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00:00Les élèves français sont-ils devenus des cancres ?
00:02Alors, euh, comment dire ?
00:04Votre dictée de l'an dernier vous a laissé perplexe quant au taux d'échec.
00:07Oui, c'est catastrophique.
00:08Ah bon ?
00:08J'ai un taux de réussite à maintenir, alors je veux que le prochain élève s'en batte.
00:13J'ai pas trop envie de me faire maltraiter en ZEP, du coup ça sera un peu plus clair, monsieur le proviseur.
00:16Sur 72 systèmes éducatifs, les français sont parmi les derniers.
00:20Allez, dernière question, là, celui qui gagne a gagné.
00:23En quelle année a démarré la guerre ?
00:2539-42.
00:271949.
00:28Oui, bah j'ai oublié.
00:29C'est de la délinquance, oui, j'ose le dire.
00:32J'espère que la retourne va s'extrayer, j'en ai marre.
00:38Notre réalisateur, Maxime, c'est bien, c'est bien, c'est bien, c'est bien, c'est bien.
00:41C'est bien, c'est bien, c'est bien.
00:42Allez, 0826 300 300, c'est Sarah qui est avec nous.
00:45Bonsoir Sarah.
00:46Bonsoir Sarah.
00:46Qui veut immédiatement réagir à cette proposition du ministre de l'Éducation nationale.
00:51Bonsoir Sarah.
00:53Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe et bonsoir à toute l'équipe.
00:56Bonsoir Sarah.
00:56Pour répondre à notre question, nos élèves sont-ils devenus des cancres, Sarah, s'il vous plaît ?
01:02Ah mais vous avez mille fois raison, mais moi je trouve que vous devriez faire une émission d'un quart d'heure par jour sur l'état du système éducatif,
01:09parce que c'est pas en 30 secondes que je vais vous dire à quel point c'est la catastrophe dans tous les domaines, quelle que soit la matière.
01:15En histoire, ils n'ont aucune idée.
01:17Moi je suis prof de français, alors n'en parlons même pas, vous parliez de l'orthographe, mais c'est même pas la peine d'en parler.
01:22Je veux dire, là j'avais mes cinquièmes cet après-midi, je suis prof en collège, et je leur dis, la phrase était une rivière avec de l'eau, et je leur demandais de chercher un adjectif.
01:32Ils m'ont dit que rivière et eau c'était des adjectifs.
01:35Oh là là, pardon.
01:36Et le verbe glissait, c'était aussi un adjectif, voyez-vous, et quand je leur demande de me faire une phrase au présent de l'indicatif, ils n'en sont pas capables en quatrième,
01:44je leur demande à mes quatrièmes, je leur mets une phrase imparfait, passé simple, ils identifient à peine l'imparfait, et le passé simple terra incognita.
01:50Il faut voir où on en est maintenant.
01:52Et tout ça, c'est 30 ans de réforme débile, moi mon inspecteur, les inspecteurs qui font du terrorisme à la solde de réforme absurde, depuis 30 ans, moi je tiens bon, je me fais blacklister, je me fais engueuler,
02:03mais j'apprends à mes élèves à accorder un verbe, à accorder un adjectif, et je suis en quatrième, cinquième.
02:09Alors pour le black, vous n'en faites pas, ils n'ont aucune idée.
02:12Pour eux, la grammaire, ça n'existe pas, même pas l'état de tradition locale, et tout ça.
02:17Mais qu'est-ce qu'ils font à l'école primaire ? Ils jouent au Lego, parce que, désolé, mais apprendre à conjuguer, c'est dès le CP, quoi.
02:24Ah non, parce que maintenant, le plus important, c'est le tri des déchets en primaire.
02:28On a perdu 10 heures, ah oui, on a perdu 10 heures par semaine, on avait 20 heures de langue et de maths,
02:36on a perdu 10 heures sur ces 20 heures, parce qu'on fait des Skype games, vous voyez, on fait des trucs comme ça.
02:42Alors nos collègues du primaire, ils n'osent pas se battre contre leurs inspecteurs.
02:45Les pauvres, ils sont obligés d'obéir, et tout ce terrorisme, il est mis en place par des gens du style notre ministre actuel, vous voyez.
02:50Ça va, on va faire réagir Philippe Bilger à ce que vous dites, vous qui aimez l'amour des mots Philippe Bilger et du vocabulaire.
02:57Alors, ma chère Cécile, ce que vient de dire Sarah ne m'étonne pas, le niveau du collège a été effrayant.
03:05La seule chose qui, paradoxalement, me créerait un peu d'indulgence de ma part, c'est que je crois que cette défaillance atteint toutes les couches de la société.
03:17Si je voulais parler de l'orthographe, même les professeurs, parfois j'ai lu des copies où il y avait des fautes d'orthographe,
03:24même l'élite réelle ou prétendue commet des fautes de français.
03:29Mais il est évident qu'au niveau du collège, et Sarah a totalement raison, l'obsession qui a consisté à quitter l'exigence de lire,
03:39de calculer, de compter ou d'apprendre pour aller vers des zones périphériques qui n'ont rigoureusement aucun rapport avec l'école.
03:49C'est ça le grand drame.
03:50Et Virginie Kallmetz, président et fondatrice de Futurae, une école supérieure de technologie de demain, mais on sait quand même écrire.
03:57Oui, alors ça reste quand même quelque chose d'indispensable, même si on apprend de l'audiovisuel, de la data, de l'IA, c'est bien de savoir écrire.
04:05Mais pour revenir à ce que disait Sarah très justement, moi je crois que le problème originel, il est dans cette folie qu'il y a eu,
04:12la gauche pour ne pas la citer, mais de vouloir qu'une classe d'âge ait le bac à 100%.
04:18C'est ça le problème, c'est que du coup on a...
04:2080% c'était l'objectif.
04:21Mais bref, on est quasiment.
04:25Et le problème c'est qu'on a abaissé le niveau, qu'on a totalement mis de côté toutes les filières manuelles,
04:31alors que notre pays n'a pas besoin d'avoir que des diplômés bac plus 5, ni d'ailleurs des bacheliers.
04:38Et le problème c'est qu'aujourd'hui vous voyez des étudiants, et on le voit nous chez Futuray,
04:43on recrute des étudiants qui veulent une employabilité.
04:46Parce que malheureusement il y a beaucoup de formations aujourd'hui qui vont simplement leur permettre d'avoir un bac plus 5 sur leur CV,
04:53mais qui malheureusement ne débouchera pas à l'emploi.
04:56Parce qu'on a tellement abaissé le niveau, qu'en fait maintenant être bachelier n'a plus de sens,
05:01puisque on voit bien à quel point le niveau s'est abaissé, l'orthographe, la grammaire, les maths, tout.
05:06Et derrière ils ont besoin de compléter en fait pour essayer d'arriver à un niveau.
05:11Et Philippe Bilger le disait très justement, tout se joue aux primaires.
05:15Vous avez entendu Sarah qui est enseignante, qui dès qu'elle a vu le sujet sur Twitter ou un autre réseau social a voulu réagir.
05:21Vous êtes enseignante, vous avez le même avis que Sarah ou un avis opposé, appelez-nous au 0826 300 300.
05:27Sarah, juste avant la pub, combien de vos élèves parmi tous vos élèves peuvent réellement passer en classe supérieure selon vous ?
05:345.
05:35Sur combien ?
05:36Non mais 5, sur 28.
05:38L'absence de redoublement est un véritable scandale.
05:41On a des gamins qui fait de classe en classe, on leur ment sur leur niveau.
05:45C'est un scandale complet.
05:47Restez avec nous Sarah, on revient dans un instant.
05:480826 300 300, si comme Sarah et Élise dans un instant qui sera avec nous en ligne.
05:54Vous voulez forcément commenter.
05:56Vous êtes les bienvenus, Zach et là.
05:58On est ensemble jusqu'à 19h30.
05:590826 300 300.
06:01A tout de suite.
06:01Les vrais voix du vendredi avec Philippe David, bien entendu.
06:14Philippe Bilger, Virginie Calmels, présidente fondatrice de Futur à École supérieure des technologies de demain et présidente de Croissance Plus.
06:21Et vous 0826 300 300.
06:23Avec cette question, aujourd'hui, nos élèves sont-ils devenus des cancres ?
06:27Puisque le ministre de l'éducation veut durcir la notation du bac.
06:31Avec nous, Élise pour en parler aux 0826 300 300.
06:34Bonsoir Élise.
06:36Oui, bonsoir à vous tous.
06:38Bienvenue sur Soudradio.
06:39Je vous remercie beaucoup.
06:41Je partage complètement le point de vue de ma collègue du second degré.
06:45Moi, je suis du premier degré, mais je travaille en secpa.
06:49Maintenant, je suis en toute fin de carrière et je vous assure que j'ai honte d'être enseignante.
06:53De tout ce qu'on nous a obligés à faire pour niveler par le bas.
06:58Alors, ce n'est pas ce qui est dit.
06:59Un exemple, Élise, un exemple par exemple.
07:01Un exemple, il y a 25 ans déjà, on me demandait de changer les appréciations de mes élèves
07:06parce que ça ne correspondait pas à ce qu'on voulait.
07:09ou les évaluations d'un début de CP.
07:12On me disait, mais non, ce n'est pas possible que tu puisses mettre ça.
07:15Il faut que tu les changes.
07:17Voilà.
07:17Donc, tout est faux, en fait.
07:19Et les parents se sont habitués à ce qu'il n'y ait que des bons résultats.
07:22Et qui sont complètement faux.
07:25Et ce qui a conduit à des absurdités.
07:28Et puis là, les élèves, avec l'aide de leurs parents, on glisse vers le bas.
07:33Mais Élise, restez avec nous, Philippe Bigère ou Virginie.
07:37Je peux vous donner une question ?
07:39Allez-y, allez-y.
07:40Élise, quel a été, à votre avis, le moment clé qui a dégradé l'école ?
07:46Ou tout a basculé, je puis dire.
07:49Je dirais il y a 25-30 ans.
07:51Ah oui, quand même.
07:53Ah oui, oui, oui.
07:54Et alors, je ne vais pas être politiquement correcte.
07:56Excusez-moi, pour moi, c'est là.
07:58Pardon, allez-y.
07:59Je vous prie de m'excuser.
08:01Mais la loi de 2005 qui a introduit les élèves en situation de handicap dans toutes les classes,
08:06ça a mis le feu aux poudres.
08:07Parce qu'on ne fait que de la discipline, on n'a plus le temps, on ne gère que les débordements,
08:14les choses qui sont innommables.
08:16Personne ne peut se rendre compte de ce qui se passe dans les classes.
08:19Personne.
08:19Donc, on n'a pas le temps de faire du vrai travail.
08:21Ne bougez pas, Élise.
08:23On a Laurence qui nous appelle aussi au 0826 300 300, qui a un autre avis, Laurence.
08:27Laurence, bienvenue sur Sud Radio.
08:29On vous écoute.
08:29Bienvenue.
08:30Oui, bonjour.
08:32Eh bien, je vais un peu apporter de l'eau au moulin, mais je ne vais rien dire de très original.
08:37En fait, il y a une journaliste sur votre plateau, dont j'ai oublié le nom, qui a donné vraiment
08:43la réponse.
08:44La réponse de la situation dans laquelle on est, elle vient du fait qu'on a voulu que
08:51toute une classe d'âge soit particulière.
08:52C'est Virginie Kelmels.
08:54Oui.
08:54Mais je ne suis pas journaliste.
08:55Elle n'est pas journaliste.
08:56Elle est directrice d'école.
08:57C'est pour ça qu'elle dit la vérité.
09:01C'est donc pour ça qu'elle est aussi bien informée.
09:05Oui, absolument.
09:06Dans l'éducation nationale.
09:07Et oui, c'est ça le problème, en fait.
09:09C'est-à-dire que nous, les professeurs, nous le savons, nous recevons depuis des dizaines
09:14et des dizaines d'années.
09:15Bon, moi, je dis ça parce que je suis prof depuis tantôt, mais nous recevons des consignes
09:19pour noter toujours plus haut pour le baccalauréat.
09:23Maintenant, il y a le contrôle de l'eau continue.
09:25Moi, je suis prof de lycée, mais il y a quelques années, les élèves passaient
09:28encore les épreuves orales et écrites.
09:31On recevait des grilles de notation qui nous interdisaient presque de mettre, à cause
09:38des intitulés, en dessous de 10.
09:41Ce n'était pas possible.
09:42Et dès que vous alignez trois mots, vous aviez 14 sur 20.
09:45C'est comme ça que tout le monde a le baccalauréat et c'est comme ça que le bac
09:49ne vaut plus rien.
09:50Et c'est une réalité que tout le monde n'a pas besoin d'avoir un bac plus 5.
09:55Il nous faut des boulangers, il nous faut des mécaniciens, il nous faut des agriculteurs.
10:00Tout le monde ne doit pas faire d'études supérieures.
10:03Et comme on a voulu cette société totalement égalitaire, où tout le monde a tout financé
10:07pas bien, eh bien on en est là aujourd'hui.
10:10Et j'imagine que ce n'est pas bien d'en parler, en tout cas au sein des établissements.
10:14Ça ne se fait pas, par exemple Virginie Kallmels.
10:17Non mais je suis très contente de tout ce qui vient d'être dit, parce que nous avons
10:21des témoignages de personnes qui savent exactement de quoi elles parlent.
10:23Et puis premier degré, second degré, collège, lycée.
10:26Exactement, on a tout le monde à la totale.
10:28Et pour moi qui fondais une école dans l'enseignement supérieur, une fois encore,
10:32c'est vrai qu'on voit les lacunes.
10:33Nous, on a été obligés, alors qu'on est plutôt dans la créativité, et que le
10:38mantra de l'école, c'était aussi de s'intéresser plus au potentiel d'avenir qu'aux résultats
10:43passés.
10:44Mais il faut les remises à niveau.
10:46Mais on est obligés de dire qu'il faut quand même un minimum le bac.
10:48Parce qu'alors là, quand vous prenez des gens qui n'auraient pas le bac, là vous
10:52avez des lacunes, mais qui sont, quand vous imaginez déjà les lacunes pour des bacheliers,
10:56alors c'est des gens qui n'ont pas le bac.
10:58Malheureusement, ça nous interdisait de pouvoir les prendre, alors que vous pouvez avoir des
11:02grands talents créatifs.
11:04Mais malheureusement, le gap est trop lourd à combler.
11:08Mais ce qui est très intéressant derrière tout ce qui a été dit, c'est que, voyez,
11:11moi je crois, ça nous donne un peu d'optimisme, que l'éducation nationale, elle pourrait
11:15se réformer si on écoutait ces personnes qui sont au quotidien, qui savent de quoi elles
11:20parlent.
11:20Oui, mais il y a une technostructure qui a pris en otage, en fait, mais bien sûr,
11:27et qui a pris en otage les personnes qui, elles, pourraient gérer mieux leur classe, qui
11:32savaient noter leurs élèves, qui savaient les faire progresser, qui savaient leur donner
11:36des consignes.
11:37Et on voit que ce nivellement par le bas, il a été voulu par une technostructure déconnectée.
11:43Et moi, quand je les entends, toutes ces personnes qui viennent d'intervenir au micro,
11:46je me dis que, eh ben oui, il y a peut-être une réforme de l'éducation nationale qui
11:50viendra un jour directement des professeurs eux-mêmes.
11:54Sarah, est-ce que le nouveau ministre de l'éducation vous paraît plus cohérent, en tout cas, avec
12:00la réalité, quand il dit qu'il faut durcir, retrouver...
12:02Non, absolument pas.
12:02D'accord ?
12:03Absolument pas, parce qu'il fait partie d'intelligentsia qui a mis en place ce système.
12:07Donc c'est complètement illogique, c'est ce que vient de dire votre collègue.
12:09Mais moi, ce que je dis vraiment, là, je vous fais un appel, vous les médias, vous avez
12:13un rôle à jouer.
12:14Les parents ne sont pas au courant de l'état.
12:16Ce que disait ma collègue Laurence, c'est très juste, on ne sait pas ce qui se passe
12:19dans les classes.
12:20Vous avez donné nous la parole, laissez-nous nous exprimer, mais vraiment plus largement,
12:25un quart d'heure par jour sur tel, tel, tel, tel.
12:27Parlez de ça, parlez de cette situation catastrophique en histoire, en handicap, en maths, en lycée
12:33professionnel, c'est la cata partout.
12:36Donnez-nous la parole que nous, on puisse le dire ça.
12:39Parce que personne ne le dit...
12:40Moi, j'ai été face à M. Blanquer, j'ai été face à Mme, à notre ministre.
12:44Ils disent n'importe quoi impunément.
12:46À l'Assemblée, ils disent n'importe quoi.
12:48Il faut nous donner la parole.
12:49Vous avez raison, mais donnez-nous-la.
12:50Donnez-nous-la sur un certain temps.
12:51On se confère sur le sud de radio.
12:53Oui, mais il faudrait faire, moi je vous dis, un quart d'heure par jour sur l'état
12:57de l'enseignement.
12:58Un quart d'heure sur le français.
12:59Un quart d'heure sur l'anglais.
12:59Un quart d'heure sur les handicaps.
13:01Le handicap, c'est gravissime.
13:02Ce qu'a dit ma collègue du primaire, c'est qu'on vend du rêve à des parents d'élèves
13:05pour des enfants qui vont être totalement sinistrés.
13:0845 000 élèves en situation de handicap qui n'ont pas d'AESH.
13:11Et sur 800, sur 600, vous avez à peu près 100 000 élèves en situation de handicap.
13:18Qu'est-ce qu'on va en faire de ces jeunes ?
13:19Restez avec nous, Sarah.
13:21Élise, peut-être vous vouliez réagir aussi ?
13:24Oui, bah écoutez, de toute manière, je pense qu'on est, quand on est dans le cœur
13:28du métier, on sait ce qu'il en est.
13:30On a tellement été battus en brèche de partout par une hiérarchie qui nous impose
13:36absolument ces dictates qu'on n'est plus des crédibles du tout.
13:41Et c'est effrayant.
13:42Moi, je suis contente d'être en fin de carrière.
13:43J'ai honte.
13:46Philippe Ilgien.
13:46J'écoute Sarah, Élise.
13:49Est-ce qu'à votre avis, il y a des professeurs heureux qui ne partagent pas votre point
13:54de vue ?
13:55Élise, vous voulez répondre ?
13:57Moi, je n'en connais pas.
13:58À ce point ? En salle des profs ?
14:00Ah oui.
14:01Ah non, oui.
14:03Restez avec nous, Élise.
14:04C'est une comprens énorme.
14:05Restez avec nous, Élise.
14:06Laurence, est-ce que vous avez écouté la question de Philippe Bilger ?
14:09Oui, je vais faire la même réponse que ma collègue.
14:12Non, je ne connais pas de professeurs qui ne partagent pas cette opinion.
14:16Ça ne veut pas dire qu'on ne fasse pas notre métier avec plaisir.
14:19Moi, j'aime enseigner.
14:20J'adore être avec les élèves et leur apprendre le plus de choses possibles.
14:25Mais le constat, il est le même pour tout le monde.
14:27Les jeunes, les vieux, ceux qui viennent d'arriver, ceux qui vont partir, on dit tous
14:32la même chose.
14:33On sait tous la même chose.
14:34On sait exactement où on en est.
14:36Et la réalité, c'est ça.
14:37Mais ce qui est fou, c'est qu'on entend Sarah, Élise, Laurence.
14:40C'est un cri du cœur d'une profession qui a été abandonnée par sa hiérarchie
14:46au nom de plein de choses, le politiquement correct, tous les...
14:49Mais si, mais bien sûr que si.
14:51On leur dit...
14:51Mais pas par la hiérarchie.
14:53Mais si, parce que les ordres...
14:54Mais si, mais ça vient des pédagogistes.
14:57On leur dit...
14:57Le pouvoir politique, c'est...
14:59Mais le pouvoir politique donne les ordres à la hiérarchie.
15:01Vous me direz, dans l'éducation nationale, parfois la hiérarchie fait un peu ce qu'elle
15:03veut, sans compter sur les ministres quand ils n'ont pas de la bonne tendance.
15:06Et je crois que là, il faut vraiment tout remettre à plat.
15:10Là, il faut faire un maxi afuera.
15:13Sarah, Élise, Laurence, vous avez raison, Sarah, on va faire un grand débat.
15:18Vous avez raison.
15:18En vie espagnole.
15:19On va l'organiser.
15:20Afuera.
15:21Et on vous rappellera, en tout cas, merci de vos témoignages, parce que c'est important
15:25en tout cas d'écouter ceux qui sont sur le terrain.
15:28Vous restez avec nous, bien entendu.
15:29Vous pouvez continuer de commenter sur nos réseaux sociaux et on sera ravis d'y répondre.
15:34On fait une petite pause.
15:35On revient dans un instant avec une affaire un peu...
15:41On reviendra sur le tour de table de l'actu des vrais voix avec Philippe David.
15:44Tirage au sort de la Coupe du Monde de football.
15:46Qui pour les Bleus ?
15:47Philippe Bilger.
15:48Un garagiste qui est mis en cause.
15:51Virginie Calmels.
15:52Râle-bol de ne pas s'attaquer au coût du travail qui est tellement élevé en France.
15:56Eh bien, vous voyez, même ici, ça gueule.
15:57Allez, on va pas le poser dans un instant, tout de suite.
16:00Sud Radio.
16:01Sud Radio.
16:02Parlons vrai.
16:02Parlons vrai.
16:03Sud Radio.
16:04Parlons vrai.
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