Punchline - Nicolas Sarkozy poursuit sa tournée littéraire - Vidéo Dailymotion

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00:0018h21, merci de nous accueillir, c'est la dernière noix de votre punchline du week-end,

00:13votre punchline du vendredi, nous sommes ensemble jusqu'à 19h,

00:17Nekjaki est toujours là, fidèle au poste, notre ami Olivier Benkemoun aussi,

00:22Patrick Vignal, au summum de sa forme, est avec nous ce soir,

00:26ancien député Renaissance, Karim Abrik est avec nous,

00:29et Louis de Ragnel va nous rejoindre incessamment sous peu.

00:32On va parler, si vous le voulez bien, de Nicolas Sarkozy, je vous le disais,

00:36après le succès annoncé de sa première séance de dédicaces à Paris,

00:39qui a fait un carton, c'était la même chose à Marseille, ce matin il est à Cannes,

00:44je le dis pour les auditeurs d'Europe 1, on voit Nicolas Sarkozy à Cannes et à Menton,

00:49puisqu'il était à Menton cet après-midi, sur les terres de son fils,

00:55où je le rappelle, Louis est candidat à la mairie de Menton,

00:59et toujours les mêmes images, les amis, vous le disiez, Olivier Benkemoun,

01:04c'est une rock star Nicolas Sarkozy, ni plus ni moins,

01:07les gens veulent l'approcher, le toucher, c'est impressionnant.

01:10Il a un statut, j'allais dire d'homme politique, mais il n'est plus tout à fait un homme politique,

01:15mais il a un statut à part, les images qu'on voit sont comparables à celles de Jacques Chirac,

01:19dans le même genre, moi j'ai vu des images un peu comparables avec Jordan Bardella,

01:24quand il va dans les salons, etc., il y a le même genre de foules qui l'attendent,

01:28qui veulent des selfies, qui veulent lui serrer la main,

01:30enfin Nicolas Sarkozy, il est vraiment sur un créneau, il ne fait plus de politique, en principe.

01:36Il est au-dessus de la politique, mais les gens, il a une fan base, on peut le dire comme ça,

01:44il a des gens qu'il adore, qui sont fans, parce que ce livre-là est déjà numéro 1 des ventes,

01:50des précommandes, etc., mais enfin il a écrit d'autres livres.

01:52C'est short-ditch, il n'est pas yard, c'est important de le préciser.

01:54Il en a écrit d'autres qui ont tous été des succès,

01:57donc là il retrouve des lecteurs et des lectrices qu'il connaît,

02:01qui achètent systématiquement ses livres, qui veulent le voir, qui veulent le rencontrer.

02:05Oui, parce que lui rencontre des succès, alors celui-ci c'est un best-seller,

02:08vous dites qu'il est déjà numéro 1 des ventes,

02:10certains politiques dont je dirais les noms ne vendent pas énormément de livres,

02:14c'est le moins grand plaisir, Véronique Jacquet.

02:16Mais ce n'est pas un livre où on raconte la politique,

02:19c'est un livre où il raconte sa vie, où il raconte sa vie.

02:21De son 13 pages.

02:22Finalement, donc c'est ça qui intéresse les gens,

02:25et effectivement il a eu un statut à part.

02:27Il faut dire quand même que Nicolas Sarkozy, il a quand même,

02:30souvenez-vous, eu beaucoup de popularité.

02:32Il est lectrisé d'ailleurs, même au sein de la droite,

02:34ça date de sa campagne de 2007,

02:37il avait quand même fallu qu'il rassemble le plus largement possible pour gagner.

02:41Donc il y avait déjà un peu une aura Nicolas Sarkozy à ce moment-là.

02:45Évidemment, à la fin de son quinquennat, ce n'était plus du tout le cas.

02:48Souvenez-vous, il y a quand même des hauts et des bas,

02:51souvenez-vous, la primaire de la droite, en 2016,

02:55il arrive en troisième position,

02:57c'est une sacrée claque pour l'ancien président de la République.

03:00Il arrive, François Fillon en 1, Alain Juppé en 2,

03:03donc il n'était même pas dans la course pour le deuxième tour de la primaire.

03:06Et puis là, quelque part, il y a un peu une résurrection de Nicolas Sarkozy,

03:09mais c'est un homme qui, c'est un phénix Nicolas Sarkozy.

03:13Il meurt, il ressuscite, il meurt, il ressuscite.

03:15Et c'est un combattant aussi.

03:17La gauche et les juges ont pensé que la prison allait le tuer,

03:21et il avait dit lui-même,

03:23non, vous allez voir, il y aura une renaissance.

03:25Et je crois qu'en fait, le peuple français qui en ce moment

03:29est tellement avachi sous les mauvaises nouvelles,

03:32de voir cet homme qui porte une telle énergie,

03:35et inconsciemment une telle énergie de renaissance,

03:39de reconstruction,

03:41et donc quelque part de résurrection,

03:43forcément, que vous le vouliez ou non,

03:44ça attire et ça interroge.

03:46Alors, quelques réactions recueillies à Menton par Franck Triviot,

03:49qui a accompagné Nicolas Sarkozy et à Cannes et à Menton,

03:52et puis on poursuit l'échange.

03:53Je vois que Patrick Villain est dans les starting blocks.

03:56Je ne suis pas sûr qu'il partage le même avis.

03:58Mais il y a de la contradiction,

03:59et c'est l'essence même de ce débat et de cette émission.

04:01D'abord, quelques réactions recueillies par Franck Triviot.

04:05Je suis très contente d'être là,

04:07pour M. Sarkozy,

04:09mais je suis bien évidemment écœurée par ce qui s'est passé.

04:14J'ai trouvé indécent ce qui s'était passé par rapport au jugement.

04:18Indépendamment du bord politique ou quoi que ce soit,

04:21c'est juste pour soutenir l'homme,

04:23parce qu'il n'est pas au-dessous des lois,

04:25mais il n'est pas au-dessous des lois non plus.

04:26Je suis révoltée contre cette décision inique,

04:28y compris les juges de gauche.

04:31C'est vraiment inadmissible.

04:32On donne un blanc-seing à la racaille

04:34pour qu'ils aillent lâcher des policiers,

04:35et on met un président de République, Nicolas Sarkozy, en prison,

04:38alors qu'il n'a rien fait.

04:39Que c'est l'homme le plus intègre,

04:41c'est une honte à ce pays.

04:43– Bon alors, avant de vous donner la parole,

04:45Louis de Reynel et Karim Avouik,

04:47la parole à M. Vignal, à mon avion.

04:51La parole est libre sur ce plateau.

04:53Nous donnons la parole à tout le monde,

04:54mais je m'attends à quelques punchlines.

04:56– Je peux tout dire ?

04:57Merci, merci Thierry.

04:58Vous savez, moi j'ai un souvenir,

04:59j'ai pris l'avion Paris-Montplein, Nicolas Sarkozy,

05:02et je me disais que ça avait été un combattant,

05:04il aurait été champion du monde de MMA,

05:06j'ai pas de soucis avec ça,

05:08dynamique, ne lâche rien,

05:09un mental d'acier.

05:10En 2007, quand même, il gagne,

05:12et rappelez-vous, il fait l'épaule du Rassemblement National,

05:15il gagne facilement.

05:17En 2016, il finit troisième

05:18parce que personne ne supportait

05:20le Sarkozy omniprésent, plein d'énergie.

05:24Moi, si vous voulez, ce qui m'interroge Thierry,

05:26moi je n'aurais pas aimé qu'il aille en prison

05:28parce que c'était le président de la République

05:30et que ça me gênait

05:32parce qu'il avait un bracelet,

05:35François Hollande ne pouvait plus se représenter

05:37parce qu'il y avait 80 frondeurs

05:38qui avaient pourri son quinquennat,

05:40et moi j'ai une autre opinion de ma France.

05:43Cela dit, quand même,

05:44il n'est pas par hasard en prison 20 jours.

05:46Moi, je veux bien qu'on remette en cause la justice.

05:49Pourquoi il en est sorti aussi vite,

05:51Patrick Vignal ?

05:52Pas tous en même temps, j'étais sûr.

05:56Vous pouvez parler.

05:56Allez-y, laissez parler, Patrick Vignal,

05:58et on répond.

05:58C'est à gauche.

06:00Donc, si vous voulez,

06:00moi je pense qu'il a fait 20 jours,

06:02je pense qu'il avait prévu son bouquin

06:04parce que c'est un excellent communicant.

06:07Et pour finir sur une note d'humour,

06:09si je m'appelais Bruno Rotaillot ou Laurent Wauquiez,

06:11je ferais attention parce que le petit Nicolas,

06:14il est en forme,

06:15il fait le tour de France,

06:16et comme il aime la politique,

06:18et il aime ça,

06:19ce n'est pas certain qu'on ait un candidat de plus à droite

06:23pour les élections présidentielles.

06:26Bon d'accord, petit Nicolas,

06:27c'est pas très sympa.

06:27Je ne parlais pas de la taille,

06:34je faisais juste dire à Bruno Rotaillot ou à Wauquiez.

06:37C'est un ancien président de la République,

06:39Patrick Vignal.

06:39Je vais retirer petit Nicolas.

06:41Dans le sens, petit Nicolas,

06:43ça voulait dire pour Bruno Rotaillot ou Wauquiez,

06:45attention, il est très dangereux.

06:47Dans ce cadre-là.

06:48C'est important de recadrer les choses.

06:49C'est un ancien président de la République.

06:51Louis de Ragnell.

06:51Patrick Vignal, vous dites,

06:53ce n'est pas un hasard s'il a été incarcéré.

06:56Vous savez qu'en France,

06:57il peut exister des erreurs judiciaires,

06:59mais on en connaît.

07:01Et s'il a été relâché...

07:02Non mais, citez-moi...

07:03Il a été déjà condamné une première fois

07:05avec un bracelet de Louis de Ragnell.

07:07Il est libéré de prison de 20 jours.

07:09Mais pourquoi ?

07:09Vous savez...

07:10Alors que les avocats ont plaidé

07:12exactement les mêmes arguments

07:13qu'il faut qu'on fasse.

07:14Au moment où il a été incarcéré,

07:15c'est tout simplement parce que

07:16les magistrats se sont rendus compte

07:18qu'ils n'avaient rien à faire en prison.

07:20Ensuite, non mais vraiment,

07:21par rapport à ce que vous dites...

07:23Vous remettez en cause la justice.

07:24Non, ce n'est pas ça,

07:25c'est que vous utilisez un argument d'autorité.

07:26Au moins l'exécution pour une joie.

07:28Il y a plein de gens,

07:28même des gens qui détestent Nicolas Sarkozy,

07:30qui sont d'accord avec le fait

07:32que la justice s'est humiliée,

07:34s'est ridiculisée,

07:35qu'elle n'aurait jamais dû faire ça.

07:35Pour vous, il est innocent de tout

07:37depuis le début ?

07:38Moi, je...

07:39Non mais je ne suis pas juge.

07:40Moi, ce que je vous dis simplement,

07:41c'est que les raisons

07:42qui ont poussé à son incarcération

07:44sont les raisons

07:44qui ont poussé à sa libération.

07:46Donc c'est absurde.

07:47Tout le monde s'accorde.

07:48Honnêtement, même les...

07:49Est-ce qu'il a été condamné ou pas,

07:51même s'il est en appel ?

07:51Alors attendez, Patrick Guignard.

07:52Deux fois.

07:53Demain, vous, moi,

07:54nous tous autour de cette table,

07:56on peut être condamné

07:56pour association de malfaiteurs

07:57parce qu'on n'arrive pas à qualifier

07:59la raison pour laquelle

08:00on veut vous incarcérer.

08:01Donc le jour où,

08:02si ça vous arrive

08:02et je ne vous le souhaite pas,

08:04eh bien je dirais la même chose

08:05que ce que je dis

08:06s'agissant de Nicolas Sarkozy.

08:07Ensuite, une fois que ça c'est dit,

08:09Nicolas Sarkozy,

08:10ce qui est très fort,

08:11et je remondis...

08:12Vous êtes d'accord avec moi ?

08:13Je vais vous poser une question.

08:14Citez-moi un homme politique

08:15qui, 15, 20 ans

08:17après son départ de la vie politique,

08:19suscite un magnétisme

08:21comme celui-ci

08:22et suscite auprès de ses fans

08:24et de ses possibles électeurs

08:26ou ses anciens électeurs

08:27le sentiment selon lequel

08:29il a été le dernier

08:31grand président de la France.

08:32Citez-moi une autre personnalité.

08:33Je pense que c'est le seul.

08:36Je n'ai pas de souci avec ça.

08:37C'est pour ça que je vous dis,

08:38attention Laurent et Bruno,

08:40le grand Nicolas

08:41revient sur la scène.

08:43Je vois que vous retenez bien

08:44les leçons, Papier Guignard.

08:45Je ne vous ai pas demandé

08:46de devenir sarkoziste.

08:47Je ne vais pas l'être de suite.

08:50Je vais attendre.

08:50Il est en train de basculer.

08:51Il est en train de basculer,

08:53Patrick Guignard.

08:53Vous savez comment il change rapidement ?

08:55Non, non, non.

08:56Je vous dis que c'est un grand combattant.

08:58Et moi, je sais qu'il sera

08:59président de la République.

09:00Karima.

09:00Je vous le dirai à l'oreille, Louis.

09:02Attendez, attendez,

09:03on me prépare, on me prépare.

09:04Patrick Guignard.

09:05Je ne vais pas tout dévoiler ce soir.

09:07Je reviendrai

09:08vendredi prochain,

09:09je vous le dirai.

09:10Faites attention.

09:10Karima, oui, très rapidement

09:11parce que M. Fontenot

09:12est déjà prêt pour le journal

09:14de 18h30.

09:15debout, Karima.

09:16Non, mais on nous dit souvent

09:17que la prison, c'est l'exception.

09:19On nous parle des multirécidivistes.

09:21On nous parle de gens

09:21extrêmement violents.

09:24Et dans ce cas-ci, sincèrement,

09:25après les trois semaines,

09:26on peut vraiment se poser

09:27quand même la question.

09:28Est-ce qu'il fallait l'envoyer

09:30en prison une fois que,

09:32même pas trois semaines plus tard,

09:34finalement, la justice décide

09:35de le sortir de là ?

09:36Ensuite, sur la personnalité

09:37comme telle,

09:38il y a deux choses à dire.

09:39Il y a évidemment l'homme politique,

09:41ancien président,

09:43qui a eu quand même

09:43cette aura même à l'international.

09:45Quand vous posez la question,

09:46vous allez en Amérique du Nord,

09:47un peu partout,

09:48Nicolas Sarkozy,

09:49c'est une figure qui a compté.

09:51Et encore aujourd'hui.

09:53Comparativement peut-être à d'autres

09:54qui ont peut-être un petit peu

09:55moins imprimé dans les esprits.

09:57Et ensuite,

09:58il y a cet aspect de l'homme,

10:00de la personnalité,

10:01qu'on aime ou qu'on n'aime pas.

10:03Il y a ce côté,

10:03cette planboyance.

10:05Il y a une résilience.

10:06Il y a une énergie.

10:07Et ça reste une figure majeure

10:09de la droite française.

10:10Et il y a peut-être une incarnation

10:11qui est recherchée aussi aujourd'hui

10:13du côté de ce qu'on appelle

10:14la droite plus traditionnelle.

10:17Et Nicolas Sarkozy,

10:18c'était le symbole de ça aussi.

10:19Et Nicolas Sarkozy,

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