- il y a 2 jours
Tous les mardis, de 16h30 à 17h, LCP-Assemblée nationale prolonge la séance des Questions au Gouvernement en invitant des députés pour analyser les échanges intervenus dans l'hémicycle.
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00:00Et voilà, on se retrouve sur LCP, journée cruciale ici à l'Assemblée Nationale.
00:05On va vous rappeler toutes les étapes, c'était la séance des questions gouvernement.
00:08Maintenant, on va continuer à débattre quelques instants sur le budget de la sécurité sociale.
00:12Il reste quelques sujets à trancher et puis le vote fatidique.
00:15On nous annonce un vote très serré.
00:18Première étape de la journée, cette séance des questions gouvernement.
00:20Vous l'avez suivie depuis les tribunes, Marco Pommier.
00:22On retient un moment, un anniversaire aujourd'hui.
00:25Ça nous fait parler d'autre chose que du budget, celui de la laïcité, Marco.
00:27Oui, exactement, Elsa. Le socialiste Jérôme Guedj a voulu célébrer par sa question le 120e anniversaire de la loi sur la séparation de l'Église et de l'État.
00:37La laïcité n'est pas l'ennemi des différences, elle en est l'hospitalité exigeante, a dit le député avant de rendre hommage au professeur Samuel Paty et Dominique Bernard,
00:46victimes, je cite, d'un islamisme s'attaquant à la laïcité.
00:51Un hommage salué unanimement sur les bancs de l'hémicycle.
00:54Le ministre de l'Intérieur lui a répondu en reconnaissant que les attaques étaient de plus en plus nombreuses contre ce principe de la laïcité.
01:01Oui, il faut faire plus, a dit Laurent Nunez, qui a confirmé qu'un comité interministériel sur le sujet serait bientôt réuni et qu'une mission parlementaire serait également mise en place.
01:13Merci beaucoup, Marco Pommier.
01:15Séance qu'on a suivie en direct, en intégralité.
01:17On va continuer dans l'hémicycle avec le budget de la sécurité sociale.
01:21Stéphanie Despierre, on nous dit que le vote peut se jouer à quelques voix près d'un côté comme de l'autre, Stéphanie.
01:26Oui, ce sera un vote très très serré.
01:28Tout le monde, gouvernement, député, journaliste, fait et refait les comptes et personne ne va jusqu'à faire des pronostics.
01:34Alors du côté des contres, c'est presque simple.
01:36LFI, le RN, UDR et la majorité des communistes devraient voter contre ce budget de la sécurité sociale.
01:42Du côté des pour, ensemble pour la République, le modem, la quasi-intégralité de Lyot et le parti socialiste qu'il a officiellement annoncé ce week-end.
01:50Dans le camp des abstentions, horizon le parti d'Edouard Philippe.
01:54Beaucoup aussi d'abstentions au sein de la droite républicaine dirigée par Laurent Wauquiez qui veut faire en sorte que ce budget de la sécurité sociale passe.
02:02Mais un certain nombre de députés de la droite voteront pour, d'autres voteront également contre.
02:07Toute la question est de savoir ce que feront les écologistes maintenant que le PS a dit qu'ils votaient pour.
02:12Ce sont eux qui ont le mistigris, ce sont eux qui font pencher la balance.
02:16Et ils attendent de savoir si les moyens donnés à l'hôpital et plus globalement aux dépenses de santé vont être augmentés.
02:23Un amendement doit être voté, un amendement du gouvernement doit être voté dans les heures qui viennent dans l'hémicycle.
02:29Et c'est là-dessus qu'ils décideront.
02:31Abstention ou vote contre.
02:32Vous l'avez compris, c'est très serré parce que dans la plupart des groupes, il y a des députés qui ne vont pas suivre les consignes de vote de l'état-major.
02:40On compte donc voix par voix.
02:42Et le suspense va rester entier jusqu'au bout, jusqu'au vote prévu vers 19h30-20h.
02:49Merci beaucoup Stéphanie.
02:50On a vu pendant que vous parliez le Premier ministre Sébastien Lecornu quitter l'hémicycle.
02:54Il ne devrait pas être présent au moment de ce vote du budget.
02:57Première invitée justement sur cette suspension, Sandrine Runel.
03:00Bonjour.
03:00Bonjour.
03:00Députée socialiste du Rhône, qui aurait pu imaginer au début des négociations que votre groupe appellerait à voter pour ?
03:07Finalement, c'est assez inédit qu'un groupe d'opposition vote pour un budget.
03:10Décision facile, difficile ?
03:12Non, ce n'est pas une décision facile, mais c'est aussi le résultat de plusieurs semaines de discussions, de débats parlementaires.
03:19Et finalement aussi le résultat d'un compromis avec des avancées majeures quand même à l'intérieur de ce projet de la sécurité sociale.
03:26Et la sécurité sociale avec notamment la suspension de la réforme des retraites qui a été du coup rétablie à l'Assemblée nationale.
03:32La suppression de l'année blanche et nous allons le découvrir dans quelques instants.
03:38Mais l'amendement du gouvernement qui rajoute des moyens supplémentaires pour l'hôpital.
03:41Donc des avancées majeures qui vont épargner les Français.
03:44Alors ce qui est un peu baroque cette situation, c'est que votre vote pour, Sandrine Runel, il ne suffit pas forcément à faire basculer le texte.
03:52Il y a des interrogations au sein de la droite républicaine, des députés Horizon.
03:56Qu'est-ce que vous leur dites aujourd'hui, vous qui allez voter pour, alors que certains qui ont des membres au gouvernement vont s'abstenir ou voter contre ?
04:04Alors effectivement, dans le groupe Horizon notamment, il y a des membres qui sont au gouvernement.
04:08Mais ça, ce sera au Premier ministre à régler à l'intérieur de son bloc central ses comptes.
04:13Nous, ce qu'on dit, c'est que nous avons obtenu encore une fois des avancées pour la santé des Français, pour le travail, pour les retraites,
04:20pour les plus précaires, notamment avec la revalorisation des prestations sociales, l'allocation adulte et handicapée.
04:26Donc ce n'est pas rien.
04:27Et donc ça mérite d'être concrétisé, ça mérite finalement de voir le jour dont nous avons besoin de ce projet de la sécurité sociale.
04:35Et je comprends que, par contre, à l'inverse, les Républicains, Horizon, et même certains, en fait, qui font partie du bloc central,
04:43en tout cas de la majorité présidentielle, rechignent sur ces avancées, qui donc pour eux ne sont sûrement pas des avancées,
04:50Moi, je le regrette, mais je comprends aussi que les avancées de la gauche ne sont évidemment pas des avancées pour la droite.
04:56Merci beaucoup, Sandrine Runel. On se dit que ce vote va se jouer à quelques voix près.
05:00On va continuer le tour des groupes politiques.
05:03Laurent Jacobelli, député RN, est au micro de Stéphanie Despierre.
05:06Bonjour, Laurent Jacobelli.
05:07Du côté du RN, c'est clair, vous votez contre ce projet de budget de la sécurité sociale. Pourquoi ?
05:12C'est un mauvais budget qui ne règle absolument pas les problèmes de notre sécurité sociale en France.
05:17Est-ce que demain, les Français seront mieux soignés ? Est-ce qu'on mettra fin aux déserts médicaux ?
05:21Bien sûr que non.
05:22Pire que tout, encore, ce mauvais budget va coûter 2,5 milliards aux Français par la hausse de la CSG et par les taxes sur les mutuelles.
05:30Tout cela est indécent. C'est finalement un budget socialo-macroniste.
05:33On paye plus, mais on ne règle aucun problème.
05:36Pour nous, c'est clair, c'est non.
05:37Donc, pour vous, ce n'est pas grave si le texte est rejeté, s'il n'y a pas de budget ?
05:42Parce que Sébastien Lecornu dit que si on n'a pas de budget de la sécurité sociale, le déficit sera encore pire et donc la situation encore pire.
05:49Alors, nous, on nous dit aujourd'hui que vous devez choisir entre un budget atroce ou un budget terrible.
05:53Excusez-nous, on a d'autres ambitions pour les Français et leur santé.
05:56Ce budget est en déficit de 20 milliards.
05:58Et M. Lecornu ose donner des leçons.
06:00Eh bien, moi, je serais lui, j'aurais honte de présenter un tel budget.
06:03Ce budget, je vais vous dire, il n'est pas du tout fait pour l'intérêt des Français.
06:06Il est fait pour museler les socialistes, pour ne pas que demain, ils votent une censure qui coûterait au Premier ministre son poste et aux députés socialistes une, comment dirais-je, une dissolution interne.
06:18Donc, tout cela est bien clair.
06:19Nous, on s'oppose à ces petits jeux politiques.
06:21On veut défendre les Français.
06:22Le budget est mauvais.
06:23Alors, c'est non.
06:24Est-ce que vous allez, dans les prochaines semaines, déposer une motion de censure ?
06:27Je ne sais pas si nous la déposerons.
06:28Je ne sais pas si d'autres le feront.
06:29Mais il serait inacceptable que si les budgets ne sont pas votés, le Premier ministre demeure en place.
06:34Parce que s'agripper à son poste comme ça, lorsqu'on a désavoué par les Français, désavoué par l'Assemblée, devient indécent.
06:41Merci beaucoup.
06:42Merci beaucoup, Stéphanie Despierre.
06:44Nouvelle invitée, Laurent Marc-Angéli, député Horizon de Corse du Sud.
06:48Alors, votre groupe est particulièrement scruté.
06:50Laurent Marc-Angéli, vous allez vous abstenir.
06:52Vous ne soutenez pas le gouvernement de Sébastien Lecornu ?
06:54Nous ne soutenons pas le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
06:58Nous l'avions dit la semaine dernière.
07:00Or, ce qui s'est passé depuis n'est en rien venu nous faire changer d'avis.
07:04Je vous rappelle quand même la soirée de vendredi, où sur le gel des retraites, on a eu quand même un vote d'amendement de suppression du Parti Socialiste.
07:14Alors que nous étions prêts à en discuter.
07:15On voulait aller dans la discussion.
07:17On a eu également l'amendement Rondam, qui a été déposé pour faire plaisir aux écologistes.
07:21Qui va être rediscuté dans l'hémicycle.
07:23Moi, je pense que ce budget porte en lui tout de même la marque du renoncement et porte également la marque de la compromission.
07:32Et ça nous pose problème.
07:33Ça vous pose problème, Laurent Marc-Angéli.
07:34Mais si dans quelques heures, le budget de la Sécurité sociale n'est pas adopté,
07:38et si on voit que c'est les députés horizon qui ont manqué à l'appel,
07:40vous assumerez politiquement d'avoir fait faux bon, d'avoir manqué à l'appel ?
07:45Je pense que nous nous sommes suffisamment exprimés avant, pendant, et nous continuerons de le faire après.
07:51Nous avons, depuis notre création, été loyaux et fidèles lorsque le courage était au rendez-vous.
07:58Je parle notamment par rapport à la réforme de 2023 sur les retraites.
08:02Nous avons été présents quand il le fallait.
08:04Notamment lorsque, en septembre dernier, François Bayrou a posé la question de confiance.
08:08Il n'y a pas un député horizon qui a manqué.
08:09Aujourd'hui, on s'éloigne trop des problèmes réels que rencontrent les Françaises et les Français.
08:14Donc, nous, nous sommes tout simplement, dans nos convictions, cohérents,
08:19mais également, je le dis, emprunt d'une certaine forme de gravité, aujourd'hui, au regard de la situation.
08:23Ça risque de compliquer vos relations avec le Modem, avec Ensemble pour la République, avec le gouvernement ?
08:28Oui, je ne vois pas pourquoi est-ce que les relations seraient compliquées.
08:30Nous faisons de la politique.
08:31La politique, ce n'est pas qu'un jeu d'un théâtre d'ombre.
08:34C'est aussi l'affirmation de conviction et, surtout, la défense d'idées et de valeurs.
08:40C'est ce que nous faisons.
08:40Merci beaucoup, Laurent Marc-Angélien.
08:42Marc-Angélien va retrouver la salle des 4 colonnes.
08:44Marco Pommier.
08:45Marco, il y a beaucoup d'ambiance, beaucoup de tension à l'Assemblée aujourd'hui.
08:48Un suspense insoutenable.
08:50Oui, c'est vrai, Elsa.
08:51Pendant la séance de questions au gouvernement, cette salle des 4 colonnes s'était un peu vidée
08:55parce que les journalistes sont montés dans l'hémicycle pour voir la séance de questions au gouvernement.
08:59Et puis, maintenant, ils sont revenus dans cette salle pour ne rien manquer des déclarations politiques du jour.
09:05Et par exemple, là, vous voyez tous ces journalistes et ces caméras, ces perches pour le son,
09:11qui attendent notamment le point presse de Cyrielle Châtelain, la présidente du groupe écologiste,
09:16qui doit annoncer dans quelques minutes si les écologistes voteront pour ou contre ce budget de la sécurité sociale
09:23ou s'absiadron.
09:24Et puis, vous l'avez vu sur les images à l'instant d'André Laffont,
09:26il y a carrément des photographes qui sont installés sur,
09:30alors pas à une échelle bien sûr, mais à un petit tabouret pour prendre de la hauteur
09:34et pour ne rien manquer des déclarations politiques.
09:38Merci beaucoup, Marco Pommier et Yannick Monnet, député de l'Allier du groupe GDR.
09:44C'est le groupe communiste ici à l'Assemblée.
09:46Qu'allez-vous faire dans votre groupe ?
09:47Comment vont se partager les voix des députés, Yannick Monnet ?
09:50Alors, la majorité des députés de mon groupe voteront contre.
09:54On sera à deux, trois, donc moi je m'abstiendrai sur ce texte.
09:59Pour une raison simple, c'est qu'aujourd'hui, le texte, il y a des choses qui ont bougé,
10:02il y a des choses qui ont été obtenues, mais néanmoins, c'est un texte qui soudote encore dangereusement
10:06la sécurité sociale en matière de recettes notamment.
10:08Vous allez discuter d'un amendement, celui sur l'ONDAM, l'objectif national des dépenses de l'assurance maladie.
10:14Le gouvernement va remettre un peu d'argent dans la machine, c'est une ultime main tendue à la gauche, à vous notamment.
10:19Est-ce que ça peut faire bouger certains au sein du groupe communiste ?
10:24Ça en fera certainement bouger, ça on verra en fonction des votes, mais en tout cas, cette ONDAM est plutôt positive.
10:29Le fait que le réhausse à hauteur de 3%, ça a été demandé par la FHF.
10:33Mais dans ce travail de compromis qui est nécessaire, vu l'Assemblée nationale, moi je fais ma part de travail.
10:38En vous abstenant ?
10:38En m'abstenant, aux autres de faire la leur.
10:41Est-ce que le gouvernement dit beaucoup au sein du bloc central, il n'y a pas vraiment de plan B ?
10:46Sébastien Lecornuil a renoncé au 49-3.
10:48Ils ont avalé quelques couleuvres avec la suspension de la réforme des retraites.
10:51Là encore, un amendement sur cette question de l'ONDAM.
10:55Est-ce que ce n'est pas finalement le seul équilibre possible pour aller convaincre un peu à gauche,
10:59mais pas oublier qu'à droite aussi, on demande certains gages ?
11:01Certainement, mais de toute façon, moi je n'ignore pas qu'on a une Assemblée nationale qui est aux deux tiers composée à droite.
11:08Donc forcément, on ne peut pas avoir un texte de gauche.
11:11Mais en tout cas, je trouve que le gouvernement, dans la manière qu'il a eu d'organiser les débats sur ce PLFSS,
11:17a plutôt bien fait les choses, a respecté sa parole.
11:19Pour la première fois depuis que je suis élu, j'ai débattu de l'ensemble d'un texte de budget, budgétaire avec le PLFSS.
11:25Et surtout, j'aurai l'occasion d'émettre un vote, ce qui ne m'est jamais arrivé encore.
11:29Et on verra justement, on va regarder, il y aura peut-être des votes un peu baroques à la fin.
11:33On va voir ce qu'en pensent les députés, les démocrates.
11:35Erwann Baladan est au micro de Stéphanie Despierre, celle des 4 colonnes.
11:38Bonjour Erwann Baladan. Alors vous, vous calculez, calculez, recalculez depuis ce matin.
11:42Est-ce que vous pensez que ce budget de la Sécurité sociale peut être adopté ?
11:45J'espère déjà.
11:47Moi, mes derniers calculs, ça passe, mais c'est très très serré.
11:52Donc voilà, il faut continuer la mobilisation jusqu'à l'heure du vote.
11:55Et puis, il faut continuer le travail de persuasion pour ceux qui sont indécis,
12:00qui veulent soit s'abstenir, soit voter contre.
12:03Rappeler tout le travail qui a été fait, tout ce travail de dialogue,
12:06qui a permis un consensus, qui a permis des compromis.
12:10Donc c'est ça qu'on est en train de faire en ce moment.
12:11Donc là, vous parlez avec d'autres députés d'autres partis, c'est ça ?
12:14On se parle. Pour ceux dont on sait qu'ils hésitent, qu'ils ont des interrogations,
12:20on essaye d'aller les voir, oui, effectivement.
12:22C'est intéressant parce que c'est du parlementarisme, du vrai parlementarisme,
12:27comme on l'a eu pendant toute la séquence de ce PLFSS.
12:31Je crois que jamais un PLFSS n'a été autant écrit par les parlementaires.
12:36Et ça, c'est intéressant.
12:38Et c'est aussi ce qu'on peut dire à certains qui, pendant longtemps,
12:41ont parlé du rôle trop important du gouvernement dans nos institutions.
12:48Là, par la preuve, on voit qu'on peut avoir notre rôle.
12:52Et il faut l'assumer et le jouer jusqu'au bout en responsabilité.
12:55Parce que sur le terrain, on entend des gens qui nous disent
12:58« Faites un budget avant les vacances de Noël ».
13:02Ça nous rassure, ça rassure les entreprises, les associations, les élus locaux.
13:06Merci beaucoup.
13:07Merci.
13:09Merci beaucoup Stéphanie Despierre et Erwann Balanandic jusqu'au dernier moment.
13:13Les coups de fil se passent, coups de pression parfois,
13:16tentatives de convaincre les uns les autres.
13:18Si on s'arrête un peu sur la photographie de la gauche, Yannick Monnet,
13:21on va avoir une France insoumise qui vote contre, globalement votre groupe également,
13:25les socialistes qui votent pour, au milieu les écologistes peut-être tentés par l'abstention.
13:29Qu'est-ce que ça dit ? Tous n'avaient pas eu la même nécessité de trouver un compromis ?
13:34Ça dit qu'on a une lecture peut-être parfois différente du PLFSS.
13:39Ça dit surtout que ce PLFSS, pour la gauche, n'est pas totalement, totalement satisfaisant.
13:45Mais ça dit aussi qu'il y a eu un vrai débat, en fait.
13:49Et donc, il n'y a pas de position uniforme.
13:51Donc, chacun apprécie le texte en fonction de ce qu'il porte et de ce qu'il pense.
13:54Et c'est la preuve, en tout cas, qu'on a joué notre rôle de parlementaire en débattant d'un texte comme celui-là.
14:01On fait tous un peu des pronostics.
14:02On a même vérifié qu'en cas d'égalité, ça signifierait rejet du texte.
14:06Pour vous, Yannick Monnet, là, ça passe ? Ça passe pas ?
14:09D'après ce que disent les uns et les autres aujourd'hui ?
14:11J'en ai strictement aucune idée.
14:15La vraie question, c'est que les partis de gouvernement s'abstiennent.
14:21C'est surprenant.
14:22C'est une information.
14:23On a vu Laurent Marc-Angéli avant.
14:25Il l'assume.
14:26On a une situation très baroque.
14:28Des partis d'opposition qui votent pour, des abstentions de partis d'opposition.
14:31Je vais vous dire, le vrai problème, c'est que ce qui en font, et c'est ça le problème de la décision qui va être prise, c'est 2027 et la présidentielle.
14:39Et il y a beaucoup de stratégies, et moi je le déplore, il y a beaucoup de stratégies qui se jouent avec la présidentielle en tête.
14:44Et j'ai envie de dire, c'est dommage que les stratégies se mettent en oeuvre par rapport à 2027 et pas par rapport au contenu du texte.
14:50Oui, on est en décembre 2025.
14:52Sébastien Lecornu, en cas de rejet du texte, quelles seront les conséquences pour lui ?
14:56Il donne le sentiment de minimiser en disant, on continue le compromis.
14:59Après tout, c'est qu'un échec en nouvelle lecture, c'est pas la fin de l'histoire.
15:03Il sera fragilisé politiquement.
15:04Alors si vous voulez une réponse juste, il faudrait mieux lui poser directement, ça sera plus simple.
15:07On essaiera peut-être, si on le croise un jour.
15:10Mais en tout cas, on a eu le débat, il y aura un vote, l'Assemblée nationale tranchera, et normalement le texte repart au Sénat.
15:16C'est ce qui est prévu dans nos institutions.
15:18Pas de démission du Premier ministre ?
15:20Moi en tout cas, j'en sais rien.
15:22Allez, merci beaucoup Yannick Monnet, on retourne en séance, on suit tout ça.
15:26Il y a des petites choses à voter avant d'arriver au vote, mais restez en direct sur LCP pour tout suivre, tout comprendre.
15:31Merci.
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