Ce mardi 9 décembre, la réaction du leader de la carterie en France à la décision du gouvernement de renoncer aux cartes de vœux en papier pour des raisons budgétaires, a été abordée par Eva Jacquot dans sa chronique Morning Retail, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
00:00Eva Jacob, plus de cartes de vœux pour les ministères économie oblige, ça a fait réagir le leader de la carterie en France qui offre à tout le gouvernement les cartes de vœux.
00:09Mais est-ce que ça sert encore à quelque chose de les envoyer ?
00:11Alors oui, en effet, décision jugée excessive par le leader de la carterie en France, Editis, qui a donc offert en retour 170 000 cartes de vœux au gouvernement.
00:22Ça fait 5000 cartes par ministère. C'est aussi l'objectif de défendre cette tradition de l'échange des vœux qui a lieu traditionnellement pendant tout le mois de janvier.
00:35Et il en faut de la communication pour relancer cet usage au sein de la sphère professionnelle qui se perd petit à petit aujourd'hui sur les 55 millions d'euros de chiffre d'affaires d'Editis.
00:44Et c'est 35 millions de cartes fabriquées par an. Il n'y a que 5% qui concerne le B2B.
00:50Oui. Mais alors, moi, je ne reçois que des cartes de vœux de ministère parce que plus personne n'en envoie.
00:54Et puis alors, je ne sais même pas si j'en ai déjà envoyé une.
00:56Dans le perso, vous n'en recevez pas de votre famille ?
00:58Ah, pas du tout.
00:59Non, moi, jamais.
00:59Mais c'est pareil, mais j'en reçois assez souvent et j'en envoie.
01:02Ah bon ?
01:02Très bien.
01:03Non, écoutez, j'ai pas reçu vos vœux les dernières mois.
01:06Non, parce que vous, je vous les envoie par texte.
01:08Ah bah d'accord.
01:09Je voudrais vous faire une petite carte si vous voulez.
01:10Non, mais c'est vrai que professionnellement, ça a changé parce qu'on commence à avoir certains avis aussi.
01:14Mais il y a 20 ans, quand on recevait tous les ans, il y avait l'avalanche de cartes de vœux.
01:20Maintenant, ce n'est plus du tout le cas.
01:21C'est terminé quand même.
01:22Un mail avec deux petits flocons peut-être.
01:25Oui, mais dans le perso, ça se fait.
01:27Par exemple, sous le sapin, au lieu d'avoir des billets dans une enveloppe, vous avez une petite carte quand même.
01:32Je préfère les billets.
01:33En tout cas, c'est un marché qui résiste, qui résiste bien en croissance quand même de 3,5% cette année.
01:38Et ça se vend plutôt bien.
01:42Et ça, c'est en partie grâce aux nouveautés.
01:43Il y a 30% de collections qui se renouvellent tous les ans pour suivre les tendances du marché.
01:48Cette année, la tendance est au dessin japonaisisant et à la typographie.
01:54D'ailleurs, est-ce que vous savez combien ça coûte une carte de vœux ?
01:57Je ne sais pas, 3 euros.
01:57Oui, autour de 3,80, 4,50 euros en fonction de la dorure ou encore du relief.
02:04Alors, moi, je reçois donc des cartes de vœux virtuelles.
02:06Ça, ça fonctionne bien.
02:07Alors, les cartes virtuelles, il y avait eu cette tendance, cette petite mode il y a quelques années.
02:11Au final, on se rend compte que le marché de la carte, ça reste quand même dominé par le physique.
02:15Mais toujours, pour parler du leader du secteur, eux, ils ont créé une carte à mi-chemin.
02:21C'est une carte physique.
02:23Donc, vous pouvez écrire un petit mot sur un côté de la carte.
02:26Et puis, vous avez un petit QR code où là, vous avez une vidéo que vous préenregistrez.
02:31Et donc, ça permet d'avoir et le digital et le physique, un type de carte qui devrait bien fonctionner cette année,
02:39et notamment à l'international, où Editis réalise 20% de son chiffre d'affaires.
02:44Et justement, ça pourrait aussi leur permettre d'ouvrir de nouveaux marchés.
02:47Alors, c'est Editor, pas Editis, le nom du groupe, mais les chiffres sont là.
02:54Mais ce sont eux qui ont effectivement proposé cet envoi de cartes de vœux auprès des ministères.
03:00On en recevra donc peut-être beaucoup, finalement.
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