- il y a 4 jours
Avec Bruno Retailleau, président des Républicains, sénateur de Vendée et ancien ministre de l'Intérieur
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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-12-03##
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili.
00:07Jean-François Aquili sur Sud Radio, votre invité politique ce matin, c'est Bruno Retailleau,
00:12l'ancien ministre, bien sûr, de l'Intérieur, patron des Républicains.
00:17Et je le rappelle, les auditeurs peuvent appeler entre 8h30 et 9h, vous aurez la parole,
00:22vous pourrez poser directement vos questions à Bruno Retailleau.
00:25Bonjour Bruno Retailleau.
00:27Bonjour Jean-François Aquili.
00:28Jamais le Président n'a envisagé de créer un label d'État pour les sites d'information et les médias
00:34et encore moins de ministères de la vérité, martelé hier par Rachida Dati à l'Assemblée Nationale.
00:41Que dites-vous ce matin ? Fin de la polémique ?
00:43Non, ce n'est pas une fin de polémique parce que c'est un thème récurrent chez Emmanuel Macron.
00:48Vous êtes un observateur avisé, vous savez très bien que depuis le début de son mandat,
00:51je pourrais faire des citations de lui en 2019,
00:55où il prétendait que l'information étant un bien public, ça pourrait justifier de subventionner des journalistes.
01:01En réalité, cette tentative de labellisation, c'est une tentative finalement d'imposer une sorte de vérité officielle.
01:09Et ça ne marche pas, ça ne peut pas marcher.
01:11La liberté d'expression, c'est la liberté d'information.
01:14Et le meilleur garant, ça n'est pas je ne sais quelle labellisation par je ne sais quel machin qui serait inventé
01:20avec des journalistes qui évidemment auraient ce monopole d'une vérité officielle.
01:26On voit bien d'ailleurs, on les désirerait comme indépendants.
01:28Ils seraient d'abord de gauche, j'imagine, comme d'habitude.
01:31Et du coup, je pense que franchement, c'est une très mauvaise idée.
01:35Et cette idée-là, il faut la combattre.
01:36Laurent Wauquiez l'a trouvé très clair, je cite, il a dit ça sur TF1 ce matin, hier à l'Assemblée Nationale.
01:43Non mais Rachida Dati, elle est ministre d'un gouvernement, elle a été envoyée en mission
01:47pour essayer d'éteindre le feu que le président de la République a lancé.
01:51Simplement, je voudrais vous rappeler que c'est stupéfiant,
01:54et je pense que ça n'est jamais arrivé depuis le début de la Ve République
01:59que lundi, l'Elysée, sur un compte officiel, désigne des journalistes, des hommes politiques.
02:04Vous parlez de la vidéo.
02:05Votre serviteur, par exemple, pour répondre très directement.
02:10Il a désigné des hommes politiques, il a désigné des journalistes,
02:14il a désigné un groupe de presse.
02:16C'est du jamais vu.
02:18Alors c'est quoi ça ?
02:19C'est pas une tentative d'immixion du président de la République
02:22dans la vie de l'information ?
02:24Je le répète, il ne peut pas y avoir de vérité officielle.
02:27Il ne peut pas y avoir de monopole de la vérité.
02:30– 37 210 signatures, c'est cette pétition que vous avez mise en ligne,
02:35vous y dénoncez une dérive, je vous cite,
02:38aussi scandaleuse que dangereuse.
02:40Vous maintenez la pétition en question ?
02:41– Je maintiens, je maintiens et j'appelle tous les auditeurs,
02:44tous les auditeurs à signer cette pétition.
02:47– Malgré la mise au point.
02:49– Mais cette mise au point, c'est toujours le flou.
02:52On peut reprocher, je l'ai souvent fait, au président de la République,
02:55de varier, il a beaucoup dit et il s'est beaucoup contredit.
02:59Mais alors s'il y a un point sur lequel il ne varie pas depuis des années,
03:04c'est cette tentative, finalement, d'une dérive que j'appelle
03:07la dérive d'un progressisme autoritaire.
03:10– Et vous pensez qu'il veut entamer une carrière de dictateur
03:12à la fin de son mandat ?
03:13– Non, non, mais je dis, je parle de dérive,
03:17et je parle d'un progressisme autoritaire,
03:20c'est celui de ceux qui se sentent appartenir au camp du bien
03:24et qui voudraient finalement régir la vie intellectuelle,
03:28la vie de l'information, l'expression publique
03:31auxquelles ont droit pourtant les Français.
03:34Il parle désormais de labellisation.
03:36Mais qui nommerait ceux qui labelliseraient ?
03:39En clair, qui labelliserait ceux qui labelliseraient ?
03:42On voit bien qu'il y aurait un tri,
03:44on voit bien qu'il y aurait les bons journalistes,
03:47les mauvais journalistes, les bons médias, les mauvais médias.
03:49Non, évidemment, les fake news existent,
03:52et je pense qu'il y a sans doute des choses à faire,
03:54notamment sur les réseaux sociaux.
03:55Moi, je pense, parce que je suis pour la liberté,
03:59mais le pendant de la liberté, c'est la responsabilité.
04:01– La loi ne peut pas grand-chose, Bruno Retailleau.
04:02– Non, mais d'abord, on a...
04:03– Il n'y a pas de réactivité là-dessus.
04:04– Absolument. On a d'abord une loi qui existe,
04:07la loi 1881, et qui punit la diffusion de mauvaises nouvelles.
04:10Ça, c'est une chose.
04:11En revanche, par exemple, sur l'anonymat des comptes,
04:16moi, je pense que pour...
04:17Je suis pour la liberté, mais je pense, encore une fois,
04:19qu'il faut la responsabilité, il faut être capable de ne pas se masquer.
04:23Par ailleurs, les plateformes bénéficient d'un statut qui est d'hébergeur,
04:27et non pas d'éditeur.
04:28Vous êtes patron d'un journal, vous pouvez être condamné
04:30pour ce que vont écrire vos journalistes.
04:33Patron d'une plateforme, vous engrangez beaucoup d'argent,
04:36et votre statut d'hébergeur vous déresponsabilise.
04:40Moi, je suis pour la responsabilité,
04:42qui est le pendant de la liberté.
04:44Et ce label, à vos yeux, ne résoudrait rien ?
04:47Encore un mot là-dessus ?
04:48Ça serait pire, ça empirerait, parce que ça nourrirait le complotisme.
04:53Parce que les gens, les médias qui seraient labellisés officiellement,
04:56eh bien la plupart des gens disent,
04:58mais non, attention, il y a un label officiel,
05:00donc il faut se détourner, il faut aller ailleurs, évidemment.
05:02C'est comme ça que ça marche, la vraie vie.
05:04Vous l'avez fréquenté pendant des mois, Bruno Retailleau.
05:06Emmanuel Macron, vous vous dites quoi ?
05:07Il panique ? C'est la fin du mandat ?
05:09Non, je pense qu'il ne panique pas,
05:11mais c'est la certitude de ces gens qui pensent
05:15qu'ils appartiennent au camp du bien.
05:17Voilà, c'est tout.
05:18Et je pense qu'il faut combattre,
05:19parce que la liberté d'information,
05:21elle est constitutive de la liberté d'expression,
05:24qui est un bien précieux dans une démocratie.
05:27Bruno Retailleau, la semaine prochaine,
05:28les députés, les républicains,
05:30vont-ils voter le budget de la sécurité sociale ?
05:33C'est important ?
05:35Très franchement, je pense que ce budget-là n'est pas votable.
05:38J'ai entendu hier, d'ailleurs, Edouard-Philippe se prononcer.
05:43Écoutez, on s'est battus pour la réforme des retraites,
05:46pas parce qu'il fallait absolument que les Français travaillent plus,
05:51mais pour d'abord sauver, effectivement, le régime par répartition.
05:55Quand je suis né, il y avait quatre cotisants
05:56pour un retraité, un pensionné.
05:59Aujourd'hui, il y en a 1,6.
06:00C'est un système qui est en train de s'effondrer,
06:02et on ne peut pas voter, je pense, un projet de budget
06:07qui augmente les impôts,
06:08par exemple la CSG sur les revenus du patrimoine,
06:11et qui dit aux Français, non, non, il faut travailler moins.
06:14Mais si on travaille moins, on va tous s'appauvrir.
06:16Déjà, on s'est appauvris.
06:18Alors, Bruno Retailleau, oui, justement, à ce sujet,
06:21Laurent Wauquiez, encore lui, sur TF1, toujours ce matin,
06:24a dit, je souhaite que ce budget soit voté,
06:26mais pas au prix de nouvelles hausses d'impôts.
06:28Donc, c'est un peu en raccord avec ce que vous dites là, à ce que je viens de dire.
06:31Vous vous êtes parlé avec lui, avec Laurent Wauquiez,
06:33sur la stratégie.
06:34Qu'est-ce que vous avez décidé, concrètement ?
06:35Qu'est-ce qui va se passer ?
06:36Je pense qu'en tout cas, je pense qu'il n'est pas votable,
06:39ni avec les impôts qui augmentent,
06:42ni, finalement, avec la suspension de la réforme des retraites.
06:45La réforme des retraites, cette suspension,
06:47elle est terrible, elle va appauvrir,
06:49surtout les retraités de demain.
06:51On va faire porter le fardeau,
06:53le fardeau de ce poids,
06:54aux plus jeunes générations.
06:56Et ça, c'est terrible.
06:57On est en train de creuser une fracture intergénérationnelle,
07:01qui est épouvantable.
07:02La France est déjà divisée, fragmentée, archipélisée,
07:06et je pense qu'il faut prendre ses responsabilités.
07:08On ne peut pas laisser faire un gouvernement
07:09en jouant, justement, sur cette fracture-là.
07:12S'il y a une discipline chez LR,
07:14si, comme chez Horizon,
07:16nous verrons bien,
07:17il est question de soit de ne pas voter,
07:19soit de voter contre.
07:20Soit de s'abstenir, soit de voter contre.
07:22Qu'est-ce que vous allez faire chez LR ?
07:24Parce qu'il en va de la survie
07:26de Sébastien Lecornu.
07:27C'est ce qui s'est produit avec Michel Barnier l'an dernier.
07:30C'est sur le vote du budget de la Sécu qu'il est tombé.
07:32Moi, je ne suis pas comptable de la survie d'un gouvernement.
07:35Je suis comptable des intérêts.
07:37Si vous votez contre, c'est fini.
07:38Je suis comptable.
07:39Non.
07:40Écoutez, le Premier ministre,
07:42le Premier ministre a renoncé par lui-même au 49-3.
07:46Il a renoncé aussi aux ordonnances,
07:48à l'article 47.
07:49Le 49-3,
07:50je suis perfadé
07:51que jamais les socialistes ne voteraient une censure.
07:54Donc, pourquoi n'utilise-t-il pas ce que la Constitution lui permet de faire
07:58pour avoir un budget conforme aux intérêts de la nation ?
08:02Qu'est-ce que ça veut dire de voter pour voter un budget ?
08:06Pour absolument avoir un budget,
08:07quand on sait que ce budget,
08:09il sera mauvais parce qu'il va creuser des déficits ?
08:11Aujourd'hui, je pense que le déficit,
08:14s'il était voté dans l'État actuel,
08:17serait supérieur à 24 milliards pour la Sécurité sociale.
08:20On est en train de détruire un bien commun
08:23qui est sans doute le plus cher aux Français,
08:25qui nous permet de protéger.
08:27Quand on est malade et quand on n'a pas d'argent,
08:29on peut aller à l'hôpital.
08:30Donc, vous lui mettez en quelque sorte, pardon,
08:32la pression, un peu comme Édouard Philippe,
08:33pour qu'il reprenne ce 49-3 et qu'il l'assume, c'est ça ?
08:37Il faut l'assumer.
08:38Il faut l'assumer.
08:39Et je dis très clairement qu'on ne peut pas voter un budget à tout prix.
08:44On ne peut pas vouloir le chaos.
08:46On a le chaos.
08:47Et avec la suspension de la réforme des retraites,
08:49ça sera pire.
08:50C'est le chaos pour demain.
08:51Parce qu'avec cette suspension,
08:54M. Lecornu a indiqué, à la rue notamment,
08:57que demain, une réforme courageuse
08:59pourra peut-être être votée.
09:01Et qu'il y aura un deuxième, un troisième tour dans la rue.
09:04Et que ce qui sera voté la veille
09:06pourra être détricoté par une sorte de coup de force le lendemain.
09:10C'est terrible.
09:10Et ça, c'est le vrai chaos pour l'avenir.
09:12Ce n'est plus le PS qui va peser dans cette histoire.
09:16C'est vous qui vous voulez peser désormais.
09:18Oui, mais il a fait le choix.
09:20Ça a été une des raisons de mon départ.
09:21Il a fait le choix de se livrer pieds et mains liés au PS.
09:26Le vice-premier ministre aujourd'hui de la France,
09:28c'est Olivier Faure.
09:29Il l'a très bien compris.
09:30Et il fait chanter, danser le gouvernement à sa guise.
09:34Alors que c'est ça qui est terrible et paradoxal en termes de démocratie.
09:37« Jamais la France n'a été autant à droite
09:40et jamais le gouvernement n'a autant penché à gauche ».
09:43Donc, message envoyé à Sébastien Lecornu ce matin
09:45sur l'antenne de Sud Radio.
09:46Bruno Retailleau, les municipales,
09:48est-ce que vous soutenez Martine Vassal,
09:50la candidate de la droite républicaine du centre à Marseille ?
09:51Je la soutiens à France.
09:52Je pense que Martine Vassal...
09:53Vous avez entendu ce qu'elle a dit à ce micro lundi matin ?
09:55Vous avez entendu ce qu'elle a dit à ce micro lundi matin ?
09:57On verra avec les accords éventuels RN deuxième tour.
10:01On verra.
10:02Elle a rétropédalé, mais elle l'a dit.
10:03Elle a écrit, vous le savez très bien, son post.
10:07Ensuite, un, Martine Vassal peut gagner.
10:09C'est la meilleure candidate pour les Marseillaises et les Marseillais.
10:13Nous la soutenons à fond.
10:14C'est une femme.
10:15Courage.
10:16Il faut beaucoup de courage aujourd'hui à Marseille,
10:18notamment pour prendre la suite d'un maire qui n'est pas à la hauteur.
10:23Deuxième chose, le pire pour moi, c'est LFI.
10:27Le pire pour moi...
10:28Et je vous invite à lire le dernier opuscule de Richard Malka
10:32qui est le résumé, même pas le résumé,
10:34la reprise de sa plaidoirie.
10:36Et ce livre s'intitule passionnément antisémite.
10:39Vous vous rendez compte qu'on a aujourd'hui un groupe parlementaire
10:42qui professe, en tout cas qui attise la haine antisémite.
10:46Vous avez ce groupe parlementaire qui a déposé une proposition de loi
10:50pour abolir, vous m'entendez bien,
10:52on vient de malheureusement célébrer,
10:54commémorer l'anniversaire des attentats,
10:56pour qu'on annule le délit d'apologie pour le terrorisme.
11:00Un groupe parlementaire et un parti
11:02qui théorise la brutalisation du débat public.
11:05Donc, il y a une différence de nature.
11:07Et pour moi, le véritable adversaire, c'est LFI.
11:10Donc, implicitement, plutôt RN que LFI.
11:13Non, moi je vais vous dire très simple.
11:15Très simplement, je vais vous dire...
11:16C'est difficile que les électeurs vont décider autrement.
11:19Le temps, voilà.
11:20Écoutez, c'est l'électeur qui tranchera.
11:22Ce n'est pas Bruno Rotaillot qui donnera une consigne.
11:25Les électeurs trancheront.
11:27Mais je souhaite qu'il tranche en faveur, justement, de Martine Vassal.
11:31Et qu'au premier tour, pourquoi est-ce que le second tour
11:35opposerait nécessairement le RN et une gauche ?
11:39J'observe d'ailleurs que M. Payan serait donc prêt à s'associer à LFI.
11:43Moi, je lui demande de lever ces doutes-là.
11:47Est-il prêt à s'associer ?
11:48Parce que la droite est toujours semée de choisir...
11:51Non, mais personne ne vous somme de quoi que ce soit, mais...
11:54Non, mais vous me posez la question.
11:54Vous posez la question à M. Payan.
11:56Est-ce qu'il va s'associer avec un parti
11:58qui a désormais quitté l'arc républicain ?
12:02LFI.
12:02Les Insoumis.
12:03Moi, je lui pose la question.
12:04Vous n'arrivez pas à dire ce matin, le RN, pourquoi pas ?
12:08C'est-à-dire, c'était un peu ce que disait Martine Vassal.
12:09Pourquoi pas ?
12:10Je dis ce matin que l'électeur sera libre.
12:13Voilà.
12:13Et je dis que notre principal adversaire, désormais,
12:17est de l'anche dans le champ public,
12:19objectivement, en termes de violence, d'antisémitisme,
12:23en termes...
12:24C'est pareil, d'ordre public.
12:26Ils mettent régulièrement, les députés mettent régulièrement,
12:30dans le dos des forces de l'ordre, policiers et gendarmes,
12:33des cibles.
12:35Lorsqu'ils disent, par exemple, que la police tue,
12:38qu'elle tue partout, c'est scandaleux.
12:40C'est absolument scandaleux.
12:42L'ancien ministre de l'Intérieur que je suis,
12:44précisément, ne peut pas l'accepter.
12:46Tiens, ultime question à l'ancien ministre de l'Intérieur que vous êtes.
12:48Il y aura d'autres questions avec nos auditeurs juste après.
12:51Est-ce que vous regrettez la décision de la préfecture de police de Paris
12:54d'annuler ce concert qui était prévu le 31 au soir,
12:59sur les Champs-Elysées, au prétexte qu'il y aura trop de monde ?
13:01Et puis, vous avez vécu, vous, la finale de la Ligue des Champions.
13:05Je l'ai vécu.
13:06Je veux dire d'abord que, malheureusement, en France, désormais,
13:10il y a un tel ensauvagement que tout devient prétexte,
13:13précisément, à de l'ultra-violence.
13:16Je me souviens, par exemple, de la fête de la musique.
13:18Moi, on m'avait proposé, par exemple, d'annuler.
13:21Même le RN avait proposé de déporter le match France-Israël.
13:25Et je n'avais pas cédé.
13:26Je pense que, bien entendu, que ces manifestations présentent des risques.
13:30Mais on ne doit pas reculer.
13:32Je pense que la décision de la mairie de Paris est une mauvaise décision.
13:37Je pense que, si demain, on abdique ce que nous sommes,
13:40parce qu'il y a des moments pour faire la fête.
13:42Le 31 décembre, les Français veulent se retrouver.
13:45Ne pas reculer.
13:45Ne rien lâcher.
13:47C'est vrai qu'il y a des risques.
13:49Mais quel est le plus grand risque, finalement ?
13:52C'est de revenir sur ce que nous sommes,
13:53d'arrêter, en fait, de célébrer, de façon conviviale,
13:58un certain nombre de fêtes, de dates,
14:00qui permettent aussi de nous unir.
14:02Certes, il peut y avoir des risques.
14:03Mais on a des forces de l'ordre qui sont très expérimentées.
14:05Je me souviens, il y a eu ce concert, d'ailleurs, le 31 décembre.
14:08Il y a eu des risques.
14:09Mais nous les avions affrontés.
14:10Merci, Bruno Retailleau.
14:11Vous restez avec nous.
14:12Oui, Bruno Retailleau, vous restez avec nous,
14:14avec les auditeurs qui sont en ligne.
14:160 826 300 300 dans un instant.
14:19On va revenir sur ça.
14:20Je sais qu'il y a des questions qui se posent déjà
14:22sur l'union des droites,
14:24sur le budget de la sécurité sociale.
14:26On abordera peut-être aussi la menace de Poutine.
14:28Vous l'avez peut-être entendu hier soir,
14:31la menace de Poutine.
14:32Si l'Europe veut la guerre, nous, on est prêts.
14:34C'est ce qu'il a dit.
14:36Alors, évidemment, sous forme de provocation,
14:38j'aimerais vous entendre là-dessus.
14:39Et puis, il y a aussi toujours,
14:40puisque nous sommes dans la période de Noël,
14:41les polémiques sur les crèches dans les mairies.
14:46Ça continue, évidemment.
14:48Bruno Retailleau, dans un instant, avec vous.
14:49Avec Bruno Retailleau, toujours l'invité de Jean-François Killy,
15:00sur Sud Radio, bien sûr.
15:02Et puis, vos questions au 0 826 300 300.
15:06Et beaucoup d'auditeurs qui sont en ligne.
15:08Je vous demandais d'être assez bref dans vos questions,
15:12bien sûr, pour que Bruno Retailleau puisse dialoguer,
15:15échanger avec vous.
15:15C'est tout d'abord Davidé de Marseille qui est avec nous.
15:19C'est jusqu'à 9h.
15:20Davidé, bonjour.
15:21Oui, bonjour à tous.
15:23Bon, quelle est votre question ?
15:24Bruno Retailleau vous écoute.
15:25Bonjour, monsieur Retailleau.
15:27Vraiment très heureux.
15:28Oui, très heureux d'avoir écouté les vérités que vous venez de dire.
15:32Et d'avoir une personne comme vous, ministre de l'Intérieur.
15:35et d'avoir surtout la chance de pouvoir vous poser une question
15:38que des millions de Français se posent
15:40et qui est lié au choix de votre parti
15:42pour remettre notre pays à l'endroit où il hérite toujours d'être.
15:46Monsieur Retailleau, avant de vous poser ma question,
15:48j'aimerais très brièvement me présenter
15:50pour que vous puissiez comprendre le pourquoi.
15:51Rapidement, parce qu'on a demandé des questions.
15:54Sinon, évidemment, on n'aura pas de place pour les autres qui appellent.
15:57Allez-y, Davidé.
15:58Je ne suis pas un Français de chouche,
15:59mais fièrement de racines en y étant né.
16:02Et j'ai vécu 10 ans en Israël pour comprendre mes origines.
16:05Mes parents et leurs ancêtres de religion juive
16:07ont vécu plusieurs siècles extrêmement heureux
16:09dans un pays du Maghreb
16:10où chrétiens, musulmans et juifs vivaient ensemble et en paix.
16:13Mais ils ont eu la malchance de rencontrer dans leur Tunisie
16:15l'armée allemande et l'extrémisme nazi
16:18qui ont exécuté, même de l'autre côté de la Méditerranée,
16:20des soldats français et des civils de toutes les religions.
16:23Comme aujourd'hui, nous faisons face à d'énormes problèmes
16:25créés par des responsables politiciens d'hier et d'aujourd'hui,
16:28beaucoup de Français prient chaque matin
16:29pour que la droite française, héritière des valeurs de résistance
16:32du grand Charles de Gaulle,
16:33reprenne le pouvoir pour que la France redevienne
16:35ce qu'elle a pratiquement toujours été,
16:37un pays de liberté, d'égalité et de fraternité.
16:40Ma question, M. Rosario,
16:41pensez-vous que LR, le parti que vous dirigez,
16:44pour lequel j'étais hier un électeur assidu
16:46et que je pourrais redevenir demain,
16:48aurait enfin la volonté et la grandeur
16:50de faire partie de la vitale union des droites
16:52qui nous fera gagner en étant constitué
16:54par le Rassemblement National, reconquête et patriote,
16:56debout la France,
16:57et nous l'espérons tous, LR,
16:59créé par Nicolas Sarkozy,
17:01victime lui aussi de la folie ambiante.
17:04Pour conclure,
17:05j'ajouterai que les partis que nous devons...
17:06Alors, votre question,
17:07Davidé, on a compris.
17:09Non, non, mais...
17:09Juste une seconde.
17:11Non, non, mais...
17:11Davidé, il faut jouer le jeu,
17:13sinon on ne jouera plus le jeu
17:14de vous donner, en fait, la parole.
17:16On veut, évidemment, des questions
17:17alors que vous exposiez quelque chose,
17:19mais bon.
17:20Donc, votre question,
17:20c'est quelle est votre position,
17:22donc, sur l'union des droites,
17:24ce que dit Davidé,
17:26je ne trahis pas, Bruno Retailleau.
17:28Non, non, je veux répondre à Davidé
17:30et je veux lui dire que,
17:32justement, mon projet,
17:34c'est l'union de tous les électeurs de droite.
17:36Moi, je pense que
17:37ceux qui partagent les convictions
17:38qui sont communes
17:39doivent pouvoir se retrouver
17:40pour relever la France.
17:42Je ne crois pas, moi,
17:43à la tambouille des appareils.
17:45D'abord parce que Marine Le Pen,
17:47elle le dit elle-même,
17:48elle n'est pas de droite.
17:49Elle a un logiciel, je pense,
17:51qui est un logiciel socialiste.
17:52D'ailleurs, au moment du budget,
17:54le Rassemblement National
17:56a voté pour plus de 30 milliards
17:57d'impôts supplémentaires.
17:59Ce n'est pas ça qui va permettre
18:00de redresser la France.
18:03Mais ce que je crois,
18:04en tout cas,
18:05c'est que je veux, en tout cas,
18:06porter des convictions,
18:07des valeurs,
18:08non pas d'une droite
18:08qui a été souvent trop honteuse,
18:10trop peureuse,
18:11mais une droite courageuse,
18:12une droite audacieuse
18:13et qui fera,
18:15à travers ses convictions,
18:16un projet très puissant
18:16revenir à nous,
18:18tous les électeurs,
18:19puisque, Davidé,
18:20j'ai compris,
18:20il a été un électeur UMP.
18:22UMP, LR,
18:23et les partis,
18:24je ne sais pas si c'était
18:25Reconquête ou LR,
18:27mais peu importe,
18:28je pense qu'on doit se retrouver
18:29sur les convictions.
18:30En revanche,
18:31cette union des droites
18:32par les appareils,
18:33ça ne marche pas,
18:34puisque le Rassemblement National,
18:35d'ailleurs,
18:35n'en veut pas.
18:36– Alors, c'est quoi,
18:37Bruno Taillot ?
18:38Vous voulez convaincre
18:39par vos idées
18:39des gens qui votent aujourd'hui
18:41pour le RN ou Reconquête
18:42et qu'ils viennent voter LR ?
18:43– Mais c'est ce que…
18:44– Ça n'a pas marché,
18:45en fait,
18:45lors des élections.
18:47– Mais vous vous trompez ?
18:48– Vous avez vu Valérie Pécresse ?
18:49– Non, mais regardez Nicolas Sarkozy.
18:53– Oui.
18:53– En 2007,
18:54il a assumé une ligne
18:55qui était une ligne de droite.
18:56– Mais bien sûr.
18:58– Bon, donc c'est dépassé, ça.
19:00– Mais ce qui compte,
19:00ce n'est pas le passé,
19:01c'est les convictions.
19:02– Non, mais justement…
19:03– Écoutez,
19:04j'ai eu une expérience.
19:06J'ai été ministre de l'Intérieur.
19:07Personne ne me connaissait.
19:09J'ai créé des polémiques
19:10quand j'ai dit que
19:10l'immigration n'était pas une chance.
19:12J'ai créé des polémiques
19:13quand j'ai indiqué
19:14que cette idéologie 68 armes
19:16qui avait tué la notion
19:17de discipline,
19:18de hiérarchie,
19:19d'autorité,
19:20avait été une fabrique de barbares.
19:22J'ai créé ces polémiques.
19:23Les gens ne me connaissaient pas
19:24et en réalité,
19:26quand ils m'ont découvert,
19:26quand ils ont découvert
19:27ces convictions,
19:29ils ont adhéré tout de suite.
19:30J'ai fait plein de réunions
19:32et j'avais des électeurs
19:33du Rassemblement National
19:34qui voulaient passer la preuve.
19:36C'est vrai, mais aujourd'hui,
19:36quand on regarde les sondages,
19:37c'est Jordan Bardella
19:38qui est à 36,5
19:39et ce n'est pas un candidat LR
19:42ou un autre
19:42qui est à ce score-là.
19:44Et Bardella,
19:45parce que vous avez dit
19:46oui, le RN,
19:47c'est plutôt socialisant
19:48dans son programme.
19:49Bardella, visiblement,
19:50veut mettre
19:51un programme plus libéral.
19:53Dans ces conditions,
19:54est-ce qu'il y aurait...
19:55Oui, ça fiche pro-business.
19:55Oui, oui, pro-business.
19:57Mais pendant ce temps-là,
19:58ces députés
19:59votent des dizaines
20:00de milliards d'impôts.
20:01Ça ne marche pas.
20:02Et j'ai une conviction.
20:04Ça sera peut-être lui.
20:05Marine Le Pen,
20:06je ne le sais pas.
20:07Si c'est lui,
20:08moi, je dirais aux Français,
20:09écoutez,
20:09vous avez sans doute aimé
20:10un jeune président de la République
20:11de 40 ans.
20:12Vous allez sûrement adorer
20:14un président de la République
20:15de 30 ans.
20:16Il est trop jeune.
20:17Je pense que l'expérience,
20:19ça polie
20:20l'âme d'un homme
20:21et d'une femme.
20:22Et je pense qu'on ne s'improvise pas
20:23à cette plus haute fonction
20:25sans avoir rien géré.
20:27Ni grande collectivité,
20:29ni entreprise.
20:29Donc il n'y aura jamais
20:30d'accord avec l'ERN.
20:32Pour vous ?
20:33Pour moi,
20:34il faut cet accord
20:36de tous les électeurs de droite
20:37par le haut,
20:38par les convictions.
20:39J'ai montré
20:40au ministère de l'Intérieur
20:41que lorsqu'on avait
20:42un langage clair
20:43et beaucoup de sincérité,
20:45c'est ce qu'attendent
20:45les Français aujourd'hui
20:46parce qu'ils ne croient plus
20:47dans les politiciens.
20:48Je pense qu'on peut rassembler.
20:49Très court,
20:50les Français prendraient un risque
20:51en envoyant
20:52M. Bardella
20:53à l'Elysée ?
20:54C'est ce que vous avez dit
20:54ce matin ?
20:54Je pense qu'ils ne l'enverront pas
20:55à l'Elysée.
20:56Tout simplement.
20:57Tout simplement.
20:58Bon.
21:00Voilà, Davidé,
21:01pour votre réponse directe.
21:03C'est Linda, maintenant,
21:05de Pau,
21:05qui est au 0826 300 300.
21:07Bonjour, Linda.
21:08Bonjour, bonjour.
21:09Bonjour à tous.
21:10Bruno Retailleau vous écoute.
21:12Bonjour, M. Retailleau.
21:14Bonjour, Linda.
21:15Après votre position
21:16face à l'Algérie
21:17et tous les épisodes
21:18qui s'en sont suivis
21:19pour faire court,
21:20est-ce que...
21:22Enfin, sur qui pourra donc
21:23compter M. Gleis
21:23pour sa libération ?
21:25Oui, alors je rappelle
21:27qu'il y a le procès
21:27en appel aujourd'hui.
21:29Moi, je pense
21:30qu'il faut cette politique
21:32de fermeté.
21:33Je sais qu'on me l'a
21:34beaucoup reproché.
21:35Je suis certain
21:36que ça a permis
21:37de faire évoluer
21:38notamment le sort
21:39de Boilem-Sensal.
21:40Je l'ai rencontré longuement.
21:41C'est un ami.
21:42On s'était eu au téléphone.
21:43On a déjeuné
21:44il y a quelques jours
21:45ensemble.
21:46Et vous voyez,
21:47Christophe Gleis,
21:49personne n'en parlait.
21:50Personne, personne
21:51n'en parlait.
21:51Donc, il ne pouvait pas
21:53y avoir de fermeté.
21:54Et il est toujours
21:55sous les barreaux.
21:56Aujourd'hui même,
21:57il sera jugé
21:57pour un procès inéquitable.
21:59Je veux simplement
22:00rappeler à vos auditeurs
22:01que ce journaliste
22:02arrive pour parler foot
22:04et il se retrouve
22:05condamné pour apologie
22:06du terrorisme.
22:07Voilà ce qu'est
22:07non pas le peuple algérien,
22:09mais ce qu'est
22:10le régime algérien.
22:12On ne peut pas
22:13tolérer, par exemple,
22:14ce qu'ont tenté
22:15de faire
22:16les services secrets
22:17algériens.
22:17J'étais ministre
22:17d'Intérieur
22:18en tentant
22:19d'assassiner
22:19un homme,
22:20un influenceur,
22:21un opposant
22:22du régime algérien.
22:23On ne veut pas
22:23tolérer que nous,
22:24on applique des accords
22:25de 68 au pied
22:26de la lettre
22:27et eux,
22:28ils n'appliquent pas
22:28les accords de 94
22:30qui devraient
22:31les astreindre
22:31à reprendre
22:32les OQTF dangereux.
22:34Total,
22:34à Mulhouse,
22:35on a eu
22:36un ressortissant
22:37algérien
22:38qui a tué
22:39un retraité portugais.
22:40Il faut cette politique
22:41de fermeté.
22:42Moi, j'en ai marre
22:43que la France
22:43simplement s'écrase.
22:45Bruno Retaille,
22:46vous avez entendu
22:46la petite musique
22:46ces derniers temps.
22:47Si ça a traîné
22:48pour Boilem sans sale,
22:49c'est la faute à Retailleau
22:50parce qu'il a été trop faire.
22:51Même Laurent Nunez
22:52dit qu'il faut y aller
22:53doucement avec l'Algérie.
22:54Vous êtes en désaccord
22:55avec ça ?
22:55En désaccord le plus total,
22:57ça fait des années,
22:58ça fait des années
22:58qu'on essaie de fonctionner
22:59comme cela.
23:00Et Boilem me disait
23:01la chose suivante,
23:02écoutez-moi bien,
23:03je ne pense pas
23:03qu'il l'ait encore dit.
23:05Tous les jours
23:05dans sa prison,
23:06il avait droit
23:07à des informations
23:07sans doute très labellisées
23:09d'ailleurs.
23:10Et à chaque fois,
23:12ça commençait
23:12par une ode
23:13à M. Téboune,
23:15c'est-à-dire au régime.
23:16Et ensuite,
23:17immanquablement,
23:18on tapait sur la France.
23:20Ce régime-là
23:20nourrit la haine
23:22anti-française
23:23pour s'excuser
23:24de ses propres échecs.
23:26Donc il faut
23:26une relation
23:27qui soit
23:28une relation adulte,
23:29non pas dépendante,
23:30une relation...
23:31Il faut normaliser
23:32cette relation
23:33et ce régime-là
23:35ne comprend
23:35que le rapport de force.
23:37Oui.
23:38Dans un instant,
23:38on va parler du budget
23:40avec d'autres questions
23:40mais juste
23:41puisqu'on est sur l'international,
23:42je voudrais poser
23:43en fait
23:43une question,
23:45vous l'avez entendu,
23:46Poutine
23:46met la pression
23:48sur l'Europe
23:48avec une menace directe.
23:50Si l'Europe
23:51souhaite passer à l'action,
23:52nous sommes prêts
23:53dès maintenant.
23:54Est-ce qu'il faut redouter
23:55aujourd'hui
23:55Poutine
23:57dans ses déclarations,
23:58dans cette escalade ?
23:59La menace russe,
24:00elle existe.
24:01Je veux simplement
24:02vous rappeler
24:02un épisode
24:03que vous avez tous oublié.
24:05Nous avons arrêté,
24:07c'était
24:08il y a
24:09un peu plus de deux ans,
24:10un individu
24:11qui était russo-ukrainien
24:13à la solde
24:14justement
24:14des services russes.
24:16Il s'est fait exploser,
24:18il en est sorti vivant,
24:19il était en train
24:20de bricoler
24:20un engin explosif
24:21qu'il souhaitait déposer
24:22dans un bricorama.
24:24Voilà.
24:25Un magasin
24:26de grande surface.
24:27C'était
24:27une action
24:29qui était dirigée
24:29par les services russes
24:30qui ont par ailleurs
24:32déclenché...
24:32Ce que vous voulez dire,
24:33c'est qu'il y a déjà
24:34des actions
24:34qui sont menées isolées.
24:36C'est ce qu'on appelle
24:36la guerre hybride.
24:37La guerre hybride, oui.
24:38Et les béni-oui-oui
24:39ou les naïfs
24:40se trompent
24:41en termes
24:42notamment
24:43de guerre
24:44de cyber,
24:45en termes
24:45par exemple
24:46les mains vertes,
24:46les mains rouges,
24:47les têtes de cochon.
24:49Donc il faut redouter
24:50véritablement
24:50ces déclarations,
24:52ces menaces.
24:53Oui, mais à la fois
24:54n'ayons pas
24:55de comportement belliqueux.
24:57Ça ne sert à rien.
24:58Ça ne sert à rien.
24:59Emmanuel Macron
24:59est trop belliqueux
25:00dans ses déclarations
25:02et son comportement ?
25:03Non, mais le problème
25:03d'Emmanuel Macron
25:04c'est qu'il a varié.
25:06Souvenez-vous,
25:06il a été accusé
25:07au début de la guerre
25:08en 2022
25:10par les partenaires européens
25:11de tendre la main
25:12à Poutine.
25:14Moi, j'estime
25:14qu'il était dans ce rôle
25:15et ensuite
25:16il a varié
25:18à 180 degrés
25:19pour être à la pointe
25:20si j'ose dire
25:21de cette lutte-là.
25:24Ce que je dis moi
25:25c'est qu'on ne peut pas
25:26en tout cas minimiser
25:27la menace russe.
25:28Il faut s'y préparer.
25:29Il faut être fort
25:30mentalement fort
25:31et en termes militaires
25:34aussi, évidemment.
25:35Allez, on continue
25:36avec vous Bruno Retailleau
25:37invité exceptionnel
25:38sur Sud Radio
25:39jusqu'à 9h
25:39avec vos questions
25:40au 0826 300 300
25:43dans un instant.
25:47Le Grand Matin Sud Radio
25:497h-10h
25:50Patrick Roger
25:52Bruno Retailleau
25:53toujours avec nous.
25:53C'est bien de parler
25:55en direct
25:55avec les auditeurs.
25:56Moi, j'adore.
25:57Je passerai beaucoup de temps
25:58à leur répondre.
25:59Voilà, c'est Julien
26:00de Chambéry
26:01qui est avec nous.
26:02Bonjour Julien.
26:03Bonjour.
26:04Bonjour à vous.
26:04Bonjour Monsieur le Ministre.
26:05Bonjour.
26:06Bonjour Julien.
26:07Posez votre question.
26:08Oui, donc je voulais
26:09savoir au niveau
26:10des Républicains
26:11jusqu'à quand
26:12allons-nous
26:12indirectement soutenir
26:14ce gouvernement
26:15macroniste
26:17puisque lorsque l'on voit
26:18là au niveau
26:19des discussions budgétaires
26:20c'est toujours
26:21la même chose.
26:22On ne revoit jamais
26:23les dépenses
26:24et c'est toujours
26:24les mêmes
26:25qui trinquent.
26:26Là, quand on voit
26:26également les débats
26:28sur les droits
26:28de succession
26:28moi, c'est quelque chose
26:29qui me fait bondir
26:30donc je voudrais savoir
26:31jusqu'à quand
26:32allons-nous encore supporter
26:34les différents gouvernements
26:36centristes, macronistes
26:37puisque nous,
26:38sur le terrain,
26:38nous n'en pouvons plus.
26:40Bon, donc c'est
26:41le positionnement
26:42très précisément
26:43pour le budget de 2026
26:44ce que vous dites.
26:45Je l'ai dit, je vais le répéter
26:47je comprends totalement
26:48ce que ressent Julien
26:50pour moi le budget
26:52en l'état actuel
26:53il n'est pas votable
26:54et ce que je veux dire
26:55en précisant
26:56c'est que ce qui a enfoncé
26:57la France
26:58et les Français
26:59parce que
26:59personne ne l'a trop dit
27:00mais depuis quelques mois
27:02le niveau de vie
27:03des Italiens
27:04qui a toujours été
27:05en dessous
27:06des niveaux de vie
27:06des Français
27:07est passé au-dessus
27:08du niveau de vie
27:09des Français
27:10ça, on s'appauvrit.
27:11Pourquoi on s'appauvrit ?
27:12On s'appauvrit
27:13à cause des vieilles lunes
27:15socialistes
27:16on nous a dit
27:17travaillez moins
27:18et vous vivrez mieux
27:19et là
27:20on suspend la réforme des retraites
27:21pour moins travailler
27:22première erreur
27:23Deuxièmement
27:24on vous a dit
27:25l'impôt est rédempteur
27:27on est le pays
27:28de l'OCDE
27:28le plus fiscalisé
27:29c'est confiscatoire
27:31notamment en matière
27:32de transmission
27:32et on en rajoute
27:34cette fois-ci
27:35et enfin
27:35le vrai problème
27:36Julien l'a très bien dit
27:37c'est la baisse
27:38de la dépense publique
27:39là encore
27:40on a une baisse
27:41faramineuse
27:42qui a créé
27:433400 milliards
27:45de dettes
27:46et aujourd'hui
27:46demain
27:47dans deux ans
27:47écoutez-moi bien
27:48la totalité
27:50de l'impôt
27:51sur le revenu
27:52sera absorbée
27:53par le seul paiement
27:54des intérêts
27:55de la dette
27:55donc il faut tailler
27:57et il faut tailler
27:58notamment
27:59dans l'État
28:00il va falloir revoir
28:01la façon
28:01dont fonctionne l'État
28:03mais aussi
28:04notre système social
28:05qui est beaucoup trop
28:06généreux
28:07et notamment
28:08qui peut encourager
28:09des gens
28:09qui vivent au crochet
28:10de la société
28:11Jean-François
28:11qu'il y a une précision
28:12par rapport au budget
28:13Julien se demande
28:15ce qui va se passer
28:16à la sortie
28:16ce que vous allez faire
28:17vous y avez répondu
28:18tout à l'heure
28:18et vous avez vu
28:18ce qu'a dit
28:19Maude Bréjean
28:19la porte-parole
28:20du gouvernement
28:20ce matin
28:21elle martèle
28:22nous n'utiliserons pas
28:24le 49-3
28:25il n'y aura pas
28:26de 49-3
28:26ça veut dire qu'en fait
28:27si vous votez contre
28:29ce gouvernement tombe
28:31non
28:31si on vote
28:32s'il n'y a pas
28:33de 49-3
28:33il n'y a pas
28:34de censure
28:35le 49-3
28:37le 49-3
28:38c'est en réalité
28:39la mise en responsabilité
28:41du gouvernement
28:41et le budget
28:42est censé être voté
28:44s'il n'y a pas
28:45de motion de censure
28:45simplement
28:46en se privant
28:47du 49-3
28:48le gouvernement
28:49risque
28:50de faire en sorte
28:51que le budget
28:51ne soit pas voté
28:52et qu'il y ait
28:53une loi spéciale
28:54qui reconduit
28:55les dépenses
28:56des impôts
28:57de l'année 2025
28:58sur l'année 2026
29:00mais ça
29:01c'est la responsabilité
29:02pardon
29:02du gouvernement
29:03voilà
29:05moi je pense
29:06et je le redis
29:06et j'exprime
29:08cette position
29:09qui est ma conviction
29:10depuis le départ
29:11c'est que
29:12ce budget
29:13ne peut pas être voté
29:14parce qu'il n'est pas bon
29:15pour la France
29:15LR pourrait se joindre
29:16à une censure
29:17d'aventure
29:17s'il y avait trop d'impôts
29:19le problème
29:20d'une censure
29:20et le problème
29:21d'une dissolution
29:22c'est que
29:23on est sûr
29:25on l'a vu
29:25dans la première dissolution
29:26moi j'étais stupéfait
29:27quand j'ai entendu
29:28le soir des élections européennes
29:30le président de la République
29:32dissoudre
29:32et c'est ce qui a créé
29:33le chaos
29:34et il n'est pas du tout certain
29:35qu'une nouvelle dissolution
29:37donne à l'Assemblée nationale
29:38donc pas de censure
29:39parce qu'il n'est pas allé
29:39à la censure
29:40pas de censure
29:40écoutez
29:41mais le gouvernement
29:42ne posera même pas la question
29:44puisqu'il n'y aura pas
29:45de 49.3
29:46sauf si
29:47comme vous le dites
29:48vous vous l'appelez
29:50ce qu'il y ait
29:51le 49.3
29:51je pense que le parti socialiste
29:52a tout sauf une envie
29:54de voter une censure
29:55aujourd'hui
29:56oui
29:56bon
29:57autre question
29:58c'est Muriel de Béziers
30:00qui est avec nous
30:00bonjour Muriel
30:01bonjour
30:02et bonjour
30:03monsieur Rotailleau
30:04vous êtes mon président
30:05puisque je suis
30:06une républicaine
30:07depuis des années
30:08donc
30:09vous deviez venir à Béziers
30:11mais bon
30:11ça s'est pas fait
30:12d'être démissionné
30:13alors une question
30:14pourquoi vous nous avez
30:15imposé de souvenir
30:16monsieur Ménard
30:18ma réponse elle est simple
30:19parce que c'est celui
30:20qui me semble mieux
30:21porter nos convictions
30:22vous avez été Béziers
30:23monsieur le président
30:24celui qui
30:25si Robert Ménard
30:27est menacé
30:29c'est par le
30:30rassemblement national
30:30et Robert Ménard
30:32est un maire
30:33talentueux
30:34je l'ai vu
30:34comme ministre
30:35de l'intérieur
30:35c'est un maire
30:36qui s'engage
30:36et vous savez
30:38la question de la délinquance
30:39c'est pas du tout
30:40une fatalité
30:41moi je vois bien
30:42que quand il y a des maires
30:43qui s'engagent
30:43on parlait tout à l'heure
30:44de Marseille
30:44je pourrais parler de Grenoble
30:46mais quand on a des maires
30:47de terrain
30:47qui s'engagent
30:48qui font vraiment
30:49tout ce qu'il faut
30:50pour qu'il y ait
30:50ce qu'on appelle
30:51un continuum de sécurité
30:52une coopération
30:53entre la police nationale
30:54et la police municipale
30:56avec des policiers municipaux
30:57qui sont armés
30:58avec un réseau
30:59de vidéosurveillance
31:00qui est très très dense
31:01alors on arrive
31:02à se doter
31:03de nouvelles armes
31:04et bien moi
31:04je préfère très largement
31:05soutenir
31:07monsieur Robert Ménard
31:08à qui compte que
31:09d'autres
31:10notamment
31:10la liste RN
31:11c'est une prise de guerre
31:12au RN
31:13que vous faites là
31:13Bruno Tailleau
31:14ils sont en guerre
31:15il a le RN
31:16le RN
31:17vous le savez parfaitement
31:18a fait chuter
31:19elle était une députée
31:22qui travaillait le plus
31:23Emmanuel Ménard
31:24c'est le RN
31:25qui a fait chuter
31:27Emmanuel Ménard
31:27parce que oui
31:28Robert Ménard
31:29c'est un peu
31:31un électron libre
31:32c'est un homme
31:33extrêmement libre
31:34et il n'a pas supporté
31:36l'enrigementement
31:38en tout cas
31:38l'encasernement
31:39et bien je le redis
31:40moi je souhaite
31:41que nous le soutenions
31:42à Bezier
31:42Bruno Retailleau
31:43il y a René
31:44un autre auditeur
31:44qui ajoute
31:45mais finalement
31:46vous prenez le risque
31:47de ne pas annoncer
31:47une coalition des souverainistes
31:49pour une union des droites
31:51alors René
31:52René me connaît sans doute
31:55parce que je viens
31:56de cette mouvance
31:57du souverainisme
31:58je n'ai pas voté
32:00j'ai voté non
32:00au traité constitutionnel
32:02de 2005
32:03et j'étais furieux
32:04lorsque Nicolas Sarkozy
32:06François Fillon
32:06nous avaient repassé le plat
32:08par le parlement
32:09avec le traité de Lisbonne
32:10je suis je crois
32:11le seul parlementaire
32:13de droite
32:13à avoir refusé
32:15de voter le traité de Lisbonne
32:17parce que je pense
32:18que les parlementaires
32:19ne devaient pas contredire
32:20ce que le peuple français
32:21avait dit par le nom
32:23au traité constitutionnel
32:24oui mais là il dit
32:25en fait aujourd'hui
32:26aujourd'hui
32:27avec d'autres souverainistes
32:29et notamment
32:29le RN quoi
32:31écoutez
32:33le souverainisme
32:34pour moi
32:34c'est l'indépendance
32:35de la nation
32:36c'est le gaullisme
32:37et j'ai dit tout à l'heure
32:38la raison pour laquelle
32:39le souverainisme
32:40je vais m'expliquer
32:41très concrètement
32:42vous savez le général de Gaulle
32:43en 58
32:44il arrive
32:45la France est à bas
32:46il ne va pas faire d'abord
32:48une politique
32:49de souverainisme
32:49d'indépendance
32:50il va faire une politique
32:51économique
32:52de souveraineté
32:54c'est à dire
32:55qu'il va faire avec
32:55Pinet le nouveau franc
32:56et avec Armand Rebeuf
32:58un plan de libéralisation
32:59de l'économie
33:00qui va d'abord
33:01redonner de la force
33:02à la France
33:03et ensuite
33:03il fera une politique
33:04de souveraineté
33:05et d'indépendance
33:06vous ne pouvez pas
33:07comme Mme Le Pen
33:08M. Bardella
33:09affaiblir
33:10avec des idées
33:10socialistes
33:11notamment de l'assistanat
33:13quand nous au Sénat
33:14on a voté
33:15les 15 heures
33:16obligatoires
33:17d'activité
33:18en contrepartie
33:19du RSA
33:19pour lutter
33:20contre l'assistanat
33:21le Rassemblement National
33:23n'a pas voulu voter
33:24ils sont pour l'assistanat
33:25Jean-François
33:26malgré votre sortie
33:27de la place Beauvau
33:27j'imagine que ça laisse
33:29des traces
33:29vous ne renoncez pas
33:30Bruno Retailleau
33:31à 2027 ?
33:33je ne renonce
33:34je ne renoncerai
33:35jamais à mes convictions
33:36et d'une façon
33:37ou d'une autre
33:38je serai présent
33:39dans ce débat
33:40et ces convictions
33:41qui sont
33:41ceux de notre droite
33:44de LR
33:44nous on veut
33:45une école
33:45qui instruise
33:46qui ne déconstruise pas
33:47méritocratique
33:48on veut un ordre public
33:49qui soit restauré
33:50une justice
33:51qui sanctionne
33:51un travail qui paye
33:53plutôt que l'assistanat
33:55avec une primaire à droite
33:56Bruno Retailleau
33:57les choses sont
33:58très très simples
33:59il ne va pas vous trancher
34:00l'affaire
34:01non mais
34:01c'est la démocratie
34:04on a des statuts
34:05l'article 21
34:05je l'ai déjà dit
34:06et c'est nos adhérents
34:09et je m'adresse
34:11d'ailleurs aux français
34:11d'ailleurs
34:11s'ils veulent adhérer
34:12c'est eux qui choisiront
34:14précisément
34:15les modalités
34:16de choix
34:17de notre candidat
34:17pour 2027
34:19bon allez
34:19juste un dernier mot
34:20puisque c'est Noël
34:21il y a les crèches
34:22dans les mairies
34:23c'est la traditionnelle
34:24polémique de Noël
34:24vous avez été ministre
34:25de l'intérieur
34:26sur le respect
34:26de la laïcité
34:27vous êtes pour ces crèches
34:29dans les mairies
34:30vous savez que j'étais
34:31président du département
34:33lorsque la polémique
34:35des crèches
34:36en Vendée
34:36est arrivée
34:37nous avions
34:38traditionnellement
34:38une crèche
34:39très belle crèche
34:40dans le hall du département
34:41la libre pensée
34:42nous avait attaqué
34:43et nous a attaqué
34:43tous les ans
34:44et le tribunal administratif
34:45nous a donné tort
34:47et nous avons fini
34:48par gagner
34:49en cours administratif d'appel
34:50puis au conseil d'état
34:51je pense qu'il y a deux choses
34:53il ne faut pas confondre
34:54c'est ça
34:54la laïcité
34:55c'est vraiment la neutralité
34:57de l'état
34:58etc
34:58c'est le cultuel
34:59mais il y a le culturel
35:01on est dans le sud
35:02les centons de Provence
35:03c'est notre culture
35:04il ne faut
35:05on ne peut pas effacer
35:06les crèches peuvent être
35:07dans les mairies
35:07il y a des conditions
35:08le conseil d'état
35:09les a très bien rappelées
35:10mais moi je suis
35:11pour que nos belles traditions
35:13puissent nous rappeler
35:14que nos racines
35:15sont aussi judéo-chrétiennes
35:17et alors
35:17moi je me souviens
35:18que
35:19lorsque il y a vu
35:20cet épisode
35:20de la crèche interdite
35:22en Vendée
35:22j'avais reçu
35:23énormément de lettres
35:24et parmi ces lettres
35:25il y avait des gens
35:26qui ne croyaient pas du tout
35:27il y avait des musulmans
35:28il y avait des juifs
35:29il y avait aussi
35:30des chrétiens
35:31qui disaient simplement
35:32nous on a un paysage
35:34de notre enfance
35:34c'est la crèche
35:35c'est le sapin
35:36c'était pas du tout
35:37une argumentation
35:38religieuse, cultuelle
35:39c'était culturelle
35:40c'était civilisationnel
35:42merci Bruno Retailleau
35:43d'avoir répondu
35:44à toutes nos questions
35:45aux auditeurs
35:45on va débriefer
35:46dans un instant
35:47avec Eric Revelle
35:48avec Elisabeth Lévy
35:50Jean-François Aquilly
35:51et puis vous
35:51au 0826 300 300
35:54merci d'avoir joué le jeu
35:55avec les auditeurs
35:56qui étaient nombreux
35:57évidemment
35:57qui ont appelé
35:58merci Patrick Roger
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