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L'université Lumière Lyon 2 a finalement annoncé la suspension de son enseignant Julien Théry, auteur d’une liste de personnes qu’il considérait comme génocidaires et accusé d'antisémitisme.

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-12-04##

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Transcription
00:00J'ai trouvé ça extrêmement choquant, extrêmement choquant d'abord de désigner à la vindicte populaire 20 personnes, qualifiées de génocidaires des personnalités françaises.
00:10C'est un cap qui est franchi et qui à mon avis doit être redénoncé par tous.
00:14L'exhumation il y a deux jours d'une caricature antisémite publiée l'an dernier par ce même professeur sur ses réseaux sociaux a achevé d'aggraver le cas de cet enseignant, suspendu donc ce soir par son université.
00:25On se félicite de cette décision, c'est une des premières fois où la présidente de Lyon 2 prend vraiment ses responsabilités, agit rapidement et prend des mesures pour faire cesser les dérives et j'irais même plus loin, faire cesser le bordel au sein de son université.
00:41Et Eric Reveld, je me tourne vers vous, on a envie de dire enfin !
00:45Bah oui, la personne dit rapidement, non ça a pris deux semaines quand même. Je rappelle quand même l'effet, ce prof, ce qu'on peut l'appeler prof d'ailleurs, il a publié une liste en fait de juifs.
00:58Oh ils n'étaient pas tous juifs, il avait 16 sur 20.
01:01Bon bah d'accord, alors 16 sur 20 c'est une bonne note quand même pour un rapport...
01:04Oui ça fait quand même une majorité.
01:05Qu'il taxait de génocidaire, c'est-à-dire qu'on n'est pas en 2025, on est en 1930, on est en 1930 et on a une déflagration de l'antisémitisme dans ce pays et de l'islamo-gauchisme et de l'islamo-gauchisme qui est absolument hallucinante.
01:21Et je vous rappelle que récemment, c'était un sondage IFOP qui voulait précisément revenir un peu sur ce qu'a fait Frédéric Vidal, la ministre des universités, qui avait émis l'idée de faire un rapport sur l'islamo-gauchisme dans les universités.
01:35Rapport qui n'a jamais été produit, rapport qui n'a vu que des obstacles.
01:38Et bien ce sondage, ce sondage, il a été freiné par les présidents des universités françaises.
01:45Les présidents des universités françaises, au prétexte qu'on fichait les gens, ou qu'on aurait pu ficher les gens qui allaient répondre à ce questionnaire, ont bloqué, ont bloqué.
01:53Et bien je vais vous dire une chose, c'est pas en cassant le thermomètre qu'on fera redescendre la température de l'antisémitisme dans ce pays.
02:01Samuel Bauton.
02:02Je pense qu'Éric a tout dit sur cette problématique. Effectivement, ça faisait deux semaines qu'on voyait le nom de cet enseignant revenir régulièrement sur la question de la liste et sur la question de caricature.
02:12Moi je vais me recentrer un peu plus sur ce que sont devenus finalement les lieux d'éducation et les universités ces dernières années.
02:17C'est devenu des tremplins, des plans de communication et des plans de carrière pour des jeunes qui viennent à peine d'avoir le bac et qui se rêvent déjà comme leurs idoles politiques.
02:25Alors je pense à Hélène Gabé, qui ne sait plus quoi faire pour se rendre intéressant et qui est intervenu il n'y a pas longtemps sur le service public.
02:32Alors on va dire qui c'est Hélène Gabé, c'est quelqu'un de très suivi sur Twitter, qui est proche de la France insoumise.
02:37Mais j'aurais pu aussi vous citer Stanislas Rigaud de Reconquête, qui ne tire sa légitimité finalement que de quelques mois à l'université et de s'être bien placée derrière.
02:45Donc on en revient en plan de carrière, tout ça pour décrocher quoi ? Des jobs de collaborateurs parlementaires ou de conseillers dans des partis politiques.
02:51Et en fait, je vais vous dire une chose, moi je suis enseignant, pas en université mais dans le privé.
02:56Si je tenais ne serait-ce qu'un millième des propos qui ont été tenus, il m'arrive de parler politique par la fonction, par les matières qu'on enseigne.
03:03Mais il y a toujours une limite qu'on ne franchit jamais, on est dans l'analyse et être dans l'analyse ce n'est pas un problème.
03:08Par contre à partir d'un moment où on rentre dans des volontés militantistes à outrance,
03:13ben là en fait c'est ni lieu ni l'endroit, vous l'avez dit Philippe, l'école c'est fait pour apprendre.
03:17Alors moi pour prouver, je ne vais pas revenir sur l'antisémitisme, je suis entièrement d'accord avec ce qui a été dit par Éric Revelle, confirmé par Samuel Bauton.
03:24Moi je vais aller sur le sujet clé, faut-il dépolitiser les universités ?
03:30C'est bizarre, la meilleure université française c'est Dauphine, je passe régulièrement devant,
03:36il n'y a pas un tag, il n'y a pas une affiche de syndicat de ceci, de cela.
03:40Alors que quand vous passez, alors là vous rentrez dans les couloirs, c'est très longtemps que je ne suis pas passé,
03:45de certaines facs françaises, ou aux alentours, alors là vous avez les facs d'extrême-gauche,
03:50on est d'accord, Ville Tanneuse, Tolmiac, Nanterre...
03:53Mais le 16ème est une zone de non-droit Philippe !
03:55C'est bien connu !
03:57Ils ne gèrent rien non plus !
03:58J'allais dire qu'il y avait le bois de boulogne juste à côté aussi,
04:01et que là on ne peut pas coller d'affiche, et de l'autre côté...
04:03On ne parle pas sur les murs en tout cas !
04:05La fac d'extrême-droite qui est Assas, d'accord, avec une forte proportion d'extrême-droite.
04:10Mais ces facs-là, aujourd'hui, regardez leur classement,
04:13enfin je ne parle pas d'Assas, mais je parle en particulier de Ville Tanneuse, etc.
04:16Vous allez directement, pour nombre d'entre elles, vous avez des formations qui ne mènent pas loin,
04:20mais on fait quoi ? On fait du syndicalisme, on fait de la politique.
04:24Désolé, quand on est étudiant, on n'a pas un syndiqué, on n'est pas un salarié.
04:28Alors je vais tempérer un chouïa les propos de mon ami Philippe David.
04:32J'ai un vieux passé universitaire, licence, maîtrise, DESS, DEA, doctorat d'État en Finance.
04:39J'ai connu deux facs principalement, Paris Distantaire, Bâtiment G,
04:43très belle fac déco à l'époque, très belle fac déco,
04:45où vous n'avez que des profs comme Philippe Erzog, Dominique Strauss-Kahn,
04:48Jacques Vallier, Charles-Albert Michalet, André Babaut.
04:52Le débat politique entre l'UNEF et l'UNEF Renouveau dans les locaux,
04:56avec les affiches collées partout, j'ai connu.
04:59Moi, ce qui me choque, ce n'est pas qu'il y a un débat politique.
05:01Je vais vous dire même, je préfère des gens engagés politiquement,
05:05quand ils sont jeunes, ça permet de canaliser
05:09et de mettre en avant des aspirations de société.
05:12Mais aujourd'hui, on n'assiste pas à ça.
05:14Aujourd'hui, on assiste à une emprise islamo-gauchiste dans nos universités.
05:20Ce n'est plus les débats, le capitalisme monopoliste d'État de Paul Boccarat
05:25face au libéralisme de Hayek ou de Milton Friedman.
05:30Ce n'est plus ça du tout.
05:31Aujourd'hui, vous avez un entrisme dans les universités
05:34qu'on constate dans la société française,
05:36qui est animée toujours par les mêmes.
05:38Donc là, on n'est plus sur le débat politique droite-gauche, capitalisme, socialisme.
05:42Ce n'est plus ça le sujet.
05:43Le sujet, c'est aujourd'hui cet entrisme qui menace la société française.
05:49Voilà.
05:50On revient dans un instant.
05:520826 300 300, est-ce que vous estimez que l'université est par nature un espace politique
05:57où il doit être totalement dédié ?
05:59Oui, oui.
05:59Je ne suis pas d'accord avec vous.
06:00De la bonne politique.
06:01Ou alors dédié totalement à l'éducation.
06:040826 300 300, on revient dans un instant.
06:07Soyez les bienvenus, n'hésitez pas.
06:09Ils sont face à vous ou à côté de vous ?
06:11On verra.
06:12A tout de suite.
06:13Sud Radio.
06:14Sud Radio.
06:14Parlons vrai.
06:15Parlons vrai.
06:16Sud Radio.
06:16Parlons vrai.
06:17Les vrais voix Sud Radio.
06:1918h20 heure.
06:20Cécile Dominibus.
06:22Philippe David.
06:23Et autour de cette table, Samuel Botton est avec nous,
06:25expert en communication chez Step Conseil,
06:27et Éric Revelle, journaliste et écrivain de ce livre.
06:30C'est Mozart qu'on assassine aux éditions Ellipse.
06:35Et on revenait sur l'université Lumière Lyon 2
06:38qui a finalement annoncé la suspension de son enseignant,
06:41Julien Théry, auteur de la liste des personnes
06:43qu'il considérait comme génocidaire et accusée d'antisémitisme.
06:48Et on se posait la question,
06:49faut-il dépolitiser, Philippe, l'enseignement supérieur ?
06:54Regardez les écoles les plus performantes en France.
06:58On va prendre les écoles d'ingénieurs,
07:00X, enfin polytechnique, mine centrale,
07:03je vais ne gêner personne, ne choquer personne,
07:05ou alors HEC, ESSEC, ESCP, pour les écoles de commerce.
07:09Est-ce que ce sont des écoles où ça tracte,
07:12ça fait des réunions pour ceux-ci, contre ceux-là,
07:15PA, Gaza, machin truc, etc.
07:17Non, parce que les étudiants, ils bossent.
07:19Et le but, c'est de bosser.
07:20Ce n'est pas de faire des tractages, des collages
07:24et des débats dans les amphi.
07:25Ça veut dire que, naturellement, on dévie le débat
07:28vers la réorientation académique
07:30qui est faite des lycéens en post-bac.
07:32C'est-à-dire qu'aujourd'hui, sur toutes les universités
07:34qui ont été citées, quand on va dans celle-ci,
07:36déjà, il y a un concours qu'il faut réussir.
07:39Et ce n'est pas des universités.
07:40Et on sait généralement pourquoi on y va.
07:42Si vous prenez une université classique,
07:44type fac de droit, de psycho, de ce que vous voulez dire,
07:47de sociaux, de sociaux, d'histoire des petits poids
07:50dans l'agressantie.
07:51J'ai tenu deux semaines à la fac de droit.
07:53Parce qu'on ne m'a pas expliqué ce que c'était.
07:54Je suis arrivé dans un monde que je ne connaissais pas.
07:56Donc forcément, à un moment, dans mon cas,
07:58je me suis démotivé, je suis parti ailleurs.
07:59Mais vous avez des gens qui se retrouvent, finalement,
08:01entre guillemets, dans ces voies de garage
08:03et qui cèdent aux sirènes d'une forme de militantisme agressif
08:08et qui passent plus de temps à faire autre chose
08:10qu'à étudier.
08:12Je pense notamment à Richie Thibault,
08:13qui a été le collaborateur parlementaire.
08:14Dersil y a soudé.
08:15Dersil y a soudé.
08:16Je ne suis même pas sûr qu'il ait validé une licence.
08:18À 25 ans, non pas que ça soit dramatique,
08:20mais en général, quand on enchaîne 5 ans d'études
08:22sans valider les 3 années, c'est qu'il y a un problème.
08:25Donc voilà, forcément, ça dépend des schémas d'université
08:28dont on parle.
08:29Mais est-ce que, là, vous parlez des élèves,
08:32mais en fait, dépolitiser, c'est peut-être les enseignants
08:35qu'on doit dépolitiser.
08:36Non, mais les enseignants qui soient politisés,
08:38c'est une chose.
08:38Entre élèves.
08:40Mais on en revient à ce que je vous disais.
08:42Il faut savoir raison garder devant ces étudiants.
08:44On peut parler de politique,
08:46on peut analyser le débat et ce qui s'y passe,
08:48mais à aucun moment, on ne doit être dans la prise de position.
08:51Moi, mes étudiants, la semaine dernière,
08:53on parlait de marque employeur,
08:54je leur parlais du bad buzz d'Orpi avec Rima Hassan.
08:57À aucun moment, je ne donne mon avis sur Rima Hassan,
09:00sur Orpi ou sur le conflit israélo-palestinien.
09:02J'aborde ces problèmes.
09:04Si je ne peux pas le faire devant des étudiants,
09:06il vaut mieux aller chez Orpi que chez Rima Hassan.
09:08Oui, d'accord.
09:10C'est la mesure et c'est la barrière qu'on met avec eux
09:13et dans le discours qu'on doit avoir.
09:15Ce n'est pas de la censure, c'est juste du bon sens.
09:17Mais comment on peut faire, Éric Revelle,
09:19pour dépolitiser l'enseignement ?
09:22Non, mais attendez.
09:22En réalité, je vais vous paraître un peu catastrophiste ce soir,
09:25et pourtant je suis en forme,
09:27mais la société française est par terre.
09:29La société française est par terre, en fait.
09:32Vous pouvez vous tourner dans tous les sens.
09:34Parlez de l'autorité d'un prof.
09:36elle est proche du zéro.
09:40Parlez de l'autorité d'un gendarme ou d'un policier dans la rue,
09:44elle est proche du zéro.
09:46On les insulte, on crache dessus.
09:47Quand ils ont malheur de mettre une claque, c'est une bavure.
09:50En plus, ils ont sur le dos, et c'est normal,
09:52les autorités pour vérifier s'ils ont bien fait de mettre ou pas la claque.
09:55En fait, tout s'effondre.
09:58Pardonnez-moi.
09:59Tout s'effondre.
09:59Mais ça, c'est une bonne idée, ce que vous dites.
10:02Je rebondais sur ce que vous dites.
10:03Effectivement, les policiers sont contrôlés.
10:07Pourquoi les enseignants ne seraient pas contrôlés sur ce type de choses-là ?
10:10Oui, mais c'est au nom de la liberté d'enseigner.
10:12Oui, mais on peut dire la même chose.
10:14Je suis bien d'accord.
10:16Je vais choquer 80% de l'auditoire,
10:19mais pourquoi ne pas contrôler non plus les magistrats
10:22qui infligent des peines et qui n'ont jamais à s'expliquer sur rien,
10:25sur les peines qu'ils ont, eux, à la liberté de la justice ?
10:29Bon, très bien.
10:30L'indépendance de la justice ?
10:31Bon, très bien.
10:32Non, mais moi, ce que je trouve dingue,
10:33c'est qu'un prof qui balance ce type de choses,
10:36et alors, il y a la photo truquée ouvertement antisémite
10:40qui a été exhumée d'il y a quelques mois,
10:44le pire là-dedans,
10:46outre ce qu'il a posté sur les réseaux sociaux,
10:49c'est le soutien massif qu'il a reçu
10:51de la part d'un certain camp politique
10:52qui disait que littéralement,
10:55ce qu'on faisait contre lui,
10:55c'était de la chasse aux sorcières.
10:57Mais quand on voit que parfois,
10:59on fait le coming-out de personnes
11:02parce qu'elles ont dit une chose
11:03qui est quand même de bon sens,
11:04mais qui penchent pas du même côté de l'échiquier politique
11:07qui ont dit, mais il faut le virer de la police
11:08parce qu'il a dit ça
11:09ou parce qu'il a liké tel groupe
11:11dans les réseaux sociaux, etc.
11:12Là, l'indignation,
11:13elle est franchement à géométrie variable.
11:15Oui, mais j'ai envie, pardon,
11:16j'ai juste envie de vous dire,
11:17Philippe David,
11:18que le camp adverse pourrait faire la même chose.
11:20C'est-à-dire que si tout le monde est en masse
11:24comme ils font du côté de la France.
11:25Oui, mais certains ont des pudeurs de gazelle.
11:27Non, mais c'est pas une question de pudeur de gazelle.
11:29C'est qu'après,
11:30est-ce qu'on passe nos journées
11:31à commenter le moindre propos du fou du bus
11:33ou est-ce qu'on avance collectivement
11:35et on essaye de trouver des solutions
11:36à des problématiques importantes ?
11:37Pour revenir sur l'enseignant
11:38qui a été suspendu,
11:40j'ai lu son communiqué de presse
11:43entre guillemets d'excuses
11:44qui ne ressemble en rien à des excuses
11:45où il ne reconnaît rien
11:47et où il est même en train de nous expliquer
11:49qu'on a mal compris la caricature qu'on a vue.
11:52Donc, en fait, à un moment,
11:53je n'attends pas forcément des partis
11:54qu'ils réagissent, qu'ELF, ils fassent.
11:56On l'a dit, ils ont un ouvrage de référence
11:58qui est le livre de chevet de Jean-Luc Mélenchon.
12:00C'est le coup d'état permanent de François Mitterrand.
12:01Sauf qu'il n'a pas compris ce qu'il a lu
12:03et qu'il s'en est juste tenu au titre.
12:05À partir de là,
12:06je n'ai aucune obligation, moi comme d'autres,
12:08de venir commenter
12:09ce que tous les débiles de France peuvent faire
12:11et dire.
12:11On les condamne,
12:12on passe à autre chose,
12:13on ne calcule pas ces gens-là.
12:14Eh bien, moi, comme je suis un débile de France,
12:16je vais vous commenter, mon cher Séné.
12:18Je vais vous dire...
12:19Vous êtes très réaliste sur votre personnalité.
12:21En réalité, en réalité.
12:23Et c'est pour ça qu'on a un point crucial,
12:25à mon avis, de l'évolution
12:26de la société de la République.
12:28C'est qu'en fait, on est rentré
12:29dans un combat idéologique.
12:31Pendant des décennies,
12:33la gauche a eu l'habitude
12:34de mettre sur la table du débat national
12:38les thèmes qu'elle voulait traiter,
12:40qui étaient bien de traiter.
12:41Et dès l'instant où elle comprend
12:43que son magistère intellectuel
12:46est bousculé,
12:47alors la gauche réagit violemment.
12:50Et comme avec la dissolution,
12:52et c'est ça aussi le résultat
12:53d'Emmanuel Macron,
12:54on a une extrême gauche,
12:56alors il y a une extrême violence
12:57dans le débat.
12:58Et une extrême polarisation du débat.
12:59Bien sûr.
12:59Absolument.
13:01Allez, merci beaucoup les amis,
13:03tout de suite.
13:03et c'est ça aussi le résultat d'Emmanuel Macron.
13:04Et c'est ça aussi le résultat d'Emmanuel Macron.
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