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  • il y a 18 heures
Le président délégué du groupe RN à l'Assemblée nationale et député de la Somme était interrogé par Olivier Bost (RTL), Steve Jourdin (Public Sénat) et Jim Jarrassé (Le Figaro).
Regardez Le grand jury avec Olivier Bost du 07 décembre 2025.

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Transcription
00:00Olivier Bost
00:00Le Grand Jury, présenté par Olivier Bost
00:13Bonjour à tous, bienvenue dans ce Grand Jury, nous sommes en direct sur RTL et vous pouvez également nous regarder, c'est sur Public Sénat, canal 8 de la TNT.
00:24Bonjour Jean-Philippe Tanguy.
00:25Bonjour Monsieur Bass.
00:26Vous êtes le président délégué du groupe Rassemblement National à l'Assemblée et également député de la Somme.
00:33Pourrez-vous faire tomber le Premier ministre mardi alors que vous avez obtenu presque tout ce que vous voulez dans le budget de la sécurité sociale ?
00:43Rêvez-vous toujours de dissolution pour Noël ?
00:46Autre question brûlante au Rassemblement National, Jordan Bardella, l'ultra favori de l'élection présidentielle,
00:53est-il en train d'effacer Marine Le Pen de l'affiche ?
00:57Bienvenue dans ce Grand Jury, Jean-Philippe Tanguy.
01:00A mes côtés pour vous interroger ce dimanche, Steve Jourdain de Public Sénat et Jim Jarrassé du Figaro.
01:06Bonjour.
01:06Dans ce Grand Jury, Jean-Philippe Tanguy, nous aurons une séquence dédiée à l'élection présidentielle donc de 2027.
01:13Dans Tout est politique, nous parlerons des Etats-Unis qui semblent lâcher l'Europe et puis vous répondrez aussi à nos questions expresse.
01:20Le Grand Jury, l'actualité de la semaine.
01:24Et tout d'abord, Maude Bréjon, la porte-parole du gouvernement, prévient ce matin dans la tribune dimanche,
01:30une démission de Sébastien Lecornu en cas de rejet du budget de la Sécu n'aurait pas de sens.
01:36C'est ce qu'elle dit.
01:37Alors Jean-Philippe Tanguy, le Premier ministre, anticipe-t-il déjà le rejet de ce budget ?
01:42Écoutez, peut-être, peut-être essaie-t-il d'exercer une dernière pression sur la lâcheté des Républicains et des Socialistes
01:49qui font tout, et on l'a vu tristement cette semaine, pour garder leur siège, éviter cette dissolution
01:54et éviter d'aller rendre des comptes aux Français.
01:56Quand on voit qu'en une nuit, on a augmenté les taxes de 2,5 milliards, taxes hausses de la CLG sur les classes moyennes,
02:03contrairement à ce qui a été dit et pas du tout sur uniquement les plus privilégiés,
02:06taxes sur les mutuelles, tout le monde sait qu'elle va être répercutée sur les familles et les personnes âgées.
02:12Par leur prime, ils sont prêts à tout.
02:14Ils sont prêts à tout, sauf aux économies.
02:15Est-ce que vous aviez compris jusque-là que Sébastien Lecornu allait démissionner
02:19si c'était un vote négatif sur le projet de loi de la Sécu ?
02:22C'est Emmanuel Macron, je crois, qui, lors de la motion de censure, qui avait vu les Socialistes trahir leurs électeurs
02:29et l'air continué à trahir leurs électeurs, qu'Emmanuel Macron avait dit, s'il y a censure, il y a dissolution.
02:35Donc moi, j'espère que cette automaticité existe toujours.
02:39Car pourquoi il faut une dissolution ? C'est qu'il faut vraiment un autre plan politique pour faire des économies,
02:45pour rétablir les comptes et relancer notre pays.
02:47Vous souhaitez toujours aujourd'hui cette dissolution ?
02:49Mais plus que jamais, parce que les débats budgétaires que nous avons montrent que la Macronie est complètement agonisante,
02:55non seulement politiquement, mais intellectuellement.
02:57Il n'y a plus de ressort, il n'y a plus d'idée, à part rajouter des taxes tout le temps.
03:00Vous ne voyez pas la perspective de cette dissolution en train de s'éloigner, là ?
03:03Ils ont tout fait pour l'éloigner, vous avez raison, à coups de factures très lourdes pour nos compatriotes,
03:09pour les contribuables, pour les entreprises.
03:11Mais ça ne fait que confirmer le diagnostic qu'avaient fait Jordan Bardella et Marine Le Pen,
03:16à savoir qu'ils n'ont aucune idée.
03:17On nous a distribué notamment une note des services du Premier ministre,
03:21établissant les conséquences d'une non-adoption du projet de loi de finances de la sécurité sociale,
03:26ce qui nous expliquait, si ce n'était pas adopté, qu'est-ce que le gouvernement ne pourrait pas faire.
03:30Et en fait, que disait cette note ?
03:31Ah bah, on ne pourra pas geler les retraites et les allocations,
03:35on ne pourra pas prendre des taxes ici ou là, et il n'y avait rien sur les économies.
03:39Ce qui est incroyable, c'est que le gouvernement reconnaissait
03:41que le Parlement ne devait pas lui donner de pouvoir pour faire des économies.
03:44Ce que dit le gouvernement, c'est que s'il n'y a pas de vote sur le budget de la loi de sécurité sociale,
03:49ça veut dire que les budgets vont déraper.
03:51Parce que contrairement à l'État, quand on vote un budget pour l'État,
03:55une fois qu'on a tout dépensé, il n'y a plus d'argent.
03:57La sécurité sociale, c'est différent.
03:58Si vous avez dépassé le budget, ça continue de déraper.
04:02C'est ça le risque que pointe le gouvernement ?
04:04Ah, mais vous avez parfaitement raison.
04:05Mais le seul non-dérapage de ce budget, c'est que des privations et des taxes.
04:09C'est ça qui est intéressant.
04:10Il n'y avait aucune mesure concrète d'économie structurelle.
04:13Il y avait des coups de rabot sur certaines professions médicales.
04:16Mais par exemple, il n'y a aucune mesure sur le contrôle de l'immigration et la facture sociale de l'immigration.
04:20Il faut bien financer l'hôpital l'année prochaine, par exemple.
04:22Mais il n'y a pas de problème, vous le dites vous-même.
04:23Contrairement à ce qu'a dit le gouvernement, s'il n'y a pas de projet de loi sur la sécurité sociale, on peut financer l'hôpital.
04:29Oui, mais on ne peut pas réévaluer, par exemple, les tarifs des hôpitaux.
04:31Ce qui ne permet pas d'avoir un budget en hausse fortement pour les hôpitaux.
04:35Mais oui, on ne peut pas nous dire tout et le contraire de tout.
04:38On nous dit, s'il n'y a pas le projet de loi sur la sécurité sociale, on ne pourra pas contrôler les dépenses.
04:41Et la seule mesure qu'on nous donne, c'est une mesure qui ne contrôle pas les dépenses, qui augmente les dépenses.
04:46Vous voyez bien que ce n'est pas logique.
04:47La réalité, c'est que dans ce projet de loi, comme ce qui est le cas pour le budget général de l'État, il n'y a pas d'économie.
04:54Et d'ailleurs, nous avons voté, nous aussi opposés, mais le Parlement a voté, dans une certaine indifférence générale, la loi de fin de gestion pour les comptes de 2025.
05:03Qu'est-ce qu'il y a là-dedans ? Il n'y a que des augmentations d'impôts.
05:06C'est-à-dire que l'intégralité de la baisse du déficit de 0,4 points, on est encore en 5,4% de déficit quand même, c'est que des taxes.
05:13Donc, il n'y a eu aucune économie que des taxes de la part de ce gouvernement soutenu par LR, LPS.
05:17On ne peut plus continuer comme ça.
05:18Vous entendez, quand je t'en dis, ce n'est pas grave si on se prive de projet de loi de finances de la sécurité sociale, budget de la Sécu, pendant un an ?
05:26Pas du tout, parce qu'on se privera de taxes et de privations.
05:28Donc, en fait, on va protéger les Françaises et les Français.
05:30Alors, c'est un peu le paradoxe.
05:31Ça, j'en conviens bien, parce que nos compatriotes sont évidemment inquiets de la situation.
05:36Ils sont inquiets, et on le voit par la consommation.
05:38Moi, j'étais sur les marchés de Noël de ma circonscription.
05:41Nos compatriotes, y compris les classes moyennes, sont très inquiètes, font des économies, en espérant que ça aille mieux demain,
05:47mais en sachant surtout que le gouvernement va sans doute les tondre.
05:50Et là-dessus, malheureusement, ils ont raison, tant qu'on n'arrive pas à le faire tomber.
05:53Mais le paradoxe, c'est que c'est tellement mauvais, c'est tellement mauvais comme projet de loi de finances de la Sécurité sociale,
05:58ils sont vraiment structurellement incapables, en fait, d'imaginer la moindre économie,
06:04qui ne soit pas un coup de bambou sur les contribuables ou sur les malades.
06:08C'est incroyable, quand même, le tabou de l'immigration, monsieur.
06:11C'est quand même hallucinant.
06:12Il n'y a pas de mesure.
06:13Ils sont incapables de s'attaquer aux coûts sociaux et financiers de l'immigration ou de la fraude.
06:19Juste avant ça, le gouvernement évalue à 30 milliards d'euros le coût, justement, de l'absence de budget de la Sécurité sociale.
06:26C'est une note qui a été diffusée cette semaine par Sébastien Lecornu dans l'hémicycle qui a fait beaucoup parler.
06:32Oui, alors en fait, quand on lit bien la note, c'est 25 milliards avec un certain nombre de mesures
06:36qui vont prendre par décision réglementaire, par décret.
06:40Donc aujourd'hui, on est à 23 milliards.
06:41Le projet du gouvernement, tel qu'il est en train de se faire un chemin entre l'abandon total de LR sur la hausse de taxes
06:48et les socialistes sur les peines sur les droits sociaux,
06:54on arrive à 23 milliards de déficit.
06:56Contre 25 milliards, s'il n'y avait pas de projet de loi de finances.
06:58Alors vous voyez, le grand écart, la grande mesure du gouvernement,
07:02c'est arrivé à faire 2 milliards d'économies par ce vote,
07:05puisque je vous rappelle que l'ensemble de la Sécurité sociale, c'est environ 800 milliards.
07:09Donc je vous laisse faire le calcul, on n'est même pas, on est à 0,25% d'économie.
07:14Bravo, félicitations.
07:15Pour revenir sur ce moment politique, Jean-Philippe Tanguy,
07:18vous dites que Sébastien Lecornu, le Premier ministre, a une stratégie de diversion.
07:22Qu'est-ce qui vous fait penser que le Premier ministre joue la montre
07:26et veut finir par passer soit par des ordonnances, soit par une loi spéciale,
07:30c'est-à-dire de reconduire le budget de cette année ?
07:33Mais toutes les manœuvres de M. Lecornu, y compris sa fausse d'émission, renomination,
07:38il a gagné du temps.
07:39Mais il a passé son temps à l'Assemblée pour discuter du projet de loi de budget.
07:43Ben oui.
07:43Ça, c'est pas gagner du temps, c'est vraiment chercher un compromis, non ?
07:45Si, c'est gagner du temps, puisque, comment dire, il sait très bien
07:48que même si ce texte était adopté, il n'y aurait pas de rétablissement des comptes
07:53ou il n'y aurait pas de grand projet pour la France.
07:55Parce qu'on parle tous les jours de savoir est-ce que le PS et LR vont continuer
07:59à faire survivre ce gouvernement zombie,
08:01mais qu'est-ce qu'il y a comme projet derrière pour la France et les Français ?
08:03Qu'est-ce que ça résout comme grand problème ?
08:06Qu'est-ce que résolve le projet de budget ?
08:08C'est quand même important d'avoir un projet pour la France,
08:11parce que si le projet, c'est juste que le PS et les LR gardent leur siège de député,
08:15je vous assure que ça n'intéresse pas grand-midi.
08:16Vous critiquez beaucoup ces budgets, pas seulement ce budget de la Sécu, mais ces budgets.
08:21Vendredi, au moment du vote de la partie recette du budget de la Sécu,
08:25la moitié de votre groupe est absent.
08:27Comment vous expliquez ça ?
08:28Il n'y avait pas de gars la moitié du groupe qui était absent.
08:31Vous avez 123 députés, il y avait 69 députés présents en séance.
08:35Il se trouve, sur l'ensemble de la période que le groupe national est le plus mobilisé de tous,
08:39il se trouve que ce jour-là, malheureusement, nous avions un deuil
08:42avec les obsèques de M. Jamais, qui était un des membres fondateurs du Front National.
08:48D'ailleurs, on pense à sa famille, à ses proches,
08:50et c'était un jour noir pour le Rassemblement National.
08:52Donc la moitié des députés du Rassemblement National étaient présents ?
08:55Une grande partie des gens qui étaient de jeu ce jour-là.
08:57De jeu, c'est qu'on a des présences organisées pour le groupe.
09:00Donc on sera bien présents mardi.
09:02Si on assiste sur cette présence, c'est que si vous aviez été un tout petit peu plus nombreux,
09:06cette partie-là du budget ne passait pas.
09:08Oui, c'est vrai, mais nous serons parfaitement nombreux et totalement présents.
09:11Mardi, vendredi, malheureusement, il y avait ses obsèques,
09:15c'est mal tombé, et c'est vrai que...
09:17Il n'y a pas de sens politique derrière tout ça.
09:18Il n'y a aucun sens politique derrière tout ça.
09:22Et d'ailleurs, normalement, le vote devait avoir lieu samedi.
09:24Il se trouve qu'il y a une accélération des débats
09:26pour que ceux qui nous écoutent soient au courant,
09:28ce qui fait qu'effectivement, on n'a pas pu anticiper ce changement dans le calendrier.
09:32Mardi, tout le monde sera là pour voter contre le budget de la Sécu.
09:35Absolument. Et je rappelle que sur la séquence,
09:37c'est comme une séquence qui dure deux mois,
09:38le groupe Rassemblement National est de très loin le plus mobilisé.
09:42Et nous sommes quand même deux fois plus mobilisés en moyenne
09:44que les groupes de la majorité, par exemple, et de LR.
09:47Donc, il ne faut pas non plus, si vous voulez, désinformer
09:50les Françaises et les Français sur la totalité de la période.
09:53C'est quand même le groupe Rassemblement National qui est le plus présent,
09:54alors que ce n'est pas notre budget, parce que c'est ça aussi.
09:57Et ça répond à votre question sur M. Lecornu.
09:59Le grand cynisme sur ce bloc central,
10:01c'est qu'ils sont totalement absents des débats budgétaires.
10:04On a une présence moyenne des amis de M. Attal, de M. Revoquiez.
10:07Beaucoup moins que le dernier.
10:08Oui, de 30%.
10:09Alors, effectivement, 30%, c'est peut-être nul que 15%,
10:11mais ça reste 30% de présence.
10:13C'est quand même bien peu quand on agit en responsabilité
10:16pour reprendre un des mots qu'ils prononcent pour faire le contraire.
10:20Jean-Philippe Tanguy, dans vos votes,
10:22pourquoi vous avez voté contre une hausse de la CSG sur le patrimoine ?
10:27Ça concerne vraiment les plus riches ?
10:29Non, parce que justement, ça ne concerne pas les plus riches.
10:31Parce qu'en fait, vous avez beaucoup d'artisans,
10:33de professions indépendantes qui se paient en dividendes
10:36depuis la création de la flat tax.
10:38Et donc, en fait, il n'y avait pas de mesure de niveau.
10:40Vous voyez, c'est très intéressant d'ailleurs.
10:42Ils ne sont pas capables d'identifier les plus privilégiés.
10:44D'une manière générale, de toute façon,
10:46nous étions contre une augmentation de ce genre de fiscalité.
10:50C'est un peu contradictoire avec votre contre-budget
10:53que vous aviez présenté.
10:55Vous aviez 15 milliards de nouveaux impôts.
10:57Il y avait notamment des taxes sur les rachats d'actions,
10:59sur les transactions financières,
11:01sur les super dividendes.
11:03Vous aussi, vous êtes pour alourdir la fiscalité ?
11:05Ah non, pas du tout.
11:06Parce que si vous avez bien lu le contre-budget,
11:08de manière générale, on baisse les impôts massivement
11:10de près de 50 milliards d'euros.
11:12Il y a un rééquilibrage fiscal,
11:13parce que nous, on ne rase pas gratis,
11:14contrairement à un certain nombre de personnes.
11:16Il est évidemment que pour baisser massivement
11:17les impôts sur les classes moyennes et populaires,
11:19notamment sur l'énergie, peut-être on en reparlera,
11:22sur les entreprises, en baissant les impôts de production.
11:24Il y avait un petit rééquilibrage à faire,
11:26mais c'est surtout des économies.
11:27Et au final, on baisse les impôts.
11:29Et les impôts dont vous parlez...
11:30Depuis que le budget est en examen à l'Assemblée nationale,
11:34vous avez voté contre vos convictions ?
11:36Ah non, à aucun moment.
11:37À aucun moment.
11:38Malheureusement, par contre,
11:40toutes les baisses d'impôts que nous proposions
11:42n'ont pas trouvé de majorité.
11:43Alors que la gauche ne vote pas des baisses d'impôts,
11:46c'est leur programme.
11:47Mais le fait que le bloc central et l'ALR, par exemple,
11:49ait refusé toutes nos baisses d'impôts
11:50sur les classes moyennes et populaires,
11:52la baisse d'impôts de 20 à 5,5 sur l'énergie,
11:55la suppression de la TVA
11:56sur un panier de 100 produits de première nécessité,
12:00la baisse des impôts de production...
12:01Tout cela coûte extrêmement cher.
12:02Oui, mais monsieur, vous ne pouvez pas me dire
12:04qu'on ne vote pas des baisses d'impôts
12:06et après dire que nos baisses d'impôts sont trop chères.
12:07Que ce soit des baisses d'impôts importantes,
12:09nous le revendiquons.
12:10Mais c'est bien ce que nous proposions.
12:12Et en l'occurrence, elles ne sont pas ciblées.
12:14Comment ?
12:15En l'occurrence, elles ne sont pas ciblées.
12:16Non, justement, on ne veut pas du tout les cibler,
12:17on veut que les classes moyennes en profitent,
12:19que toutes les classes moyennes profitent des baisses d'impôts
12:21et pas toujours les mêmes,
12:22à savoir ceux qui ne travaillent pas,
12:24qui n'ont pas la chance de travailler
12:25et ceux, comment dire,
12:27qui sont les plus privilégiés.
12:32100% de la population.
12:34La CSG qui va être augmentée
12:35concerne possiblement les classes moyennes.
12:38C'est une grande injustice.
12:38D'ailleurs, le paradoxe, c'est que les insoumis
12:40n'ont pas voté cette hausse de la CSG
12:42parce qu'ils la trouvaient trop injuste
12:44pour les classes moyennes.
12:45Donc, si les insoumis trouvent qu'une hausse d'impôts
12:47sur le patrimoine est injuste,
12:48c'est vraiment qu'elle doit être très injuste.
12:50Jean-Fibre Tanguy, dans vos pistes d'économie,
12:52il y a surtout la question de l'immigration.
12:54Vous en parliez tout à l'heure.
12:56À combien évaluez-vous les économies
12:58que vous pourriez faire dès la première année
12:59sur ce sujet ?
13:01Dès la première année, c'est-à-dire sans modification
13:02de la Constitution, nous pouvons faire
13:04entre 16 et 18 milliards d'euros d'économies,
13:07en particulier des économies sur le modèle social,
13:09que ce soit la transformation de l'aide médicale d'État
13:12en l'aide médicale d'urgence,
13:13la fin des visas pour soins.
13:15C'est plus de 1 milliard d'euros d'étrangers
13:17qui viennent dans notre pays uniquement
13:18pour se soigner.
13:20Je me permets de vous ramener à votre contre-budget
13:21parce que c'était 11 milliards
13:22qui étaient budgétés sur l'immigration
13:24de sources d'économies.
13:26Là, tout augmente.
13:27Vous êtes à 16 à 18 milliards maintenant.
13:29Non, c'est-à-dire que vous me demandez
13:30tout ce qu'on pourrait faire potentiellement.
13:32On a fait un certain nombre d'arbitrages
13:33dans un cadre contraint,
13:35notamment les 6 mois.
13:36Parce que, par exemple, nous, on estime
13:37qu'on peut faire en seulement 6 mois
13:39à cause de la mise en place.
13:42Donc, c'est vrai que le contre-budget
13:43du Rassemblement National,
13:44c'est vraiment un contre-budget opérationnel
13:45d'un parti politique qui aspire à gouverner.
13:48Si vous voulez, nous, on estime
13:50que le temps qu'on prenne la mesure
13:51et qu'elle soit appliquée,
13:52notamment pour les aides non-contributives,
13:54il faut 6 mois.
13:54Donc, par prudence
13:55et pour éviter un certain nombre
13:56de critiques de la presse,
13:58nous avons pris des économies
13:59sur 6 mois.
14:00Et même quand on est prudent,
14:01finalement, on nous reproche
14:02ce qu'on nous reprochait avant,
14:03c'est-à-dire de ne pas prendre
14:04les 6 mois et de ne pas être prudent.
14:05Donc, en fait,
14:06quand on prend une mesure de prudence,
14:07on nous critique
14:08et quand on ne prend pas
14:08la mesure de prudence,
14:09on est aussi critiqué.
14:10On va s'intéresser à vos sources
14:10d'économies sur l'immigration.
14:12Il y a notamment le renvoi
14:13des étrangers
14:14qui n'ont pas d'emploi
14:15depuis un an.
14:17Ça représenterait, d'après vous,
14:18une économie
14:19d'un milliard 100 millions d'euros.
14:21Ça fait combien d'expulsions
14:22pour arriver à ce chiffre
14:23d'un milliard 100 millions ?
14:24Écoutez, là,
14:26de tête,
14:26ce n'est pas le chiffre exact
14:27d'expulsion,
14:28mais c'est sûr que c'était
14:28une règle de 3
14:29qui correspondait
14:30à ce que coûte, en moyenne,
14:32un étranger au chômage,
14:33sachant qu'en moyenne,
14:34les étrangers au chômage
14:35dans notre pays
14:36sont deux fois plus nombreux
14:36que les nationaux.
14:38Mais là, effectivement,
14:39vous me posez une colle
14:39sur le chiffre exact
14:40qui correspond à cette règle de 3.
14:42Mais l'ordre de grandeur
14:43était très prudent
14:44car nous nous mettons,
14:46comme nous ne pouvons pas faire
14:47de changement constitutionnel,
14:48on se limite vraiment
14:49à l'expulsion des étrangers
14:50au chômage
14:51sur une longue durée
14:52dont il n'y aurait vraiment
14:53pas d'appel
14:54par rapport à sa situation familiale,
14:55par rapport à un certain nombre
14:56de faits juridiques,
14:58de jurisprudence
14:59qui aujourd'hui
14:59limitent grandement
15:00la capacité d'action
15:01d'un gouvernement.
15:02Mais il est certain
15:03que si nous avions la possibilité
15:04de faire passer par référendum
15:06nos mesures constitutionnelles
15:07de contrôle de l'immigration,
15:09nous pourrions faire
15:09bien plus d'économies.
15:11Mais comment arriverez-vous
15:12à expulser en 6 mois
15:14des étrangers
15:15vers des pays
15:16qui parfois
15:17refusent
15:18de reprendre
15:19leurs ressortissants ?
15:20Ah ben nous mettrons en place
15:20l'ensemble des rétorsions
15:22que nous proposons
15:23depuis des années
15:23qui n'ont pas été mises en place.
15:26Il faut bien le dire en particulier...
15:26Et ça va prendre énormément de temps ?
15:27Non je ne pense pas
15:28parce que la rétorsion,
15:29les rétorsions financières
15:31notamment
15:31que nous mettrons en place,
15:33notamment sur les transferts
15:34de la diaspora,
15:35les diasporas
15:36qui se trouvent en France
15:37dans ces pays d'origine,
15:38seront extrêmement sévères
15:39de notre part
15:41et pour un certain nombre
15:42de pays d'Afrique notamment,
15:44ça peut représenter
15:44plusieurs points de PIB.
15:46Donc je pense que ces pays
15:47accepteront
15:47dans un délai très rapide
15:49de reprendre leurs ressortissants
15:50car ils peuvent pas se permettre
15:51comment dire
15:52qu'on coupe
15:52le robinet financier
15:53qui vient de la France
15:55vers eux.
15:56Alors le but
15:56n'est évidemment pas non plus
15:57d'appliquer ces restorsions
15:59pour les appliquer.
16:00Je pense que l'élection
16:01du Rassemblement National
16:02sera en lui-même
16:03un signal
16:04pour ces pays
16:05qui comprendront
16:06que la France
16:06ne se laissera pas faire.
16:07Une dernière question
16:08sur votre contre-budget.
16:09Vous défendez
16:105 milliards d'euros
16:11d'économies
16:11sur le budget
16:12des régions.
16:14Qu'est-ce qu'ils arrêtent
16:14de faire les régions ?
16:15Elles arrêtent de rénover,
16:16de construire des lycées ?
16:17Elles arrêtent la formation ?
16:19Elles arrêtent des transports ?
16:20Parce que 5 milliards
16:20c'est beaucoup.
16:21Reporté au nombre
16:22de régions,
16:23au nombre d'administrations
16:24derrière,
16:24c'est pas énorme.
16:25Ça fait en gros
16:26500 millions,
16:27un peu moins de 500 millions
16:27d'économies structurelles
16:29par région.
16:30Je peux vous dire
16:30qu'il y a beaucoup
16:31de verra.
16:31Elles ont jamais fait ça
16:31jusque-là.
16:32C'est sûr qu'elles n'ont
16:33pas fait cela.
16:33Elles ont même fait l'inverse.
16:34Elles ont déjà été réduit.
16:35Elles ont beaucoup fait l'inverse.
16:36Vous savez que la Cour des comptes
16:37avait rendu un rapport
16:38très sévère sur la création
16:39de ces grandes régions
16:40qui devaient faire des économies.
16:41Évidemment,
16:42plus d'une administration
16:42est tentaculaire,
16:44plus malheureusement
16:44elles dépensent d'argent.
16:46Les présidents de régions
16:47se comportent un peu
16:48comme des barons,
16:49des nouveaux ducs.
16:49500 millions,
16:50c'est pas seulement le fonctionnement.
16:51Ça veut dire qu'il y a des choses
16:51que vous arrêtez de faire.
16:52Ah mais oui,
16:52mais par exemple,
16:53les subventions massives,
16:55un certain nombre d'associations
16:56seront arrêtées
16:58d'associations politiques.
16:59Je ne sais pas si ça fait
16:59500 millions.
17:00Ah ben si,
17:01moi je peux vous dire
17:01dans les Hauts-de-France,
17:02le nombre de subventions
17:04que nous versons aux associations
17:05dans le cadre de la politique
17:06de la ville
17:06est complètement insupportable
17:08et sans aucun contrôle.
17:10Je peux vous dire
17:10que le jour où il y aura
17:11un peu l'équivalent
17:13d'une commission,
17:14on va dire main propre,
17:15sur le déversement
17:17de plus de 50 milliards par an,
17:19l'ensemble des subventions
17:21aux associations dans notre pays,
17:22c'est 50 milliards d'euros par an.
17:24Toutes strates confondues.
17:25Donc il y a évidemment
17:26des associations
17:26qui font un travail,
17:28qui ont parfois
17:28une délégation de services publics,
17:29mais vous avez derrière cela
17:30un nombre de copinages,
17:32de renvois d'ascenseurs,
17:33de petits billets
17:34qui circulent dans notre pays.
17:35Vous avez aussi
17:36les clubs de foot.
17:37Consternant.
17:38Vous savez que les clubs de foot,
17:39ceux qui nous écoutent,
17:40il y en a beaucoup sur le territoire,
17:41ils savent bien
17:42qu'ils n'ont pas beaucoup d'argent.
17:43Je peux vous dire
17:44qu'ils vivent surtout
17:44sur la bonne volonté des bénévoles
17:46et que les clubs de foot,
17:47les clubs de sport dans notre pays,
17:48ils entendent parler
17:49beaucoup d'argent
17:49qui circulent à la télé.
17:51Ils n'en voient pas
17:51beaucoup la couleur
17:52sur le terrain,
17:53sur mon visionnement.
17:53Jean-Philippe Tanguy,
17:54pour revenir sur le budget de la Sécu,
17:56notamment sur la suspension
17:58de la réforme des retraites,
17:59vous avez voté
17:59pour cette suspension
18:01ce week-end.
18:03Vous êtes conscient
18:03que si vous votez contre mardi,
18:05si vous votez contre
18:06le budget de la Sécu,
18:06ça ne passera pas.
18:07Vous rétablissez
18:08la réforme des retraites
18:09de Macron.
18:10Oui, tout à fait.
18:10Tout à fait,
18:10parce que si on vote contre,
18:11ça veut dire qu'on arrive
18:12à mettre en échec,
18:13enfin,
18:14le vote contre s'il passe
18:15et s'il implique
18:19des retraites,
18:19ça veut dire que
18:20le projet n'est pas passé
18:21et que M. Le Corneu
18:22devrait tomber
18:23et que donc,
18:23il y aura une dissolution.
18:25S'il y a une dissolution,
18:26le Rassemblement National
18:26peut remporter...
18:27Ça, c'est ce que vous souhaitez.
18:28Ah oui, c'est ce que vous souhaitez.
18:29C'est votre théorie.
18:30Bien sûr que c'est la théorie.
18:31Mais c'est ce qui a été promis
18:32aux Français et aux Français.
18:33Les Français ne la verront pas.
18:34M. Macron nous a dit
18:35s'il n'y a pas
18:36de projet de loi de sécurité sociale
18:38ou de projet de loi
18:39de finances générales,
18:41il y aura dissolution.
18:41Non, il n'a pas dit ça, pardon.
18:42Il a dit que le gouvernement
18:44tomberait et qu'il y aurait
18:45une impasse.
18:46Ça revient à une motion de censure.
18:48Si vous vous estimez
18:49que ce n'est pas un désaveu
18:50pour le Premier ministre
18:51puisqu'il lui-même
18:52siège au banc régulièrement,
18:54moi je pense que la crise politique
18:55reviendra à ce message-là.
18:57Mais si vous estimez...
18:57Pour être clair,
18:58vous dites si mardi
19:00c'est un vote négatif
19:01sur le budget
19:01de la sécurité sociale,
19:03Sébastien Lecornu
19:03doit démissionner.
19:04C'est ce que vous dites.
19:05Mais bien sûr,
19:05c'est un désaveu majeur.
19:07Ce sera un désaveu
19:07essentiel de toute sa politique
19:09et en plus d'une politique
19:10qui nous a fait perdre
19:12comment il ne pourrait pas démissionner.
19:14Enfin, je veux dire,
19:14le nombre de messages politiques
19:16qui ont été envoyés
19:17encore par la région ce matin
19:18expliquant que ce serait
19:19un désaveu,
19:20ce serait la fin du quinquennat,
19:22ce serait la fin
19:23de M. Lecornu.
19:24Tout le monde serait renvoyé
19:25aux élections.
19:26Écoutez, tous ces messages
19:27ont été passés.
19:28Et s'ils démissionnent,
19:28ça veut dire qu'on finisse l'année
19:29sans budget.
19:30Mais je souhaite
19:31qu'on finisse l'année
19:32sans ces budgets.
19:32Ces budgets sont toxiques
19:33pour les Français
19:35comme il l'était depuis 7 ans.
19:36Comment on peut trouver
19:37un meilleur budget ?
19:37Mais je finis quand même
19:38sur cette réponse
19:39sur les retraites.
19:39Ça veut dire que s'il y a
19:40dissolution,
19:41ce sera peut-être
19:42l'abrogation
19:43de la réforme des retraites
19:44si Jordan Bardella
19:45est Premier ministre.
19:46C'est ça l'essentiel.
19:48Parce que ce petit décalage,
19:49comment dire,
19:50ça renvoie en fait
19:51au grand débat de 2027.
19:53Et c'est pas financé.
19:54Or, l'élection
19:54de Jordan Bardella
19:56comme Premier ministre,
19:56enfin d'une majorité
19:57de députés
19:58Rassemblement National
19:58et UDR
19:59avec Jordan Bardella
20:01Premier ministre,
20:02ça veut dire
20:02non seulement l'abrogation
20:03de la réforme des retraites,
20:04mais un financement
20:05de cette nouvelle réforme
20:06des retraites
20:07plus juste pour les travailleurs.
20:08Donc vous restez sur le programme
20:09de 2022 en la matière.
20:11C'est-à-dire
20:11une retraite à 60 ans
20:13pour ceux
20:14qui ont commencé
20:14à travailler avant 20 ans
20:16et 42 ans d'annuité
20:18pour tous les autres.
20:1942 ans progressivement
20:20selon que vous êtes entré
20:21dans le marché du travail
20:22entre 20 et 22 ans.
20:24D'accord.
20:2424 ans pardon.
20:25Par exemple,
20:26un jeune qui a commencé
20:27à 25 ans,
20:29il part à la retraite
20:29à 67 ans.
20:31Ça c'est le système d'aujourd'hui.
20:32C'est quand même
20:32très éloigné
20:33de ce que vous proposez
20:35pour les carrières longues
20:37et ceux qui ont commencé
20:38à travailler.
20:39Est-ce qu'il n'y a pas
20:40un grand écart
20:40entre les Français
20:43qui ont commencé
20:44à travailler à 19 ans
20:45dans votre programme
20:46et ceux qui ont commencé
20:47à 25 ans ?
20:48On passe de 60 à 67 ans.
20:52Ah mais c'est toute la logique
20:52de notre proposition.
20:54Justement,
20:54on considère que les personnes
20:55qui ont commencé
20:56à 25 ans,
20:57généralement,
20:57sont des gens
20:57qui ont la chance,
20:58l'opportunité de faire des études,
21:00qui ont des métiers
21:00moins difficiles,
21:01alors que ceux
21:01qui ont travaillé
21:02avant 20 ans
21:02sont dans une situation inverse.
21:05par ailleurs,
21:07la situation que vous énoncez,
21:08c'est la situation actuelle.
21:09Donc en fait,
21:10notre réforme
21:10ne change pas
21:11la situation actuelle.
21:12Aujourd'hui,
21:13quelqu'un,
21:13c'est même pire que ça,
21:14d'ailleurs,
21:14quelqu'un qui commence
21:15à travailler
21:15à 25 ans,
21:18il s'arrête
21:18à 67 ans
21:20de manière automatique,
21:22mais s'il n'y avait,
21:23comment dire,
21:23il n'y avait pas
21:23ce système de protection,
21:25il finirait
21:26entre 67 et 68 ans.
21:28Donc en fait,
21:28c'est la situation actuelle
21:29et c'est marrant
21:30le fait que vous soulevez
21:32avait été soulevé
21:33par la campagne législative
21:35par nos adversaires
21:35et avait été présenté
21:36aux Françaises
21:37et aux Français
21:37comme une faille
21:38de notre système de retraite.
21:40Mais c'est la faille
21:41du système de retraite actuel.
21:42Ça n'a rien à voir
21:43avec les mesures
21:44du Rassemblement National.
21:45Justement,
21:45est-ce qu'il ne faut pas
21:46changer tout le système ?
21:47Ce système-là,
21:48il n'y a pas à le changer
21:48puisque ce n'est pas
21:49la part injuste
21:50de la réforme des retraites.
21:51La part injuste
21:52de la réforme des retraites,
21:53c'est les gens
21:53qui ont commencé
21:54à travailler tôt
21:54et qui parfois
21:55cotisent plus
21:56que 42 ans.
21:57Il y en a un certain nombre
21:58de personnes
21:59qui pour arriver
22:00à l'âge de départ
22:02à la retraite
22:02doivent cotiser
22:03beaucoup plus
22:03que les autres.
22:04C'est vraiment
22:04un système injuste.
22:05C'est d'ailleurs pour ça
22:06que les Françaises
22:07et les Français
22:07sont contre depuis le début.
22:08C'est qu'ils ont bien compris
22:09que cette réforme
22:10était totalement injuste.
22:11Vous êtes pour de la capitalisation
22:13dans le système de retraite
22:14ou pas ?
22:14Il faut encourager
22:15évidemment la capitalisation.
22:17Mais on nous dit
22:18il n'y a qu'à Faucon
22:19changer la répartition
22:20par la capitalisation.
22:21Quand vous vous intéressez
22:23aux réformes
22:24qui sont proposées,
22:25ce sont des réformes
22:26qui mettront
22:26entre 20 et 40 ans.
22:28Parce que le système
22:28des retraites
22:29c'est évidemment
22:30un financement
22:30très important.
22:32C'est 400 milliards
22:33d'euros par an.
22:35Et donc pour arriver
22:35comment dire
22:36même ceux qui proposent
22:37ce système
22:38pour arriver
22:38à de telles sommes
22:39déversées,
22:40il faudrait une transition
22:41qui durerait entre
22:4220 et 40 ans.
22:43Donc c'est un peu
22:43la nouvelle mode
22:44de présenter la capitalisation
22:46comme la solution magique.
22:47Il faut l'encourager,
22:48il faut la développer,
22:49mais ce n'est pas
22:50la formule magique.
22:51Ce n'est pas pour remplacer
22:52le système actuel.
22:52Mais ce n'est pas possible.
22:53Avant une toute dernière question
22:54sur ce budget de la sécu,
22:55juste je voudrais vous faire savoir
22:56que sur ce budget précisément,
22:59Bruno Retailleau,
22:59donc le président des Républicains,
23:01vient de dénoncer
23:02un hold-up fiscal
23:02et il appelle
23:03les députés LR
23:04à ne pas voter pour.
23:06Une dernière question justement.
23:07Je sais qu'il y a des ministres LR
23:08dans le gouvernement quand même.
23:09Parce que ce serait bien
23:09que M. Retailleau...
23:10Alors il s'est suspendu
23:10des Républicains pour l'instant.
23:12Il y a des limites
23:12au dédoublement de personnalité quand même.
23:14Est-ce que vous pensez
23:14que les députés LR
23:15vont respecter
23:16cet appel du président du parti
23:18à mardi ?
23:19Écoutez, nous verrons.
23:20Pour le moment,
23:20ils n'ont rien respecté du tout
23:21puisqu'ils ont voté
23:22plein de taxes
23:22et ils ont soutenu
23:23le gouvernement
23:24socialo-macroniste
23:25tel qu'il est.
23:25Mais M. Retailleau
23:26a donc suspendu
23:27ses troupes
23:29qui sont dans le gouvernement
23:31en disant que
23:32s'il sortait du gouvernement,
23:32il redevenait LR.
23:33Donc c'est vraiment
23:34une toute petite sanction
23:35parce que si c'est insupportable
23:36toutes ces taxes,
23:38tout ce budget,
23:38tout ce que fait
23:39le gouvernement Lecornu,
23:40il devrait être viré à vie.
23:41Voilà.
23:42Donc on voit bien
23:42que tout ça est très hypocrite
23:43et qu'en fait,
23:45M. Retailleau
23:45a ses deux fers au feu
23:46et qu'il n'y a pas de position,
23:48il n'y a pas d'autorité.
23:48Donc pour un parti
23:49qui veut incarner
23:50la restauration de l'autorité
23:51et la discipline,
23:52il n'arrive même pas
23:53à avoir de la discipline
23:54sur quatre ministres.
23:55Jean-Philippe Tanguy,
23:56nous avons lu plusieurs articles
23:58en censant les qualités
23:59de la ministre du budget
24:00Amélie de Montchalin
24:00cette semaine.
24:01Vous ne partagez pas
24:02les louanges
24:03de vos collègues ?
24:05Ça dépend des qualités.
24:06Si ce sont des qualités
24:07intellectuelles et rhétoriques,
24:08elle en a de nombreuses
24:09et une résilience physique aussi
24:11assez impressionnante,
24:12il faut bien dire,
24:13dans ces débats.
24:14Mais comme je l'ai dit
24:16à plusieurs reprises,
24:16c'est aussi une excellente comédienne,
24:18c'est-à-dire qu'elle arrive
24:18à occuper la scène parlementaire
24:21en nous faisant perdre
24:21beaucoup de temps,
24:23comment dire,
24:24en détournant
24:25beaucoup de questions.
24:26Il y a des questions
24:27très importantes,
24:27on n'a pas eu de réponse.
24:28Vous voyez, par exemple,
24:29tout ce qui est crédit carbone,
24:31marché carbone,
24:32les certificats d'économie d'énergie
24:33qui vont augmenter
24:34de 2 milliards d'euros,
24:35les taxes sur le carburant,
24:37le gaz, le fuel
24:38au 1er janvier,
24:40ce qu'on appelle aussi
24:40les certificats de production
24:41de biogaz,
24:42toutes ces choses étranges,
24:44ces objets fiscaux
24:45non-identiciés.
24:46C'est des mesures écologiques,
24:47vous êtes contre tout le monde ?
24:48Non, ce n'est pas des mesures écologiques,
24:49ce n'est pas des mesures écologiques,
24:50c'est juste des taxes
24:51pour faire la poche des Français
24:53sur le dos,
24:54sur le dos de l'écologie.
24:56Mais vous voyez,
24:56les certificats d'économie d'énergie,
24:57ça existe depuis 20 ans,
24:58je ne vois pas trop
24:59quelle crise écologique
25:00ça a solutionné.
25:02Par contre,
25:03ça ponctionne aujourd'hui
25:046 milliards d'euros
25:05sur les factures
25:06des familles et des entreprises
25:07et ce sera 8 milliards
25:08pour l'année prochaine.
25:10Donc, l'excuse de l'écologie
25:11coûte très cher aux Françaises,
25:12aux Français
25:12qui d'ailleurs ne sont pas dupes.
25:14Je vous renvoie
25:15à la crise des Gilets jaunes
25:15qui était exactement cela,
25:17c'est-à-dire détourner
25:18la cause de l'écologie
25:19pour faire les poches
25:20des familles et des entreprises.
25:21Jean-Philippe Tanguy,
25:22vous en êtes où
25:23dans votre réflexion interne
25:25sur l'intégration
25:26dans le droit français
25:26du respect des 3% de déficit,
25:29les fameux 3% européens ?
25:31Mais écoutez,
25:32c'est une réflexion
25:32qui avance
25:33et qui avance,
25:34comment dire,
25:36de manière constructive.
25:37Parce que ça permet aussi
25:38d'avoir le débat
25:39sur qu'est-ce qui relève
25:40de la dépense d'avenir ?
25:41L'éducation de nos enfants,
25:43la recherche et le développement,
25:45les grandes infrastructures
25:46comme le plan nucléaire
25:47ou le TGV
25:47et, comment dire,
25:49la mauvaise dépense,
25:50la dépense de fonctionnement,
25:52la gabgie,
25:52pour ne pas dire
25:53le clientélisme électoral
25:54et acheter les élections.
25:55Donc,
25:55votre adhésion au 3%,
25:57c'est pour être plus ferme
25:58sur le plan budgétaire ?
25:59C'est ça l'idée ?
26:00C'est pour rétablir les comptes
26:01dans l'intérêt de la France.
26:02Nous sommes,
26:03on va rentrer
26:03dans la 52ème année
26:06de déficit systématique
26:08des comptes publics.
26:10Moi,
26:10je dois dire
26:10qu'on pensait
26:11que les 50 ans,
26:12ce triste anniversaire
26:13serait un peu,
26:14comment dire,
26:14un cri d'alarme
26:15et que,
26:16mais non,
26:16ça n'a pas changé.
26:17L'État est incapable
26:18de faire des économies.
26:19Or,
26:19respecter les 3% de déficit,
26:21ce n'est pas le chiffre magique
26:22parce que ce chiffre
26:23sort un peu,
26:23il faut le dire,
26:24de n'importe où.
26:25C'est juste qu'il faut
26:25rétablir les comptes,
26:26baisser le déficit
26:28pour baisser la charge
26:29de la dette.
26:29Parce qu'aujourd'hui,
26:30les Françaises et les Français
26:31doivent savoir
26:32que la charge d'intérêt
26:33de la dette,
26:34c'est-à-dire le nombre
26:35d'impôts,
26:35la quantité d'impôts
26:36qui est dépensée
26:37uniquement pour payer
26:38la charge de la dette,
26:39étrangle la capacité
26:41de l'État
26:41à faire des choses
26:42puisqu'on est à 73 milliards
26:43pour l'année prochaine
26:44et on sera pour 2027
26:45sans doute
26:46à près de 100 milliards d'euros.
26:48Et donc,
26:49ces 100 milliards d'euros
26:49qui vont dans la charge
26:50de la dette
26:51ne permettent pas
26:51d'investir
26:52dans le système de santé,
26:53dans l'éducation,
26:55dans l'avenir,
26:55dans la réindustrialisation
26:57et puis surtout,
26:58il faut les sortir
26:58les 100 milliards.
26:59C'est-à-dire,
26:59c'est beaucoup d'impôts
27:00des Françaises et des Français.
27:01Donc,
27:02revenir dans une trajectoire
27:03de contrôle des finances publiques,
27:05ce n'est pas du tout
27:05pour faire plaisir
27:06à la Commission européenne.
27:07C'est dans l'intérêt
27:08de la France
27:09et des Français
27:10car sinon,
27:10ce sont leurs impôts
27:11qui brûleront,
27:12qui seront dépensés
27:13en charge d'intérêt.
27:16Le Grand Jury.
27:18Question Express.
27:20Donc,
27:20des réponses par
27:21oui ou non.
27:22une crèche dans une mairie,
27:24est-ce que c'est une entrave
27:25à la laïcité ou pas ?
27:26Non.
27:27Pour ou contre,
27:27des rames de trains
27:28et de métros
27:28réservés aux femmes ?
27:29Non.
27:30Faut-il supprimer
27:32les feux rouges,
27:33les lignes blanches,
27:33les panneaux de signalisation ?
27:34C'est une proposition
27:35de Louis Sarkozy.
27:36Non,
27:37et donc non.
27:38Un double non.
27:39Bon,
27:39c'est très rapide.
27:40C'est pour Louis Sarkozy.
27:41La vigue est efficace.
27:43Très très bien.
27:43Pour ou contre,
27:44le non-remplacement
27:44d'un départ à la retraite
27:45sur deux
27:46dans la fonction publique.
27:47C'est ce qu'a voté
27:48le Sénat hier.
27:49Non,
27:49parce que ça ne fonctionnera pas.
27:51Il ne faut pas réduire
27:52le nombre de fonctionnaires ?
27:52Si,
27:53mais il faut d'abord
27:53repenser la fonction publique
27:54avant de mettre ça
27:56sur le dos des fonctionnaires.
27:57C'est intéressant
27:58à quel point aussi
27:58cette droite sénatoriale
28:00est incapable
28:01de se remettre en cause.
28:01Pourquoi est-ce que je dis ça ?
28:02A l'époque où Nicolas Sarkozy
28:04l'a fait,
28:04nous étions encore
28:05avec Nicolas Dupont-Aignan
28:06dans la sphère
28:07de l'UMP.
28:09C'était la réduction,
28:10l'optimisation
28:11de la dépense publique
28:12et c'était déjà
28:13un fonctionnaire sur deux
28:14pas remplacé à la retraite.
28:15Ça n'a pas fonctionné,
28:16ça a fini par coûter plus cher
28:17que ça devait rapporter.
28:18Pourquoi ?
28:19Parce qu'en fait,
28:20ce n'est pas la fausse
28:20des fonctionnaires
28:21s'il y a une dérive
28:21de dépenses de l'État,
28:23c'est parce que l'État
28:23est mal organisé.
28:24On a parlé tout à l'heure
28:25du millefeuille administrative,
28:27de cette superposition
28:28de strates
28:29dont plus personne
28:30ne comprend rien.
28:31Si vous ne faites pas
28:31de réforme de ces strates,
28:33les emplois de fonctionnaires
28:35que vous allez supprimer,
28:36ils seront faits
28:38sur les fonctions publiques utiles,
28:39c'est ce qu'a fait
28:39M. Sarkozy,
28:40la police,
28:41l'armée,
28:42la gendarmerie,
28:42les douanes,
28:43c'est ça qui ont été sacrifiés
28:44pendant que la fonction
28:45publique territoriale
28:45va continuer à augmenter.
28:47Donc il faut d'abord
28:47faire la grande réforme
28:48du millefeuille administratif,
28:50le ménage dans toutes les agences,
28:51les structures parallèles,
28:53faire des vrais choix,
28:54supprimer au moins
28:54deux échelons,
28:55et là,
28:56on pourra supprimer
28:57des postes,
28:58non pas de postes de fonctionnaires
28:59parce que ces postes
29:00seront devenus inutiles.
29:01Aujourd'hui,
29:02on ne peut pas dire
29:02à des fonctionnaires
29:02qu'ils sont inutiles,
29:04c'est d'une grande violence
29:05et c'est d'une grande injustice.
29:10avec une question notamment
29:11Jordan Bardella
29:12est-il en train d'effacer ?
29:14Marine Le Pen
29:15de La Présidentielle.
29:16Votre radio.
29:26Suite du Grand Jury
29:28présenté par Olivier Bost.
29:30Jean-Philippe Tanguy,
29:32le président délégué
29:33du groupe
29:34Rassemblement National
29:35à l'Assemblée
29:35et député de la Somme
29:37et notre invité
29:37Jim Jarassé
29:39du Fidaro
29:39et Steve Jourdain
29:40de Public Sénat
29:41sont à mes côtés
29:42pour vous interroger.
29:43Le Grand Jury,
29:45ça se passe au Parlement.
29:47Alors,
29:47ce ne sont plus
29:48les questions express
29:48mais vous pouvez répondre
29:49aussi par oui ou par non.
29:50Jean-Philippe Tanguy,
29:51fallait-il auditionner hier
29:52Jean-Luc Mélenchon
29:53à l'Assemblée Nationale
29:54sur les liens
29:55entre politique
29:56et islamisme ?
29:57Oui.
29:59Et vous ne s'était pas
30:00à offrir quand même
30:01une tribune
30:01complaisante
30:03aux leaders
30:04de la France insoumise ?
30:05La complaisance,
30:06il y avait beaucoup
30:07de députés insoumis.
30:08C'est vrai qu'on ne pouvait
30:08pas à la fois
30:09être sur le projet de loi
30:10de la sécurité sociale
30:11et être en commission.
30:12Moi, je ne pouvais pas
30:13y aller par exemple.
30:13Alors, ça m'intéresse
30:14et on n'a pas encore
30:15le don d'ubiquité.
30:16À quoi elle sert
30:17cette commission d'enquête ?
30:18Vous pensez vraiment
30:18établir des liens
30:19entre la France insoumise
30:20et des mouvements islamistes
30:22ou l'islamisme politique ?
30:24Une commission d'enquête
30:24n'est pas là
30:25pour viser un parti politique.
30:26Sinon, on n'est plus
30:27en démocratie
30:28ni en république.
30:29C'était de s'interroger
30:30sur les liens en général
30:31qui peuvent exister
30:33malheureusement
30:33à la pénétration
30:34des mouvements islamistes,
30:35notamment à quelques mois
30:39qui sont sortis assez inquiétants
30:41sur cette pénétration
30:42pour ce qui est
30:43du mouvement insoumis.
30:44Mais enfin, vous savez,
30:45il y a aussi
30:46de l'islamo-droitisme.
30:47C'est-à-dire, il y a aussi...
30:48C'est-à-dire ?
30:49Il y a beaucoup de communes
30:51où il y a des soupçons
30:52d'entrisme ou d'entente
30:53entre des mouvements
30:55islamistes radicaux
30:56dans la mouvance
30:58et un certain nombre
31:00de communes.
31:00Vous avez quoi en tête ?
31:01Quelles communes en tête ?
31:03Le problème, c'est que
31:04vous savez très bien
31:05que s'ils commencent
31:05à désigner des gens,
31:06on n'en sort pas
31:07et que malheureusement,
31:08je risque, moi,
31:09d'être attaqué
31:09alors qu'on peut dire
31:10une vérité.
31:10Donc, c'est un peu compliqué.
31:12Mais je sous-entends
31:13quelque chose
31:13et que vous avez misé...
31:14Mais ce n'est pas
31:14que je sous-entends,
31:15c'est qu'on voit
31:16assez régulièrement
31:17des présences d'élus
31:18faisant des discours
31:19assez complaisants
31:20ou inquiétants
31:21dans des sphères,
31:22dans des associations
31:23dites culturelles
31:24et en fait religieuses.
31:25Des élus LR ?
31:27LR, mais oui.
31:27Moi, j'ai le cas
31:28dans les Hauts-de-France.
31:29Une fois plus,
31:30vous savez,
31:31on ne peut pas
31:31jeter à la vindique,
31:32mais j'invite les gens
31:33qui nous écoutent
31:34à aller voir
31:34un certain nombre de faits.
31:36Dans les Hauts-de-France,
31:36on a eu dans la métropole
31:38lilloise
31:38des problèmes
31:39avec un certain nombre
31:40d'élus,
31:40y compris des élus
31:41de droite,
31:42qui se réclament de la droite.
31:43Je le regrette,
31:45je le déplore,
31:46mais on peut le constater
31:47au jour le jour.
31:49Et il faut s'en inquiéter
31:50parce qu'en fait,
31:51ces gens,
31:51on ne sait pas
31:52qu'ils sont islamistes
31:52eux-mêmes, évidemment,
31:53ces gens pensent
31:55contrôler l'islamisme.
31:56Il y a un certain nombre
31:57d'élus
31:57qui pensent être plus malins
31:58que tout le monde
31:59et qui pensent
31:59qu'ils vont réussir
32:00à manipuler
32:01les organisations
32:02islamistes
32:03ou radicales.
32:05Nous n'arrivons,
32:05personne ne peut
32:06contrôler l'islamisme.
32:07L'islamisme
32:08finit toujours
32:09par gagner
32:09comme tous les mouvements
32:11radicaux.
32:11Ils ont une vision
32:12du temps long,
32:13ils ont une vision
32:13des choses
32:13qui fait qu'ils gagneront
32:14toujours et que les élus
32:16qui mettent la main
32:17là-dedans
32:17finiront toujours
32:18par être dévorés.
32:19C'est d'ailleurs
32:19ce qui est en train
32:19d'arriver aux insoumis
32:21et à un certain nombre
32:22de mouvements de gauche.
32:22On l'a vu à Saint-Ouen
32:24où quand même
32:25une chef de file
32:26écologiste homosexuelle
32:27a dû démissionner
32:29de sa fonction
32:29ou abandonner
32:30ses ambitions
32:30parce que visiblement
32:32ça ne plaisait pas
32:32à un certain nombre
32:33de mouvements
32:34qui sont évidemment
32:34dans ces quartiers
32:35des mouvements islamistes.
32:36Ce n'est pas
32:36les évangéliques intégristes
32:38qui ont empêché
32:39à Saint-Ouen
32:40cette femme
32:40de se présenter.
32:41Dans une autre commission
32:42Jean-Philippe Tanguy
32:43sera auditionnée
32:44mercredi prochain
32:45la patronne
32:46de France Télévisions.
32:48Cette commission
32:48a-t-elle pour but
32:49de pousser
32:50à la privatisation
32:52du service public
32:53audiovisuel ?
32:54Il n'y a pas besoin
32:54d'une commission
32:55pour pousser
32:56quand on voit
32:56le rapport
32:56de la Cour des cons
32:57d'ailleurs
32:58le président
32:59de la troisième section
33:00a encore été auditionné
33:01dans cette commission
33:01et a confirmé
33:03les conclusions
33:04accablantes.
33:04Est-ce que pour vous
33:05c'est un problème
33:05de gestion
33:06de ces entreprises
33:06ou c'est un problème
33:07d'opinion ?
33:09Il y a les deux
33:09mais si vous voulez
33:10il y a un problème
33:11de ligne éditoriale
33:13qui à mon avis
33:13n'est pas neutre
33:14et qui utilise
33:15l'argent public
33:16pour faire passer
33:16des messages
33:17qui ne sont pas
33:17des messages
33:17de service public
33:18mais souvent
33:19des messages
33:20politisés
33:20trop politisés
33:21mais ça c'est
33:22l'avis
33:24du Rassemblement National
33:25est le mien
33:25mais les questions
33:27de mauvaise gestion
33:28ça devrait être
33:28l'avis de tout le monde
33:29il y a aujourd'hui
33:30un problème
33:32gravissime de gestion
33:33tant et si bien
33:34qu'aujourd'hui
33:35France Télévisions
33:35et le service public
33:37en général
33:37sont au bord
33:38de la faillite financière
33:39alors qu'ils ont
33:40le trou sans fond
33:41des finances publiques
33:434 milliards d'euros
33:43par an
33:44avec des salaires
33:45excusez-moi
33:45qu'est-ce qui a été rêvé
33:46dans cette cour du compte
33:46des salaires
33:47mirobolants
33:4814 semaines
33:49de congés payés
33:50des millions d'euros
33:51en cocktails
33:52et avantages divers
33:53qui n'ont rien à voir
33:54avec le service public
33:54c'est quand même grave
33:55Jean-Cype Tanguy
33:55vous évoquez
33:56la ligne éditoriale
33:58de France Télévisions
33:59est-ce que c'est
33:59aux pouvoirs politiques
34:00en l'occurrence
34:01aux élus
34:02aux députés
34:03de commenter
34:04une ligne éditoriale
34:05d'un média
34:06est-ce que vous n'êtes pas
34:07en train d'appliquer
34:08ce que vous reprochez
34:09justement à Emmanuel Macron
34:10on a vu
34:11la polémique
34:12sur le label
34:14des médias
34:16qu'il a souhaité
34:17imposer
34:18ce qui n'a pas
34:19une forme de paradoxe
34:21dans votre position
34:22mais non
34:22parce que nous
34:23on ne veut pas
34:23que le service public
34:24est la ligne du Rassemblement National
34:26on veut qu'il soit neutre
34:27on veut que tout le monde
34:28voudrait que tout le monde
34:29soit traité à égalité
34:30à commencer par les temps d'antenne
34:32or même le temps d'antenne
34:33c'est-à-dire
34:33le temps de parole
34:34donné aux élus
34:36du Rassemblement National
34:37est inférieur
34:37à ce qu'on devrait avoir
34:38et le temps des élus
34:40de gauche
34:40au centre-gauche macroniste
34:42est supérieur
34:42à ce qu'il devrait avoir
34:43est-ce que la privatisation
34:44sont contrôlées par l'ARCOM
34:45oui
34:46elles sont très vaguement contrôlées
34:47très vaguement contrôlées
34:49et plus contrôlées
34:50pour certains
34:51et pas pour d'autres
34:51et puis vous avez
34:52toute cette orbe
34:54on va dire
34:54ces personnalités
34:56qui soi-disant
34:56ne sont pas politiques
34:57qui en fait font de la politique
34:58sont invités
34:59voire des faux experts
35:00et qui ne sont jamais comptabilisés
35:02dans certains temps de parole
35:02par exemple
35:03le président de l'ARCOM
35:04nous a expliqué
35:05que Philippe de Villiers
35:06était une personnalité politique
35:07ce qu'il est
35:08mais que Daniel Cohn-Bendit
35:10et que Éric Dupond-Moretti
35:11qui était ministre
35:12il y a quelques mois
35:13n'était pas une personnalité politique
35:14donc Philippe de Villiers
35:14qui a abandonné ses mandats
35:15il y a de nombreuses années
35:17serait encore un politicien
35:19et pas
35:19M. Dupond-Moretti
35:20qui fait
35:21comment dire
35:22à la promo
35:23d'Emmanuel Macron
35:24matin, midi et soir
35:25et qui était ministre
35:25donc ça n'a aucun sens
35:26et c'est assez fatigant
35:28il faut bien dire
35:28on est bien éloigné
35:29de la démocratie
35:31et du service public
35:32avec quand même
35:324 milliards d'euros
35:33d'argent public par an
35:34bien mal dépensé
35:35et pourtant
35:35vous avez 69%
35:37des français
35:37qui ont une bonne image
35:38du service public
35:39selon
35:40de l'audiovisuel public
35:42selon un sondage
35:43Ipsos
35:44c'est pas beaucoup
35:45pour un service
35:46qui appartient à tous les français
35:47ça fait une majorité
35:48d'accord
35:49ça fait quand même
35:49beaucoup de gens
35:50qui payent cher
35:51et qui sont pas contents
35:51et souvent
35:52l'audiovisuel public
35:53sert aussi
35:54à donner la voix
35:55au territoire
35:56à cette France rurale
35:57que vous défendez
35:58est-ce que vous n'êtes pas
35:58un peu à côté de la plaque
35:59là-dessus ?
36:00ça dépend quel service public
36:01si vous parlez
36:02effectivement des antennes
36:03locales
36:04France Bleu
36:04enfin ici
36:05maintenant ça s'appelle ici
36:07je crois
36:07et les France 3
36:09régionaux
36:10c'est pas non plus
36:11la priorité de notre combat
36:13il est évident
36:14que la priorité de notre combat
36:15ce sont des antennes nationales
36:16si vous privatisez
36:17vous privatisez tout
36:18j'imagine
36:18bien sûr
36:19mais aujourd'hui
36:19le problème majeur
36:20c'est les antennes nationales
36:22mais même aux antennes locales
36:22on a des graves problèmes
36:23de neutralité
36:24moi France 3 Picardie
36:25n'est pas du tout neutre
36:26fait beaucoup de propagande
36:28contre le rassemblement national
36:29ils sont complètement obsédés
36:30par nous
36:30il n'y a que des sujets
36:31hostiles
36:32à notre action locale
36:34France Bleu Picardie
36:35à chaque fois que j'y vais
36:36c'est l'inquisition
36:37c'est des questions orientées
36:39voilà il y a des journalistes
36:40là-dedans
36:40qui sont très bien
36:41d'ailleurs qui sont pris en otage
36:42par une direction
36:43qui est bien éloignée
36:44du service public
36:45mais comment dire
36:46la ligne directrice
36:47de ces médias
36:48est toujours hostile
36:49moi quand je vais dans ces médias
36:50j'y vais avec un casque
36:52je sais très bien
36:52que je vais passer
36:53un sale quart d'heure
36:53et que je vais parler de tout
36:54sauf de ce qui intéresse
36:55les Picards par exemple
36:56Jean-Philippe Tanguy
36:57pour sortir des commissions
36:59pourquoi le rassemblement national
37:00est-il voté
37:01contre la vaccination
37:03obligatoire de la grippe
37:04des résidents des EHPAD
37:05et de leurs soignants
37:06parce que nous pensons
37:06qu'il faut convaincre les gens
37:08nous pensons que
37:09la science avance
37:10par la conviction
37:11vous pensez ça
37:12sur tous les
37:13sur tous les vaccins
37:15pas pour les enfants évidemment
37:16mais quand vous avez
37:17des adultes
37:18les adultes
37:19il faut leur parler
37:20il faut les convaincre
37:21il faut les persuader
37:22c'est évident
37:23toute mesure
37:24comment dire
37:24de coercition
37:26on n'en peut plus
37:27il faut traiter
37:28l'Etat doit traiter
37:29ses concitoyens
37:30comme des adultes
37:30on voit que quand certains vaccins
37:31ne sont pas faits
37:32on voit des maladies réapparaissent
37:33où sont les campagnes de prévention
37:34monsieur Bost ?
37:36alors à la télé
37:36on a plein de campagnes
37:37payées par le service public
37:38d'ailleurs l'alerte de Marine Le Pen
37:39qui avait dit que l'Etat
37:40dépensait beaucoup d'argent
37:41dans des campagnes de pub
37:42sur l'ensemble des médias
37:43on nous avait dit
37:44pas du tout
37:44c'est de la démagogie
37:45monsieur Lecornu
37:46a avoué que ça coûtait
37:47un milliard d'euros par an
37:48donc il y a un milliard d'euros par an
37:49pour des campagnes
37:50et bien il n'y a presque rien
37:51sur les vaccins
37:51presque rien sur les vaccins
37:52on entend tous les jours
37:54il n'y a presque rien
37:54sur la prévention
37:55sur la grippe par exemple
37:57bon bah pourquoi
37:58toujours être dans la coercition
37:59nous on pense qu'il faut
38:00expliquer
38:01il faut persuader
38:02et que la coercition
38:04a l'effet contraire
38:05c'est pas pour plaire aux antivax
38:06mais pas du tout
38:07on n'est pas du tout
38:08dans la critique
38:09des vaccins en eux-mêmes
38:10et du miracle
38:11de la percée scientifique
38:13qu'a représenté les vaccins
38:14moi un de mes idoles personnelles
38:16c'est Louis Pasteur
38:17donc j'ai aucune difficulté
38:18à reconnaître les mérites des vaccins
38:19mais Louis Pasteur
38:20vous voyez
38:21il était aussi dans l'éducation
38:23dans la transmission
38:24avec le peuple
38:25l'Institut Pasteur d'ailleurs
38:26a fait depuis un siècle
38:28un travail remarquable
38:29sur l'éducation scientifique
38:31sur le partage du savoir
38:32c'est vrai que ces grandes figures scientifiques
38:34du 19ème siècle
38:35ou du début du 20ème siècle
38:37étaient des figures de générosité
38:38qui partageaient
38:40leur savoir qu'était pas
38:41en donnant des leçons
38:43en faisant la morale
38:43ou étant dans la coercition
38:44et la coercition
38:46ne fonctionne pas
38:47et ça amplifie
38:48la fracture
38:49entre un certain
38:51le peuple français
38:51et ses dirigeants
38:52le grand jury
38:552027
38:56c'est demain
38:57alors pour 2027
38:59Jordan Bardella
39:00est-il en train
39:01d'effacer
39:02Marine Le Pen
39:03de l'affiche
39:04de l'élection présidentielle ?
39:05mais pas du tout
39:06il se passe
39:07ce que Marine Le Pen
39:08avait prévu
39:09et organisé
39:10à savoir que
39:11Jordan Bardella
39:12comme binôme
39:13comme futur premier ministre
39:14réussit
39:15comment dire
39:16sa campagne de popularité
39:17l'incarnation
39:18de la fonction
39:18qu'elle lui a confiée
39:21et elle ne va pas se plaindre
39:23quand même
39:23d'avoir réussi
39:24ce que personne d'autre
39:25n'avait réussi
39:25quand même
39:25est-ce que vous arrivez
39:26de regretter
39:26que Marine Le Pen
39:27ait tant poussé
39:28ce plan B
39:29le plan Bardella
39:30qui est en train
39:31de devenir le plan A
39:32non mais pas du tout
39:32déjà le fait
39:33Jordan Bardella
39:34ça vous intéresse
39:35et mon ami
39:35depuis très longtemps
39:36réussit
39:38dans ses projets
39:38porte nos idées
39:39on ne va quand même
39:40pas se plaindre
39:41d'avoir deux figures
39:42politiques majeures
39:43qui sont première
39:44et seconde
39:45en popularité
39:45première et seconde
39:46en aspiration
39:46à incarner quelque chose
39:48et Marine Le Pen
39:49n'est pas du tout
39:50remplacée par Jordan Bardella
39:51c'est une illusion
39:52par exemple
39:52dans les enquêtes d'opinion
39:54on s'en fiche
39:54dans les enquêtes d'opinion
39:55Marine Le Pen
39:57n'est plus testée
39:57c'est Jordan Bardella
39:58qui a pris
39:59sa place
40:00c'est un
40:01une des illustrations
40:02de ce remplacement
40:04qui est en train
40:04de s'opérer
40:05c'est pas un sondage
40:06qui fait l'appui
40:07et le beau temps
40:07en France
40:08donc moi je regrette
40:09que les instituts de sondage
40:10faisons ces publics
40:10je l'avais dit depuis 6 mois
40:11fassent ce choix
40:12parce que ce choix
40:13n'est évidemment fait
40:14non pas pour éclairer
40:15le débat
40:16et nos concitoyens
40:17mais fait pour polémiquer
40:18et pour créer les histoires
40:20qui fait d'ailleurs
40:20qu'on en parle ce matin
40:21donc vous voyez
40:21Marine Le Pen
40:23devrait évidemment
40:23être testée
40:24puisqu'elle est toujours candidate
40:25et qu'elle sera
40:26notre candidate
40:27je regrette
40:28ça lamentable
40:29ce choix éditorial
40:30qui vise à faire parler
40:30au détriment de la qualité
40:32du débat public
40:32mais Jordan Bardella
40:34ne remplace absolument pas
40:36Marine Le Pen
40:37est-ce que quand même
40:38je m'arrête quand même
40:39sur la qualité
40:40en fait les qualités
40:41de Marine Le Pen
40:41que cela démontre
40:43parce que
40:43je vous mets au défi
40:44de trouver une autre personnalité
40:45politique nationale
40:47qui est au fait
40:48de sa popularité
40:49de son incarnation
40:49comme Marine Le Pen
40:50qui choisit alors
40:51qu'elle n'a jamais été aussi
40:52entre guillemets
40:53puissante politiquement
40:54de désigner
40:55quelqu'un qui peut
40:56être à ses côtés
40:57premier ministre
40:58de l'encourager
40:59de ne pas
41:00se vexer
41:01de sa réussite
41:02moi j'ai aucun autre exemple
41:03je vous mets au défi
41:04vous êtes des journalistes
41:05politiques avisés
41:06de trouver une autre
41:07personnalité politique
41:08qui a fait cela
41:09il n'y en a pas
41:09ce qui prouve que
41:10Marine Le Pen
41:11n'a pas d'égo déplacé
41:13qu'elle est dans le service
41:13de la France
41:14et qu'elle se sait
41:15suffisamment forte
41:16populaire
41:17auprès des français
41:18pour
41:19comment dire
41:20encourager des talents
41:21autour d'elle
41:21Jean-Philippe Tanguy
41:22est-ce que caracoler
41:23en tête des sondages
41:24très très loin
41:25devant les autres
41:2536 à 38%
41:27d'intention de vote
41:29à un an et demi
41:30de l'élection présidentielle
41:32est-ce que c'est bien
41:33ou est-ce que vous dites
41:34il faut quand même
41:34se méfier
41:36de ces chiffres ?
41:37Oui c'est-à-dire qu'il faut
41:38faire attention
41:38à ne pas croire
41:39que le combat est gagné
41:40il est loin d'être gagné
41:41nous devons déjà
41:42continuer à développer
41:44notre projet
41:45couvrir des sujets
41:47sur lesquels
41:47nos solutions sont
41:48moins connues que d'autres
41:49parce que ce n'était pas
41:50les grandes priorités
41:51du Rassemblement National
41:52nos propositions
41:53sur l'immigration
41:54le pouvoir d'achat
41:55l'économie
41:55l'Europe
41:56sont bien connues
41:57il faut encore mieux
41:58faire connaître
41:58nos propositions
41:59sur l'éducation
42:00sur la santé
42:01sur l'écologie
42:01qui intéresse évidemment
42:03les françaises
42:04et les français
42:05et pour être présidente
42:06de la république
42:07il faut évidemment couvrir
42:08l'ensemble des domaines
42:09ce que l'on fait
42:10mais que les électeurs
42:12soient au courant
42:12de ces propositions
42:14et là on doit encore
42:15comment dire
42:16développer notre communication
42:17pour que les françaises
42:19et les français
42:19connaissent
42:20il faut que nous-mêmes
42:21on ait le réflexe
42:22de parler de sujets
42:24qui ne sont pas
42:25les priorités historiques
42:26du Rassemblement National
42:27mais c'est aussi
42:28le jeu médiatique
42:29vous voyez
42:29ce matin on a parlé
42:30de beaucoup de sujets
42:31mais naturellement
42:32on interroge peu
42:33le Rassemblement National
42:34sur l'éducation
42:36la santé
42:36l'écologie
42:37c'est historique
42:38voilà c'est comme ça
42:39ça a toujours été comme ça
42:39on a abordé pas mal
42:40de sujets
42:40mais c'est pas une critique
42:41monsieur Bosse
42:41c'est pas ce que vous dites
42:42puisque j'ai dit
42:42que c'était à nous
42:43de le faire
42:43c'est pas une critique
42:44des médias
42:44mais je veux dire
42:45moi les écologistes
42:46par exemple
42:47ont le même problème
42:47ils sont invités
42:49ils parlent que d'écologie
42:50enfin d'écologie
42:51d'une certaine vision
42:52de l'écologie en tout cas
42:52alors qu'ils ont des propositions
42:54très mauvaises d'ailleurs
42:55sur l'éducation
42:56et la sécurité
42:56il faut reconnaître
42:56parce que résultat
42:57les écologistes sont sympathiques
42:58parce que les gens
42:59pensent qu'ils vont s'occuper
43:00de la nature
43:00alors qu'en fait
43:01les écologistes
43:02s'occupent surtout
43:02des voyous et des migrants
43:04Sébastien Chenu
43:05le vice-président
43:06du Rassemblement National
43:06a dit dans ce studio
43:08au grand jury
43:09que pour 2027
43:10votre faiblesse
43:12est de ne pas exercer
43:13ne pas avoir exercé
43:14le pouvoir
43:14c'est vrai ?
43:16oui ça peut être perçu
43:18par un certain nombre
43:18de françaises et de français
43:19comme une faiblesse
43:21dans le sens où
43:22évidemment
43:23le programme du Rassemblement National
43:24est un programme de rupture
43:25programme de rupture
43:26avec le macronisme
43:28avec ce qu'on appelle
43:29le système
43:29c'est-à-dire
43:30une espèce de doctrine
43:31et aussi d'entente
43:32entre les partis
43:33qui a ruiné notre pays
43:34donc évidemment
43:35il y a une forme d'inconnu
43:36à voter Rassemblement National
43:38c'est une séduction
43:39parce que beaucoup de gens
43:39veulent cette rupture
43:41évidemment
43:41mais il faut évidemment
43:43rassurer sur le fait
43:44que cette rupture
43:44sera positive
43:45pour les françaises
43:46et les français
43:47que quand on nous a confié
43:48des responsabilités
43:49on les a parfaitement exercées
43:51notamment nos maires
43:52que ce soit
43:53Steve Riouat
43:54et Nain Beaumont
43:54que la Sanchez
43:55à Boquer
43:56Louis Alliot
43:57à Perpignan
43:58et bien d'autres
43:59ont parfaitement réussi
44:01leur mandat
44:02et nous espérons
44:03qu'ils soient très bien réélus
44:04aux prochaines élections
44:05c'est aussi l'enjeu
44:05de ces municipales
44:06c'est montrer
44:06notre capacité
44:07à gouverner
44:09un territoire
44:10et à rendre
44:11une ville meilleure
44:12que dans l'état
44:13dans lequel
44:13nous l'avons obtenue
44:15et pour la France
44:16évidemment
44:16on est dans des échelles
44:18bien plus grandes
44:19Steve Jourdain
44:19Justement
44:20question municipale
44:21Laurent Wauquiez
44:21le patron des députés LR
44:22a appelé cette semaine
44:23à voter au second tour
44:25des municipales
44:26tout sauf LFI
44:27quelle que soit la fiche
44:29est-ce que vous prenez ça
44:30pour un rapprochement ?
44:31En tout cas
44:31je pense ça
44:32pour recommander
44:32une autocritique
44:33ce qui est rare
44:33pour monsieur Wauquiez
44:34puisqu'il n'a pas eu
44:35cette attitude
44:35aux dernières législatives
44:37pour sauver les sièges LR
44:39ils ont accepté le soutien
44:40de LFI
44:42ou des écolos
44:43ou des communistes
44:44qui sont pareils
44:44parce qu'en fait
44:45on est toujours en train
44:45de désigner LFI
44:46comme le grand Satan
44:47mais les communistes
44:49et les verts
44:49ont 99%
44:51du programme
44:52des insoumis
44:53mais c'est tout à gauche
44:53dans le même paquet
44:54non
44:54les socialistes
44:55c'est des sociotraides
44:56donc ils se compromettent
44:57pour les élections
44:57puis après ils font l'inverse
44:58ou rien surtout
44:59ça va rien
45:00à part mettre des taxes
45:01et sauver Macron
45:02mais le reste de la gauche
45:04il est vrai
45:04sauve aussi Macron
45:05c'est leur point commun
45:06avec les socialistes
45:07mais ont ce même programme
45:09radical
45:09parfois extrémiste
45:11notamment sur l'antisémitisme
45:12la position des verts
45:13et des communistes
45:14est très semblable
45:15à celle des insoumis
45:17contrairement à ce qu'on dit
45:17la résolution
45:18qui désigne Israël
45:19la résolution parlementaire
45:21qui désigne Israël
45:22comme un régime d'apartheid
45:24vient des communistes
45:25elle ne vient pas des insoumis
45:26elle a été relayée
45:27par les verts
45:28donc je ne sais pas pourquoi
45:29une espèce de complaisance
45:30envers les verts
45:31et les communistes
45:32par rapport aux insoumis
45:33alors que franchement
45:34ce qui les sépare
45:35c'est l'épaisseur d'un trait
45:36ou c'est l'épaisseur
45:37de l'hypocrisie
45:38qui en politique
45:39peut avoir l'air toute fine
45:40mais souvent un mur de béton
45:41Jean-Philippe Tanguy
45:42vous citiez plusieurs vitrines municipales
45:44de l'exercice du pouvoir
45:45par le Rassemblement National
45:46vous n'avez pas cité Fréjus
45:47c'est-à-dire que
45:49M. Racheline
45:50lui-même a décidé
45:51de démissionner
45:52du Rassemblement National
45:52et de ne pas se présenter
45:53comme sous l'étiquette
45:55du Rassemblement National
45:55de cette démission
45:57vous dites enfin
45:58il était temps
45:58moi je ne dis pas enfin
45:59parce que vous savez
46:00moi je reste à ma place
46:01moi j'ai rallié
46:02le Rassemblement National
46:03je venais de
46:04Debout la France
46:05avec M. Dupont-Aignan
46:06en 2020
46:08vous avez beaucoup d'élus
46:09qui ont fait un travail formidable
46:10pour ce parti
46:11dont David Racheline
46:12qui a été un des premiers maires
46:13un des premiers sénateurs
46:14et moi je ne me permets pas
46:15des commentaires désobligeants
46:17voilà
46:18moi je reste à ma place
46:19qui est celle
46:19de quelqu'un qui est là
46:21depuis pas longtemps
46:21et qui bénéficie
46:23il faut bien le dire
46:23du courage
46:24du travail des militants
46:25sur plusieurs décennies
46:26donc M. Racheline
46:27a pris une décision
46:28dont acte
46:29Pour rappel
46:29David Racheline est poursuit
46:31dans deux affaires
46:32une pour prise illégale d'intérêt
46:33l'autre pour corruption
46:35une association
46:37a également porté plein
46:39cette semaine
46:40auprès du parquet
46:41national financier
46:42concernant du média training
46:43de Jordan Bardella
46:45pour un peu plus
46:46de 133 000 euros
46:48au Parlement européen
46:50ça ressemble beaucoup
46:51il faut dire
46:52à l'affaire
46:52des assistants parlementaires
46:54du FN
46:55de l'argent européen
46:56pour le parti
46:57est-ce que cette affaire
46:58vous inquiète
46:59et peut
47:00menacer
47:02Jordan Bardella
47:03pas du tout
47:04ça m'inquiète
47:04pour l'état
47:04de notre démocratie
47:05vous avez des opérations
47:06bien huilées
47:07vous avez un article
47:08puis une association
47:09gauchiste
47:10qui en fait son beurre
47:11pour perturber
47:12la campagne
47:14de Jordan Bardella
47:15voilà
47:15moi je le regrette
47:16je pense que c'est
47:17tellement gros
47:18que ça passera pas
47:19dans l'opinion
47:20et à juste titre
47:20puisque c'est complètement pipo
47:21on évoquait tout à l'heure
47:23Laurent Wauquiez
47:24Jordan Bardella
47:26a dit hier
47:26il y a beaucoup
47:27d'électeurs de droite
47:27qui sont aujourd'hui
47:28orphelins d'un leader
47:29d'une incarnation
47:30d'un projet politique
47:32je souhaite rassembler
47:33tous ces français patriotes
47:34qui ont été trop longtemps
47:36tenus à distance
47:36par le piège mitterrandien
47:38ça c'est un appel
47:40donc aux électeurs
47:41de droite
47:42quelle est la différence
47:43avec l'alliance des droites
47:45là ?
47:45ah bah c'est le concept
47:47d'électeurs patriotes
47:48c'est à dire
47:49qu'il y a des électeurs patriotes
47:50à droite
47:51évidemment
47:51qui ne se reconnaissent pas
47:52dans les étiquettes
47:53et le projet
47:54de Marine Le Pen
47:55et Jordan Bardella
47:56a été toujours
47:56de rassembler les français
47:57vous ne redoutez pas
47:58une droitisation du RN
47:59avec Jordan Bardella ?
48:00non déjà
48:01je n'ai pas à le redouter
48:02en soi
48:03mais je pense que
48:04c'est une mauvaise lecture
48:05du parcours
48:06et des idées
48:07de Jordan Bardella
48:08qui s'est engagé
48:08pour Marine Le Pen
48:10sur un programme
48:10de rassemblement
48:11de toutes les françaises
48:12et de tous les français
48:13extrêmement clair
48:14et qui dépasse les étiquettes
48:16parce que
48:16le sens de la 5ème république
48:18mais aussi le sens
48:18du redressement national
48:19c'est évidemment
48:20de dépasser les étiquettes
48:21pour avoir un grand projet
48:22de redressement
48:23vous voyez bien
48:24que ce soit les comptes publics
48:25quand Jordan Bardella dépassent
48:25les étiquettes
48:25il ne parle qu'aux gens
48:26de droite quand même
48:26je ne crois pas
48:28et quand vous voyez
48:28il était dans le Nord
48:29hier chez mon ami
48:30Sébastien Chenu
48:31et nos parlementaires
48:32du Nord
48:33moi j'ai été la semaine dernière
48:34à Denain
48:35pour un déjeuner militant
48:37avec plus de 500 personnes
48:38je modifie nos adversaires
48:39de réunir autant de gens
48:40dans une période non électorale
48:41il y avait de toutes
48:43les origines politiques
48:45donc je ne crois pas
48:46moi je pense que
48:46cette caricature
48:47qui est faite de Jordan
48:48vise en fait
48:48aussi à l'affaiblir
48:50parce qu'en le mettant
48:51dans un
48:51Marine Le Pen
48:53vous dites aujourd'hui
48:54c'est kiff kiff
48:55mais Jordan Bardella
48:56s'est engagé en politique
48:58sur le programme
48:59et la personnalité
49:00de Marine Le Pen
49:00c'est une évidence
49:01il n'y a pas de plusieurs lignes
49:02aujourd'hui au sein de l'URN
49:03non il n'y a absolument pas
49:04plusieurs lignes
49:05et en fait c'est vrai
49:05que ce n'est pas que c'est pénible
49:06parce qu'il y a des vrais problèmes
49:08dans la vie
49:08ce n'est pas un vrai problème
49:09mais on a toujours l'impression
49:10de répondre sur des espèces
49:11de légendes urbaines
49:12et en fait un certain nombre
49:13de mythes
49:13qui s'autant entretiennent
49:14et qui n'ont aucun rapport
49:16avec la réalité
49:16séparer le parcours politique
49:18de Jordan Bardella
49:19de celui de Marine Le Pen
49:19ça n'a aucun sens
49:20puisque toute la vie
49:21tout l'engagement
49:22de Jordan Bardella
49:23ça a été de venir
49:23en soutien
49:24et en relais
49:26des idées de Marine Le Pen
49:27avec sa personnalité
49:28avec sa vie évidemment différente
49:29mais cette opposition
49:30est totalement artificielle
49:31Jean-Philippe Tanguy
49:32dans son livre
49:32Nicolas Sarkozy
49:33raconte l'appel
49:35de Marine Le Pen
49:36après sa condamnation
49:37un appel qu'il a beaucoup touché
49:38est-ce que l'ancien chef de l'État
49:41pourrait vous soutenir
49:43en 2027
49:45soutenir Jordan Bardella
49:45ou Marine Le Pen ?
49:47Je ne sais pas
49:48je ne connais pas
49:49Nicolas Sarkozy
49:50effectivement
49:51le Rassemblement National
49:52lui a apporté
49:53un soutien en tant qu'homme
49:54qui en avis
49:56a vécu
49:57une épreuve
49:58qui n'était pas nécessaire
49:58et pas méritée
49:59et injuste
50:00par rapport à
50:00comment dire
50:01au dossier judiciaire
50:02dont il relevait
50:04et Marine Le Pen
50:05a des principes
50:06c'est-à-dire que Marine Le Pen
50:07est une des rares femmes politiques
50:08qui applique ses principes
50:09à ses adversaires
50:10et à tout le monde
50:11Est-ce que c'est un soutien souhaitable
50:12pour le RN ?
50:13Là je trouve que la position
50:15de Nicolas Sarkozy
50:15est intéressante
50:16c'est pour démonter ce mythe
50:18du barrage républicain
50:19qui n'est pas un barrage républicain
50:21qui est un barrage d'appareil
50:22qui consiste à garder des sièges
50:24et empêcher le Rassemblement National
50:25d'assurer une rupture politique
50:26donc ce qui est intéressant
50:27c'est peut-être que Nicolas Sarkozy
50:28qui lui-même
50:29incarnait une forme de rupture politique
50:30se souvient qu'à l'époque
50:34je vous rappelle l'affaire Claire Stream
50:35par exemple
50:35qui était complètement bidon
50:36orchestrée par des officines
50:38contre la candidature
50:39de Nicolas Sarkozy
50:40à l'époque
50:40il a quand même pu être candidat
50:41voilà
50:42et j'invite les gens
50:43à réfléchir sur le fait
50:45qu'il y a certaines mauvaises méthodes
50:46en politique
50:46qui ont la vie dure
50:47et les boules puantes
50:49les dossiers bidons
50:50et la manipulation
50:51de l'autorité judiciaire
50:52contre la majorité
50:53des magistrats évidemment
50:54ça a toujours existé
50:55dans notre pays
50:56ça se renforce un peu
50:57je le regrette
50:57mais les françaises
50:58et les français ne sont pas dupes
50:59parce que
51:00notamment sous l'affaire Fillon
51:01ça a été tellement caricatural
51:02et tellement sous les yeux
51:04le monde
51:04que depuis
51:05il y a quand même une méfiance
51:06Après les dernières frappes russes
51:12contre l'Ukraine
51:14Emmanuel Macron a dit hier
51:15nous devons continuer
51:16à faire pression
51:18sur la Russie
51:18pour la contraindre à la paix
51:19ce qui se joue en Ukraine
51:21c'est aussi la sécurité
51:23de l'Europe tout entière
51:24est-ce que vous êtes d'accord
51:25avec ces deux phrases ?
51:27Le problème si vous voulez
51:28c'est que Emmanuel Macron
51:29se réfugie
51:30sur des opinions
51:31qui sont partagées
51:32par tous les françaises
51:33et tous les français
51:33tous ceux qui croient
51:34au droit international
51:34tous ceux qui croient
51:35au droit des peuples
51:36à disposer d'eux-mêmes
51:38pour faire une politique
51:39qui n'a rien à voir
51:39M. Macron
51:40est fauteur de guerre
51:42malheureusement
51:43est fauteur de troupes
51:44et oui
51:44il ne veut jamais
51:45comment dire
51:46encourager
51:47les mouvements
51:48de résolution du conflit
51:50ne veut jamais
51:51d'ailleurs que l'Europe
51:52elle-même
51:52soit
51:53comment dire
51:54alors que c'est son premier devoir
51:55un facteur de paix
51:57et de conciliation
51:57l'Ukraine a été
51:59vous dites aujourd'hui
51:59les Européens
52:00et Emmanuel Macron
52:01sont débattes en guerre
52:02tout le discours
52:04d'Emmanuel Macron
52:04n'est toujours
52:05que dans l'offensive
52:06et que dans la continuité
52:09la continuation de la guerre
52:10je vais vous donner un exemple
52:10vous voyez que le dialogue
52:11avec la Russie
52:11pour l'instant
52:12n'a pas donné grand chose
52:13mais moi je n'ai pas d'emprise
52:14sur la résumée
52:14c'est-à-dire le plan
52:15de M. Trump
52:16qui vient d'être proposé
52:18le plan de M. Trump
52:19déjà il a beaucoup changé
52:20le plan de M. Trump
52:21ce n'est pas le plan de M. Trump
52:22on voit bien que le plan de M. Trump
52:23évolue au fil des jours
52:25et des négociations
52:25et c'est tant mieux
52:26et c'est ça qu'il faut faire
52:27c'est améliorer
52:28le plan de M. Trump
52:29mais on a toujours voulu
52:31que le plan
52:32ne soit pas de M. Trump
52:33ou de M. Erdogan
52:34ou de M. Xi Jinping
52:35que ce soit un plan
52:36des Européens
52:37les Européens
52:38collectivement
52:39et individuellement
52:39les grandes puissances
52:40l'Allemagne
52:41le Royaume-Uni
52:41la Pologne, l'Italie
52:43ou la France
52:44n'ont pas été capables
52:45de mener ces discussions
52:46de paix
52:47c'est quand même déplorable
52:48le continent européen
52:49et les puissances
52:50du continent européen
52:50n'ont pas été
52:51les premiers à l'initiative
52:53de cette paix
52:53or l'Ukraine
52:54a été dans des positions
52:55dans le passé
52:56plus favorables militairement
52:57qu'aujourd'hui
52:57donc c'est une grande responsabilité
52:59qu'on a eue
52:59sur le peuple ukrainien courageux
53:00qui s'est battu
53:01qui avait eu des résultats
53:02et on a laissé passer
53:03des situations
53:03militairement plus favorables
53:05à l'Ukraine
53:05c'est dommage
53:06merci à vous
53:07pour ce grand jury
53:08bon dimanche
53:08bon dimanche
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