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  • il y a 2 jours
Mettez vous d'accord avec Andrea Kotarac, Theo Am Saadi, Lucas Planavergne et Serge Guérin

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-12-10##

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Transcription
00:00:00...en débat au Sénat et ce matin la porte-parole du gouvernement, Maude Bréjon, annonce que les discussions se poursuivront en janvier
00:00:06si le Parlement ne parvient pas à un accord d'ici le 31 décembre.
00:00:10Dans ce cas, une loi spéciale devra être votée pour permettre la continuité de l'État.
00:00:15L'exécutif qui a obtenu une première victoire hier à l'Assemblée nationale, les députés ont approuvé de justesse le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
00:00:23Pour autant, rien n'est vraiment terminé. Le texte doit désormais repartir au Sénat qui l'examinera vendredi en séance plénière.
00:00:29Il reviendra ensuite à l'Assemblée où les députés auront le dernier mot.
00:00:33216 pages pour raconter 20 jours derrière les barreaux.
00:00:37Nicolas Sarkozy publie aujourd'hui son livre « Journal d'un prisonnier » chez Fayard.
00:00:42L'ex-chef de l'État y raconte sa détention à la prison de la Santé après sa condamnation en première instance dans le dossier libyen.
00:00:49Il évoque notamment une petite cellule grise dans une atmosphère, dit-il, où règne le bruit permanent.
00:00:54La défenseur des droits s'autosaisit de l'affaire de ce petit garçon rasé.
00:00:59Les faits se sont déroulés en février dernier dans un foyer de la capitale géré par l'ASE de Paris.
00:01:04Et dans une vidéo, on voit l'enfant âgé de 8 ans, tondu par ses éducateurs en guise de sanctions, sans son accord ni celui de ses parents.
00:01:11Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire.
00:01:14Les réseaux sociaux sont désormais interdits.
00:01:17Au moins de 16 ans en Australie, la mesure entre officiellement en vigueur aujourd'hui.
00:01:20Et les principales plateformes n'ont donc désormais plus le droit de conserver ou de permettre la création de comptes pour les plus jeunes.
00:01:27Sous peine de s'exposer à une amende pouvant aller jusqu'à 1 750 000 euros.
00:01:32C'est une première dans le monde.
00:01:34Et puis on termine avec un mot de sport car il y a du honte féminin à suivre ce soir.
00:01:37L'équipe de France dispute les quarts de finale au championnat du monde.
00:01:41Les françaises affrontent le Danemark.
00:01:42Et après leur défaite face aux Pays-Bas, ils espèrent rebondir pour ne pas quitter la compétition prématurément.
00:01:48Le coup d'envoi, c'est à 21h.
00:01:50Excellente matinée à tous.
00:01:53Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:01:58Bonjour à toutes et à tous, heureuse de vous retrouver pour deux heures de débat, deux heures d'information.
00:02:04À 11h30, on va parler de ce qui se passe avec la plateforme Netflix qui veut racheter Warner.
00:02:10Paramount sur Enchère, c'est un vrai débat.
00:02:16On sera avec Gilles Gansman tout à l'heure et un spécialiste qui va un peu nous expliquer les ressorts de ce rachat.
00:02:24On va avec vous, je vais d'abord vous présenter.
00:02:27Vous êtes là autour de la table pour commenter l'actualité.
00:02:31Andréa Cotarac, porte-parole du RN, bonjour.
00:02:34Théo Hamsaadi, président des Jeunes Républicains, bonjour à vous.
00:02:37Lucas Planavergne, vous êtes journaliste au JDD et Serge Guérin, sociologue.
00:02:43Et vous avez publié « Et si les vieux aussi sauvaient la planète » aux éditions Michelon.
00:02:48Alors, on n'a pas eu le temps de le traiter hier, mais c'est vrai que c'est un sujet intéressant, un sujet de débat.
00:02:52Faut-il rouvrir les maisons closes ?
00:02:54Vous nous direz ce que vous en pensez.
00:02:56C'est un député RN qui a fait cette proposition en estimant qu'il y avait peut-être moyen de protéger les prostituées,
00:03:03de faire des maisons autogérées, un peu le communisme coopérative.
00:03:10Dites-nous ce que vous en pensez.
00:03:12Pourquoi ne pas accepter qu'il y ait des chaînes d'opinion ?
00:03:15C'est ce que propose Delphine Ernot avant son audition aujourd'hui devant la commission sur l'audiovisuel public.
00:03:23Et puis Trump et l'effacement civilisationnel de l'Europe.
00:03:27Et puis on parlera de la sortie du livre de Nicolas Sarkozy, journal d'un prisonnier.
00:03:32Irez-vous acheter son livre 0826 300 300 ?
00:03:36Je sais que vous allez me répondre non.
00:03:37Néanmoins, la plateforme bien connue de vente par correspondance annonce qu'il est en tête des précommandes,
00:03:45qu'il dépasse même Astérix, figurez-vous.
00:03:47Donc on vous attend.
00:03:48Moi je voulais commencer avec un coup de gueule, une fois n'est pas coutume.
00:03:52J'ai découvert qu'en Ariège, il n'y avait plus qu'un seul dermatologue installé sur le territoire.
00:04:02Indre, Lozère, Ariège.
00:04:05Oui c'est Ariège, Indre, Lozère et Nièvre.
00:04:08En disant, le nombre de spécialistes en activité dans l'Hexagone a chuté de 19%.
00:04:13Il n'y a plus que 2880 praticiens.
00:04:17De la même manière, je regardais à Marseille pour un ORL.
00:04:21Vous avez des rendez-vous au mois de mars.
00:04:23Et cette situation est absolument scandaleuse et insupportable.
00:04:28Et à Paris aussi, dans toutes les régions de France aujourd'hui.
00:04:31pénurie des spécialistes qui interrogent.
00:04:35Parce qu'effectivement, on pouvait peut-être le prévoir.
00:04:38On pouvait prévoir qu'il y aurait des pénuries de médecins.
00:04:40Mais vous pensez qu'il n'y a plus qu'un dermato pour 4 départements ?
00:04:44Je ne sais pas comment c'est chez vous.
00:04:450826 300 300 si vous voulez réagir.
00:04:48Serge Guérin, ce sujet-là, il nous touche tous.
00:04:52Mais encore peut-être plus tous ces départements qui sont complètement dépourvus de spécialistes.
00:05:00Oui, on parle souvent de déserts médicaux.
00:05:02D'une certaine façon, on pourrait dire que c'est la France qui devient un désert médical.
00:05:04Parce que globalement, c'est à peu près partout.
00:05:06Au moment même où vieillissement de la population, augmentation des maladies chroniques fait qu'on en a de plus en plus besoin.
00:05:12Donc c'est vrai que ce n'était pas très complexe à imaginer que ça pouvait se faire.
00:05:16Ensuite, c'était quel type de réponse on avait.
00:05:18Il faut aussi noter que...
00:05:20Deux choses comme ça.
00:05:21Une pour l'anecdote, mais ce n'est pas qu'anecdotique.
00:05:22Le premier choix de sortie des internes aujourd'hui, c'est la médecine esthétique.
00:05:29Donc il y a aussi des choix qui sont faits, qui ont des effets.
00:05:31Deuxième élément, une étude montrait qu'il faut 2,88 nouveaux médecins pour remplacer un médecin à l'ancienne.
00:05:37Donc il y a aussi des conditions de fonctionnement qui ne sont pas les mêmes.
00:05:40Parce que les médecins sont comme les autres, ils travaillent moins.
00:05:42Et donc il y a aussi tous ces enjeux-là.
00:05:43Et puis sans doute que la notion de vocation est aussi assez différente qu'auparavant.
00:05:46Donc ça c'est le côté social, on pourrait dire sociétal.
00:05:49Et puis de l'autre côté, il y a le besoin.
00:05:50Et donc sans doute qu'il faudrait un peu plus, je vais dire un gros mot, de planification.
00:05:55Un peu plus de choix aussi, de décision en disant, il y a besoin à tel ou tel endroit.
00:05:59Et donc comme un service social, comme un service...
00:06:01Donc il y a sans doute un débat à avoir autour de ça, une volonté plus forte.
00:06:06On peut comprendre que les gens préfèrent aller à la mer.
00:06:08Ce n'est pas le sujet.
00:06:09N'empêche que, puisque après tout c'est une médecine qui est quand même largement financée par l'État.
00:06:15Je rappelle que les études de médecine c'est à peu près 1 million d'euros que ça coûte.
00:06:18Donc il y a aussi...
00:06:19Alors c'est difficile à réussir.
00:06:22N'empêche qu'il y a aussi sans doute une notion de responsabilité,
00:06:25sans non plus montrer du doigt les gens, parce qu'ils ont aussi droit à leur liberté.
00:06:28Donc c'est comment on concilie liberté et intérêt général.
00:06:31Oui.
00:06:32Moi je suis assez d'accord, la question des déserts médicaux est dramatique aujourd'hui en France.
00:06:36Et pendant longtemps on a pensé que ça touchait seulement ce qu'on appelle la France périphérique.
00:06:40Mais en réalité, vous le disiez, ça commence à toucher également Paris.
00:06:44Et j'ai envie de dire que c'est peut-être un mal pour un bien.
00:06:46Parce que je discutais récemment avec un spécialiste qui m'expliquait que peut-être que quand les déserts médicaux vont commencer à toucher Paris et les décideurs,
00:06:53et qu'ils vont se rendre compte en fait de la difficulté d'avoir des rendez-vous au quotidien,
00:06:58et bien peut-être que c'est là que ça va réellement changer.
00:07:00Et j'ajoute que c'est pas seulement, pour la France périphérique, c'est pas seulement une question de déserts médicales,
00:07:06c'est sur tous les sujets.
00:07:06Récemment, il y a une étude sur l'éducation qui est sortie,
00:07:10qui montre comment la France rurale se sent complètement délaissée par rapport aux grandes métropoles,
00:07:17en termes d'éducation, en termes de pénurie de professeurs.
00:07:20Donc ça touche tous les sujets, mais effectivement, les déserts médicaux, ça s'accentue d'année en année.
00:07:24Oui. Andréa ?
00:07:25Non, complètement. De toute façon, la santé c'est un sujet essentiel.
00:07:28Je crois d'ailleurs que les Français le placent dans les priorités.
00:07:31On a des déserts médicaux, effectivement, dans le monde rural, on le sait,
00:07:34mais aussi dans les grandes villes, pour les spécialistes notamment.
00:07:37On a eu des fermetures de services publics.
00:07:39Je sais que François Hollande, par exemple, avait fermé l'équivalent d'une maternité par mois,
00:07:44durant son mandat.
00:07:44Donc, effectivement, on a aussi des fermetures de services publics.
00:07:48On sait que les urgences aussi ferment.
00:07:52Et si vous voulez, on a un autre sujet dont on ne parle pas, c'est le salaire.
00:07:55Oui.
00:07:56Pour qu'il y ait vocation, il faut aussi une rétribution.
00:08:00Dans les zones frontalières, là où je suis né, notamment, proche de la Suisse,
00:08:03le salaire d'une infirmière est quatre fois supérieur en Suisse.
00:08:06Oui.
00:08:07Dans les zones frontalières avec l'Allemagne, le salaire des infirmières en Allemagne est deux fois supérieur.
00:08:11En Belgique, deux fois supérieur.
00:08:13Les aides-soignantes en France sont 10% moins bien payées que la moyenne de l'OCDE.
00:08:18Donc, on a véritablement, je partage votre constat, c'est beaucoup plus large,
00:08:22mais on a véritablement un chantier complet à revoir sur la thématique de la santé
00:08:27parce que les Français, ils sont très attachés.
00:08:29Oui.
00:08:30La question même, il se posait au final, pourquoi paye-t-on des impôts
00:08:34et pourquoi on est aujourd'hui le pays le plus prélevé ?
00:08:36Et pourquoi les Français, ceux qui travaillent honnêtement, ceux qui galèrent à chaque fin de mois
00:08:42et maintenant même à chaque moitié de mois, payent des impôts,
00:08:44si c'est pour qu'au final, les trois quarts du pays soient recouverts par des déserts médicaux ?
00:08:48Moi, dans mon département, les Hauts-de-Pyrénées, on a régulièrement des débats sur des fermetures de classes.
00:08:53On a des services publics, malgré quelques politiques qui sont un peu du rafistolage,
00:08:57notamment les maisons de France Service.
00:08:58Ça sert un petit peu, je suis d'accord, et il y a des villages qui sont très contents d'en avoir.
00:09:01Mais en même temps, en contrepartie, vous avez des classes qui ferment,
00:09:04vous avez une absence totale de médecins généralistes,
00:09:06et vous avez au final des territoires qui sont vidés de tout, de toute vie.
00:09:12Et quand dans des villages, quand dans des communes, vous n'avez ni école, ni poste,
00:09:18une mairie qui est ouverte que l'après-midi, que le premier hôpital est à une heure et demie,
00:09:23en fait, vous ne pouvez pas vivre.
00:09:24Et la question est de savoir, en fait, qu'est-ce qu'on va faire des trois quarts du pays
00:09:27qui vivent toujours dans des zones rurales et qui sont totalement oubliés ?
00:09:30Parce qu'aujourd'hui, les véritables ghettos, c'est la zone rurale,
00:09:34c'est celle qui n'a plus d'épicerie, celle qui n'a plus de supermarché,
00:09:37qui n'a plus de commerce, plus de boulanger.
00:09:39Le village de ma mère, il n'y a pas de boulanger depuis deux ans.
00:09:42Une France sans village, moi j'ai un imaginaire de la France,
00:09:45c'est que la France, elle est évidemment belle par ses villes, par ses métropoles,
00:09:48mais l'âme de la France repose énormément dans ses villages.
00:09:51Tout à l'heure, je voulais parler avec vous du patrimoine, notamment religieux,
00:09:54mais l'âme de la France, c'est ça.
00:09:55Et si on la laisse mourir, on laissera mourir une grande partie de la France.
00:09:57Je dirais même que le reste ne tiendra pas.
00:10:01Les métropoles, elles ne sont pas comme ça hors sol.
00:10:04À un moment donné, on n'est plus au temps de Venise.
00:10:06Donc la métropole, elle a besoin du reste.
00:10:08Finalement, à force de déséquilibrer,
00:10:10on parlait du désert français il y a très très longtemps,
00:10:13il y a la diagonale du vide,
00:10:14mais à force de déséquilibrer, on tuera aussi les métropoles.
00:10:17Et donc le pays.
00:10:19Il n'y a rien qui fonctionne, c'est ça qui est quand même un petit peu...
00:10:22C'était pas franchement prévu, j'avais juste prévu ce coup de gueule.
00:10:29Mais c'est vrai que chez moi, il y a une rue en banlieue parisienne
00:10:34qui est fermée depuis une semaine pour fuite d'eau.
00:10:36Alors je pense que c'est une fuite très importante,
00:10:38mais samedi, dimanche, personne ne bossait.
00:10:40Je vois une de mes amies qui a posté sur les réseaux
00:10:47panne d'électricité à Paris dans le 17ème arrondissement.
00:10:51Elle appelle Enedis, on lui dit
00:10:52quelqu'un va venir à 14h.
00:10:5514h, toujours personne.
00:10:57Elle reste chez elle, 18h, elle appelle
00:10:59et on lui dit de ne pas surcharger de la ligne et d'attendre.
00:11:03À 23h, elle rappelle.
00:11:04Le conseiller lui dit
00:11:06c'est incroyable, estimez-vous, heureuse madame,
00:11:08de ne pas être aux urgences où personne ne peut vous soigner,
00:11:10ou vous restez 10h avant d'avoir un médecin ?
00:11:12Enedis, Enedis lui répond ça.
00:11:15Finalement, un technicien arrive à 23h45,
00:11:18donc elle lui dit
00:11:18mais il est où le type qui devait passer à 14h ?
00:11:21Il lui dit
00:11:21ah bah il a dû se perdre.
00:11:23Donc elle dit
00:11:24à aucun moment on me demande
00:11:25si j'ai des personnes fragiles,
00:11:28il faisait froid,
00:11:29si j'ai des enfants qui ont besoin d'électricité.
00:11:33Et elle me dit,
00:11:34enfin elle dit,
00:11:34elle l'a posté sur les réseaux,
00:11:35on nous oblige à mettre des appareils dernier cri
00:11:37pour vérifier notre consommation à la seconde.
00:11:40Et on est incapable de dépanner,
00:11:42là je parle de Paris,
00:11:43on n'est même pas des aires médicales,
00:11:45on est incapable de dépanner.
00:11:47Oui, c'est invraisemblable.
00:11:50Et Enedis par contre,
00:11:51pour rappeler constamment,
00:11:53pour vendre des aides à tout va,
00:11:54et faire des appels malveillants toute la journée,
00:11:56là par contre il y a du monde,
00:11:57c'est vrai,
00:11:57mais pour intervenir dans des cas comme ça,
00:11:58là il y a moins de monde.
00:12:00Voilà, je dis,
00:12:01il n'y a rien qui marche.
00:12:02Mettez-moi d'objets complexes chez vous.
00:12:04Oui,
00:12:04on ne va pas enedit,
00:12:05c'est le courant,
00:12:06c'est l'électricité,
00:12:07c'est le basique.
00:12:08On a Marc qui voulait réagir.
00:12:10Bonjour Marc.
00:12:11Oui,
00:12:11bonjour Sud Radio.
00:12:12Bonjour.
00:12:13Oui,
00:12:14c'est toujours pareil,
00:12:14c'est la médecine,
00:12:15moi j'ai été étudiant en médecine il y a longtemps,
00:12:17pourquoi ils ont fusionné
00:12:18les facultés dentaire,
00:12:20médecine,
00:12:21comment,
00:12:21pharmacie,
00:12:22en une seule année en plus,
00:12:24et en cours d'année,
00:12:25on vous dit,
00:12:25ah ben non,
00:12:26médecine,
00:12:26c'est pas pour vous,
00:12:27qu'est-ce qu'on fait ?
00:12:27Je veux dire qu'avant,
00:12:28il y avait une faculté de médecine,
00:12:30une de dentaire,
00:12:31une de pharmacie séparée,
00:12:33et en plus,
00:12:33on avait droit à deux examens,
00:12:35ce qui fait que à mon époque,
00:12:36on en prenait 25%,
00:12:37je veux dire que j'ai redoublé la première année,
00:12:39mais je ne serai jamais devenu médecin.
00:12:40Je veux dire qu'aujourd'hui,
00:12:41quand il y a mis candidats,
00:12:42on en prend 150,
00:12:43et en plus,
00:12:44il n'y a pas deux examens,
00:12:45et puis on a fusionné les facultés,
00:12:47c'est pas normal,
00:12:48je ne sais pas qui a décidé ça,
00:12:49j'ai l'impression que M. Hollande
00:12:52était un peu là-dedans,
00:12:53déjà en supprimant toutes les maternités,
00:12:54et ça, c'est scandaleux.
00:12:56Alors bien sûr,
00:12:56la rétribution des infirmières,
00:12:58vous avez raison.
00:12:59Moi, j'ai des amis qui travaillent dans une clé
00:13:00qui sont partis en Suisse
00:13:01et ils gagnent 5 fois plus.
00:13:02Oui, alors un auditeur me signale
00:13:04que le pouvoir d'achat
00:13:05est 4 fois supérieur en Suisse qu'en France,
00:13:10donc c'est vrai que les salaires suivent aussi.
00:13:15Mais là-bas, par exemple,
00:13:15une infirmière,
00:13:16elle a 7 patients,
00:13:17là-bas,
00:13:18elle a 3-4 patients à sa charge,
00:13:20elle fait tout,
00:13:21du repas,
00:13:22aux soins,
00:13:23et tout ça.
00:13:23Donc, elle a un travail plus précis,
00:13:25elle connaît mieux ses patients,
00:13:26là, elles en ont une vingtaine
00:13:28et c'est impossible, quoi.
00:13:29Voilà, bon,
00:13:30c'est tout ce que je veux dire,
00:13:30mais il faut revenir aux formations,
00:13:33facultés séparées,
00:13:34et puis voilà,
00:13:35je ne sais pas pourquoi c'était fait.
00:13:36Et moi, j'étais étonné
00:13:37parce que M. Wauquiez,
00:13:38moi, je suis plutôt tendance,
00:13:40tendance droite générale,
00:13:42ce n'est pas forcément RN,
00:13:44il avait posé dans ses questions
00:13:45parmi les candidats à sa primaire,
00:13:4820ème question,
00:13:49est-ce qu'il faut contraindre les internes,
00:13:51nouvellement nommés,
00:13:52aller dans les aires médicaux ?
00:13:53Je veux dire qu'il n'était pas au courant
00:13:55de ce qui se passe en médecine, quoi.
00:13:56Donc, j'ai dit,
00:13:56mon projet,
00:13:57c'est de refaire une faculté différente,
00:13:59voilà.
00:14:00Merci de votre appel, Marc.
00:14:02On se retrouve dans un instant
00:14:03sur Sud Radio,
00:14:04on va parler de la sortie du livre
00:14:05de Nicolas Sarkozy.
00:14:07Irez-vous l'acheter ?
00:14:080826-300-300.
00:14:10A tout de suite.
00:14:11Sud Radio,
00:14:12mettez-vous d'accord ?
00:14:13Valérie Expert.
00:14:15Sud Radio,
00:14:15mettez-vous d'accord ?
00:14:17Valérie Expert.
00:14:18De retour avec vous
00:14:19dans le studio de Sud Radio
00:14:20pour commenter l'actualité
00:14:21avec Andréa Cotarac,
00:14:23Théo Hamsaadi,
00:14:24Lucas Planavergne
00:14:25et Serge Guérin.
00:14:26Alors,
00:14:26le livre de Nicolas Sarkozy,
00:14:28journal d'un prisonnier,
00:14:29paraît aujourd'hui
00:14:30numéro 1 des ventes
00:14:32avant même sa sortie.
00:14:34Irez-vous l'acheter ?
00:14:350826-300-300.
00:14:36Est-ce que vous trouvez
00:14:38que le président,
00:14:38l'ancien président de la République
00:14:40a eu raison
00:14:41de publier ce livre ?
00:14:42Il y a beaucoup
00:14:42de réticences
00:14:43et d'interrogations
00:14:45sur le sujet.
00:14:47Donc,
00:14:47personne ne l'a lu
00:14:48sur le plateau.
00:14:49Vous avez lu
00:14:51des bonnes feuilles ?
00:14:52On a publié
00:14:53le JDD,
00:14:54effectivement.
00:14:54On a publié
00:14:54les bonnes feuilles
00:14:55ce dimanche au JDD.
00:14:56Alors,
00:14:56bien sûr,
00:14:57je les ai lus.
00:14:58Alors,
00:14:58il y a des choses
00:14:59qui interrogent
00:14:59dans son livre
00:15:00et qui sont épinglées
00:15:02de diverses manières.
00:15:04Il lâche en race campagne
00:15:06son fidèle avocat,
00:15:09Thierry Herzog,
00:15:10qui a été à ses côtés
00:15:11pendant de très nombreuses années.
00:15:12Ils sont fâchés depuis,
00:15:13mais qui s'est sacrifié
00:15:15d'une certaine manière
00:15:16pour lui.
00:15:18Il tacle le président
00:15:19de la République
00:15:19en disant
00:15:20qu'il est un peu hors sol,
00:15:22qu'il a découvert
00:15:23que quatre jours avant
00:15:25qu'il aille en prison,
00:15:26il allait effectivement
00:15:28être incarcéré.
00:15:29Et puis,
00:15:30il y a ces passages,
00:15:31parce que c'est très personnel,
00:15:32moi je l'ai lu,
00:15:33c'est très personnel.
00:15:34Il raconte
00:15:35le quotidien,
00:15:36donc l'huile est dur,
00:15:37le pain est mou,
00:15:38l'eau de la douche
00:15:39ne coule pas.
00:15:40Donc certains ont dit
00:15:41c'est un peu
00:15:41Martine en prison,
00:15:43ils découvrent la réalité,
00:15:45la dure réalité
00:15:45effectivement de la prison.
00:15:47Et puis,
00:15:48ce qui a interrogé
00:15:48les réseaux sociaux,
00:15:49c'est cette cellule
00:15:51qui est une cellule
00:15:52pour personnes handicapées,
00:15:54qui visiblement
00:15:55fait défaut.
00:15:56Il y a beaucoup
00:15:56de prisonniers handicapés
00:15:58qui n'ont pas la chance
00:15:59d'avoir une cellule
00:15:59comme celle-là
00:16:00et Nicolas Sarkozy
00:16:01se plaint que le miroir
00:16:02est trop bas.
00:16:03On ne peut pas se voir
00:16:04parce que c'est fait pour...
00:16:05Voilà.
00:16:06Au-delà de l'anecdote,
00:16:08mais il y a beaucoup,
00:16:08beaucoup d'anecdotes
00:16:09dans ce livre.
00:16:11Il y a beaucoup
00:16:11d'hommages rendus
00:16:13à Carla Bruni,
00:16:14hommages rendus également
00:16:15à Marine Le Pen
00:16:16qui est une des rares
00:16:17à lui avoir témoigné
00:16:18de son soutien
00:16:19quand il était en prison.
00:16:21Et puis,
00:16:21dans ce livre,
00:16:23il y a effectivement
00:16:24quelques petits règlements
00:16:26de comptes.
00:16:28Un journaliste,
00:16:29Laurent Valdiguet,
00:16:30qui connaît bien le sujet,
00:16:31dit qu'il s'interroge
00:16:32sur le fait
00:16:33que Nicolas Sarkozy
00:16:34raconte qu'il a transmis
00:16:35les feuilles
00:16:35qu'il écrivait au quotidien
00:16:38à ses avocats
00:16:38et c'est interdit
00:16:39par la loi.
00:16:40Un prisonnier n'a pas le droit
00:16:41de transmettre
00:16:42une correspondance
00:16:43par son avocat.
00:16:45Je ne sais pas
00:16:46vous en avez pensé
00:16:46quoi vous qui avez lu
00:16:47les bonnes feuilles
00:16:49de ce livre ?
00:16:49Je pense que,
00:16:51en premier lieu,
00:16:52je pense que ça intéresse,
00:16:53ça va intéresser
00:16:54les Français
00:16:54et ni le doute,
00:16:55ça va fonctionner,
00:16:57ça va bien se vendre
00:16:57parce que c'est tout de même
00:16:58un président
00:16:59qui est allé en prison
00:17:00et même si l'expérience
00:17:01a été courte,
00:17:02l'expérience,
00:17:03si je puis dire...
00:17:04Elle est marquante.
00:17:04Elle est marquante
00:17:05et je pense qu'il y a
00:17:06des choses à raconter.
00:17:06Maintenant,
00:17:07il y a aussi,
00:17:08vous avez évoqué Valérie,
00:17:10pas mal de sujets
00:17:11brassés dans le livre.
00:17:13Il y a un autre sujet,
00:17:15je m'adresse à Andréa,
00:17:16notamment sur le Front Républicain
00:17:17qui est important.
00:17:18On voit que Nicolas Sarkozy
00:17:20assume clairement
00:17:22qu'il ne fera pas partie
00:17:23du Front Républicain
00:17:24et c'est finalement
00:17:26une grosse position
00:17:27pour un ancien président,
00:17:28pour un ancien patron
00:17:29des Républicains
00:17:30de dire
00:17:30qu'il ne votera pas
00:17:33contre Marine Le Pen
00:17:34ou pour l'autre candidat
00:17:37qui sera face à Marine Le Pen
00:17:38ou à Jordan Bardella d'ailleurs.
00:17:39Je pense que politiquement,
00:17:41ça marque un grand changement
00:17:43dans la classe politique
00:17:44qui d'ailleurs
00:17:45est déjà suivi
00:17:46par d'autres élus
00:17:47des Républicains.
00:17:48Je pense au sénateur
00:17:49Stéphane Lerudulier
00:17:50qui a pris position
00:17:51en ce sens
00:17:52également récemment.
00:17:53Donc voilà,
00:17:54c'est une évolution notable
00:17:55si je peux parler
00:17:56du livre d'un point de vue politique.
00:17:58Oui.
00:17:58Oui, clairement,
00:17:59c'est une évolution notable.
00:18:02On connaît l'instabilité
00:18:03à l'Assemblée Nationale.
00:18:05Je pense que plus personne
00:18:05ne comprend grand-chose.
00:18:07Il faut savoir
00:18:08que cette situation
00:18:10d'instabilité,
00:18:11ce manque de majorité,
00:18:13ce chaos parlementaire,
00:18:15c'est la conséquence
00:18:16du Front Républicain
00:18:18de juillet 2024.
00:18:19un Front Républicain
00:18:21dans lequel on a pu voir
00:18:23la France Insoumise
00:18:24réélire Mme Borne,
00:18:26qui était quand même
00:18:26celle qui avait fait
00:18:27la réforme des retraites.
00:18:29J'ai entendu des Insoumis
00:18:30expliquer qu'ils ne pouvaient
00:18:32plus voir M. Darmanin.
00:18:34Le problème,
00:18:34c'est qu'ils ont réélu
00:18:35M. Darmanin.
00:18:36Et inversement,
00:18:37vous avez des électeurs
00:18:38macronistes
00:18:38qui ont élu
00:18:39un fichier S
00:18:40condamné pour
00:18:41violence en réunion
00:18:43comme Raphaël Arnaud
00:18:43de la France Insoumise.
00:18:44S'opposer à l'arrivée
00:18:47au pouvoir
00:18:48du Rassemblement National,
00:18:49ce n'est pas un programme.
00:18:50Et je pense que
00:18:50Nicolas Sarkozy,
00:18:51en tant qu'ancien président
00:18:52de la République,
00:18:53sent aussi un petit peu
00:18:54le pouls de la société française
00:18:56qui souhaite
00:18:57une majorité stable,
00:18:58un cap,
00:18:59et essayer d'aller de l'avant.
00:19:00Donc je pense que
00:19:01finalement,
00:19:02c'est un peu
00:19:02le cours de l'histoire.
00:19:03Oui,
00:19:04c'est ce qui est ressorti
00:19:05principalement,
00:19:06effectivement,
00:19:06l'aspect politique
00:19:07du livre.
00:19:08Théo,
00:19:08vous qui êtes
00:19:10du côté des Républicains,
00:19:11comment vous comprenez
00:19:12du parti,
00:19:13du président ?
00:19:13Écoutez,
00:19:14moi,
00:19:14je n'ai jamais été
00:19:15un grand partisan
00:19:15non plus du Front Républicain
00:19:17parce qu'effectivement,
00:19:18combattre un parti,
00:19:20ce n'est pas un programme.
00:19:21Moi,
00:19:22je me bats justement
00:19:22pour que mes idées,
00:19:23les idées de la droite
00:19:24puissent arriver au pouvoir,
00:19:25pas contre tel ou tel parti.
00:19:29Moi,
00:19:29je me bats pour qu'au final,
00:19:30notre pays retrouve sa souveraineté,
00:19:32retrouve sa puissance,
00:19:33retrouve sa grandeur.
00:19:34Je ne me bats pas simplement
00:19:35contre l'arrivée
00:19:37au pouvoir d'un parti.
00:19:38Après,
00:19:38par contre,
00:19:39je vais m'opposer
00:19:39au Rassemblement National
00:19:40parce que je pense
00:19:40que son projet
00:19:41n'est pas le bon pour la France,
00:19:42parce que je pense
00:19:43qu'il ne répond pas
00:19:43à l'enjeu de ma génération
00:19:44sur la dette,
00:19:45sur la prospérité
00:19:46de ma jeunesse
00:19:47et puis sur tout le changement
00:19:48de doctrine
00:19:49qu'on doit voir
00:19:50sur le fonctionnement de l'État,
00:19:52sur le rôle
00:19:52que doit avoir l'État,
00:19:53notamment dans l'économie.
00:19:57Ceci étant dit,
00:19:58je pense qu'il y a
00:19:58un Front Républicain
00:19:59tout de même à avoir.
00:20:01C'est un Front Républicain
00:20:02contre la France Insoumise
00:20:03et je m'inscris totalement
00:20:04dans ses propos
00:20:04parce que quand on a un parti
00:20:06qui est ouvertement
00:20:07et qui tient ouvertement
00:20:08des propos
00:20:08qui sont très contestables
00:20:10sur l'antisémitisme
00:20:11qui en même temps
00:20:13propose d'abandonner
00:20:14le délit d'apologie
00:20:15du terrorisme
00:20:15qui en même temps
00:20:16passe sa vie
00:20:17à défendre les islamistes
00:20:18dans les quartiers
00:20:19et dans les villes,
00:20:19notamment je pense
00:20:20à Montpellier.
00:20:21Quand on a un parti
00:20:22comme ça
00:20:22qui s'affiche ouvertement
00:20:24avec des gens
00:20:24aussi dangereux
00:20:25pour la stabilité du pays,
00:20:27en fait,
00:20:27il n'y a pas d'autre réflexe
00:20:28à avoir
00:20:28que de les combattre
00:20:30partout où nous serons.
00:20:31Après,
00:20:32moi je pense aussi
00:20:32aux électeurs de droite.
00:20:33Les électeurs de droite,
00:20:34ils n'attendent pas
00:20:35qu'on soit aveuglé
00:20:37par tel ou tel parti.
00:20:38Ils attendent que nous,
00:20:39on parle directement aux Français
00:20:41avec des idées de droite,
00:20:42avec des valeurs de droite
00:20:43fortes,
00:20:44et notamment
00:20:44c'est ce qu'on fera en 2027
00:20:45parce que ce qu'on a fait,
00:20:46la politique de papa
00:20:47qui a lieu depuis
00:20:49quelques décennies,
00:20:49ça ne marche pas.
00:20:50On le voit aujourd'hui,
00:20:51la défiance envers les politiques,
00:20:52c'est aussi un résultat de ça.
00:20:53C'est des politiques
00:20:54qui ont été souvent aveuglées
00:20:56par telle ou telle chose
00:20:57et qui, au final,
00:20:58ont oublié une seule chose,
00:21:00c'était l'intérêt de la France
00:21:00et l'intérêt des Français.
00:21:02Alors on a Marc,
00:21:03non pardon,
00:21:03Julien en ligne
00:21:04qui nous appelle
00:21:04de Chambéry.
00:21:06Pardon,
00:21:06bonjour Julien.
00:21:08Bonjour.
00:21:08Est-ce que vous allez acheter
00:21:09le livre de Nicolas Sarkozy ?
00:21:12C'est une certitude
00:21:13que je vais l'acheter,
00:21:14oui, tout à fait.
00:21:14Vous êtes un militant LR ?
00:21:19Vous êtes du côté de...
00:21:21Oui, depuis tout jeune,
00:21:23vous savez,
00:21:24le genre de militant
00:21:25qui se lève à 3h du matin,
00:21:26quand j'étais plus jeune,
00:21:27bien sûr,
00:21:28pour coller les affiches,
00:21:29les recherches,
00:21:30etc.,
00:21:30mais un militant également déçu.
00:21:31Et c'est vrai que la figure
00:21:33de Nicolas Sarkozy,
00:21:34on a un peu du mal
00:21:35à faire le deuil
00:21:37de sa personnalité
00:21:37tellement il avait réussi
00:21:38à fédérer.
00:21:39Et c'est vrai qu'il avait
00:21:40compris une chose,
00:21:42c'est que la droite
00:21:42ne peut pas gagner seule.
00:21:45Et c'était déjà le cas en 2007,
00:21:47alors vous imaginez maintenant
00:21:48comme c'est encore plus le cas,
00:21:51et d'autant plus
00:21:52que les parlementaires LR,
00:21:54pour moi,
00:21:54ne savent plus trop
00:21:55où ils habitent
00:21:55quand on voit leur attitude
00:21:57vis-à-vis du vote du budget,
00:21:59du vote de confiance
00:21:59vis-à-vis de l'eau cornue.
00:22:01Moi, quand je vote LR,
00:22:03ce n'est pas pour voter
00:22:04pour la majorité présidentielle.
00:22:06Donc, je pense qu'il faut...
00:22:08Pardon, oui, allez-y, allez-y.
00:22:10Oui, oui, donc moi,
00:22:11quand je vote LR,
00:22:12ce n'est pas pour donner
00:22:13un quitus
00:22:13à la majorité présidentielle
00:22:15qui, depuis maintenant 8 ans,
00:22:17mène la France
00:22:18dans le gouffre.
00:22:20Donc, je pense que j'en veux
00:22:21beaucoup aux dirigeants actuels,
00:22:22et je regrette la personnalité
00:22:23de Nicolas Sarkozy,
00:22:24qui était quand même
00:22:25très fédérateur,
00:22:26qui avait probablement
00:22:27certainement des défauts,
00:22:29mais qui avait quand même
00:22:30au moins réussi ce mérite-là,
00:22:31c'est-à-dire de rassembler
00:22:32la droite autour d'un projet
00:22:34pour faire en sorte
00:22:35qu'on puisse gagner
00:22:36les élections,
00:22:37parce que seul,
00:22:37on ne peut plus gagner.
00:22:39Ce n'est pas possible.
00:22:39Donc, vous, vous seriez prêt
00:22:41à une union des droites
00:22:43et à un rapprochement
00:22:44avec le RN ?
00:22:46Moi, je suis plutôt avec le RN
00:22:48ou n'importe qui d'autre.
00:22:48Moi, je pense qu'on peut
00:22:50se mettre d'accord
00:22:51sur un programme qui est commun,
00:22:52comme ce qui a été fait en Italie,
00:22:54et il s'avère que ce qui a été fait
00:22:56en Italie, ça marche.
00:22:57Moi, je ne demande pas
00:22:57à ce que tout le monde pense
00:22:58comme moi,
00:22:59mais qu'on se retrouve
00:23:00sur des valeurs communes
00:23:01et qu'on puisse ensuite
00:23:03gagner les élections,
00:23:04parce qu'un parti seul
00:23:05ne pourra pas gagner.
00:23:07Pour gagner une élection,
00:23:08il faut faire plus de 50% des voix.
00:23:10Donc, il faut qu'on se mette
00:23:10d'accord autour de la table,
00:23:11qu'on mette les égaux de côté
00:23:12et qu'on se dise
00:23:13sur telle thématique,
00:23:14telle thématique,
00:23:15telle thématique,
00:23:16on se met d'accord
00:23:16sur un socle commun,
00:23:18ce qu'avait réussi
00:23:18à faire la gauche en 81,
00:23:20ce qu'ils avaient réussi
00:23:20à faire en 97,
00:23:22et on part unis aux élections.
00:23:23Quand je vois que parfois
00:23:24dans des circonscriptions,
00:23:26on se retrouve avec deux...
00:23:27Lors des dernières législatives,
00:23:29on s'est retrouvé
00:23:30avec un candidat de droite
00:23:31qui a aidé à faire élire
00:23:32François Hollande,
00:23:32parce qu'il n'a pas voulu...
00:23:34Quand un candidat de droite
00:23:36a fait élire l'ennemi,
00:23:39enfin l'ennemi,
00:23:39le candidat concurrent
00:23:40à Nicolas Dupont-Veignan,
00:23:42moi j'ai plus de valeurs
00:23:43en commun avec Nicolas Dupont-Veignan
00:23:44qu'avec un ancien RACGT,
00:23:46vous voyez ?
00:23:47Je ne comprends pas du tout
00:23:49l'attitude DLR.
00:23:52Je pense qu'il faut se mettre d'accord,
00:23:54qu'on trouve les candidats
00:23:55qu'il faut dans les bonnes circonscriptions.
00:23:57Lorsqu'on peut avoir
00:23:57un candidat commun,
00:23:58on le fait.
00:23:59Quand il y a un candidat sortant
00:24:00de la droite patrénétique,
00:24:02de la droite patriote,
00:24:03eh bien on le soutient.
00:24:04Et puis c'est comme ça
00:24:05que ça fonctionne.
00:24:06Sinon on ne pourra jamais y arriver.
00:24:07Ce que vous dites,
00:24:08oui, témoigne de la défiance,
00:24:11ce qu'on disait tout à l'heure,
00:24:13de la défiance vis-à-vis des politiques
00:24:16et de cet intérêt particulier
00:24:18de chacun qui ressort.
00:24:21On va en reparler dans un instant.
00:24:23On marque une toute petite pause
00:24:25et on se retrouve dans un instant
00:24:26avec vous.
00:24:27Mais c'est l'heure de découvrir
00:24:30le cadeau qui est au pied du sapin.
00:24:32Je sais que Serge Guérin
00:24:33regarde avec envie
00:24:34mon petit sac cadeau.
00:24:38Très joli d'ailleurs.
00:24:38Vous pouvez gagner aujourd'hui
00:24:40un bon d'achat
00:24:41pour le site Maison Scarlett,
00:24:43un bon d'achat de 200 euros.
00:24:45Maison Scarlett,
00:24:45c'est la marque de boîte à bijoux.
00:24:47Vous avez beaucoup de bijoux.
00:24:49Vous avez des bracelets.
00:24:50Juliette m'a dit
00:24:51que c'était une excellente marque.
00:24:52Absolument,
00:24:52c'est une très bonne marque.
00:24:53Chouchoutez vos bijoux,
00:24:54vos colliers.
00:24:55Donc vous envoyez sapin par SMS
00:24:57au 72018
00:24:59pour gagner ce bon d'achat
00:25:01pour le site Maison Scarlett.
00:25:03A tout de suite.
00:25:03Et puis Serge Guérin,
00:25:04vous répondrez peut-être
00:25:05à ce que disait notre auditeur
00:25:08à propos de Nicolas Sarkozy
00:25:10et du deuil
00:25:11qu'il n'arrive pas à faire de lui.
00:25:13Et puis irez-vous acheter
00:25:14le livre de Nicolas Sarkozy,
00:25:160826 300 300.
00:25:18A tout de suite.
00:25:18Les Chevaliers du Fiel
00:25:21sur Sud Radio.
00:25:23Dans la maison familiale,
00:25:24allongé sur le lit,
00:25:25dans la charme,
00:25:26il y a le papy
00:25:26qui est très faible.
00:25:27Il dit,
00:25:28mettez-vous d'accord,
00:25:29Valérie Expert.
00:25:30De retour dans le studio
00:25:31de Sud Radio,
00:25:32nous parlons de la sortie
00:25:33du livre de Nicolas Sarkozy.
00:25:34Théo, vous allez réagir
00:25:36dans un instant
00:25:37à ce que disait Julien,
00:25:39notre auditeur
00:25:40sur l'union des droites.
00:25:41Vous lirez parler, vous Serge,
00:25:42plus particulièrement
00:25:43du livre en lui-même.
00:25:45Alors, vous savez,
00:25:47j'ai parlé aussi
00:25:47en tant qu'auteur,
00:25:48mais vous connaissez
00:25:49les TGV ?
00:25:50Non.
00:25:52Oui, mais quel rapport
00:25:53avec les livres ?
00:25:54Et bien là,
00:25:54c'est les EGV.
00:25:56C'est-à-dire que c'est quand même
00:25:56l'écriture à grande vitesse
00:25:57et l'édition à grande vitesse.
00:25:59Moi, je suis impressionné
00:26:00par le temps qu'il a mis
00:26:02pour écrire,
00:26:02le temps qu'il a été mis
00:26:03pour éditer.
00:26:04Donc, c'est quand même
00:26:04une très belle performance
00:26:05éditoriale
00:26:06de ce point de vue-là.
00:26:07Juste une parenthèse,
00:26:08certains éditeurs précisent,
00:26:10perfidement,
00:26:11que pour imprimer un livre,
00:26:12il faut quand même réserver.
00:26:14Aujourd'hui,
00:26:14c'est très compliqué,
00:26:15la pénurie de papier.
00:26:17Donc, il y a un créneau
00:26:17qui a forcément été réservé
00:26:19très, très en amont
00:26:20pour pouvoir imprimer le livre.
00:26:23Parenthèse refermée.
00:26:24C'est ça,
00:26:24ça prouve en tout cas
00:26:25un professionnalisme
00:26:26de l'édition
00:26:26qui est à noter
00:26:27et de l'écriture
00:26:28qui est à noter.
00:26:30Donc, je regarde ça
00:26:30de ce point de vue-là.
00:26:32Deuxième élément,
00:26:32évidemment,
00:26:33juste avant les fêtes de Noël,
00:26:34donc on peut imaginer
00:26:35que ça sera un chouette cadeau,
00:26:37parce qu'il est assez fin,
00:26:38je crois, le livre.
00:26:38Donc, il y a 250 pages.
00:26:39Donc, pas trop cher à tout ça,
00:26:41donc on peut l'offrir assez bien.
00:26:43En termes de livres
00:26:44et de cadeaux,
00:26:45je propose à nos auditeurs
00:26:46d'acheter...
00:26:47Le vôtre ?
00:26:48Non, même pas.
00:26:48L'étrange des fêtes
00:26:49de Marc Bloch.
00:26:50Je pense qu'ils apprendront
00:26:51beaucoup plus
00:26:51et qu'ils nous parlent
00:26:52d'aujourd'hui.
00:26:53Enfin, 1940
00:26:54et finalement aujourd'hui.
00:26:55Je pense que ça sera
00:26:55beaucoup plus utile peut-être.
00:26:57Mais en tout cas,
00:26:57ce qui est intéressant,
00:26:58c'est qu'on peut aussi remarquer
00:26:59que le livre reste
00:27:01quelque chose
00:27:02qui, en termes de symbolique,
00:27:04en termes d'émotion,
00:27:05en termes d'imaginaire,
00:27:08mais écrire, en tout cas,
00:27:11publier un livre
00:27:12reste quelque chose
00:27:13d'extrêmement important
00:27:14et permet de faire sérieux.
00:27:15Nicolas Sarkozy
00:27:16n'a pas besoin de ça
00:27:16pour faire sérieux.
00:27:17N'empêche que
00:27:18c'est aussi une manière
00:27:18d'être dans l'espace public
00:27:21d'une manière plus
00:27:22entre guillemets intellectuelle.
00:27:23Et ça, c'est bien joué.
00:27:24Mais tous les livres
00:27:25ne fonctionnent pas.
00:27:25A signaler que celui
00:27:26de Jordan Bardella
00:27:27marche plutôt pas mal.
00:27:30Il y a un intérêt
00:27:30quand même
00:27:31pour le livre politique
00:27:32Jordan Bardella.
00:27:33Pour certains politiques.
00:27:34Bien sûr.
00:27:35Il y a des immenses flops
00:27:37par ailleurs.
00:27:37Il y a des immenses flops
00:27:38par ailleurs.
00:27:38Il y a des anciens ministres
00:27:39qui ont fait moins.
00:27:39Je crois que Xavier Bertrand
00:27:40ça ne marche pas très bien.
00:27:41Non.
00:27:41Il y a Marine Tondelier.
00:27:43Non, il y a une
00:27:43qui n'est pas terrible.
00:27:44Je crois que ce n'est pas
00:27:45terrible non plus.
00:27:45Non.
00:27:46Mais Jordan Bardella
00:27:47est à près de 60 000
00:27:48exemplaires.
00:27:49Il faut voir les fils
00:27:51au sens de dédicace.
00:27:52Des centaines,
00:27:53des milliers de personnes.
00:27:54C'est assez humiliant
00:27:55pour un auteur.
00:27:55Oui, je voulais bien agir.
00:27:57On vous l'aura
00:27:57à ce que disait Julien.
00:27:58J'ai un auditeur aussi
00:27:59qui dit
00:27:59le vote pour le Front républicain
00:28:01a implosé
00:28:01dans la mesure
00:28:02où il suppose
00:28:02le vote pour LFI
00:28:03qui est un parti
00:28:04au moins aussi dangereux
00:28:05pour la France
00:28:06que le RN.
00:28:07Je partage totalement
00:28:08son avis.
00:28:10Concernant l'union des droites
00:28:12et ce que disait Julien
00:28:13pour moi c'est un sujet
00:28:13très important
00:28:14parce qu'effectivement
00:28:15cette question
00:28:16elle revient régulièrement
00:28:17ces derniers temps.
00:28:18Moi j'aimerais dire
00:28:19que je ne crois pas
00:28:19l'union des droites
00:28:20notamment à travers
00:28:21les étiquettes partisanes
00:28:22et les potentiels candidats
00:28:24à la présidentielle.
00:28:25Pourquoi ?
00:28:25Parce qu'en fait
00:28:25pour la présidentielle
00:28:27justement on va se
00:28:28ranger derrière un homme
00:28:30derrière une femme
00:28:30derrière un projet
00:28:32qui est clair.
00:28:33L'union des droites
00:28:34signifierait déjà
00:28:34qu'il y ait d'autres droites.
00:28:36Je pense que le RN
00:28:37officiellement aujourd'hui
00:28:38ne se dit pas de droite.
00:28:39Marine Le Pen
00:28:39ne se dit même pas
00:28:40de droite aujourd'hui.
00:28:41Et puis quand elle doit choisir
00:28:42entre Bruno Rotaillot
00:28:43et Olivier Faure
00:28:44elle a tendance un peu
00:28:45à hésiter.
00:28:46Apparemment les deux votent
00:28:47la même chose.
00:28:48Le PS et les LR.
00:28:49Bruno Rotaillot
00:28:50n'a pas voté
00:28:51sa position était très claire.
00:28:52Donc effectivement
00:28:53l'UMPS est toujours en vie.
00:28:54La position de Bruno Rotaillot
00:28:55était très claire
00:28:56sur le PLFSS.
00:28:59Mais concernant
00:28:59l'union des droites
00:29:00en fait
00:29:00il faut être cohérent.
00:29:01Je pense que les gens
00:29:02ont détesté le macronisme
00:29:04et le en même temps.
00:29:05En 2027
00:29:05les gens voudront revenir
00:29:06vers une ligne idéologique
00:29:07qui est très claire
00:29:07vers un programme
00:29:08qui est très clair.
00:29:09Le pays aujourd'hui
00:29:10il fait face à des défis
00:29:10hyper importants
00:29:11sur l'immigration
00:29:12sur la sécurité
00:29:13sur la dette
00:29:14sur le social aussi
00:29:15sur la pauvreté
00:29:16qui s'accentue
00:29:17chez les classes les plus précaires
00:29:18et on ne pourra pas
00:29:19y répondre par un en même temps
00:29:20de conglomérats de partis
00:29:23qui au final
00:29:23ne se correspondent pas
00:29:24tout à fait.
00:29:25Moi j'ai pas trop
00:29:26grand chose en commun
00:29:26socialement et économiquement
00:29:27avec le Rassemblement National.
00:29:28Non mais il ne vous a pas échappé
00:29:30que Jordan Bardella
00:29:31est largement en tête
00:29:32des intentions de vote
00:29:33donc ce que vous dites
00:29:34se justifie
00:29:35se confirme
00:29:36avec une volonté
00:29:38d'aller vers quelqu'un
00:29:39de plus radical.
00:29:41Il y a une volonté
00:29:42effectivement de radicalité
00:29:43en tout cas
00:29:43il y a une volonté
00:29:43de réponse ferme et franche.
00:29:45Moi je suis désolé
00:29:46mais quand j'ai vu
00:29:46Bruno Rotailleau à Beauvau
00:29:47j'ai vu aussi
00:29:49de la franchise
00:29:49et j'ai vu aussi
00:29:50une forme de radicalité.
00:29:52Quand je vois
00:29:53et j'écoute ses propos
00:29:53quand j'écoute aussi
00:29:54les premières idées
00:29:55qu'il développe notamment
00:29:56sur l'aspect économique
00:29:57je vois aussi une forme
00:29:58de radicalité
00:29:58que les français
00:29:59ont envie de retrouver
00:30:01à droite notamment
00:30:02et je pense que la droite
00:30:03gagnera notamment
00:30:04si elle est droite
00:30:04dans ses bottes
00:30:05si elle reste
00:30:05effectivement indépendante
00:30:07mais qu'elle parle à tout le monde.
00:30:08On n'a pas vocation
00:30:09à être seulement
00:30:09la droite conservatrice
00:30:10libérale ou modérée.
00:30:12La droite en 2027
00:30:13si on veut revenir au pouvoir
00:30:14si la droite
00:30:15même au-delà des républicains
00:30:16veut revenir au pouvoir
00:30:17elle doit parler
00:30:18à tous les français
00:30:19effectivement de toutes les droites
00:30:20mais plus globalement
00:30:21à tous les français
00:30:22même au-delà de la droite.
00:30:23Vous avez entendu
00:30:24ce que disait Julien
00:30:25tout à l'heure
00:30:25il ne fait pas le deuil
00:30:27de Sarkozy
00:30:27parce qu'il ne se retrouve pas
00:30:28aujourd'hui dans les LR
00:30:29Bien sûr mais Sarkozy
00:30:30il est d'une campagne
00:30:31il est d'une aventure
00:30:31cette aventure
00:30:32on va la créer
00:30:33on va l'écrire tous ensemble
00:30:34en 2027
00:30:34et moi j'ai peut-être
00:30:36quelques noms en tête
00:30:37même un nom en tête
00:30:38qui me plairait bien
00:30:39mais bon
00:30:40ça on verra
00:30:40ce sera un autre débat.
00:30:42Un mot peut-être
00:30:42sans cette union
00:30:43c'est-à-dire que
00:30:44les LR en 2027
00:30:45je ne sais pas
00:30:46mais les LR en 2025
00:30:47aujourd'hui
00:30:48sont fondus dans le macronisme
00:30:49voilà
00:30:50ils sont fondus dans le macronisme
00:30:51si vous voulez
00:30:52moi c'est pas droite, gauche
00:30:53ou je ne sais quoi
00:30:53c'est que le parti aujourd'hui
00:30:55qui rassemble le plus
00:30:57qui est le moins sectaire
00:30:58parce que le RN
00:30:59est le groupe à l'Assemblée Nationale
00:31:00qui vote le plus de textes
00:31:01qui ne sont pas estampillés RN
00:31:03c'est-à-dire que
00:31:04quand ça va dans l'intérêt
00:31:04des français
00:31:05et de la France
00:31:06on n'hésite pas à voter pour
00:31:07vous remarquerez
00:31:09peut-être que
00:31:10l'expression de Nicolas Sarkozy
00:31:12vis-à-vis du Front Républicain
00:31:13est peut-être aussi liée
00:31:14aux remontées
00:31:15des équipes d'Éric Ciotti
00:31:17votre ancien président
00:31:18des LR
00:31:19qui a rejoint
00:31:20la grande alliance
00:31:21avec Marine Le Pen
00:31:22qui a créé l'UDR
00:31:23pourquoi est-ce que
00:31:24ces gens
00:31:25ils nous rejoignent ?
00:31:26moi dans ma région
00:31:27il y a un maire LR d'Ardèche
00:31:29conseiller régional
00:31:29avec Laurent Wauquiez
00:31:30qui nous a rejoint aussi
00:31:31pourquoi ?
00:31:32vous parlez d'en même temps
00:31:33vous avez Laurent Wauquiez
00:31:34qui explique que
00:31:35c'est tout seul fait les filles
00:31:37soit
00:31:37mais au législatif 2024
00:31:40M. Wauquiez a été réélu
00:31:42député face au Rassemblement National
00:31:43grâce aux électeurs de Mélenchon
00:31:45oui mais on ne peut pas
00:31:45contrôler les voix
00:31:46je comprends moi
00:31:48et avec le respect
00:31:48que j'épouvoie
00:31:49je comprends que
00:31:50l'électeur LR
00:31:51et même le cadre LR
00:31:52et même les élus LR
00:31:53ne se retrouvent plus
00:31:54vous avez M. Rotaillot
00:31:55qui dit qu'il faut voter
00:31:56contre le budget
00:31:57de la sécurité sociale
00:31:58et puis vous avez
00:31:59des députés LR
00:31:59qui votent pour
00:32:00pardon mais
00:32:01clarifier votre position
00:32:02et puis on discutera
00:32:03de 2027 plus tard
00:32:04elle sera clarifiée
00:32:04en 2027
00:32:05alors
00:32:06je dirais qu'on parle
00:32:07quand même des maisons closes
00:32:08donc là c'est un sujet
00:32:09qui a été remis
00:32:12dans l'actualité
00:32:13par Jean-Philippe Tanguy
00:32:15il dit
00:32:16ce n'est pas la réouverture
00:32:18des maisons closes
00:32:19telles qu'on l'imagine
00:32:19ça c'est Sébastien Chenu
00:32:21qui précise
00:32:21l'idée
00:32:23est de permettre
00:32:23aux prostituées
00:32:24de se mettre
00:32:24dans une sorte de coopérative
00:32:26où elles gèreraient
00:32:27elles-mêmes un droit
00:32:27qu'elles définiraient
00:32:29et qui leur donneraient
00:32:30également des droits sociaux
00:32:31qu'elles n'ont pas aujourd'hui
00:32:32parce que évidemment
00:32:32la prostitution existe toujours
00:32:35que toutes les tentatives
00:32:36qui ont été faites
00:32:37pour pénaliser le client
00:32:38contrôler la prostitution
00:32:41ça ne fonctionne pas
00:32:42donc bonne idée
00:32:44bonne idée
00:32:44Lucas vous êtes
00:32:46un peu jeune peut-être
00:32:47mais je peux quand même
00:32:49avoir un avis sur la question
00:32:50et mon avis est plutôt favorable
00:32:52pour plusieurs raisons
00:32:53la première c'est que
00:32:54ça permettra
00:32:55je pense
00:32:56de mieux encadrer
00:32:57de mieux contrôler
00:32:58l'Etat pourra fixer
00:32:59des règles strictes
00:33:00il pourra y avoir
00:33:01des contrôles sanitaires
00:33:02on pourra peut-être
00:33:03lutter plus efficacement
00:33:04contre les réseaux clandestins
00:33:06évidemment
00:33:07ça peut permettre
00:33:09de protéger
00:33:09davantage les travailleuses
00:33:11du sexe
00:33:11que dans la rue
00:33:12avec des macs
00:33:13de façon clandestine
00:33:15et je voulais faire
00:33:15en fait un parallèle
00:33:17avec le trafic de cannabis
00:33:19parce qu'en France
00:33:21on voit bien
00:33:22parce que c'est le même sujet
00:33:23qu'on s'attaque
00:33:24aux consommateurs
00:33:25dans le cas du cannabis
00:33:26on s'attaque
00:33:26aux clients
00:33:27dans le cas
00:33:29de la prostitution
00:33:30et en fait
00:33:30on voit bien
00:33:31que ça ne fonctionne pas
00:33:32ça ne fonctionne pas
00:33:33depuis des années
00:33:33donc ça a montré
00:33:36que ça ne fonctionnait pas
00:33:36je pense qu'en tout cas
00:33:38cette proposition
00:33:39de Jean-Philippe Tanguy
00:33:39mérite débat
00:33:40et d'ailleurs
00:33:41elle fait débattre
00:33:41depuis hier
00:33:42chacun y va de son avis
00:33:43et c'est déjà ça
00:33:44à mon avis d'en débattre
00:33:45en tout cas
00:33:45on pourrait le tester
00:33:48pour voir ce que ça donne
00:33:49l'inverse a déjà
00:33:50prouvé
00:33:51que ça ne fonctionnait pas
00:33:51je ne sais pas
00:33:53Théo
00:33:53je pense qu'il y a
00:33:54effectivement un vrai sujet
00:33:56qu'on n'a pas traité
00:33:57même depuis des années
00:33:58notamment
00:33:59un prisme
00:34:00plutôt sur la jeunesse
00:34:01la prostitution des mineurs
00:34:02parce qu'il y a une grande précarité
00:34:04chez les étudiants
00:34:04et chez les étudiantes
00:34:06également
00:34:07Est-ce que ça luttera
00:34:09contre la prostitution des mineurs ?
00:34:10T'as la question
00:34:11moi personnellement
00:34:11je n'y crois pas
00:34:13en tant que tel
00:34:14parce qu'au final
00:34:14même si on impose
00:34:15un cadre légal
00:34:16forcément
00:34:17il y aura des comportements humains
00:34:20qui vont dépasser
00:34:20ce cadre légal là
00:34:21et on va retrouver
00:34:22aussi des dérives
00:34:23et des drames
00:34:25très certainement
00:34:26donc moi
00:34:26mon avis
00:34:27honnêtement
00:34:28il n'est pas tranché
00:34:28sur la question
00:34:29je pense qu'effectivement
00:34:29il n'y a pas de dogme
00:34:30à voir sur ces positions là
00:34:31la question est de savoir
00:34:32comment on peut
00:34:33au mieux protéger
00:34:34ces jeunes femmes
00:34:35et ces jeunes hommes aussi
00:34:35qui se prostituent
00:34:37et notamment
00:34:38la prostitution étudiante
00:34:40Vous allez nous dire peut-être
00:34:41André Cotterac
00:34:42vous êtes porte-parole du RN
00:34:43pourquoi cette proposition ?
00:34:45On va y revenir dans un instant
00:34:470826 300 300
00:34:49êtes-vous favorable
00:34:50à la rouverture
00:34:51d'une forme de maison close
00:34:53pour la prostitution ?
00:34:55On aura un auditeur
00:34:56juste au retour
00:34:57de la publicité
00:34:58à tout de suite
00:34:58Sud Radio
00:35:00Parlons Vrai
00:35:00Parlons Vrai
00:35:01Sud Radio
00:35:01Parlons Vrai
00:35:02Sud Radio
00:35:02Le 10h midi
00:35:03Mettez-vous d'accord
00:35:04Valérie Expert
00:35:05Et nous parlions donc
00:35:07de cette proposition
00:35:08du député
00:35:10Jean-Philippe Tanguy
00:35:11de rouvrir les maisons close
00:35:12alors c'est une proposition
00:35:13qui était assez ancienne
00:35:15appelez-nous
00:35:16et on va prendre Jacques
00:35:17dans un instant
00:35:180826 300 300
00:35:20est-ce que vous pensez
00:35:20que c'est une bonne chose
00:35:21de rouvrir une forme
00:35:22de maison close
00:35:23pour protéger
00:35:24les prostituées ?
00:35:25Stéphane nous dit
00:35:26mais ces femmes payent
00:35:27des impôts
00:35:27l'Etat ne les protège pas
00:35:29elles sont maltraitées
00:35:30etc.
00:35:31donc déjà d'où sort
00:35:32cette proposition ?
00:35:35Le timing
00:35:35comme on dit
00:35:36de cette proposition
00:35:37parce que beaucoup de gens
00:35:38ont dit
00:35:38mais Jean-Philippe Tanguy
00:35:40travaille sur le budget
00:35:40pourquoi est-ce qu'il sort
00:35:41cette proposition ?
00:35:42La réalité c'est que
00:35:43il y en avait parlé
00:35:44il y a plusieurs semaines
00:35:45voire plusieurs mois
00:35:46et que c'est le journal
00:35:47Le Monde
00:35:48qui a décidé
00:35:49comme par magie
00:35:50de rédiger un article
00:35:51là-dessus
00:35:51et l'ensemble
00:35:52du système médiatique
00:35:53a embrayé là-dessus
00:35:55c'est pas plus mal
00:35:56qu'on en débatte
00:35:56parce que je pense
00:35:57que ça dépasse
00:35:58les parties
00:35:59ça dépasse
00:36:00les individus
00:36:01je pense que chaque
00:36:01personne a son point de vue
00:36:03et chaque personne
00:36:03réfléchit à ce sujet
00:36:04moi je pense que ça va
00:36:05dans le bon sens
00:36:06même si ça ne réglera
00:36:07pas totalement le problème
00:36:08mais ça va dans le bon sens
00:36:09parce qu'on va protéger
00:36:10les prostituées
00:36:12parce qu'elles pourront
00:36:12se soigner
00:36:13parce qu'elles pourront
00:36:13être suivies
00:36:14parce que le statut
00:36:15proposé par Jean-Philippe Tanguy
00:36:16c'est une coopérative
00:36:18donc il n'y a pas de patron
00:36:19ce sont elles
00:36:20qui s'auto-organisent
00:36:21là-dedans
00:36:22maintenant est-ce que
00:36:23ça va
00:36:23mettre à bas
00:36:25et stopper
00:36:27les réseaux criminels
00:36:28probablement pas
00:36:30en tout cas
00:36:30je pense que ça va
00:36:31dans le bon sens
00:36:32et si on a un minimum
00:36:33de bénéfices à avoir
00:36:34là-dessus
00:36:34écoutez
00:36:35prenons-les
00:36:35alors on a Jacques
00:36:36qui nous appelle
00:36:37de Marseille
00:36:38bonjour Jacques
00:36:38bonjour merci
00:36:40d'avoir pris mon appel
00:36:41écoutez
00:36:43puisque la mode
00:36:43est au label
00:36:44il va falloir
00:36:45en attribuer
00:36:45en maison close
00:36:46parce que j'estime
00:36:47qu'elles ne vont pas
00:36:47toutes être gérées
00:36:49de la même façon
00:36:49ceci étant
00:36:51pour ce qui concerne
00:36:53la sécurité
00:36:54je pense que c'est
00:36:55mieux ou moins mal
00:36:57comme on veut
00:36:57que la rue
00:36:58parce qu'il faut savoir
00:37:00que les filles
00:37:00qui sont dans la rue
00:37:01sont à 80 ou 90%
00:37:04sous la pression
00:37:05d'un proxo
00:37:06à Marseille
00:37:07on les voyait
00:37:07en voiture
00:37:08poser ses pauvres femmes
00:37:10sur le trottoir
00:37:10et venir les récupérer
00:37:12avec l'argent
00:37:12qu'elles avaient gagné
00:37:13donc ça
00:37:15je pense que
00:37:15d'un point de vue
00:37:16de sécurité
00:37:16c'est mieux
00:37:17après
00:37:18par ailleurs
00:37:19une maison close
00:37:20elle peut la quitter
00:37:21un proxo
00:37:21on ne le quitte pas
00:37:22si on le quitte
00:37:23on peut le payer
00:37:24de sa vie
00:37:24voilà
00:37:25dans un premier temps
00:37:26je pense ça
00:37:27d'accord
00:37:28donc vous vous y êtes
00:37:29favorable
00:37:29vous êtes plutôt favorable
00:37:31à cette
00:37:32à condition que ce soit
00:37:32bien encadré
00:37:33à condition que ce soit
00:37:34bien encadré
00:37:35qu'il y ait des contrôles
00:37:36voilà
00:37:36parce que
00:37:36on vous a perdu Jacques
00:37:40mais on entend
00:37:40donc ce que vous nous dites
00:37:42Théo
00:37:42vous entendez ce que
00:37:44c'est du bon sens
00:37:47si on prend après
00:37:48est-ce qu'on va pouvoir
00:37:49contrôler
00:37:50est-ce qu'on va pouvoir
00:37:51créer effectivement
00:37:52ce type de maison close
00:37:54bien sûr
00:37:55de toute façon
00:37:56il ne faut pas être
00:37:57enfermé dans des dogmes
00:37:58surtout sur des questions
00:37:59qui sont aussi sensibles
00:38:01que celles de la prostitution
00:38:03et au final
00:38:03de la vie
00:38:03de milliers
00:38:05d'hommes
00:38:05et de femmes
00:38:06après
00:38:07effectivement
00:38:08cette question-là
00:38:08elle est différente
00:38:10en fonction
00:38:10de l'aspect personnel
00:38:12en fonction
00:38:12de la personne
00:38:14en elle-même
00:38:14mais en fait
00:38:15c'est vrai que
00:38:15je rejoins tout à fait
00:38:16ce que disait
00:38:17Andréa Cotarac
00:38:18c'est que
00:38:18toute garantie
00:38:21de sécurité
00:38:21pour quelconque personne
00:38:23est bonne à prendre
00:38:24encore faut-il
00:38:25maintenant que ces garanties
00:38:26soient justement garanties
00:38:28et qu'au final
00:38:29la politique de l'État
00:38:30en la matière
00:38:30soit ambitieuse
00:38:31au final
00:38:31on s'est aperçu
00:38:32que tout ce que faisait
00:38:33l'État
00:38:33ces derniers temps
00:38:34était un peu
00:38:36mis en échec
00:38:38par la réalité
00:38:38donc je crains
00:38:40effectivement
00:38:40que si l'État
00:38:42met en place
00:38:42une nouvelle politique publique
00:38:43en faveur
00:38:43justement de la sécurité
00:38:45des prostituées
00:38:46on fait face
00:38:48encore une fois
00:38:49à un échec
00:38:49parce qu'en Espagne
00:38:50les maisons de clon
00:38:51se sont autorisées
00:38:52ça ne se passe pas toujours
00:38:54très très bien
00:38:55très très bien non plus
00:38:56il y a eu des interventions
00:38:57c'est pas binaire
00:38:58face à la réalité
00:39:00l'être humain
00:39:00est parfois perfide
00:39:01et parfois mauvais
00:39:02il n'y a rien de binaire
00:39:04il n'y a rien de facile
00:39:05dans ces questions-là
00:39:05oui absolument
00:39:06en tout cas
00:39:07ça a le mérite
00:39:07de remettre le sujet
00:39:09oui pardon Serge Guérin
00:39:11je crois qu'il y a vraiment
00:39:12c'est d'abord très intéressant
00:39:13de voir combien il y a de choses
00:39:14à dire
00:39:15sur la question
00:39:15et que ça reste quand même
00:39:16une problématique
00:39:17on dit souvent
00:39:18c'est le plus vieux métier du monde
00:39:19c'est quand même pas pour rien
00:39:20et donc ça intéresse tout le monde
00:39:22c'est aussi intéressant
00:39:23de se rappeler
00:39:23que c'est le sujet
00:39:24sur lequel la différence
00:39:25femmes-hommes
00:39:25est souvent assez importante
00:39:27pour les femmes
00:39:28la prostitution
00:39:29est souvent apparaît
00:39:30comme une forme de sécurité
00:39:31pendant que les hommes
00:39:33entre guillemets
00:39:33vont voir certaines prostituées
00:39:35il y a moins de risque
00:39:36de viol et ainsi de suite
00:39:36il y a eu toujours ça
00:39:38dans la culture globale
00:39:39n'empêche que
00:39:40c'est très présent
00:39:41chez un certain nombre de personnes
00:39:43et voilà
00:39:44donc il faut dire
00:39:45pour discuter
00:39:46c'est pas une question de pensée ou pas
00:39:46je vous donne les faits
00:39:47moi je ne suis pas
00:39:48sur les femmes
00:39:50sont plus préoccupées
00:39:51je pense
00:39:51de la santé
00:39:53de la sécurité
00:39:54de ces prostituées
00:39:55c'est plus sous cet axe-là
00:39:56que de se dire
00:39:57si mon mec
00:39:57va voir une prostituée
00:39:58ce sera moins dangereux
00:40:00je n'ai pas dit ça
00:40:01c'est encore autre chose
00:40:02vous avez dit quoi
00:40:02j'ai pas bien compris
00:40:03ça c'était aussi ça
00:40:04un certain nombre de femmes
00:40:04préféraient en effet
00:40:05que leur compagnon
00:40:06aille voir une prostituée
00:40:08plutôt qu'elle ait une maîtresse
00:40:09attitrée par exemple
00:40:09il y a eu tout ça
00:40:10donc tout ça ça joue
00:40:11je rappelle que d'ailleurs
00:40:11c'est pas que des femmes
00:40:12c'est aussi des hommes
00:40:13qui se prostituent
00:40:14mais en tout cas
00:40:14ça reste très très présent
00:40:15dans l'univers
00:40:16deuxième élément
00:40:17toutes les politiques
00:40:18qui ont été mises en place
00:40:19et d'ailleurs on parlait
00:40:20de Sarkozy
00:40:20c'était lui qui avait interdit
00:40:21sous sa présidence
00:40:23le racolage dans les rues
00:40:24parce que ça faisait
00:40:25la pornographie et tout ça
00:40:26à chaque fois
00:40:27qu'il y a une décision
00:40:27qui a été prise
00:40:28ça a rendu cette activité
00:40:30plus risquée
00:40:31pour les personnes
00:40:31qui les faisaient
00:40:32donc de ce point de vue là
00:40:33c'est à chaque fois
00:40:33un échec
00:40:34et à chaque fois
00:40:35ces femmes ou ces hommes
00:40:36allaient de plus en plus loin
00:40:38on les voyait de moins en moins
00:40:39et prenaient donc
00:40:40de plus en plus de risques
00:40:40donc il faut aussi voir
00:40:41les réalités
00:40:42pour ces personnes là
00:40:43on estime qu'il y a à peu près
00:40:4350 000 personnes
00:40:44qui ont cette activité
00:40:46donc là encore
00:40:47c'est quand même
00:40:48une problématique
00:40:48je crois assez forte
00:40:49et donc d'essayer de trouver
00:40:50une solution
00:40:51qui a été testée ailleurs
00:40:53qui fonctionne assez bien
00:40:54aux Pays-Bas par exemple
00:40:54et pas totalement idiot
00:40:56d'y réfléchir
00:40:56ensuite je trouve
00:40:57qu'il y a une originalité
00:40:58aussi dans ce qui est apporté
00:40:59c'est cette histoire
00:41:00de coopérative
00:41:01c'est à dire que c'est
00:41:02en d'abord
00:41:03mais est-ce que c'est possible
00:41:04est-ce que vous n'aurez pas
00:41:04une mère mackerel
00:41:05qui va se détacher
00:41:06du fonctionnement
00:41:08c'est comme dans
00:41:09toutes associations
00:41:10et ainsi de suite
00:41:10n'empêche que
00:41:11essayer de trouver une solution
00:41:12parce que de toute façon
00:41:13les gens iront voir
00:41:14des prostituées
00:41:15donc essayer de trouver
00:41:16une solution
00:41:16qui permette un peu
00:41:17d'échapper à cette précarité
00:41:19est loin d'être idiot
00:41:20et par ailleurs
00:41:21que ces femmes
00:41:22et ces hommes
00:41:23s'organisent
00:41:24et donc créent
00:41:25des formes de coopératives
00:41:25après tout
00:41:26en tant que défenseur
00:41:27de l'économie sociale
00:41:28et solidaire
00:41:28je trouve que c'est
00:41:29tout à fait intéressant
00:41:30et c'est aussi une manière
00:41:31d'essayer de sortir un peu
00:41:32des règles trop capitalistes
00:41:34donc c'est quand même
00:41:35super intéressant
00:41:36d'à partir de là
00:41:36finalement d'essayer
00:41:38d'innover
00:41:38de trouver des solutions
00:41:40qui ne seront pas parfaites
00:41:41c'est évident
00:41:41mais qui peuvent peut-être
00:41:43permettre en tout cas
00:41:44à une partie de ces personnes
00:41:45de sortir de l'emprise
00:41:46parce que le problème derrière
00:41:47je ne vais pas être dans la morale
00:41:49le problème derrière
00:41:49c'est les réseaux de proxénétisme
00:41:51c'est des femmes
00:41:52parfois mineures
00:41:53c'est l'esclavage sexuel
00:41:54et ainsi de suite
00:41:54c'est quand même ça
00:41:55les éléments les plus importants
00:41:57et donc si on regarde
00:41:58juste ça
00:41:58on peut se dire que
00:41:59c'est peut-être une piste
00:42:01qui permettra d'améliorer
00:42:02les choses
00:42:02alors on a
00:42:03Jérôme Gatch
00:42:05qui était hier
00:42:06l'invité de Jean-François Aquilly
00:42:07écoutez ce qu'il disait
00:42:08de cette proposition
00:42:09dans leur palette
00:42:11il manquait
00:42:12ce que j'appelle
00:42:13moi une forme
00:42:13de populisme sexuel
00:42:14voilà
00:42:15c'est à dire qu'on se dit
00:42:15tiens c'était mieux avant
00:42:17donc on va
00:42:18caresser
00:42:20la nostalgie
00:42:22que certains auraient
00:42:23moi j'ai du mal
00:42:24à comprendre
00:42:25ça
00:42:25populisme sexuel
00:42:26oui parce que c'est l'idée
00:42:27selon laquelle
00:42:28en gros c'était mieux avant
00:42:29et on va organiser
00:42:31des nouvelles maisons closes
00:42:33parce qu'on peut appeler ça
00:42:34système coopératif
00:42:35de travail partagé
00:42:36bon ça reste
00:42:37un système de domination
00:42:39sur les femmes
00:42:40la prostitution
00:42:41avec les conséquences
00:42:43que ça a
00:42:44on va enfermer
00:42:45dans des maisons
00:42:46des femmes
00:42:46et dire que
00:42:47c'est super
00:42:48et chacun va pouvoir
00:42:49y aller
00:42:50en toute bonne conscience
00:42:51moi je ne considère pas
00:42:52que ce soit le progrès humain
00:42:54non mais simplement
00:42:56Jérôme Gage
00:42:57est socialiste
00:42:58et ça s'entend
00:43:00voilà
00:43:00c'est à dire que
00:43:01vous voyez bien ici
00:43:02on n'est pas d'accord
00:43:03les uns avec les autres
00:43:04mais on a essayé
00:43:05de prendre un peu de hauteur
00:43:06essayer de
00:43:07convaincre l'autre
00:43:08essayer de discuter
00:43:09est-ce que c'est sur la santé
00:43:10est-ce qu'on va
00:43:10abattre les réseaux criminels
00:43:12et quid du statut
00:43:13de la coopérative
00:43:14etc.
00:43:15Jérôme Gage
00:43:15lui il a dit
00:43:16la proposition RN
00:43:17d'accord
00:43:18et bien c'est du populisme sexuel
00:43:20voilà
00:43:20et finalement
00:43:22on a quelqu'un
00:43:22qui aborde des sujets
00:43:24que personne n'a abordé
00:43:25c'était mieux avant
00:43:26je veux dire
00:43:27personne n'en a parlé
00:43:28donc je pense qu'il est
00:43:29ne me radez pas crête
00:43:31voilà
00:43:31et c'est un peu dommage
00:43:32et juste
00:43:33il faut rappeler
00:43:33que Marthe Richard
00:43:34qui est celle qui avait
00:43:35ancienne prostituée
00:43:36qui avait fait voter cette loi
00:43:37à la fin de sa vie
00:43:38disait que peut-être
00:43:39que ça n'avait pas été
00:43:39une bonne idée
00:43:40donc voilà
00:43:40donc il faut être
00:43:41je crois assez nuancé
00:43:42et puis il n'y a pas de vérité
00:43:44comme souvent d'ailleurs
00:43:44sur un sujet pareil
00:43:45on a notre gagnante
00:43:48et bah oui
00:43:49c'est pas vous
00:43:50qui avez gagné
00:43:51Serge Guérin
00:43:52c'est Béatrice Delatte
00:43:55qui est dans l'Héros
00:43:57et elle a gagné
00:43:58à notre grand jeu
00:43:59Sud Radio
00:44:00un bon d'achat
00:44:01de 200 euros
00:44:02pour le site
00:44:02Maison Scarlett
00:44:03donc c'est une marque
00:44:05de boîte à bijoux
00:44:06pour chouchouter
00:44:07vos colliers
00:44:08vos boucles d'oreilles
00:44:09ou encore vos montres
00:44:10voilà
00:44:11c'est toute la journée
00:44:13sur Sud Radio
00:44:14et c'est jusqu'au 24 décembre
00:44:16vous envoyez Sapin
00:44:17par SMS
00:44:17au 7-28
00:44:19restez bien à l'écoute
00:44:20il y a de très très beaux cadeaux
00:44:22à gagner
00:44:22et nous on se retrouve
00:44:23dans un tout petit instant
00:44:25pour continuer
00:44:26de commenter l'actualité
00:44:27on va parler du Louvre
00:44:28on va voir
00:44:29encore ?
00:44:30oui bah oui
00:44:31tous les jours
00:44:32il y a un nouveau truc
00:44:32bah non mais le Louvre
00:44:33oui il y a le rapport
00:44:34d'expertise qui a été rendu
00:44:35et là on tombe de l'armoire
00:44:37on va parler
00:44:37on va parler foot également
00:44:40et puis des petits mots
00:44:42sur le vote d'hier
00:44:43avec vous Serge Guérin
00:44:44à l'Assemblée nationale
00:44:46je crois que c'était sur le foot
00:44:46pas du tout
00:44:47à tout de suite
00:44:48Sud Radio
00:44:49mettez-vous d'accord
00:44:50Sud Radio
00:44:52le 10h midi
00:44:53mettez-vous d'accord
00:44:54Valérie Expert
00:44:55et nous sommes ensemble
00:44:57avec vous pour commenter
00:44:58l'actualité
00:44:59avec Andréa Cotarac
00:45:01Théo porte-parole du RN
00:45:03Théo Hamza Adi
00:45:04président des Jeunes Républicains
00:45:06Lucas Planaverg
00:45:07journaliste au JDD
00:45:08et Serge Guérin
00:45:08sociologue
00:45:09je rappelle votre dernier livre
00:45:11et si les vieux aussi
00:45:11sauvaient la planète
00:45:13on va passer à vos coups de coeur
00:45:14vos coups de gueule
00:45:15Théo
00:45:15coups de gueule
00:45:17on aurait pu
00:45:17enfin oui
00:45:19on va traiter ce sujet
00:45:20sur le Louvre
00:45:21oui sur le Louvre
00:45:22et même plus globalement
00:45:22sur la culture en France
00:45:24le Louvre
00:45:24c'est un peu le sommet
00:45:25de la culture
00:45:25c'est ce qu'ils voient le plus
00:45:26c'est un peu le pavillon
00:45:28de la culture française
00:45:29le plus grand musée du monde
00:45:31on pourrait penser
00:45:31que la 6ème puissance mondiale
00:45:32puisse bien traiter
00:45:33son plus grand musée
00:45:35son rayon
00:45:35celui qui est facteur
00:45:38d'un tourisme incroyable
00:45:39pour elle
00:45:40et au final
00:45:41pas du tout
00:45:41on se rend compte
00:45:42que les ordinateurs
00:45:43sont du siècle dernier
00:45:45qu'au final
00:45:45les caméras étaient bien branchées
00:45:47sur l'endroit
00:45:48où les voleurs
00:45:49des bijoux de la couronne
00:45:50sont arrivés
00:45:50mais qu'avec 4 minutes de retard
00:45:52puisqu'il n'y avait pas
00:45:52assez de place sur l'écran
00:45:53ils n'ont pas pu voir
00:45:55ces voleurs rentrés
00:45:56et on se rend compte
00:45:57au final
00:45:57depuis des semaines
00:45:58que le Louvre
00:45:58est sous-investi
00:45:59alors que c'est un joyau
00:46:00du patrimoine français
00:46:01qu'en son sein
00:46:02il y a les bijoux de la couronne
00:46:04qu'il y a notre héritage
00:46:05monarchique
00:46:05impérial
00:46:06et puis
00:46:06aussi une grande partie
00:46:07de l'héritage
00:46:08des derniers siècles
00:46:10et moi
00:46:11j'aimerais vraiment
00:46:12porter un coup de gueule
00:46:13au final
00:46:13sur la politique culturelle
00:46:14en France
00:46:14c'est-à-dire qu'aujourd'hui
00:46:15notamment
00:46:16il y a toute la question
00:46:17de l'audiovisuel public
00:46:18en ce moment
00:46:18il y a plusieurs milliards
00:46:21notamment sur l'audiovisuel public
00:46:22notamment dans le PLF 2025
00:46:24pour 2025
00:46:25le poids de l'audiovisuel public
00:46:28représentait 4 milliards d'euros
00:46:29le plan pour le Louvre
00:46:31c'est à peu près
00:46:311 milliard d'euros
00:46:32ensuite
00:46:33il y a un autre sujet
00:46:34qui est très important
00:46:35et qui est sous-investi
00:46:35c'est notamment nos églises
00:46:36notre patrimoine religieux
00:46:37il y a un an
00:46:39la conférence des évêques de France
00:46:40s'établissait notamment
00:46:41qu'il y avait
00:46:414000 églises en péril
00:46:434000 églises en péril
00:46:44moi je ne comprends pas
00:46:46très bien ce pays
00:46:46qui met autant d'argent
00:46:47dans un audiovisuel public
00:46:49je crois en l'audiovisuel public
00:46:50il n'en est pas question
00:46:51de le contester
00:46:52mais
00:46:53où est la stratégie ?
00:46:54c'est-à-dire que
00:46:55vous avez une grande partie
00:46:56de ce qui fait la France
00:46:57de ce qui fait l'histoire de France
00:46:58le Louvre
00:46:58mais aussi nos églises
00:46:59moi chez moi
00:47:00dans le Pyrénées
00:47:00on a plein d'églises
00:47:01qui sont dans un état
00:47:03de délabrement
00:47:03même partout en France
00:47:04il y a des églises
00:47:05qui sont détruites
00:47:05depuis les années 2000
00:47:06il y a près de 70 églises
00:47:08qui ont été détruites
00:47:09notamment par manque de moyens
00:47:10où est la logique
00:47:12où est la stratégie
00:47:13du ministère de la Culture
00:47:14d'en autant financer
00:47:15l'audiovisuel public
00:47:16qui en même temps
00:47:17manque de pluralité
00:47:18de représenter parfaitement
00:47:19les français
00:47:19quand il laisse de l'autre côté
00:47:21au final
00:47:21une grande partie
00:47:23de notre patrimoine mourir
00:47:24donc moi j'aimerais vraiment
00:47:25qu'on puisse prendre
00:47:26conscience de tout ça
00:47:27qu'on puisse sauver nos églises
00:47:29pas non plus
00:47:29en les rendant payantes
00:47:30parce que pour moi
00:47:31c'est pas la question
00:47:32mais en ayant
00:47:33une stratégie claire
00:47:34on peut se poser la question
00:47:35sur les grands
00:47:35on l'a traité ici
00:47:36mais sur les grands édifices religieux
00:47:38comme c'est partout le cas
00:47:39dans le monde
00:47:39j'y suis opposé
00:47:40c'est le lien
00:47:42entre l'église et l'état
00:47:43notamment
00:47:44qui résulte de la loi 1905
00:47:45c'est un pacte
00:47:46si l'état n'arrive pas
00:47:47à faire sa mission
00:47:48ce n'est pas aux visiteurs
00:47:50aux touristes
00:47:51ou même aux pèlerins
00:47:51parce que au final
00:47:52dans cette logique là
00:47:54chaque homme est un pèlerin
00:47:55on n'a pas à faire le tri
00:47:56parmi les hommes
00:47:57pour les faire entrer
00:47:58dans une église
00:47:58donc moi sur cette question là
00:48:00je suis contre
00:48:00je pense que c'est à l'état
00:48:01de se saisir
00:48:01de cette question là
00:48:02parce qu'il a pris en charge
00:48:03des églises
00:48:04qu'il n'est pas capable
00:48:05de financer et de restaurer
00:48:06pour beaucoup de français
00:48:07l'église
00:48:08c'est le seul patrimoine
00:48:09de leur village
00:48:09tout à l'heure
00:48:09on parlait de ces territoires
00:48:11où il n'y a plus d'épicerie
00:48:12où il n'y a plus rien
00:48:12mais il y a toujours des églises
00:48:13et ces églises là
00:48:15c'est la fierté
00:48:15ce n'est pas seulement
00:48:16un côté religieux
00:48:17c'est un côté historique
00:48:18c'est une forme de repère
00:48:20donc il faut réinvestir
00:48:21ce champ là
00:48:225 euros pour visiter Notre-Dame
00:48:23ça ne me semblait pas
00:48:24moi j'étais assez d'accord
00:48:26avec Rachid Agnati
00:48:26moi ce n'est pas tant une somme
00:48:27c'est plutôt une question de symbole
00:48:28on ne discutera pas
00:48:30après il y a beaucoup de choses
00:48:32dans ce que vous avez dit
00:48:33ce qui est plus inquiétant
00:48:34c'est les rapports
00:48:35qui servent à caler des portes
00:48:37je veux dire
00:48:38c'est quand on voit
00:48:39et c'est ce qu'a raconté
00:48:40je ne sais plus quel député
00:48:41qui est allé visiter
00:48:42voir le centre PC du Louvre
00:48:44qui en aurait pleuré
00:48:46en voyant un petit kajibi
00:48:47avec 4 écrans
00:48:49en noir et blanc
00:48:50c'est le plus grand muséum
00:48:52Andrea Cotarac
00:48:53ça vous fait réagir ?
00:48:53non oui tout à fait
00:48:54alors d'abord
00:48:55je ne sais pas si Mme Dati
00:48:57le ministre de la Culture
00:48:57est toujours chez les LR ou pas
00:48:59parce qu'à ce moment là
00:48:59vous êtes déjà au pouvoir
00:49:00concernant la politique culturelle
00:49:02mais ce n'est pas du tout une provocation
00:49:03c'est juste que je ne sais pas du tout
00:49:04où se situe Mme Dati
00:49:06si elle est macroniste
00:49:07ou si elle est toujours LR
00:49:08par ailleurs
00:49:09les rapports sur le Louvre
00:49:11sont absolument catastrophiques
00:49:12alors effectivement
00:49:13on a eu le vol
00:49:13avec justement
00:49:15un point de faiblesse
00:49:16à l'endroit précisément
00:49:18où les voleurs sont entrés
00:49:19c'était déjà indiqué
00:49:20dans un rapport précédent
00:49:21rien n'a été fait
00:49:22on a eu la directrice du Louvre
00:49:24vous avez parfaitement raison
00:49:25qui a été auditionnée
00:49:26et qui a dit effectivement
00:49:27on a fait une erreur
00:49:28mais vous allez voir
00:49:28ce que vous allez voir
00:49:29bon deux semaines plus tard
00:49:30il y a des fuites
00:49:32avec l'eau qui passe
00:49:33dans les galeries
00:49:34l'état en ce moment
00:49:37est en état de déliquescence
00:49:39c'est-à-dire que
00:49:40notre plus gros bijou
00:49:42le plus grand musée du monde
00:49:44à savoir le Louvre
00:49:45est aujourd'hui
00:49:46dans un état de faillite quasiment
00:49:49parce que cette directrice
00:49:50a fait des investissements
00:49:51qui étaient accessoires
00:49:53pour renouveler
00:49:54leur salle de cocktail
00:49:56leur salle à manger
00:49:58je ne sais quoi
00:49:58et les éléments élémentaires
00:50:00à savoir faire en sorte
00:50:01que la pluie ne rentre pas
00:50:02dans le Louvre
00:50:03à savoir que des voleurs
00:50:04ne puissent pas rentrer
00:50:05dans la galerie Apollon
00:50:05ça ça passe à la trappe
00:50:07pardon mais
00:50:07il faut à un moment donné
00:50:08qu'il y ait des responsabilités
00:50:10dans ce pays
00:50:10quand on subit ça
00:50:12pardon mais
00:50:13cette directrice
00:50:13devrait normalement
00:50:14être limogée
00:50:14depuis belle lurette
00:50:15le rapport
00:50:17je vous conseille
00:50:18de lire les différents articles
00:50:19qui rapportent
00:50:20un certain nombre
00:50:21de faits
00:50:22donc
00:50:23le PC sécurité du musée
00:50:25trop vétuste
00:50:25qui manque d'écran
00:50:26pour visionner simultanément
00:50:28toutes les images
00:50:29des lieux sensibles
00:50:30du musée
00:50:30l'enquête démontre
00:50:31qu'une caméra extérieure
00:50:32a bien filmé la nacelle
00:50:34qui se mettait en place
00:50:34pour atteindre la tête du musée
00:50:35mais que les images
00:50:37n'ont pas été visionnées
00:50:38tout de suite
00:50:38et puis il y a un problème
00:50:39de formation
00:50:40de ces agents
00:50:41qui ne sont pas
00:50:42suffisamment formés
00:50:43mais c'est le cas
00:50:44de toutes les sécurités privées
00:50:46quand vous voyez
00:50:47la façon dont on est contrôlé
00:50:49à l'entrée
00:50:49d'un certain nombre
00:50:51de lieux
00:50:51il y a quand même
00:50:53un vrai problème
00:50:54pour vous
00:50:55Lucas
00:50:56je suis tout à fait d'accord
00:50:58avec tout ce qui vient d'être dit
00:50:59c'est dramatique
00:51:01pour la France
00:51:02et je pense que malheureusement
00:51:04comme nous l'ouvre
00:51:06un rayonnement international
00:51:07cette histoire a aussi
00:51:11un rayonnement international
00:51:12récemment
00:51:13j'ai rencontré
00:51:14une famille d'américains
00:51:15qui étaient de passage en France
00:51:16ils ne m'ont parlé que de ça
00:51:17ils ne m'ont parlé que
00:51:18du Louvre
00:51:19comment c'est possible
00:51:20mais où sont
00:51:22les bijoux de la couronne
00:51:23est-ce qu'ils vont les retrouver
00:51:24est-ce que ce n'est pas déjà revendu
00:51:25donc
00:51:26pour le dire
00:51:28de façon simple
00:51:29ça nous fout la honte
00:51:30nous fout la honte
00:51:31c'est l'image de la France
00:51:32qui est touchée
00:51:32l'image de la France
00:51:33est touchée
00:51:34et je pense que
00:51:34les français
00:51:35en fait
00:51:35parce que le Louvre
00:51:37c'est quelque chose
00:51:38qui nous appartient à tous
00:51:38finalement
00:51:39c'est un patrimoine
00:51:40qui nous appartient à tous
00:51:41et je pense que ça a touché
00:51:43les français
00:51:43et encore une fois
00:51:44et notre image
00:51:46à l'international
00:51:47Serge ?
00:51:48tout le monde sera d'accord
00:51:49on est d'accord
00:51:51ce qui est important
00:51:52c'est
00:51:52le patrimoine
00:51:54c'est nous
00:51:54est-ce qu'on aime le pays suffisamment
00:51:56pour aussi mettre des moyens
00:51:57sachant que l'état
00:51:58n'a pas de moyens
00:51:59donc on est quand même aussi
00:52:00dans une problématique assez large
00:52:01quand on met 4 milliards
00:52:02combien sur l'audiovisuel public ?
00:52:04sur l'audiovisuel public ?
00:52:06non c'est 4 milliards
00:52:06c'est 4 milliards
00:52:074 milliards
00:52:07oui
00:52:08non mais je vous écoutais
00:52:09sur les écrans et tout ça
00:52:10quand je vois comment tournent
00:52:12dans les villes
00:52:13des systèmes pour repérer
00:52:14si la voiture s'égarait
00:52:155 à 5 minutes de retard
00:52:16et là tout de suite
00:52:17ça tombe dessus
00:52:18et là les gens n'interviennent pas
00:52:19enfin il y a quand même
00:52:20des effets un peu particuliers
00:52:22et donc
00:52:23un on n'a pas su hiérarchiser
00:52:24deux en effet
00:52:24on ne responsabilise pas
00:52:25à un moment donné
00:52:26en effet
00:52:26il faut que les gens en partent
00:52:26il y a des responsables
00:52:28et puis qu'on dise aussi
00:52:30alors il faut sans doute
00:52:31faire aussi plus
00:52:32de partenariats publics privés
00:52:33parce que je pense
00:52:34que l'état ne pourra pas
00:52:34tout financer
00:52:35et que dans les petites villes
00:52:36et autres
00:52:36c'est aussi
00:52:37parce que ça partit
00:52:38d'un rayonnement
00:52:38évidemment culturel
00:52:40évidemment d'une certaine manière
00:52:41spirituelle
00:52:42mais aussi tout bêtement économique
00:52:43les gens ils viennent aussi
00:52:44dans un endroit
00:52:45parce que c'est beau
00:52:45parce qu'il y a des choses
00:52:46à visiter ainsi de suite
00:52:47et puis il y a des métiers derrière
00:52:48on a vu avec Notre-Dame
00:52:49tous les métiers
00:52:50que ça avait développé
00:52:51et aujourd'hui
00:52:51certains de ces métiers d'art
00:52:52s'inquiètent beaucoup
00:52:53de la suite
00:52:53oh
00:52:54j'ai entendu les chiffres
00:52:55il y a vraiment largement
00:52:57besoin de compétences
00:52:58et de femmes et d'hommes
00:52:59pour travailler dans ces secteurs-là
00:53:00donc en plus
00:53:00ça serait plutôt bon
00:53:01pour l'économie
00:53:02et là de ce point de vue-là
00:53:03ça reste en France
00:53:04on ne va pas aller chercher ailleurs
00:53:05donc du coup
00:53:06on a tout intérêt
00:53:07à développer une économie
00:53:08peut-être plus patrimoniale
00:53:10ce qui ne veut pas dire
00:53:11qu'on oublie le futur
00:53:12s'inscrire
00:53:13c'est l'histoire d'Arent
00:53:15le monde commun
00:53:16c'est les morts
00:53:17les vivants
00:53:17et le futur
00:53:18c'est les trois
00:53:18et bien c'est un
00:53:19c'est penser à ça d'abord
00:53:21et donc finalement
00:53:21ça donnerait sans doute du bien
00:53:23au pays et aux français
00:53:24d'avoir plus de focalisation
00:53:26sur ces sujets
00:53:27Lucas
00:53:28votre coup de gueule
00:53:30oui alors
00:53:31vous disiez qu'on allait parler de foot
00:53:33malheureusement
00:53:33c'est bien le problème
00:53:34c'est que je ne vais pas tout à fait
00:53:35parler de foot
00:53:35c'est plutôt de politique
00:53:36voilà
00:53:37parce qu'il y a des décisions
00:53:38qui défient toute logique
00:53:39et là
00:53:40celle de la FIFA
00:53:41est clairement
00:53:44l'une de celles-ci
00:53:44choisir
00:53:46la rencontre
00:53:47Egypte-Iran
00:53:48comme match dédié
00:53:49à la fierté LGBT
00:53:50pour le mondial 2026
00:53:51alors on dirait
00:53:52une mauvaise blague
00:53:53mais c'est parfaitement réel
00:53:54deux pays
00:53:55où l'homosexualité
00:53:56est fortement réprimée
00:53:57où les personnes LGBT
00:53:59vivent dans la peur
00:53:59et c'est cette affiche-là
00:54:01qu'on choisit
00:54:02pour célébrer
00:54:03la diversité
00:54:04alors
00:54:05on va être honnête
00:54:07ce match des fiertés
00:54:07avait été décidé
00:54:09avant le tirage au sort
00:54:10donc on peut laisser
00:54:11le bénéfice du doute
00:54:12à la FIFA
00:54:12mais il y a un autre problème
00:54:13en fait derrière
00:54:14c'est que cette instance
00:54:15elle n'est pas censée
00:54:16faire de politique
00:54:17elle ne devrait pas
00:54:17faire de politique
00:54:18faire des opérations
00:54:20de communication
00:54:21sur ce genre de sujet
00:54:22finalement ça ne fait
00:54:23qu'embrouiller tout le monde
00:54:24on peut évidemment
00:54:25être pour l'égalité
00:54:26mais venant de la FIFA
00:54:27ça ressemble quand même
00:54:28beaucoup plus à du slogan
00:54:29qu'à un engagement réel
00:54:31donc au final
00:54:32personne n'y gagne
00:54:33les personnes LGBT
00:54:34n'y trouvent aucune protection
00:54:35de plus
00:54:36les supporters
00:54:36ont l'impression
00:54:37qu'on instrumentalise
00:54:38leur passion
00:54:39et la FIFA
00:54:40passe encore
00:54:41pour une institution
00:54:41qui prend des décisions
00:54:42incompréhensibles
00:54:43au lieu de simplement
00:54:44faire sa mission
00:54:45c'est-à-dire
00:54:45organiser le sport
00:54:46donc le football
00:54:48peut rassembler
00:54:49il peut sensibiliser
00:54:50même quand c'est fait
00:54:52sérieusement
00:54:52mais là
00:54:53c'est simplement
00:54:53une décision incohérente
00:54:55inutile et absurde
00:54:56vous avez suivi
00:54:57tout comme ça a dit
00:54:59oui j'ai suivi
00:54:59mais j'ai simplement
00:55:00à dire une chose
00:55:00c'est de voir comment
00:55:01concrètement
00:55:02ça va se matérialiser
00:55:03sur le terrain
00:55:03le jour du match
00:55:04parce que je vois mal
00:55:05les joueurs iraniens
00:55:06arborés
00:55:07absolument
00:55:08c'est ça
00:55:09j'étais pas au courant
00:55:10mais les deux pays
00:55:11on...
00:55:12on les a été pas au courant
00:55:13non plus je pense
00:55:14on prend les homosexuels
00:55:15en Iran par exemple
00:55:15donc je vois pas très bien
00:55:16donc ces pays-là
00:55:17ils vont même refuser
00:55:17non ?
00:55:18non mais à mon avis
00:55:19oui ils vont refuser
00:55:20c'est-à-dire qu'il s'agirait
00:55:21je pense
00:55:22d'arborer des brassards
00:55:23effectivement
00:55:23j'ai du mal à croire
00:55:25quand on voit
00:55:26qu'en Ligue 1
00:55:26en France
00:55:27il y a déjà des joueurs
00:55:28qui refusent
00:55:29de porter ces brassards
00:55:30j'ai du mal à voir
00:55:31comment les joueurs iraniens
00:55:33peuvent le faire
00:55:33c'est étonnant
00:55:34que la FIFA
00:55:34utilise précisément
00:55:36ce match-là
00:55:36j'aurais pu dédier ça
00:55:37à la compétition
00:55:38ou je ne sais quoi
00:55:39alors effectivement
00:55:40l'Egypte, l'Iran
00:55:41les homosexuels
00:55:42sont réprimés
00:55:43et ça se passe aux Etats-Unis
00:55:45dans lequel aussi
00:55:45il y a des Etats
00:55:46bien sûr
00:55:46fédérés américains
00:55:48qui discriminent
00:55:49d'une manière ou d'une autre
00:55:50les homosexuels
00:55:51donc c'est assez étonnant
00:55:53que la FIFA
00:55:54ait décidé de ça
00:55:56et ça pose une réelle question
00:55:58sur l'objectif
00:55:59de tout ça
00:55:59puisqu'évidemment
00:56:00que les deux pays
00:56:01en tout cas les deux fédérations
00:56:02risquent de ne pas du tout
00:56:03accepter ça
00:56:04et je pense que ça va créer
00:56:05des remous
00:56:06y compris dans
00:56:07toutes les fédérations
00:56:08de foot
00:56:08alors ce qui fait plaisir
00:56:09c'est que d'habitude
00:56:10on dit la France
00:56:11marche sur la tête
00:56:11et là on peut dire
00:56:12la FIFA marche sur la tête
00:56:13ça fait plaisir
00:56:14on est passé sur
00:56:15ce qui est une forme de sport
00:56:16ça avait été décidé
00:56:17avant le tirage au sort
00:56:19qui a eu lieu
00:56:19la semaine dernière
00:56:21et donc on peut leur laisser
00:56:23le bénéfice du doute
00:56:23mais ils auraient pu aussi
00:56:25se rendre compte
00:56:26que ça n'allait pas du tout
00:56:27et ne pas l'annoncer finalement
00:56:28et changer
00:56:29changer de date
00:56:30non là
00:56:31ils ont décidé
00:56:32je pense qu'ils n'ont pas
00:56:33vu l'incohérence
00:56:33on se retrouve dans un instant
00:56:37on va parler
00:56:37allez un coup de projecteur
00:56:39suite au vote d'hier
00:56:41avec vous Serge
00:56:42et puis Andréa
00:56:43mystère sur votre coup de gueule
00:56:45ou le coup de coeur
00:56:45que je ne connais pas
00:56:46à tout de suite
00:56:47Sud Radio
00:56:48Sud Radio
00:56:49parlons vrai
00:56:50parlons vrai
00:56:50Sud Radio
00:56:52le 10h midi
00:56:53mettez-vous d'accord
00:56:54Valérie Expert
00:56:55on est ensemble avec vous
00:56:57sur Sud Radio
00:56:58vos coups de coeur
00:56:59vos coups de gueule
00:57:00Serge Guérin
00:57:00c'est un coup de projecteur
00:57:02suite au vote d'hier
00:57:02c'est vrai qu'on ne l'a pas traité
00:57:04parce que je pense que
00:57:05les français sont un peu
00:57:07moi y compris
00:57:08lassés par ces débats
00:57:11par cette tambouille politique
00:57:13ce compromis
00:57:14on n'y comprend pas
00:57:15enfin on comprend
00:57:16mais on n'a pas trop envie
00:57:17de comprendre non plus
00:57:18et vous vouliez faire
00:57:19un éclairage
00:57:20je crois que vous avez
00:57:21parfaitement raison
00:57:21la plupart des gens
00:57:23mais même les députés
00:57:23d'abord
00:57:24il y en a combien
00:57:25qui ont lu tout le truc
00:57:26parce que c'est
00:57:27impossible à lire
00:57:29par ailleurs
00:57:29il faudrait vraiment
00:57:30des spécialistes et tout ça
00:57:30au début j'étais dans l'idée
00:57:32de faire un 3D
00:57:33j'avais envie
00:57:34parce que
00:57:34Lecornu avait parlé
00:57:36qu'il ferait une loi
00:57:36sur la décentralisation
00:57:37et je trouvais ça
00:57:38assez intéressant
00:57:39je m'étais dit
00:57:39il y a la notion
00:57:40de démondialisation
00:57:41il y a la notion
00:57:42de décentralisation
00:57:42puis il y a la notion
00:57:43de dénormalisation
00:57:44sortir des normes
00:57:45et puis tout ça
00:57:46finalement revenait
00:57:47à des histoires
00:57:47de nouvelles frontières
00:57:48donc j'étais là-dedans
00:57:49puis finalement là
00:57:50hier ça a été les 4D
00:57:51on est passé les 3D
00:57:52aux 4D
00:57:534D c'est la dette
00:57:54parce qu'on la laisse péter
00:57:56dans tous les sens
00:57:57et alors tout le monde
00:57:58s'en fiche
00:57:58c'est assez facile
00:57:59pas tout à fait tout le monde
00:58:00mais globalement
00:58:02deuxièmement
00:58:03le déni
00:58:03je suis assez fasciné
00:58:05j'avais un collègue
00:58:07Olivier Galland
00:58:07qui avait fait
00:58:08un article
00:58:09qui s'appelait
00:58:10la sociologie du déni
00:58:10c'est-à-dire
00:58:11le refus de voir le réel
00:58:12je suis sociologue
00:58:13donc je ne regarde rien
00:58:14un peu les choses
00:58:15et là on est totalement là-dedans
00:58:16soit les politiques
00:58:17que ce soit
00:58:17il faut bien le dire
00:58:18une grande partie des français
00:58:19que ce soit un petit peu
00:58:20tout le monde
00:58:21on verra ça plus tard
00:58:22encore 5 minutes
00:58:23monsieur le bourreau
00:58:23ou encore un an
00:58:24monsieur le bourreau
00:58:25et puis finalement
00:58:26c'est aussi quand même
00:58:27le déni qui reste
00:58:28dette
00:58:30déni
00:58:30démographie
00:58:31on ne regarde pas les choses
00:58:31beaucoup sur la retraite
00:58:33il n'y a pas besoin
00:58:34d'être grand statisticien
00:58:36pour voir ce qui est en train
00:58:37de se passer
00:58:37on peut parler aussi
00:58:38de la dénatalité
00:58:39là encore
00:58:40on est dans un dé
00:58:41il y a tout ça quand même
00:58:42et tout ça se résume
00:58:43sur le mot de déclin
00:58:45Théo parlait de
00:58:47la France
00:58:48sixième puissance
00:58:49quand je l'écoutais
00:58:50je lui disais
00:58:50merde
00:58:50c'est là aussi
00:58:51où je vois que j'ai vieilli
00:58:52et que je suis plus vieux que vous
00:58:53c'est que moi
00:58:53quand j'étais à l'école
00:58:54on parlait autour
00:58:55des troisièmes puissances
00:58:56la France
00:58:57vous voyez aussi
00:58:58le déclin
00:58:59il est quand même
00:59:00énorme
00:59:01et ça
00:59:02ça laisse un peu comme ça
00:59:03et on continue
00:59:04à s'engueuler
00:59:05sur des trucs
00:59:05qui ont assez peu d'importance
00:59:06et à accepter des compromis
00:59:08qui sont peut-être
00:59:09des compromissions
00:59:10et qui en tout cas
00:59:11mais là globalement
00:59:13je crois qu'à peu près
00:59:13tous les partis sont
00:59:14un peu à la même ancienne
00:59:15c'est personne
00:59:16n'a de vision
00:59:17et personne ne propose
00:59:18des solutions
00:59:19alors toujours facile
00:59:20Raymond Aron disait
00:59:21avant de critiquer
00:59:22il faut que je me dise
00:59:22comment je ferais à leur place
00:59:23et c'est pas si simple que ça
00:59:25mais il faut toujours choisir
00:59:26entre
00:59:27c'est aussi ce qu'il disait
00:59:28il faut toujours choisir
00:59:30la solution la moins pire
00:59:31et là j'ai l'impression
00:59:32que personne ne proposait
00:59:33une solution
00:59:33qui soit la moins pire
00:59:34donc ça laisse un peu
00:59:35je pense que c'est aussi pour ça
00:59:36que les français sont un peu perdus
00:59:37parce qu'ils disent
00:59:38mais qu'est-ce qu'on aurait fait
00:59:39qu'est-ce qu'il faut faire
00:59:40et ainsi de suite
00:59:40et plus personne ne sait
00:59:41et je crois qu'il y a une importance
00:59:43de redonner
00:59:43une vision
00:59:44une hiérarchie
00:59:45c'est quoi les problèmes majeurs
00:59:47il y en a pas
00:59:48il y en a 40, 50, 60
00:59:49mais il faut en rester sur 3 ou 4
00:59:51on ne pourra pas agir
00:59:52sur 60 sujets
00:59:55moi mes priorités c'est ça
00:59:56il y en a 3, il y en a 4, il y en a 5
00:59:58il n'y en a pas plus
00:59:58quand il y a 37 priorités
01:00:00il n'y a plus de priorités
01:00:01donc il faut dire les choses
01:00:02et que chacun
01:00:02puisse choisir
01:00:03en fonction de ces priorités là
01:00:05elles me parlent
01:00:06ou elles ne me parlent pas
01:00:06j'y crois ou j'y crois pas
01:00:08j'ai envie ou j'ai pas envie
01:00:09ça me fout la trouille ou pas
01:00:10et sans doute
01:00:11que toutes ces priorités
01:00:12elles demanderont
01:00:13je vais dire un gros mot
01:00:14des efforts
01:00:15c'est pas juste faire payer les riches
01:00:17c'est pas juste faire payer
01:00:18un tel ou un tel
01:00:18tout le monde
01:00:19va devoir faire des efforts
01:00:20et ça on ne le dit pas
01:00:21parce que c'est pas nécessairement
01:00:25qui est celui du risque de la démagogie
01:00:27et du coup
01:00:28du risque pour la démocratie
01:00:30ça fait 5D
01:00:31j'aurais rajouté un C
01:00:32le courage
01:00:33le courage
01:00:34pour réaction
01:00:35sur le budget
01:00:36globalement je suis d'accord
01:00:37avec ce qui a été dit
01:00:38c'est à dire que le spectacle
01:00:40offert par l'ensemble
01:00:42des députés de l'Assemblée Nationale
01:00:43depuis plusieurs semaines
01:00:45est déplorable
01:00:47je pense qu'il y a un paradoxe
01:00:49c'est à dire que vous disiez
01:00:50qu'il y a un déni
01:00:53autour de la dette
01:00:55je pense pas
01:00:56parce qu'il y a encore un sondage
01:00:57la semaine dernière
01:00:57au DOXA
01:00:58il me semble
01:00:58dans le Figaro
01:00:59qui montrait que
01:01:00le sujet avait largement
01:01:01imprimé au sein de la population
01:01:02et il faut se rappeler
01:01:04il y a 2-3 ans
01:01:05on en parlait beaucoup moins
01:01:06donc on peut peut-être
01:01:07se féliciter de ça
01:01:08maintenant c'est vrai
01:01:09que les tractations
01:01:11autour du budget
01:01:12je pense désintéressent
01:01:13complètement les français
01:01:14et alimentent
01:01:16la défiance
01:01:16déjà immense
01:01:18envers la classe politique
01:01:19donc là
01:01:20c'est vrai qu'on est sortis
01:01:22là ça fait des semaines
01:01:23des semaines
01:01:23on ne sait plus
01:01:24où on en est
01:01:24il y a par exemple
01:01:26la réforme des retraites
01:01:27qui n'est qu'un mini-sujet
01:01:28mais qui est enlevée
01:01:30qui est remise
01:01:31qui est enlevée
01:01:31on ne comprend plus rien
01:01:33personne ne comprend plus rien
01:01:33quand on parle souvent
01:01:34avec des députés
01:01:36eux-mêmes
01:01:36ne comprennent pas
01:01:37parce qu'il y a
01:01:39un ou deux techniciens
01:01:40dans les partis
01:01:40mais en fait
01:01:41les autres votent
01:01:42ils ont leur dit de voter
01:01:43absolument
01:01:44donc en fait
01:01:44c'est un grand spectacle
01:01:46d'avant
01:01:46et malheureusement
01:01:47c'est encore une fois
01:01:48la France
01:01:49qui en paye le prix
01:01:50un mot
01:01:51Théo Ham
01:01:51ça a dit
01:01:52oui la question
01:01:53elle est de savoir
01:01:54si ce PLFSS
01:01:55va résoudre
01:01:57une partie des problèmes
01:01:57des français
01:01:58une partie des problèmes
01:01:58du pays
01:01:59moi je ne pense pas
01:02:00la hausse de la CSG
01:02:02la suspension de la réforme des retraites
01:02:03ce sont autant des signes
01:02:04qui font que ce PLFSS
01:02:05est un PLFSS de gauche
01:02:06puisque Olivier Faure
01:02:08a un peu tenu
01:02:10Sébastien Lecornu
01:02:12à la main
01:02:12sur ce PLFSS là
01:02:13moi j'ai hâte d'une chose
01:02:15c'est 2027
01:02:16parce qu'en fin
01:02:16en 2027
01:02:17on aura un grand débat national
01:02:18autour de grandes priorités
01:02:20pour le pays
01:02:20vous avez parlé de 4 priorités
01:02:22moi effectivement
01:02:23j'envoie 4
01:02:23j'envoie migratoire
01:02:24sécuritaire
01:02:25éducative
01:02:25et financière
01:02:27et santé
01:02:28j'en mets 5
01:02:29où migratoire
01:02:31et sécuritaire
01:02:31peuvent être dans le même panier
01:02:32en tout cas
01:02:33voilà
01:02:342027 sera
01:02:35le moment
01:02:36je pense pour le pays
01:02:37de se saisir
01:02:37de ces grands débats là
01:02:38de proposer un projet de fonds
01:02:40avec une clarification
01:02:41qui sera nécessaire
01:02:41derrière un cap
01:02:42derrière une ligne
01:02:43derrière une personne
01:02:44en tout cas
01:02:45pour ma part
01:02:46et pour mon temps
01:02:47on sait que les français
01:02:47vont y croire encore une fois
01:02:48qu'on va leur promettre
01:02:49des choses qui ne sont pas tenues
01:02:51depuis X années
01:02:53si je suis engagé en politique
01:02:55et que je vous dis
01:02:55que les gens ne croiraient plus
01:02:56ce que moi je dirais
01:02:57ou ce que le candidat
01:02:58que je vais défendre dira
01:02:59je ne serai pas là
01:03:00devant vous à parler
01:03:01donc moi je pense qu'effectivement
01:03:03à partir du moment
01:03:03où un candidat parlera
01:03:04avec sincérité
01:03:05moi j'en vois autour de moi
01:03:06je vois des personnalités
01:03:07qui sont très sincères
01:03:08dans mon parti
01:03:09parce qu'aujourd'hui
01:03:10ça suffit
01:03:11je pense que quand on parle
01:03:12au coeur des gens
01:03:13la sincérité
01:03:13la naïveté
01:03:14j'ai tendance à croire
01:03:15que oui
01:03:15notamment si je prends
01:03:16l'exemple
01:03:16de Bruno Retailleau
01:03:19à Beauvau
01:03:19la droite était dans un état
01:03:21on ne va pas se cacher
01:03:22qui était un peu
01:03:22un peu bas
01:03:24et c'est un euphémisme
01:03:26que de le dire
01:03:26quand Bruno Retailleau
01:03:27est arrivé à Beauvau
01:03:28qu'il a dit les termes
01:03:29qu'il a dit les termes
01:03:29sur l'immigration
01:03:30sur l'insécurité
01:03:31sur le narcotrafic
01:03:31sur Mayotte
01:03:32aussi sur la Corse
01:03:33il a fait quoi
01:03:35il a été très bien
01:03:36dans ses propos
01:03:37désolé mais
01:03:37les séjours irréguliers
01:03:38aujourd'hui sont en baisse
01:03:40pour la première fois
01:03:40depuis longtemps
01:03:40la France est le premier
01:03:41pays en Europe
01:03:42sur les retours
01:03:43à la frontière
01:03:45donc il y a eu des choses
01:03:46après dans un contexte
01:03:47qui était très fermé
01:03:47pour lui
01:03:48mais quand il a parlé
01:03:49avec sincérité
01:03:50il gagnait des points
01:03:51dans les sondages
01:03:51non pas pour gagner des points
01:03:52mais parce que les français
01:03:53se sont dit
01:03:53en fait il y a quelqu'un
01:03:55à droite
01:03:55à forcerie
01:03:56qui parle avec sincérité
01:03:57et qui en plus
01:03:58a des chiffres positifs
01:04:00à son appui
01:04:00donc je pense qu'avec sincérité
01:04:02en étant droit
01:04:02dans ses bottes
01:04:03avec une ligne claire
01:04:04incarnée par un seul homme
01:04:05en 2027
01:04:05il y aura moyen
01:04:06de proposer quelque chose
01:04:07de bon au français
01:04:07Andréa Cotarac
01:04:09c'est étonnant
01:04:09c'est à dire que
01:04:10à juste titre
01:04:11vous expliquez que
01:04:12ce budget de la sécurité sociale
01:04:14c'est un budget de gauche
01:04:15votre parti de droite
01:04:17a voté pour
01:04:18de l'envoqué
01:04:19donc grâce à vous
01:04:21ou à cause de vous surtout
01:04:22ce budget est passé
01:04:24c'est pas ni de gauche
01:04:26ni de droite
01:04:26c'est que c'est un mauvais budget
01:04:27c'est un mauvais budget
01:04:28bien sûr c'est un mauvais budget
01:04:30c'est pour ça que vous parliez
01:04:31tout à l'heure de D
01:04:32démocratie
01:04:33les français
01:04:34n'y croient pas
01:04:35parce qu'ils ont sanctionné
01:04:36les macronistes
01:04:37aux européennes
01:04:38aux législatives
01:04:40les français ne veulent plus
01:04:42des macronistes
01:04:43ils veulent tourner
01:04:43cette page
01:04:44et l'autre D
01:04:46qui est en conséquence
01:04:46puisque ce budget macroniste
01:04:48est passé
01:04:48c'est la dépression
01:04:49les français
01:04:50sont déprimés
01:04:51à l'idée de voir
01:04:52que ces macronistes
01:04:53grâce au parti socialiste
01:04:55et grâce au LR
01:04:55font passer
01:04:56les mêmes recettes
01:04:57parce que
01:04:57moi je suis d'accord
01:04:58pour faire des efforts
01:04:59mais les efforts sur qui
01:05:01pourquoi
01:05:01l'Union Européenne
01:05:03est-ce qu'on peut lui baisser
01:05:04les subventions
01:05:05oui ou non
01:05:06comme les autres pays
01:05:06il n'y a pas d'effort
01:05:08pour Mme van der Leyen
01:05:09on lui donne notre argent
01:05:10les efforts sur les politiques
01:05:12migratoires
01:05:12les efforts sur
01:05:14les impôts
01:05:15ce budget
01:05:16de M. Lecornu
01:05:18propose
01:05:1819 milliards
01:05:19d'impôts et de taxes
01:05:20supplémentaires
01:05:20pour les français
01:05:21et 28 milliards
01:05:23de dépenses supplémentaires
01:05:24est-ce que l'État
01:05:25lui peut faire des efforts
01:05:26donc nous on a proposé
01:05:27un contre-budget
01:05:28je ne serai pas aussi dur
01:05:29avec les députés
01:05:29d'ailleurs on n'est pas les seuls
01:05:30il y a eu vraiment
01:05:31une réflexion qui a été faite
01:05:32de LFI
01:05:34jusqu'au Rassemblement National
01:05:35avec des contre-budgets
01:05:36et des priorités
01:05:37ça c'est certain
01:05:38maintenant ce budget
01:05:39ne répondra à rien
01:05:41en matière de santé
01:05:42en matière de retraite
01:05:43pour les français
01:05:43votre coup de gueule
01:05:45rapidement
01:05:45ou coup de coeur
01:05:46plutôt
01:05:46de quelqu'un
01:05:47qui ne marche pas
01:05:48c'est le mot
01:05:49j'avais préparé un coup de coeur
01:05:50pour les agriculteurs
01:05:52vous pouvez le dire
01:05:53mais c'est vrai qu'on a traité le sujet
01:05:54avec les virus
01:05:56l'été
01:05:57les troupeaux
01:05:57Mercosur
01:05:58etc
01:05:59donc je voulais leur rendre
01:05:59un coup de coeur
01:06:00généralisé
01:06:02mais je sais que Sud Radio
01:06:02les défend très souvent
01:06:04et moi-même ici
01:06:05je les ai défendus
01:06:06à plusieurs reprises
01:06:06donc je vais prendre
01:06:07un peu de légèreté
01:06:08c'est-à-dire qu'on a parlé
01:06:09de budget à l'instant
01:06:10et hier a été remis
01:06:13le prix de l'humour politique
01:06:15le grand prix de l'humour politique
01:06:16qui témoigne quand même
01:06:18qu'on est un peuple créatif
01:06:19un peuple qui sait
01:06:21reprendre
01:06:24refléter
01:06:24opérer des métaphores
01:06:26et justement
01:06:27le prix a été gagné
01:06:28par un sénateur
01:06:29qui justement
01:06:30avait expliqué
01:06:31qu'il serait très difficile
01:06:33de monter un budget
01:06:35en tout cas
01:06:35que c'était plus compliqué
01:06:37de monter un meuble Ikea
01:06:38que de faire ce budget
01:06:39donc on a cette capacité-là
01:06:41et je pense que les hommes
01:06:42mais les femmes
01:06:42c'est plus compliqué
01:06:43de faire le budget
01:06:43que de monter un meuble Ikea
01:06:44exactement
01:06:45je crois que l'humour
01:06:48est aussi extrêmement important
01:06:49en politique
01:06:50parce qu'elle fait passer
01:06:52des idées
01:06:52et par l'humour
01:06:53on retient justement une idée
01:06:55je sais que Jordan Bardella
01:06:56a lui aussi
01:06:57obtenu un prix
01:06:58lorsqu'il s'est attaqué
01:06:59à monsieur Rotaillot
01:07:00expliquant que monsieur Rotaillot
01:07:02avait exclu
01:07:03plus de personnes
01:07:04des LR
01:07:05que de clandestins
01:07:06à Beauvau
01:07:07mais ce sont des idées
01:07:09un peu d'humour
01:07:10mais qui témoignent
01:07:11de choses sérieuses
01:07:11donc on a un peuple créatif
01:07:13et même dans une situation
01:07:14aussi triste
01:07:14et déprimante
01:07:15qu'elle l'est aujourd'hui
01:07:16je pense qu'on a quand même
01:07:17un personnel politique
01:07:18qui est assez amusant
01:07:19Merci à tous les quatre
01:07:21merci de ces débats
01:07:23et on se retrouve nous
01:07:24dans un instant
01:07:25pour parler de Warner
01:07:26ce géant du cinéma
01:07:28ce géant d'Hollywood
01:07:29qui va être racheté
01:07:31peut-être par Netflix
01:07:32qu'est-ce que ça va changer
01:07:33pour nous
01:07:34à tout de suite
01:07:34Sud Radio
01:07:35Parlons Vrai
01:07:36Parlons Vrai
01:07:36Sud Radio
01:07:37Parlons Vrai
01:07:37Sud Radio
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