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  • il y a 1 semaine
Mettez vous d'accord avec Andrea Kotarac, Gilbert Azoulay, Remi Branco et Sophie De Menthon

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-11-19##

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Transcription
00:00:00Après les débats houleux de l'Assemblée, une majorité de sénateurs prévoit de détricoter le texte en supprimant notamment la suspension de la réforme des retraites.
00:00:08Non, je ne me tairai pas, le militant écologiste Amin Kessassi signe une tribune aujourd'hui dans le journal Le Monde.
00:00:14Il s'exprime près d'une semaine après la mort de son frère abattu en pleine rue à Marseille.
00:00:18D'après les éléments de l'enquête, il s'agirait bien d'un assassinat d'avertissement contre Amin Kessassi, très engagé contre le trafic de drogue.
00:00:25Aujourd'hui, il dénonce la lâcheté des commanditaires et exhorte l'État à comprendre qu'une lutte à mort est engagée.
00:00:32Plus de 50 parents d'élèves, enseignants et agents des écoles des Bouches-du-Rhône déposent plainte pour mise en danger.
00:00:38Ils ont en effet tous été exposés à l'amiante dans les établissements.
00:00:43Classé cancérogène, cette substance présente des risques pour la santé, principalement par inhalation lorsque les poussières pénètrent le système respiratoire.
00:00:50Un congrès tendu pour la coordination rurale, le deuxième syndicat agricole français réuni depuis hier à Hoche.
00:00:57Et au programme aujourd'hui, l'élection du président de quand s'affrontent, celui de la candidate sortante Véronique Leflocq et celui de Bertrand Venteau,
00:01:05le président de la Chambre d'agriculture de la Haute-Vienne depuis 2019.
00:01:10Ce dernier est soutenu par les dirigeants des places fortes de l'organisation aux bonnets jaunes du Gers au Lot-et-Garonne.
00:01:15De nouvelles attaques contre l'Ukraine. Une frappe russe a fait 9 morts cette nuit à Ternopil, dans l'ouest du pays.
00:01:20C'est en tout cas ce qu'annonce ce matin Volodymyr Zelensky.
00:01:23Et puis des drones ont également été lancés sur la région de Kharkiv.
00:01:2736 personnes ont été blessées, dont des enfants selon les autorités locales.
00:01:31Et puis en football, c'est le pays le moins peuplé qualifié pour la Coupe du Monde 2026.
00:01:36L'île de Curaçao a validé son billet hier, après avoir fini première de son groupe.
00:01:41C'est une grande première pour cet état autonome des Caraïbes, encore lié aux Pays-Bas.
00:01:46Excellente matinée à tous.
00:01:47Très belle matinée à vous aussi Clémence Lobary, merci beaucoup.
00:01:52Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Jean-Marie Bordry.
00:01:56Allez, bienvenue à tous sur Sud Radio, on est ensemble jusqu'à midi, on est ravis de vous retrouver.
00:02:00Il est 10h04 précisément, mettez-vous d'accord, on débat de l'actualité.
00:02:03L'actualité, c'est évidemment ce salon des maires dont Sud Radio pour la première fois est partenaire officiel.
00:02:08On va parler de vos premiers magistrats dans un instant avec nos débatteurs.
00:02:12On va vous demander pourquoi ce sont les élus les plus populaires à ce jour, toujours, quand on les compare aux autres élus.
00:02:18On va débattre également de cette nouvelle, mauvaise nouvelle plutôt, une douloureuse.
00:02:22Près de 60 euros de taxes foncières pour plus de 7 millions de logements.
00:02:29suite à une décision du fisc, on y reviendra justement.
00:02:33Pourquoi les propriétaires sont de plus en plus taxés ?
00:02:36Sont-ils les vaches à lait ?
00:02:37Tout simplement du reste des contribuables, on va en parler.
00:02:40Et puis on va revenir aussi sur cette décision à EDF en interne.
00:02:44Ça fait beaucoup parler dans les entreprises.
00:02:46EDF qui bannit l'alcool de tous ces événements internes, notamment les pots de départ par exemple.
00:02:50Est-ce que c'est infantilisant ou est-ce qu'au contraire, il est temps aussi de prendre de bonnes mesures de santé publique ?
00:02:55Voilà le programme de ces débats avec nos quatre débatteurs.
00:02:58Andréa Cotarac, bonjour.
00:02:59Bonjour.
00:03:00Bienvenue sur Sud Radio, porte-parole du Rassemblement National.
00:03:03Gilbert Razoulay, bonjour.
00:03:04Bonjour.
00:03:05Vous êtes directeur général de Newstank Education, journaliste aussi.
00:03:09On peut lire en français, éducation, c'est une agence de presse spécialisée sur ce monde de l'enseignement supérieur, de la connaissance.
00:03:14Maintenant qu'on a tous, France, on ne peut pas dire tout en anglais.
00:03:16Oui, mais moi, I stay French, lady.
00:03:18Et comment je traduis Newstank alors ?
00:03:20Ah bah non, mais c'est une référence à Singtank.
00:03:22Oui, bon, d'accord, vous m'avez coincé, d'accord.
00:03:23Voilà, le genre d'assurance des informations, on va dire ça comme ça.
00:03:26Vous êtes aussi journaliste pour l'hémicycle, c'est important de le rappeler.
00:03:29Ça, c'est intraduisible, ça c'est important.
00:03:31L'hémicycle peut-être.
00:03:32Intraduisible, c'est pas de le dire.
00:03:33Nous sommes également avec Rémi Branco.
00:03:35Bonjour à vous Rémi.
00:03:36Bonjour.
00:03:36Vous êtes vice-président du département du Lot, porte-parole du Parti Socialiste et auteur de ce livre.
00:03:42Tiens, ça c'est important de le citer aujourd'hui.
00:03:44« Loin des villes, loin du cœur », c'est publié aux éditions de l'Aube.
00:03:50On s'éloigne trop des villes en France ?
00:03:52Disons qu'on a un focus qui est quand même bien centré sur les grandes villes, pas les petites villes.
00:03:56Et on oublie encore plus les villages, mais on en parlera à l'occasion de ce congrès.
00:03:59On est pressé d'en parler justement.
00:04:01Et puis Sophie de Menton est avec nous.
00:04:02Bonjour à vous ma chère Sophie.
00:04:03Chef d'entreprise, présidente du mouvement patronal éthique.
00:04:07Vous êtes aussi auteur de « Réussir, c'est possible », c'est publié chez Fayard.
00:04:12Plus les jours passent, plus je me demande si ce livre est toujours valable.
00:04:16C'est vrai ? Vous n'y croyez plus ?
00:04:17Non.
00:04:18C'est plus possible de réussir ?
00:04:19C'est un peu schématique, mais en ce moment, il n'y a pas un chef d'entreprise qui mise sur une réussite rapide, confiante, etc.
00:04:28C'est vrai. On est face à des vents contraires.
00:04:31On en reparlera dans quelques instants.
00:04:33Je l'ai dit, on va parler de vos maires, MAI, RES, les premiers magistrats de vos villes.
00:04:37Pourquoi restent-ils populaires ?
00:04:38Pourquoi aussi sont-ils plus nombreux à se représenter cette année de municipal ?
00:04:42On va en débattre avec vous tous.
00:04:43Mais avant ça, je voulais revenir sur la douleur d'un père.
00:04:46Je pense que vous l'avez tous entendu ce matin, notamment dans les journaux du Grand Matin Sud Radio,
00:04:51les journaux de Charlène Villemeyer.
00:04:53Le père de Mehdi Kessassi, qui a été assassiné, qui était le frère de ce militant écologiste marseillais.
00:04:58Son frère, d'ailleurs, a dû assister aux obsèques en gilet pare-balles.
00:05:02Voilà où on en est.
00:05:03Le père a crié son désarroi.
00:05:05Monsieur le Président, on a marre de ça.
00:05:08Il faut travailler ensemble.
00:05:10Il faut travailler.
00:05:11Arrêtez en Assemblée nationale, parce que de pour rien.
00:05:14Gauche, droit, gauche, droit.
00:05:16Mais on a marre de ça.
00:05:18Il faut reçoit ce message.
00:05:20Il faut travailler ensemble.
00:05:22On a marre.
00:05:23Marseille est devenu zéro.
00:05:25Zéro.
00:05:26C'est une autre.
00:05:27Mon fils de 20 ans, il est parti pour rien.
00:05:29Pour rien.
00:05:30Arrêtez de l'Assemblée nationale, on a parlé gauche, droit à gauche.
00:05:34Vous parlez de ça.
00:05:36Et vous parlez de ça, s'il vous plaît.
00:05:38On ne pouvait pas ne pas vous faire entendre cette douleur.
00:05:41Il a perdu son fils.
00:05:43Son fils voulait devenir gardien.
00:05:44Il l'a plaît.
00:05:44En plus, ça se passe à Marseille en ce moment.
00:05:46Et vous avez des citoyens comme ça qui font face à la guerre des gangs,
00:05:49qui perdent leurs enfants et qui demandent aux politiques d'arrêter de se battre
00:05:52entre la droite et la gauche pour prendre des mesures urgentes.
00:05:54Quelles mesures on pourrait prendre, tiens, justement, Rémi Branco ?
00:05:58D'abord, adresser toutes nos condoléances, évidemment, à la famille.
00:06:02Mais le faire encore ce matin, penser à eux.
00:06:05Une mort pour rien, une mort de plus.
00:06:06Parce qu'il y en a, malheureusement, de plus en plus tous les jours.
00:06:09Qu'est-ce qu'il faut faire ?
00:06:10Le phénomène, il est beaucoup plus grave, je crois, qu'on ne le croit.
00:06:13On a sans doute 15 à 20 ans de retard sur ce combat.
00:06:16Je tiens à le rappeler, je le fais parfois ici, qu'il touche tous les territoires.
00:06:19On parle beaucoup de Marseille.
00:06:21Ce serait dangereux de croire que ce phénomène et les effets des narcotrafiques
00:06:24se vivent uniquement à Marseille, à Paris.
00:06:27Ils se vivent aussi dans des villages comme le mien.
00:06:29J'habite à Puy-le-Vecq, qui est un village de 1850 habitants.
00:06:32Il y a du deal à Puy-le-Vecq.
00:06:33Vous voulez trouver de la cocaïne à Puy-le-Vecq ?
00:06:34En 10 minutes, vous en avez.
00:06:36Vous voulez trouver du cannabis ?
00:06:37Vous en avez aussi, évidemment, en quelques minutes.
00:06:39Vous avez des morts aujourd'hui dans ma vallée,
00:06:41parce que, overdose, parce que...
00:06:43Mais vous proposez quoi ?
00:06:44Parce que 10 ans d'addiction.
00:06:47Et face à ce phénomène, il faut quand même ouvrir grand les yeux.
00:06:49On a laissé passer à la fois des réseaux,
00:06:52on a laissé passer des quartiers entiers qui se sont fait gangréner
00:06:55pour acheter, parfois, il faut le dire, la paix sociale.
00:06:58Face à ce phénomène, il y a d'abord de la prévention.
00:07:00Tout de suite.
00:07:00Plus que jamais.
00:07:01Plus que jamais.
00:07:02Attendez, Sophie.
00:07:02Aujourd'hui, il faut intervenir très tôt dans les collèges.
00:07:06Et nous, c'est ce à quoi on réfléchit dans le lot avec les associations.
00:07:09Parce que si on ne prévient pas les collégiens dès le plus jeune âge,
00:07:12avant, c'est un peu tôt,
00:07:13mais que la cocaïne, le cannabis,
00:07:16ce sont des addictions dont on ne se sépare pas.
00:07:18Ça, c'est pour les consommateurs.
00:07:19Pardon, mais on est dans un pays...
00:07:20Je suis d'accord, mais s'il n'y a pas de consommation,
00:07:22il n'y a pas d'offre.
00:07:22Donc, tout démarre par la consommation.
00:07:23C'est ce que dit Pablo Escobar.
00:07:25C'est tout démarre par là.
00:07:27Et ensuite, il y a effectivement ces trafics.
00:07:29Et là, je crois, ça a été dit par le...
00:07:31Pardon, je me permets de vous relancer.
00:07:33Parce que qui dans ce pays n'a jamais entendu que la drogue, c'était mal ?
00:07:36Y compris au collège.
00:07:37Enfin, on sait tous que la cocaïne, c'est une saloperie
00:07:39qui peut vous rendre addict et ruiner votre vie.
00:07:41Eh bien, je n'en suis pas si sûr.
00:07:43Si vous demandez aujourd'hui à des lycéens,
00:07:44si vous demandez à des jeunes qui en prennent,
00:07:46ils vont vous dire, mais non, mais c'est pour faire la fête,
00:07:48il n'y a aucun danger.
00:07:49Il y a aujourd'hui, il faut le dire chez beaucoup de jeunes,
00:07:51une ignorance de l'addiction concrète que ça peut mener.
00:07:54Et je peux vous dire que les jeunes qui meurent aujourd'hui dans ma vallée,
00:07:56si on leur avait dit dès le départ
00:07:57que cette addiction les conduirait à leur mort,
00:07:59jamais, jamais ils ne seraient tombés dedans.
00:08:00Et ensuite, il y a des actions sur le terrain.
00:08:02Les moyens de la police judiciaire doivent être absolument renforcés.
00:08:05Les opérations place nette, oui, vous déplacez le problème de quelques mètres,
00:08:08mais si vous ne donnez pas les moyens à la police judiciaire
00:08:10de remonter toutes les filières,
00:08:12et si en amont, vous n'intervenez pas,
00:08:15regardez la corruption qui existe aujourd'hui
00:08:17au plus haut sommet de l'État en Espagne.
00:08:19Le responsable du blanchiment d'argent en Espagne
00:08:21a été pris chez lui, avec je ne sais plus combien
00:08:23de millions d'euros en liquide chez lui.
00:08:25C'est à tous les niveaux, c'est pas simplement
00:08:27les consommateurs et les doignaux autour de Sophie de Manteau.
00:08:31Je ne peux plus entendre ça parce que...
00:08:33Donnez votre solution alors.
00:08:34Vous avez... Non, excusez-moi, c'est pas mon métier.
00:08:37En revanche, ce même discours est tenu par tous les partis tout le temps.
00:08:42Premièrement, vous avez dit qu'on est en train de réfléchir
00:08:44à alerter les enfants en classe.
00:08:46On est en train de réfléchir à alerter les enfants en classe.
00:08:50On est tombé sur la tête.
00:08:51Ça doit être fait.
00:08:52Un ordre immédiat du ministre de l'Éducation nationale
00:08:54d'alerter les mômes des prisonniers.
00:08:58Il faut former des gens, il faut...
00:08:59Former des gens, mais si.
00:09:01Alors, je continue.
00:09:04Si, il y a des trucs de base.
00:09:05Il faut revenir un peu sur le terrain.
00:09:06Écoutez, les parents, il faut leur dire de dire à leurs enfants
00:09:08à quel point c'est dangereux.
00:09:09Il n'y a pas besoin de formation.
00:09:11Il n'y a pas besoin de formation.
00:09:12On le fait tout de suite.
00:09:14Donc, c'est la première des choses.
00:09:16Ensuite de ça, les consommateurs,
00:09:18moi, je pense que c'est très important.
00:09:20Parce que la responsabilité individuelle en France,
00:09:22on n'y fait jamais appel.
00:09:23C'est toujours les politiques, la police et les moyens.
00:09:27On n'en peut plus.
00:09:28Donc, les consommateurs, je me demande si d'ailleurs,
00:09:30il ne faudra pas peut-être, je ne sais pas,
00:09:32les sanctionner s'ils consomment de la drogue.
00:09:34Alors, ça, c'est encore les consommateurs,
00:09:36mais ce n'est pas les consommateurs
00:09:36qui ont directement assassiné Médic et Sassi.
00:09:39Et là, il faut effectivement, les flics y aillent.
00:09:40Mais je ne sais pas comment on fait.
00:09:41Allez, Andréa Cotarac.
00:09:43Gauche, droite, mettez-vous d'accord, faites quelque chose.
00:09:45Qu'est-ce que vous répondez, Asper ?
00:09:47Moi, d'abord, je lui présente toutes mes condoléances.
00:09:49Au RN, nous ne sommes ni de gauche ni de droite.
00:09:52Et nous n'avons jamais été au pouvoir.
00:09:54Donc, cette responsabilité-là,
00:09:57voir un narcotrafic qui a fait exploser sa puissance financière,
00:10:02c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:10:03on n'agit pas contre les réseaux de narcotrafiquants
00:10:06comme on pouvait agir dans les années 90.
00:10:09Ce n'est pas moi qui le dis,
00:10:10c'est un rapport du Sénat
00:10:11qui a été fait par un sénateur du Rhône.
00:10:14Je vous invite à le lire.
00:10:15Parce qu'à la fois, vous avez une analyse de ce qui se passe
00:10:18et à la fois, vous avez des recommandations
00:10:20qui sont proposées par le Sénat.
00:10:23La France va tout droit vers ce que deviennent les Pays-Bas,
00:10:26c'est-à-dire des États narcotrafiques,
00:10:27dans lesquels le ministre de la Justice
00:10:29est en Conseil des ministres en visio
00:10:31parce qu'il est menacé d'assassinat.
00:10:33Vous avez en Espagne, je crois que vous en parliez,
00:10:35où là aussi, la puissance financière est forte.
00:10:38Et y compris dans la technologie
00:10:40pour intercepter des drones,
00:10:44des écoutes téléphoniques,
00:10:45aujourd'hui, la puissance du narcotrafique
00:10:48a atteint un tel niveau
00:10:49que parfois, ils sont plus forts
00:10:51que les services de l'État.
00:10:53Aujourd'hui, dans ce rapport,
00:10:54on nous explique que les réseaux ont aujourd'hui
00:10:56suffisamment d'argent pour corrompre des magistrats.
00:10:58Ce n'est plus le petit gardien de la paix
00:11:00qui circule en bas.
00:11:01Des magistrats, des commissaires.
00:11:03Eh bien, je reprends moi ce rapport
00:11:04et le programme du Rassemblement national.
00:11:06Point 1.
00:11:07On remarque quoi dans ce rapport ?
00:11:09On remarque qu'il y a une délacance de mineurs.
00:11:11Ce sont les mineurs qui sont utilisés souvent.
00:11:14On abaisse la majorité pénale.
00:11:16Point 1.
00:11:16On sanctionne les parents.
00:11:18Point 2.
00:11:19On sanctionne dès le premier délit,
00:11:21comme au Danemark.
00:11:22Au Danemark, vous avez 14 ans,
00:11:24vous faites un premier délit,
00:11:25vous avez une sanction tout de suite.
00:11:26Pas une énorme sanction,
00:11:27mais la sanction tombe tout de suite.
00:11:28La récidive baisse.
00:11:30Vous avez quoi d'autre ?
00:11:31Vous avez des clandestins,
00:11:34ce n'est pas moi qui le dis là encore,
00:11:35c'est le rapport,
00:11:36qui participent directement dans ces réseaux-là.
00:11:38Expulsion immédiate des délinquants étrangers.
00:11:40À condition qu'on puisse.
00:11:42À condition qu'on puisse.
00:11:43C'est ça le problème.
00:11:44C'est-à-dire que, tout à l'heure,
00:11:46Sophie, vous nous disiez,
00:11:48mais vous n'avez pas de solution.
00:11:49Aujourd'hui, quand nous, on pose les choses,
00:11:51on dit, ah, ce n'est pas possible.
00:11:52Tout ce qu'on propose à l'Assemblée nationale,
00:11:53ce n'est pas possible.
00:11:54Avec ce discours-là,
00:11:56avec ce discours-là,
00:11:57quand la France veut de la rupture,
00:11:59si on dit, ce n'est pas possible,
00:12:00ce n'est pas possible,
00:12:01on ne fait rien.
00:12:02Gilbert, choisissez l'ERN,
00:12:03et nous, vous verrez que ce sera possible.
00:12:05C'est vrai qu'on peut virer les clandestins,
00:12:06on peut faire tout ça,
00:12:07et c'est pourquoi pas.
00:12:10Pardonnez-moi, je vais faire référence à El Capone.
00:12:11Quand on a arrêté El Capone,
00:12:12on l'a arrêté avec les impôts.
00:12:13Bien sûr, c'est un blanchiment.
00:12:15Donc, il faut aller chercher ce pognon,
00:12:17parce que c'est ce pognon de dingue
00:12:18qui permet à la machine de tourner.
00:12:19Au lieu de taxer les entreprises.
00:12:23Et puis, il y a un autre truc
00:12:23qui me frappe, moi.
00:12:25Quand tous les matins,
00:12:26je vois des bonbonnes de protoxyde d'azote
00:12:28depuis des années sur les trottoirs,
00:12:30et on est en train de discuter,
00:12:31est-ce qu'il faut l'interdire ?
00:12:32Je me dis, mais c'est dingue !
00:12:33Il faut l'interdire tout de suite,
00:12:34et il n'y a même pas à discuter,
00:12:36et il n'y a pas besoin de passer
00:12:37par le débat parlementaire
00:12:38ou je ne sais quoi.
00:12:39Enfin, on prend...
00:12:41C'est trop lent,
00:12:42et là où André avait raison,
00:12:44la technologie, en plus,
00:12:45elle permet d'aller très très vite.
00:12:46Les cryptos et tout ça,
00:12:47l'argent circule tellement vite.
00:12:49Il faut être...
00:12:50Hélas, et c'est compliqué
00:12:51parce que le temps de la loi est compliqué,
00:12:52il faut être plus rapide,
00:12:53il faut être plus agile,
00:12:54et là, ça exige un peu
00:12:55de réformes de l'État
00:12:56et plus d'exigences.
00:12:58En tout cas,
00:12:59le frère de Mehdi Kessassi,
00:13:01Amine Kessassi,
00:13:01militant écologiste,
00:13:03en but contre le trafic de drogue,
00:13:06s'exprime aujourd'hui
00:13:06dans le journal Le Monde.
00:13:07Non, je ne me tairai pas.
00:13:09Je continuerai, je dirai,
00:13:10je répéterai que mon frère Mehdi
00:13:11est mort pour rien.
00:13:13Je dirai la violence
00:13:14du narcotrafic.
00:13:15Je rappelle qu'il a enterré son frère
00:13:16avec un gilet pare-balles
00:13:17sous protection du RAID.
00:13:18On vit quand même
00:13:19dans cette situation-là aujourd'hui.
00:13:21Allez, restez avec nous,
00:13:22on se retrouve dans un instant.
00:13:23Mettez-vous d'accord.
00:13:24Pourquoi ?
00:13:24Tiens, dans ce marasme,
00:13:26le maire reste votre élu préféré,
00:13:29en tout cas le plus populaire,
00:13:30malgré ce que vous lui faites subir.
00:13:33Non, je ne parle pas de Bruno Le Maire,
00:13:34je parle de tous les maires.
00:13:35On va en débattre dans un instant
00:13:36avec vous tous aussi
00:13:37au 0826 300 300.
00:13:39On est ravis de vous retrouver
00:13:40au Standard de Sud Radio.
00:13:41A tout de suite.
00:13:41Sud Radio.
00:13:43Parlons vrai.
00:13:44Sud Radio.
00:13:45Sud Radio.
00:13:46Le 10h midi,
00:13:47mettez-vous d'accord,
00:13:49Jean-Marie Bordry.
00:13:50Mettez-vous d'accord sur Sud Radio.
00:13:52Nous sommes avec nos quatre débatteurs.
00:13:54Andrea Cotarac,
00:13:55Gilbert Azoulé,
00:13:56Rémi Branco,
00:13:57Sophie de Menton
00:13:57et vous tous au 0826 300 300.
00:13:59En ce moment,
00:14:00c'est le Congrès des maires,
00:14:00le Salon des maires
00:14:01dont Sud Radio est partenaire officiel
00:14:04pour la première année.
00:14:05Je le rappelle d'ailleurs,
00:14:05c'est une journée spéciale
00:14:06puisque tout à l'heure,
00:14:07à 18h,
00:14:07Sud Radio retourne au Salon des maires
00:14:09sur le stand de la Confédération
00:14:10des Buralistes
00:14:11avec Cécile de Ménibus,
00:14:12Philippe David
00:14:13et tous leurs invités.
00:14:15Pourquoi ?
00:14:15Et bravo, bravo à Dabby
00:14:17qui a sorti un bouquin sur les maires.
00:14:19Dabby, Frédéric Dabby.
00:14:21Alors, on va le représenter quand même.
00:14:22On ne sait jamais, Sophie de Menton.
00:14:23Frédéric Dabby,
00:14:24qui est le patron de l'IFOP
00:14:25qui a écrit un livre passionnant
00:14:27sur l'écharpe tricolore des maires.
00:14:29Vous vouliez lui dire bravo, c'est ça ?
00:14:31Oui, bravo.
00:14:31Et puis ça tombe évidemment très bien,
00:14:33sans doute.
00:14:34Mais je pense qu'il a vraiment vu,
00:14:36interrogé les maires
00:14:37et vu la question en profondeur
00:14:39fondamentale.
00:14:40Écoutez, c'est très bien.
00:14:41On peut recommander d'ailleurs
00:14:42à tous ceux qui nous écoutent
00:14:43sur Sud Radio
00:14:44de lire le livre de notre ami
00:14:45Frédéric Dabby de l'IFOP.
00:14:47Quoi qu'il en soit,
00:14:48on vous pose cette question.
00:14:49Pourquoi les maires sont
00:14:49les élus les plus populaires ?
00:14:51Tiens, je vais vous donner
00:14:52deux chiffres.
00:14:5311% des Français
00:14:54font confiance au président
00:14:56de la République,
00:14:56Emmanuel Macron,
00:14:57en ce moment.
00:14:5811%.
00:14:58C'est énorme.
00:14:59En revanche, 69% des Français,
00:15:03plus des deux tiers,
00:15:03font confiance à leur maire,
00:15:04quelle que soit d'ailleurs
00:15:05son étiquette politique.
00:15:0680% aux chefs d'entreprise.
00:15:08Oui, si vous voulez,
00:15:09mais vous vous présenterez
00:15:09une autre fois, Sophie.
00:15:11Pourquoi les maires sont aussi populaires ?
00:15:13Question qu'on pose à Christophe.
00:15:15Bonjour à vous, Christophe,
00:15:16au 0826 300 300.
00:15:17Bonjour.
00:15:18Bonjour.
00:15:19Où est-ce que vous êtes ?
00:15:20Nord-Montpellier.
00:15:22Au nord de Montpellier.
00:15:23Très bien.
00:15:24Vous faites confiance
00:15:25à votre maire ou pas ?
00:15:27On fait confiance au maire.
00:15:29C'est-à-dire que c'est quelqu'un
00:15:30qui est à...
00:15:31J'aime bien ce répit,
00:15:32qui est à portée de claques.
00:15:34C'est moche.
00:15:35C'est une belle façon
00:15:36de faire confiance,
00:15:37dites-moi.
00:15:39Non, mais dans le sens
00:15:40où il y a une proximité.
00:15:42Après, j'étais à l'Assemblée générale
00:15:45des maires de mon département
00:15:46il y a 10 jours.
00:15:47Voilà, ils se congratulent tous,
00:15:50mais en fait, dans les villes,
00:15:51ça n'avance pas quand même,
00:15:52dans les villages.
00:15:53Donc vous êtes mitigé.
00:15:54Vous, il y a 1 500 habitants,
00:15:55je crois, dans votre commune
00:15:56qui s'appelle Assas, c'est ça ?
00:15:58C'est ça, oui.
00:15:58Voilà.
00:15:59Bon, 1 500 habitants.
00:16:00Vous le tutoyez, votre maire, ou pas ?
00:16:01C'est des choses qui se font
00:16:01dans les petites villes.
00:16:03Oui, bien sûr.
00:16:04Bon, et quels sont vos rapports
00:16:05avec votre maire ?
00:16:07Non, mais ils sont cordials
00:16:09et il n'y a pas de souci.
00:16:11Mais moi, étant agriculteur,
00:16:13par exemple,
00:16:13j'aimerais qu'il y ait
00:16:15de la nourriture locale
00:16:17dans les cantines,
00:16:17ce qui n'est pas le cas.
00:16:18Et vous lui avez demandé,
00:16:19il vous a répondu quoi ?
00:16:20Ah ben, on nous répond
00:16:21qu'ils n'ont pas les budgets,
00:16:23mais en fait,
00:16:23c'est une histoire de priorité.
00:16:25Parce qu'ils mettent les budgets ailleurs.
00:16:26Non, enfin, franchement...
00:16:27Sophie de Menton n'est pas contente.
00:16:28Non, non, non, je comprends bien.
00:16:30Parce que Sophie de Menton
00:16:31n'est pas d'accord avec vous,
00:16:32donc vous allez débattre, Sophie.
00:16:34Franchement, quoi ?
00:16:34Franchement, on ne peut pas demander
00:16:36au maire d'aller voir personnellement
00:16:39contrôler la cantine
00:16:40pour voir s'il a l'alimentation bio.
00:16:42Je veux dire, il y a des limites de tout.
00:16:43Je veux dire, d'abord,
00:16:44les parents n'ont qu'à aller demander
00:16:46à la cantine et à l'école
00:16:48de faire ce qu'il faut.
00:16:49On ne peut pas tout demander
00:16:50à tout le monde.
00:16:52Ce n'est pas l'école et la cantine
00:16:52qui décident qui est-ce
00:16:53qu'on va manger à midi.
00:16:54Ce sont des budgets qui sont décidés.
00:16:56Ce n'est pas le maire
00:16:57qui paie les repas de la cantine.
00:16:58Ça illustre.
00:17:00Bien entendu que c'est la mairie
00:17:03qui s'occupe des écoles primaires.
00:17:06C'est le conseil général
00:17:07qui s'occupe de la cantine du collège.
00:17:08C'est la région qui s'occupe
00:17:09de la cantine du lycée.
00:17:11Exactement.
00:17:12Mais le problème, c'est que
00:17:13vous demandez des plats bio
00:17:16ou des plats locaux.
00:17:17Le voisin d'en face
00:17:18demandera son lampadaire
00:17:19dans la rue
00:17:20qui n'est pas assez clair.
00:17:21Et puis l'autre,
00:17:22il va lui dire
00:17:22mon rempoing quand est-ce qu'il arrive.
00:17:23Et puis l'autre,
00:17:24le stade de foot,
00:17:25la pelouse, elle est dégueulasse.
00:17:26Donc, il y aura
00:17:27à chaque pas qu'il fera,
00:17:28je crois qu'il mettra
00:17:28plus de temps à traverser
00:17:30l'axe central du village
00:17:32que traverser...
00:17:33Oui, mais enfin,
00:17:34il n'a pas entièrement temps non plus.
00:17:35On passe son temps
00:17:36à expliquer,
00:17:37on passe notre temps aujourd'hui
00:17:38à expliquer qu'il faut manger
00:17:39les produits locaux.
00:17:40Donc, pourquoi ne pas manger
00:17:41nous aussi ce qui est produit
00:17:42juste à côté, Christophe ?
00:17:44Ben, c'est bien ça, en fait.
00:17:45On se plaint
00:17:46d'un manque de biodiversité,
00:17:47on se plaint d'incendies
00:17:49dans notre région.
00:17:51Forcément,
00:17:51si l'agriculture disparaît,
00:17:52ben oui,
00:17:53tout ça, ça va augmenter.
00:17:55Andréa Cotarac.
00:17:56Non, mais moi,
00:17:56je suis d'accord
00:17:58avec ce qu'on vient d'entendre,
00:17:59c'est-à-dire que
00:18:00prioriser les produits locaux
00:18:03dans les cantines
00:18:04de nos enfants,
00:18:05ce n'est pas un sujet minoritaire.
00:18:06Je pense que
00:18:07peut-être 8 ou 9 Français
00:18:09sur 10,
00:18:09ils sont favorables.
00:18:10Parce que non seulement
00:18:11ils savent que nos agriculteurs
00:18:12sont noyés
00:18:13sous la concurrence déloyale,
00:18:15non seulement ils savent
00:18:16que la santé,
00:18:17c'est primordial aujourd'hui.
00:18:18Aujourd'hui,
00:18:18dans les jeunes générations
00:18:19et les moins jeunes,
00:18:20on regarde de plus en plus,
00:18:22que ce soit à Versailles
00:18:23ou à Vaud-en-Velin,
00:18:25dans toutes les classes sociales,
00:18:26ce qu'on mange
00:18:26et ce qu'on donne
00:18:27à nos enfants.
00:18:27Donc, c'est primordial.
00:18:29Mais comment voulez-vous
00:18:30que le maire puisse faire
00:18:31de la priorité
00:18:32dans la commande publique
00:18:32dans les cantines
00:18:33quand Emmanuel Macron
00:18:34est en train de valider
00:18:35le Mercosur ?
00:18:36Est en train de valider...
00:18:37Non, ce n'est pas or.
00:18:38Non, ce n'est pas or.
00:18:39Pardon, pardon, pardon.
00:18:41Une personne à la foule.
00:18:42Ce n'est pas or.
00:18:43Oh.
00:18:44Attendez.
00:18:44L'Union européenne
00:18:46a un record
00:18:47de traités de libre-échange.
00:18:4842 en vigueur
00:18:49avec le Canada,
00:18:51avec le Vietnam,
00:18:52avec le Brésil.
00:18:53Et vous ne pouvez pas dire
00:18:53à nos agriculteurs
00:18:54« Faites de la bonne nourriture.
00:18:57Faites du bon blé
00:18:58pour nos pains.
00:18:58Faites de la bonne viande. »
00:19:00Ils le font.
00:19:01Oui, mais ils sont concurrencés
00:19:02par qui ?
00:19:03Ils sont concurrencés
00:19:04par des gens
00:19:05qui font de la...
00:19:05Mais oui, mais ça ne s'entend pas
00:19:07du ciel.
00:19:08Vous allez vous permettre
00:19:09une personne à la fois
00:19:10et je leur donne la parole
00:19:11à Christophe.
00:19:12Bien sûr.
00:19:12Si je peux me permettre,
00:19:13ça permet justement
00:19:14d'être un contre-pouvoir.
00:19:16En fait.
00:19:16C'est-à-dire ?
00:19:18Monsieur le Président
00:19:19de la République
00:19:19décide des choses
00:19:20avec ses alliés européens.
00:19:22Les maires en local
00:19:23peuvent être un contre-pouvoir
00:19:24en consommant local.
00:19:26Et ça explique en tout cas,
00:19:27par exemple,
00:19:27sur cet exemple particulier
00:19:29qui est la consommation locale,
00:19:30pourquoi pour vous, Christophe,
00:19:32les maires sont davantage populaires ?
00:19:34Tiens, un mot de Rémi Branco
00:19:35quand même.
00:19:35Ce sujet est intéressant, oui,
00:19:37parce que...
00:19:37Bon, le maire qu'au sourd
00:19:38et tout, c'est des vrais sujets,
00:19:39mais il y a du contraire.
00:19:41Qu'est-ce que vous avez
00:19:42et il y a du concret ?
00:19:43On arrive dans les cantines du Lot,
00:19:44dans les collèges,
00:19:45on est à un peu plus d'un tiers
00:19:46de produits locaux et de qualité.
00:19:47Ça tombe bien
00:19:48parce que vous êtes le département
00:19:49où on mange le mieux en France.
00:19:50C'est possible, le département.
00:19:51Mais vous voyez,
00:19:52entre la théorie et la pratique,
00:19:53il faut regarder concrètement
00:19:54comment ça se passe.
00:19:55Quand vous dites,
00:19:55dans ma commune, par exemple,
00:19:56je veux de la viande locale,
00:19:57vous faites comment ?
00:19:58Vous allez voir l'éleveur,
00:19:59s'il vous en reste tant,
00:20:00parce que je peux vous dire
00:20:01que l'agriculture,
00:20:02dans le Lot comme dans d'autres pays,
00:20:03par rapport à il y a 20 ans,
00:20:04c'est pas la même.
00:20:05Vous allez voir votre éleveur bovin.
00:20:06Et oui,
00:20:06voilà, je veux de la viande locale.
00:20:07Comment on fait, M. Cotarac ?
00:20:08Non, mais vous avez raison,
00:20:09mais il y a deux...
00:20:09Non, mais c'est...
00:20:10Attendez, attendez,
00:20:10je vais vous répondre.
00:20:11Non, mais attendez,
00:20:12vous posez une question...
00:20:13C'est une organisation.
00:20:14J'ai dit un sujet,
00:20:15vous voyez, vous ne savez pas.
00:20:16C'est pas Mercosur ou pas Mercosur.
00:20:19Ah bon, d'accord.
00:20:20Même si c'est un sujet.
00:20:21Là, la question,
00:20:21ça va être l'organisation
00:20:23à l'échelle d'un territoire
00:20:24en termes...
00:20:25En quantité.
00:20:26Pour rejoindre la production
00:20:27et la consommation.
00:20:28Mais ça n'a pas de lien, selon vous ?
00:20:29Entre les deux ?
00:20:30Non, là, pour le coup,
00:20:31ça n'a pas de lien.
00:20:32Je suis à fond contre l'accord,
00:20:33mais ça n'a pas de lien.
00:20:34Après, il faut une organisation.
00:20:35C'est-à-dire qu'il vous faut
00:20:36de la logistique,
00:20:37il vous faut de la transformation,
00:20:38il vous faut des abattoirs,
00:20:39il vous faut...
00:20:39Bien sûr.
00:20:40Donc, il vous faut
00:20:40toute une organisation
00:20:41qui dépasse et de très loin
00:20:42l'échelle du maire.
00:20:43Je comprends que l'habitant
00:20:44se tourne vers le maire,
00:20:45mais vous voyez bien
00:20:46que c'est à l'échelle
00:20:46au moins d'un département
00:20:47que vous pouvez organiser
00:20:49toute cette filière
00:20:50qui fait que vous...
00:20:51Je connais deux ou trois
00:20:52conseillers régionaux
00:20:53qui vous diront
00:20:53que c'est à l'échelle
00:20:54de la région
00:20:54que ça serait encore mieux
00:20:55dans ce cas-là.
00:20:56Si la région veut le faire,
00:20:57très bien.
00:20:57Alors là, qu'elle veut
00:20:58s'en occuper
00:20:58parce que nous,
00:20:59on a assez à faire.
00:21:00C'est pas leur prérogative.
00:21:01Mais à l'échelle
00:21:02d'un département,
00:21:02en tout cas,
00:21:03on peut le faire.
00:21:03À l'échelle d'une communauté
00:21:04de communes,
00:21:05on peut s'organiser.
00:21:06Mais là où je trouve
00:21:06que c'est un peu injuste
00:21:07et un peu dur,
00:21:08c'est le pauvre maire
00:21:09de son village,
00:21:09de 1500 habitants,
00:21:10comment vous voulez
00:21:11que de lui-même,
00:21:12tout seul dans son coin,
00:21:13il organise le fait
00:21:14qu'on ait de la logistique,
00:21:15de l'approvisionnement,
00:21:15de l'abattage local
00:21:16sur son territoire.
00:21:17J'ajoute un élément.
00:21:19Ça se paie, ça.
00:21:20Parce que votre producteur local,
00:21:22quand vous allez lui dire
00:21:23écoutez, je vous prends
00:21:24vos produits,
00:21:25il va vous dire
00:21:25oui, à quel prix ?
00:21:26Et derrière,
00:21:27ça se retrouve dans le prix
00:21:28qui est proposé aux familles
00:21:29qui ont de moins en moins
00:21:30d'argent pour le payer.
00:21:31Donc ça se finance
00:21:32quand même au bout du bout.
00:21:33C'est pour ça
00:21:33qu'il faut faire
00:21:34des économies d'échelle.
00:21:35Le département,
00:21:35c'est très bien.
00:21:36La région, pourquoi pas ?
00:21:37Et le Mercosur,
00:21:38c'est vrai que c'est
00:21:38une forme de réponse.
00:21:40Parce que c'est un débouché
00:21:41qu'on donne sur,
00:21:42durable à nos agriculteurs.
00:21:44Je suis persuadé
00:21:44qu'il y a deux ou trois cantines.
00:21:46Et là, je rejoins
00:21:46ce qui vient d'être dit.
00:21:47Il y a deux ou trois cantines
00:21:47d'ailleurs dans les pays
00:21:49en dehors de l'Union Européenne
00:21:50où on mange des produits français
00:21:50grâce à deux ou trois
00:21:51accords de libre-échange aussi.
00:21:52Donc après,
00:21:53c'est toujours très compliqué.
00:21:54Quoi qu'il en soit,
00:21:54très rapidement,
00:21:56c'est que moi,
00:21:57parce que je suis du RN,
00:21:58vous me rentrez dedans en frontale.
00:21:59Le fait que vous ayez
00:22:00un tiers de produits locaux
00:22:02dans nos cantines,
00:22:02moi, je vous salue.
00:22:03Voilà, vous n'êtes pas mon ennemi.
00:22:04Moi, mon ennemi,
00:22:05c'est une philosophie.
00:22:06Et je comprends
00:22:07que le PS soit un peu
00:22:08gêné avec les traités
00:22:10de libre-échange
00:22:11puisque vous avez tous validés
00:22:12au Parlement européen.
00:22:13Vous plaisantez ?
00:22:14Mais 100 000 exploitations
00:22:16en moins dans le pays.
00:22:17100 000 exploitations
00:22:18en moins dans le pays.
00:22:19Et on dit
00:22:20que ça n'a aucun rapport.
00:22:21Protéger nos agriculteurs
00:22:22face à la concurrence
00:22:23d'ailleurs,
00:22:23ça n'a aucun rapport.
00:22:25Quand vous supprimez ça,
00:22:25on arrête la politique politicienne.
00:22:27Abattoir, transformation
00:22:27sur nos territoires.
00:22:28Évidemment que ça compte
00:22:29et qu'on n'en a pas assez
00:22:30dans le pays.
00:22:31Donc, je suis là aussi
00:22:31d'accord avec vous.
00:22:32Le problème,
00:22:33c'est qu'il faut
00:22:33protéger nos agriculteurs,
00:22:36les avantager
00:22:36dans la commande publique
00:22:37et on pourra les rémunérer.
00:22:39C'est le triptyque
00:22:39du Rassemblement national.
00:22:40C'est comment on les protège ?
00:22:40Non, non.
00:22:41On remercie en tout cas.
00:22:42On protège les traités
00:22:43de libre-échange.
00:22:43On protège
00:22:43face à la concurrence éloyale.
00:22:44On remercie Christophe
00:22:46qui est en ligne avec nous
00:22:46d'Assas au nord de Montpellier
00:22:48dans l'Hérault.
00:22:49On vous dit à bientôt, Christophe.
00:22:50On parlera de votre sujet.
00:22:51Tiens, pourquoi pas
00:22:52dans la France,
00:22:53dans tous ces états
00:22:53chez Perico-Legas ?
00:22:54C'est un sujet
00:22:55qui lui tient
00:22:55beaucoup à cœur, d'ailleurs.
00:22:57Ce qu'on met dans l'assiette
00:22:58de nos élèves
00:22:59dans les cantines.
00:23:00Allez, restez avec nous.
00:23:01On va se retrouver
00:23:01dans quelques instants.
00:23:03On va parler aussi
00:23:04de la taxe foncière.
00:23:05Les propriétaires
00:23:05qui vont avoir
00:23:06pour 7 millions d'entre eux
00:23:08une mauvaise surprise.
00:23:09On vous explique pourquoi.
00:23:10Mettez-vous d'accord
00:23:22avec nos quatre débatteurs.
00:23:23Andrea Cotarac,
00:23:24porte-parole du Rassemblement National,
00:23:26Gilbert Azoulay,
00:23:27directeur général
00:23:27de Newstank Éducation,
00:23:29Rémi Branco,
00:23:30vice-président du département
00:23:31du Lot
00:23:31et porte-parole du PS
00:23:33et Sophie de Menton,
00:23:34chef d'entreprise,
00:23:35porte-parole du mouvement éthique.
00:23:39En toute logique.
00:23:41On vous donne la parole
00:23:41au 0826 300 300.
00:23:43Vous êtes propriétaire ?
00:23:44Vous avez l'eau courante,
00:23:45une douche,
00:23:46une baignoire,
00:23:47des WC,
00:23:48un système de chauffage
00:23:49ou même la clim.
00:23:49Tiens, ça peut servir en été.
00:23:51Eh bien, attention,
00:23:52vous allez avoir probablement
00:23:53une hausse automatique
00:23:54de 63 euros en moyenne
00:23:56de votre taxe foncière.
00:23:59C'est la surprise,
00:23:59la douloureuse
00:24:00qu'on découvre ce matin
00:24:01qui va concerner
00:24:037,4 millions de logements
00:24:05en 2026
00:24:06sur 23% des Français
00:24:08qui paient la taxe foncière
00:24:10hausse automatique.
00:24:11C'est le fisc
00:24:12qui a remis à jour
00:24:13en quelque sorte
00:24:14les critères de confort,
00:24:16les éléments de confort
00:24:16dans ces logements.
00:24:18Ça fait beaucoup,
00:24:19beaucoup,
00:24:19beaucoup râler,
00:24:20si je puis dire,
00:24:21notamment les organisations
00:24:22de propriétaires
00:24:23qui ont l'impression
00:24:23de payer pour les autres
00:24:25depuis un bon petit moment.
00:24:27Que répond André Akotarak
00:24:28à ces propriétaires ?
00:24:29D'abord, André,
00:24:31il remercie l'URN.
00:24:33Parce que je rappelle
00:24:33que c'est l'URN
00:24:35qui a dégoté
00:24:36cette hausse de la taxe,
00:24:38cette hausse surprise
00:24:39de la taxe foncière
00:24:40de 63 euros en moyenne
00:24:42pour 7,4 millions de foyers,
00:24:45c'est-à-dire 25% des maisons,
00:24:4715% des appartements,
00:24:48jusqu'à 40, voire 60%
00:24:50dans certains départements.
00:24:51Oui, dans la Haute-Corse,
00:24:52c'est le département
00:24:52le plus touché.
00:24:53Et donc, moi,
00:24:54ce que je dis,
00:24:54c'est qu'à un moment donné,
00:24:55stop, stop,
00:24:56les Français n'en peuvent plus.
00:24:57On est le pays le plus prélevé
00:24:59en matière de prélèvement
00:25:00obligatoire de toute l'OCDE.
00:25:02Nous, notre philosophie,
00:25:03c'est la suivante.
00:25:04Baisser les dépenses de l'État
00:25:06et on a présenté
00:25:08un contre-budget
00:25:09pour pouvoir baisser les impôts.
00:25:11Si on souhaite
00:25:12s'attaquer aux multinationales étrangères
00:25:14qui ne payent pas d'impôts
00:25:16dans notre pays.
00:25:17Exemple, McDonald's.
00:25:18McDonald's réalise
00:25:19des centaines de milliers
00:25:20de bénéfices
00:25:21et paye zéro impôt chez nous.
00:25:23Donc, ce n'est pas
00:25:23de l'optimisation fiscale.
00:25:24C'est de la fraude.
00:25:25Zéro impôt.
00:25:26Ce n'est pas moi qui le dis.
00:25:27C'est le ministère de l'économie
00:25:29qui dit qu'il y a 20 milliards
00:25:30comme ça,
00:25:30comme la part des anges,
00:25:31vous savez,
00:25:31dans la viticulture.
00:25:3220 milliards
00:25:33qui doivent rentrer
00:25:34dans les caisses de l'État
00:25:35et les multinationales étrangères
00:25:36font une optimisation telle,
00:25:38ça s'approche de la fraude,
00:25:39qu'ils ne payent pas d'impôts.
00:25:40Si on veut baisser,
00:25:41Madame Sophie de Menton,
00:25:42et vous avez raison,
00:25:4418 milliards d'impôts de production
00:25:45sur les entreprises.
00:25:47Ce que nous, on propose.
00:25:48Mais il faut pouvoir aller
00:25:49prendre ce que les multinationales étrangères
00:25:51ne payent pas.
00:25:53Deuxièmement,
00:25:54on peut baisser les subventions
00:25:55à l'Union Européenne
00:25:56de 8 milliards dans notre budget.
00:25:58On gagne 8 milliards
00:25:58parce que cette Union Européenne
00:26:00est en train d'imposer à la France
00:26:01le Mercosur, par exemple.
00:26:03On peut baisser les dépenses inutiles,
00:26:06diverses et variées,
00:26:07notamment dans le service public audiovisuel.
00:26:09240 millions.
00:26:10Ça va s'il a présenté.
00:26:12Mais nous, on est dans l'opposition.
00:26:12Les dépenses inutiles
00:26:13dans le service public audiovisuel.
00:26:15Oui, 240 millions.
00:26:1611 milliards sur l'immigration.
00:26:18Vous fermez France 3.
00:26:1911 milliards sur l'immigration.
00:26:20Non, non, je vous rappelle,
00:26:21vous le savez très bien.
00:26:22Vous vendez France 3 dans ce cas-là.
00:26:24Ça, c'est autre chose.
00:26:26Je n'y crois pas du tout
00:26:26à cette privatisation.
00:26:27Non, non, mais attendez,
00:26:28c'est deux choses différentes.
00:26:29Privatisation, vous devez être au pouvoir.
00:26:30Mais ce qui dépense...
00:26:31Sur le contre-budget,
00:26:32on parle de la situation actuelle.
00:26:34Vous savez très bien
00:26:34que les Français subventionnent
00:26:36énormément les médias
00:26:37et notamment le service public audiovisuel
00:26:39qui en a bien plus que les autres
00:26:40et qui, manifestement,
00:26:41ne fait pas son travail.
00:26:42On baisse.
00:26:42Son fils de menton,
00:26:43vous regarde depuis tout à l'heure,
00:26:43elle prend son élan
00:26:44et elle va vous parler
00:26:45des propriétaires.
00:26:46Non, non, non.
00:26:47D'abord, c'est trop compliqué.
00:26:50Parce que, très honnêtement,
00:26:51ceux qui nous écoutent,
00:26:52on dit, il n'y a qu'à, ok.
00:26:53Je ne sais pas comment,
00:26:55effectivement,
00:26:56par rapport au service public
00:26:57de l'audiovisuel,
00:26:57on fait quelque chose.
00:26:58Quand on voit le déséquilibre
00:26:59qu'il peut y avoir
00:27:00entre le privé,
00:27:01entre ce qui se dit même,
00:27:02au niveau du contrôle de la parole,
00:27:03on plane.
00:27:05Non aux propriétaires,
00:27:06parce que c'est important.
00:27:07Ça vous concerne, d'ailleurs.
00:27:07Les propriétaires,
00:27:08effectivement,
00:27:08je suis scotché
00:27:10et je trouve que pour
00:27:11certains petits propriétaires
00:27:13qui retraités,
00:27:14qui ont leur logement
00:27:15depuis toujours,
00:27:16c'est beaucoup,
00:27:1760 euros de dépenses en plus.
00:27:20Donc, non mais,
00:27:21la problématique,
00:27:23elle est générale.
00:27:24Elle est terrible
00:27:25parce qu'on cherche de l'argent
00:27:27et ça, vous l'avez dit,
00:27:28il faut baisser
00:27:29les dépenses publiques.
00:27:31Alors, baisser les dépenses publiques,
00:27:32c'est ce qu'on appelle
00:27:33le BBZ.
00:27:34Il faut que chaque ministre
00:27:35soit là,
00:27:36fasse des études
00:27:37avec des spécialistes
00:27:39sur tout ce qu'on peut
00:27:40baisser dans son administration.
00:27:41C'est la note de cadrage
00:27:42en amont.
00:27:43Donc, il faut vraiment
00:27:44regarder au centime près
00:27:45et le diable est dans les détails.
00:27:47Il faut baisser les dépenses
00:27:48partout.
00:27:49Personne n'a présenté
00:27:50un plan de dépense.
00:27:51À l'Assemblée,
00:27:51on les a vus s'entretuer
00:27:53pour rajouter des taxes.
00:27:54Vous venez d'en citer une.
00:27:56Et donc, c'est non-stop.
00:27:57Je n'ai rien vu de concret
00:27:58qui pourrait être démarré
00:27:59immédiatement
00:28:00pour baisser les dépenses de l'État.
00:28:01Xavier a quelque chose de concret
00:28:02à vous raconter
00:28:03parce que Xavier est bordelais
00:28:04et à Bordeaux,
00:28:05la taxe financière
00:28:07a augmenté depuis un moment
00:28:09à tel point d'ailleurs
00:28:09que vous avez lancé,
00:28:10je crois,
00:28:10Xavier,
00:28:11une pétition.
00:28:12Bonjour et bienvenue.
00:28:14Bonjour Jean-Marie.
00:28:15Au 0826 300 300.
00:28:17Vous avez lancé, vous,
00:28:17une pétition.
00:28:18Vous n'avez pas attendu
00:28:19la douloureuse de ce matin.
00:28:21Ah oui,
00:28:21on a lancé une pétition
00:28:22parce que nous,
00:28:23figurez-vous,
00:28:23on est à Floirac,
00:28:24une des villes
00:28:25les plus taxées de France.
00:28:26Donc, on est dans
00:28:26la métropole de Bordeaux.
00:28:28On a un taux communal
00:28:29qui s'approche des 62%.
00:28:31Et pour vous donner une idée,
00:28:32pour que ce soit concret,
00:28:33une maison d'à peu près
00:28:34100 mètres carrés,
00:28:35on paye 3 000 euros
00:28:37au foncier.
00:28:37Alors attendez,
00:28:38le chiffre a l'air passé.
00:28:41Le chiffre avait l'air
00:28:42tellement indécent
00:28:43que ce n'est pas passé.
00:28:43Vous payez combien
00:28:44pour une maison
00:28:45de 100 mètres carrés ?
00:28:473 000 euros.
00:28:49Ah oui, quand même.
00:28:51Vous avez entendu
00:28:51deux ou trois interjections
00:28:52dans le studio.
00:28:54Ce qui vous dit quand même
00:28:55qu'il y a beaucoup
00:28:55de solidarité.
00:28:56Oui, mais nous,
00:28:57on a lancé une pétition
00:28:59pour justement
00:29:00créer un peu
00:29:01la réaction des habitants
00:29:03qui sont outrés
00:29:04par cette surtaxe foncière.
00:29:07Et figurez-vous
00:29:08que notre pétition,
00:29:08elle a rencontré
00:29:09un franc succès.
00:29:10On a déjà plus de 700 personnes
00:29:11qui l'ont signée
00:29:12dans une ville moyenne.
00:29:14Donc, c'est déjà beaucoup.
00:29:15On a lancé, du coup,
00:29:16une campagne
00:29:17sur les élections municipales.
00:29:18On va créer une liste
00:29:21pour les élections municipales
00:29:22où on propose
00:29:23de baisser la taxe foncière
00:29:24de 10%.
00:29:26Ben voilà.
00:29:27C'est déjà pas mal.
00:29:28Vous avez gagné
00:29:28deux ou trois voix.
00:29:28Alors, tout le monde veut réagir.
00:29:29Restez en ligne, Xavier.
00:29:30Tiens, j'y vais à Zoulay.
00:29:31Voilà, moi, je voulais réagir.
00:29:33Moi, je le dis souvent ici,
00:29:34je suis frappé
00:29:35vu les montants en jeu.
00:29:37Quand on va chercher,
00:29:38alors j'ai calculé,
00:29:387,3 millions
00:29:39multiplié par 63 euros
00:29:41en moyenne,
00:29:41ça fait 440 millions.
00:29:42C'est ça.
00:29:43Mais c'est-à-dire
00:29:43qu'on est tellement loin du compte...
00:29:45Mais il faut bien
00:29:45commencer par quelque chose.
00:29:46Non, non, je suis désolé.
00:29:48Pas de ça, pas de ça.
00:29:49Mais il faut commencer par quelque chose.
00:29:49Il y a des moyens.
00:29:52Une tranche supplémentaire
00:29:53sur les revenus les plus hauts.
00:29:54Pourquoi pas ?
00:29:54Parce qu'après tout,
00:29:55ça n'existe pas.
00:29:56Et puis, ça peut être un effort.
00:29:57Il y a des choses,
00:29:58des économies significatives.
00:29:59Les GAFAN,
00:30:01on n'a pas réussi à les taxer.
00:30:02Ils vont payer l'impôt en Irlande.
00:30:04C'est quand même surréaliste.
00:30:05Ils siphonnent le marché pub
00:30:06en France.
00:30:07Et ils vont déclarer
00:30:09en Europe.
00:30:10Il y a des gisements.
00:30:12Parce que là,
00:30:12les économies,
00:30:13elles sont en milliards.
00:30:14Elles ne sont pas
00:30:14en dizaines de millions.
00:30:16Moi, je suis un peu frappé
00:30:17de voir qu'on perd un temps
00:30:18fou sur ces sujets
00:30:19où on découvre
00:30:20ces sujets-là
00:30:21qui ne sont pas anecdotiques
00:30:23parce que c'est de l'argent.
00:30:24Mais je rappelle
00:30:25qu'Amélie de Montchalant
00:30:26se réjouissait
00:30:27parce qu'elle passait
00:30:28de 5,8 à 5,4
00:30:29en croix du déficit.
00:30:30Elle a deux ou trois
00:30:30mauvaises nouvelles à affronter.
00:30:32Donc, ça veut dire
00:30:32qu'il faut y aller à la hache.
00:30:34Je ne vois pas comment
00:30:35on réussira.
00:30:36Si vous avez écouté
00:30:36la colère ce matin
00:30:37d'Éric Revelle
00:30:38dans le Grand Matin Sud Radio,
00:30:39il vous expliquait qu'en plus,
00:30:40il y avait eu un défaut
00:30:41d'anticipation sur les recettes.
00:30:42Et en gros,
00:30:43l'État va toucher
00:30:44moins de TVA
00:30:44l'an prochain.
00:30:45Ce qui veut dire
00:30:46qu'il va manquer 10 milliards.
00:30:47Donc, même en plus,
00:30:47la hausse de votre taxe foncière,
00:30:49Xavier...
00:30:49Merci beaucoup.
00:30:50Ça fait 2-3 ans
00:30:51qu'il se plante.
00:30:52Oui, quand même.
00:30:53Oui, les Toobie Free
00:30:54de Bercy, de la finance,
00:30:55continuent leur oeuvre.
00:30:57Donc là, on nous invente,
00:30:57si j'ai bien compris,
00:30:58une taxe baignoire.
00:30:59On vous suspecte
00:31:00d'avoir une baignoire.
00:31:00Ça existait déjà.
00:31:01C'est jusqu'avant.
00:31:02Il fallait déclarer
00:31:03quand vous aviez le truc.
00:31:04Maintenant,
00:31:04ce sera déclaré automatiquement.
00:31:05Il faudra dire
00:31:06si vous n'avez pas de baignoire.
00:31:07Absolument.
00:31:08Vous pourrez contester.
00:31:09Il faut quand même revenir
00:31:10sur ce qui s'est passé
00:31:10ces dernières années.
00:31:11Nous avions une taxe d'habitation
00:31:13et une taxe foncière.
00:31:14Ce qui fait que vous aviez
00:31:14une fiscalité qui reposait
00:31:15à la fois sur les locataires
00:31:16et à la fois sur les propriétaires.
00:31:18Et vous aviez un équilibre.
00:31:19Et quand vous étiez maire,
00:31:20quelque part,
00:31:20c'était en plus assez vertueux
00:31:22de faire participer tout le monde.
00:31:25Et que chaque habitant
00:31:25qui soit locataire ou propriétaire
00:31:26s'intéresse à la vie de sa commune
00:31:28et sache qu'il donne
00:31:29et en même temps,
00:31:30il attend un service en face.
00:31:31La suppression de la taxe d'habitation,
00:31:33c'est une énorme connexion.
00:31:33Donc le socialiste que vous êtes,
00:31:36Rémi Branco,
00:31:36est en train de dire
00:31:37qu'il faut faire payer
00:31:38davantage les locataires
00:31:38pour pas trop faire payer
00:31:39les propriétaires.
00:31:39Non, je pense qu'il faut
00:31:40un équilibre entre locataire
00:31:42et propriétaire,
00:31:43sachant que la taxe d'habitation
00:31:44que nous votions avant,
00:31:45elle épargnait les revenus
00:31:46les plus modestes.
00:31:46Donc oui,
00:31:47refaire des taxes plus progressives
00:31:48mais qui pèsent aussi bien
00:31:50sur des locataires
00:31:51que sur les propriétaires.
00:31:52En fonction des moyens,
00:31:53bien sûr,
00:31:53il faut qu'elles soient justes.
00:31:54Il faut aussi qu'il y ait
00:31:55une répartition de l'équilibre
00:31:56sur le territoire.
00:31:57Il ne faut pas qu'elles bénéficient
00:31:58qu'aux communes les plus riches.
00:31:59Ça s'appelle
00:31:59une logique de répartition
00:32:01des aides à l'échelle
00:32:02d'un département
00:32:03ou plus largement.
00:32:04Mais il ne faut pas
00:32:05se voyer la face.
00:32:05Ce n'est pas ce qu'on a supprimé.
00:32:06Cette taxe d'habitation
00:32:07qu'on a pu faire un cadeau
00:32:09que maintenant,
00:32:10on le paie
00:32:10et on le paie au prix fort.
00:32:11Xavier,
00:32:12le monsieur qui vient
00:32:15de s'exprimer,
00:32:16on a dit quand même
00:32:16de dire une réalité,
00:32:18c'est que les locataires
00:32:19payent indirectement
00:32:21la taxe foncière
00:32:21dans le montant des loyers
00:32:23parce que les propriétaires,
00:32:24figurez-vous,
00:32:25répercutent le montant
00:32:26des taxe foncières
00:32:26dans le loyer.
00:32:27Donc en réalité,
00:32:29mais après je suis d'accord
00:32:30pour dire que l'effort fiscal,
00:32:31aujourd'hui la charge fiscale,
00:32:33repose,
00:32:34on a l'impression
00:32:35qu'elle repose entièrement
00:32:35sur les propriétaires.
00:32:37En fait c'est une erreur d'analyse.
00:32:38Les locataires
00:32:39la payent indirectement
00:32:40dans les loyers.
00:32:41De la même manière
00:32:41que les propriétaires
00:32:42et nous on a des socialistes
00:32:44qui dirigent la ville
00:32:45et qui ont la fâcheuse tendance
00:32:47à croire que les gens
00:32:48ont les moyens.
00:32:48C'est la même faille politique
00:32:49que celui qui vient de parler.
00:32:51J'ai un maire adjoint
00:32:52j'ai un maire adjoint ici
00:32:54qui est adjoint en finances
00:32:55qui m'a quand même dit
00:32:57droit dans les yeux
00:32:57mais les gens ont les moyens
00:32:59Xavier.
00:32:59Alors qu'on est une des villes
00:33:00historiquement une ville pauvre,
00:33:02une ville populaire
00:33:03où les gens ont pu s'acheter
00:33:04un petit appartement,
00:33:05un petit bout de terrain
00:33:06pour construire une maison
00:33:07parce qu'on fait partie
00:33:08des endroits les moins élevés
00:33:10en termes de prix du foncier
00:33:12dans la métropole de Bordeaux
00:33:13et donc eux ils ont décidé
00:33:15de surtaxer les gens
00:33:16pour comme ils disent
00:33:17assurer un haut niveau de service.
00:33:19Moi j'ai étudié les comptes
00:33:20c'est du délire.
00:33:21On a des gabegis
00:33:22à tous les étages
00:33:23c'est-à-dire que nous
00:33:24ils se prennent pour
00:33:26en fait ils crament le pognon
00:33:27ils crament le pognon
00:33:28des autres.
00:33:29Qu'est-ce que vous dites
00:33:29à votre camion ?
00:33:30Et nous on a décidé
00:33:32de se révolter
00:33:33et vous savez
00:33:34la révolution française
00:33:35la révolution française
00:33:36c'est basé à la base
00:33:38c'est parti à la base
00:33:39d'un problème d'impôt
00:33:40et bien nous
00:33:40on va faire la révolution citoyenne
00:33:42dans notre ville.
00:33:43En tout cas c'est noté.
00:33:44Qu'est-ce que vous dites
00:33:44Rémi Branco
00:33:45vos camarades socialistes
00:33:46de Florac ?
00:33:47Je ne connais pas
00:33:47la situation de Florac
00:33:49mais moi j'ai un profond aspect
00:33:50pour les équipes municipales.
00:33:52maire de Florac
00:33:52je ne suis pas électeur à Florac
00:33:53je ne sais pas ce qui se passe
00:33:54à Florac
00:33:54et c'est au maire
00:33:55de justifier l'augmentation
00:33:56de la sac foncière.
00:33:57Il a sans doute
00:33:57des investissements
00:33:59des dépenses qu'il a eues
00:34:00qui l'ont conduit à faire ça.
00:34:01Et moi pour une fois
00:34:02je suis très content
00:34:03de ce que dit monsieur.
00:34:04Il a beau critiquer
00:34:05un socialiste
00:34:05je suis très content
00:34:06de ce qu'il fait.
00:34:06C'est-à-dire qu'il critique
00:34:07et il dit
00:34:07nous on va faire autrement
00:34:08on se présente aux élections
00:34:09et on verra
00:34:10si on est capable
00:34:11de faire mieux.
00:34:11Très bien.
00:34:12Je remercie ce monsieur
00:34:13parce que vous savez
00:34:14beaucoup de maires
00:34:14se plaignent d'une chose
00:34:15c'est que citoyens
00:34:16et c'est normal
00:34:17il n'y a qu'à Faucon
00:34:18mais après quand il faut faire
00:34:19il y a moins de monde.
00:34:20Je salue ce monsieur
00:34:21qui prend son courage
00:34:23et sa responsabilité
00:34:23qui se présente aux municipales.
00:34:24Très bien.
00:34:25Mais je voudrais surtout relever
00:34:26et saluer quelque chose
00:34:27qu'il a dit
00:34:28qui est très important
00:34:29qui est très important
00:34:31c'est que
00:34:32il a dit
00:34:33les propriétaires
00:34:34répercutent
00:34:35l'augmentation
00:34:36sur les locataires.
00:34:37Or sachez
00:34:38que partout
00:34:39en économie
00:34:40on répercute
00:34:41sur les autres.
00:34:42Quand vous augmentez
00:34:44vous taxez
00:34:44une grande entreprise
00:34:45c'est les fournisseurs
00:34:46qui trinquent
00:34:46parce qu'ils vont
00:34:48économiser
00:34:48les grandes entreprises
00:34:49quand ils vont
00:34:50partout
00:34:51on répercute.
00:34:52Tout le monde répercute
00:34:53sur tout le monde.
00:34:53Absolument.
00:34:54C'est vraiment important.
00:34:55Est-ce que je peux quand même
00:34:56parce que
00:34:57ce qui est très joli
00:34:58on parle d'une taxe
00:34:59mais moi figurez-vous
00:34:59ce que je viens
00:35:01de recevoir
00:35:02je trouve ça magnifique.
00:35:03Allez-y
00:35:04racontez-nous.
00:35:04Oui.
00:35:05Je reçois
00:35:05une taxe
00:35:06sur les logements
00:35:08vacants
00:35:08pour 2025
00:35:09une taxe
00:35:10qui me concerne
00:35:10sur un appartement
00:35:12à la montagne
00:35:13et elle est de
00:35:141 801 euros.
00:35:15Je reçois ça.
00:35:17Figurez-vous
00:35:17que mon immeuble
00:35:18l'a brûlé
00:35:19il y a deux ans
00:35:19complètement
00:35:20y compris mon appartement
00:35:22et que l'immeuble
00:35:23sera reconstruit
00:35:24probablement
00:35:25dans un an et demi
00:35:25et recevoir
00:35:27une taxe
00:35:27Vous êtes taxé
00:35:28sur un champ de ruines
00:35:28sur un champ de ruines
00:35:29de 1 801 euros.
00:35:31Alors évidemment
00:35:32que quand je vais appeler
00:35:33je vais prouver
00:35:34j'ai les photos
00:35:35d'ailleurs c'est très drôle
00:35:36ça a explosé
00:35:38sur Twitter
00:35:38mais quand on voit
00:35:40l'immeuble
00:35:40complètement cramé
00:35:41et la taxe
00:35:42sur les logements vides
00:35:43qui est déjà
00:35:43en elle-même
00:35:44quelque chose
00:35:45d'absolument inimaginable
00:35:46on se dit
00:35:47que ce qui est grave
00:35:48c'est qu'avec
00:35:50tous les fonctionnaires
00:35:51qu'on peut avoir
00:35:52à Bercy
00:35:52le contrôle
00:35:54qu'on est supposé faire
00:35:55j'ai déjà
00:35:56fait des démarches
00:35:57pour ne pas payer
00:35:58la taxe d'habitation
00:35:58etc.
00:36:00sur ça
00:36:01et donc
00:36:01c'est absolument
00:36:03une machine de guerre
00:36:04pour récolter l'impôt
00:36:05sauf que si vous répondez
00:36:07parce qu'on va aussi
00:36:08les défendre un petit peu
00:36:09ils vont s'en rendre compte
00:36:11et donc voilà
00:36:11c'est envoyé automatique
00:36:12ça prend du temps
00:36:13non non non
00:36:14Bercy c'est l'administration
00:36:15la mieux organisée
00:36:16la plus performante
00:36:17de conférer les réformes
00:36:19qui ont été faites
00:36:19je suis d'accord
00:36:19ils vont mettre le temps
00:36:21qu'il faut
00:36:22moi j'ai toujours eu
00:36:23des très bons rapports
00:36:23avec eux
00:36:24quand j'ai eu besoin d'eux
00:36:24et je dois dire
00:36:25qu'ils sont assez efficaces
00:36:26je voudrais remercier
00:36:28un peu louche
00:36:29là votre
00:36:29c'est question
00:36:31c'est drôle quand même
00:36:34mais ça c'est du temps
00:36:35c'est vraiment
00:36:36oui c'est drôle
00:36:37mais c'est du temps
00:36:38c'est compliqué
00:36:39c'est mal foutu
00:36:40et c'est par contre
00:36:40ils se gourrent jamais
00:36:41pour récupérer un d'impôt
00:36:42oui mais je pense que si
00:36:43les fonctionnaires vous écoutent
00:36:44en ce moment
00:36:44ils sont d'accord avec vous
00:36:45et évidemment
00:36:46à un moment
00:36:46ils vont régler votre problème
00:36:47je trouve ça drôle
00:36:48voilà
00:36:48et c'est pour ça que c'est drôle aussi
00:36:49allez on remercie Xavier
00:36:50depuis Florac
00:36:51au nord de Bordeaux
00:36:52enfin pas très loin de Bordeaux
00:36:53pardon
00:36:53de nous avoir appelé
00:36:55au 0826 300 300
00:36:57on va essayer de se détendre
00:36:58un petit peu
00:36:58en parlant d'un sujet
00:36:59qui est quand même
00:36:59très révélateur
00:37:01c'est un sujet de société
00:37:02tiens EDF
00:37:02qui bannit l'alcool
00:37:03de ses événements internes
00:37:05séminaires
00:37:05peau de départ
00:37:06peau entre scolègue
00:37:08tiens
00:37:08est-ce qu'il faut
00:37:09bannir l'alcool
00:37:10du lieu de travail
00:37:11est-ce que c'est infantilisant
00:37:12ou est-ce que au contraire
00:37:13c'est une mesure de santé publique
00:37:14vraie question
00:37:15on la pose à tous ceux
00:37:16qui nous écoutent
00:37:16au 0826 300 300
00:37:17prenez la parole
00:37:18on en débat dans un instant
00:37:19les chevaliers du fiel
00:37:2217h-18h sur Sud Radio
00:37:25je viens de passer
00:37:26une semaine de vacances
00:37:27à Vierzon
00:37:27mon dieu que c'est calme
00:37:29le mercredi je dis à ma copine
00:37:31quel jour on est
00:37:32Sud Radio
00:37:35le 10h midi
00:37:36mettez-vous d'accord
00:37:37Jean-Marie Bordry
00:37:38il est 10h49
00:37:39on débat de l'actualité
00:37:40avec nos 4 débatteurs
00:37:41Andrea Cotara
00:37:42Gilbert Azoulay
00:37:43Rémi Branco
00:37:44Sophie de Menton
00:37:45et vous tous
00:37:46qui prenez la parole
00:37:47au 0826 300 300
00:37:49surtout que tous ces sujets
00:37:50vous concernent
00:37:51tiens
00:37:51vous êtes au travail aujourd'hui
00:37:53peut-être que vous avez
00:37:54l'habitude à la cantine
00:37:55de boire un verre de vin
00:37:56pourquoi en toute modération
00:37:57parce qu'on vous en propose
00:37:58et vous en prenez
00:37:59ou alors au pot de départ
00:38:00de temps en temps
00:38:01quelque chose de mousseux
00:38:02toujours en toute modération
00:38:04mais pour célébrer
00:38:05le départ d'un collègue
00:38:06si vous êtes à EDF
00:38:07ce sera plus possible
00:38:08dans aucun site du groupe
00:38:09à partir du 1er janvier prochain
00:38:12interdiction de l'alcool
00:38:14sur tous les sites du groupe
00:38:15ça va même plus loin
00:38:16si vous avez une note de frais
00:38:17sur un repas
00:38:17le verre de vin
00:38:18ne sera plus remboursé
00:38:19ce sera exclu
00:38:20des notes de frais
00:38:21c'est terminé tout ça
00:38:21et dans certains sites du groupe
00:38:23c'était déjà d'ailleurs
00:38:24terminé depuis un moment
00:38:25EDF invoque
00:38:27un problème
00:38:28de santé publique
00:38:30alors est-ce que ça va trop loin
00:38:31c'est infantilisant
00:38:32ou est-ce qu'au contraire
00:38:34c'est une bonne mesure
00:38:34parce que
00:38:35effectivement
00:38:36moi-même je le dis
00:38:36il faut consommer avec modération
00:38:38malgré tout
00:38:38on sait qu'il y en a
00:38:39qui n'y arrivent pas
00:38:39et par conséquent
00:38:40ça pose des problèmes de santé
00:38:41Gilbert Azoulay
00:38:42moi j'avoue que
00:38:42j'avoue que je suis
00:38:43assez pour ce genre
00:38:45de décision radicale
00:38:47et je fais le parallèle
00:38:48avec ce qui est passé
00:38:49dans les grandes écoles
00:38:50que vous connaissez tous
00:38:50et toutes
00:38:51et l'alcool coulait à flot
00:38:53il y a dû dire stop
00:38:54vous croyez que ça s'est arrêté ?
00:38:55mais pas du tout
00:38:56dans les grandes écoles
00:38:57à l'intérieur
00:38:58c'est interdit
00:38:59et je peux vous dire
00:39:00que c'est dracique
00:39:00vous savez ce qu'il faut
00:39:01pour ma petite fille à Lyon
00:39:02attendez
00:39:03vous nous raconterez ça
00:39:04vous nous raconterez ça
00:39:05vous avez plein d'anecdotes
00:39:06c'est trop Sophie
00:39:07vous pouvez faire l'émission
00:39:08toute seule la prochaine fois
00:39:09je pense qu'il faut être
00:39:13un peu radical
00:39:13comme le protoxyde d'azote
00:39:15il faut l'interdire
00:39:15à un moment
00:39:16parce que c'est trop
00:39:17et c'est vrai que
00:39:18c'est une politique
00:39:19de santé publique
00:39:21me semble-t-il
00:39:21et je trouve que
00:39:22comme aux Etats-Unis
00:39:23dans les années 20 ?
00:39:24ou la cigarette
00:39:26je vous rappelle
00:39:27qu'aux Etats-Unis
00:39:27avant que ce soit interdit
00:39:29donc on interdit
00:39:30on n'interdit pas
00:39:31de consommer de l'alcool
00:39:32parce qu'aux Etats-Unis
00:39:33je vous rappelle
00:39:33la prohibition c'était
00:39:34l'alcool partout
00:39:35là on peut quand même
00:39:36boire chez soi
00:39:37ou à un restaurant
00:39:38là l'idée c'est qu'ils ont
00:39:40un dogme de dire
00:39:41on ne boit pas d'alcool
00:39:42pendant le travail
00:39:42j'avoue qu'il y aura
00:39:43peut-être un mouvement
00:39:44de balancier
00:39:44je pense qu'il faut donner
00:39:46des signes forts
00:39:46sur ce genre de sujet
00:39:47alors vous allez avoir
00:39:48les producteurs de vin
00:39:49qui vont dire
00:39:49oui c'est défavorable
00:39:51à notre production
00:39:51ce qui est vrai
00:39:53mais le problème
00:39:54c'est la santé publique
00:39:55et quand on voit
00:39:55les dégâts causés
00:39:56par l'alcool aujourd'hui
00:39:57je pense que
00:39:58les dépenses engendrées
00:39:59par ce genre de sujet
00:40:00donc vous dites
00:40:00aux producteurs de vin
00:40:01la même chose
00:40:02que ce que vous diriez
00:40:02à un producteur de cigarettes
00:40:03il s'agit
00:40:06chez EDF
00:40:06enfin attendez
00:40:07il faut remettre quand même
00:40:08on n'interdit pas le vin partout
00:40:09enfin à ma connaissance
00:40:10au travail
00:40:12ben oui mais ça a du sens
00:40:13moi j'ai une collaboratrice
00:40:14un jour qui avait lu un peu tard
00:40:15ben je peux vous dire
00:40:16qu'elle n'est pas restée
00:40:17ça relève des mêmes leviers
00:40:20des mêmes réflexes
00:40:21et ça c'est non
00:40:22alors je vais être très courte
00:40:23vous serez enchantée
00:40:24je suis entièrement d'accord
00:40:25avec vous
00:40:26point
00:40:26vous qui êtes chef d'entreprise
00:40:28c'est important d'ailleurs
00:40:28moi qui suis chef d'entreprise
00:40:29parce que
00:40:31au moment
00:40:31dans ma boîte
00:40:33il y avait une grande fête
00:40:34de fin d'année etc
00:40:35il y avait
00:40:35il y a eu des gens
00:40:37ivres morts
00:40:37enfin
00:40:38c'était vraiment pénible
00:40:40mais
00:40:40je voulais réagir
00:40:41sur ce que vous avez dit
00:40:42concernant les grandes écoles
00:40:44j'ai une petite fille
00:40:46qui est à
00:40:46subdeco Lyon
00:40:49on les emmène
00:40:51dans une forêt
00:40:52en quart
00:40:53avec
00:40:55alcool à volonté
00:40:56ça s'appelle
00:40:56intégration
00:40:57alcool à volonté
00:40:58et il y a un quart
00:40:59pour ramener
00:41:00tous les enfants
00:41:01bourrés
00:41:01je trouve ça
00:41:03inimaginable
00:41:04que les soirées
00:41:05d'intégration
00:41:06c'est une beuverie
00:41:07dans les grandes écoles
00:41:08et je veux dire
00:41:09c'est juste pas supportable
00:41:11surtout que
00:41:12ça va avec
00:41:13enfin alcool
00:41:13drogue
00:41:14tout ça
00:41:15est quand même
00:41:16un ensemble de choses
00:41:16on en a parlé tout à l'heure
00:41:17c'est déjà suffisamment pénible
00:41:19je suis entièrement d'accord
00:41:20s'il y a un pétard
00:41:21dans une boîte
00:41:22on vire le mec
00:41:22Rémi Branco
00:41:24vous êtes du lot
00:41:26il y a des producteurs de vin
00:41:27de Cahors
00:41:28et puis il y a des consommateurs
00:41:30de vin surtout
00:41:30évidemment
00:41:34si on peut parler
00:41:34des vignerons de Cahors
00:41:35on le fait à toute heure
00:41:36de la journée
00:41:36par contre
00:41:37en boire sur le lieu de travail
00:41:39ou le temps de travail
00:41:40je crois qu'il faut faire
00:41:40une distinction
00:41:40la question c'est
00:41:42le temps de travail
00:41:42évidemment sur le temps de travail
00:41:44on ne peut pas inciter
00:41:45des salariés
00:41:46à consommer d'alcool
00:41:47en revanche
00:41:48si vous faites
00:41:48un pot de départ
00:41:49en fin de journée
00:41:50à la fin des heures de travail
00:41:51moi que ce soit
00:41:52sur le lieu de travail
00:41:53ou dans le bistrot d'en face
00:41:54ça ne change absolument rien
00:41:55quant aux notes de frais
00:41:57évidemment
00:41:58si vous avez
00:41:58sur la note de frais
00:41:59deux bouteilles
00:42:00même du Cahors
00:42:01pour deux
00:42:02exception pour le Cahors
00:42:03deux bouteilles pour deux personnes
00:42:04évidemment c'est excessif
00:42:06maintenant interdire le fait
00:42:07que sur sa note de frais
00:42:08il y ait un verre de vin
00:42:08qui accompagne le déjeuner
00:42:09oui c'est ridicule
00:42:10vous savez très bien
00:42:11qu'avec un verre de vin
00:42:12vous pouvez même prendre le volant
00:42:13c'est des mesures de facilité aussi
00:42:15pardon
00:42:16parce que sinon
00:42:16vous allez demander
00:42:17aux fonctionnaires
00:42:18de compter
00:42:19la quantité de vin
00:42:20qui a été bu
00:42:21sur la note de frais
00:42:22c'est facile
00:42:22vous prenez un verre de vin
00:42:23par personne
00:42:23c'est facile de vérifier ça
00:42:24enfin je veux dire
00:42:25et chaque salarié
00:42:26doit être quand même responsable
00:42:26de ce qu'il fait
00:42:27et dans le détail
00:42:28ben effectivement
00:42:28si vous consommez trop
00:42:29vous n'êtes pas remboursé
00:42:30et vous pouvez même être sanctionné
00:42:32parce que vous n'êtes pas en état
00:42:33de travailler
00:42:33madame la chef d'entreprise
00:42:34donc il faut de la modération
00:42:35et un peu de bon sens quand même
00:42:37mais le bon sens
00:42:38c'est ce qu'il doit partager
00:42:39alors
00:42:39pourquoi EDF
00:42:41pourquoi EDF
00:42:42offrirait du vin
00:42:43à des repas d'affaires
00:42:45on peut se poser la question
00:42:46Andrea Cotarac
00:42:48vous êtes d'une région viticole
00:42:49aussi Auvergne-en-Alpes
00:42:50exactement
00:42:50je partage
00:42:52c'est-à-dire qu'on peut avoir
00:42:54le protoxyde d'azote
00:42:55c'est un produit en Chine
00:42:56qui crée des accidents
00:42:57d'ailleurs je crois
00:42:58que c'est les autoroutes
00:42:59qui avaient dit
00:42:59qu'ils en ont retrouvé plein
00:43:00évidemment ça met tout le monde en danger
00:43:01ils ont fait une campagne
00:43:03maintenant la France
00:43:04c'est quand même
00:43:04le pays de la vigne
00:43:05c'est le pays du bon vin
00:43:07on a un réseau
00:43:09de travailleurs
00:43:10de salariés
00:43:11de viticulteurs
00:43:12qui est énorme
00:43:13donc effectivement
00:43:14c'est une tradition
00:43:15une culture
00:43:16qu'il ne faut pas nier
00:43:17moi j'appelle au bon sens paysan
00:43:19je veux dire
00:43:20un verre de vin
00:43:21effectivement vous pouvez
00:43:22prendre le volant
00:43:22mais le fait
00:43:24qu'il y ait
00:43:25des grands patrons
00:43:26notamment
00:43:27y compris chez EDF
00:43:28qui fassent des notes de frais
00:43:29dans des restaurants 5 étoiles
00:43:30pour des affaires
00:43:31pardon
00:43:31vous interdisez à deux salariés
00:43:33de prendre un verre
00:43:34pour un pot de débat
00:43:35parce que
00:43:35c'est interdit pour lire
00:43:36un verre d'affaires aussi
00:43:37c'est interdit aussi
00:43:37attendez
00:43:38je laisse terminer
00:43:40merci
00:43:41il le fait exprès
00:43:42donc si vous voulez
00:43:43il y a une vraie réflexion à voir
00:43:44on ne peut pas dire
00:43:45aux salariés
00:43:46vous ne pouvez pas
00:43:47avoir un peu d'alcool
00:43:48un verre
00:43:49avec modération
00:43:50bien évidemment
00:43:50sur un pot de départ
00:43:51et savoir
00:43:52que ceux qui font la loi
00:43:54à la buvette
00:43:55de l'Assemblée Nationale
00:43:56il y a de l'alcool
00:43:57c'est revenu
00:43:58excusez-moi
00:43:59la loi c'est pas rien
00:44:00donc nous au conseil
00:44:01moi aussi j'ai une anecdote
00:44:01tiens
00:44:02au conseil régional
00:44:03d'Auvergne-Renal
00:44:03rapidement
00:44:03au conseil régional
00:44:06d'Auvergne-Renal
00:44:07ils ont supprimé
00:44:08l'alcool à la buvette
00:44:09et c'est très bien
00:44:09pourquoi ?
00:44:10parce qu'il y avait des bagarres
00:44:11lorsque les sessions
00:44:12étaient trop tardives
00:44:14mais je suis bien d'accord
00:44:14c'est pas terminé
00:44:15à l'Assemblée Nationale
00:44:16il y a de l'alcool
00:44:17et dans l'avenir
00:44:19de Laurent Wauquiez
00:44:20à mon avis
00:44:20c'est plus de bouteilles
00:44:22c'est 130 000 euros
00:44:23d'argent public
00:44:23donc vous m'ont
00:44:24attendez
00:44:25j'ai dit
00:44:25Andréa Cotarac
00:44:26Andréa Cotarac
00:44:28porte-parole du Rassemblement National
00:44:29vous demandez officiellement
00:44:31est-ce qu'on supprime
00:44:32le vin de la buvette
00:44:32de l'Assemblée ?
00:44:33ah
00:44:33non je dis que
00:44:34vous ne pouvez pas
00:44:35être député
00:44:36l'alcool
00:44:36l'alcool
00:44:40est-ce que vous demandez
00:44:41à Yael Brown-Pivet
00:44:42de supprimer le vin
00:44:43de la buvette de l'Assemblée ?
00:44:44je dis que c'est une culture
00:44:45on a le droit
00:44:46de prendre un verre de vin
00:44:47mais que l'excès
00:44:48est intolérable
00:44:48on ne peut pas demander
00:44:49à des salaires
00:44:49ils sont bourrés
00:44:50à mes heures du soir
00:44:51un verre de vin
00:44:52c'est très simple
00:44:52quand vous avez
00:44:53du tas de frais
00:44:54à la buvette
00:44:54si vous payez
00:44:57un verre de vin
00:44:58par jour
00:44:58c'est interdit
00:44:59parce que vous êtes sobres
00:45:02et qu'on est sobres
00:45:03vous écoutez
00:45:05les uns et les autres
00:45:06une personne à la fois
00:45:06restez avec nous
00:45:07on va se retrouver
00:45:08dans un instant
00:45:08mettez-vous d'accord
00:45:09juste après les informations
00:45:10de 11h
00:45:10je le rappelle d'ailleurs
00:45:11l'abus d'alcool
00:45:12de toute façon
00:45:13est dangereux
00:45:13pour la santé
00:45:14au travail ou ailleurs
00:45:15ici il faut consommer
00:45:16avec modération
00:45:17à tout de suite
00:45:18Sud Radio
00:45:19le 10h midi
00:45:21mettez-vous d'accord
00:45:22FR
00:45:22Sud Radio
00:45:26le 10h midi
00:45:27mettez-vous d'accord
00:45:28Jean-Marie Bordry
00:45:29vous êtes tous les bienvenus
00:45:30sur Sud Radio
00:45:31pour prendre la parole
00:45:32débattre avec nos invités
00:45:33au 0826 300 300
00:45:36tout ce qui vous concerne
00:45:37tout ce sur quoi
00:45:38vous avez une anecdote
00:45:39un témoignage
00:45:40ou alors un avis
00:45:40venez le partager
00:45:42sur Sud Radio
00:45:43on est là pour vous
00:45:44on vous donne la parole
00:45:45et on est ravis
00:45:46de vous accueillir
00:45:47on débat de l'actualité
00:45:48avec Andréa Cotarac
00:45:49porte-parole du Rassemblement National
00:45:50Gilbert Azoulay
00:45:51directeur général
00:45:52de Newstank Éducation
00:45:53et journaliste
00:45:54pour l'hémicycle
00:45:55nous sommes avec
00:45:56Rémi Branco
00:45:57vice-président socialiste
00:45:58du département du Lot
00:45:59porte-parole du PS d'ailleurs
00:46:01et auteur de ce livre
00:46:03Loin des villes
00:46:03loin du coeur
00:46:04c'est publié aux éditions
00:46:05de l'Aube
00:46:06et puis Sophie de Menton
00:46:07est avec nous
00:46:07elle est chef d'entreprise
00:46:09présidente du mouvement éthique
00:46:10et auteur du livre
00:46:12Réussir c'est possible
00:46:14c'est publié
00:46:15chez Fayard
00:46:16les coups de coeur
00:46:17et les coups de gueule
00:46:17de nos invités
00:46:18et bien aujourd'hui
00:46:19je le rappelle
00:46:19c'est le Salon des Mers
00:46:21journée spéciale
00:46:22sur Sud Radio
00:46:23Sud Radio
00:46:24partenaire officiel
00:46:24du Salon des Mers
00:46:25et à 18h
00:46:27vous retrouverez
00:46:27les vraies voix
00:46:28Sud Radio
00:46:28de Cécile de Ménibus
00:46:29et Philippe David
00:46:30en direct du Salon des Mers
00:46:31sur le stand
00:46:31de la Confédération des Buralistes
00:46:33on va parler des territoires
00:46:34on va parler des villes
00:46:35des villages
00:46:36on va parler de votre vie quotidienne
00:46:38sur place
00:46:39sur le terrain
00:46:40vous serez les bienvenus
00:46:41là aussi
00:46:42sur le stand
00:46:42de la Confédération des Buralistes
00:46:43la vie quotidienne
00:46:44sur le terrain
00:46:45c'est aussi
00:46:47ce qui nous vaut
00:46:47ce coup de gueule
00:46:48de Rémi Branco
00:46:48notre invité
00:46:49vous avez un coup de gueule
00:46:50contre le fait
00:46:50qu'on soit en train
00:46:51de sacrifier
00:46:52en silence
00:46:53je vous cite
00:46:54l'ingénierie
00:46:55au service
00:46:55de nos maires ruraux
00:46:56qu'est-ce qui se passe ?
00:46:57oui absolument
00:46:58je voudrais vous parler
00:46:58des C-A-U-E
00:46:59alors cet acronyme
00:47:00ne dit rien
00:47:01absolument rien
00:47:01par contre
00:47:03tous les maires ruraux
00:47:04qui sont sur la route
00:47:05et qui nous écoutent peut-être
00:47:05pour se rendre
00:47:06au Salon des Mers
00:47:07connaissent par cœur
00:47:07dans un département rural
00:47:09comme le Lot
00:47:09c'est le conseil
00:47:10d'architectes
00:47:11d'urbanisme
00:47:12et d'environnement
00:47:13donc en gros
00:47:13c'est 7-8 personnes
00:47:14par exemple
00:47:14sur mon département
00:47:15qui sont au service
00:47:16des maires
00:47:16ils sont architectes
00:47:17paysagistes
00:47:18urbanistes
00:47:18et ils offrent
00:47:19un conseil gratuit
00:47:24des DGS
00:47:24quel type de conseil
00:47:25par exemple ?
00:47:26DGS directeur général
00:47:27des services
00:47:27je le précise
00:47:28donc par exemple
00:47:29vous êtes maire
00:47:29d'une commune
00:47:30de 500 habitants
00:47:31et vous voulez
00:47:31rénover une partie
00:47:33de l'habitat
00:47:33qui se dégrade
00:47:34qui a des infiltrations
00:47:35vous avez besoin
00:47:36d'architectes
00:47:36vous voulez rénover
00:47:37la traverse
00:47:38de votre centre-bourg
00:47:39qui est en train
00:47:40de devenir
00:47:40une traversée fantôme
00:47:41et bien vous faites appel
00:47:42à ces architectes
00:47:43à ces urbanistes
00:47:43à ces paysagistes
00:47:44qui interviennent
00:47:45de façon gratuite
00:47:46ça fait des années
00:47:47que ça dure
00:47:48et c'est de plus en plus
00:47:49indispensable
00:47:49mais on croule
00:47:50sous les demandes
00:47:51je suis président
00:47:51d'un petit CAUE du lot
00:47:52bénévolement évidemment
00:47:53on croule sous les demandes
00:47:55parce que les élus
00:47:56ont de moins en moins
00:47:56d'aide de la part
00:47:57de l'État
00:47:57en ingénierie
00:47:58et non seulement
00:47:59ils ont de moins en moins
00:47:59de moyens
00:48:00mais ils ont de moins en moins
00:48:01d'expertise
00:48:01et donc ils font appel
00:48:02à ce CAUE
00:48:03et il se trouve qu'aujourd'hui
00:48:04on parlait des
00:48:05to be free de Bercy
00:48:06ils n'arrivent pas
00:48:07à recouvrer la taxe
00:48:08d'aménagement
00:48:09qu'ils ont réformée
00:48:10qu'ils ont eu la brillante
00:48:10idée de vouloir réformer
00:48:11il y a 3 ans
00:48:12ce qui fait qu'en 2 ans
00:48:14cette taxe
00:48:15qui finance les CAUE
00:48:16il y a un manque à gagner
00:48:17de 85%
00:48:19tout simplement
00:48:19parce qu'ils n'arrivent pas
00:48:20à récupérer cette taxe
00:48:21sur les permis de construire
00:48:23donc si vous voulez
00:48:24nous aujourd'hui
00:48:25on a des CAUE en France
00:48:26qui sont en train
00:48:27de mettre la clé sous la porte
00:48:28dans la manche
00:48:28ils mettent la clé sous la porte
00:48:29ça veut dire que vous avez des maires
00:48:30qui déjà pour certains
00:48:32sacrifient de leur vie privée
00:48:34parfois de leur vie professionnelle
00:48:35pour se présenter
00:48:35aux élections en mars
00:48:36qui vont avoir des moyens limités
00:48:38qui en plus
00:48:39ne vont pas avoir d'ingénierie
00:48:41pour construire leurs projets
00:48:42tout au long de leur mandat
00:48:43et cela je peux vous dire
00:48:44si on leur enlève
00:48:45cette ingénierie
00:48:46si on leur enlève ces experts
00:48:47ils vont se retrouver bien seuls
00:48:48ce n'est pas le tout de dire
00:48:49qu'il faut trouver des candidats
00:48:51c'est compliqué de trouver des candidats
00:48:52il faut qu'une fois qu'ils sont maires
00:48:53ils aient envie de le rester
00:48:54qu'ils puissent monter des projets
00:48:56parce que vous savez
00:48:56les français ils sont attachés
00:48:57à leur maire
00:48:58c'est vrai
00:48:58mais c'est vrai aussi
00:48:59qu'ils sont à portée d'engueulade
00:49:00et si un maire tarde
00:49:01d'engueulade
00:49:02de ce que vous voulez
00:49:03si vous tardez à monter un projet
00:49:05les habitants ne comprennent plus
00:49:06mais qu'est-ce qui se passe
00:49:07le maire fait rien
00:49:07etc
00:49:08donc on a besoin aujourd'hui
00:49:09d'accompagnement
00:49:10d'expertise
00:49:11évidemment que dans des grandes villes
00:49:12vous lavez cet accompagnement
00:49:13mais un petit village
00:49:14il ne peut pas se payer
00:49:15un bureau d'études privées
00:49:16pour savoir comment il va refaire
00:49:17son entrée de village
00:49:18bien sûr qu'il a besoin
00:49:19aujourd'hui de ces architectes
00:49:21qui se donnent
00:49:21mais un temps fou
00:49:22qui compte par leurs heures
00:49:23qui parcourent le lot
00:49:24je peux vous dire
00:49:24c'est immense le lot
00:49:25ils sont 7 ou 8 à faire
00:49:26toutes les communes
00:49:26et parfois les habitants
00:49:28parce que les particuliers aussi
00:49:29peuvent faire appel à eux
00:49:30et bien ils font appel à eux
00:49:31pour y compris
00:49:32rénover leurs propres propriétés
00:49:33donc voilà
00:49:34je voulais pousser ce coup de gueule
00:49:34parce qu'on ne va pas trop en parler
00:49:36parce que c'est un acronyme
00:49:37parce que c'est un dispositif
00:49:38département qui existe
00:49:40dans chaque département
00:49:40mais surtout dans les territoires ruraux
00:49:42et voilà
00:49:42je voulais le dire
00:49:43parce que
00:49:43si les to be free
00:49:44peuvent nous entendre
00:49:45à Bercy
00:49:45on leur lance un appel
00:49:46regardez ce qui se passe
00:49:47aujourd'hui dans nos villages
00:49:48et je voulais vous dire
00:49:50que malheureusement
00:49:51ce sera à partir un jour
00:49:52pour tous les maires de France
00:49:53malheureusement
00:49:54ça va continuer comme ça
00:49:56parce que nous n'avons plus d'argent
00:49:58est-ce qu'on peut comprendre
00:49:59que nous sommes ruinés
00:50:01et non c'est pas ça
00:50:01c'est pas vrai
00:50:02justement
00:50:03une personne à la fois
00:50:04la taxe n'est pas recouvrée
00:50:06oui c'est à dire
00:50:07normalement
00:50:08cette taxe d'aménagement
00:50:09c'est une part qui est prise
00:50:10sur les permis de construire
00:50:11et là
00:50:11c'est Bercy
00:50:12qui n'arrive pas
00:50:13à faire rentrer l'argent
00:50:14c'est pas une taxe en plus
00:50:15c'est une taxe qui existait déjà
00:50:16parce qu'ils ont fait
00:50:17une réforme de la perception
00:50:18de cette taxe
00:50:19un problème d'organisation
00:50:20c'est uniquement d'organisation
00:50:22oui absolument
00:50:23c'est pas une taxe supplémentaire
00:50:24alors c'est bien
00:50:25ça peut se résoudre
00:50:28je précise d'ailleurs
00:50:29parce que je vous disais
00:50:30tout à l'heure
00:50:30que les maires étaient
00:50:31de plus en plus
00:50:31étaient plus nombreux
00:50:32que les fois précédentes
00:50:33à se représenter
00:50:34malgré tout
00:50:35David Lissnard
00:50:36le président de l'association
00:50:37des maires de France
00:50:37l'a dit ce matin
00:50:39sur Sud Radio
00:50:40quand il était l'invité politique
00:50:41de Jean-François Aquili
00:50:42il y a quand même eu
00:50:43sur ce mandat
00:50:4440 démissions
00:50:45de maires par mois
00:50:47ça vous dit aussi
00:50:48que c'est quand même compliqué
00:50:50les coups de coeur
00:50:51et les coups de gueule
00:50:51de nos invités
00:50:52tiens
00:50:53on va pas parler des maires
00:50:54on va parler des autres élus
00:50:55ce sont les parlementaires
00:50:57c'est Gilbert Azoulay
00:50:57qui veut se les payer
00:50:58je sais pas comment le dire autrement
00:50:59c'est un peu ça
00:51:00mais je suis un peu gêné
00:51:01quand même
00:51:01parce que j'ai fait un peu réact
00:51:02il y a des signaux politiques
00:51:03qui en disent plus long
00:51:04des discours en plein
00:51:05vous savez qu'on est en plein marathon budgétaire
00:51:06je vous apprends moins
00:51:07je vous apprends rien
00:51:08le gouvernement a annoncé une pause
00:51:09un week-end
00:51:09pour les députés
00:51:10c'est vrai qu'ils sont fatigués
00:51:11le pied au plancher
00:51:12car la pause de 48 heures
00:51:14ça fait quand même un peu
00:51:15ça passe pas trop quoi
00:51:17d'une part cette demande
00:51:18traduit un certain malaise politique
00:51:20celui d'un système
00:51:20qui n'arrive plus à travailler
00:51:21sous la tension
00:51:22sous la pression
00:51:23et d'une majorité
00:51:24qui a explosé
00:51:25fragmenté
00:51:26et d'un débat public
00:51:27qui fait tellement de bruit
00:51:28qu'il avance pas
00:51:29alors la gauche
00:51:31bien entendu
00:51:32il voit une tactique
00:51:33pour gagner du temps
00:51:35pour que la partie recette
00:51:36soit repoussée
00:51:37ce qui est sûr
00:51:37c'est qu'une pause dans l'examen
00:51:38du texte plus important
00:51:39de l'année quand même
00:51:40celui qui oriente
00:51:41les priorités du pays
00:51:42organise les dépenses publiques
00:51:44et conditionne
00:51:45la crédibilité financière
00:51:46c'est quand même assez bizarre
00:51:47alors on peut comprendre
00:51:48les divergences
00:51:48les désaccords
00:51:49la complexité de la situation
00:51:51mais le budget
00:51:51c'est pas quand même
00:51:52un petit sujet quoi
00:51:53on met pas entre parenthèses
00:51:55quand la discussion devient difficile
00:51:56la France a plus
00:51:57luxe de temporiser
00:51:58le déficit
00:51:59il augmente
00:52:00la dette elle progresse
00:52:01les taux d'intérêt augmentent
00:52:02je vous rappelle
00:52:03qu'on est proche
00:52:03d'autres pays
00:52:04en termes de taux d'intérêt
00:52:05le réel
00:52:06il s'arrête pas
00:52:07quand l'Assemblée
00:52:08décide de faire une pause
00:52:09alors ce qui frappe
00:52:10surtout c'est l'image
00:52:11que ça renvoie
00:52:12à force de décaler
00:52:13de suspendre
00:52:13de repousser
00:52:14on donne l'impression
00:52:14qu'on est dans une démocratie
00:52:16essoufflée
00:52:17incapable d'assumer
00:52:17un débat
00:52:18qu'existe cette situation
00:52:19une fin de règne
00:52:20ou quoi
00:52:20une ambiance de fin de règne
00:52:22Sophie de Menton
00:52:23d'abord je voudrais me réjouir
00:52:24qu'ils aient pas travaillé
00:52:26un week-end
00:52:26vraiment
00:52:27c'est une très très bonne nouvelle
00:52:29et j'enchaîne
00:52:31à peine
00:52:32à peine
00:52:33c'est pas le genre
00:52:34non
00:52:35d'abord c'est pas le genre
00:52:36et ensuite
00:52:36je crois que je le pense
00:52:37parce que figurez-vous
00:52:38et j'enchaîne
00:52:39sur mon coup de gueule
00:52:40que nous avons eu
00:52:42un Choose France
00:52:43qui aurait pu s'appeler
00:52:44Choisir la France
00:52:45parce qu'il n'y avait
00:52:45que des français
00:52:46je rappelle
00:52:47c'était ce salon
00:52:47qui a tiré
00:52:48les investisseurs
00:52:49cette année
00:52:49français
00:52:50pour qu'ils investissent
00:52:51en France
00:52:51des industriels
00:52:52il y a eu deux choses
00:52:52il y a eu
00:52:53le Choose France
00:52:54à Versailles
00:52:54avec le président de la république
00:52:55luxueux
00:52:56et les étrangers
00:52:56l'année dernière
00:52:57et puis il y a eu un mini Choose France
00:52:59lundi
00:53:00qui était
00:53:01200 patrons
00:53:02à la maison de la chimie
00:53:04qui a bloqué tout le quartier
00:53:05il y avait
00:53:0644 de flics
00:53:07très bien
00:53:08et ils ont choisi
00:53:10eux
00:53:10des français
00:53:12des chefs d'entreprise
00:53:13qui investissaient français
00:53:14en inventant d'ailleurs
00:53:16des recettes
00:53:17qui avaient déjà été
00:53:18répertoriées
00:53:19bon
00:53:20le président
00:53:20n'a pas des nièces déplacées
00:53:21très bien
00:53:22mais
00:53:22le premier ministre
00:53:24lui est venu
00:53:25et qu'a dit
00:53:26le premier ministre
00:53:27il a dit
00:53:28écoutez voilà
00:53:29calmez-vous
00:53:30chers amis entrepreneurs
00:53:31chefs d'entreprise
00:53:32mais
00:53:33rien de tout ce qui a été dit
00:53:35à l'assemblée
00:53:35ne sera voté
00:53:36vous vous inquiétez
00:53:38sur des taxes
00:53:39mais elles ne sont même pas
00:53:40constitutionnelles
00:53:42et
00:53:42avoir le premier ministre
00:53:43de la France
00:53:44ça n'a pas tellement été relevé
00:53:45Sébastien Lecornu
00:53:46Sébastien Lecornu
00:53:48qui balance
00:53:49à 200 patrons français
00:53:51que ce qui a été voté
00:53:52heureusement
00:53:53rien pendant le week-end
00:53:54ce qui a été voté
00:53:56ne sera pas accepté
00:53:57que ça passera pas
00:53:58ça vous a choqué
00:53:59non mais c'est scandaleux
00:54:01parce que d'abord
00:54:01il a dit
00:54:02je fais confiance
00:54:03à l'assemblée nationale
00:54:04il n'y aura pas de
00:54:04je passerai pas en force
00:54:06etc
00:54:06parfait
00:54:07alors je vais vous donner
00:54:09un peu de contradiction
00:54:09il en faut
00:54:10vous préférez un premier ministre
00:54:11qui vous dit
00:54:11vous inquiétez pas
00:54:12parce que ce qui est en train
00:54:13d'être voté
00:54:13finalement ne sera pas appliqué
00:54:15ou alors un premier ministre
00:54:16qui vous dit
00:54:16mais vous savez
00:54:17on a voté quelque chose
00:54:18de très important
00:54:18tout en sachant
00:54:19que ça ne sera pas appliqué
00:54:20ni l'un ni l'autre
00:54:21donc vous voulez quoi ?
00:54:22rien ?
00:54:22je ne veux pas ce premier ministre
00:54:23je ne veux pas ce gouvernement
00:54:25je ne veux pas ce gouvernement
00:54:27je ne veux surtout pas
00:54:28d'ailleurs le premier ministre
00:54:29puisqu'il peut
00:54:30il veut rester en place
00:54:31bon
00:54:31mais je ne veux pas
00:54:33de cette assemblée nationale
00:54:34qui me fait honte
00:54:35donc vous voulez une nouvelle dissolution
00:54:37on en repart dans un instant
00:54:38je ne sais pas
00:54:38mais je ne veux pas
00:54:39d'une assemblée nationale
00:54:40où tous les partis
00:54:41sont divisés en quatre
00:54:42au sein de leur propre
00:54:44et je ne veux pas
00:54:45qu'on puisse voter des lois
00:54:46non constitutionnelles
00:54:48menacer les chefs d'entreprise
00:54:49tous les jours
00:54:49d'une épée de Damoclès
00:54:50et avoir le premier ministre
00:54:51qui dit
00:54:51ne vous inquiétez pas
00:54:52ce n'est pas vrai
00:54:52j'ai une vague idée
00:54:53de ce qu'Andréa Cotarac
00:54:54du Rassemblement National
00:54:55va vous répondre
00:54:55dans un instant
00:54:56vous aussi qui nous écoutez
00:54:570826 300 300
00:54:59prenez la parole
00:55:00on continue à débattre
00:55:01de l'actualité
00:55:02avec nos invités
00:55:03et on se retrouve
00:55:04dans un instant
00:55:05à tout de suite
00:55:05tous les jours
00:55:08rendez-vous à 18h
00:55:09avec Cécile de Médiacor
00:55:11Jean-Marie Bordry
00:55:12mettez-vous d'accord
00:55:13avec nos débatteurs
00:55:14on débat de l'actualité
00:55:15dans un instant
00:55:16je vous rappelle aussi
00:55:16que comme tous les jours
00:55:17à la même heure
00:55:18à 11h30
00:55:18place Gilles Ganzemann
00:55:20pour Sud Radio Média
00:55:22on sera avec
00:55:23la chanteuse acadienne
00:55:24la plus célèbre du monde
00:55:25dans un petit quart d'heure
00:55:26chanteuse et danseuse d'ailleurs
00:55:27Natacha Saint-Pierre
00:55:28sera notre invitée
00:55:29elle a beaucoup de choses
00:55:30à nous raconter aujourd'hui
00:55:31mais avant ça
00:55:32on tente de se mettre d'accord
00:55:33avec nos invités
00:55:34Andréa Cotarac
00:55:35Rémi Branco
00:55:36Gilbert Azoulay
00:55:38et Sophie de Menton
00:55:39Andréa Cotarac
00:55:40vous voulez réagir
00:55:41et rebondir
00:55:41sur ce que disait
00:55:42Sophie de Menton
00:55:43avec le micro ouvert
00:55:45on va y arriver
00:55:45dans un instant
00:55:46c'est bon
00:55:47allez-y
00:55:47c'est le fond de l'affaire
00:55:48ce qu'a dit Sophie de Menton
00:55:49c'est-à-dire que
00:55:50la question c'est
00:55:51pourquoi est-ce qu'on travaille
00:55:52dans ces conditions
00:55:53pourquoi est-ce que
00:55:53les collaborateurs
00:55:54les députés
00:55:54passent leur nuit entière
00:55:55et sont fatigués
00:55:57et même se tapent dessus
00:55:58et même donnent une image
00:55:59parfois
00:56:00détestable de la politique
00:56:01moi je vais vous dire deux choses
00:56:03la responsabilité
00:56:05c'est celle du gouvernement
00:56:06on a eu Emmanuel Macron
00:56:07qui a fait un gouvernement
00:56:09qui a duré un jour
00:56:10puis on a reperdu
00:56:11une semaine
00:56:12pour recomposer
00:56:13un deuxième gouvernement
00:56:14puis on a encore perdu du temps
00:56:15pourquoi ?
00:56:16parce qu'on a en réalité
00:56:17un premier ministre
00:56:18qui gagne du temps
00:56:19les macronistes
00:56:20veulent gagner du temps
00:56:21et c'est ça
00:56:22le problème pour la démocratie
00:56:23ils se moquent
00:56:24de la représentation nationale
00:56:25ils se moquent
00:56:26des français
00:56:27parce que
00:56:28je la fais courte
00:56:28si dans 70 jours
00:56:30il n'y a pas de vote
00:56:32du budget
00:56:32que ce soit sur le projet
00:56:34de loi de finances
00:56:34que ce soit sur le projet
00:56:36de loi de finances
00:56:36la sécurité sociale
00:56:37et bien on passera
00:56:38par loi spéciale
00:56:39c'est à dire
00:56:40sans vote
00:56:41puis par ordonnance
00:56:43et donc
00:56:43sans vote
00:56:44et qu'est-ce qu'on va faire
00:56:46passer comme budget ?
00:56:47qu'est-ce qu'on va faire
00:56:47passer sans vote ?
00:56:48je crois malheureusement
00:56:49que le budget initial
00:56:50qui est discuté
00:56:51depuis 70 jours
00:56:52sera celui qui sera appliqué
00:56:53sans vote
00:56:54c'est à dire
00:56:55que nous avons
00:56:56eu
00:56:57monsieur Bayrou
00:56:58le martyr de la dette
00:56:59vous vous souvenez
00:57:00il faisait 36 matinales
00:57:02par semaine
00:57:03qui expliquait
00:57:04qu'on allait tous mourir
00:57:05s'il y avait
00:57:05de la dépense publique
00:57:06augmentée
00:57:06le budget proposé
00:57:07par monsieur Lecornu
00:57:08c'est 28 milliards
00:57:10de dépenses publiques
00:57:11en plus
00:57:12et 19 milliards
00:57:13d'impôts
00:57:14et de taxes
00:57:15en plus
00:57:15donc vous voyez bien
00:57:16que les mêmes
00:57:17poursuivent
00:57:18la même politique
00:57:19c'est ça le réel problème
00:57:20et c'est ça le fond
00:57:21du problème
00:57:21de notre pays
00:57:22Rémi Branco
00:57:23on verra comment
00:57:24tout ça se termine
00:57:25moi je crains
00:57:26que ça se termine mal
00:57:27ça se termine mal
00:57:28d'une part
00:57:29parce que d'un point de vue
00:57:29de la pédagogie
00:57:30et de la démocratie
00:57:31plus personne n'y comprend rien
00:57:32d'ailleurs
00:57:32je pense que le seul bienfait
00:57:34de ces deux jours de pause
00:57:35pour les députés
00:57:35c'est qu'ils reviennent
00:57:36dans la circonscription
00:57:36et qu'ils entendent
00:57:37ce qu'il se passe
00:57:38dans les gens
00:57:38parce que je peux vous dire
00:57:39qu'ils vont en entendre
00:57:41et tout d'un coup
00:57:42ça va relativiser
00:57:43beaucoup de choses
00:57:43dans l'importance
00:57:45qu'ils se donnent
00:57:45à eux-mêmes parfois
00:57:46à l'Assemblée
00:57:47par de grands discours
00:57:47des vidéos sur les réseaux sociaux
00:57:49j'ai obtenu ça
00:57:49on s'est battu pour ça
00:57:50etc
00:57:50ils vont voir que les gens
00:57:52sont complètement perdus
00:57:53ils attendent simplement
00:57:53la fin du film
00:57:54de savoir si le héros
00:57:55il meurt ou pas à la fin
00:57:56on en est là du dégoût
00:57:58qu'il y a aujourd'hui
00:57:59dans la population
00:57:59par rapport à ce débat
00:58:00qui est bordé d'Édicace
00:58:02depuis la dissolution
00:58:03l'an dernier
00:58:03on est bien d'accord là-dessus
00:58:04et je pense que le pire
00:58:06serait que tout ça
00:58:07comme le dit M. Cotarac
00:58:09ne serve à rien
00:58:10c'est-à-dire que si à la fin
00:58:11on revient au point de départ
00:58:12c'est pas simplement
00:58:13qu'on aura un budget catastrophique
00:58:14pour le pays
00:58:15c'est qu'on aura dégoûté
00:58:16définitivement
00:58:17une partie des Français
00:58:17avec la démocratie
00:58:18déjà qu'ils ont l'impression
00:58:19depuis un an
00:58:20deux ans de voter
00:58:22que ça sert à rien
00:58:22si en plus
00:58:23ils élisent des députés
00:58:24qui à la fin
00:58:25ne servent eux-mêmes
00:58:26à rien
00:58:27moi je sais pas
00:58:28la conclusion
00:58:29que vont en tirer les gens
00:58:30au moment de l'élection présidentielle
00:58:32de 2027
00:58:32et pour tous les autres scrutins
00:58:33donc je pense que
00:58:34si ça se passe
00:58:35comme ça vient d'être dit
00:58:36à savoir qu'il n'y a pas
00:58:37de CMP conclusif
00:58:39comme on dit
00:58:39Commission mixte paritaire
00:58:41entre l'Assemblée nationale
00:58:43et le Sénat
00:58:44en gros
00:58:44si c'est pas conclusive
00:58:45c'est que les deux chambres
00:58:46se mettent à la fin
00:58:46si on n'arrive pas
00:58:47à trouver un vote
00:58:48et si par ailleurs
00:58:49le gouvernement revient
00:58:50à une version initiale
00:58:52moi je crains le pire
00:58:53sur la relation
00:58:53que les Français auront
00:58:54avec la politique
00:58:55déjà qu'elle est sacrément dégradée
00:58:56Est-ce que vous n'avez pas
00:58:57l'impression
00:58:57je ne dis pas ça
00:58:58pour vous personnellement
00:58:58bien sûr que le PS
00:59:00est quand même très responsable
00:59:01je ne parle pas pour vous
00:59:02parce qu'entre LFI
00:59:04et le PS
00:59:06c'est eux qui ont foutu
00:59:07complètement en l'air
00:59:08tout ce qu'il pouvait y avoir
00:59:09comme discussion
00:59:09pardon ?
00:59:10alors là je...
00:59:12alors soit le PS
00:59:12vous avez d'accord
00:59:13c'est évident
00:59:14je suis d'accord
00:59:14c'est à dire que le PS
00:59:16n'est plus la chemise
00:59:17avec la Macronie
00:59:18LFI
00:59:19LFI
00:59:20LFI
00:59:21LFI
00:59:22LFI
00:59:23c'est pas le PS
00:59:23vous avez remarqué
00:59:24c'est plus le PS
00:59:25c'est votre fable
00:59:27non ça fait pas longtemps
00:59:28LFI a ressuscité
00:59:29le parti socialiste
00:59:30qui était à 1,7%
00:59:31vous devriez
00:59:32ça fait un moment
00:59:33que c'est pas le cas
00:59:33donc il faudrait balayer
00:59:34donc le PS
00:59:35vous l'avez noté
00:59:37LFI voulait tout de suite
00:59:38destituer le président
00:59:39de la République
00:59:39aller vers la dissolution
00:59:41le PS a fait un autre choix
00:59:42qui est celui de discuter
00:59:43et par le Parlement
00:59:45la discussion parlementaire
00:59:46d'arriver à un compte
00:59:47sauf qu'on est en train de dire
00:59:50sauf qu'on est en train de dire
00:59:51que les discussions
00:59:54que vous vantez
00:59:55elles ne servent à rien
00:59:56ça dépend du gouvernement
00:59:58le Premier ministre l'a dit
00:59:59ça dépendra du gouvernement
01:00:00ça dépend de ce que choisit
01:00:04de faire le gouvernement
01:00:05à l'issue de la CMP
01:00:06si elle n'est pas conclusive
01:00:07dans ses ordonnances
01:00:09il pourra très bien
01:00:09ne pas revenir
01:00:10au projet de loi initial
01:00:11et de mettre des amendements
01:00:12comment voulez-vous
01:00:13que ce soit conclusive
01:00:14alors que le Sénat
01:00:15est à majorité à droite
01:00:16ce que votera le Sénat
01:00:17ça ne vous conviendra pas
01:00:18vous-même
01:00:19qui est socialiste
01:00:19la version du Sénat
01:00:21le propre d'une CMP
01:00:23ce n'est pas de reprendre
01:00:23la version du Sénat
01:00:24c'est de trouver un compromis
01:00:25non mais d'accord
01:00:25mais je pense que
01:00:26tous ceux qui nous écoutent
01:00:27sur Sud Radio
01:00:28ont l'impression
01:00:29que tout le monde
01:00:29attend que ça se passe mal
01:00:31pour dire
01:00:31vous voyez je vous l'avais bien dit
01:00:32mais je veux dire
01:00:33personne ne cherche de solution
01:00:35ni le PS
01:00:36ni l'URN
01:00:36ni la France Insoumise
01:00:37je ne suis pas d'accord
01:00:38non non
01:00:38vous n'êtes pas d'accord
01:00:40moi non plus
01:00:40convoquez moi
01:00:41non non pour le coup
01:00:42on cherche une solution
01:00:43laquelle ?
01:00:43la vôtre ?
01:00:44laquelle ?
01:00:44juste la vôtre
01:00:45on cherche un compromis
01:00:45vous avez vu par exemple
01:00:46la taxe Zuckman
01:00:47n'est pas passée
01:00:48pour autant le PS
01:00:49n'a pas censuré le gouvernement
01:00:50on continue la discussion
01:00:51mais non mais
01:00:52c'est ça la discussion parlementaire
01:00:53vous pouvez gagner
01:00:54sur certains points
01:00:55on a permis de faire en sorte
01:00:56que par exemple
01:00:56les retraités
01:00:57n'aient pas leur pension gelée
01:00:59on a permis
01:01:00un certain nombre d'avancées
01:01:01on a effectivement
01:01:02mis certaines taxes
01:01:03sur les hauts patrimoines
01:01:04et sur les entreprises
01:01:04mais pas au niveau
01:01:05auquel on voulait le faire
01:01:06ça s'appelle du compromis
01:01:07ça s'appelle la démocratie
01:01:08la discussion
01:01:09si on avait dit
01:01:10c'est tout le programme socialiste
01:01:11ou rien sinon on censure
01:01:12là vous aurez pu me dire
01:01:13le PS aujourd'hui
01:01:14ne sert pas à la démocratie
01:01:16c'est faux
01:01:16on discute
01:01:17on avance
01:01:18il faut simplement
01:01:18que le gouvernement
01:01:19à l'issue de cette discussion
01:01:20si elle n'est pas conclusive
01:01:21tienne en compte
01:01:22ces débats
01:01:23on termine par le coup de gueule
01:01:24d'Andréa Cotarag
01:01:25vous voulez nous parler
01:01:25d'agriculture et d'Europe
01:01:26Andréa ?
01:01:27oui mais ça rejoint le budget
01:01:28la démocratie
01:01:28c'est de mettre
01:01:29dehors le macronisme
01:01:31record
01:01:32dans un budget déficitaire
01:01:35record
01:01:36de déficit
01:01:38sur la balance commerciale
01:01:39record dans tout
01:01:40mais en mal
01:01:40donc mon coup de gueule
01:01:42c'est le suivant
01:01:43c'est que nous sommes malades
01:01:43en Europe
01:01:44nous sommes malades
01:01:45d'une idéologie
01:01:46mondialiste
01:01:47c'est vrai
01:01:48UMPS
01:01:48macroniste
01:01:49qui n'a pas d'autre horizon
01:01:51qu'à baisser
01:01:51les barrières douanières
01:01:53pas d'autre horizon
01:01:54que de faire valider
01:01:55des traités de libre-échange
01:01:56qui noient nos agriculteurs
01:01:58face à la concurrence
01:01:59déloyale
01:02:00on a ouvert
01:02:02l'Union Européenne
01:02:04aux quatre vents
01:02:04de la mondialisation
01:02:05d'ailleurs
01:02:06l'Union Européenne
01:02:06c'est le record
01:02:07de traités de libre-échange
01:02:08en vigueur
01:02:09je rappelle que
01:02:10les traités de libre-échange
01:02:11c'est dans les deux sens
01:02:12et quand on importe
01:02:13ça veut dire qu'on exporte
01:02:13autre chose
01:02:14exactement
01:02:14et c'est d'ailleurs là
01:02:15ce dont on va parler
01:02:17les Allemands
01:02:18sont contents
01:02:18ils exportent
01:02:20leurs véhicules
01:02:20la variante d'ajustement
01:02:23ce sont les agriculteurs
01:02:24français
01:02:25et c'est ça
01:02:26le véritable problème
01:02:27puisque ça fait
01:02:2730 ans que ça dure
01:02:28et le résultat
01:02:29c'est 100 000
01:02:30exploitations agricoles
01:02:31françaises
01:02:32en moins
01:02:33dans notre pays
01:02:33on a une souveraineté
01:02:35alimentaire
01:02:36qui est aujourd'hui
01:02:37au bord du précipice
01:02:38c'est un rapport
01:02:39du Sénat
01:02:40et donc
01:02:40l'agriculture française
01:02:42ne s'est jamais aussi mal
01:02:43portée qu'aujourd'hui
01:02:44alors on arrive aussi
01:02:45on a validé le traité
01:02:47de libre-échange
01:02:47avec la Nouvelle-Zélande
01:02:48sous la présidence
01:02:49de M. Macron
01:02:49de l'Union Européenne
01:02:50puis le CETA
01:02:52c'était encore avant
01:02:53là on a un gros morceau
01:02:54le Mercosur
01:02:55des exploitations agricoles
01:02:57immenses du Brésil
01:02:58des filières bovines
01:03:00qui vont déferler
01:03:01et concurrencer
01:03:02nos agriculteurs
01:03:03alors vous vous souvenez
01:03:03de M. Attal
01:03:04quand il y avait eu
01:03:05la révolte des agriculteurs
01:03:07il était effectivement
01:03:08Premier ministre
01:03:09il était dans une ferme
01:03:10en direct
01:03:10sur toutes les télévisions
01:03:11il avait dit
01:03:12le Mercosur
01:03:12c'est non
01:03:13la France dit non
01:03:15vous pouvez être assuré
01:03:16les agriculteurs
01:03:16que l'on refuse pas ça
01:03:18nous les macronistes
01:03:20et bien
01:03:20en fait
01:03:21il ne faut plus les écouter
01:03:22il ne faut plus les écouter
01:03:23il faut plutôt écouter
01:03:24ce que dit
01:03:24la Commission Européenne
01:03:25parce que ce matin
01:03:26le commissaire européen
01:03:27à l'agriculture
01:03:28Christopher Hansen
01:03:30explique
01:03:31qu'il n'y aura pas
01:03:32de nouvelles assurances
01:03:34de nouvelles annonces
01:03:35pour calmer
01:03:36l'inquiétude
01:03:36des agriculteurs français
01:03:37traduction
01:03:39le Mercosur
01:03:40malgré
01:03:41les fioritures
01:03:42de M. Attal
01:03:44malgré
01:03:45les prétendues
01:03:46garanties
01:03:46de M. Macron
01:03:47les clauses miroirs
01:03:48les contrôles aux frontières
01:03:49ou je ne sais quoi
01:03:50c'est faux
01:03:50tout ça
01:03:51c'est faux
01:03:52ça reste un bras de fer
01:03:53entre notamment la France
01:03:54et la Commission
01:03:54non non non
01:03:54c'est pas un bras de fer
01:03:55le commissaire européen
01:03:57dit ce sera adopté
01:03:58en l'État
01:03:59et la France sera soumise
01:04:00en l'État
01:04:01au Mercosur
01:04:02en résumé aussi
01:04:03autre analyse
01:04:04l'ELR
01:04:04la droite française
01:04:05qui est normalement
01:04:07membre de cette majorité
01:04:09européenne
01:04:09de la Commission européenne
01:04:10du Parti populaire européen
01:04:12de Mme Van der Leyen
01:04:13n'a plus aucun poids
01:04:14ils sont contre
01:04:15le Mercosur
01:04:16mais leur famille politique
01:04:17applique à la France
01:04:18ce qu'ils ne se mettent pas
01:04:19et c'est pourquoi nous en redébattrons
01:04:20pourquoi pas avec vous
01:04:21en résumé
01:04:22les macronistes
01:04:23dehors on change de logiciel
01:04:24bon ça vous n'avez pas
01:04:25changé de discours
01:04:26entre le début et la fin de l'émission
01:04:27je voulais juste
01:04:28vous d'accord
01:04:28on n'est pas tout à fait d'accord
01:04:29moi j'avais travaillé
01:04:31beaucoup avec les céréaliers
01:04:31pour l'émission
01:04:33quand on a fait un gros dossier
01:04:34le Mercosur
01:04:35parfois il y en a qui vous disent
01:04:36c'est pas mal aussi
01:04:36on est un peu perdu
01:04:38on va direz-moi les agriculteurs
01:04:40les députés en circonscription
01:04:41ils me disent aussi
01:04:42qu'on est passé
01:04:43d'un million à 400 000 agriculteurs
01:04:44on le sait
01:04:45mais bon
01:04:45allez c'est terminé
01:04:47pour aujourd'hui
01:04:48les débats
01:04:48mais on en reparlera
01:04:49parce que le Mercosur
01:04:49c'est pas terminé
01:04:50en tout cas le débat
01:04:51sur le Mercosur
01:04:51j'aimerais vous remercier
01:04:52tous les quatre
01:04:53d'être venus débattre
01:04:54sur Sud Radio
01:04:55Sophie de Menton
01:04:56je rappelle votre livre
01:04:56Réussir c'est possible
01:04:58c'est publié chez Fayard
01:04:59il y a beaucoup d'anecdotes
01:05:00Rémi Branco
01:05:01Rémi Branco
01:05:02a aussi des anecdotes
01:05:03dans son livre
01:05:04Loin des villes
01:05:04Loin du coeur
01:05:05c'est publié aux éditions de l'Aube
01:05:06merci à Gilbert Azoulay
01:05:07également
01:05:08et Andréa Cotarac
01:05:09merci à vous
01:05:10restez avec nous
01:05:10à suivre Sud Radio Média
01:05:12vous la connaissez
01:05:12vous l'avez déjà vue
01:05:13à la télé
01:05:13vous l'avez déjà entendu
01:05:14je le disais
01:05:15c'est la chanteuse
01:05:16et donc danseuse acadienne
01:05:18la plus célèbre du monde
01:05:19c'est justement
01:05:20notre invité
01:05:21dans quelques instants
01:05:22on est ravis
01:05:22de retrouver Sud Radio Média
01:05:24à tout de suite
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