01:07:12que seule la parole
01:07:13suffisait
01:07:14et qu'il n'était
01:07:15pas fait
01:07:16précisément
01:07:17pour être président
01:07:18mais oui
01:07:18peut-être
01:07:21et sans doute
01:07:22n'était-il pas fait
01:07:23pour être président
01:07:24de la République
01:07:24peut-être aussi
01:07:25parce qu'il ne pouvait
01:07:27il ne savait pas
01:07:28comment suivre
01:07:29ces sujets
01:07:31il ne savait pas
01:07:32mettre en place
01:07:33une organisation
01:07:33il ne savait pas
01:07:34réformer l'Etat
01:07:35et c'est ça que je retiens
01:07:36de ces huit ans
01:07:37mais est-ce que ce n'est pas
01:07:38vraiment français
01:07:40quand vous comparez
01:07:41par exemple avec les Suisses
01:07:42la France est un pays
01:07:44idéologique
01:07:45tous nos problèmes
01:07:45ce sont des problèmes
01:07:46idéologiques
01:07:47y compris le budget
01:07:48et tout le reste
01:07:49tandis que
01:07:50les Suisses
01:07:51sont des gens pragmatiques
01:07:52ils voient
01:07:53ce qui est positif
01:07:54pour leur pays
01:07:54c'est comme
01:07:55le problème des riches
01:07:56le problème des riches
01:07:57regardez les Suisses
01:07:58il y a eu une votation
01:07:59on leur a demandé
01:08:00est-ce que vous voulez
01:08:00qu'on impose les riches
01:08:02ils ont dit non
01:08:02surtout pas
01:08:03parce qu'ils nous rapportent
01:08:04donc ils sont partis
01:08:06sur des réalités
01:08:07nous
01:08:08depuis
01:08:09depuis le début
01:08:10depuis l'existence
01:08:12de la France
01:08:13ça a toujours été
01:08:14ou bien des querelles
01:08:15religieuses
01:08:15qui se sont transformées
01:08:17en querelles
01:08:17idéologiques
01:08:18maintenant tout est
01:08:19idéologique
01:08:20mais n'importe quoi
01:08:21y compris
01:08:22même le barbecue
01:08:23même notre dame
01:08:24tout est tout
01:08:25on est en train
01:08:27vous avez raison
01:08:28tout transformant
01:08:28l'idéologie
01:08:29vous avez parfaitement raison
01:08:30Jean-Marie
01:08:32vous avez raison
01:08:34ne relancez pas
01:08:35parce qu'il nous reste
01:08:36dix minutes
01:08:37à ceci près
01:08:39que le pays lui-même
01:08:40appelle des réponses
01:08:41pragmatiques
01:08:41de manière insistante
01:08:43depuis des années
01:08:44et que le gardien
01:08:45de l'idéologie politique
01:08:46s'appelle le conseil constitutionnel
01:08:48et ils sont payés
01:08:48cher pour ça
01:08:49exactement
01:08:50elle a parfaitement raison
01:08:51bien joué
01:08:52et constitutionnel
01:08:53qui verrouille tout
01:08:54et tu ne peux rien changer
01:08:55même quand il y a
01:08:56des décisions pragmatiques
01:08:57qui sont prises à l'Assemblée
01:08:57ils verrouillent
01:08:58je signale que le conseil
01:08:59c'est le conseil constitutionnel
01:09:01qui n'a pas validé
01:09:03non c'est le conseil d'Etat
01:09:04le soulèvement de la terre
01:09:05le soulèvement de la terre
01:09:06c'est le conseil d'Etat
01:09:07par contre le conseil constitutionnel
01:09:09c'est la loi immigration
01:09:09c'est la loi sécurité
01:09:10et la loi narcotrafic
01:09:12le conseil constitutionnel
01:09:13tu le refais
01:09:14tel qu'il avait été imaginé
01:09:16par le général de Gaulle
01:09:17avec Roger Frais
01:09:18bien sûr
01:09:19et ni plus ni moins
01:09:20ils en ont fait
01:09:21une sorte
01:09:21comment ?
01:09:22Roger Frais
01:09:23Roger Frais magnifique
01:09:24ah oui
01:09:24quel homme ?
01:09:26voilà
01:09:26Roger Frais
01:09:27donc le conseil constitutionnel
01:09:28en fait
01:09:29l'idéal serait de retourner
01:09:31aux institutions
01:09:32telles que le général de Gaulle
01:09:33les avait imaginées
01:09:34bravo
01:09:34ben oui
01:09:35ça vous avez raison
01:09:36elles sont dévoyées
01:09:37et le quinquennat
01:09:37qui était une sottise absolue
01:09:39mais je
01:09:40et tout est politique
01:09:41c'est pour ça que vraiment
01:09:42ne relancez pas monsieur
01:09:43je voudrais qu'on va
01:09:44oui mais c'est très intéressant
01:09:45mais il se trouve que
01:09:46Marseille aussi
01:09:47c'est très intéressant
01:09:48Jean-Marie
01:09:48il vient ici
01:09:49il prend le pouvoir
01:09:50Jean-Marie
01:09:51bon voyons le sujet
01:09:53de Stéphanie Rouquet
01:09:55sur ce nouveau commissariat
01:09:56moi ça m'intéresse beaucoup
01:09:57regardez
01:09:57ce commissariat flambant neuf
01:10:01a été inauguré
01:10:01il y a quelques jours
01:10:02dans les quartiers nord de Marseille
01:10:03mais pour les habitants
01:10:05des cités voisines
01:10:05aucun changement concret
01:10:07ne se fait encore sentir
01:10:09dans leur quotidien
01:10:09a priori non
01:10:10il n'y a rien à faire
01:10:11un trafic de drogue
01:10:12c'est pas fini
01:10:13on n'est pas sorti de l'auberge
01:10:15c'est pas la peine
01:10:16à quelques kilomètres
01:10:17au-delà
01:10:18la cité fond vert
01:10:19mardi dernier
01:10:20les forces de l'ordre
01:10:21y étaient mobilisées
01:10:22lors d'une vaste opération
01:10:24anti-narco
01:10:24aujourd'hui
01:10:26postés au pied
01:10:27de leur résidence
01:10:28nous rencontrons
01:10:29deux hommes
01:10:29d'une trentaine d'années
01:10:31ils vivent ici
01:10:32depuis leur naissance
01:10:33moralement
01:10:34ça reste un plan
01:10:35c'est difficile
01:10:36parce qu'on n'a pas
01:10:37de pays en guerre
01:10:38tout ça et tout
01:10:38mais après
01:10:39ça devient une habitude
01:10:40habitude de quoi ?
01:10:42de voir quoi ?
01:10:43tout ce sang
01:10:44par terre
01:10:44comme on dit
01:10:45à Marseille
01:10:45c'est une pression constante
01:10:47qu'ils ont mis
01:10:47les trafiquants
01:10:49après les rôles
01:10:49ils ont changé
01:10:50avant c'était l'état
01:10:51maintenant c'est
01:10:51le narcotrafic
01:10:53comme on dit
01:10:53cet autre habitant
01:10:55nous alerte
01:10:56exaspéré
01:10:57dans la nuit
01:10:58des jeunes trafiquants
01:10:59ont allumé un feu
01:11:00pour se réchauffer
01:11:01juste devant
01:11:02une canalisation de gaz
01:11:03le feu là
01:11:04ça c'est la chaufferie
01:11:05ils vont nous faire
01:11:05un feu d'hiver
01:11:06ils vont nous faire
01:11:06sauter le quartier
01:11:07et c'est quoi ces jeunes
01:11:08ils font quoi ici ?
01:11:09d'après vous
01:11:09ils vendent la drogue
01:11:10qu'est-ce qu'ils font ?
01:11:11nous ce qu'on veut
01:11:11c'est qu'on paye notre loyer
01:11:13on veut la sécurité
01:11:13là il y a mon fils
01:11:14il ne sort pas tout seul
01:11:15de la maison
01:11:16ces Marseillais
01:11:17qui subissent au quotidien
01:11:18les nuisances
01:11:19et les violences
01:11:20des trafiquants
01:11:20abordent cette nouvelle visite
01:11:22du président Emmanuel Macron
01:11:23sans grande illusion
01:11:24pour beaucoup
01:11:26rien ne changera
01:11:27ils espèrent
01:11:28quitter la ville
01:11:29dès qu'ils en auront
01:11:32ça va être difficile
01:11:34ça va être difficile
01:11:35qu'est-ce qu'il faut faire ?
01:11:37est-ce que les solutions
01:11:38qu'on apporte
01:11:39ne sont plus adaptées
01:11:41à la réalité ?
01:11:44et à ce moment-là
01:11:45que faut-il faire
01:11:46monsieur Rouard ?
01:11:48je crois qu'il faut
01:11:50un réarmement moral
01:11:53politique
01:11:53et tant que vous aurez
01:11:55la situation politique actuelle
01:11:56vous ne pourrez rien faire
01:11:58et nous avons un président
01:11:59nous avons un président
01:12:00qui d'une certaine façon
01:12:02a complètement abdiqué
01:12:04parce qu'il n'est plus président
01:12:05on fait tout le contraire
01:12:06de ce qu'il avait
01:12:07et même les choses positives
01:12:08comme la réforme
01:12:09de la sécurité sociale
01:12:11il a tout abandonné
01:12:12donc d'une certaine façon
01:12:14il s'est complètement
01:12:15démonétisé lui-même
01:12:17c'est ce qui est affreux
01:12:18et toutes ses positions
01:12:19a changé surtout
01:12:20et c'est dommage
01:12:21mais seulement
01:12:22ça a des conséquences
01:12:23et c'est votre livre
01:12:24l'illustration de votre livre
01:12:25c'est que ça
01:12:26financièrement
01:12:27ça accroît
01:12:29la décadence française
01:12:30donc quoi
01:12:31il devrait démissionner
01:12:32pardon ?
01:12:33non parce que ça
01:12:34ça serait rentrer
01:12:35sur le plan institutionnel
01:12:36je trouve que ce serait
01:12:37une erreur
01:12:38je crois qu'il faut quand même
01:12:39tout fout le camp
01:12:40si en plus
01:12:41on se met à
01:12:42vous dites qu'il a abdiqué
01:12:44c'est vous qui dit
01:12:44oui il a abdiqué
01:12:45mais c'est la conséquence
01:12:46mais je crois qu'il faudrait
01:12:47de nouvelles élections
01:12:47je crois qu'il faudrait
01:12:48une dissolution
01:12:49je crois que s'il était logique
01:12:51là cette fois-ci
01:12:52la dissolution
01:12:53serait vraiment utile
01:12:54oui mais tout le monde
01:12:55le pense
01:12:55sauf les députés
01:12:56forcément
01:12:58tout le monde le pense
01:12:59en France
01:12:59les députés
01:13:00ils ont envie
01:13:01de garder leur frère
01:13:02je sais bien
01:13:02mais ça c'est tout
01:13:03un système
01:13:04on ne peut pas tout changer
01:13:05on ne peut pas changer
01:13:06la France
01:13:06oui bon
01:13:08on a avancé
01:13:09vraiment
01:13:10la politique
01:13:13c'est avoir le choix
01:13:13entre deux inconvénients
01:13:14et on est en plein dedans
01:13:15mais on est censé
01:13:17avoir des hommes d'état
01:13:18c'est ce qui nous manque
01:13:19non mais
01:13:20en fait
01:13:21Laurent Wauquiez
01:13:23avait dit
01:13:23il y a tellement
01:13:25de contre-pouvoirs
01:13:26en France
01:13:26qui ont été mis en place
01:13:27qu'il n'y a plus de pouvoir
01:13:28mais peut-être pas
01:13:29les contre-pouvoirs
01:13:30là où il devrait être
01:13:30bon
01:13:31qu'est-ce que nous apprend
01:13:32Trump
01:13:32que c'est possible
01:13:34voilà
01:13:35il est possible
01:13:36d'agir sur le réel
01:13:37simplement
01:13:38si je prononce
01:13:39Trump
01:13:39devant mon ami
01:13:40Jean-Marie Roy
01:13:41je ne pense pas
01:13:42que ce soit
01:13:42sa tasse de thé
01:13:43non mais vous prononcez
01:13:44Jean-Chrétien
01:13:45dont je parlais tout à l'heure
01:13:45au Canada
01:13:46je pense que Jean-Marie
01:13:47je vous pose la question
01:13:50mais comme je vous connais un peu
01:13:51que je sais votre modération
01:13:53votre sens de la nuance
01:13:55je ne pense pas
01:13:57que ce soit votre tasse de thé
01:13:58Trump
01:13:58mais aujourd'hui
01:14:00dans la situation
01:14:01dans laquelle nous sommes
01:14:02comment agir sur le réel
01:14:03sinon agir comme Milley
01:14:05ce qu'il a fait en Argentine
01:14:07Mme Mélonie
01:14:08surtout Mme Mélonie
01:14:09défendu Milley
01:14:11par d'ailleurs
01:14:12Florent Païni
01:14:13Trump également
01:14:14qui agit sur le réel
01:14:15ou Mme Mélonie
01:14:16je suis d'accord
01:14:18mais seulement
01:14:18la situation de Trump
01:14:19et la situation de l'Amérique
01:14:20ça ne vous étonnera pas
01:14:22est quand même
01:14:22complètement différente
01:14:23de celle de la France
01:14:24les Américains
01:14:25ont accepté
01:14:26des tas de choses
01:14:27que nous n'aurions pas acceptées
01:14:29et ils ont eu
01:14:30des comportements
01:14:30que nous n'aurions pas acceptés
01:14:31donc je trouve
01:14:32que la compréhension
01:14:33avec Mélonie
01:14:34est plus intéressante
01:14:35ben oui
01:14:35bon Charlotte
01:14:38vous vouliez dire
01:14:38quelque chose
01:14:39mais simplement
01:14:40ce qui est acceptable
01:14:41aux yeux d'une partie
01:14:43du commentariat
01:14:43on va dire
01:14:44et on a assimilé
01:14:46le mot acceptable
01:14:46en politique
01:14:47au mot modération
01:14:48comme si le centre
01:14:49dans une décision
01:14:50quand vous vous brûlez
01:14:51il faut de l'eau très froide
01:14:52il faut qu'elle soit très froide
01:14:53pas modérément froide
01:14:55bon et ben là
01:14:56plus on attend
01:14:56plus les réponses
01:14:58doivent être radicales
01:14:59ça ne veut pas dire
01:14:59extrémistes
01:15:00ça veut dire radical
01:15:01je veux venir à la racine
01:15:02de nos problèmes
01:15:04et dire
01:15:04il faut trancher
01:15:05simplement
01:15:06ça n'est pas accepté
01:15:07c'est la quatrième république
01:15:08que nous avons reconstituée
01:15:09mais ça c'est une conséquence
01:15:10et qui est aboutie
01:15:11non pas à la modération
01:15:12moi je suis pour la modération
01:15:14mais je suis pour qu'il y ait
01:15:15un vrai pouvoir
01:15:15et là il n'y a plus de pouvoir
01:15:16et donc il faut des solutions radicales
01:15:19quand je dis revenir
01:15:20à la cinquième république
01:15:21c'est une solution
01:15:22il faut une vraie majorité
01:15:23et il faut un vrai pouvoir
01:15:25j'axerai cet après-midi
01:15:27le PFL
01:15:29est-ce qu'il revient
01:15:31je me dis une
01:15:33je pense
01:15:34une initiale
01:15:35qui revient
01:15:36le PLF
01:15:37voilà
01:15:37le PLF
01:15:38qui revient
01:15:39à l'Assemblée nationale
01:15:40le vote est acquis
01:15:41non
01:15:43la logique voudrait que oui
01:15:45la vraie question
01:15:46c'est est-ce que les députés
01:15:46vont répondre présents
01:15:48et en fait tout dépend
01:15:50de
01:15:50si l'ensemble des députés
01:15:53sont bien présents
01:15:54dans l'hémicycle
01:15:54cet après-midi
01:15:54parce que tout le monde
01:15:55semble croire
01:15:56que ce vote est acquis
01:15:57et que c'est joué d'avance
01:15:58mais s'ils ne sont pas
01:15:59dans l'hémicycle
01:16:00ce n'est pas impossible
01:16:01les gens ne comprennent rien du tout
01:16:02parce qu'on a voté
01:16:03la semaine dernière
01:16:04pour la sécurité sociale
01:16:05nous sommes d'accord
01:16:05c'est allé au Sénat
01:16:06qui a voté contre
01:16:07donc là ça revient
01:16:08à l'Assemblée nationale
01:16:09nous sommes toujours d'accord
01:16:10non sur le budget de l'Etat
01:16:11on n'est plus sur la sécurité sociale
01:16:13là on est sur le quoi
01:16:14on est sur le budget
01:16:14le budget
01:16:15qui a été voté
01:16:16pour le Sénat modifié
01:16:17d'accord
01:16:17vous avez deux textes en parallèle
01:16:19avec paraît-il
01:16:20l'augmentation d'ailleurs
01:16:21du budget
01:16:22les LR ont voté
01:16:23pour une augmentation du budget
01:16:24si j'ai bien compris
01:16:25oui au Sénat
01:16:25oui
01:16:26donc ce qui est
01:16:26qui est assez étrange
01:16:28aussi
01:16:29oui mais on n'est plus
01:16:30à ça près là
01:16:31parce qu'il y a
01:16:31non mais bon
01:16:34et donc cet après-midi
01:16:35vous pensez
01:16:35que ça va passer
01:16:37logiquement
01:16:37mais encore une fois
01:16:39il faut être très
01:16:39il faut être très prenant
01:16:40bon
01:16:41il est 10h28
01:16:42on va terminer donc
01:16:43avec Jean-Marie Roir
01:16:44qui est venu nous voir
01:16:44pour voir quelques images
01:16:46de cette pièce
01:16:48drôle de justice
01:16:48parce que
01:16:49les vacances de Noël
01:16:51vont arriver
01:16:51ça va se jouer
01:16:52pendant les vacances de Noël
01:16:53au Théâtre de Passy
01:16:54donc c'est un moment
01:16:55effectivement
01:16:55où on a peut-être
01:16:57un peu plus de temps
01:16:58il y aura peut-être
01:16:58des matinées d'ailleurs
01:16:59d'organiser
01:17:00le dimanche
01:17:00donc je vous propose
01:17:02un petit extrait
01:17:03au Théâtre de Passy
01:17:04parce que c'est une pièce
01:17:05que vous avez écrite
01:17:06et que j'ai vue
01:17:07qui est une excellente pièce
01:17:08et qui est une réflexion
01:17:09sur la justice
01:17:10avec un peu d'humour
01:17:11un peu d'esprit
01:17:12avec notamment
01:17:13Daniel Russo
01:17:15que vous voyez là
01:17:16et une pièce même
01:17:18m'avez-vous dit
01:17:18qui a évolué un peu
01:17:20dans son texte
01:17:21il y a des choses
01:17:22parfois
01:17:22il y a des apports
01:17:24d'écriture
01:17:25la fin par exemple
01:17:26m'avez-vous dit
01:17:27a été changée
01:17:27oui
01:17:28c'est vrai
01:17:29qu'on a tenu compte
01:17:30de l'actualité
01:17:31notamment
01:17:32de la décision
01:17:32sur l'exécution provisoire
01:17:34c'est vrai que ça fait
01:17:35l'exécution provisoire
01:17:36c'est devenu maintenant
01:17:37un thème
01:17:38consensuel
01:17:40c'est-à-dire
01:17:40tout le monde
01:17:41est d'accord
01:17:41pour dire
01:17:42que c'est une monstruosité
01:17:43cette exécution provisoire
01:17:46qui est au fond
01:17:47comment
01:17:48les députés
01:17:49ont réussi
01:17:49c'est encore
01:17:50leur contradiction absurde
01:17:52ils ont réussi
01:17:53à empêcher
01:17:55l'appel
01:17:56l'appel n'a plus aucun sens
01:17:57aujourd'hui
01:17:58donc
01:17:58il faut voir
01:17:59que les députés
01:18:00ont pris des lois
01:18:02en matière judiciaire
01:18:03absolument ridicule
01:18:04un mot
01:18:05j'ai fait une erreur
01:18:07il y a quelques enfants
01:18:07c'est le budget
01:18:08de la sécurité sociale
01:18:08c'est ce que je vous ai dit
01:18:09c'est le budget
01:18:10de la sécurité sociale
01:18:11pardonnez-moi
01:18:13bien sûr
01:18:13c'est le budget
01:18:14de la sécurité sociale
01:18:14qui revient
01:18:15et même vous
01:18:15moi je vous écoute
01:18:17parce que vous êtes
01:18:18des spécialistes
01:18:19donc pardonnez-moi
01:18:22je ne vous écournez pas
01:18:25de vos bonnes intentions
01:18:26attention
01:18:26non mais quand
01:18:29quand vous arrivez
01:18:30je préfère corriger
01:18:32immédiatement
01:18:32vous avez raison
01:18:33donc je maintiens
01:18:34c'est le budget
01:18:35de la sécurité sociale
01:18:36la semaine dernière
01:18:37qui est allé au Sénat
01:18:39et qui revient
01:18:40c'est le budget
01:18:40de la sécurité sociale
01:18:42voilà
01:18:42oui
01:18:43comme vous êtes
01:18:44le socialiste
01:18:44vous me faites douter
01:18:46revenez à votre sujet
01:18:48qui était très intéressant
01:18:49je vous en prie
01:18:50oui le succès
01:18:51était formidable
01:18:51mais là il est 10h30
01:18:52et c'est Sommeil à la midi
01:18:54qui nous rappelle les titres
01:18:54parce qu'on a également
01:18:55mon Noël à moi
01:18:55à évoquer
01:18:57Emmanuel Macron attendu
01:19:01aujourd'hui à Marseille
01:19:02au programme
01:19:03deux grands thèmes majeurs
01:19:04la guerre contre
01:19:05les narcotrafiquants
01:19:06et la régulation
01:19:07des réseaux sociaux
01:19:08mais aussi
01:19:09le vaste chantier
01:19:10de modernisation
01:19:11de la deuxième ville
01:19:11de France
01:19:12lancée en 2021
01:19:13c'est un bouleversement
01:19:16historique
01:19:16qu'en 2024
01:19:17le solde naturel
01:19:18de la population
01:19:19en France métropolitaine
01:19:20est devenu nul
01:19:21pour la première fois
01:19:22depuis plus d'un siècle
01:19:23hors période de guerre
01:19:24la croissance démographique
01:19:26repose donc désormais
01:19:27essentiellement
01:19:27sur les migrations
01:19:28selon les derniers chiffres
01:19:29publiés aujourd'hui
01:19:31par l'INED
01:19:32Institut National
01:19:32d'études démographiques
01:19:34et puis on termine
01:19:35avec les images
01:19:36des maquettes
01:19:37des nouveaux vitraux
01:19:38de Notre-Dame
01:19:38qui font l'objet
01:19:39d'une exposition
01:19:40au Grand Palais
01:19:41à Paris
01:19:41au total
01:19:42six verrières
01:19:43réalisées par Claire Tabouré
01:19:44une artiste réputée
01:19:45de la peinture figurative
01:19:46et qui seront installées
01:19:47dans la cathédrale parisienne
01:19:49en fin d'année 2026
01:19:50Merci Somaïa
01:19:52Mon Noël à moi
01:19:52qui est aujourd'hui
01:19:54au rendez-vous
01:19:55devant le sapin
01:19:56c'est Emeric Pourbet
01:19:57Alors ce que j'aime beaucoup
01:20:03moi à Noël
01:20:04c'est toute la poésie
01:20:06la féerie de Noël
01:20:07à travers les chants
01:20:08les chants populaires
01:20:09et notamment celui-ci
01:20:11qui me plaît beaucoup
01:20:11c'est le minuit chrétien
01:20:13que évidemment
01:20:14tout le monde connaît
01:20:15par Tino Rossi
01:20:16mais que j'ai entendu chanter
01:20:17lors d'une veillée de Noël
01:20:18par un jeune homme
01:20:19un bariton
01:20:20dans un foyer d'étudiants
01:20:22et c'était à vous donner
01:20:23des frissons
01:20:23alors je ne vais pas
01:20:25évidemment vous le chanter
01:20:26ni vous le citer
01:20:27tout en entier
01:20:28ce serait beaucoup trop long
01:20:29mais il donne
01:20:30vraiment l'essence
01:20:31l'essentiel
01:20:32du sens de Noël
01:20:33minuit chrétien
01:20:34c'est l'heure solennelle
01:20:35où l'homme
01:20:36Dieu
01:20:37descendit jusqu'à nous
01:20:38pour nous laver
01:20:40du péché originel
01:20:41et c'est aussi
01:20:41un chant d'espérance
01:20:42puisque ça se termine
01:20:43en disant
01:20:44Noël
01:20:44Noël
01:20:45c'est l'heure du rédempteur
01:20:46et en fait
01:20:47à travers ces mots
01:20:48tout est dit
01:20:49c'est-à-dire que Noël
01:20:49c'est pas uniquement
01:20:50le petit enfant
01:20:51dans la crèche
01:20:52qui est très joli
01:20:52mais c'est aussi
01:20:53le début
01:20:54de la rédemption
01:20:56du Christ
01:20:58donc qui vient sauver l'homme
01:20:59et ça se terminera
01:21:00à la croix
01:21:01à Pâques
01:21:02et donc voilà
01:21:03tout ça commence
01:21:04au moment de l'incarnation
01:21:05à Noël
01:21:06minuit chrétien
01:21:08c'est l'heure
01:21:09de la sauver
01:21:10l'anel
01:21:12ou le
01:21:13on ne va pas continuer
01:21:15Jean-Marc
01:21:16c'est pas très beau
01:21:17il faut encourager les gens
01:21:18à l'écouter
01:21:18oui c'est vrai
01:21:19vous vouliez que tout le monde
01:21:20se barre avant le sommaire
01:21:21c'est ça ?
01:21:22si j'ai bien compris
01:21:24alors là vous n'êtes pas
01:21:25vous n'êtes pas
01:21:25sympathique
01:21:26bon
01:21:26il est dans votre ville
01:21:29le président
01:21:29exactement
01:21:30on sera en direct
01:21:31de Marseille bien évidemment
01:21:31puisqu'Emmanuel Macron
01:21:32va venir
01:21:33paraît-il faire des annonces
01:21:34on va voir
01:21:35si c'est vrai
01:21:36on va voir ce qu'il annonce
01:21:37on sera avec Christian Convert
01:21:38vous savez de la coordination rurale
01:21:39puisqu'on parlera de la situation
01:21:40des agriculteurs
01:21:41il sera en direct
01:21:41avec tous sur le plateau
01:21:42on suivra la réunion
01:21:43qui se passe en ce moment
01:21:43à Matignon
01:21:44également autour des agriculteurs
01:21:46et puis on sera Laurent Nunes
01:21:48également qu'on suivra
01:21:49puisque lui il est dans l'Ain
01:21:50après l'explosion
01:21:51qui a eu lieu hier soir
01:21:52je salue Jean-Marie
01:21:53je salue Gérard d'Armont
01:21:54qui est l'ami corse
01:21:56de Jean-Marie Rouard
01:21:57manifestement vous avez
01:21:58des affinités
01:21:59avec l'île de beauté
01:22:01c'est un homme de qualité
01:22:02dit Gérard d'Armont
01:22:04il a parfaitement raison
01:22:05et notre ami Jean-Marie
01:22:07de l'Académie française
01:22:08a donc écrit
01:22:08Drôle de justice
01:22:09vous pouvez aller le voir
01:22:11au théâtre de Passy
01:22:12les vendredis et samedis
01:22:13à 19h
01:22:14le jeudi à 21h
01:22:15le dimanche à 16h
01:22:16le spectacle dure 1h20
01:22:17c'est un vaudeville judiciaire
01:22:19et c'est intéressant
01:22:22intelligent
01:22:22et il y a de l'esprit
01:22:24merci cher Jean-Marie
01:22:27merci également
01:22:27à monsieur Léon
01:22:28et ce livre
01:22:29est tout à fait formidable
01:22:30je ne sais pas
01:22:31si c'est un livre
01:22:31à offrir à Noël
01:22:32le livre noir
01:22:34de l'argent public
01:22:34Jean-Baptiste Léon
01:22:35mais en tout cas
01:22:36c'est un livre
01:22:37qui est extrêmement
01:22:38instructif
01:22:39je remercie
01:22:40qui était avec nous
01:22:42ce matin
01:22:43Héloïse Tertret
01:22:45mais Néblé
01:22:46était à la réalisation
01:22:48Nicolas était à la vision
01:22:49merci à Greg
01:22:49qui était au son
01:22:50Marine Lançon
01:22:51Héloïse Tertret
01:22:51toutes ces émissions
01:22:52sont à retrouver
01:22:53sur cnews.fr
01:22:54passez une heure
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