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  • il y a 2 jours
Mettez vous d'accord avec Gilbert Azoulay, Jérôme Dubus, Andrea Kotarac et Jacques Myard.

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-11-14##

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News
Transcription
00:00:00Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:00:06Bonjour à toutes et à tous, vendredi 14 novembre avec vous pour commenter l'actualité dans ce 10h midi.
00:00:12À 11h30, je recevrai Patrick Sébastien, ça va swinguer, on va faire tourner, mais pas que, pas que.
00:00:21Pour commenter cette actualité, Gilbert Azoulay, directeur général de Newstank Éducation,
00:00:26vous êtes journaliste également à l'hémicycle. Bonjour, Jérôme Dubum, vice-président de France-Israël.
00:00:33Bonjour à vous, Jacques Myard, maire de Maison Lafitte. Bonjour Jacques.
00:00:37Salut les fraternités, et voici le nouveau qui va sortir de l'année.
00:00:42Quand la France déchaînera le brûlot de l'année.
00:00:47Il est à l'impression, il est à l'impression.
00:00:50Bon, et c'est chez qui, toujours la Fondpresse ?
00:00:53Oui, c'est la Fondpresse, oui.
00:00:54Très bien, Bernard, on a hâte de le lire.
00:00:57Et Patrick Vignal, ancien député Renaissance de l'Hérault.
00:01:00Bonjour Patrick, merci d'être avec nous ce matin.
00:01:04On va évidemment revenir sur l'hommage aux victimes du 13 novembre,
00:01:07le retour de Boilem Samsal.
00:01:09Je vais revenir et on va gagner.
00:01:10Alors, est-ce que les relations avec l'Algérie peuvent se normaliser ?
00:01:15Est-ce qu'on doit le souhaiter ?
00:01:16Peut-être, oui, mais à quel prix ?
00:01:19Le ministre du Travail qui trouve qu'on ne fait pas assez d'économie,
00:01:22il y a toujours Emmanuel Macron qui veut réguler les réseaux sociaux
00:01:25et qui n'exclut pas de quitter X.
00:01:27C'est ce qu'il a dit à Toulouse avant hier.
00:01:29Commençons peut-être par l'hommage hier aux victimes du 13 novembre.
00:01:34Alors, je dois faire un mea culpa parce qu'on avait eu une petite polémique.
00:01:37Vous savez, quand on avait lu les déclarations de l'organisateur
00:01:41qui évoquait un spectacle de drones.
00:01:47En fait, il n'y a pas eu de spectacle de drones.
00:01:48Il y a eu des drones, effectivement, qui ont composé Fluctuette, Net-Mère Jutour.
00:01:51Et j'ai trouvé que dans l'ensemble, c'était plutôt assez émouvant,
00:01:55assez réussi, à part le discours du président de la République
00:02:00que j'ai trouvé...
00:02:02On ne peut pas tous.
00:02:02On voit qu'il a pris des cours de théâtre
00:02:06et qu'il veut nous le montrer.
00:02:08J'ai trouvé ça un petit peu surjoué et un petit peu dommage.
00:02:12Je ne sais pas ce que vous en avez pensé.
00:02:14Moi, quand je l'ai entendu, j'ai dit...
00:02:15En fait, c'est la fin d'un cycle.
00:02:19Il se caricature même, parfois.
00:02:21C'est ça qui est dommage parce que ce qu'il dit, évidemment, est intéressant.
00:02:24Mais il est dans l'emphase.
00:02:26Alors, il a une prof de théâtre à la maison.
00:02:28Donc, il explique peut-être qu'il suit des cours en permanence.
00:02:30Mais c'était un peu too much, j'ai trouvé.
00:02:32Moi, j'ai eu la chance d'y être.
00:02:34Enfin, la chance, entre guillemets.
00:02:36Moi, j'ai trouvé que c'était une très belle cérémonie.
00:02:38Très bien organisée.
00:02:40Je n'ai pas trouvé qu'il y avait de faute de goût.
00:02:43C'était même d'un très bon goût.
00:02:45Avec un public qui était un public un peu spécial
00:02:47puisque c'était le public survivant du Bataclan
00:02:49qui sont des rockeurs.
00:02:52Donc, la cérémonie était autour du rock.
00:02:54Et moi, j'ai trouvé qu'il n'y avait pas de fausses notes,
00:02:56que c'était plutôt bien organisé
00:02:57et qu'au fond, chacun a joué sa partition.
00:02:59Alors, bon, on peut considérer que le président
00:03:02était un peu emphatique, mais ça, c'est son habitude.
00:03:05De plus en plus.
00:03:06Moi, ce qui m'a réjoui dans cette tristesse hier,
00:03:08d'abord, c'est évidemment cette communion
00:03:10qu'il y a entre les survivants.
00:03:12C'est très impressionnant de voir quelle est la communion
00:03:15qui existe entre eux.
00:03:16Il y a vraiment une solidarité, etc.
00:03:19Et puis, alors, ça, je fais un petit peu d'humour noir
00:03:22dans cette commémoration.
00:03:25C'est que c'était la dernière grande commémoration
00:03:27de Madame Hidalgo, en tant que maire de Paris.
00:03:30Et ça, moi, je m'en réjouis largement.
00:03:33Mais au-delà de l'emphase, le discours, malgré tout,
00:03:36moi, qui m'a un petit peu irritée,
00:03:38c'est les fleurs, les bougies, le cœur est plus grand
00:03:41que la haine, etc.
00:03:44Et il y a quand même des questions à se poser
00:03:45sur les responsabilités.
00:03:47Et sur, je ne sais pas si vous avez vu,
00:03:48allez le voir sur les réseaux, Sophia Aram,
00:03:50hier, qui disait, s'il y a dix ans, on m'avait dit
00:03:52tout ce à quoi on est en train d'assister,
00:03:55c'est-à-dire cette percée de l'islam politique
00:03:58dans notre société, ce qui s'est passé à l'Assemblée
00:04:01avec ses filets à être voilés.
00:04:02Enfin, il y a tout un tas de choses
00:04:03qui n'ont pas été réglées.
00:04:05Donc, les fleurs, les bougies, la communion, oui.
00:04:08Non, mais hier, ce n'était pas le moment.
00:04:11Enfin, je veux dire, on peut se poser la question
00:04:12ce matin, hier soir, évidemment,
00:04:15tous les jours, on doit se la poser,
00:04:16mais hier, c'était la cérémonie de commémoration.
00:04:20Il y a quand même 140 victimes.
00:04:20Alors, quand même, le président a parlé d'islamisme.
00:04:23Oui, il a prononcé une fois le mot islamisme.
00:04:25On a tendance à l'oublier parfois
00:04:26quand on en a parlé depuis ces dernières semaines.
00:04:28Jacques Myard.
00:04:30Oui, moi, alors, pour rien vous cacher,
00:04:34sur la ville de Maison-Lafitte,
00:04:35nous avons mis sur la grille de la mairie
00:04:38des fleurs pour Suzon.
00:04:40Suzon habitait à Maison-Lafitte.
00:04:42Elle a été assassinée au Bataclan.
00:04:45Mais je n'ai pas entendu le président de la République
00:04:47pour la bonne et simple raison
00:04:48que j'avais un conseil communautaire
00:04:50de l'agglomération
00:04:50et que je ne l'ai pas écouté.
00:04:52Donc, je ne vais pas.
00:04:53S'il était emphatique,
00:04:55même si notre ami Jérôme le dit,
00:04:58en son habitude,
00:04:59c'est vrai qu'on a l'habitude
00:05:00de l'entendre emphatique
00:05:02et de mettre un peu de pathos,
00:05:04eh bien, il est fidèle à lui-même
00:05:05et s'il est fidèle à lui-même,
00:05:07nous le combattrons.
00:05:09Et puis, c'est tout.
00:05:10C'est aussi simple que ça.
00:05:12Patrick Vignel,
00:05:13vous avez vu, vous, cet hommage ?
00:05:15Oui, écoutez, moi,
00:05:16j'ai trouvé d'abord beaucoup de solennité.
00:05:18J'ai trouvé aussi de l'énergie.
00:05:21J'ai trouvé que les gens étaient dignes,
00:05:23que les gens voulaient avancer.
00:05:25Bon, après le discours du président,
00:05:27on est habitué.
00:05:28Il a toujours été dans cette forme
00:05:29de théâtralisation.
00:05:31Et après, il est vrai que c'est compliqué.
00:05:33Aujourd'hui, on vit des heures difficiles.
00:05:35Vous avez vu ces trois gamines
00:05:36qui ont été hâtées pour un attendat.
00:05:38Vous savez, moi qui ai visité
00:05:40les prisons de France,
00:05:41on se rend compte que, oui,
00:05:43il y a un vrai boulot à faire
00:05:44sur l'éducation, les réseaux sociaux.
00:05:46Donc, on n'est pas sortis
00:05:48de ce climat anxiogène.
00:05:51Et j'espère qu'on mettra encore plus
00:05:53les moyens pour lutter
00:05:54contre ces zones d'ombre,
00:05:57contre ces femmes et ces hommes
00:05:58qui veulent tuer la République.
00:06:00Ce que j'ai trouvé formidable,
00:06:01c'est qu'il évoque Sonia,
00:06:03dont on a parlé ici.
00:06:04Alors, ce n'est pas son vrai nom.
00:06:05C'est celle qui a permis
00:06:06de legaliser Abaoud,
00:06:08le cerveau des attentats du 13 novembre.
00:06:11Et son geste a permis
00:06:12de sauver des vies,
00:06:14puisque d'autres attentats
00:06:15étaient prévus.
00:06:16Et je vous conseille
00:06:16de regarder sur France 2
00:06:17cette fiction documentaire
00:06:20qui lui est consacrée,
00:06:21qui est vraiment formidable,
00:06:23qui raconte tout le processus
00:06:26avec les difficultés
00:06:30qu'elle a eues
00:06:30à faire comprendre
00:06:31qu'elle était au courant.
00:06:33Et le président l'a évoquée.
00:06:35Et j'espère qu'il va l'aider,
00:06:37parce qu'ici même,
00:06:38Mehdi Raich avait évoqué
00:06:40sa situation extrêmement difficile.
00:06:42Elle est interviewée
00:06:42dans Le Parisien, d'ailleurs.
00:06:43Je vous recommence
00:06:43que vous la retrouvez.
00:06:44Et elle disait
00:06:45combien c'était difficile
00:06:46et surtout ce qui m'a impressionné.
00:06:48Et si c'était à refaire,
00:06:49est-ce que vous le referiez ?
00:06:50Bien sûr que je le referai.
00:06:51C'est indispensable.
00:06:52Et ce côté citoyen,
00:06:54je crois que c'est ce dont
00:06:55on a besoin aujourd'hui
00:06:56dans notre société,
00:06:57cette capacité à se dépasser
00:06:58et à s'engager pour tous.
00:07:00Sa vie est foutue.
00:07:00Enfin, elle a été obligée
00:07:02de disparaître.
00:07:03Elle est protégée.
00:07:04J'ai envie de rire
00:07:06et d'avoir de légèreté.
00:07:08Voilà ce qu'elle disait
00:07:08en substance dans son interview,
00:07:10là où elle est obligée
00:07:11de rester un peu
00:07:12calfeutrée
00:07:12et coincée dans un appartement
00:07:14avec son mari.
00:07:14J'ai découvert
00:07:15qu'elle vit avec son mari.
00:07:16D'ailleurs, dans l'interview,
00:07:17elle en parle.
00:07:17Alors, moi, je dirais,
00:07:19j'ai une petite note
00:07:20d'optimisme quand même
00:07:21dans cette affaire,
00:07:22c'est qu'en disant,
00:07:24Daesh et l'État islamique
00:07:25ont été détruits
00:07:27de manière militaire.
00:07:29C'est quand même un progrès.
00:07:31Ça a été fait par
00:07:32les forces occidentales,
00:07:34on peut le dire,
00:07:35anglais, français, américains.
00:07:39Ça a été fait assez rapidement,
00:07:40finalement,
00:07:41et ça prouve que lorsque
00:07:42on veut, finalement,
00:07:45lutter vraiment
00:07:46de manière extrêmement forte
00:07:48contre cette emprise islamique,
00:07:51on peut le faire.
00:07:52Et je crois que c'est...
00:07:53Il faut le rappeler quand même.
00:07:54Jérôme, tu es trop optimiste.
00:07:56Non, non, non,
00:07:57j'arrête l'optimisme là,
00:07:58mais je vois là.
00:07:59Daesh est en train
00:08:00de revenir en force
00:08:01au Proche et au Moyen-Orient.
00:08:03Au Mali.
00:08:04Et donc, il est illusoire
00:08:06de dire que Daesh est mort.
00:08:08C'est faux.
00:08:08Non, je n'ai pas dit
00:08:08que Daesh était mort.
00:08:09J'ai dit que l'État islamique
00:08:10tel qu'il était il y a 10 ans
00:08:12a été vaincu.
00:08:13Ça, c'est un fait.
00:08:15On ne peut pas le contester.
00:08:16En tant qu'État, oui.
00:08:18Mais l'idéologie est là.
00:08:20Les réseaux sont là.
00:08:22Absolument.
00:08:22Et la force, je dirais,
00:08:24de prosélytisme,
00:08:26de l'islamisme intégriste
00:08:28et de Daesh pris globalement
00:08:30est toujours là,
00:08:31plus que jamais.
00:08:32Mais ça, on est bien d'accord.
00:08:33Et c'est théorisé.
00:08:34En plus, c'est ça qui est flippant,
00:08:35c'est que c'est théorisé.
00:08:36C'est-à-dire,
00:08:37comment prendre le pouvoir
00:08:38avec des moyens
00:08:39de communication,
00:08:40d'intégration dans des réseaux,
00:08:42de sensibilisation et tout ça.
00:08:44C'est théorisé.
00:08:45Donc, c'est vrai que moi,
00:08:46c'est ça plus qui me fait flipper.
00:08:47C'est vrai qu'on a détruit militairement.
00:08:49Hollande, d'ailleurs,
00:08:50on va envoyer les avions
00:08:51détruire à peu près tout.
00:08:52Assez rapidement, finalement.
00:08:53Assez rapidement.
00:08:54On peut lui reconnaître au moins ça, oui.
00:08:55Mais c'est vrai que,
00:08:57aujourd'hui,
00:08:57la guerre,
00:08:58c'est une guérilla quasi urbaine
00:09:00avec des cellules dormantes
00:09:01ou pas, d'ailleurs,
00:09:02qui sont partout, partout.
00:09:03Et c'est ça qui est flippant.
00:09:04Moi, je crains.
00:09:05Il y a un franchisage.
00:09:07Daesh, c'est franchisé.
00:09:09Oui, oui, absolument.
00:09:10C'est une manière de voir les choses.
00:09:13Jacques, on va se retrouver dans un instant
00:09:15puis vous ferez votre coup de cœur
00:09:17pour nos policiers.
00:09:19Ça rejoint quand même aussi ce sujet
00:09:21du 13 novembre.
00:09:23On verra tout de suite
00:09:24sur Sud Radio.
00:09:27Sud Radio,
00:09:28le 10h midi.
00:09:29Mettez-vous d'accord.
00:09:30Valérie Expert.
00:09:32Et on est en retour avec vous
00:09:33pour ce 10h midi.
00:09:34Alors Jacques Myard,
00:09:36vous vouliez faire un coup de cœur
00:09:37pour nos policiers.
00:09:39Oui, je vais faire un coup de cœur
00:09:40parce que je me place
00:09:42là où nous sommes aujourd'hui,
00:09:44en novembre 2025.
00:09:46Et nous apprenons, bien évidemment,
00:09:48qu'encore récemment,
00:09:50des attentats ont été déjoués
00:09:52grâce au travail de nos policiers
00:09:54de la DGSI, de la DGSE.
00:09:57Ce sont des gens qui travaillent dans l'ombre.
00:09:59Ce sont des gens qui ne vont pas
00:10:00sur les plateaux de télévision
00:10:01pour tonitruer
00:10:03et vendre leurs propres mérites.
00:10:05Ils agissent dans l'ombre.
00:10:07Mais nous ne devons pas les oublier
00:10:08et les connaissant un peu
00:10:10puisque j'ai participé
00:10:12et j'ai été actif
00:10:13lorsque j'étais député
00:10:15à la délégation parlementaire
00:10:16au renseignement,
00:10:17je tiens à dire
00:10:18qu'on a des gens
00:10:19qui sont des républicains
00:10:22qui sont des gens
00:10:23qui défendent les intérêts
00:10:25et qui veulent protéger les Français.
00:10:27Donc je tiens aujourd'hui
00:10:28à leur dire
00:10:30ô combien nous les soutenons,
00:10:33même si nous ne les connaissons pas
00:10:34individuellement,
00:10:36collectivement,
00:10:37nous les connaissons.
00:10:38Et je tiens à rendre hommage
00:10:40à ces policiers
00:10:41qui travaillent dans l'ombre,
00:10:44à ces agents de l'État.
00:10:46Je dis bien de l'État.
00:10:47Ce ne sont pas des barbouzes.
00:10:48Ils sont contrôlés
00:10:49par la CNTR.
00:10:51Et donc,
00:10:52il y a véritablement là
00:10:53des hommes
00:10:54qui méritent
00:10:55qu'on les mette au pinacle
00:10:56et qu'on leur dise
00:10:57merci,
00:10:58continuez le travail,
00:10:59la France vous soutient.
00:11:01Oui, vous avez raison.
00:11:02Vous avez raison.
00:11:03Ceux de la DGSI,
00:11:05ceux de la DGSE
00:11:06et puis,
00:11:08les hommes du RAID
00:11:10également,
00:11:10qu'on voit,
00:11:11puisque ce sont
00:11:12les 40 ans du RAID
00:11:13qu'on célèbre cette année
00:11:15et qui témoignent
00:11:17avec leurs cagoules.
00:11:18Et on a pu voir
00:11:19dans différents documentaires
00:11:20autour du 13 novembre
00:11:21à quel point
00:11:22ces hommes
00:11:23avaient un courage,
00:11:25une force
00:11:25exceptionnelle
00:11:27et une émotion aussi
00:11:29quand ils racontent.
00:11:30On voit comme
00:11:31ce 13 novembre
00:11:32les a profondément marqués.
00:11:34Je soutiens
00:11:35ce qu'a dit Jacques,
00:11:39évidemment,
00:11:40et j'applaudis
00:11:40dès demain.
00:11:41Et ils étaient là hier
00:11:42pour un certain nombre d'entre eux.
00:11:43Tous ceux qui étaient intervenus
00:11:45lors du 13 novembre
00:11:46évidemment étaient là.
00:11:48Les gens de la BRI,
00:11:49les gens du RAID,
00:11:51etc.
00:11:52D'abord,
00:11:53ce sont des gens,
00:11:54des hommes tout à fait remarquables.
00:11:55Il y a aussi des femmes derrière,
00:11:56bien évidemment.
00:11:57Donc tout ça fait un bloc
00:11:59extrêmement solide,
00:12:02extrêmement cohérent.
00:12:03Et ce qui m'a frappé,
00:12:04c'était leur humanité.
00:12:06Ce sont des gens très humains.
00:12:07Ils étaient hier
00:12:08extrêmement humains
00:12:09avec ceux qui s'en sont sortis.
00:12:13Et on sentait
00:12:14qu'ils étaient très touchés
00:12:15aussi,
00:12:16alors qu'on pouvait penser
00:12:18que finalement,
00:12:19ils étaient au-dessus de tout ça.
00:12:21Non.
00:12:21Moi, j'ai vu dans leur regard
00:12:22des gens extrêmement humains,
00:12:24extrêmement touchés
00:12:24par ce qu'ils avaient vécu
00:12:26et extrêmement entourés
00:12:29et entourants
00:12:30les gens qui étaient
00:12:33survivants.
00:12:34Ce qui était là.
00:12:34Ce n'est pas les plus nombreux,
00:12:36la BRI,
00:12:36toutes ces périodes d'hébitats.
00:12:38Moi, je pense à tous ceux
00:12:39parce qu'il y a la BAC,
00:12:40alors on ne leur reproche pas
00:12:41de choses.
00:12:42Les policiers municipaux
00:12:43qui ont prête
00:12:44tous les défauts de la terre.
00:12:46C'est vrai que...
00:12:46Non, non, parce qu'eux,
00:12:47ils ont été aussi touchés.
00:12:49Je vous rappelle
00:12:49que quand les deux,
00:12:51après Charlie,
00:12:52ils ont tué deux flics
00:12:53sur le bouvard Richard Lourdes
00:12:54qui n'avaient rien demandé
00:12:55à personne,
00:12:56qui passaient par là,
00:12:57malheureusement.
00:12:58Donc, tout cela,
00:12:59c'est un hommage
00:12:59à tous ceux-là
00:13:00qu'il faut rendre.
00:13:00On va parler de Boilem
00:13:02sans psal.
00:13:03Évidemment,
00:13:04la joie est immense.
00:13:05Après sa libération,
00:13:07il s'est exprimé.
00:13:08Il a parlé avec Noël Lenoir,
00:13:10qui raconte cet entretien
00:13:15qu'elle a eu avec lui,
00:13:17où elle dit,
00:13:18elle parle d'un homme
00:13:18qui avait une voix joyeuse,
00:13:22qui avait une force incroyable.
00:13:24Elle sera tout à l'heure
00:13:25chez André Bercoff.
00:13:27Écoutez un extrait
00:13:29de cet entretien.
00:13:29C'est une grande victoire,
00:13:32je pense,
00:13:32pour tous ceux
00:13:33qui sont battus.
00:13:34Et je peux vous dire,
00:13:36on n'a pas,
00:13:37comme vous l'avez indiqué,
00:13:38polémiqué aujourd'hui,
00:13:39que ça a été très difficile
00:13:41pour certains d'entre nous,
00:13:43puisqu'on nous a fait savoir
00:13:44très souvent,
00:13:45par divers canaux,
00:13:46qu'on allait trop loin
00:13:47et qu'il fallait être patient
00:13:49et discret.
00:13:50Donc, en fait,
00:13:52je crois que c'est une grande victoire
00:13:53pour Boilem d'abord,
00:13:56parce que c'est un homme courageux.
00:13:58C'est pas seulement des mots,
00:13:58c'est pas seulement un écrivain,
00:14:00c'est quelqu'un qui fait face.
00:14:02Voilà,
00:14:03qui fait face
00:14:03et qui a déclaré
00:14:05je reviens
00:14:07et il va revenir en France
00:14:09demain,
00:14:11enfin,
00:14:11dans les jours qui viennent.
00:14:12Là, il est à Berlin.
00:14:13Et là, il est à Berlin,
00:14:14il est soigné à Berlin.
00:14:16Jacques Myard,
00:14:17sur cette question autour de la diplomatie
00:14:19qui est extrêmement complexe.
00:14:20Oui,
00:14:21alors, je vais vous dire,
00:14:22je vais peut-être tenir des propos
00:14:24qui vont ramener,
00:14:26il faut savoir,
00:14:28c'est pas tout à fait étonnant
00:14:29que l'Algérie,
00:14:31que Tedoun,
00:14:32se soient adressés,
00:14:33c'est vrai qu'il était soigné,
00:14:34donc,
00:14:35en Allemagne,
00:14:36et donc,
00:14:36de ce côté-là,
00:14:37il est vrai
00:14:38qu'il y a
00:14:39une préparation
00:14:41d'une visite d'État
00:14:42en Algérie,
00:14:43en Allemagne,
00:14:44etc.
00:14:45Mais,
00:14:45mais,
00:14:46ça me rappelle des choses
00:14:48qu'on a connues
00:14:49et j'en ai été aussi
00:14:51parfois témoin,
00:14:52c'est que
00:14:53pendant la guerre d'Algérie,
00:14:55l'Allemagne
00:14:56de l'époque
00:14:57a été très active
00:14:59en faveur
00:15:00de l'indépendance de l'Algérie,
00:15:02un peu comme les Américains,
00:15:04c'est-à-dire que
00:15:05ils nous ont taillé
00:15:06quelques croupières,
00:15:07il y a eu des histoires,
00:15:09ça s'est très mal passé,
00:15:10et donc là,
00:15:11il ne faut pas se tromper,
00:15:13nos amis allemands,
00:15:16bref,
00:15:16heureusement que nous sommes en paix,
00:15:18ils cherchent aussi
00:15:19à gagner des positions
00:15:21commerciales et autres,
00:15:23donc j'ai une confiance limitée,
00:15:25ils ont joué,
00:15:26et tant mieux,
00:15:27et l'essentiel,
00:15:28c'est que Boalem Salam
00:15:29est libéré,
00:15:31il est libéré,
00:15:33mais il n'en demeure pas moins
00:15:34que derrière,
00:15:35il y a une rivalité
00:15:37sourde
00:15:38contre la France
00:15:40de la part
00:15:41de la diplomatie allemande
00:15:43qui a commencé
00:15:44au moment
00:15:45de la guerre d'Algérie,
00:15:46il faut le savoir,
00:15:48et donc il ne faut pas
00:15:49se tromper.
00:15:50Patrick Vignal.
00:15:50Oui, mais Jacques,
00:15:52on n'est pas des perdreaux
00:15:53de l'année,
00:15:53on sait très bien
00:15:54que derrière la diplomatie,
00:15:58il y a des enjeux de gaz,
00:16:00des enjeux d'énergie,
00:16:01moi, ce que je me félicite,
00:16:02c'est que, voilà,
00:16:04Boalem Salam soit libéré,
00:16:05c'est un grand équilibre,
00:16:06c'est un homme de parole,
00:16:08c'est un homme d'engagement,
00:16:09et tu sais comme moi
00:16:10que c'est compliqué,
00:16:11la diplomatie,
00:16:13à la fois,
00:16:14c'est de la fermeté,
00:16:15à la fois,
00:16:16c'est avoir des alliés,
00:16:17et là,
00:16:17on peut se féliciter
00:16:18qu'avec l'Allemagne,
00:16:20qui a joué un rôle essentiel,
00:16:22notre ami Boalem Salam
00:16:23va retrouver sa famille,
00:16:25et surtout,
00:16:26la France va retrouver
00:16:27son honneur.
00:16:28Un grand écrivain,
00:16:29un grand écrivain,
00:16:30je suis d'accord avec toi,
00:16:31mais comme tu dis,
00:16:32je vois que tu es un chasseur
00:16:33parce que tu parles toujours
00:16:34des perdants de l'année,
00:16:36il n'en demeure pas moins
00:16:38qu'il faut savoir
00:16:39que ce n'est pas neutre,
00:16:41tout ça,
00:16:41il y a l'aspect humanitaire,
00:16:44et il y a ensuite
00:16:44la rivalité,
00:16:45comme disait De Gaulle,
00:16:46les États n'ont pas d'amis.
00:16:47Le glaive,
00:16:48est supérieur au bouclier.
00:16:50Moi, d'abord,
00:16:51je me félicite évidemment
00:16:52de cette libération.
00:16:53Sans l'intervention
00:16:54et la médiation allemande,
00:16:55Boalem Salam serait encore
00:16:57en train de croupir
00:16:58dans ses geôles,
00:16:59c'est assez vraisemblable
00:17:00puisque l'affaire
00:17:01était complètement bloquée
00:17:02et verrouillée
00:17:03entre la France et l'Algérie.
00:17:05Donc,
00:17:05s'il y a eu une médiation allemande,
00:17:07elle aurait pu être
00:17:08américaine aussi,
00:17:09parce qu'à un moment,
00:17:11effectivement,
00:17:11on avait parlé
00:17:11d'une intervention personnelle
00:17:13de Trump,
00:17:13si ça ne se débloquait pas,
00:17:15bon,
00:17:15il se trouve que c'est
00:17:16le président allemand
00:17:16qui l'a faite,
00:17:17très bien, tant mieux.
00:17:18Et Boalem Salam sera parmi nous
00:17:20assez rapidement.
00:17:21Et moi,
00:17:21je voudrais remercier
00:17:22le comité de soutien
00:17:23dont je fais partie,
00:17:24Arnaud Bénédetti
00:17:25et Noël Lenoir
00:17:27qui ont fait un travail
00:17:27exceptionnel.
00:17:28Je pense que la diplomatie
00:17:30française a fait
00:17:31ce qu'elle pouvait
00:17:32jusqu'au bout.
00:17:33Après,
00:17:34on verra,
00:17:34l'histoire le dira,
00:17:35je n'ai pas de révélation
00:17:37là-dessus,
00:17:38je n'étais pas dans
00:17:39le secret des dieux.
00:17:40Quant à l'affaire économique,
00:17:41il y a bien longtemps,
00:17:42mon cher Jacques,
00:17:43que la France a disparu
00:17:44de l'Algérie.
00:17:44Nous n'avons plus aucun contrat
00:17:46depuis des années.
00:17:46Non, non, non.
00:17:47Je peux te dire
00:17:48que sur les contrats publics,
00:17:49nous sommes blacklistés.
00:17:50Nous n'avons plus aucun contrat.
00:17:52Il n'y a pas que les contrats publics.
00:17:53Il y a aujourd'hui,
00:17:54aux Etats-Unis,
00:17:55je termine,
00:17:56il y a aujourd'hui,
00:17:57en Algérie,
00:17:58deux puissances,
00:17:58trois puissances dominantes
00:17:59en matière économique
00:18:00depuis au moins
00:18:02une dizaine d'années.
00:18:03C'est-à-dire,
00:18:03depuis le fait
00:18:04que nous n'ayons pas reconnu,
00:18:05enfin,
00:18:06que nous n'ayons pas reconnu
00:18:07le Sahara occidental au Maroc,
00:18:10ça nous a protégés
00:18:12jusqu'à maintenant
00:18:13et à partir du moment
00:18:14où elle l'a reconnu,
00:18:15à juste titre d'ailleurs,
00:18:16on pourrait en discuter,
00:18:17on est blacklistés
00:18:18de tous les contrats publics
00:18:20en Algérie.
00:18:20Les trois puissances économiques
00:18:22dominantes,
00:18:23c'est la Chine,
00:18:24la Chine,
00:18:25les Etats-Unis
00:18:25et l'Allemagne.
00:18:26La France n'existe plus
00:18:28en matière économique
00:18:29en Algérie.
00:18:29Non,
00:18:30il ne peut pas dire ça,
00:18:31c'est inexact,
00:18:32et les entreprises françaises
00:18:35continuent de travailler
00:18:36et je peux te dire
00:18:38qu'elles le font très bien.
00:18:39Non,
00:18:39très peu,
00:18:39très peu Jacques.
00:18:41Non,
00:18:41les contrats publics,
00:18:42c'est une chose,
00:18:43je suis d'accord,
00:18:44mais il n'en faut pas moins
00:18:47qu'il y a encore
00:18:48des liens économiques
00:18:49et qu'il faut bien sûr
00:18:50espérer que tout cela
00:18:51reprenne.
00:18:52On peut rappeler
00:18:52qu'il y a Christophe Gleize
00:18:53qui est toujours emprisonné
00:18:54le cynisme algérien
00:18:55de faire un petit bout
00:18:57comme ça,
00:18:57c'est vraiment...
00:18:58Je rappelle que ce journaliste
00:19:00qui travaille pour SoFoot
00:19:01et qui est allé voir
00:19:02un club de foot,
00:19:04la jeunesse de Kabylie
00:19:05simplement pour faire
00:19:05un reportage,
00:19:06a été accusé en gros
00:19:07de complicité,
00:19:09de terrorisme
00:19:09ou d'apologie,
00:19:10de je ne sais pas quoi.
00:19:11C'est absolument scandaleux
00:19:12et on voit bien
00:19:14le cynisme du gouvernement
00:19:15algérien
00:19:15qui est avec sa rente mémorielle,
00:19:17on veut encore à la France
00:19:18et il ressort toujours
00:19:18les mêmes clichés
00:19:19sur certains sujets.
00:19:20D'ailleurs,
00:19:20moi je suis très frappé
00:19:21dans ce débat
00:19:22de voir
00:19:23des amis,
00:19:24des relations
00:19:25qui sont plutôt ouverts
00:19:26qui contestent
00:19:28le droit à la France
00:19:29de remettre en cause
00:19:29certains accords de 68
00:19:31sous prétexte
00:19:32que ça remettrait en cause
00:19:33la Concorde
00:19:33ou en tout cas
00:19:34la relation franco-algérienne.
00:19:36Il faut bien mettre
00:19:36dans la balance
00:19:37quelque chose quand même
00:19:38pour rétablir
00:19:39un certain équilibre
00:19:39qui est...
00:19:41Merci.
00:19:42J'attendais pas ça
00:19:43de Jean-Millard
00:19:44mais merci.
00:19:45Mais c'est vrai
00:19:45qu'il faut remettre...
00:19:46Ça va pas durer.
00:19:48Il faut remettre
00:19:49un petit équilibre quand même.
00:19:51Est-ce que les relations
00:19:51peuvent reprendre ?
00:19:52Est-ce qu'on peut
00:19:53passer...
00:19:55Je lisais un excellent édito
00:19:57dans le Parisien
00:19:58d'aujourd'hui
00:19:59où il disait
00:19:59que la sécurité
00:20:01algérienne
00:20:02nécessite un apport
00:20:04un peu de puissance
00:20:05comme la France
00:20:06puisque au sud
00:20:07de l'Algérie,
00:20:08c'est-à-dire Burkina Faso,
00:20:09Mali,
00:20:09la sécurité
00:20:10n'est plus du tout assurée
00:20:11puisque vous le disiez
00:20:12Jean tout à l'heure
00:20:13justement l'État islamique
00:20:15et tous les Daesh
00:20:16reprennent du poil
00:20:17de la même
00:20:17dans ces billes
00:20:18en Afrique subsaharienne.
00:20:20En Afrique subsaharienne,
00:20:21l'Algérie aura besoin
00:20:23d'appui sécuritaire
00:20:24et on ne peut pas dire
00:20:25que l'opération Barken
00:20:26avait fait le job
00:20:27avant de se faire virer
00:20:29et donc c'est vrai
00:20:30qu'il y aura peut-être
00:20:30une sorte de retour sécuritaire
00:20:32de ce point de vue-là.
00:20:33C'est ce que j'ai cru comprendre
00:20:34dans l'édito
00:20:35qui a été intéressant
00:20:35d'un point de vue géopolitique.
00:20:36Alors on va en reparler
00:20:38mais est-ce qu'on peut
00:20:39rétablir des relations
00:20:40normales,
00:20:41je mets les guillemets
00:20:41anormales
00:20:42avec l'Algérie ?
00:20:45C'est difficilement pire
00:20:46qu'aujourd'hui
00:20:47donc forcément
00:20:48il y aura
00:20:48un certain rétablissement.
00:20:50Et est-ce que c'est souhaitable
00:20:51et à quel prix ?
00:20:52On va en reparler
00:20:53dans un instant.
00:20:54Restez avec nous
00:20:54sur Sud Radio.
00:20:57Sud Radio,
00:20:58le 10h midi,
00:20:59mettez-vous d'accord,
00:21:00Valérie Expert.
00:21:02Alors,
00:21:02les relations diplomatiques
00:21:04vont reprendre
00:21:05vraisemblablement
00:21:06avec l'Algérie.
00:21:08Le ministre de l'Intérieur
00:21:09a été invité
00:21:10par son homologue.
00:21:13Boilem Samsal
00:21:14lui aussi souhaite
00:21:15que ses relations reprennent.
00:21:18Jérôme Dubu ?
00:21:18Oui, moi je trouve
00:21:19que dans les commentaires
00:21:20que j'ai entendus
00:21:21on a fait un mauvais procès.
00:21:22On a voulu régler
00:21:23des affaires politiques
00:21:24notamment vis-à-vis
00:21:26de Bruno Rotaillot
00:21:27en disant que c'est lui
00:21:28qui finalement
00:21:29avait bloqué le système.
00:21:30Or,
00:21:31je crois que l'histoire dira
00:21:32que ce n'est pas lui
00:21:33qui avait bloqué le système.
00:21:34Il a fait preuve
00:21:35de fermeté
00:21:36vis-à-vis du pouvoir algérien.
00:21:37On ne peut que le suivre
00:21:38sur ce sujet.
00:21:39On a affaire quand même
00:21:40à une dictature.
00:21:41Une dictature corrompue
00:21:43depuis des années
00:21:44qui se maintient au pouvoir
00:21:45par la haine de la France.
00:21:47Une démocratie autoritaire,
00:21:49il faut bien le dire.
00:21:50Les élections sont truquées,
00:21:51tout le monde le sait.
00:21:52le FLN ou ce qu'il en reste,
00:21:54le FLN a encore le pouvoir.
00:21:56En tout cas,
00:21:56le pouvoir militaire,
00:21:58tant que les militaires
00:21:59le maintiennent au pouvoir.
00:22:00C'est le pouvoir militaire,
00:22:01là-bas.
00:22:02Donc,
00:22:02tout ceci fait qu'on n'a pas affaire
00:22:05à un régime
00:22:05qui est comme le nôtre.
00:22:07Donc,
00:22:08réagir avec des réflexes
00:22:10de démocratie,
00:22:11c'est très compliqué
00:22:12vis-à-vis d'une dictature.
00:22:13C'est toujours très compliqué.
00:22:15Il y a d'autres exemples,
00:22:16il n'y a pas que l'Algérie.
00:22:17Et je trouve qu'on a fait
00:22:18un très mauvais procès
00:22:19à Bruno Rotaillot.
00:22:20il a montré les muscles
00:22:24un peu trop tôt,
00:22:24à mon avis.
00:22:28Alors,
00:22:28attendez Jacques,
00:22:29mais je pense qu'il a été
00:22:30empêché par l'Élysée.
00:22:31Il y a un excellent papier
00:22:32dans le Figaro d'hier
00:22:35qui dit
00:22:37qu'il reste une chose
00:22:39importante à faire,
00:22:40c'est libérer l'Algérie.
00:22:42C'est-à-dire libérer,
00:22:43je veux dire,
00:22:44voilà,
00:22:44une dictature
00:22:45qui passe son temps
00:22:46à nous cracher au visage
00:22:48et qui vit
00:22:49grâce à ça
00:22:50parce qu'ils ont tellement
00:22:51de problèmes économiques,
00:22:52ils ont tellement
00:22:53aujourd'hui
00:22:54de pas de confiance
00:22:56de la part du peuple.
00:22:57Il y a la fameuse Irak.
00:22:58C'est une dictature
00:23:00et à mon avis,
00:23:01tant que cette dictature
00:23:02sera au pouvoir d'Algérie,
00:23:04on aura toujours
00:23:05la même chose,
00:23:06c'est-à-dire
00:23:07la haine de la France
00:23:08comme un moyen
00:23:09de diriger
00:23:12l'opinion publique
00:23:13d'Algérie
00:23:14contre la France
00:23:15qui serait coupable
00:23:17de tout.
00:23:18Eh bien,
00:23:18ça,
00:23:18ça ne peut pas fonctionner
00:23:19mais je suis convaincu
00:23:21qu'à terme,
00:23:22nous aurons à nouveau
00:23:22de bonnes relations
00:23:23parce qu'on fait toujours
00:23:24la politique étrangère
00:23:25de sa géographie
00:23:26et l'Algérie
00:23:27devra l'apprendre
00:23:28tôt ou tard.
00:23:29Oui,
00:23:30oui.
00:23:32Pardon,
00:23:33à vous Patrick Vignal.
00:23:34Non mais Jacques,
00:23:36à la fois,
00:23:36c'est fermeté,
00:23:37agilité,
00:23:38diplomatie.
00:23:39Moi,
00:23:39ça ne va pas déranger
00:23:40que Bruno Rotaillot
00:23:41sorte un peu les muscles
00:23:43sauf qu'effectivement,
00:23:44si on sort les muscles,
00:23:45il faut qu'on ait
00:23:46la possibilité de négocier.
00:23:48Regardez le cas
00:23:49des OQTF,
00:23:50on a un vrai débat
00:23:51avec la Tunisie,
00:23:52le Maroc et l'Algérie.
00:23:53On est obligé
00:23:54d'avoir des relations
00:23:55avec ces pays.
00:23:57Oui,
00:23:57une partie de ces pays
00:23:58ne sont pas du tout
00:23:59démocratiques
00:24:00mais on est obligé
00:24:01de négocier avec eux.
00:24:02Donc,
00:24:03à la fois,
00:24:03c'est bâton et carotte
00:24:04et moi,
00:24:05je vois que
00:24:06la libération de Boilem
00:24:07nous permet peut-être
00:24:08de retrouver
00:24:09un semblant
00:24:11de relation.
00:24:11mais on sait très bien
00:24:13qu'ils ne fonctionnent
00:24:14pas comme nous
00:24:15et qu'ils ne pensent
00:24:16pas comme nous
00:24:17donc il faut jouer
00:24:18avec ces éléments.
00:24:19C'est la politique
00:24:20de l'otage.
00:24:22Voilà.
00:24:22Non, Jacques, non.
00:24:23Mais si, mais si.
00:24:24Non, c'est la fermeté
00:24:26et l'habilité
00:24:27et exploser les deux.
00:24:28Non, non, non, non.
00:24:29Le journaliste
00:24:30qui est maintenant là-bas,
00:24:35ça va recommencer
00:24:36de la même manière.
00:24:36Il peut ouvrir les yeux.
00:24:38Donc, comme tu le dis,
00:24:39il peut avoir la carotte
00:24:39et le bâton.
00:24:40Oui, mais enfin,
00:24:41le bâton,
00:24:42on ne l'a pas trop eu
00:24:43jusqu'à maintenant.
00:24:44Il n'y a pas eu...
00:24:45Je veux dire,
00:24:46les OQTF,
00:24:47ils acceptent
00:24:48de reprendre
00:24:48les OQTF espagnols
00:24:50mais pas les OQTF français.
00:24:53Bruno Retailleau
00:24:54nous avait fait
00:24:55une liste
00:24:55de 50 ressortissants
00:24:58algériens
00:24:58extrêmement dangereux,
00:25:00fichés S,
00:25:01que l'Algérie
00:25:02devait reprendre.
00:25:03Ils sont toujours là,
00:25:04dans la nature.
00:25:05La dangerosité
00:25:06de ces gens
00:25:07est la même.
00:25:08eux,
00:25:08ils ne sont pas en prison,
00:25:10ils ne sont pas incarcérés,
00:25:11ils sont sur le sol français,
00:25:12ça n'a pas bougé.
00:25:13Donc,
00:25:14il y a une mauvaise volonté
00:25:15évidente de la part
00:25:16de l'Algérie.
00:25:17D'ailleurs,
00:25:17du Maroc
00:25:18et de la Tunisie aussi
00:25:19parce que le Maroc,
00:25:20lorsque le président
00:25:21de la République
00:25:21a reconnu
00:25:22le Sahara occidental
00:25:24comme une possession
00:25:25marocaine,
00:25:26il y a eu
00:25:26un allégement,
00:25:30ils ont repris
00:25:30un certain nombre
00:25:31au QTF.
00:25:31Mais depuis,
00:25:32c'est terminé.
00:25:33Je crois que le pourcentage
00:25:34c'est moins de 10%.
00:25:35C'est 7-8% au Maroc,
00:25:376-7% en Tunisie
00:25:38et l'Algérie
00:25:39c'est 2-3%,
00:25:40c'est-à-dire rien.
00:25:41Donc,
00:25:41il y a une mauvaise volonté
00:25:43de ces pays du Maghreb
00:25:44vis-à-vis de la France
00:25:45pour reprendre
00:25:46leurs ressortissants
00:25:47dont on ne veut plus.
00:25:48Oui,
00:25:48absolument.
00:25:49Contrairement
00:25:50au droit international.
00:25:52Oui,
00:25:52oui,
00:25:53non mais c'est...
00:25:55Marche en la tête,
00:25:55quoi.
00:25:55Oui,
00:25:56c'est un peu
00:25:56toute la difficulté.
00:25:58Gilbert,
00:25:59vous,
00:25:59vous vouliez revenir
00:26:00sur...
00:26:02La liste de procès,
00:26:04pardon.
00:26:04Sur le procès Sarkozy.
00:26:05Oui,
00:26:06parce que vous savez,
00:26:06on vient d'apprendre
00:26:07qu'il sera jugé en appel.
00:26:08Vous avez vu les dates...
00:26:09Oui,
00:26:09il sera jugé au mois de mars.
00:26:10Au mois de mars,
00:26:11au 3 juin
00:26:13dans le dossier libyen.
00:26:14Alors,
00:26:14je voudrais revenir
00:26:15sur des oubliés
00:26:15de ce procès.
00:26:16C'est vrai que je l'ai découvert.
00:26:17J'avoue modestement
00:26:18que j'avais un peu zappé
00:26:19cette affaire.
00:26:20C'est les victimes
00:26:20de l'attentat du DC-10.
00:26:22Vous savez qu'il y a explosé
00:26:23en 89 au-dessus du Niger.
00:26:24Cinquantaine de Français
00:26:25quand même,
00:26:25sur les 170 victimes.
00:26:28Alors,
00:26:28on s'est tous concentrés
00:26:29sur le président.
00:26:32Et j'avoue moi-même
00:26:33que j'étais un peu choqué
00:26:34qu'on incarcère
00:26:35un ancien président
00:26:36dont les risques
00:26:37de fuite ou de récidive
00:26:38étaient voisins de zéro.
00:26:40Alors,
00:26:40je vous rappelle,
00:26:40cet attentat a été commandité
00:26:41en gros par Kadhafi.
00:26:43C'est bien documenté aujourd'hui.
00:26:44Les collaborateurs
00:26:45ont été condamnés
00:26:47en 99
00:26:48lors d'un procès
00:26:49par contre humasse.
00:26:50Alors,
00:26:50pour bien comprendre
00:26:51ses familles avaient appris
00:26:52qu'un certain Abdallah Senoussi,
00:26:54donc agent de Kadhafi,
00:26:55était au cœur
00:26:55d'un possible pacte corruptif
00:26:57puisque c'est lui
00:26:58qui aurait rencontré
00:26:59Guéant et Hortefeux.
00:27:00C'est lui qui avait été condamné
00:27:01pour l'attentat
00:27:02et donc il aurait été
00:27:03au cœur de ce pacte corruptif
00:27:05qui mêlait donc
00:27:06Guéant, Hortefeux
00:27:07et donc Sarkozy.
00:27:09Alors,
00:27:09c'est pour ça
00:27:09qu'elles avaient décidé
00:27:10de se porter partie civile.
00:27:12Et à l'issue de ce procès,
00:27:13elles ont complètement été zappées,
00:27:15elles se sont exprimées.
00:27:16Ce sont des gens un peu,
00:27:17j'allais dire,
00:27:17comme vous et moi,
00:27:18je ne sais pas trop
00:27:18ce que ça veut dire
00:27:19mais qui n'avaient pas vocation
00:27:20à faire de la politique.
00:27:21Selon elles,
00:27:22l'exécution du mandat international
00:27:23délivrée contre le terrorisme
00:27:25libyen,
00:27:25c'était une monnaie d'échange
00:27:27pour ce pacte corruptif
00:27:28et les familles
00:27:30s'estiment donc victimes
00:27:31de ce pacte de corruption
00:27:33et c'est vrai que
00:27:34peu de monde en parle.
00:27:35Peu de monde en a parlé,
00:27:36on a beaucoup vu,
00:27:37elles se disaient choquées
00:27:38de toutes ces caméras
00:27:39et ces micros
00:27:40qui étaient brandis
00:27:41pour le président Sarkozy.
00:27:44Alors,
00:27:45c'est vrai que
00:27:4539 ans après,
00:27:46quand on les voit
00:27:47et pleurer
00:27:47et plutôt triste,
00:27:49dans ce deuil
00:27:50totalement inachevé,
00:27:51elles ont été
00:27:52assez choquées
00:27:53par cette communication politique
00:27:54dans le camp
00:27:55de l'ancien président
00:27:55et ce doute,
00:27:57j'avoue qu'il m'a troublé
00:27:58et je ne sais pas
00:27:59quoi en penser
00:28:00si ce n'est que
00:28:01j'ai beaucoup de peine
00:28:02pour elle
00:28:02et que j'aimerais
00:28:02qu'elle trouve
00:28:03la paix
00:28:04maintenant
00:28:05après cet attentat.
00:28:07Je ne sais pas
00:28:08si vous voulez réagir,
00:28:09Jacques.
00:28:10Non mais il y a eu
00:28:11derrière,
00:28:12il ne faut pas oublier,
00:28:12il y avait aussi
00:28:13des prisonnières
00:28:14en Libye
00:28:17qui ont été libérées.
00:28:21Donc,
00:28:21c'était un jeu
00:28:22ô combien difficile
00:28:23et pour rien vous cacher,
00:28:25effectivement,
00:28:26l'attentat a bien été
00:28:27fomenté
00:28:28par la Libye
00:28:30tout comme
00:28:31l'attentat
00:28:32en Écosse.
00:28:33et donc là,
00:28:36on avait affaire
00:28:37à quelqu'un,
00:28:38alors il s'est calmé
00:28:39par la suite,
00:28:40il a même été reçu
00:28:41à Paris
00:28:42dans des conditions
00:28:43qui sont assez stupéfiantes
00:28:44mais il n'en demeure
00:28:46pas moins
00:28:46qu'on avait affaire
00:28:47à quelqu'un
00:28:48qui suit sa propre logique.
00:28:51On n'est pas dans un...
00:28:52Les relations internationales,
00:28:53ce n'est pas
00:28:53bisounours.
00:28:54On a affaire
00:28:55et les démocraties
00:28:57sont faibles
00:28:58par rapport à des gens
00:28:59qui prennent en otage,
00:29:02qui font la politique
00:29:03de l'otage,
00:29:03etc.
00:29:04et qui sont des terroristes.
00:29:06L'état terroriste,
00:29:07ça existe.
00:29:08C'est pour ça que je voulais
00:29:10que vous fassiez
00:29:10ce coup de gueule
00:29:11maintenant,
00:29:12enfin,
00:29:12ou ce coup de cœur
00:29:13pour ces familles de victimes
00:29:14parce que ça parle aussi
00:29:15des relations diplomatiques
00:29:17entre la France
00:29:18et la Libye
00:29:19sur un certain nombre
00:29:20de dossiers
00:29:22et la complexité
00:29:24des relations
00:29:25qu'il peut y avoir
00:29:26entre les états.
00:29:26Il faut les entendre
00:29:27parce que c'est vrai
00:29:27que leur peine est immense
00:29:28et puis c'est vrai
00:29:29qu'elles se sont un peu flouées
00:29:30par l'État,
00:29:31par la République.
00:29:32Et puis la communication
00:29:33autour du président Sarkozy.
00:29:36C'est vrai que ça a été mêlé
00:29:38avec l'affaire Sarkozy.
00:29:39Donc tout ça
00:29:40a fait un amalgame.
00:29:41C'est le fond du dossier.
00:29:43Oui,
00:29:43c'est le fond du dossier
00:29:44dont au fond
00:29:45on a très peu parlé.
00:29:46Tu as raison.
00:29:47Donc c'est bien
00:29:47de faire ce coup de cœur
00:29:49pour ces familles.
00:29:50Sur les relations
00:29:51entre la France
00:29:52et la Libye
00:29:53à ce moment-là,
00:29:54il y aurait beaucoup à dire.
00:29:55Oh oui.
00:29:57Vous voulez dire un mot,
00:29:59Patrick Vignal, pardon ?
00:30:01Non, mais moi je pense
00:30:01que ce que j'ai tout à l'heure,
00:30:02c'est toujours une confrontation
00:30:04avec des pays.
00:30:05Il y a des pays
00:30:06avec qui on peut discuter
00:30:07de manière démocratique.
00:30:09Il y a des pays
00:30:09qui ne sont pas du tout
00:30:10démocratiques,
00:30:11qui sont capables de tout,
00:30:13y compris de prendre
00:30:14en otage
00:30:14nos compatriotes.
00:30:16Donc là,
00:30:16c'est à la fois la fermeté.
00:30:18Mais vous savez,
00:30:18quand vous négociez
00:30:19avec des gens
00:30:20qui n'ont pas du tout
00:30:22de figure de foi
00:30:23et qui sont capables de tout,
00:30:25c'est assez compliqué aussi.
00:30:27Je crois qu'il faut le dire
00:30:28à vos auditeurs
00:30:29et quand je reviens
00:30:30sur cette idée
00:30:31de l'Algérie,
00:30:32le Maroc,
00:30:32la Tunisie,
00:30:33ils ne veulent pas reprendre
00:30:35leurs délinquants ressortissants
00:30:36et ça va être le débat
00:30:38de demain.
00:30:39Moi, j'espère que l'ouverture
00:30:40avec Boilem Sansal
00:30:41et notre journaliste
00:30:42Christophe Gleize
00:30:43va nous permettre
00:30:44à la fois
00:30:45d'aller dans la fermeté
00:30:46et à la fois
00:30:47d'avoir de la négociation
00:30:48avec ces pays
00:30:49parce qu'on ne peut pas
00:30:50continuer à avoir
00:30:51des centaines d'OQTF
00:30:52qui sont des délinquants.
00:30:53Je ne parle pas, Valérie,
00:30:55de la personne
00:30:56immigration
00:30:57qui est venue
00:30:58pour bosser chez nous
00:30:59qu'on soit bien d'accord.
00:31:00Je parle des délinquants.
00:31:01Je parle de salopards
00:31:03qui n'auront rien à foutre
00:31:04sur notre territoire.
00:31:05Je vous recommande
00:31:07de regarder le documentaire
00:31:08sur Lockerbie
00:31:08où on parle des familles.
00:31:10C'est une série.
00:31:11C'est passionnant
00:31:12parce que les agents libyens
00:31:14qui avaient été condamnés
00:31:15avaient été emprisonnés
00:31:15en France,
00:31:16ils avaient été livrés
00:31:17et ils ont été restitués
00:31:18à la librairie
00:31:19avec l'idée
00:31:20qu'on voulait restituer
00:31:21mais un peu sous le manteau.
00:31:22Et les images
00:31:23du retour
00:31:24de ces agents libyens
00:31:25sur l'aéroport
00:31:26de Tripoli
00:31:26avec la foule
00:31:27qui scandent leur nom
00:31:28comme s'ils avaient gagné
00:31:29la coupe du monde de football,
00:31:31franchement,
00:31:32ça questionne
00:31:33et on se dit
00:31:34la moralité là-dedans
00:31:36elle est vraiment
00:31:36très très loin.
00:31:37Comme des héros
00:31:38ils avaient été accueillis.
00:31:39Oui, mais Gilbert,
00:31:40ce que tu dois savoir
00:31:42dans cette affaire
00:31:42parce que je me souviens
00:31:43l'avoir suivi à l'époque,
00:31:45c'est qu'il y a eu
00:31:47notamment
00:31:48de l'argent
00:31:49pour l'indemnisation
00:31:50et que ça a été
00:31:52la contrepartie
00:31:53et donc derrière
00:31:54et notamment
00:31:55on a été en bisbille
00:31:56avec les Anglais
00:31:57parce que
00:31:58on a touché,
00:31:59on a été,
00:32:00les Anglais ont été
00:32:01indemnisés
00:32:02par Kadhafi
00:32:03bien plus tôt
00:32:05que la France
00:32:06et nous on avait bloqué
00:32:07ça
00:32:08et ça a été
00:32:09une petite crise
00:32:10franco-britannique
00:32:12en l'occurrence
00:32:14après le carbine.
00:32:15Regarde Jean
00:32:16le documentaire
00:32:17Tu verras les familles
00:32:17si elles se préoccupent
00:32:18de l'argent
00:32:18et écoutez le...
00:32:20Oui, un mot.
00:32:21Juste un mot
00:32:22pour répondre à Patrick
00:32:22parce que
00:32:23je partage son optimisme
00:32:26et je suis quand même
00:32:27assez réaliste
00:32:28je crains que
00:32:29malheureusement
00:32:29les trois régimes
00:32:30précités
00:32:31ne bougent pas.
00:32:32On se retrouve
00:32:34dans un instant
00:32:35Emmanuel Macron
00:32:36qui à Toulouse
00:32:37avant-hier
00:32:38a dit
00:32:38qu'il n'excluait pas
00:32:39de quitter X
00:32:41le rapport
00:32:41du Président de la République
00:32:42et des réseaux sociaux
00:32:43vaste débat.
00:32:44A tout de suite.
00:32:46Sud Radio
00:32:47le 10h midi
00:32:49mettez-vous d'accord
00:32:50Valérie Expert
00:32:51Avec vous
00:32:52sur Sud Radio
00:32:53alors encore une fois
00:32:54un paradoxe
00:32:55en même temps
00:32:55du Président de la République
00:32:57en même temps
00:32:58il fustige
00:32:58les réseaux sociaux
00:32:59en même temps
00:33:00il s'en sert
00:33:01il publie énormément
00:33:02sur X
00:33:03et il était
00:33:05donc à Toulouse
00:33:06lors d'un grand débat
00:33:07c'était avant-hier
00:33:10et à une question
00:33:11qui lui était posée
00:33:12il répondait
00:33:12écoutez
00:33:13Je n'exclus pas
00:33:14ce que vous m'avez invité
00:33:15à faire
00:33:15qui est de sortir
00:33:17de ces réseaux
00:33:17je pense que
00:33:19en tout cas
00:33:20ça ne peut avoir de sens
00:33:21que dans un processus
00:33:22d'ensemble
00:33:22donc je ne l'exclus pas
00:33:24aujourd'hui
00:33:25c'est pas ce que je ferai
00:33:26demain matin
00:33:26et je ne vais pas vous faire
00:33:27une annonce aujourd'hui
00:33:28je pense que la priorité
00:33:29c'est d'abord de mener
00:33:30la bataille en interne
00:33:31pour moi
00:33:32et d'essayer d'obtenir
00:33:33ces éléments de régulation
00:33:34et de visibilité
00:33:35c'est dans le cadre
00:33:36de cette bataille
00:33:36qu'il faudra voir
00:33:37si en effet
00:33:37on va jusque là
00:33:38mais en tout cas
00:33:39c'est quelque chose
00:33:40à quoi je réfléchis
00:33:42avec beaucoup d'attention
00:33:43croyez-moi
00:33:44et que je n'exclus pas du tout
00:33:46Voilà
00:33:46donc il y réfléchit
00:33:48il veut réguler les réseaux
00:33:49visiblement
00:33:50c'est quand même
00:33:50ça vous fait rire
00:33:51Bah oui ça me fait rire
00:33:52parce que
00:33:53c'est d'abord
00:33:53c'est difficilement compréhensible
00:33:55même les paroles
00:33:57qui sont prononcées
00:33:58sont compréhensibles
00:33:59voilà
00:34:00et deuxièmement
00:34:01bon il noue le poisson
00:34:02évidemment
00:34:02il n'a pas du tout
00:34:03envie de quitter X
00:34:04moi je dirais simplement
00:34:06que sur X
00:34:07ça fait des années
00:34:09qu'il y a un certain nombre
00:34:10de gens
00:34:10qui demandent
00:34:10la levée de l'anonymisation
00:34:13de X
00:34:14et de Facebook
00:34:15je suis désolé
00:34:16on ne peut pas continuer
00:34:17matin, midi et soir
00:34:19à se faire insulter
00:34:20par des anonymes
00:34:21il y a quelque chose
00:34:22moi qui m'échape
00:34:23il y a une relation humaine
00:34:25qui a été détruite
00:34:26c'est absolument inadmissible
00:34:27et la première chose à faire
00:34:30sur ces réseaux
00:34:31c'est de lever l'anonymisation
00:34:33que les gens aient le courage
00:34:35de leurs actes
00:34:35et de leurs paroles
00:34:36quand vous insultez quelqu'un
00:34:38vous apparaissez
00:34:39à visage ouvert
00:34:39vous ne vous protégez pas
00:34:42derrière un pseudo
00:34:43sauf qu'il ne vous a pas échappé
00:34:45qu'on n'avait absolument pas la main
00:34:47mais surtout on n'a pas la main
00:34:49je veux dire
00:34:49ils font ce qu'ils veulent
00:34:50Jacques Nia
00:34:50oui c'est très simple
00:34:52je connais bien par exemple
00:34:55vous savez les gens
00:34:56qui vont sur des sites illégaux
00:34:58pour parier
00:34:58c'est la même chose
00:35:00c'est à dire que vouloir
00:35:01cesser l'anonymisation des réseaux
00:35:05certes ça vaudra peut-être
00:35:07pour une règle française
00:35:08qui sera inopérante
00:35:10car X c'est international
00:35:12c'est sur la toile
00:35:13et ça peut passer par ailleurs
00:35:15donc c'est illusoire
00:35:17sauf si on a un accord mondial
00:35:20pour imposer ça
00:35:21on n'y arrivera pas
00:35:23donc c'est une nouvelle fois
00:35:25de la part d'Emmanuel Macron
00:35:27je dirais une promesse
00:35:29totalement illusoire
00:35:31et les promesses ne valent
00:35:33que pour ceux qui les reçoivent
00:35:34c'est aussi simple que ça
00:35:36alors Patrick Vignal
00:35:38excusez-moi
00:35:39c'est quand même désolant
00:35:41on est tous pareils
00:35:42les politiques Jacques
00:35:43en fait on honnit
00:35:44les réseaux sociaux
00:35:45mais les trucs
00:35:46on a envie d'y être
00:35:47et quand on est acclamé
00:35:49par nos militants
00:35:50qui disent
00:35:50tu es le plus fort
00:35:51tu es le meilleur
00:35:52on est ravis de voir
00:35:53le nombre de followers
00:35:54et le nombre de cœurs
00:35:55qu'on a reçu
00:35:56mais plus généralement
00:35:58moi aussi je suis inquiet
00:35:59vous vous rendez compte
00:36:00que nos gamins
00:36:01entre l'âge de 6 et 17 ans
00:36:03passent 5 heures par jour
00:36:04sur les écrans
00:36:05les gens le disaient
00:36:06on est en train
00:36:07de déshumaniser la société
00:36:09on est en train
00:36:10de faire en sorte
00:36:11que la vérité
00:36:13sorte des réseaux sociaux
00:36:14j'y rajoute
00:36:15l'intelligence artificielle
00:36:16qui est capable
00:36:17de donner autre chose
00:36:19que ce que vous avez vu
00:36:20et pensé Valérie
00:36:21et ça met en jeu
00:36:22le travail du journaliste
00:36:24qui doit vérifier ses sources
00:36:25donc les réseaux sociaux
00:36:27ça peut être quelque chose
00:36:28d'assez intéressant
00:36:29parce qu'on a la vue
00:36:31sur le monde
00:36:31mais à la fois
00:36:32il y a une lâcheté
00:36:34extraordinaire
00:36:35chaque fois que nous prenons
00:36:37on part au débat
00:36:38dans des télés
00:36:39ou sur votre radio
00:36:40on se fait incendier
00:36:41et d'ailleurs
00:36:42des fois
00:36:43insulter
00:36:43pour des choses
00:36:45anodines en plus
00:36:46souvent
00:36:47par nos amis
00:36:49et c'est vrai
00:36:49que je ne vois pas
00:36:51la possibilité
00:36:52de le réguler
00:36:53parce que
00:36:54si nous
00:36:54les français
00:36:55on décide
00:36:56qu'on désanonyme
00:36:57et bien on aura
00:36:58les trolls de la Russie
00:36:59on aura les trolls
00:37:00de Trump
00:37:01donc j'avoue
00:37:01c'est le vrai débat
00:37:02des années à venir
00:37:04comment réguler
00:37:05d'abord
00:37:06les chinois
00:37:07ils ne se posent pas la question
00:37:08TikTok est interdit
00:37:09aux ados
00:37:10TikTok est régulé
00:37:11sur les contenus
00:37:12donc là
00:37:13on peut avoir la main
00:37:15et puis
00:37:15vous savez
00:37:16vous savez
00:37:17Trump
00:37:17il nous déteste
00:37:18parce qu'on va taxer
00:37:19les GAFA
00:37:19vous savez
00:37:20il dit qu'on surtaxe
00:37:21ils nous ont siphonné
00:37:22tout le marché publicitaire
00:37:23ils nous ont siphonné
00:37:24toute notre manne publicitaire
00:37:26donc de ce point de vue là
00:37:27ce n'est pas choquant
00:37:28mais ce qui m'a embêté
00:37:29je suis assez d'accord
00:37:31avec le président
00:37:31il faut réguler
00:37:32mais c'est comme disait Fabius
00:37:33bonne question
00:37:34mauvaise réponse
00:37:34c'est-à-dire la question
00:37:35elle est fondamentale
00:37:36il faut réguler
00:37:37ces réseaux sociaux
00:37:37parce qu'au-delà
00:37:38de l'anonymisation
00:37:39vous pouvez regarder
00:37:41des choses abominables
00:37:43sur X
00:37:44c'est mes enfants
00:37:45qui m'ont dit
00:37:46j'avoue que je ne savais même pas
00:37:47des meurtres
00:37:48des cartels
00:37:49des exécutions
00:37:50des choses comme ça
00:37:51tout passe
00:37:52tout passe
00:37:53c'est fou
00:37:54au-delà de ça
00:37:54la radicalisation des jeunes
00:37:56il y avait un dossier
00:37:56dans le parisien
00:37:57il n'y a pas très longtemps
00:37:58sur TikTok
00:37:59vous avez des jeunes imams
00:38:01des jeunes imams
00:38:03même des jeunes
00:38:04pas forcément imams
00:38:06qui
00:38:06des filles
00:38:07des femmes aussi
00:38:09ça fait des années
00:38:10qu'on dit qu'on va réguler
00:38:11en fait on ne fait rien
00:38:12donc si on continue
00:38:13à dire on ne fait rien
00:38:14parce qu'on ne peut pas
00:38:15je suis un peu surpris
00:38:16par le défaitisme
00:38:18de Jacques
00:38:18il ne m'a pas du tout
00:38:20habitué à ça
00:38:20d'habitude il est
00:38:21beaucoup plus
00:38:22beaucoup plus volontariste
00:38:23donc voilà
00:38:25je suis un peu déçu
00:38:26un peu déçu par Jacques
00:38:28dans mon bouquin
00:38:29dans mon bouquin
00:38:30il y a quelque chose
00:38:31que je combats
00:38:32ce sont les illusions
00:38:33et les idéologies
00:38:35et bien tu es
00:38:36complètement dedans
00:38:37mais pas du tout
00:38:38il faut faire quelque chose
00:38:39dans l'idéologie
00:38:40au contraire
00:38:40non non non
00:38:41tu ignores totalement
00:38:43comment fonctionne
00:38:44la toile
00:38:44mais pas du tout
00:38:45la toile est internationale
00:38:46alors je reviens
00:38:47sur les chinois
00:38:48parce que ça
00:38:49c'est une bonne question
00:38:50qu'est-ce qu'ont fait
00:38:50les chinois
00:38:51ils ont créé un internet
00:38:53qui est totalement bouclé
00:38:56c'est-à-dire que
00:38:57normalement
00:38:57ils sont capables
00:38:58d'isoler la Chine
00:39:00du reste du monde
00:39:01et c'est ce que nous voulons
00:39:03ça m'étonnerait
00:39:04et donc on n'y arriverait pas
00:39:05donc pour ça
00:39:06j'avais posé une question
00:39:07je me souviens
00:39:08et je m'étais fait traiter
00:39:09d'idiot
00:39:10qu'il fallait nationaliser internet
00:39:13c'est-à-dire que si
00:39:14au minimum
00:39:15au niveau européen
00:39:16on n'a pas
00:39:17la possibilité
00:39:19d'isoler internet
00:39:21et de combattre
00:39:22cette machine de guerre
00:39:24américaine
00:39:25de l'ICAN
00:39:25et bien nous n'y arriverons pas
00:39:27c'est ça la réalité
00:39:28et quand tu dis
00:39:29il ne faut rien faire
00:39:30et c'est du dépétisme
00:39:31non c'est du réalisme
00:39:33il faut regarder
00:39:34les choses
00:39:35telles qu'elles sont
00:39:35en face
00:39:36ce que tu ne fais pas
00:39:37mon cher Jérôme
00:39:38je le fais depuis des années
00:39:40bien avant toi
00:39:41mon cher Jacques
00:39:42bien avant toi
00:39:43bien avant toi
00:39:44oui oui
00:39:45moi je me garde
00:39:46la réalité en face
00:39:47non mais sur les sévères
00:39:48de digital
00:39:49c'est de la sévère
00:39:49de souveraineté
00:39:50le cloud souverain
00:39:51c'est un sujet
00:39:52parce que je vous rappelle
00:39:53que nos datas
00:39:53sont quand même partagées
00:39:54avec les américains
00:39:55aujourd'hui
00:39:55entre AWS
00:39:56et Microsoft
00:39:57c'est une honte
00:39:58et donc
00:39:59oui mais quand on a défendu
00:40:00un cloud souverain
00:40:01avec
00:40:02comment il s'appelle
00:40:03notre opérateur français
00:40:05OVH
00:40:06les américains
00:40:08sont tous tombés dessus
00:40:09en disant
00:40:09c'est pas bien
00:40:10techniquement
00:40:10c'est pas bien
00:40:11gna gna gna
00:40:11donc il faut essayer
00:40:13de pousser nos leaders français
00:40:14comme l'Australia
00:40:15face à
00:40:16Tchad GPT
00:40:18c'est ça qu'il faut faire
00:40:19c'est la Souv'Internet
00:40:20elle passera par là
00:40:20avec des acteurs majeurs
00:40:21qui ont des capacités
00:40:23d'innovation et technologie
00:40:24qui sont supérieurs
00:40:25aux américains
00:40:26aux chinois
00:40:26le cloud
00:40:27c'est donner
00:40:27toutes les informations
00:40:28de nos entreprises
00:40:29à la CIA
00:40:30et à la concurrence américaine
00:40:32oui mais oui
00:40:32mais ça je viens de dire
00:40:33je pense que le gouvernement
00:40:34a osé dire
00:40:35il faut un cloud
00:40:36de confiance
00:40:37avec les américains
00:40:39autant faire confiance
00:40:40au diable
00:40:40oui mais là
00:40:41pour le coup
00:40:42pour le cloud
00:40:43j'ai suivi un peu le dossier
00:40:44il y a quand même
00:40:45d'abord
00:40:45cette num club
00:40:46qui est une labellisation
00:40:47et puis il y a une volonté
00:40:48d'avoir un
00:40:49comment dirais-je
00:40:50un cloud propre
00:40:51à l'Europe
00:40:52avec des tentatives
00:40:53d'opérateurs
00:40:53c'est pas de manaveille
00:40:55pardon ?
00:40:56c'est pas de manaveille
00:40:57parce que tu peux
00:40:58mais alors si tu laisses tomber
00:40:59maintenant
00:40:59on est foutu
00:41:00il ne faut surtout pas
00:41:01lâcher la main
00:41:02sur la techno
00:41:02puisque c'est quand même
00:41:03le levier de croissance
00:41:05qui va driver l'économie
00:41:06bientôt
00:41:07on en reparlera
00:41:08en mai 2027
00:41:09quand Macron aura quitté
00:41:10non pas X
00:41:11mais l'Elysée
00:41:12mais il n'était pas obligé
00:41:14de dire j'y pense
00:41:14enfin il pouvait
00:41:15il pouvait botter en tout
00:41:18je vais dire
00:41:18écoutez pour l'instant
00:41:19mais tout ce qu'on dit
00:41:19n'est pas forcément intelligent
00:41:21Jacques tu sais bien
00:41:22oui mais il aurait
00:41:22ça je veux dire
00:41:23c'est même un pléonasme
00:41:24bah oui
00:41:24bon bah voilà
00:41:25pourquoi tu réagis
00:41:27tous les politiques
00:41:29qui ont dit
00:41:29je vais quitter X
00:41:31trois jours après
00:41:32ils reprenaient X
00:41:33on a besoin
00:41:33non non
00:41:34j'ai un exemple
00:41:35on a besoin
00:41:36mais l'Escur a quitté
00:41:37Jacques Carré
00:41:37j'ai un exemple
00:41:38de femme politique
00:41:39qui n'est pas
00:41:40rentré sur X
00:41:40je crois qu'elle s'appelle
00:41:42Sandrine le prénom
00:41:43non elle s'appelle Anne
00:41:44oui Anne Hidalgo
00:41:45mais j'ai fait la liste
00:41:46j'ai fait l'effort
00:41:47quand vous m'avez donné
00:41:48les thèmes
00:41:48j'ai dit qui a quitté X
00:41:49alors beaucoup d'Américains
00:41:50et il y avait Roland Lescure
00:41:51Anne Hidalgo
00:41:52Sandrine Rousseau
00:41:53beaucoup de D.U.
00:41:54mais Sandrine Rousseau
00:41:55elle est revenue non ?
00:41:56oui tous
00:41:57elle a parlé dans la liste
00:42:00des gens qui ont quitté
00:42:00X
00:42:01je n'ai pas vérifié
00:42:01pas Idago
00:42:02non non
00:42:02allez-y avec votre coup de gueule
00:42:05juste avant le journal
00:42:07Patrick
00:42:08alors écoutez
00:42:09moi c'est que
00:42:10vous savez
00:42:10je suis parisienne
00:42:11depuis quelques temps
00:42:12je vais faire les courses
00:42:13avec mon caddie
00:42:13au supermarché d'en bas
00:42:15et je ferme
00:42:16sans prendre mes clés
00:42:17je me retrouve
00:42:18je suis tout nu dehors
00:42:19avec mon caddie
00:42:19j'appelle les urgences
00:42:21et le serrurier me dit
00:42:23je vais venir dans l'heure
00:42:24le déplacement
00:42:25c'est 39 euros
00:42:26plus intervention
00:42:27pour m'ouvrir
00:42:29avec une feuille de radio
00:42:30ma porte
00:42:32je précise
00:42:32qu'elle n'était pas fermée
00:42:33il m'a pris
00:42:34471 euros
00:42:36franchement Valérie
00:42:38vous vous rappelez
00:42:39cette vidéo
00:42:39qui avait tourné
00:42:40sur les réseaux sociaux
00:42:41où le gars
00:42:42avait demandé
00:42:43800 euros
00:42:43franchement
00:42:44j'aime les artisans
00:42:45j'ai besoin d'eux
00:42:46mais là
00:42:47j'ai vraiment eu l'impression
00:42:48d'être le dendon
00:42:49de la farce
00:42:50et vous n'avez pas essayé
00:42:51de négocier ?
00:42:52j'ai signé le devis
00:42:54sinon il ne m'ouvrait pas
00:42:54la porte
00:42:55et comme je voulais dormir
00:42:56tranquillement
00:42:57voilà
00:42:57et donc
00:42:58c'est vrai que franchement
00:43:00c'est un âge
00:43:01tu n'as pas été arrêté
00:43:03pour exhibitionnisme
00:43:04réjouis-toi
00:43:05oui j'ai failli
00:43:05j'ai failli être
00:43:06oui mais réjouis-toi
00:43:07ça t'aurait coûté cher
00:43:09je ne vais pas dormir
00:43:09chez Jacques Myard
00:43:10mais bon
00:43:11je ne sais pas
00:43:11s'il m'aurait hébergé
00:43:12ça t'aurait coûté
00:43:13plus de 400 euros
00:43:14l'exhibitionnisme
00:43:15fais gaffe
00:43:16mais c'est vrai
00:43:17Jacques Myard
00:43:18vous devez y être
00:43:19confronté vous aussi
00:43:20et en plus avec ces
00:43:22je le dis à nos auditeurs
00:43:23ces feuilles
00:43:24ces petites fiches cartonnées
00:43:26qui sont déposées
00:43:27dans les boîtes aux lettres
00:43:27qui vous donnent
00:43:28les numéros de pompiers
00:43:29des urgences
00:43:30et des serruriers
00:43:31qui sont évidemment
00:43:32dans la plupart des cas
00:43:34des arnaques
00:43:34on peut ouvrir une porte
00:43:38avec une feuille de radio
00:43:39je l'ai vu faire
00:43:43alors maintenant
00:43:44il faut en la prendre
00:43:45il faut que tu en gardes
00:43:45une dans la poche
00:43:46pour tout te dire
00:43:49j'en ai une dans mon sac
00:43:50maintenant
00:43:50j'ai installé serrurier
00:43:52ça paye mieux que député
00:43:54il y a longtemps qu'on le sait
00:43:57on se retrouve dans un instant
00:43:59on va parler du budget
00:44:03de la sécurité sociale
00:44:04avec cette interview
00:44:05de Jean-Pierre Farandou
00:44:06le compte n'y est pas
00:44:07il est inquiet du déficit
00:44:09et il maintient
00:44:10l'arrêt de la prime de Noël
00:44:13pour les gens au RSA
00:44:15sans enfants
00:44:16à tout de suite
00:44:17Sud Radio
00:44:20le 10h midi
00:44:21mettez-vous d'accord
00:44:22Valérie Sperre
00:44:24et on est de retour
00:44:25avec vous
00:44:25dans le studio Sud Radio
00:44:27pour ce 10h midi
00:44:28avec Gilbert Azoulay
00:44:29directeur général
00:44:30de Newstank Education
00:44:31journaliste au journal
00:44:34L'Hémicycle
00:44:35Jérôme Dubu
00:44:36vice-président de France-Israël
00:44:38Jacques Myard
00:44:38maire de Maison Lafitte
00:44:39et votre livre
00:44:41à paraître
00:44:42incessamment sous peu
00:44:43cher Jacques Myard
00:44:44c'est quand la France
00:44:45se déchaînera
00:44:46on attend qu'elle se déchaîne
00:44:49très belle couverture
00:44:50avec une Marianne
00:44:51les mains
00:44:52les poings levés
00:44:53sur un fond bleu
00:44:55et nous avons également
00:44:58Patrick Vignal
00:44:58ancien député
00:44:59Renaissance
00:45:00de l'Hérault
00:45:00merci d'être
00:45:01d'être avec nous
00:45:02ce matin
00:45:03le ministre du travail
00:45:04trouve que nous ne faisons
00:45:05pas assez d'économie
00:45:06est-ce qu'on est
00:45:07effectivement un pays
00:45:08qui n'arrive pas
00:45:09à faire d'économie
00:45:10ce matin
00:45:11dans le Parisien
00:45:12l'interview de Jean-Pierre
00:45:13Farandou
00:45:13le ministre du travail
00:45:14qui revient
00:45:16quand on lui pose
00:45:17la question
00:45:17sur la prime de Noël
00:45:19qui va donc être supprimée
00:45:20pour ceux qui
00:45:21qui n'ont pas d'enfants
00:45:23et qui sont au RSA
00:45:24et il répond
00:45:25trouvez-moi
00:45:26une rentrée d'argent
00:45:26qui corresponde
00:45:28qui correspond à cela
00:45:29ça représente combien
00:45:30vous avez le chiffre
00:45:31152 à 440 euros
00:45:33selon la composition
00:45:34du foyer
00:45:35oui
00:45:35enfin sauf que
00:45:36oui là c'est pour les gens
00:45:37qui n'ont pas d'enfants
00:45:39économie
00:45:40on n'y arrive pas
00:45:41d'abord
00:45:42deux remarques
00:45:43mais je pense que
00:45:44tout le monde
00:45:45dira la même chose
00:45:45un
00:45:46monsieur Farandou
00:45:48est mal placé
00:45:48pour nous donner
00:45:49des leçons d'économie
00:45:50dans la mesure
00:45:51où à la SNCF
00:45:52il a laissé filer
00:45:53un certain nombre
00:45:54d'avantages
00:45:55notamment sur les retraites
00:45:57oui mais le bilan financier
00:45:58était plutôt bon
00:45:59pour faire un tour
00:46:00il a quand même
00:46:01laissé filer
00:46:02là-dessus
00:46:02pour avoir la paix sociale
00:46:03bon premier point
00:46:04alors peut-être
00:46:05qu'il a changé d'avis
00:46:06en un mois
00:46:06j'en sais rien
00:46:07mais deuxièmement
00:46:08on n'a pas de majorité
00:46:10pour faire des économies
00:46:11c'est aussi simple que ça
00:46:13je veux dire
00:46:13c'est
00:46:14voilà
00:46:15il n'y a pas besoin
00:46:15d'avoir fait polytechnique
00:46:17pour compter
00:46:18les dépenses
00:46:20et les recettes
00:46:20on n'a pas de majorité
00:46:22pour avoir
00:46:23une possibilité
00:46:25d'économie
00:46:26en ce moment
00:46:27ni sur la sécu
00:46:28ni sur le budget général
00:46:29donc ne nous attendons pas
00:46:31à avoir des économies
00:46:32à la fin de la discussion
00:46:34il n'y en aura pas
00:46:35il n'y en aura pas
00:46:36c'est très grave
00:46:37alors Patrick
00:46:38Patrick Vignard
00:46:39vraiment ce qui est dit
00:46:41est juste
00:46:41il y a deux niveaux
00:46:42on n'a pas de majorité
00:46:44pour des économies
00:46:45et je vous rappelle
00:46:46que dans quelque temps
00:46:47il y a des élections
00:46:48présidentielles
00:46:49et donc
00:46:50personne ne veut
00:46:51se mettre à dos
00:46:51les retraités
00:46:52personne ne veut
00:46:53se mettre à dos
00:46:54le monde de l'entreprise
00:46:55personne ne veut se mettre à dos
00:46:56donc ça veut dire que
00:46:57malheureusement
00:46:58jusqu'en 2027
00:47:00on ne réglera pas
00:47:01les vrais problèmes
00:47:01et j'ai un exemple
00:47:02c'est la retraite
00:47:03jusqu'à temps
00:47:04on va continuer
00:47:05ça nous coûte quasiment
00:47:06490 milliards
00:47:08la natalité est en baisse
00:47:10aujourd'hui
00:47:11c'est un actif
00:47:12avec 1,5
00:47:13pour financer nos retraites
00:47:14mais
00:47:15je vais être un peu dur
00:47:16avec la classe politique
00:47:17et j'en ai fait partie
00:47:18il y a aussi un peu
00:47:19de lâcheté
00:47:20aujourd'hui
00:47:20dire du sang et des larmes
00:47:22vous n'êtes pas élu
00:47:22Valérie
00:47:23et donc moi je pense que
00:47:24et je le souhaite
00:47:25et je l'espère
00:47:26qu'on aura des candidats
00:47:28qui pour 2027
00:47:29vont régler ces problèmes
00:47:30mais le vrai débat
00:47:31c'est changer le système
00:47:33à la fois
00:47:34on attend tout de l'État
00:47:36à la fois
00:47:37on ne s'est pas décentralisé
00:47:38et Jacques
00:47:39je ne sais pas
00:47:39s'il me confirmera
00:47:40mais quand même
00:47:41aujourd'hui
00:47:42tout ce mille feuilles
00:47:43administratives
00:47:44de collectivité
00:47:45c'est 7 milliards
00:47:47de dépenses
00:47:47et 54 000
00:47:49emplois
00:47:50redondants
00:47:51donc il faut changer
00:47:52le système
00:47:53qui aura le courage
00:47:54je ne sais pas
00:47:55aujourd'hui
00:47:56il y a des économies
00:47:57fabuleuses à faire
00:47:58ça c'est tout à fait exact
00:48:00et notamment
00:48:01dans le 10 000 feuilles
00:48:02territoriales
00:48:0310 000 feuilles territoriales
00:48:05quand vous songez
00:48:06que les régions
00:48:07emploient
00:48:08et utilisent
00:48:09et ouvert
00:48:10de véritables ambassades
00:48:11à Bruxelles
00:48:12c'est sidérant
00:48:13racontez un petit peu
00:48:15qu'est-ce que ça veut dire
00:48:17c'est à dire
00:48:18que toutes les régions
00:48:19de France et de Navarre
00:48:20les 13 régions
00:48:21ont des bureaux
00:48:24à Bruxelles
00:48:24qui sont là
00:48:26et donc
00:48:26en réalité
00:48:27il est clair
00:48:28qu'aujourd'hui
00:48:29vous savez
00:48:29je dis justement
00:48:32dans mon bouquin
00:48:33que par exemple
00:48:34l'église catholique
00:48:37apostolique
00:48:38et romaine
00:48:38elle est gérée
00:48:40par trois niveaux
00:48:41le curé
00:48:42le diocèse
00:48:43et le Vatican
00:48:44et bien
00:48:45nous
00:48:45on devrait prendre
00:48:47je dirais
00:48:48langue
00:48:48avec cette structure
00:48:49parce que nous avons
00:48:51les communes
00:48:51les intercôts
00:48:52les métropoles
00:48:53les départements
00:48:54les régions
00:48:55l'état
00:48:56et Bruxelles
00:48:57encore
00:48:58comme là
00:48:59dessus
00:49:00donc il y a
00:49:01d'énormes
00:49:02et il y a
00:49:02une multitude
00:49:03d'agences
00:49:04et bien
00:49:04je suis désolé
00:49:05ces agences
00:49:06il faut les réduire
00:49:07donc il y a
00:49:08des économies
00:49:09à faire
00:49:10et je peux vous dire
00:49:11que ce sera
00:49:11quelque chose
00:49:12qui peut se faire
00:49:13mais il faut avoir
00:49:15le courage
00:49:15de le faire
00:49:16alors moi je pense
00:49:17que rien ne se passera
00:49:18maintenant
00:49:19c'est au moment
00:49:20de l'élection
00:49:20présidentielle
00:49:21qu'il va falloir
00:49:23poser les problèmes
00:49:24et avoir un chef
00:49:26qui soit un chef
00:49:27c'est la raison
00:49:28pour laquelle
00:49:29moi je pense
00:49:29qu'aujourd'hui
00:49:31ça va être
00:49:32très difficile
00:49:33et on va dans le mur
00:49:34moi ce qui me choque
00:49:36un peu
00:49:36c'est de voir
00:49:37la schizophrénie
00:49:38des français
00:49:38c'est à dire que
00:49:39à titre personnel
00:49:39vous avez vu que
00:49:40le taux d'épargne
00:49:40n'a jamais été aussi élevé
00:49:41en France
00:49:42ça veut dire
00:49:42on a un comportement
00:49:43assez protecteur
00:49:44assez précautionneux
00:49:45c'est à dire
00:49:46qu'à titre personnel
00:49:47et quand il s'agit
00:49:48de discuter du budget
00:49:49de l'état
00:49:49la dépense
00:49:51elle est nos limites
00:49:53et on n'arrive pas
00:49:54à se mettre d'accord
00:49:55on a passé en revue
00:49:56quand je suis venu ici
00:49:56quelques économies
00:49:58de ci de là
00:49:58qui devaient être faites
00:49:59mais il faut être
00:50:00assez radical
00:50:00dans cette situation
00:50:02quand vous partez en vacances
00:50:04quand vous avez de l'argent
00:50:05vous allez en Grèce
00:50:05ou dans un club
00:50:06quand vous n'avez pas d'argent
00:50:07vous allez à côté
00:50:08dans un camping
00:50:08en fait c'est comme ça
00:50:09que ça se fait
00:50:10et je suis quand même étonné
00:50:11de voir que
00:50:12de 24 à 17 milliards
00:50:14l'économie est de 8 milliards
00:50:15c'est quand même très important
00:50:16on parle pas d'un
00:50:17c'est pas un jeu
00:50:18c'est pas une sorte de
00:50:20c'est pas le Saint-Esprit
00:50:22qui va régler le problème
00:50:23du déficit
00:50:24donc je suis étonné
00:50:25qu'il n'arrive pas
00:50:25à se mettre d'accord
00:50:26et aujourd'hui encore
00:50:28cet impasse
00:50:28me sidère
00:50:30écoute
00:50:31on a dit
00:50:32les journalistes
00:50:34l'ont dit
00:50:34un certain nombre
00:50:35d'hommes politiques
00:50:36femmes politiques
00:50:36l'ont dit
00:50:37formidable
00:50:38on va libérer
00:50:39la parole parlementaire
00:50:40formidable
00:50:41non non
00:50:42génial
00:50:42on va libérer
00:50:43la parole parlementaire
00:50:44il n'y aura plus de 49-3
00:50:46on va faire en sorte
00:50:47que le débat
00:50:48aille jusqu'au bout
00:50:49qu'on arrive à voter
00:50:50les deux textes
00:50:51que les parlementaires
00:50:52passent leurs amendements
00:50:53qu'on discute
00:50:54bon ben on voit
00:50:54ce que ça donne
00:50:55c'est la chianlit absolue
00:50:57c'est la chianlit absolue
00:50:58et le cornu a fait
00:51:00une erreur monumentale
00:51:00alors il pouvait peut-être
00:51:01pas faire autrement
00:51:02quand il a annoncé
00:51:03qu'il n'utiliserait pas
00:51:04le 49-3
00:51:04là tout le monde
00:51:05se déchaîne
00:51:06tout le monde pose
00:51:07des amendements
00:51:08d'augmentation des dépenses
00:51:09d'augmentation des taxes
00:51:11enfin c'est la chianlit absolue
00:51:13là de Gaulle avait parfaitement raison
00:51:15c'est la chianlit parlementaire
00:51:16voilà
00:51:17même sous la 4ème république
00:51:18c'était pas comme ça
00:51:19alors Patrick Vignal
00:51:22Valérie avant de vous quitter
00:51:23partir d'un bon midi
00:51:24je vais vous envoyer
00:51:25un magnifique soleil
00:51:27pour réchauffer les cœurs
00:51:28effectivement il a raison
00:51:30le 49-3
00:51:31était un outil
00:51:32qui était indispensable
00:51:33pour la seule raison
00:51:35c'est que quand on ne se mettait
00:51:36pas d'accord avec Jacques
00:51:37parce qu'à la buvette
00:51:38on pouvait
00:51:39parce que vous avez vu
00:51:39qu'on nous fermait même la buvette
00:51:40on pouvait échanger
00:51:42de manière humaine
00:51:43et on pouvait se dire
00:51:44écoute
00:51:44le 49-3
00:51:46va nous sauver
00:51:46donc là en fait
00:51:48on a amené
00:51:49une société
00:51:50où on ne forme plus
00:51:52des citoyens
00:51:53on a des clients
00:51:54c'est-à-dire que
00:51:55chaque partie a ses clients
00:51:56et donc quand vous avez des clients
00:51:58vous faites des réductions
00:51:59vous faites des bonifications
00:52:00et on en est là aujourd'hui
00:52:01la classe politique
00:52:03une grande partie
00:52:04a des clients à satisfaire
00:52:05on ne produit pas du commun
00:52:07pour une société différente
00:52:09et dans la peau du soleil
00:52:11et bien on voyait
00:52:12un bon retour en train
00:52:13on espère que votre train
00:52:14sera à l'heure
00:52:14on va continuer
00:52:16et habile-toi surtout
00:52:18en sortant
00:52:18ça sera pour faire
00:52:19que vous n'êtes pas à l'heure
00:52:20alors
00:52:20Jacques
00:52:22je voudrais rajouter une chose
00:52:25vous savez
00:52:25il n'y a rien de nouveau
00:52:26Cicéron avait coutume de dire
00:52:28les sénateurs sont des hommes sages
00:52:32et l'Assemblée
00:52:37le Sénat
00:52:38est une sale bête
00:52:40c'est-à-dire qu'on voit très bien
00:52:41qu'il y a une sorte
00:52:44d'émulation
00:52:45des faits de mûte
00:52:46aujourd'hui
00:52:48qui fait qu'on n'arrivera pas
00:52:50à avoir un accord
00:52:51d'économie à l'Assemblée
00:52:54c'est impossible
00:52:55donc il y a un moment
00:52:56il va falloir reposer le problème
00:52:59et c'est pas avec une dissolution
00:53:00qu'on va y arriver
00:53:01parce qu'on risque d'avoir
00:53:04la même Assemblée
00:53:05que celle qui est sortée
00:53:06mais non
00:53:06mais la solution
00:53:08enfin la solution politique
00:53:10en tout cas on la connait
00:53:10c'est la démission
00:53:11du Président de la République
00:53:12c'est clair
00:53:12bien sûr
00:53:13on se retrouve dans un instant
00:53:15avec vous sur Sud Radio
00:53:16et puis comprendre
00:53:17où on peut faire des économies
00:53:19parce qu'il y a quand même
00:53:19des économies à faire
00:53:20à tout de suite
00:53:21Sud Radio
00:53:23le 10h midi
00:53:24mettez-vous d'accord
00:53:26Valérie Expert
00:53:27alors avant de passer
00:53:27votre coup de gueule
00:53:29ou coup de coeur
00:53:30ou coup de projecteur
00:53:31Jérôme
00:53:31une question
00:53:32j'en profite
00:53:33puisque Jacques Miard
00:53:34est là
00:53:35ce matin
00:53:35il y a un article
00:53:36dans le Parisien
00:53:38sur l'AFD
00:53:39l'aide française
00:53:40au développement
00:53:40est-ce qu'on a encore
00:53:42le moyen
00:53:43d'aider
00:53:43c'est une structure
00:53:46oui c'est ça
00:53:47qui est là
00:53:48pour aider
00:53:49les projets
00:53:50dans les pays
00:53:51les plus vulnérables
00:53:52dont la Chine
00:53:54effectivement
00:53:55qui ne me semble pas
00:53:56être un pays vulnérable
00:53:577 milliards
00:53:57donc on se demande
00:53:59est-ce que la France
00:54:00a encore
00:54:01les moyens
00:54:02de ses ambitions
00:54:03vous devez connaître
00:54:04ce qu'est l'AFD
00:54:05évidemment
00:54:05l'aide française
00:54:06au développement
00:54:07Jacques
00:54:09oui c'est très simple
00:54:10c'est que
00:54:11il ne faut pas faire
00:54:12de l'amalgame
00:54:12en réalité
00:54:13la caisse
00:54:14elle aide
00:54:15des entreprises françaises
00:54:16qui font des affaires
00:54:18en Chine
00:54:18c'est tout à fait différent
00:54:20c'est tout à fait différent
00:54:21il ne s'agit pas
00:54:22de l'aide publique
00:54:23au développement
00:54:25qui est donnée
00:54:26à des états
00:54:27parfois
00:54:27comme ça a été le cas
00:54:29dans le passé
00:54:29pour payer leurs fonctionnaires
00:54:31qui n'arrivaient pas
00:54:32à payer
00:54:33donc ce sont des
00:54:34en l'occurrence
00:54:35il faut regarder
00:54:36cas par cas
00:54:37à quoi sert cet argent
00:54:39et en règle générale
00:54:41cette aide publique
00:54:41au développement
00:54:42est en soutien
00:54:46des exportations
00:54:47ou des investissements
00:54:48des sociétés françaises
00:54:51dans les pays considérés
00:54:53donc il faut faire attention
00:54:54à ça
00:54:54c'est une autre question
00:54:56que celle
00:54:57par exemple
00:54:57de la contribution française
00:54:59à l'Union Européenne
00:54:59quand vous songez
00:55:01aujourd'hui
00:55:01qu'y compris l'Allemagne
00:55:04y compris l'Allemagne
00:55:06reçoit un ticket modérateur
00:55:08et sa contribution
00:55:10est rabattue
00:55:12et elle a obtenu ça
00:55:13dans le passé
00:55:14c'était la fameuse phrase
00:55:16de Thatcher
00:55:16I want my money back
00:55:18et donc là
00:55:18il y a un problème
00:55:19parce que ça
00:55:20c'est un peu fort de café
00:55:22que l'Allemagne
00:55:23puisse bénéficier
00:55:24d'une ristourne
00:55:25à ses contributions
00:55:27budgétaires
00:55:28à l'Union Européenne
00:55:28non mais voilà
00:55:29pourquoi
00:55:29c'est vrai
00:55:30que c'est 80%
00:55:31des 7 milliards
00:55:32qui sont des prêts
00:55:32rémunérés
00:55:33qui génèrent
00:55:34c'est vrai
00:55:34là je rejoins
00:55:36ce que dit Jacques
00:55:36c'est vrai que ça soutient
00:55:37mais cette aide
00:55:39au développement
00:55:39permet de générer
00:55:41par ricochet
00:55:42des contrats
00:55:42pour les entreprises
00:55:43bon ça reste
00:55:44qu'il y a des
00:55:44comme disait Jacques
00:55:46il faut beaucoup mieux
00:55:47cibler pour être précis
00:55:48et c'est vrai que
00:55:49les Etats-Unis
00:55:50quand ils ont cessé
00:55:51d'aider les pays
00:55:52sur le reste du globe
00:55:54ça pose de vraies problématiques
00:55:55de développement
00:55:55voire de salubrité publique
00:55:57dans certains pays
00:55:58donc il faut gérer ça
00:55:59avec parcimonie
00:56:00mais
00:56:00le développement
00:56:01en Algérie
00:56:02ça pose question aujourd'hui
00:56:04c'est bien là ce que dit Jacques
00:56:04c'est qu'il faut être
00:56:05beaucoup plus précis
00:56:06il faut être beaucoup plus précis
00:56:07non mais voilà
00:56:07si on cherche
00:56:08on peut gagner un milliard
00:56:10sur 7 milliards
00:56:11on peut peut-être gagner un milliard
00:56:12alors votre coup de gueule
00:56:14oui mon coup de gueule
00:56:15c'est pour la BBC
00:56:16bon avec l'affaire Trump
00:56:19dont on a parlé
00:56:20alors pas tellement en France
00:56:21mais dans les pays anglo-sassons
00:56:23ça fait beaucoup beaucoup de bruit
00:56:24parce que la BBC
00:56:25était jusqu'à maintenant
00:56:26un modèle d'objectivité
00:56:28il faut bien le reconnaître
00:56:29on regardait tous la BBC
00:56:31pour apprendre l'anglais
00:56:32c'était plutôt une référence
00:56:34effectivement
00:56:34non seulement sur le fond
00:56:36mais aussi sur la forme
00:56:36parce qu'on parlait
00:56:37un anglais extrêmement châtié
00:56:38bon ce n'est plus le cas
00:56:40sur le fond
00:56:41sur la forme je ne sais pas
00:56:42mais l'affaire Trump révèle
00:56:44effectivement que
00:56:45la subjectivité des médias
00:56:47est terrible
00:56:48y compris à la BBC
00:56:49qu'est-ce qui s'est passé ?
00:56:51en réalité en octobre 2024
00:56:52c'est-à-dire en pleine élection présidentielle
00:56:55avant le scrutin
00:56:56présidentiel aux Etats-Unis
00:56:58la BBC a dévoilé
00:57:01et a diffusé un reportage
00:57:03qui a été manipulé
00:57:05sur des déclarations de Trump
00:57:07qu'il avait faites en 2021
00:57:09au moment où il a été battu
00:57:11il a dû quitter la Maison-Blanche
00:57:12et avec l'affaire du Capitole
00:57:15il y a des phrases
00:57:16qui ont été recoupées
00:57:17et Trump semblait dire
00:57:20dans ce reportage
00:57:21qu'il appelait tous ses partisans
00:57:24à aller au Capitole
00:57:25pour l'envahir
00:57:26en réalité on a repris
00:57:28alors c'est un journaliste
00:57:30de la BBC lui-même
00:57:32qui a repris les déclarations
00:57:34et effectivement
00:57:35il s'est aperçu
00:57:36que tout ça avait été trompé
00:57:37coupé, collé
00:57:39pour faire en sorte
00:57:40qu'on mette en accusation
00:57:41Trump
00:57:42donc ça a entraîné
00:57:45quand même la démission
00:57:46du directeur général
00:57:47de la BBC
00:57:48la démission
00:57:49de la directrice
00:57:51de BBC News
00:57:51donc ça fait beaucoup
00:57:53de bruit en Angleterre
00:57:55il n'y a pas eu que ça
00:57:56il y a eu des erreurs
00:57:57aussi sur
00:57:58ça c'est la grosse erreur
00:57:59mais sur Gaza aussi
00:58:01où il y a eu une propagande
00:58:02incroyable
00:58:03ça c'est la grosse erreur
00:58:04qui a été prouvée
00:58:04et qui éclate actuellement
00:58:06en réalité Trump disait
00:58:07je vous donne rendez-vous
00:58:09au capital
00:58:10pour soutenir
00:58:11nos représentants
00:58:12et nos sénateurs
00:58:13ce qui n'avait rien à voir
00:58:14avec un envahissement
00:58:15il précisait de manière pacifique
00:58:16donc tout ça a été manipulé
00:58:18en réalité
00:58:18pour l'unir
00:58:19bon bien sûr
00:58:20on voit bien sûr
00:58:21l'objectif
00:58:22au moment
00:58:22juste avant le scrutin
00:58:24donc tout ceci est grave
00:58:26alors Trump a demandé
00:58:27évidemment des explications
00:58:28il y a des excuses
00:58:29qui ont été faites
00:58:30par le président
00:58:31de la BBC
00:58:32hier soir je crois
00:58:33mais visiblement
00:58:35il ne veut pas s'en arrêter là
00:58:36et il demande
00:58:37un milliard de dédommagements
00:58:38parce que c'est toujours
00:58:39des deals
00:58:40bien évidemment avec lui
00:58:41donc il y a la menace
00:58:42d'un milliard de dédommagements
00:58:43je ne sais pas si
00:58:44on en ira jusqu'à là
00:58:45mais enfin
00:58:45voilà comment on manipule
00:58:47l'information
00:58:47qui est quand même
00:58:50une information publique
00:58:51puisque la BBC
00:58:52est une chaîne publique
00:58:53donc grosse manipulation
00:58:55et voilà
00:58:56donc faisons attention
00:58:58à ce qu'on regarde
00:58:58c'est très compliqué
00:58:59d'avoir la vérité
00:59:01c'est la même chose
00:59:02sur les chaînes publiques
00:59:03françaises
00:59:03où il y a des manipulations
00:59:04constantes
00:59:05je ne donnerai pas d'exemple
00:59:07parce qu'on n'a pas le temps
00:59:07mais on pourra en débattre
00:59:09donc voilà
00:59:10même la BBC
00:59:11est touchée par ça
00:59:11Jacques Miard
00:59:13vous aviez suivi cette affaire
00:59:14je suis alors
00:59:15mille fois d'accord
00:59:16avec Jérôme
00:59:16et je voudrais dire
00:59:18que même moi
00:59:19un jour
00:59:21j'ai quitté une émission
00:59:22de la BBC
00:59:22qui était
00:59:23dans l'ancien
00:59:25dans le musée
00:59:26de la colonisation
00:59:28parce que
00:59:30c'était une manipulation
00:59:31totale
00:59:33donc j'ai claqué
00:59:34la porte
00:59:34et je me suis
00:59:35j'ai quitté
00:59:36parce que
00:59:37ce qu'il voulait dire
00:59:39c'est que même
00:59:40les Arméniens
00:59:40les Arméniens
00:59:42en France
00:59:42étaient paraît-il
00:59:44discriminés
00:59:45alors ça
00:59:45j'ai trouvé ça
00:59:46un peu fort de café
00:59:47et j'ai vu aussi
00:59:48la BBC
00:59:50comme je dirais
00:59:52chaîne objective
00:59:53c'est du pipeau
00:59:54il faut le savoir
00:59:55j'ai vu par exemple
00:59:58un reportage
00:59:59sur l'Egypte
01:00:00au moment de l'ouverture
01:00:02agrandie du canal de Suez
01:00:04qui avait été
01:00:05vous le savez
01:00:06financé notamment
01:00:07par des français
01:00:08et il y avait eu
01:00:09la visite de Hollande
01:00:11qui était
01:00:12en Egypte
01:00:17la BBC fait un reportage
01:00:18elle n'a jamais parlé
01:00:20de la visite
01:00:21de Hollande
01:00:23tout ça est passé
01:00:24à la trappe
01:00:24donc c'était véritablement
01:00:26et il n'y en avait
01:00:27que pour la gloire
01:00:28des anglo-saxons
01:00:29donc la BBC
01:00:31elle est pratiquement
01:00:33au niveau
01:00:34je dirais
01:00:35du summum
01:00:36des manipulations
01:00:37donc il faut le savoir
01:00:38et la BBC
01:00:39qu'on a connue
01:00:40pendant la guerre
01:00:40enfin qu'on a connue
01:00:41dont nos pères
01:00:43nous parlent
01:00:43pendant la guerre
01:00:44parce que c'était
01:00:45la voie de la liberté
01:00:45et bien aujourd'hui
01:00:47malheureusement
01:00:47ce n'est plus le cas
01:00:49d'un autre côté
01:00:50glorifier Hollande
01:00:51c'est quand même compliqué
01:00:52j'entends bien
01:00:54mais il était là
01:00:55il était là
01:00:55les faits
01:00:56ce que disait
01:00:57tu sais
01:00:58je dirais
01:00:59le Times
01:00:59les faits
01:01:00rien que les faits
01:01:01et rien d'autre
01:01:02je rappelle
01:01:02qu'il y a toujours
01:01:03eu des problèmes
01:01:03je rappelle que Fox News
01:01:04avait publié
01:01:05des images de Paris
01:01:06under attack
01:01:07avec des feux
01:01:08dans tout Paris
01:01:09on avait dit
01:01:10Paris Burning
01:01:11donc il y a toujours
01:01:13un peu
01:01:14il faut balayer
01:01:14toujours devant sa porte
01:01:15et comment Fox News
01:01:16l'avait fait
01:01:17ça va être
01:01:18oui oui
01:01:18Fox News
01:01:20c'est quand même pas
01:01:21France Info
01:01:22non pas exactement
01:01:24non mais Fox News
01:01:25ils affichent la couleur
01:01:26c'est où on va
01:01:27c'est assez clair
01:01:29allez merci
01:01:31merci à vous
01:01:32merci à tous les quatre
01:01:33d'avoir été là ce matin
01:01:34nous on se retrouve
01:01:35au lait coeur
01:01:36au lait coeur
01:01:36puis on attend votre livre
01:01:37avec impatience
01:01:38Jacques
01:01:39mais ma chère Valérie
01:01:40il vous sera même dédicacé
01:01:43je vous laisse faire bien
01:01:44pour ajouter à ma collection
01:01:45je vous retrouve dans un instant
01:01:49avec Patrick Sébastien
01:01:50pour son livre
01:01:52qui est très intéressant
01:01:53et pour découvrir
01:01:55une personnalité
01:01:56futur candidat
01:01:57non non non
01:01:58il a dit qu'il ne serait pas candidat
01:01:59mais il a lancé un mouvement
01:02:01ça suffit
01:02:02où il recueille des témoignages
01:02:03il va nous l'expliquer
01:02:05puis c'est un personnage
01:02:05beaucoup plus complexe
01:02:07qu'on réduit souvent
01:02:08à tourner les serviettes
01:02:09très intelligent
01:02:09voilà
01:02:10il sera avec nous
01:02:11dans un instant
01:02:12sur Sud Radio
01:02:12à tout de suite
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