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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Mardi de décembre 2025, Morandi Live, mais en 1761 sur CNews, première chaîne d'infos de France.
00:00:09Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:11A la une, à nouveau des incidents et à nouveau la volonté de faire taire une voix différente.
00:00:16Le journaliste Lino Delacroix, après s'être rendu à la fac de Strasbourg il y a un mois,
00:00:20est allé cette fois à la fac d'Aix-en-Provence pour tenter de dialoguer avec des étudiants de gauche.
00:00:26Et cette question, l'extrême gauche est-elle plus dangereuse que l'extrême droite ?
00:00:29Et une fois de plus, les choses se sont mal passées,
00:00:32puisque le journaliste de Frontières et son équipe ont été chassés de la fac,
00:00:36empêchés de travailler, victimes de G2.
00:00:41C'est encore une fois que je dis débat, on essaie de leur donner la parole
00:00:58aller regarder tout cette avalanche de violence.
00:01:01Là, je fais le débat,
00:01:02alors qu'on ne s'est pas en train de jeter des trucs,
00:01:04ça paraît fou.
00:01:05Mais bon, que voulez-vous ?
00:01:06– C'est bon, c'est tout !
00:01:08Le camp, détesté, c'est un point !
00:01:10– C'est bon, c'est bon !
00:01:11– C'est bon, c'est bon !
00:01:12– C'est bon, c'est bon, c'est bon !
00:01:14– C'est bon, c'est bon !
00:01:16– C'est bon, c'est bon !
00:01:20– Voilà, et la police a même dû intervenir
00:01:22pour tenter de rétablir le calme.
00:01:24Compliqué donc de dialoguer,
00:01:25comme on avait vu la même chose à Strasbourg,
00:01:27on se demande vraiment,
00:01:28si le dialogue est encore possible.
00:01:30On sait qu'aux Etats-Unis,
00:01:31celui qui faisait ce type de rencontre
00:01:33était Charlie Kerr,
00:01:34qui au final, il a été abattu.
00:01:36Alors, fort heureusement, en France,
00:01:37on n'en est pas là,
00:01:38mais le journaliste de frontières
00:01:39qui prend des risques
00:01:40et qui sera avec nous dans un instant,
00:01:42fait lui-même le bilan de cette expérience à Aix.
00:01:46– Mais juste, le débat, c'est important pour moi.
00:01:48Et c'est quelque chose qui doit se faire.
00:01:50Voilà, c'est tout, c'est plus marginal.
00:01:52On ne peut pas évoluer dans une société sans débat.
00:01:54Parce que ça, c'est faire preuve de fascisme, justement.
00:01:55– Quand une fois, on a essayé de débattre,
00:01:57c'est un autre endroit de la faculté.
00:01:59On a essayé d'avoir des échanges
00:02:00avec le peu de personnes
00:02:01qui souhaitaient nous répondre
00:02:01parce qu'en fait, elles avaient peur.
00:02:02Parce qu'en fait, il y a des coups partout.
00:02:04Personne n'a envie de débattre
00:02:05dans un tel contexte.
00:02:06Ce qu'il faut comprendre,
00:02:06c'est que désormais,
00:02:07la police a même dû intervenir
00:02:08parce qu'en fait,
00:02:08ils étaient trop véhémants.
00:02:09Nous, on n'a eu absolument aucune réponse.
00:02:11On a essayé de rester stoïques
00:02:12et d'avoir un débat.
00:02:13Et il y a eu des heures,
00:02:15il y a eu des G2,
00:02:16vous le savez,
00:02:16il y a même des gens apparemment
00:02:17qui rôdent autour de la faculté
00:02:18pour nous jeter des projectiles.
00:02:20Ce qui paraît encore une fois fou
00:02:21parce qu'on vous le rappelle,
00:02:22la simple vocation de ce format,
00:02:24c'est de faire des débats.
00:02:25Voilà, on y reviendra bien évidemment
00:02:27dès le début de Morandini Live.
00:02:29Ce sont des adolescents
00:02:30qui voulaient perpétrer
00:02:31une attaque antisémite.
00:02:33Deux mineurs âgés de 16 ans
00:02:34ont en effet été mis en examen
00:02:35et été croués.
00:02:36L'un de ces jeunes
00:02:37est un Russe de Tchétchénie,
00:02:39habitant Strasbourg.
00:02:40Il est arrivé il y a 4 ans
00:02:41en France avec sa mère.
00:02:43Il se serait mis en scène
00:02:44en train de poser avec un couteau
00:02:46accompagné d'un texte
00:02:47où il annonçait qu'il allait
00:02:48tuer des Juifs dans 5 jours.
00:02:51On fait le point
00:02:51sur les dernières infos
00:02:52dans un instant.
00:02:54Pour la seconde année consécutive,
00:02:55le service de statistique
00:02:56du ministère de l'Intérieur
00:02:57a publié les chiffres clés
00:02:59sur l'insécurité
00:03:00et la délinquance en France
00:03:01pour 2024.
00:03:02Et nous avons été interpellés
00:03:04par certains chiffres
00:03:05qui semblent faibles
00:03:06par rapport à ce que nous vivons
00:03:07et que nous voyons au quotidien.
00:03:09Par exemple,
00:03:09les homicides seraient en baisse
00:03:11de 2% en 2024.
00:03:13Les violences physiques
00:03:13seraient en très légère augmentation,
00:03:15plus 5%.
00:03:16Alors la rédaction de CNews
00:03:17a repris tous les chiffres
00:03:18un par un
00:03:19et nous les avons décryptés
00:03:20et vous allez voir
00:03:21que notre analyse
00:03:22n'est pas tout à fait la même.
00:03:24On en reparlera
00:03:25en 11h35
00:03:25avec Sabrina Berlin-Bouillet,
00:03:27journaliste police-justice
00:03:28de CNews.
00:03:29Autre chiffre,
00:03:30autre hausse,
00:03:31celui du nombre
00:03:32de détenus en France.
00:03:33Au 1er novembre,
00:03:34leur nombre a dépassé
00:03:35les 85 000.
00:03:37Cela représente
00:03:38une densité carcérale
00:03:39de 136%.
00:03:41Et forcément,
00:03:42cela complique le travail
00:03:43des agents pénitentiaires.
00:03:44Les prisons françaises
00:03:46ne désemplissent pas.
00:03:47Au 1er novembre,
00:03:48le ministère de la Justice
00:03:49a dénombré 85 373 détenus
00:03:53contre 84 862
00:03:56le 1er octobre dernier.
00:03:58Problème,
00:03:59les places opérationnelles
00:04:00comme les agents
00:04:01manquent toujours.
00:04:02Nous sommes en pénurie
00:04:04de personnel pénitentiaire.
00:04:05Dans un contexte
00:04:06de surpopulation
00:04:07tel qu'on est aujourd'hui,
00:04:09avec la moitié du parc,
00:04:10des établissements,
00:04:11voire les deux tiers,
00:04:11qui est vétuste.
00:04:12Je rappelle qu'on a
00:04:1385 000 détenus
00:04:14pour un peu moins
00:04:14de 64 000 places.
00:04:16Comment voulez-vous
00:04:17qu'en plus,
00:04:17avec des missions supplémentaires,
00:04:19on puisse s'en sortir ?
00:04:20Car en dépit des recrutements,
00:04:21beaucoup partent à la retraite.
00:04:22Les agents restants,
00:04:24eux,
00:04:24côtoient les prisonniers
00:04:25avec une promiscuité
00:04:26qui ne rime pas
00:04:27avec sécurité.
00:04:28Des tensions génèrent
00:04:30de la violence.
00:04:31Violence qui se retourne
00:04:32contre les personnes détenues,
00:04:34mais aussi contre les personnels.
00:04:36Quand vous ouvrez une cellule
00:04:38où il y a un lit superposé,
00:04:40donc deux détenus,
00:04:41plus deux matelas par terre
00:04:42et que les gars
00:04:43y ont passé toute une nuit,
00:04:45le matin,
00:04:46ça peut être très compliqué
00:04:47à l'ouverture.
00:04:48Et je rappelle
00:04:49que l'agent,
00:04:50il est seul,
00:04:50il n'est pas armé,
00:04:51il n'a pas d'armes.
00:04:52Malgré les efforts
00:04:52du gouvernement
00:04:53en termes de budget,
00:04:54le compte n'y est pas.
00:04:56Les locaux sont
00:04:56de plus en plus vétustes.
00:04:58Les infrastructures médicales,
00:04:59scolaires,
00:05:00mais aussi le volet insertion,
00:05:02part à volo.
00:05:03C'est un beau succès
00:05:06pour l'unité nationale
00:05:07d'investigation
00:05:07de la Gendarmerie nationale
00:05:08qui a démantelé
00:05:09un réseau criminel serbe
00:05:10soupçonné de blanchiment
00:05:12d'argent en bande organisée.
00:05:13Lors de cette opération,
00:05:14sept personnes ont été interpellées,
00:05:16des biens immobiliers,
00:05:17mais aussi des produits de luxe
00:05:18et de très belles voitures
00:05:20ont été saisies.
00:05:22Ce coup de filet
00:05:23a nécessité près d'un an d'enquête.
00:05:25Mercredi dernier,
00:05:26onze biens immobiliers
00:05:27ont été saisis
00:05:28en Ile-de-France
00:05:29et en région PACA.
00:05:30Leur valeur est estimée
00:05:32à 5 millions d'euros.
00:05:34Lors des perquisitions,
00:05:35les gendarmes ont également
00:05:36mis la main
00:05:36sur de nombreux objets de luxe.
00:05:39Des bijoux,
00:05:40la marquinerie,
00:05:41des parfums,
00:05:41des vêtements,
00:05:42des voitures aussi,
00:05:44donc cinq véhicules
00:05:45de trois cylindrées
00:05:46dont une Porsche Carrera.
00:05:48Des biens immobiliers,
00:05:49propriétés de plusieurs membres
00:05:50d'un réseau criminel serbe.
00:05:52Au total,
00:05:53sept personnes ont été interpellées
00:05:54et placées en garde à vue.
00:05:56Ce sont des hommes
00:05:57et des femmes
00:05:58âgés entre 40 et 70.
00:06:00des pays de l'Est.
00:06:01D'autres sont d'origine
00:06:02de pays de l'Est
00:06:03mais sont nés en France.
00:06:04Toutes ces personnes
00:06:05sont suspectées
00:06:06de blanchiment d'argent
00:06:07au vu de leur train de vie.
00:06:08Ce sont des personnes
00:06:09qui ont des revenus
00:06:11très faibles
00:06:11ou pas de revenus.
00:06:13Ces personnes-là
00:06:13ne sont connues
00:06:14que pour des délits
00:06:14d'appropriation.
00:06:16On est plutôt
00:06:16sur l'escroquerie
00:06:17en bande organisée
00:06:19ou des vols
00:06:19en bande organisée.
00:06:21Désormais,
00:06:21ces sept suspects
00:06:22devront justifier
00:06:23l'origine de leur argent.
00:06:25Les investigations,
00:06:26elles,
00:06:26sont toujours en cours.
00:06:27Et vous avez tous constaté
00:06:29sans doute
00:06:30qu'il y a de plus en plus
00:06:31de bornes dans les rues
00:06:32pour recharger
00:06:32les voitures électriques.
00:06:33Eh bien, figurez-vous
00:06:34qu'elles deviennent
00:06:35une nouvelle cible
00:06:36pour les voleurs.
00:06:37Mais qui a-t-il à voler
00:06:38dans une telle borne,
00:06:39me direz-vous ?
00:06:39Eh bien, les câbles.
00:06:40Les câbles qui relient
00:06:41la voiture
00:06:42à la borne.
00:06:43Les images comme celle-ci
00:06:45se multiplient
00:06:46sur les réseaux sociaux.
00:06:48Les utilisateurs
00:06:48de ces bornes
00:06:49de recharge électriques
00:06:50qui se retrouvent
00:06:51devant un câble sectionné.
00:06:53Les fournisseurs
00:06:54parlent d'un phénomène nouveau
00:06:55qui augmente
00:06:56de manière significative.
00:06:58Il y a encore
00:06:59quelques temps,
00:07:00on échangeait
00:07:00avec l'un de nos partenaires
00:07:02opérateurs
00:07:03de points de charge
00:07:03qui mentionnait
00:07:05que sur l'ensemble
00:07:06de son parc,
00:07:07il y avait eu
00:07:08sur l'année 2025
00:07:09140 câbles
00:07:11qui avaient été volés
00:07:12au cours de l'année.
00:07:13Et encore,
00:07:13l'année n'est pas terminée.
00:07:14Donc, le chiffre
00:07:15peut potentiellement
00:07:16encore grossir.
00:07:17Le préjudice est élevé
00:07:18à 2000 euros par câble
00:07:19pour le constructeur.
00:07:21La raison,
00:07:21les métaux qu'il contient.
00:07:23Sur ces 6 kilos de câbles,
00:07:26vous avez à peu près
00:07:274 kilos de cuivre.
00:07:28Donc, 4 kilos de cuivre,
00:07:30comme ça,
00:07:30ce n'est pas beaucoup.
00:07:31Mais si vous accumulez
00:07:34et accumulez
00:07:34les kilos de cuivre,
00:07:36finalement,
00:07:36à 15 000 euros
00:07:37le kilo à la tonne
00:07:38de cuivre,
00:07:39ça devient assez rentable.
00:07:40Alors, pour endiguer
00:07:41ces vols à répétition,
00:07:43cette entreprise propose
00:07:44une nouvelle technologie.
00:07:45C'est un liquide
00:07:46qui va être sous pression,
00:07:48qui, au moment de la découpe,
00:07:50va vous éclabousser.
00:07:51Ce liquide
00:07:51a une empreinte,
00:07:53ce marquage,
00:07:54qui va permettre
00:07:54de l'identifier
00:07:56à postériori
00:07:56par les forces de l'ordre.
00:07:58Il existe aujourd'hui
00:07:58en France
00:07:59plus de 170 000
00:08:00bornes de recharge électrique
00:08:01en libre-service.
00:08:03Dans la cléité également,
00:08:05c'est quasiment
00:08:05du jamais vu.
00:08:06Un président de la République
00:08:07qui met les moyens
00:08:08de l'État
00:08:08pour s'en prendre
00:08:09une chaîne,
00:08:09en l'occurrence CNews.
00:08:11Emmanuel Macron a publié hier
00:08:12une vidéo
00:08:13sur le compte officiel
00:08:14de l'Élysée
00:08:14pour s'en prendre,
00:08:15à nous,
00:08:15pour s'en prendre à CNews.
00:08:17Emmanuel Macron
00:08:17qui n'a pas supporté
00:08:19visiblement
00:08:19que l'on dénonce
00:08:20sur l'antenne
00:08:21ce contrôle de l'information
00:08:22qu'il voudrait mettre en place.
00:08:24Emmanuel Macron envisage
00:08:27un label pour les médias.
00:08:29Il y aurait les bons médias
00:08:30et les moins bons.
00:08:32Comment ne pas voir
00:08:32dans cette initiative
00:08:33une tentation autoritaire
00:08:34d'un président
00:08:35mécontent du traitement médiatique
00:08:37et qui souhaite
00:08:38imposer un récit unique ?
00:08:40Je propose un nom
00:08:41pour ce nouveau service
00:08:42de communication,
00:08:44la Pravda.
00:08:44Jamais la menace totalitaire
00:08:47n'a été aussi présente,
00:08:49aussi probable
00:08:50depuis la peste brune
00:08:52et la peste rouge
00:08:53qu'avec la Macronie finissante.
00:08:56Ce n'est pas l'État
00:08:56qui doit vérifier.
00:08:57Si c'est l'État
00:08:58qui doit vérifier,
00:08:58là, ça devient une dictature.
00:09:00Mais il faut que
00:09:01les journalistes
00:09:02garantissent à leurs lecteurs
00:09:04qu'eux ont vérifié
00:09:05avec une déontologie.
00:09:06Donc, ils sont
00:09:06les garants entre eux.
00:09:07Je pense que c'est important
00:09:08qu'il y ait une labellisation
00:09:10faite par des professionnels
00:09:11qui puissent dire
00:09:12que ce sont des gens
00:09:13qui sont sérieux,
00:09:14ce ne sont pas des gens
00:09:15qui informent.
00:09:16C'est assez amusant
00:09:16parce qu'Emmanuel Macron
00:09:17dit que ce n'est pas l'État
00:09:18qui doit vérifier,
00:09:19en même temps,
00:09:22un peu à l'opposé.
00:09:23En tout cas,
00:09:23c'est dans cette ambiance
00:09:24qu'après CNews,
00:09:25France 2 a décidé
00:09:26de s'attaquer jeudi
00:09:27à un des fleurons
00:09:28du groupe LVMH
00:09:29et son patron français,
00:09:31un des fleurons français.
00:09:32Le service public
00:09:33continue donc
00:09:33à vouloir démonter
00:09:34ce qui marche
00:09:35après CNews.
00:09:36Première chaîne info de France.
00:09:37Et donc LVMH,
00:09:38premier groupe de luxe au monde
00:09:39qui va être ciblé
00:09:40par Cash Investigation
00:09:41d'Élise Lucet.
00:09:43LVMH qui incarne
00:09:44pourtant plus que jamais
00:09:45la puissance économique
00:09:46et culturelle de la France
00:09:47avec plus de 75 maisons prestigieuses.
00:09:50Le groupe présidé
00:09:51par Bernard Arnault
00:09:52symbolise l'excellence,
00:09:53le savoir-faire français,
00:09:54la haute couture
00:09:55et également la joaillerie,
00:09:57l'hôtellerie du luxe
00:09:58et les parfums.
00:09:59Mais France 2
00:10:00veut démonter
00:10:01ce qui est sans doute
00:10:02pour eux
00:10:02le symbole de la réussite
00:10:03et de l'argent.
00:10:04Nous allons y revenir
00:10:05dans cette émission.
00:10:07Mais comme tous les jours,
00:10:07les tops et les flops d'audience
00:10:08des Prime,
00:10:09c'est avec Mister Audience,
00:10:10Aïe L.S. Kevin,
00:10:11va-t'en.
00:10:12Hier soir,
00:10:14nouveau succès
00:10:14pour l'amour
00:10:15et dans le précieux M6,
00:10:16l'émission de dating
00:10:17de Karine Lemarchand
00:10:18a conservé sa place
00:10:19de leader
00:10:19avec plus de 3 438 000
00:10:22téléspectateurs.
00:10:23Pour France 2,
00:10:24la soirée également
00:10:24était bonne.
00:10:25La série,
00:10:26la disparue de Compostelle
00:10:27a bien marché
00:10:28à près de 3 millions 3
00:10:29avec le final de sa série
00:10:31Menaces imminentes
00:10:32avec Patrick Bruel.
00:10:33TF1 est relégué
00:10:34à la troisième place
00:10:35mais avec tout de même
00:10:363 100 000 personnes.
00:10:38Pour France 3,
00:10:38c'est une soupe à la grimace.
00:10:40La chaîne publique
00:10:40est loin derrière
00:10:41et faible
00:10:42à seulement 1 300 000
00:10:43pour le film
00:10:44Mon nom et personne.
00:10:46Toutes les autres chaînes
00:10:47sont sous le million.
00:10:48TMC est en tête
00:10:49de la TNT
00:10:50avec le film Avengers Infinity War
00:10:52qui a attiré 844 000 personnes.
00:10:54Derrière,
00:10:54on retrouve à égalité
00:10:55France 5
00:10:56avec son doc
00:10:57Une planète parfaite
00:10:58ainsi que Arte
00:10:58qui diffusait le film
00:10:59Coup de tête.
00:11:00W9 ferme ce classement
00:11:02avec Twilight
00:11:02chapitre 1
00:11:03Fascination
00:11:04qui a attiré
00:11:04572 000 téléspectateurs.
00:11:06Mister Audience vous dit
00:11:07à demain.
00:11:09Allez,
00:11:09je vous propose
00:11:10de découvrir
00:11:10mes invités
00:11:11qui vont m'accompagner
00:11:11en direct jusqu'à midi.
00:11:13Lino Delacroix,
00:11:14bonjour.
00:11:14Journaliste à frontière,
00:11:15merci d'être avec tout.
00:11:16On va parler avec vous
00:11:17à partir de 11h
00:11:18de ce que vous avez fait
00:11:19à l'université d'Aix-en-Provence
00:11:20après Strasbourg
00:11:21et les choses se sont mal passées.
00:11:22On a déjà montré
00:11:23quelques images.
00:11:24Anthony Chamama,
00:11:25bonjour.
00:11:25Bonjour Jean-Marc.
00:11:26Maire adjoint
00:11:26Les Républicains
00:11:27du 15e arrondissement
00:11:28de Paris.
00:11:28Axel Ronde,
00:11:29bonjour.
00:11:29Bonjour Jean-Marc.
00:11:29Porte-parole,
00:11:30CFTC Police,
00:11:32Martin Garnion,
00:11:32bonjour.
00:11:33Merci d'être là,
00:11:34vice-président du groupe
00:11:34Renaissance des Hauts-de-Seine.
00:11:36Merwan Mioubi,
00:11:37bonjour.
00:11:37Bonjour.
00:11:38Journaliste.
00:11:38Et puis Sabrina Berlin-Boulier
00:11:39est avec nous.
00:11:40Bonjour Sabrina.
00:11:41Journaliste Police,
00:11:42Justice,
00:11:43AC News puisqu'on va commencer
00:11:44en parlant de l'actualité immédiate
00:11:46et l'actualité immédiate
00:11:46c'est cet attentat antisémite
00:11:49qui a été déjoué
00:11:50avec des jeunes
00:11:51qui n'avaient que 16 ans.
00:11:5316 ans
00:11:56on aura toutes les dernières informations
00:11:58mais tout de suite
00:11:59le rappel des faits.
00:12:01Une mise en scène macabre
00:12:03postée sur WhatsApp
00:12:04a alerté les enquêteurs
00:12:05de la DGSI.
00:12:06Un jeune homme posant
00:12:07avec un couteau
00:12:08tel un combattant djihadiste
00:12:09avec une volonté claire
00:12:11tuer des juifs
00:12:12dans 5 jours
00:12:13probablement en ciblant
00:12:14un lieu de culte.
00:12:15La photo a été découverte
00:12:17sur un groupe
00:12:17réunissant des individus radicalisés
00:12:19partisans de Daesh.
00:12:21L'homme n'a que 16 ans
00:12:22russe d'origine tchétchène
00:12:24il vit à Strasbourg
00:12:25et est arrivé en France
00:12:26avec sa mère
00:12:27il y a 4 ans
00:12:27pour fuir son père violent.
00:12:29Déscolarisé
00:12:30et amateur de vidéos gore
00:12:31il était jusqu'alors
00:12:33inconnu de la justice.
00:12:34Il y a de plus en plus
00:12:35de mineurs
00:12:35chaque année
00:12:36impliqués
00:12:37dans des projets
00:12:38d'attentats
00:12:39ou dans des attentats.
00:12:40Ce sont souvent
00:12:41des jeunes assez isolés
00:12:42qui ont une consommation
00:12:44frénétique
00:12:45de vidéos violentes
00:12:49ou de vidéos
00:12:51liées directement
00:12:52au djihad.
00:12:53On ne sait pas
00:12:53de quoi il a été témoin
00:12:55dans son enfance
00:12:56en Tchétchénie
00:12:56donc ça peut aussi
00:12:57avoir une influence.
00:12:58Le second suspect
00:12:59écroué
00:13:00est un français
00:13:00de 16 ans
00:13:01scolarisé dans une filière
00:13:03d'apprentissage
00:13:03il vit en région parisienne
00:13:05et est addict
00:13:05aux jeux vidéo.
00:13:07Il se serait radicalisé
00:13:08en ligne.
00:13:08C'est extrêmement difficile
00:13:10voire impossible
00:13:10de réguler.
00:13:11Si on supprimait
00:13:12tous ces réseaux
00:13:15on supprimerait
00:13:16peut-être
00:13:16la possibilité
00:13:17qu'ont les services
00:13:18de les repérer
00:13:20à temps.
00:13:20Depuis le début
00:13:21de l'année
00:13:2120 mineurs
00:13:22ont été mis
00:13:23en examen
00:13:23pour une infraction
00:13:24de nature terroriste
00:13:25contre 19 jeunes
00:13:27en 2024.
00:13:29On va essayer
00:13:30de savoir
00:13:31où on en est
00:13:31dans cette enquête
00:13:32Sabrina Berlin-Bouillet
00:13:33bien évidemment.
00:13:34Moi je le disais
00:13:35ce qui me choque
00:13:36le plus
00:13:36alors bien évidemment
00:13:37l'attente antisémite
00:13:38c'est une évidence
00:13:38mais c'est l'âge
00:13:3916 ans à peine
00:13:40alors on verra
00:13:41leur profil
00:13:41dans un instant.
00:13:42Qu'est-ce qu'on sait
00:13:42précisément
00:13:43sur ce qu'ils préparaient ?
00:13:44Alors c'est la DGSI
00:13:45qui a mené
00:13:46cette enquête
00:13:47une enquête
00:13:47qui s'est intensifiée
00:13:49la suite
00:13:49de messages
00:13:50qui ont été repérés
00:13:51sur un groupe
00:13:52WhatsApp
00:13:52une boucle
00:13:53WhatsApp
00:13:54qui s'appelle
00:13:54100
00:13:55et qui réunit
00:13:56des individus
00:13:57radicalisés
00:13:57islamistes
00:13:59partisans de Daesh
00:14:01et c'est là
00:14:01que l'un d'entre eux
00:14:02va publier
00:14:03une annonce
00:14:04où il va écrire
00:14:05qu'il souhaite
00:14:05tuer des juifs
00:14:06dans 5 jours
00:14:07il cible aussi
00:14:08un lieu de culte
00:14:09israélite
00:14:10alors cette photo
00:14:12en plus de ce message
00:14:13est diffusée
00:14:14une photo
00:14:14d'un des suspects
00:14:15qui a un couteau
00:14:16à la main
00:14:17et qui a mis en place
00:14:19une sorte de mise en scène
00:14:20de combattants
00:14:20djihadistes
00:14:21deux suspects
00:14:22donc ont été interpellés
00:14:24dont celui
00:14:24qui est sur la photo
00:14:25le PNAT
00:14:26le parquet national
00:14:27antiterroriste
00:14:28s'est saisi de l'affaire
00:14:29et nous confirme
00:14:30donc qu'une information
00:14:31judiciaire a été ouverte
00:14:32le 30 novembre
00:14:33qu'il y a donc
00:14:35des chefs
00:14:36de participation
00:14:37à une association
00:14:38de malfaiteurs
00:14:39terroristes
00:14:39en vue
00:14:40de la préparation
00:14:41d'un ou
00:14:42de plusieurs crimes
00:14:43d'atteinte
00:14:44aux personnes
00:14:44ils ont donc été
00:14:45mis en examen
00:14:46et placés
00:14:47en détention provisoire
00:14:48l'enquête maintenant
00:14:48va continuer
00:14:49pour essayer
00:14:49de déterminer
00:14:50le degré
00:14:51d'implication
00:14:52et de préparation
00:14:53de ces attentats
00:14:54vous avez dit quelque chose
00:14:55au début quand même
00:14:56il y a une boucle
00:14:56sur laquelle
00:14:57il y a des gens
00:14:58islamisés
00:14:59qui préparent
00:15:00c'est sur les réseaux sociaux
00:15:03qui sont sur
00:15:03leur groupe whatsapp
00:15:04donc c'est une messagerie
00:15:05sur internet
00:15:08et ils discutent ensemble
00:15:09ça s'appelle
00:15:09100 c'est ça ?
00:15:10d'après nos informations
00:15:11ça s'appellerait 100
00:15:12c'est tout
00:15:13après le même type
00:15:14de profil d'individu
00:15:15enfin il faut tous les arrêter
00:15:16excusez-moi
00:15:16en tout cas ils sont tous
00:15:17surveillés
00:15:18a priori
00:15:18mais ceux-là
00:15:20préparaient un acte
00:15:21qui s'avérait
00:15:22être quasiment imminent
00:15:23c'est pour ça
00:15:24on va parler du profil
00:15:26dans un instant
00:15:26mais Axel Ronde
00:15:27moi je suis un peu surpris
00:15:28d'apprendre qu'il y a
00:15:28des boucles whatsapp
00:15:29comme ça
00:15:29où les gens discutent
00:15:30ensemble
00:15:30éventuellement
00:15:32d'attentats
00:15:33d'actes
00:15:34comme ça
00:15:34pourquoi on ne les arrête
00:15:35pas tous ?
00:15:36alors en tout cas
00:15:38on les met sous surveillance
00:15:39c'est ce que disait Sabrina
00:15:40des GSI
00:15:41qui ont interpellé
00:15:43ces individus
00:15:43je rappelle quand même
00:15:4420 mineurs
00:15:45actuellement sont écroués
00:15:46pour des faits
00:15:47de terrorisme
00:15:47en tous les cas
00:15:49depuis 2025
00:15:50mais à quel prix ?
00:15:51à quel prix ?
00:15:52parce que
00:15:52encore
00:15:53un de mes collègues
00:15:54s'est suicidé
00:15:54de la DGSI
00:15:55hier sur son lieu de travail
00:15:57c'est le quatrième
00:15:58qui se suicide cette année
00:15:59à la DGSI
00:16:00donc je veux bien
00:16:01qu'il y ait une grosse pression
00:16:02sur ce service
00:16:03parce qu'il faut déjouer
00:16:05tous ces attentats
00:16:06mais à quel prix ?
00:16:07il ne faut pas que
00:16:08les conditions de travail
00:16:10se dégradent
00:16:10pour mes collègues
00:16:11parce que 4 policiers
00:16:12qui se suicident
00:16:13dans cette unité
00:16:14c'est quand même
00:16:15gravissime
00:16:15il va falloir que...
00:16:16c'est quoi ?
00:16:16c'est la pression ?
00:16:17c'est trop d'heures ?
00:16:18c'est tout cela
00:16:19c'est sous ce mélange
00:16:20c'est énormément de pression
00:16:22et aussi
00:16:23travail cloisonné
00:16:24si vous voulez
00:16:24pour éviter
00:16:25justement
00:16:26qu'il y ait des fuites
00:16:27et qu'il y ait
00:16:27des concertations
00:16:28entre eux
00:16:29ce sont des services
00:16:30qui sont difficiles
00:16:31à pénétrer
00:16:32parce que
00:16:33vous imaginez bien
00:16:34que des terroristes
00:16:36ou des agents extérieurs
00:16:38voudraient y rentrer
00:16:39en tous les cas
00:16:40nous avons même
00:16:41nous-mêmes
00:16:42du mal
00:16:42à faire notre travail
00:16:43de syndicalisme
00:16:44sur place
00:16:45puisqu'il faut avoir
00:16:46des habilitations
00:16:47donc il faut déjà
00:16:48appartenir à ce service
00:16:50il va falloir
00:16:51que le ministre
00:16:52de l'Intérieur
00:16:52se penche là-dessus
00:16:54sur les conditions
00:16:55de travail
00:16:55parce qu'on voit
00:16:56que c'est une unité
00:16:57d'élite
00:16:57qui a des résultats
00:16:58ils sont très efficaces
00:16:59et ils sont extrêmement
00:17:00efficaces
00:17:01puisqu'on voit
00:17:01que encore une fois
00:17:03ce sont nos compatriotes
00:17:04juifs
00:17:05qui sont encore
00:17:05une fois une cible
00:17:07de ces individus
00:17:08qui veulent
00:17:09qui ont la haine du juif
00:17:10qui est souvent
00:17:11malheureusement animée
00:17:12par certains politiques
00:17:14puisqu'on le sait
00:17:15très bien
00:17:15certains politiques
00:17:16en appellent
00:17:18souvent
00:17:19via des manifestations
00:17:21pro-palestiniennes
00:17:22et j'en passe
00:17:23sont ciblés
00:17:25nos compatriotes
00:17:26juifs
00:17:27et voilà
00:17:28ce qui fait
00:17:29que certains
00:17:30esprits faibles
00:17:31veulent passer
00:17:32à l'acte
00:17:33veulent commettre
00:17:34des attentats
00:17:35mes collègues
00:17:36de la DGSI
00:17:37sont présents
00:17:38les surveillent
00:17:39et coordonnent
00:17:40des interpellations
00:17:41quand il le faut
00:17:42quand on voit
00:17:43que ces individus
00:17:43justement
00:17:44voulaient passer
00:17:45rapidement à l'action
00:17:46il se met en scène
00:17:49avec un couteau
00:17:50pour pouvoir
00:17:51aller attaquer
00:17:52certainement
00:17:53une synagogue
00:17:53on parle d'individus
00:17:55faibles
00:17:55c'est ce que vous disiez
00:17:57Sabrina
00:17:57qu'est-ce qu'on sait
00:17:57justement de ces deux jeunes
00:17:58qui ont 16 ans
00:17:59sur leur profil
00:17:59alors ces deux interpellés
00:18:00ils sont mineurs
00:18:01vous venez de le dire
00:18:02Jean-Marc
00:18:02le jeune homme
00:18:03le plus menaçant
00:18:04celui qui est identifié
00:18:05avec le couteau à la main
00:18:06en photo
00:18:06c'est un Tchétchène
00:18:07il a 16 ans
00:18:08il habitait Strasbourg
00:18:10il est arrivé en France
00:18:10avec sa mère
00:18:11il y a 4 ans
00:18:12et il aurait émigré ici
00:18:13pour fuir
00:18:14un père violent
00:18:15resté en Russie
00:18:16depuis son arrivée
00:18:17sur le sol français
00:18:18cet adolescent
00:18:19il est décrit
00:18:19comme un jeune homme
00:18:20avec des importants
00:18:21problèmes d'intégration
00:18:22il est déscolarisé
00:18:23depuis 2024
00:18:25quant à l'autre
00:18:26adolescent interpellé
00:18:27lui c'est un français
00:18:28domicilié
00:18:29en région parisienne
00:18:30selon nos confrères
00:18:32du Parisien
00:18:32il serait issu
00:18:33d'une famille insérée
00:18:34et de culture musulmane
00:18:35il est aussi identifié
00:18:37comme un grand consommateur
00:18:38de jeux vidéo
00:18:39et de contenus
00:18:40ultra violents
00:18:41et antisémites
00:18:42Anthony Samama
00:18:43c'est glaçant quand même
00:18:44c'est glaçant
00:18:45ce qui est le plus surprenant
00:18:46effectivement
00:18:47même si on est de moins en moins
00:18:48surpris
00:18:48c'est pas tant
00:18:49le motif
00:18:50et le souhait
00:18:51de mener un acte
00:18:52contre les compatriotes
00:18:53juifs de notre pays
00:18:54on sait que l'antisémitisme
00:18:55a explosé
00:18:56dans notre pays
00:18:57il a été multiplié
00:18:58par plus de 3,5
00:18:59depuis le 7 octobre
00:19:002023
00:19:01on est passé
00:19:02de moins de 500
00:19:03actes antisémites
00:19:03par an
00:19:04à 1500
00:19:05alors que la population
00:19:06juive de notre pays
00:19:07on le sait
00:19:07représente moins d'un pour cent
00:19:08et que les actes antisémites
00:19:10représentent plus de 60%
00:19:11des actes anti-religieux
00:19:13dans notre pays
00:19:13donc tout ça
00:19:14malheureusement
00:19:15on le sait
00:19:15on n'est que trop habitué
00:19:16à ça
00:19:17ce qui surprend en revanche
00:19:18en effet
00:19:18c'est ce que vous avez souligné
00:19:19Jean-Marc
00:19:20c'est l'âge
00:19:20c'est la jeunesse
00:19:21c'est très très jeune
00:19:23ça prouve bien
00:19:24le problème d'intégration
00:19:26notamment pour la deuxième personne
00:19:27qui a été évoquée
00:19:28qui est de nationalité française
00:19:29et à 16 ans
00:19:30on doit préparer son bac
00:19:31on ne doit pas préparer
00:19:32un attentat
00:19:33et donc c'est vrai
00:19:33que de voir ces profils
00:19:35aussi jeunes
00:19:35ça appelle non pas
00:19:36à un énième communiqué
00:19:38à une énième condamnation
00:19:39à des énièmes bougies
00:19:41qu'on viendrait allumer
00:19:42mais ça appelle
00:19:43à une sanction
00:19:44le plus ferme possible
00:19:45et notamment sur les mineurs
00:19:46c'est là où la chaîne pénale
00:19:48est la plus faible
00:19:49c'est là où le bas blesse
00:19:50il faut qu'on arrive
00:19:51le plus tôt possible
00:19:52à retenir ces profils-là
00:19:54et à mettre une sanction
00:19:56la plus ferme possible
00:19:57il faut qu'on arrive
00:19:57à expulser les étrangers
00:19:58qui s'adonnent
00:19:59à de tels actes aussi graves
00:20:01il faut qu'on arrive
00:20:01à renforcer les moyens
00:20:02de cybersécurité aussi
00:20:04on le voit bien
00:20:05qu'il y a beaucoup de choses
00:20:05qui se passent aujourd'hui
00:20:06sur les réseaux sociaux
00:20:07sur WhatsApp
00:20:08sur Facebook
00:20:09sur Instagram
00:20:10il faut en effet
00:20:11qu'on arrive à avoir
00:20:11cette réponse
00:20:12qui soit la plus ferme possible
00:20:14il n'est plus l'heure
00:20:16de compter nos morts
00:20:17si j'ose dire
00:20:18ou de compter
00:20:18les menaces antisémites
00:20:19c'est l'heure aujourd'hui
00:20:20à avoir des sanctions pénales
00:20:21qui soient radicales
00:20:23et fermes
00:20:24alors ces jeunes
00:20:24c'est pas rassurant
00:20:25qu'il y ait une sorte
00:20:26de jeunesse
00:20:27dans les menaces terroristes
00:20:28parce que là
00:20:29on compte
00:20:30depuis le début de l'année
00:20:31c'est le 20ème mineur
00:20:33mis en cause
00:20:33ça veut dire
00:20:34qu'on bat un triste record
00:20:36puisque l'année dernière
00:20:36c'était 19 mineurs
00:20:38mis en cause
00:20:38dans des actes terroristes
00:20:39donc on passe à nouveau
00:20:40un chiffre de plus
00:20:42et l'année n'est pas terminée
00:20:43c'est intéressant
00:20:45de voir comme le profil
00:20:46de ces deux jeunes hommes
00:20:47qui sont sur le territoire français
00:20:48c'est cette menace
00:20:49endogène
00:20:50dont on parle aujourd'hui
00:20:51concernant le terrorisme
00:20:52en France
00:20:52c'est-à-dire que ce sont
00:20:54des individus
00:20:54qui sont sur le territoire français
00:20:56et qui préparent
00:20:57des actes en interne
00:20:58des actes terroristes
00:20:59en interne
00:20:59ce qui n'était pas
00:21:00le cas auparavant
00:21:01rappelez-vous
00:21:02pour le 13 novembre
00:21:03par exemple
00:21:04c'était des actes
00:21:05qui se préparaient
00:21:05à l'extérieur du territoire
00:21:06et ils venaient
00:21:07sur le territoire français
00:21:08pour commettre
00:21:08ces attentats
00:21:09aujourd'hui
00:21:10le problème
00:21:11la menace
00:21:12elle est à l'intérieur
00:21:13du pays
00:21:13c'est un ennemi
00:21:14de l'intérieur
00:21:14un ennemi
00:21:15de l'intérieur
00:21:15et qui plus est
00:21:16est jeune
00:21:17Merwan Mioubi
00:21:18c'est glaçant quand même
00:21:19à 16 ans
00:21:20préparer un attentat
00:21:21comme ça
00:21:21oui oui
00:21:22un ennemi de l'intérieur
00:21:23mais ce qui est
00:21:23le plus frappant
00:21:24c'est le fait que
00:21:25donc l'âge
00:21:26comme vous le disiez
00:21:27mais que ces enfants-là
00:21:28pour moi
00:21:29c'est des enfants
00:21:29ont fait rupture
00:21:30en fait avec la société
00:21:31et le projet de société
00:21:32qui a été proposé
00:21:33et ça
00:21:34je pense pas
00:21:35que ça se résume
00:21:35simplement
00:21:36à une idéologie
00:21:37islamiste
00:21:38ou je sais pas
00:21:40un quelconque terroriste
00:21:41mais beaucoup plus
00:21:41à une responsabilité politique
00:21:43pendant des décennies
00:21:44et des décennies
00:21:44on a une éducation nationale
00:21:45qui a perdu pied
00:21:46et là il y en a un
00:21:48il est arrivé en France
00:21:48il y a 4 ans
00:21:49donc la responsabilité
00:21:50de décennie
00:21:51mais pas que
00:21:51parce qu'il y a la question
00:21:52aussi des frontières
00:21:53et celle de l'Europe
00:21:54et le fait d'accueillir
00:21:55de plus en plus de personnes
00:21:56il me semble pas
00:21:57que cette personne-là
00:21:58ait été accueillie
00:21:58parce qu'elle est sinistrée
00:21:59dans son pays
00:22:00ou qu'elle ait subi
00:22:00des persécutions
00:22:01elle vient de Tchétchénie
00:22:02donc voilà
00:22:03donc on a accepté
00:22:04énormément de monde
00:22:06qui n'était pas prêt
00:22:07aussi à s'adapter
00:22:08à ce modèle
00:22:08qu'on leur a proposé
00:22:09et derrière
00:22:10on a aussi une jeunesse
00:22:11qui a perdu pied
00:22:11parce qu'à un moment donné
00:22:12l'éducation nationale
00:22:13n'a pas fait son travail
00:22:14donc on accueille trop
00:22:14on accueille trop
00:22:16mais surtout
00:22:16on ne s'est plus accueillis
00:22:17et puis quand on propose
00:22:18un modèle
00:22:19à certaines personnes
00:22:19des jeunes
00:22:20qui sont nés
00:22:20dans notre propre pays
00:22:21ils ne l'acceptent pas
00:22:22il faudrait se poser
00:22:23la question pour
00:22:23Martin Gardian
00:22:24oui moi il y a deux points
00:22:26qui m'interpellent
00:22:28encore plus
00:22:29par rapport à ce qui a été dit
00:22:30c'est un
00:22:31qui est un point commun
00:22:31quand même
00:22:32qu'on retrouve assez fréquemment
00:22:36d'isolement
00:22:36et notamment
00:22:37de pratiques addictives
00:22:38aux jeux vidéo
00:22:39et une surconsommation
00:22:41des réseaux sociaux
00:22:42ce qui montre bien
00:22:42que c'est quand même
00:22:43un sujet majeur
00:22:44parce que l'idéologie
00:22:45si vous voulez
00:22:46sur laquelle
00:22:47après se développent
00:22:48ces penchants haineux
00:22:49c'est souvent
00:22:51des phénomènes de mode
00:22:52entre guillemets
00:22:52c'est à dire que
00:22:52dans les années 80
00:22:53c'était l'extrême gauche
00:22:54radicale qui embrigadait
00:22:56de la jeunesse
00:22:56on avait un terrorisme
00:22:57en France
00:22:58avec Action Directe
00:22:58notamment
00:22:59on l'a oublié
00:23:00là c'est l'islamisme
00:23:01on a des jeunes
00:23:02qui ne connaissent absolument rien
00:23:03Vous pensez que l'islamisme
00:23:04pour ces jeunes
00:23:06qui n'ont absolument pas
00:23:06si vous voulez
00:23:07c'est une forme
00:23:09de volonté
00:23:09de terrorisme
00:23:10d'opportunité
00:23:10mais qui s'ancre
00:23:11surtout dans une forme
00:23:12de déracinement complet
00:23:13vous avez un des deux profils
00:23:15tel qu'il a été évoqué
00:23:16qui montre aussi
00:23:17une structure familiale
00:23:18totalement dysfonctionnelle
00:23:19un enfant
00:23:20qui n'a pas de père
00:23:21puisque son père
00:23:22ils l'ont quitté
00:23:23parce que tyrannique
00:23:23et violent visiblement
00:23:24donc vous avez quand même
00:23:25un certain nombre
00:23:26de facteurs
00:23:27qu'on retrouve
00:23:28très très très souvent
00:23:29dans ces profils là
00:23:30mais je reviens
00:23:31sur la question
00:23:32des jeux vidéo
00:23:32parce que le président
00:23:33Emmanuel Macron
00:23:33c'est un sujet
00:23:34les jeux vidéo
00:23:35et les réseaux sociaux
00:23:36dont il s'était emparé
00:23:37depuis quelques années
00:23:38Vous inquiétez pas
00:23:38on parlera d'Emmanuel Macron
00:23:39ne vous inquiétez pas
00:23:41on ne l'oublie pas du tout
00:23:42on a plein de choses
00:23:44à dire
00:23:44sur les jeux vidéo
00:23:46parce que c'est quand même
00:23:47très très important
00:23:48on s'est un peu moqué
00:23:49il y a quelques années
00:23:50justement de
00:23:50oui le président Emmanuel Macron
00:23:52parle des jeux vidéo
00:23:52ça lui permet
00:23:53de ne pas évoquer
00:23:54ses propres échecs
00:23:55mais on voit bien
00:23:55que c'est un véritable sujet
00:23:57et qu'on est en train
00:23:58de fabriquer
00:23:58des générations
00:23:59totalement isolées
00:24:01qui n'ont plus
00:24:01de repères sociaux
00:24:02qui n'ont plus
00:24:02d'ancrage dans la société
00:24:04du quotidien
00:24:04et qui vivent
00:24:05une espèce de parallèle
00:24:05je ne suis pas sûr
00:24:05que ce soit les jeux vidéo
00:24:06franchement honnêtement
00:24:08je ne suis pas sûr
00:24:09ils sont en ligne
00:24:10et ils parlent tous ensemble
00:24:12ils sont plutôt
00:24:13ça y est dans les années 70
00:24:14il n'y avait pas de jeux vidéo
00:24:15et pourtant
00:24:16vous avez bien dit
00:24:17il y avait l'ETA
00:24:18il y avait aussi
00:24:19les groupes écologistes
00:24:20anti-nucléaires
00:24:21qui étaient extrêmement violents
00:24:23qui ont tué
00:24:23beaucoup de monde
00:24:24il n'y avait pas
00:24:26ces jeux vidéo
00:24:27à cette époque-là
00:24:28on disait que c'était
00:24:29les séries télé
00:24:30qui étaient trop vieux
00:24:31Laurent
00:24:31et c'était les films
00:24:31les cassettes vidéo
00:24:33exactement
00:24:33donc en fait
00:24:34on trouve toujours
00:24:34des excuses
00:24:35on trouve toujours
00:24:38des excuses
00:24:38on va reparler dans un instant
00:24:40on va faire le C News Info
00:24:41avec Sommayal Abidi
00:24:42puis on continue à parler
00:24:43on va vous parler
00:24:43de ce qui s'est fait
00:24:44à l'université d'Aix
00:24:45en Provence
00:24:46où là aussi
00:24:46il y a eu de la violence
00:24:47à la fin
00:24:48puisqu'on a tenté
00:24:48en tout cas
00:24:49Lino qui est avec nous
00:24:51Lino Delacroix
00:24:51a tenté d'aller dialoguer
00:24:53sur l'extrême gauche
00:24:54de savoir si l'extrême gauche
00:24:55elle était plus dangereuse
00:24:56que l'extrême droite
00:24:56et vous allez voir
00:24:57qu'on a eu la réponse
00:24:58très vite en fait
00:24:59Sommayal Abidi
00:25:00à midi
00:25:00le C News Info
00:25:01Le personnel médical
00:25:05guadeloupéen
00:25:06en deuil
00:25:07un psychiatre de 67 ans
00:25:08est décédé
00:25:09alors qu'il effectuait
00:25:10sa tournée de consultation
00:25:11l'homme a été poignardé
00:25:13par un patient
00:25:14du centre médico-psychologique
00:25:15du Gosier
00:25:16le suspect a été placé
00:25:17en garde à vue
00:25:187 nouveaux détenus
00:25:20dangereux
00:25:20ont été transférés ce matin
00:25:21à la prison
00:25:22de haute sécurité
00:25:23de Condé-sur-Sarthe
00:25:24annonce de Gérald Darman
00:25:25en Surix
00:25:26qui précise
00:25:27qu'ils sont désormais
00:25:28soumis à des conditions
00:25:29de détention strictes
00:25:30qui les empêcheront
00:25:31de diriger
00:25:32leurs activités criminelles
00:25:33depuis la prison
00:25:34et puis on termine
00:25:36avec la joie
00:25:36du français
00:25:37Thibaut Gonzales
00:25:38sacré champion du monde
00:25:39de pâte et croute
00:25:40hier soir à Lyon
00:25:41le gérant de la bouche
00:25:42Richard Cutterie
00:25:43l'espèce gourmand
00:25:44à tuire dans les Pyrénées
00:25:45orientales
00:25:45a remporté
00:25:46cette 16ème édition
00:25:47avec son pâte et croute
00:25:48façon vanier
00:25:49porquinto
00:25:50à canard fermier
00:25:51et a mis fin
00:25:52à l'hégémonie
00:25:53des japonais
00:25:54en la matière
00:25:54Merci beaucoup
00:25:57Somaya
00:25:57on vous retrouve
00:25:58tout à l'heure
00:25:59bien évidemment
00:26:0011h30
00:26:00pour faire un nouveau point
00:26:01sur l'actualité
00:26:02il est 11h04
00:26:03on vient d'avoir
00:26:04nos audiences d'hier
00:26:04donc je vous le dis
00:26:05parce qu'on a fait
00:26:05la deuxième meilleure
00:26:06audience hystérique
00:26:07historique
00:26:08pas hystérique
00:26:09de la chaîne
00:26:10j'en suis tout troublé
00:26:11depuis que notre émission existe
00:26:13puisque vous étiez
00:26:14plus de 600 000
00:26:15à nous regarder hier
00:26:16entre 10h30 et 11h
00:26:17donc voilà
00:26:18un grand merci
00:26:18pour votre fidélité
00:26:20et pour ces scores
00:26:21incroyables
00:26:22en particulier
00:26:23depuis la semaine dernière
00:26:24où vraiment
00:26:25les scores de cette émission
00:26:26et de toute la chaîne
00:26:27d'ailleurs sont en train
00:26:28de s'envoler
00:26:28donc merci
00:26:29complément d'enquête
00:26:30on va continuer
00:26:31Thomas Bonnet nous a rejoint
00:26:32bonjour Thomas
00:26:33merci d'être avec nous
00:26:34et on va parler
00:26:35de ce qui s'est passé
00:26:37à l'université d'Aix
00:26:38avec Lino Delacroix
00:26:39Lino alors vous aviez déjà
00:26:41tenté une expérience
00:26:41comme celle-là
00:26:42d'aller dialoguer
00:26:43avec des jeunes
00:26:43vous avez fait ça
00:26:44à Strasbourg
00:26:45on avait eu l'occasion
00:26:46d'en parler ensemble
00:26:47ça s'était pas très bien passé
00:26:49mais là Aix
00:26:49ça a été encore
00:26:50un peu plus compliqué
00:26:51et on le dit tout de suite
00:26:52en fait votre inspiration
00:26:53c'est Charlie Kirk
00:26:54on l'avait évoqué
00:26:54qui aux Etats-Unis
00:26:55allait se confronter
00:26:57à ses opposants
00:26:58donc voilà
00:26:58c'est un peu ça
00:26:59l'idée de base
00:27:00c'est ce que vous essayez de faire
00:27:01donc là vous êtes allé
00:27:02faire ça à Aix
00:27:03d'abord c'était quoi
00:27:04le thème général ?
00:27:05Alors le thème général
00:27:06il était très clair
00:27:07c'était de demander
00:27:08aux étudiants
00:27:08est-ce que pour vous
00:27:09le premier danger politique
00:27:10il est plutôt à l'extrême droite
00:27:11ou à l'extrême gauche
00:27:12notre présupposé c'était de dire
00:27:13qu'il n'était absolument
00:27:15pas à l'extrême droite
00:27:15mais davantage à l'extrême gauche
00:27:16et donc on a simplement
00:27:17posé la question
00:27:18sous le même format
00:27:19que la dernière fois
00:27:19donc comme à Strasbourg
00:27:20une table
00:27:21un présupposé
00:27:22et des étudiants
00:27:22et alors le constat
00:27:23pour le coup
00:27:24il a été assez bénéfique
00:27:25pour nous
00:27:25puisqu'on a eu
00:27:26beaucoup d'étudiants
00:27:26qui m'ont salué
00:27:27qui ont salué notre travail
00:27:28l'initiative de permettre
00:27:29le débat dans leurs universités
00:27:31ce qu'ils attendaient énormément
00:27:32on a eu beaucoup d'intervenants
00:27:34qui ont pu apporter
00:27:35des idées de fond
00:27:35et je voulais revenir
00:27:36sur une seule déclaration
00:27:37de notre dernier intervenant
00:27:38avant qu'il y ait eu
00:27:39justement quelques heures
00:27:40quelques petites
00:27:41des groupuscules d'extrême gauche
00:27:42qui nous ont encombré
00:27:43pour cela
00:27:44il disait
00:27:44j'aime bien avoir ce genre
00:27:46de discussion
00:27:46et il concluait là-dessus
00:27:47puisqu'après on n'a plus parlé
00:27:48mais en l'occurrence
00:27:49il était de gauche
00:27:50il n'était pas d'accord avec moi
00:27:51pas d'accord avec mes positions
00:27:52et puis il aimait avoir
00:27:53ce type d'échange
00:27:55et on a eu effectivement
00:27:56malheureusement
00:27:56des groupuscules d'extrême gauche
00:27:58qui nous ont empêché le débat
00:27:59puisqu'ils ont éructé
00:28:00encore une fois
00:28:01des insultes
00:28:01des injures
00:28:02des menaces
00:28:02ça a été encore une fois cela
00:28:04on a même eu du coup
00:28:05un jet de projectile
00:28:05un jet de 2
00:28:06que Nina du collectif Némésis
00:28:08que je salue
00:28:08s'est pris dans la tête
00:28:10donc on n'a pas pu rester
00:28:10tout simplement
00:28:11donc on a dû changer de position
00:28:12et donc on a continué le débat
00:28:14parce que nous
00:28:14on se maintient face à ces menaces
00:28:16et donc on continue le débat
00:28:16je pense que vous avez pu
00:28:17cesser les images
00:28:18Alors on va regarder
00:28:19un premier extrait
00:28:19si vous voulez bien
00:28:20justement c'est quand vous êtes
00:28:21en train d'essayer
00:28:21de faire ce débat
00:28:22avec tous ces opposants
00:28:24qui sont venus
00:28:24qui ont scandé
00:28:27des slogans
00:28:27regardez
00:28:28Qu'est-ce que tu en penses
00:28:30de ces cris là
00:28:30juste derrière nous ?
00:28:32Oui c'est un peu dommage
00:28:33Pourquoi ?
00:28:33Je veux bien avoir
00:28:34ces gens de discussion
00:28:35Pourtant est-ce que tu trouvais
00:28:36que j'étais dangereux ?
00:28:37Est-ce que tu trouvais
00:28:37que j'étais violent avec toi ?
00:28:38Non non bien évidemment
00:28:39que non
00:28:39C'est dommage quand même non ?
00:28:41Oui
00:28:41Parce que là regarde
00:28:42on s'entend à peine
00:28:43on aimerait bien débat
00:28:44sur des problématiques
00:28:45très sérieuses
00:28:45j'apporte des chiffres
00:28:47des statistiques
00:28:48et pourtant on est là
00:28:49et on s'entend à peine
00:28:50c'est quand même malheureux
00:28:51Pourtant je leur donne une tribune
00:28:52pourtant je leur permets
00:28:54de justement s'exprimer
00:28:55ça paraît bizarre
00:28:56Oui après bon
00:28:57Tiens mon tout
00:28:58tient du fascistique
00:29:00Il crie vraiment très très fort
00:29:01mais donc en fait
00:29:02ce qui est compliqué
00:29:03c'est qu'on aime
00:29:03on aimerait avoir un débat
00:29:04mais en fait
00:29:05on nous entend à peine
00:29:06donc c'est un petit peu compliqué
00:29:07Oui
00:29:07Donc qu'est-ce qu'il en reste ?
00:29:10C'est malheureux
00:29:11mais pourtant
00:29:12C'était sympa
00:29:12C'était quand même un plaisir
00:29:14après tout
00:29:14Merci beaucoup
00:29:16C'est un mot tout
00:29:18c'est anti-fascistique
00:29:20C'est un mot tout
00:29:23c'est anti-fascistique
00:29:24T'es tout
00:29:25Le monde
00:29:26détresse l'extrême droite
00:29:27T'es tout
00:29:28Le monde
00:29:29détresse l'extrême droite
00:29:31T'es tout
00:29:31Le monde
00:29:32détresse l'extrême droite
00:29:34T'es tout
00:29:35Le monde
00:29:35C'est encore une fois
00:29:37que je dis débat
00:29:38on essaie de leur donner
00:29:39la parole
00:29:39et regarder toute
00:29:40cette avalanche de violence
00:29:42Là je fais le débat
00:29:43alors qu'ils sont encore
00:29:43en train de jeter des trucs
00:29:44Ça paraît fou
00:29:45mais bon
00:29:46Que voulez-vous ?
00:29:47C'est le mot
00:29:47c'est tout
00:29:48Le monde
00:29:49détresse l'extrême droite
00:29:51T'es tout
00:29:51T'es tout
00:29:52T'es tout
00:29:53T'es tout
00:29:54T'es tout
00:29:54T'es tout
00:29:55T'es tout
00:29:55T'es tout
00:29:56T'es tout
00:29:56T'es tout
00:29:57T'es tout
00:29:57T'es tout
00:29:58T'es tout
00:29:58T'es tout
00:29:59T'es tout
00:29:59T'es tout
00:29:59T'es tout
00:30:00T'es tout
00:30:00T'es tout
00:30:01Voilà et donc ça c'est le moment
00:30:02où vous êtes obligés de partir
00:30:04On est quoi en fait
00:30:04parce que vous ne pouvez pas
00:30:06continuer à discuter
00:30:06Ce qui est étonnant
00:30:07c'est que
00:30:07en fait
00:30:08Vous n'avez pas l'air
00:30:09d'être un sauvage
00:30:10quand on vous voit
00:30:13donc on a l'impression
00:30:14que vous voulez vraiment le débat
00:30:15et puis ça se voit dans vos réactions
00:30:16à la tête que vous faites
00:30:17à chaque fois
00:30:17même quand ça se passe
00:30:19donc j'ai un peu du mal
00:30:20à comprendre ça
00:30:20Merwan par exemple
00:30:21Comment vous réagissez
00:30:23quand vous voyez des images comme ça ?
00:30:24Le milieu universitaire
00:30:25a une tendance de gauche
00:30:26c'est pas nouveau
00:30:27je vais apprendre
00:30:27j'apprends ça à personne
00:30:29après je pense que la réaction
00:30:30elle est plutôt due aussi
00:30:31aux médias frontières
00:30:33et aux médias frontières
00:30:34qui portent aussi
00:30:34une tendance politique
00:30:36qui est plutôt proche
00:30:38de la droite
00:30:39extrême droite
00:30:40on va dire
00:30:41mais ces comportements
00:30:42on va dire radicaux
00:30:43sont beaucoup plus dus
00:30:44à une marge
00:30:46de l'extrême
00:30:47et je me dis
00:30:48que si on focus
00:30:49que là-dessus
00:30:50on oublie qu'à gauche
00:30:51il y a aussi un discours
00:30:52et un discours politique
00:30:52beaucoup plus intéressant
00:30:53et profond que ça
00:30:54je pense que
00:30:55c'est dommage
00:30:56Ce qui est dommage
00:30:57c'est qu'en plus
00:30:57ça fait deux fois en fait
00:30:58ils ont tenté l'opération
00:30:59à Strasbourg
00:31:00ça s'est terminé pareil
00:31:01là ils tentent à Aix
00:31:01ça fait pareil
00:31:02c'est dommage
00:31:02Bien sûr
00:31:03mais on sait que les débats
00:31:04se sont radicalisés
00:31:05et je pense aussi
00:31:05que le média frontière
00:31:06en est la preuve
00:31:07dans le discours
00:31:07ça s'est radicalisé
00:31:08maintenant qu'il y a
00:31:09ces réactions-là
00:31:11ça ne justifie en rien
00:31:12que vous receviez des oeufs
00:31:13il n'y a pas de soucis
00:31:13c'est clair
00:31:14maintenant il faut trouver
00:31:15un endroit où débattre
00:31:16donc ce ne sera pas
00:31:17dans ces universités
00:31:18ça c'est clair
00:31:19Ça veut dire qu'aujourd'hui
00:31:19on ne peut pas
00:31:20quand on s'appelle frontière
00:31:21on ne peut pas aller débattre
00:31:22dans une université pour vous
00:31:23en étant objectif
00:31:24non
00:31:24Dans certains contextes
00:31:26non
00:31:26mais après si vous allez
00:31:27débattre à Assas
00:31:28peut-être que vous aurez plus
00:31:29de voilà
00:31:29vous serez mieux reçu
00:31:30mais c'est vrai
00:31:31qu'il y a des universités
00:31:31Enfin il y a quand même
00:31:32des gens cagoulés
00:31:32qui viennent
00:31:33il y a des hurlements
00:31:34pour les empêcher de parler
00:31:34on est dans une situation
00:31:35qui est quand même
00:31:36pour le moins étonnante
00:31:37enfin il y a une espèce
00:31:38de volonté
00:31:39d'interdire le débat
00:31:40en disant
00:31:41de toute façon
00:31:41on a raison
00:31:42on n'accepte pas
00:31:42de parler avec vous
00:31:43Oui mais quelque part
00:31:44c'est aussi une réponse
00:31:44de certains discours
00:31:45qui sont aussi très violents
00:31:46et ça il faut l'entendre
00:31:47à un moment donné
00:31:48Quel discours par exemple ?
00:31:49Il y a des discours de droite
00:31:50je prends des parties
00:31:51comme Reconquête
00:31:52qui sont des discours
00:31:52qui sont très violents
00:31:53Il est journaliste
00:31:54lui il n'est pas Reconquête
00:31:54Non c'est journaliste
00:31:55c'est pas du tout ce que je dis
00:31:56mais qu'à un moment donné
00:31:57il y a des gens
00:31:57qui amalgament ça
00:31:58comme on amalgame d'autres choses
00:31:59ça peut être compréhensible
00:32:01c'est faible d'esprit
00:32:02certes c'est vrai
00:32:02Compréhensible et condamnable
00:32:03j'espère
00:32:04Mais condamnable évidemment
00:32:05puisque toute violence
00:32:06est condamnable
00:32:13il y a eu une influenceuse
00:32:14il y a des étudiants
00:32:15également qui étaient là
00:32:16il raconte comment
00:32:16ils ont vécu
00:32:17justement ces agressions
00:32:18de la part de l'extrême gauche
00:32:20qui a empêché le débat
00:32:20une fois de plus
00:32:21Alors on s'est fait accueillir
00:32:23par une magnifique chorale
00:32:24à tout casser comme ça
00:32:25il devait être 60
00:32:26donc ils nous ont fait
00:32:27plusieurs chansons
00:32:27à base de
00:32:28si un motouti antifascistique
00:32:30cassez-vous
00:32:31la fac ne vous appartient pas
00:32:32on a eu le droit
00:32:33à toute la panoplie
00:32:35de chansons gauchistes
00:32:36qui pouvaient exister
00:32:37jusque là
00:32:38c'était rien de bien menaçant
00:32:39Lino il continue de faire son travail
00:32:41de débattre avec des gens
00:32:43des personnes cagoulées
00:32:44bien entendu
00:32:44qui sont venues balancer
00:32:46des oeufs sur moi
00:32:47et mes collègues
00:32:48heureusement moi
00:32:49j'ai rien reçu
00:32:50mais c'est absolument scandaleux
00:32:51bien sûr
00:32:51ils se sont cassés en courant
00:32:53toujours cagoulées
00:32:54c'est une belle preuve
00:32:55de bravoure
00:32:56Nous on est venu débattre
00:32:57avec Frontière
00:32:58sur l'extrême gauche
00:32:59qui est bien plus extrémiste
00:33:01et aujourd'hui fasciste
00:33:02que l'extrême droite
00:33:02et moi personnellement
00:33:04j'ai subi une agression
00:33:05par deux antifas
00:33:06qui ont tenté
00:33:07de voler le téléphone
00:33:08de l'une des personnes
00:33:09qui est chez Frontière
00:33:10donc bien entendu
00:33:11j'ai fait en sorte
00:33:12de retrouver ce téléphone
00:33:13et de le rendre
00:33:14à la personne
00:33:15mais ces antifas
00:33:16m'ont agressé lâchement
00:33:17et ont décidé
00:33:18de voler ce téléphone
00:33:19donc c'est inadmissible
00:33:20mais c'est encore une fois
00:33:21je crois
00:33:21l'extrême gauche
00:33:22qui règne dans notre pays
00:33:24et qui essaie
00:33:25du moins de régner
00:33:25Alors on est venu aujourd'hui
00:33:27à la fac d'Aix-en-Provence
00:33:28avec Frontière
00:33:29pour proposer
00:33:30une table débat
00:33:31autour d'une question simple
00:33:32l'extrême droite
00:33:34est-elle vraiment plus dangereuse
00:33:35que l'extrême gauche ?
00:33:36On a eu la réponse
00:33:37l'extrême gauche
00:33:38est bel et bien plus dangereuse
00:33:39que l'extrême droite
00:33:39puisque nous étions pacifistes
00:33:41nous étions tous
00:33:41rassemblés autour de cette table
00:33:43afin d'écouter
00:33:43les différentes personnes
00:33:45assez courageuses
00:33:45pour venir débattre
00:33:46bon il n'y en a pas eu beaucoup
00:33:47ils ont préféré
00:33:48s'attrouper autour de la table
00:33:50nous hurler dessus
00:33:51dans un premier temps
00:33:52pour nous éviter
00:33:52en fait de faire ces interviews
00:33:54et ils ont commencé
00:33:55très rapidement
00:33:56à être violents
00:33:57il y en a eu
00:33:57des œufs
00:33:59qui nous ont été envoyés
00:34:00au visage
00:34:01et on a été un peu bousculés
00:34:03ils ont essayé
00:34:04d'attaquer le matériel
00:34:05ils n'ont pas réussi
00:34:06mais voilà
00:34:07on a eu cette réponse
00:34:07en tout cas l'extrême gauche
00:34:08est bel et bien dangereuse
00:34:09et beaucoup plus dangereuse
00:34:10que la fameuse extrême droite
00:34:11ce qu'ils redoutent tous
00:34:12finalement
00:34:13Axel Ronde
00:34:14j'aimerais que ça vous faisait
00:34:15réagir
00:34:15cette ambiance
00:34:16oui
00:34:16parce qu'en fait
00:34:17c'est mes collègues
00:34:18des compagnies républicaines
00:34:20de sécurité
00:34:20qui sont habitués
00:34:21à ce genre de comportement
00:34:23sur des manifestations
00:34:24qui en général
00:34:25se passent bien
00:34:25et finissent mal
00:34:26parce que vous avez
00:34:27des antifas
00:34:27qui attaquent les policiers
00:34:29d'ailleurs les slogans
00:34:29ils les modifient
00:34:31parce qu'en général
00:34:31tout le monde déteste la police
00:34:33là vous avez eu le droit
00:34:34à autre chose
00:34:35mais on voit que finalement
00:34:37c'est les mêmes mécanismes
00:34:39et cette violence
00:34:40nous nous la subissons
00:34:42au quotidien
00:34:42sur des manifestations
00:34:44puisque nous on est là
00:34:45pour encadrer ces manifestations
00:34:47pour que ça se passe bien
00:34:48mais vous voyez tout de suite
00:34:49ces groupuscules
00:34:50attaquent les fonctionnaires
00:34:51de police
00:34:51et là
00:34:52ce qui est dommage
00:34:53c'est que ce sont des journalistes
00:34:54qui essayent de faire
00:34:55leur travail
00:34:56qui essayent de faire un débat
00:34:58et on voit bien
00:34:59que le débat
00:34:59ne peut pas se faire
00:35:00et ça finit
00:35:01par des actions violentes
00:35:02et encore une fois
00:35:04c'est cette jeunesse
00:35:04qui est de plus en plus
00:35:06violente
00:35:06vous parliez des terrorismes
00:35:07tout à l'heure
00:35:08qui sont mineurs
00:35:08là vous avez la même chose
00:35:10je ne pense pas
00:35:10que ce soit les jeux vidéo
00:35:12qui sont derrière cela
00:35:14mais on voit bien
00:35:15que c'est une haine
00:35:16d'autrui
00:35:17et de plus en plus
00:35:17on a un problème
00:35:18dans notre société
00:35:19société de plus en plus
00:35:20violente
00:35:21et ils s'en prennent
00:35:21y compris aux filles
00:35:23d'ailleurs
00:35:23garçons aux filles
00:35:25il ne s'en prenne pas
00:35:26de différence
00:35:26ça a été deux femmes
00:35:27qui ont été violentées
00:35:28durant ces deux épisodes
00:35:29une jeune femme
00:35:30de 17 ans
00:35:31et en l'occurrence
00:35:32il n'y a plus de valeur
00:35:32il n'y a plus rien
00:35:33on ne respecte plus rien
00:35:34même si elles sont de Némésis
00:35:36même si le garçon
00:35:37qu'on a vu
00:35:37il était du RN
00:35:38je crois
00:35:38mais bon voilà
00:35:39de toute façon
00:35:40ils sont là
00:35:41ils sont pacifiques
00:35:41je vous fais réagir
00:35:43dans un instant
00:35:43mais je voudrais
00:35:44qu'on écoute
00:35:44quelqu'un de gauche
00:35:46du collectif Point Levé
00:35:47qui était à l'initiative
00:35:50justement de cette
00:35:51mobilisation contre vous
00:35:52et elle avait fait
00:35:53cette jeune fille
00:35:53elle avait fait une vidéo
00:35:55sur les réseaux sociaux
00:35:56pour expliquer
00:35:57pourquoi il fallait
00:35:57vous mettre dehors
00:35:58vous précisément
00:35:59et tous les gens
00:36:00qui étaient avec vous
00:36:01regardez
00:36:01aujourd'hui à AMU
00:36:03on a sorti l'extrême droite
00:36:04de la fac de lettres
00:36:05mais aussi de la fac de droit
00:36:06on était en train de tracter
00:36:12avec d'autres étudiants
00:36:12quand on s'est rendu compte
00:36:13que l'extrême droite
00:36:14essayait de mettre en place
00:36:15une interview au niveau
00:36:16de la BU
00:36:17sur le sujet
00:36:18de est-ce que l'extrême gauche
00:36:20serait le plus grand danger
00:36:21de la France
00:36:22et justement pour mettre
00:36:23en place cette interview
00:36:24il y avait des membres
00:36:25de frontières
00:36:26le média d'extrême droite
00:36:27mais aussi l'Uni
00:36:28et Némésis
00:36:29et aussi l'influenceur
00:36:30d'extrême droite
00:36:31Lebrac
00:36:32qui fait beaucoup de vidéos
00:36:33sur TikTok
00:36:33et justement
00:36:34avec d'autres étudiants
00:36:35on voulait refuser
00:36:36on voulait montrer
00:36:37qu'on refuse leur présence
00:36:38et la propagation
00:36:39de leurs idées nauséabondes
00:36:40sur notre campus
00:36:41on a décidé de réagir
00:36:42avec plus d'une centaine
00:36:43d'étudiants
00:36:44on s'est mis à chanter
00:36:45des slogans
00:36:45comme fachos hors de nos fac
00:36:46pour justement
00:36:47les forcer à partir
00:36:48et c'est ce qui s'est basé
00:36:49on a réussi à les dégager
00:36:50de la bibliothèque universitaire
00:36:52du campus d'humanité
00:36:53mais aussi
00:36:54quand ils ont essayé
00:36:55de se réfugier
00:36:55devant le campus de droit
00:36:56où ils pensaient
00:36:57être mieux accueillis
00:36:58nous avec le point de vue
00:36:59on pense que c'est grâce
00:37:00à cette méthode
00:37:00par le nombre
00:37:01et par en bas
00:37:02qu'on arrive à faire
00:37:03partir l'extrême droite
00:37:04de campus
00:37:04et à les empêcher
00:37:05de propager leurs idées
00:37:06nauséabes
00:37:06C'est incroyable
00:37:07Martin Garnion
00:37:08c'est-à-dire qu'elles se vantent
00:37:09finalement de refuser le débat
00:37:11elles se vantent
00:37:11d'empêcher certaines personnes
00:37:13de s'exprimer
00:37:13en fait
00:37:14c'est une drôle de conception
00:37:15de la démocratie
00:37:16Ah oui
00:37:16il n'y a rien qui va
00:37:17dans ce discours
00:37:17absolument rien
00:37:18moi je suis totalement opposé
00:37:20à ce principe-là
00:37:21je considère qu'au contraire
00:37:22lorsque vous vous battez
00:37:23pour des idées politiques
00:37:24contre d'autres idées
00:37:25vous débattez
00:37:26on ne débat jamais mieux
00:37:27qu'avec des gens
00:37:28avec lesquels nous ne sommes pas d'accord
00:37:29moi je fais partie
00:37:30d'un des rares de mon parti
00:37:32voire le seul
00:37:33à répondre positivement
00:37:34aux invitations de Frontière
00:37:35parce que je considère que
00:37:36lorsque les conditions
00:37:38d'un véritable débat
00:37:39sont réunies
00:37:40il faut aller débattre
00:37:41avec des gens
00:37:41avec lesquels vous n'êtes pas d'accord
00:37:42j'ai débattu à Frontière
00:37:44sur des sujets très variés
00:37:45le droit de vie dans la dignité
00:37:46je me souviens
00:37:46c'était avec le député
00:37:47Julien Oudoul
00:37:48l'insécurité
00:37:49immigration etc
00:37:50donc c'est important de débattre
00:37:51lorsque vous empêchez le débat
00:37:52de manière symbolique
00:37:54enfin par la violence
00:37:54soit symbolique
00:37:55soit physique
00:37:56ça arrive
00:37:57on a vu avec CG2
00:37:58CG2
00:37:59voire à d'autres moments
00:38:00on a eu aussi des
00:38:01on va dire des violences fortes
00:38:03physiques
00:38:03mais finalement
00:38:05vous n'êtes plus
00:38:05dans le cadre de la démocratie
00:38:06mais ces méthodes
00:38:08de l'extrême gauche
00:38:08on les retrouve aussi
00:38:09par moments
00:38:10malheureusement
00:38:10il ne faut pas l'oublier
00:38:11aussi à l'extrême droite
00:38:12on a quand même
00:38:13des images qui ne sont pas
00:38:14très très anciennes
00:38:14de journalistes
00:38:15de certains médias
00:38:16mainstream
00:38:17qui se sont fait
00:38:19sortir physiquement
00:38:20de meetings
00:38:21du RN
00:38:21par exemple
00:38:22donc moi je fais partie
00:38:23d'un parti
00:38:24où à renaissance
00:38:25Emmanuel Macron
00:38:26j'assistais à plusieurs
00:38:26de ses meetings
00:38:27il a toujours refusé
00:38:29que l'on siffle
00:38:30ses adversaires
00:38:31lorsqu'il les citait
00:38:31que ce soit
00:38:32Jean-Luc Mélenchon
00:38:32ou Marine Le Pen
00:38:33et à chaque fois
00:38:34qu'il y a eu des sifflés
00:38:35qui sortaient
00:38:36de l'assistance
00:38:38sur Marine Le Pen
00:38:39notamment
00:38:39il demandait
00:38:40d'arrêter immédiatement
00:38:41les sifflés
00:38:41parce qu'il ne voulait pas
00:38:43justement
00:38:43que l'on tombe
00:38:44dans ce travers là
00:38:45qui consiste à dénigrer
00:38:46votre adversaire
00:38:47votre adversaire
00:38:48vous le combattez politiquement
00:38:49avec idée contre idée
00:38:50projet contre projet
00:38:51et ça s'arrête là
00:38:52en démocratie
00:38:53uniquement là
00:38:53et ces méthodes
00:38:54vous les avez à l'extrême gauche
00:38:55les méthodes que vous venez de montrer
00:38:57que vous avez filmées
00:38:58à Aix-en-Provence
00:38:58comme à Strasbourg
00:38:59comme ailleurs
00:38:59elles existent à l'extrême gauche
00:39:00elles existent à l'extrême droite
00:39:02elles existent avec des gens
00:39:03qui n'acceptent pas le débat
00:39:04ni la contradiction
00:39:05et c'est ça qui est problématique
00:39:06Thomas Bonnet
00:39:06je vois un petit sourire
00:39:07derrière votre barbe
00:39:09en fait j'essayais
00:39:09de me rappeler
00:39:10des souvenirs
00:39:11où l'extrême droite
00:39:12avait eu un comportement
00:39:13aussi violent
00:39:13et juste pour rebondir
00:39:14pour poursuivre la discussion
00:39:16si vous par exemple
00:39:17vous avez un média
00:39:18de gauche
00:39:18ou très à gauche
00:39:19qui a un discours
00:39:20qui peut paraître
00:39:21là aussi
00:39:21d'une certaine violence
00:39:22je pense au discours indigéniste
00:39:23par exemple etc
00:39:24vous les mettez
00:39:25dans une université à Assas
00:39:26je ne suis pas certain
00:39:27qu'ils reçoivent
00:39:27le même accueil
00:39:28que reçoivent
00:39:28des militants
00:39:30donc c'est quand même
00:39:30un peu à géométrie variable
00:39:31j'ai l'impression aussi
00:39:32qu'on s'est un peu accommodé
00:39:34alors pas moi
00:39:34mais globalement
00:39:35on s'est un peu accommodé
00:39:36avec la violence
00:39:36de l'extrême gauche
00:39:37après ça fait partie du folklore
00:39:38alors qu'en fait
00:39:39ça arrive très régulièrement
00:39:43ce climat il est quand même
00:39:45je pense assez représenté
00:39:46surtout à l'extrême gauche
00:39:48sans doute aussi
00:39:48à l'extrême droite
00:39:49par des groupuscules
00:39:50qui parfois ont été dissous
00:39:51etc
00:39:51mais globalement
00:39:52on ne pourrait pas nier
00:39:53le fait que dans les universités
00:39:54notamment
00:39:55c'est l'extrême gauche
00:39:56qui a le monopole de la violence
00:39:57et juste d'un mot
00:39:58parce que l'émission
00:39:58s'appelle pilule rouge
00:39:59si je ne me trompe pas
00:40:00pilule rouge
00:40:00c'est l'expression pour
00:40:01un peu voilà
00:40:02on est rattrapé par le réel
00:40:03c'est un peu l'électrochoc
00:40:04qui certains font saisir
00:40:05la vérité
00:40:06moi je pense que les images
00:40:07qu'on voit
00:40:08et le comportement général
00:40:09de l'extrême gauche
00:40:09il y a tout un tas de gens
00:40:10qui se considèrent sans doute
00:40:11un peu de gauche
00:40:12et quand ils voient ça
00:40:13ils se disent
00:40:13mais attendez
00:40:14mais moi je ne peux pas
00:40:14être associé à ces gens-là
00:40:15ils ne se reconnaissent pas
00:40:16la pilule rouge
00:40:16elle est contre eux
00:40:17mais ce qui est étonnant
00:40:18moi c'est certains discours
00:40:20de gens qui viennent vers vous
00:40:21moi j'ai retenu
00:40:22on va le voir
00:40:22un jeune qui vient vers vous
00:40:24et que vous dites
00:40:25vous me faites peur
00:40:26cette séquence
00:40:27elle est sur la liste
00:40:29alors vous me faites peur
00:40:30je pense que ce n'est pas physiquement
00:40:31mais donc ça doit être
00:40:32par vos idées
00:40:32par ce que vous représentez
00:40:33il est incapable
00:40:35d'ailleurs d'argumenter
00:40:36pourquoi vous essayez
00:40:37d'échanger un petit peu
00:40:38avec lui
00:40:38il dit vous me faites peur
00:40:39regardez
00:40:41pour quelle raison ?
00:40:44parce qu'en fait
00:40:45moi je suis un petit peu
00:40:45notre anglais
00:40:46et donc on est censé partir
00:40:49parce qu'elle vous menace ?
00:40:50parce que oui
00:40:50j'ai un peu peur
00:40:51est-ce que vous pouvez
00:40:52vous avez peur de nous ?
00:40:53vous entendez
00:40:55ils ont peur de nous
00:40:56ça paraît un petit peu
00:40:56mais venez débattre
00:40:58tu ne rends pas
00:40:58quelqu'un de méchant ou quoi
00:40:59je comprends
00:41:00je comprends
00:41:01mais en fait
00:41:01il y a quelque chose
00:41:02qui me stresse
00:41:04mais alors qu'est-ce que
00:41:05j'ai dit de mal ?
00:41:05c'est pas forcément toi
00:41:06tu vois
00:41:06mais quand tu regardes
00:41:08l'ensemble de ce qui a déjà été dit
00:41:09dans votre journal
00:41:11pourquoi vous avez peur ?
00:41:13il ne faut pas avoir peur
00:41:13il faut que vous avez l'extrême droite
00:41:14non mais moi j'ai peur
00:41:16j'ai peur
00:41:17il ne faut pas justement
00:41:18venez vous raisonner
00:41:19je vous assure
00:41:19il ne faut pas avoir peur
00:41:20il n'y a pas de raison d'avoir peur
00:41:21je n'ai vraiment peur
00:41:22et donc pour le simple motif
00:41:23que vous ayez peur
00:41:24nous sommes censés partir
00:41:25il y a quelque chose
00:41:25de bander de la haine
00:41:26absolument pas
00:41:28absolument pas
00:41:29pas le moins du monde
00:41:30ben non mais venez
00:41:31je vous assure
00:41:31que je n'ai aucune haine contre vous
00:41:32regardez je vous parle
00:41:32et on a un dialogue
00:41:33tout à fait fraternel
00:41:34je me sens toujours mal à ce que vous voulez
00:41:38ben venez débattre alors
00:41:39cette séquence elle est sur Alice
00:41:41je vais y aller moi aussi
00:41:42parce que je crois que vous me faites peur
00:41:43donc
00:41:43non mais c'est étonnant quand même
00:41:48en fait ce qu'il faut comprendre
00:41:49c'est qu'à travers ces images
00:41:50je suis vraiment décontenancé
00:41:51parce que je ne comprends pas
00:41:52ce qui se déroule
00:41:52puisqu'il dit
00:41:53oui vous me faites peur
00:41:54c'est vos idées en fait
00:41:55c'est vos idées
00:41:55il dit je suis étranger
00:41:57voilà
00:41:57laissez-moi juste terminer
00:41:58mais en fait il explique
00:41:59oui mais c'est vos idées
00:42:00et alors moi je suis évidemment curieux
00:42:02je lui demande
00:42:02mais quelles idées
00:42:03et donc explicitez-moi
00:42:04et bien ce qui vous en compte
00:42:05ce qui vous embête
00:42:06et il en est incapable
00:42:07on a eu justement un représentant
00:42:08du Point Levé
00:42:08qui est également venu
00:42:10à notre micro
00:42:10bon qui n'a pas voulu s'asseoir
00:42:11parce qu'il avait un petit peu peur
00:42:12d'être filmé
00:42:12mais donc en l'occurrence
00:42:13qui a tenté un ersatz de débat
00:42:15et en fait ce qui est compliqué
00:42:17c'est qu'il n'y a pas de substance
00:42:18de leur argument
00:42:18en fait je ne sais même pas
00:42:19ce qu'ils me reprochent
00:42:20donc on parlait du débat d'idées avant
00:42:22et effectivement
00:42:22moi je suis pour le plébisciter
00:42:24je suis pour le mettre en avant
00:42:24mais ce qui est compliqué
00:42:25c'est qu'il doit y avoir
00:42:26un échange de deux propos
00:42:27là c'est-à-dire que
00:42:28moi j'en tiens au moins un
00:42:28enfin j'essaye en tout cas
00:42:29mais face à cela
00:42:30il n'y a rien
00:42:31en fait ce sont que des slogans
00:42:32ils ne cessent de glapir
00:42:33leur slogan
00:42:34qui ne veut rien dire
00:42:34et en l'occurrence
00:42:35moi je suis assis
00:42:36et je suis un peu ébailli
00:42:37par ce qui se passe
00:42:37et je me dis
00:42:37mais qu'est-ce que je peux faire
00:42:38face à ça
00:42:39parce qu'il n'y a pas de propos
00:42:39Anthony Samama
00:42:40c'est toujours les mêmes méthodes
00:42:42avec l'extrême gauche
00:42:43ce sont des méthodes de milice
00:42:44de gens qui se prétendent justement
00:42:46antifascistes
00:42:46qui se prétendent dans le camp du bien
00:42:48et en fait les méthodes
00:42:49c'est l'intimidation
00:42:50c'est la mise au banc
00:42:51c'est des méthodes de meute
00:42:52ça va même jusqu'à la violence physique
00:42:54dans une fac
00:42:55dans une université
00:42:56qui doit être par définition
00:42:57le lieu même du pluralisme
00:42:59du débat d'opinion
00:43:00et de la démocratie
00:43:02et on voit bien
00:43:02qu'on en est bien loin aujourd'hui
00:43:04ces personnes-là
00:43:05ont oublié les Lumières
00:43:07et ont oublié Voltaire
00:43:08qui disait justement
00:43:08je ne suis pas d'accord avec vous
00:43:10mais je me battrai jusqu'à la mort
00:43:11pour que vous puissiez le dire
00:43:13on voit bien
00:43:14qu'ils ne sont absolument pas
00:43:15dans le débat
00:43:15ils pensent avoir la vérité révélée
00:43:17et quelque opinion que ce soit
00:43:19qui ne va pas dans leur sens
00:43:20doit être non pas combattue
00:43:22par le verbe
00:43:23et le débat contradictoire
00:43:24mais par la censure
00:43:25et l'intimidation
00:43:26c'est pas comme ça
00:43:27qu'on fait avancer le débat
00:43:28Marouane il vous fait peur
00:43:29Lino aussi ?
00:43:30Non absolument pas
00:43:31on a l'occasion de discuter
00:43:32non non
00:43:33ce que je disais
00:43:33c'est qu'il y avait un amalgame
00:43:34qui était fait
00:43:35donc avec le discours radical
00:43:36d'extrême droite
00:43:37par exemple d'Éric Zemmour
00:43:38qui peut faire peur
00:43:39à beaucoup de personnes
00:43:39et avec le média frontière
00:43:41par exemple
00:43:41Oui mais il faut venir en parler
00:43:42il faut en parler
00:43:43c'est là justement
00:43:43où il faut en parler
00:43:44Il y a un cadre
00:43:45qui s'appelle la loi
00:43:45Attendez
00:43:46je vais juste terminer
00:43:46ensuite je revenais
00:43:47sur ce que disait M. Garagnon
00:43:48qui est très juste
00:43:49l'idée de se dire
00:43:50que de toute façon
00:43:50l'extrême fait usage
00:43:52de la violence à droite
00:43:53comme à gauche
00:43:54vous avez des députés LFI
00:43:55qui ont reçu des colis piégés
00:43:56je ne parle même pas
00:43:58des menaces
00:43:58donc c'est la même chose
00:43:59vous avez les mêmes menaces
00:44:00des deux côtés
00:44:01mais on condamne
00:44:01la loi
00:44:02soit les propos qui tiennent
00:44:04soit les propos qui tiennent
00:44:05tombent sous le coup de la loi
00:44:06ils sont de gauche
00:44:07ils sont de prêtes
00:44:08à débattre aussi également
00:44:09donc il faut arrêter
00:44:11ce que j'ai du mal à comprendre
00:44:13excusez-moi
00:44:13c'est que vous avez tellement de mal
00:44:14à condamner clairement
00:44:16que vous dites
00:44:17ah oui mais attention
00:44:18l'extrême droite
00:44:18ils font pareil
00:44:19non on condamne ça
00:44:20point final
00:44:20mais pourquoi aller chercher
00:44:21l'extrême droite
00:44:22pourquoi dire que l'extrême droite
00:44:24fait pareil
00:44:25là on parle d'un cas précis
00:44:27c'était quand même
00:44:28la question initiale de Lino
00:44:29qui était posée à cette université
00:44:30c'était sur les dangers
00:44:31présupposé de dire
00:44:32est-ce que l'extrême droite
00:44:33est-ce que l'extrême gauche
00:44:34voilà donc c'est important
00:44:35de revenir au sujet
00:44:35non mais là on commente les images
00:44:36on ne fait pas le débat
00:44:38ce sont des faits de violence
00:44:39qui sont parfaitement visibles
00:44:41à l'antenne
00:44:42de l'extrême gauche
00:44:43alors on va regarder
00:44:43un dernier extrait
00:44:44en fait vous avez un jeune homme
00:44:46qui je pense
00:44:46est en opposition avec vous
00:44:47parce qu'il vient
00:44:48dialoguer avec vous
00:44:49et puis tout à coup
00:44:50il y a tout le monde
00:44:51qui vient derrière
00:44:51qui empêche le débat
00:44:52et même lui est choqué
00:44:53finalement par ce qui se passe
00:44:54alors qu'il n'est pas d'accord
00:44:55avec vous
00:44:55mais il a envie de parler
00:45:00voilà je ne suis pas d'accord
00:45:01avec vous
00:45:02mais je veux parler
00:45:03avec vous
00:45:03regardez
00:45:04moi je pense qu'on parle
00:45:06surtout de fascisme
00:45:07de tout à l'heure
00:45:07le fascisme c'est aussi
00:45:09de ne pas laisser parler les gens
00:45:10on peut ne pas être d'accord
00:45:11avec Frontière
00:45:12on peut ne pas être d'accord
00:45:13avec tout ça
00:45:13mais il faut avoir du débat
00:45:14il faut savoir parler
00:45:15face à nous
00:45:16on a des hystériques
00:45:17mais presque au terme
00:45:18maladif du mot
00:45:20tu vois
00:45:20ils se bavent dessus
00:45:22ils sont énervés
00:45:22il y a de la colère
00:45:23ils n'arrivent pas
00:45:24à exprimer clairement
00:45:25leurs idées
00:45:25pour leur montrer
00:45:26l'impassibilité
00:45:28auquel nous sommes capables
00:45:29de faire face
00:45:29face à eux
00:45:30il ne faut jamais s'énerver
00:45:31grand-t-il
00:45:32on voit ce qu'ils sont capables
00:45:33d'apporter
00:45:33c'est-à-dire pas grand-chose
00:45:34et puis le reste
00:45:35ça se fait naturellement
00:45:36après la notion du pacifisme
00:45:38pour l'extrême gauche
00:45:39c'est compliqué quand même
00:45:39parce que les actions violentes
00:45:41qu'on voit en manifestation
00:45:42c'est eux dans tous les cas
00:45:43c'est eux des fascistes
00:45:43tout simplement
00:45:44moi j'aimerais que ces gens
00:45:45qu'on laisse des différentes
00:45:46viennent débattre en fait
00:45:48et qu'ils viennent expliquer
00:45:49pourquoi on a tort
00:45:50pourquoi vous avez tort
00:45:51la violence en tant qu'action politique
00:45:53ça a toujours été
00:45:54l'apanage des gauchistes
00:45:55des communistes
00:45:57des personnes d'extrême gauche
00:45:58en fait dans l'histoire
00:45:59de la pensée gauchiste
00:46:01la violence en tant qu'outil politique
00:46:03a toujours été
00:46:03un outil comme un autre
00:46:05mais à l'heure actuelle
00:46:06c'est une certaine violence
00:46:07de refuser
00:46:08à la fois le débat pour soi
00:46:09mais le débat même
00:46:10pour les modérés
00:46:11c'est-à-dire que
00:46:12si on invite
00:46:13une personne de gauche
00:46:14modérée
00:46:15à discuter avec des personnes
00:46:16comme nous
00:46:17et bien il se passe vers
00:46:18cancel par son propre milieu
00:46:19oui mais si tu es capable
00:46:20de discuter avec eux
00:46:21c'est que tu es un petit peu
00:46:22d'accord avec leurs idées
00:46:23et ça ne m'aime pas
00:46:24et ça ne m'aime pas
00:46:24si je suis pour eux
00:46:25ou pour vous
00:46:26moi je ne vous souviens même pas
00:46:28mais juste le débat
00:46:29c'est important pour moi
00:46:30et c'est quelque chose
00:46:31qui doit se faire
00:46:32voilà
00:46:32c'est tout
00:46:33c'est plus marginal
00:46:34voilà c'est vrai
00:46:35que c'est compliqué
00:46:36à regarder
00:46:37bon on va avoir l'occasion
00:46:38d'en reparler
00:46:39vous allez recommencer ?
00:46:40ah oui bien sûr
00:46:40ah bon ?
00:46:41c'est déjà prévu
00:46:41on a quelques épisodes
00:46:42qui sont déjà en préparation
00:46:44et donc en l'occurrence
00:46:44on va évidemment poursuivre
00:46:45mais pour revenir un petit peu
00:46:46sur cette séquence
00:46:47pour moi c'est l'une des séquences
00:46:48clés de cette vidéo
00:46:49puisque le premier intervenant
00:46:50en pull blanc
00:46:51en fait venait simplement
00:46:52de passer à côté
00:46:53il se disait
00:46:53mais qu'est-ce qui se passe ?
00:46:54et en l'occurrence
00:46:55il venait voir ma table
00:46:56et il se disait
00:46:56mais ah vous proposez un débat
00:46:58mais en l'occurrence
00:46:58pourquoi il vous manifeste
00:46:59une telle opposition
00:47:00et donc on l'a invité
00:47:01on l'a exhorté
00:47:02à débattre quelques minutes
00:47:03avec nous
00:47:03et c'est ce qui a pu en ressortir
00:47:05et je trouve que c'est assez symptomatique
00:47:06finalement de cette gauche
00:47:07puisque à l'instar
00:47:08du premier intervenant
00:47:09les deux sont
00:47:11ne sont en désaccord avec nous
00:47:12mais sont scandalisés
00:47:13par la scène
00:47:14parce qu'il faut aussi
00:47:15recommander
00:47:17l'environnement
00:47:17dans lequel on est
00:47:18c'est-à-dire vous voyez
00:47:18ils sont à peu près quoi
00:47:2070, 80
00:47:21à érugter glapir
00:47:23leur slogan
00:47:23à crier
00:47:24pour qu'on ne se sente
00:47:25en à peine
00:47:25et en vérité
00:47:26lorsque à la première occurrence
00:47:28je suis parti
00:47:28en vérité
00:47:29c'était même pas simplement
00:47:30pour leur slogan
00:47:30mais c'était pour l'intégrité physique
00:47:32des gens qui étaient avec moi
00:47:33parce que là
00:47:33il y avait des personnes
00:47:34qui rôdées autour de la faculté
00:47:36il y a dû avoir
00:47:36une intervention policière
00:47:37ce n'est pas rien
00:47:38ils ne sont pas venus
00:47:38parce que c'était simplement
00:47:40décrit ou quoi
00:47:41c'était des menaces physiques
00:47:42et c'était très sérieux
00:47:43et c'est pour cette raison
00:47:44qu'évidemment on continuera
00:47:45parce qu'on ne se laissera pas
00:47:46intimider
00:47:47on ne fléchira pas devant eux
00:47:48mais effectivement
00:47:49il y a des risques évidents
00:47:50quant à l'organisation
00:47:52de ce type de débat
00:47:53Bon ben soyez prudents
00:47:53en tout cas
00:47:54et on va continuer
00:47:54à suivre ça
00:47:55autre sujet
00:47:56dans l'actualité
00:47:57ben voilà
00:47:58Emmanuel Macron
00:47:59on y vient
00:47:59Martin Garagnon
00:48:01Emmanuel Macron
00:48:02qui s'en prend à CNews
00:48:03alors ça
00:48:03il met les moyens de l'Etat
00:48:05les moyens de l'Elysée
00:48:06pour s'en prendre à CNews
00:48:07dans une petite vidéo
00:48:08qu'on va voir
00:48:09que vous avez bien aimé
00:48:10visiblement
00:48:10parce que vous l'avez retweeté
00:48:11Tout à fait
00:48:12D'accord
00:48:12donc vous êtes d'accord
00:48:13avec tout ce qu'il dit
00:48:14dans cette vidéo
00:48:14Je suis d'accord
00:48:15ou c'est juste parce que
00:48:16c'est Emmanuel Macron
00:48:16qui l'a fait
00:48:16pour retweeter ce que dit le Président
00:48:18Si vous allez sur mon compte Twitter
00:48:20vous verrez que je ne retweet pas
00:48:21100% des vidéos d'Emmanuel Macron
00:48:23j'ai aussi une forme de libre arbitre
00:48:24et parfois même un droit de critique
00:48:25que je lui adresse en direct
00:48:27mais en l'occurrence
00:48:28sur ce sujet là
00:48:28je trouve qu'il a parfaitement raison
00:48:30pas spécialement sur
00:48:31Il a raison d'utiliser
00:48:32les moyens de l'Etat
00:48:32pour critiquer CNews
00:48:33Non
00:48:34On va parler
00:48:35On regarde
00:48:36et on en parle après
00:48:37Regardez
00:48:37Emmanuel Macron
00:48:41envisage un label
00:48:43pour les médias
00:48:44Il y aurait les bons médias
00:48:45et les moins bons
00:48:46Comment ne pas voir
00:48:47dans cette initiative
00:48:48une tentation autoritaire
00:48:49d'un Président
00:48:50mécontent du traitement médiatique
00:48:52et qui souhaite
00:48:53imposer un récit unique
00:48:55Je propose un nom
00:48:56pour ce nouveau service
00:48:57de communication
00:48:58La Pravda
00:48:59Jamais la menace totalitaire
00:49:02n'a été aussi présente
00:49:03aussi probable
00:49:05depuis la peste brune
00:49:07et la peste rouge
00:49:07qu'avec la Macronie finissante
00:49:10C'est pas l'Etat
00:49:11qui doit vérifier
00:49:12Si c'est l'Etat
00:49:12qui doit vérifier
00:49:13là ça devient
00:49:14une dictature
00:49:15Mais il faut que
00:49:16les journalistes
00:49:17garantissent à leurs lecteurs
00:49:18qu'eux ont vérifié
00:49:20avec une déontologie
00:49:21donc ils sont les garants
00:49:22entre eux
00:49:22Je pense que c'est important
00:49:23qu'il y ait une labellisation
00:49:25faite par des professionnels
00:49:26qui puissent dire
00:49:27ça c'est des gens
00:49:28qui sont sérieux
00:49:29ça c'est pas des gens
00:49:30qui informent
00:49:31Voilà donc c'est pas
00:49:31l'Etat à le dire
00:49:32mais enfin c'est ce qu'il dit
00:49:33C'est-à-dire qu'il dit
00:49:34c'est pas l'Etat
00:49:34de dire ce qui est vrai
00:49:35et ce qui est faux
00:49:35mais il fait une vidéo
00:49:37pour expliquer que ce que dit
00:49:38C-News est faux
00:49:38Vous savez par principe
00:49:39le président de la République
00:49:40doit s'intéresser à tous les sujets
00:49:42Il n'y a pas de mandat
00:49:43en particulier sur la régulation
00:49:44Il explique que c'est pas l'Etat
00:49:46de dire ce qui est vrai
00:49:46et ce qui est faux
00:49:47mais il fait une vidéo
00:49:48pour dire que ce que dit
00:49:49C-News est faux
00:49:49C'est-à-dire que
00:49:50si on prend
00:49:51puisque c'est par ce biais-là
00:49:52que vous attaquez le sujet
00:49:54c'est votre droit
00:49:54Si on prend cette vidéo
00:49:55qui vous a apparemment
00:49:57visiblement un peu choqué
00:49:57Vous venez d'évoquer
00:50:00vos audiences
00:50:01historiques
00:50:01600 000 téléspectateurs
00:50:02hier
00:50:03Félicitations
00:50:03Vous considérez donc
00:50:04que vous avez une influence
00:50:06un poids dans le débat public
00:50:07que ce que vous
00:50:07les idées
00:50:09les débats que vous animez ici
00:50:10ont un impact
00:50:11sur l'opinion publique
00:50:12sur la capacité à chacun
00:50:13de se forger
00:50:14sa propre opinion
00:50:15à partir du moment
00:50:15où vous acceptez
00:50:16que vous avez
00:50:17un poids dans le débat public
00:50:19un rôle à jouer
00:50:20et bien nécessairement
00:50:21ça implique une régulation
00:50:22Lorsque vous avez
00:50:23dans la vidéo
00:50:23d'ailleurs
00:50:23il y a l'extrait
00:50:24qui est diffusé
00:50:25Mais parce qu'à partir
00:50:26du moment
00:50:26Mais il y a l'ARCOM pour ça
00:50:27Oui mais exactement
00:50:28On n'a pas besoin
00:50:29d'Emmanuel Macron
00:50:30Parce que vous ici
00:50:32à C-News
00:50:32on a déjà un gendarme
00:50:34qui régule les médias
00:50:35qui est l'ARCOM
00:50:36C'est malheureusement pas le cas
00:50:37et le principal sujet
00:50:37La vidéo d'Emmanuel Macron
00:50:40elle est sur C-News
00:50:40Oui elle est sur C-News
00:50:41Pourquoi ?
00:50:42Il prend la place de l'ARCOM
00:50:43Non c'est simplement
00:50:45qu'en fait
00:50:45il a quand même aussi
00:50:46un droit de réponse
00:50:47à partir du moment
00:50:48où il est mis en cause
00:50:49directement
00:50:49et où sa capacité
00:50:51à présider le pays
00:50:52est mise en cause
00:50:53Pourquoi elle est mise en cause ?
00:50:54Parce que dans cet extrait
00:50:55dans cette vidéo
00:50:55vous avez par exemple
00:50:56Philippe de Villiers
00:50:57pour qui j'ai aucune
00:50:58critique
00:51:00Non mais c'est le débat politique
00:51:02Le président de la République
00:51:03doit parler
00:51:04Vous êtes là pour le défendre
00:51:05Emmanuel Macron
00:51:06Vous voyez ce que je veux dire
00:51:07Moi je suis là
00:51:07pour défendre la liberté d'expression
00:51:08Écoutez ce que je veux dire
00:51:09Ce n'est pas une attaque
00:51:10Il y a tous les gens
00:51:12de son parti
00:51:12qui sont là pour le défendre
00:51:13Il y a le gouvernement
00:51:13qui est là pour le défendre
00:51:14C'est le président de la République
00:51:15Ce n'est pas n'importe qui
00:51:16C'est sur le compte Twitter
00:51:18de l'Elysée
00:51:18Moi qu'un ministre
00:51:19vient de dire
00:51:19ce n'est pas bien
00:51:20je ne suis pas d'accord
00:51:21Je n'ai aucun souci
00:51:22Le président de la République
00:51:23utilise le compte
00:51:25de l'Elysée
00:51:25pour faire ça ?
00:51:26Ce n'est pas le président
00:51:27de la République
00:51:27C'est la fonction
00:51:29qu'il incarne
00:51:29C'est le président de la République
00:51:30Il est de son devoir
00:51:32de réagir
00:51:33à une forme
00:51:34de ce que lui
00:51:35pense être une désinformation
00:51:36et ce que je suis sûr
00:51:38qu'il est aussi
00:51:38une désinformation
00:51:39Juste je reviens
00:51:40sur cet extrait
00:51:41de Philippe De Villiers
00:51:42qui est quand même symptomatique
00:51:43Vous avez quand même
00:51:43Philippe De Villiers
00:51:44ancien ministre
00:51:45donc quelqu'un
00:51:45qui a exercé
00:51:46des responsabilités politiques
00:51:47qui vous explique
00:51:48à une heure de grande écoute
00:51:49parce que l'émission
00:51:49qu'il anime
00:51:50ou où il participe
00:51:51est très très regardée
00:51:52et tant mieux pour lui
00:51:53et pour la chaîne
00:51:54mais qui explique
00:51:55que le risque totalitaire
00:51:57n'a jamais été aussi grand
00:51:58qu'avec le macronisme déclinant
00:52:00plus que la peste brune
00:52:02plus que la peste...
00:52:03Vous vous rendez compte
00:52:04de ce que ça veut dire ?
00:52:04C'est un avis ?
00:52:05Non mais c'est du débat
00:52:06C'est du débat
00:52:07Autant je suis d'accord
00:52:08pour dire que
00:52:09toutes les opinions
00:52:10sont respectables
00:52:10et permettent le débat
00:52:11c'est le sujet qu'on avait
00:52:12mais vous avez des propos
00:52:14qui ne relèvent pas de l'opinion
00:52:15L'homophobie n'est pas une opinion
00:52:17L'antisémitisme n'est pas une opinion
00:52:18Dans ce cas-là
00:52:19il faut l'attaquer
00:52:19il faut le condamner ?
00:52:20Il y a la justice pour ça ?
00:52:22Il n'y a pas Emmanuel Macron ?
00:52:23Oui mais justement
00:52:25sur les médias
00:52:25vous avez aussi
00:52:26des organes de régulation
00:52:28et l'arconne en est un
00:52:29pour ces médias-là
00:52:30Mais on est d'accord là-dessus
00:52:31mais je vous dis juste
00:52:31pourquoi Emmanuel Macron
00:52:32se met au milieu
00:52:33président de la République
00:52:34qui se sert du compte de l'Elysée
00:52:36du compte de l'Elysée
00:52:37Le compte de l'Elysée
00:52:38c'est le compte du président de la République
00:52:39il se trouve qu'il est président de la République
00:52:40Oui mais donc
00:52:40il n'a pas descendre
00:52:41à ce niveau de débat ?
00:52:42Il n'agit pas de personnel
00:52:42Il fait un tour de France en ce moment
00:52:45il fait le tour des rédactions
00:52:46de la presse quotidienne régionale
00:52:47et d'ailleurs les propos
00:52:48qu'il a tenus il y a deux semaines
00:52:49sur ce projet de labellisation
00:52:51ont été faits devant des lecteurs
00:52:52de la presse régionale
00:52:53Il fait le tour de France
00:52:54justement pour parler du risque
00:52:56que représente pour notre démocratie
00:52:58la non-régulation des médias
00:53:00et notamment les risques
00:53:01C-News c'est un risque
00:53:01pour la démocratie ?
00:53:02Est-ce que C-News est un risque
00:53:03pour la démocratie ?
00:53:04Non mais moi je ne parle pas de C-News
00:53:04Est-ce que C-News est un risque
00:53:06pour la démocratie ?
00:53:07Si c'est ce que je pensais
00:53:08je ne serais pas
00:53:09En revanche
00:53:10je ne vois pas pourquoi
00:53:11Emmanuel Macron nous cible
00:53:12Comme RT
00:53:12donc Rechaine
00:53:13tout des extérieurs
00:53:14qui ont été supprimés
00:53:14ça montre bien
00:53:15Je ne vois pas pourquoi
00:53:16Emmanuel Macron nous cible
00:53:17Je ne vois pas pourquoi
00:53:18Emmanuel Macron nous cible
00:53:19Maude Bréjon
00:53:20a tenu il y a quelques instants
00:53:21un point à presse
00:53:22et justement
00:53:23elle a évoqué
00:53:24la position d'Emmanuel Macron
00:53:25vous savez sur ce fameux label
00:53:27pour les médias
00:53:27les gentils et les méchants
00:53:28écoutez ce qu'elle a dit
00:53:29La réponse du président
00:53:31de la République
00:53:32a été claire
00:53:33et il l'a redit ce matin
00:53:35lors du Conseil des ministres
00:53:36Ces initiatives
00:53:38prises encore une fois
00:53:39par des groupes de presse
00:53:40ne sont pas absurdes
00:53:42mais n'ont en aucun cas
00:53:43vocation à être portée
00:53:46par le gouvernement
00:53:47donc non
00:53:48le gouvernement
00:53:49ne va pas créer
00:53:50tel ou tel label
00:53:51destiné à la presse
00:53:53il n'a jamais été dit l'inverse
00:53:55il n'y a pas de ministère
00:53:56de la vérité
00:53:57et je vous confirme
00:53:59étant porte-parole
00:54:00du gouvernement
00:54:00de Sébastien Lecornu
00:54:01qu'il n'ait pas prévu
00:54:02la création d'un ministère
00:54:03de la vérité
00:54:04dans les jours à venir
00:54:05Thomas Bonnet
00:54:07voilà
00:54:08on donne votre réaction
00:54:09pour que vous regardez
00:54:10c'est une blague
00:54:11c'est-à-dire que
00:54:12la porte-parole du gouvernement
00:54:13nous dit qu'il n'a jamais
00:54:15été question d'un label
00:54:16mais vous venez vous-même
00:54:17de dire qu'il y a deux semaines
00:54:18il avait parlé
00:54:18de faire un label
00:54:19pour les médias
00:54:20non non
00:54:20pas pour les médias
00:54:21oui mais les médias
00:54:22qui englobent absolument
00:54:23et notamment
00:54:23il a bien parlé
00:54:24de faire un label
00:54:25quand vous reprenez
00:54:27les propos exacts
00:54:28du Président
00:54:29et d'ailleurs
00:54:29je crois que vous les aviez
00:54:30diffusés
00:54:30il dit bien
00:54:31ça n'est pas au gouvernement
00:54:32il a parlé d'un label
00:54:34et là tout à coup
00:54:35on nous explique
00:54:36qu'il n'en a jamais parlé
00:54:37c'était le point de désaccord
00:54:37le label n'existe déjà
00:54:38vous avez entendu mot de Bréjean
00:54:41mot de Bréjean
00:54:42il n'a jamais été question
00:54:43d'un label
00:54:43si il a été question
00:54:45d'un label
00:54:45c'est parce qu'elle dit
00:54:45alors mettez-vous d'accord
00:54:46ce serait même plus
00:54:47pour qu'on ait une certification
00:54:48comme d'ailleurs
00:54:48ça a été fait sur Twitter
00:54:49ça a choqué personne
00:54:50à l'époque
00:54:50qui décide
00:54:53de qui va poser
00:54:54les labels ensuite
00:54:54qui est à la base
00:54:56des signes de l'organisation
00:54:57c'est l'État
00:54:58un mot Anthony Saint-Marie
00:55:00on fait la pause
00:55:00juste un mot
00:55:01c'est ça qui est intéressant
00:55:02on nous dit
00:55:02ça ne va pas être l'État
00:55:03qui va décerner
00:55:04les bons et les mauvais points
00:55:04ça va être l'ARCOM
00:55:06avec Reporters sur Frontières
00:55:07sauf qu'on sait très bien
00:55:08sous-entendu
00:55:09c'est eux qui sont objectifs
00:55:10et c'est eux qui vont pouvoir
00:55:12objectivement décerner
00:55:13les bons points
00:55:13et les mauvais points
00:55:14sauf que RSF
00:55:15on le sait
00:55:15on l'a vu dans le complément
00:55:16d'enquête
00:55:16absolument pas objectif
00:55:18la direction même de France 2
00:55:19a dû charcuter
00:55:20le documentaire
00:55:21une heure avant la diffusion
00:55:22et deuxièmement l'ARCOM
00:55:23on le voit bien
00:55:24on parlait de Philippe de Villiers
00:55:25tout à l'heure
00:55:25Philippe de Villiers
00:55:26pour l'ARCOM
00:55:27est considéré
00:55:28comme un personnage politique
00:55:29et donc son temps de parole
00:55:30est décompté
00:55:31c'est pas le cas
00:55:31d'un Éric Dupond-Moretti
00:55:32ou d'une Cécile Duflo
00:55:33on voit bien
00:55:34qu'il n'y a aucune objectivité
00:55:35de la part de l'ARCOM
00:55:36donc ça n'existe pas
00:55:37d'avoir une autorité
00:55:38indépendante
00:55:40objective
00:55:40qui va pouvoir dire
00:55:41vous avez le droit de parler
00:55:43surtout moi ce qui m'épate
00:55:43c'est la réaction
00:55:44effectivement comme Thomas
00:55:45la réaction aujourd'hui
00:55:46de Maud Bréjean
00:55:47qui dit
00:55:52c'est un mensonge
00:55:52qu'il nous dit Maud Bréjean
00:55:53non non absolument pas
00:55:54il a jamais été question de la belle
00:55:55le sujet
00:55:56en fait vous avez
00:55:57je le comprends
00:55:58vous avez personnifié un peu
00:55:59le débat
00:55:59non non c'est pas ça
00:56:00je vous parle pas de nous
00:56:00je vous dis
00:56:01est-ce qu'Emmanuel Macron
00:56:02a parlé dans la belle ou pas
00:56:03évidemment qu'il a parlé
00:56:04c'est la vidéo
00:56:05parce que je pense que
00:56:07Maud Bréjean
00:56:07Maud Bréjean pardon
00:56:09à ce qu'elle a voulu préciser
00:56:10c'est justement de dire
00:56:11que cette labellation
00:56:12elle n'allait pas
00:56:13se sur-perposer
00:56:14à ce que l'ARCOM faisait déjà
00:56:16c'est-à-dire que
00:56:16là c'est l'interprétation
00:56:18vous prenez deux mots
00:56:21vous nous faites garipper
00:56:23on a déjà une labellation
00:56:25sur les médias
00:56:26et notamment
00:56:27c'est nous
00:56:27Maud Bréjean dit deux mots
00:56:28il faut 10 minutes
00:56:29pour expliquer
00:56:29ce qu'elle a voulu dire
00:56:30c'est formidable
00:56:31on fait une pause
00:56:31on va continuer à parler
00:56:32de tout ça dans un instant
00:56:33reste avec nous
00:56:34en direct sur CNews
00:56:35c'est compliqué à renaissance
00:56:3611h36 sur CNews
00:56:44merci d'être en direct
00:56:45avec nous
00:56:45on continue à réagir
00:56:46au dernier développement
00:56:47dans ce fameux label
00:56:48que paraît-il voulait mettre
00:56:49Emmanuel Macron
00:56:50mais que finalement
00:56:50il ne voulait pas mettre
00:56:51et que finalement
00:56:51il ne veut plus mettre
00:56:52comme nous l'a expliqué Maud Bréjean
00:56:53bref on n'y comprend plus rien
00:56:54mais heureusement
00:56:55Martin Garagnon est là
00:56:56il nous explique tout ça
00:56:56on fait tout de suite
00:56:57le CNews Info
00:56:58et c'est avec Sauveil à la Midi
00:56:59On commence par le temps fort
00:57:04de la visite papale au Liban
00:57:05Léon XIV a célébré ce matin
00:57:07une messe en plein air
00:57:08sur le port de Beyrouth
00:57:10occasion pour le Saint-Père
00:57:11d'appeler à la paix
00:57:12et à l'unité
00:57:13plus de 150 000 fidèles
00:57:14ont fait le déplacement
00:57:16pour ce moment
00:57:17hautement spirituel
00:57:18Le budget de la sécurité sociale
00:57:20revient en débat
00:57:21à l'Assemblée
00:57:22examen qui devrait commencer
00:57:23en fin d'après-midi
00:57:24par une motion de rejet
00:57:25préalable des insoumis
00:57:26qui a toutefois
00:57:27peu de chances d'aboutir
00:57:29puis les députés
00:57:29vont devoir s'accorder
00:57:30sur de nombreux sujets explosifs
00:57:32tels que les retraites
00:57:34les franchises
00:57:34ou encore le déficit
00:57:36Et puis la patronne
00:57:37de la CGT
00:57:38mise en examen
00:57:38pour un jour public
00:57:39contre les patrons
00:57:40Sophie Binet
00:57:41les avait qualifiées
00:57:42en janvier à la radio
00:57:42de rats qui quittent le navire
00:57:45dont le seul objectif
00:57:46est l'appât du gain
00:57:46lors d'une réaction
00:57:47des propos du président
00:57:49du groupe LVMH
00:57:50Bernard Arnaud
00:57:50Merci beaucoup Somaïa
00:57:53On vous retrouve tout à l'heure
00:57:54en direct
00:57:54à partir de midi
00:57:55avec Sonia Mabrouk
00:57:57On continue donc
00:57:57à parler de cette affaire
00:57:59de la belle
00:57:59cette vidéo
00:58:00qui a été faite par l'Elysée
00:58:01par Emmanuel Macron
00:58:02et puis il y a quelques instants
00:58:03donc Baud Bréjon
00:58:03qui dit que finalement
00:58:04il n'a jamais été question
00:58:05de la belle
00:58:05Vous devez respirer
00:58:06Lina Delacroix
00:58:07parce que je pense
00:58:08qu'à Frontière
00:58:08vous n'auriez jamais eu
00:58:09ce label
00:58:09Non absolument pas
00:58:10mais ce qui est d'autant
00:58:11plus surprenant
00:58:11c'est même
00:58:12en même temps macronien
00:58:13c'est cette utilisation
00:58:14du terme label
00:58:15on a fait tout un débat dessus
00:58:16il y a une onde de choc
00:58:17Sarah Knafo
00:58:17Philippe Deville et tout
00:58:18on a réagi sur ce qualificatif
00:58:19et là précisément
00:58:20on nous dit
00:58:21en fait non
00:58:21il n'y avait jamais
00:58:22question de cela
00:58:22ça paraît un peu insensé
00:58:24il y a un peu
00:58:24cette incarnation de mensonge
00:58:25qui est assez criant
00:58:27enfin ça paraît fou
00:58:28et effectivement
00:58:29pour Frontière
00:58:29je doute qu'on ait
00:58:31effectivement ce label vert
00:58:32On va écouter Marine Le Pen
00:58:35qui s'est exprimé ce matin
00:58:36justement sur cette affaire
00:58:38D'abord je trouve
00:58:39cette vidéo indigne
00:58:40parce que ce n'est pas le rôle
00:58:41de la présidence
00:58:43de la République
00:58:44qui précisément
00:58:45doit être au-dessus
00:58:47des partis
00:58:48et ne doit pas
00:58:48descendre dans l'arène
00:58:50surtout en s'attaquant
00:58:51directement
00:58:52à plusieurs médias
00:58:54ça c'est déjà
00:58:55la première des choses
00:58:55Deuxièmement
00:58:57cette idée de labellisation
00:58:59est évidemment
00:58:59extrêmement dangereuse
00:59:00enfin je veux dire
00:59:01il y a un moment donné
00:59:02il faut arrêter de penser
00:59:03que le fait d'être journaliste
00:59:05vous rend
00:59:06intrinsèquement
00:59:07neutre
00:59:08et bienveillant
00:59:10Merwan Mioubi
00:59:11vous êtes journaliste aussi
00:59:12donc ça doit vous faire bondir
00:59:12qu'on veuille mettre
00:59:14un label au journaux
00:59:15non ?
00:59:15Je pense qu'il y a déjà
00:59:16un problème avec la communication
00:59:18du président de la République
00:59:18ça c'est évident
00:59:19mais qu'il y avait déjà
00:59:20un problème avec les journalistes
00:59:21directement
00:59:21parce qu'on parlait de RT France
00:59:23je pense que c'était
00:59:24totalement une erreur
00:59:24de vouloir absolument
00:59:25fermer RT France
00:59:26sans prendre en compte
00:59:28les journalistes
00:59:29qui y travaillaient
00:59:29et leur travail
00:59:30en fait
00:59:30leur travail effectif
00:59:32de journaliste
00:59:33donc il y a aussi
00:59:34l'affaire du fonds Marianne
00:59:36on pourra en parler
00:59:36un peu plus en détail
00:59:38en savoir
00:59:38à quoi est-ce qu'on a fait
00:59:39de l'argent public
00:59:40et sur la question
00:59:42du journalisme
00:59:42donc je pense qu'Emmanuel Macron
00:59:44a un vrai problème
00:59:44à ce niveau-là
00:59:45avec les journalistes
00:59:46à son rapport avec les journalistes
00:59:47je pense qu'il gagnerait
00:59:48à se mettre un peu plus
00:59:49en retrait
00:59:49et à laisser travailler
00:59:51l'ARCOM
00:59:52et à essayer de faire en sorte
00:59:53que ces institutions-là
00:59:54fassent véritablement
00:59:56leur travail
00:59:56voilà
00:59:56Thomas Bonnet
00:59:57il a un problème
00:59:57avec le journaliste
00:59:58Emmanuel Macron
00:59:59écoutez
00:59:59les voeux à la presse
01:00:00en 2018
01:00:01déjà il faisait part
01:00:02de sa volonté
01:00:03de réguler les médias
01:00:04il y a eu les états généraux
01:00:05de la formation
01:00:05c'est une vieille lubie
01:00:07de la part du président
01:00:08de la république
01:00:08cette vidéo-là
01:00:09c'est juste la dernière
01:00:10illustration
01:00:10cette vidéo
01:00:11pardon Martin
01:00:12je ne savais pas
01:00:12que vous l'aviez retweetée
01:00:13mais pour moi
01:00:14c'était un scandale
01:00:15en fait
01:00:15parce qu'il mélange
01:00:16dans cette vidéo
01:00:17des propos
01:00:17des analyses journalistiques
01:00:19des commentaires journalistiques
01:00:20des propos politiques
01:00:21parce que je rappelle quand même
01:00:22qu'il y a juste le tweet
01:00:22de Bruno Retailleau
01:00:23qui était ministre
01:00:24il y a encore quelques semaines
01:00:25d'Emmanuel Macron
01:00:25donc c'est un mélange
01:00:28des genres total
01:00:28de la part de la communication
01:00:30de l'Elysée
01:00:30je ne sais pas qui a conseillé
01:00:31de faire cette vidéo
01:00:32mais je trouve ça vraiment
01:00:33ni fait ni à faire
01:00:34et puis simplement
01:00:34pour répondre
01:00:35parce que vous dites
01:00:35il n'a jamais été question
01:00:37que ce soit l'état
01:00:37qui appose le label
01:00:38en effet
01:00:39Emmanuel Macron l'a dit
01:00:40c'est ce qu'on entend
01:00:40dans la vidéo
01:00:41si c'est l'état
01:00:41qui décide
01:00:42qui est journaliste ou pas
01:00:42c'est une dictature
01:00:43mais ce que vous semblez
01:00:46ne pas vouloir comprendre
01:00:46c'est que qui va décider
01:00:48quels sont les organes
01:00:49qui vont décider les labels
01:00:50en 2018
01:00:51Emmanuel Macron
01:00:52dans ses vues à la presse
01:00:52déjà il parle de RSF
01:00:54comme étant sans doute
01:00:54l'institution qui pourrait
01:00:55organiser ça
01:00:56mais RSF
01:00:57c'est un parti pris idéologique
01:00:59et le fait même
01:00:59de choisir RSF
01:01:00de la part de l'état
01:01:01c'est un parti pris
01:01:02donc de facto
01:01:03il s'inclut lui-même
01:01:04dans la labellisation
01:01:05de ces médias
01:01:06alors je rappelle juste
01:01:07qu'effectivement
01:01:08il existe un certain nombre
01:01:09d'organes de régulation
01:01:10dans le fonctionnement
01:01:11de la presse
01:01:11et des médias
01:01:12dans notre pays
01:01:12vous avez cité l'ARCOM
01:01:14effectivement
01:01:14qui a un périmètre
01:01:15assez étendu
01:01:16mais vous avez
01:01:17pour définir ce qu'est
01:01:18un journaliste
01:01:18une commission
01:01:19qui délivre des cartes de presse
01:01:20qui sont renouvelées
01:01:21tous les ans
01:01:22qui impose aux détenteurs
01:01:23d'une carte de presse
01:01:24de se soumettre aussi
01:01:24à un code de déontologie
01:01:26moi ce qui me choque là
01:01:27puisque vous parlez
01:01:28de cet extrait
01:01:29Philippe Devilliers
01:01:29effectivement c'est pas
01:01:30la contre-attaque
01:01:33c'est Devilliers
01:01:33en plus je n'ai pas
01:01:35d'acrimonie particulière
01:01:36envers monsieur Devilliers
01:01:38mais c'est du débat ça
01:01:39excusez-moi
01:01:39c'est ce que je ne comprends pas
01:01:41c'est du débat
01:01:41mais si c'est hors la loi
01:01:43il y a la justice pour ça
01:01:44c'est pas Emmanuel Macron
01:01:45qui va rendre la justice
01:01:46aussi
01:01:47j'ai participé
01:01:48vous le savez
01:01:48à beaucoup de plateaux
01:01:49notamment avec vous
01:01:50lorsqu'il y a eu des propos
01:01:51qui dépassaient le cadre
01:01:52de ce qui était acceptable
01:01:53vous recadriez
01:01:55et légitimement
01:01:56l'intervenant du plateau
01:01:57là vous avez monsieur Devilliers
01:01:58qui vous explique
01:01:59que le macronisme
01:02:00c'est pire que le fascisme
01:02:01excusez-moi Martin Garnion
01:02:02si
01:02:02s'il y a un souci
01:02:04s'il y a un souci
01:02:05de déontologie
01:02:06il y a l'ARCOM
01:02:06s'il y a un souci judiciaire
01:02:07il y a la justice
01:02:08et c'est pas Emmanuel Macron
01:02:10d'intervenir là-dedans
01:02:11c'est au journaliste
01:02:13je vais juste vous poser une question
01:02:16c'est pas les politiques
01:02:17qui vont dire aux journalistes
01:02:17qu'il faut faire Martin Garnion
01:02:18excusez-moi je vous aime beaucoup
01:02:19mais c'est vous qui le faites justement
01:02:20et enfin je veux dire
01:02:21ben non mais quand vous êtes
01:02:23c'est pas les hommes politiques
01:02:24qui vont dire aux journalistes
01:02:24comment faire leur métier
01:02:25c'est ce que vous êtes en train de faire
01:02:26vous parlez du journaliste
01:02:28qui est en plateau
01:02:28qui est Eliott
01:02:29Eliott Deval en l'occurrence
01:02:30il fait très bien son métier
01:02:32c'est un des meilleurs journalistes
01:02:33de sa génération
01:02:33je n'ai pas de critique
01:02:34sur Eliott Deval
01:02:35oui mais c'est lui dont vous parlez
01:02:36et je l'apprécie
01:02:37c'est simplement que
01:02:38je suis étonné
01:02:38que ce type de propos
01:02:39ne fasse pas l'objet effectivement
01:02:40de la part du journaliste
01:02:42d'un cadrage en direct
01:02:43c'est le cas assez souvent
01:02:44lorsqu'il y a des propos
01:02:45je ne pense pas
01:02:45qu'on vous donne des conseils
01:02:46sur la façon dont vous faites
01:02:47de la politique
01:02:48épargnez-nous des conseils
01:02:49épargnez-nous des conseils
01:02:50sur la façon de faire du journalisme
01:02:51chacun son métier
01:02:53et tout ira bien
01:02:54Anthony
01:02:54Justine Ké
01:02:55d'abord il faut rappeler
01:02:56qu'Emmanuel Macron
01:02:57cible dans cette vidéo
01:02:58uniquement ses news
01:02:59alors qu'il y en a bien d'autres
01:03:00qui ont critiqué
01:03:00et mis des doutes
01:03:01sur cette idée de labellisation
01:03:03il y a eu Rutel Kriyev
01:03:04sur LCI
01:03:05c'est quand même déjà
01:03:07un parti pris
01:03:08que de cibler uniquement
01:03:09les journalistes de CNews
01:03:10à travers cette vidéo
01:03:11et deuxième question
01:03:12on nous dit
01:03:12c'est pas l'Etat
01:03:12d'accord très bien
01:03:13avançons là-dessus
01:03:14on nous dit
01:03:15ça va être des autorités indépendantes
01:03:16en l'occurrence RSF et l'ARCOM
01:03:18est-ce que vous considérez
01:03:19que l'ARCOM et RSF
01:03:20sont indépendantes ?
01:03:21Alors RSF
01:03:22c'est une suggestion
01:03:24qui à mon sens
01:03:25ne devrait pas avoir
01:03:26de suite
01:03:27notamment pour les raisons
01:03:28qui ont été indépendantes
01:03:30en revanche l'ARCOM
01:03:31vous pensez que l'ARCOM
01:03:32est indépendante ?
01:03:33L'ARCOM est ce qu'on appelle
01:03:34en France
01:03:34une autorité administrative
01:03:36indépendante
01:03:36la commission en ce moment
01:03:37sur l'ARCOM
01:03:38non mais on peut
01:03:38on peut débattre
01:03:39on a en France
01:03:40beaucoup d'agences
01:03:41à mon sens un peu trop
01:03:42on devrait rationaliser
01:03:44aussi un peu tout ça
01:03:44moi je me souviens
01:03:45qu'on a souvent des débats
01:03:46le président a fait 4 cabinets
01:03:46socialistes
01:03:47il a travaillé pour l'ORCOM
01:03:48en tout cas
01:03:48de toute façon
01:03:49ça aura pas lieu
01:03:50il a reculé
01:03:51il fait marche arrière
01:03:52il a compris
01:03:53c'était une connerie
01:03:53il fait marche arrière
01:03:54non non non
01:03:55on a souvent des débats
01:03:56sur cette chaîne notamment
01:03:57mais ailleurs aussi
01:03:58sur par exemple
01:03:59le fait que oui
01:03:59les juges ne sont pas contrôlés
01:04:01il devrait y avoir
01:04:01un organe de régulation
01:04:02de la justice etc
01:04:03c'est assez souvent
01:04:05et là vous êtes en train
01:04:06de dire oui
01:04:07mais finalement
01:04:07pour les médias
01:04:08il ne devrait pas y avoir
01:04:09d'organe de régulation
01:04:09il y a l'ARCOM
01:04:10on vous dit
01:04:10oui mais justement
01:04:11le problème c'est peut-être
01:04:12sa nomination de l'ARCOM
01:04:13c'est ça la question
01:04:14c'est la façon
01:04:15dont les gens sont
01:04:15on va pas faire un débat
01:04:16sur l'ARCOM
01:04:17on va clore le dossier
01:04:19de la belle
01:04:19on va clore le dossier
01:04:20je pense qu'il faut
01:04:21qu'on le dise
01:04:21il dit qu'il n'y en aura pas
01:04:23en fait à mon sens
01:04:24ce qui est le plus important
01:04:25il va encore changer d'avis
01:04:26c'est pas sur les chaînes
01:04:27que l'ARCOM contrôle déjà
01:04:29et régule déjà
01:04:29c'est sur justement
01:04:30ce qui est en dehors
01:04:31du périmètre de l'ARCOM
01:04:32c'est-à-dire
01:04:32le vrai danger
01:04:33il est sur les réseaux sociaux
01:04:34et l'ARCOM contrôle
01:04:35les réseaux sociaux
01:04:35l'ARCOM contrôle internet
01:04:37normalement
01:04:37dans sa mission
01:04:38il y a le net
01:04:39c'est cette partie-là
01:04:40de sa mission
01:04:41qui est sous-équipée
01:04:42là tout à l'heure
01:04:44avec votre journaliste
01:04:45oui oui
01:04:45non mais d'accord
01:04:45mais là on parlait
01:04:46de la labellisation
01:04:47moi je pense qu'il faut
01:04:47qu'on persévère
01:04:48le label c'est mort
01:04:49il vous l'a dit
01:04:49elle a dit
01:04:50c'est mort
01:04:51c'est mort
01:04:51c'est mort
01:04:51vous avez un train de retard
01:04:52c'est mort
01:04:52c'est fini
01:04:53merci Emmanuel Macron
01:04:54je peux vous dire
01:04:55qu'on en reparlera
01:04:56ah bon il va rechanger d'avis
01:04:57non moi je pense que
01:04:58c'est inévitable
01:05:00c'est un sujet
01:05:02d'ordre public
01:05:03on va laisser Emmanuel Macron
01:05:04revenir là-dessus
01:05:04on va parler de France 2
01:05:05France 2 c'est l'ARCOM
01:05:06par exemple
01:05:07France 2 c'est intéressant
01:05:08alors il y a le complément d'enquête
01:05:09je pense qu'on a dit
01:05:09beaucoup de choses
01:05:10sur le complément d'enquête
01:05:11on va pas y revenir
01:05:11mais moi ce qui m'a intrigué
01:05:12quand même
01:05:13c'est qu'on a le sentiment
01:05:13que France 2 s'attaque
01:05:14il y a tout ce qui marche
01:05:15maintenant
01:05:15tout ce qui marche
01:05:16tout ce qui représente
01:05:17un peu également la France
01:05:18ça va pas
01:05:19dernier exemple en note
01:05:21alors ces jeudis
01:05:21ils vont s'attaquer
01:05:22à Bernard Arnault
01:05:22cette fois
01:05:23Bernard Arnault
01:05:24vous le savez
01:05:25c'est le groupe LVMH
01:05:26c'est un des fleurons
01:05:27de la France
01:05:28premier groupe de luxe au monde
01:05:29qui va être ciblé
01:05:30par Cash Investigation
01:05:31d'Élise Lucet
01:05:3275 maisons prestigieuses
01:05:34c'est Bernard Arnault
01:05:35la haute couture
01:05:36les spiritueux
01:05:37la joaillerie
01:05:37le taillerie
01:05:38le luxe et les parfums
01:05:40je sais pas si France 2
01:05:41et si notre argent public
01:05:42doit servir à ça
01:05:43à démonter tout ce qui marche
01:05:44en France
01:05:44c'est une vraie question
01:05:45mais c'est surtout quand même
01:05:46un axe qui est pris
01:05:48par France Télévisions
01:05:48qui peut interroger
01:05:50écoutez Lise Lucet
01:05:51alors elle est intervenue
01:05:52très fière
01:05:53justement de nous expliquer
01:05:54que jeudi
01:05:54on s'attaque à Bernard Arnault
01:05:55dans le prochain
01:05:58Cash Investigation
01:05:59c'est lui
01:06:00Bernard Arnault
01:06:02évidemment vous le connaissez tous
01:06:04mais est-ce que vous savez
01:06:05vraiment tout sur lui
01:06:06c'est pour ça qu'il faut regarder
01:06:07le prochain Cash Investigation
01:06:09pourquoi on en parle
01:06:09pourquoi on s'est intéressé à lui
01:06:11parce qu'à chaque fois
01:06:13qu'il prend la parole
01:06:13ça fait débat
01:06:15notamment quand il parle
01:06:16de fiscalité
01:06:17et dernièrement
01:06:18il en a beaucoup parlé
01:06:20pour dire que les patrons
01:06:20étaient trop taxés
01:06:22en France
01:06:23on s'intéresse à lui aussi
01:06:24parce que c'est l'un des hommes
01:06:25les plus riches du monde
01:06:26et parce que
01:06:28quand il prend la parole
01:06:29sa parole elle a quasiment
01:06:30plus de valeur
01:06:31que celle d'un chef d'état
01:06:32alors il est parti
01:06:33de tout en bas
01:06:34une petite famille bourgeoise
01:06:36dans le nord de la France
01:06:37une entreprise de construction
01:06:38pour bâtir un empire
01:06:40on s'intéresse à lui aussi
01:06:42justement parce que
01:06:43on a envie de savoir
01:06:44combien il paye d'impôts
01:06:46et de savoir aussi
01:06:47s'il a touché des aides publiques
01:06:49pour construire cet empire
01:06:50notamment au moment
01:06:51où il a racheté
01:06:53la pépite Dior
01:06:54parce que là
01:06:54il a eu un coup de génie
01:06:55il a compris que
01:06:56comme Dior a été connu
01:06:57dans le monde entier
01:06:58il pouvait bâtir
01:06:59un empire autour de Dior
01:07:01il y a des échecs aussi
01:07:02et je pense que
01:07:04dans la tête de Bernard Arnault
01:07:05le principal échec
01:07:06c'est sa tentative
01:07:07à un moment
01:07:08quand il a voulu rentrer
01:07:10dans le capital d'Hermès
01:07:11pour en prendre le contrôle
01:07:12et là
01:07:13c'est un thriller financier
01:07:16il y a 13 milliards d'euros
01:07:17qui se sont envolés
01:07:18on ne sait pas où
01:07:19on va vous raconter
01:07:20cette histoire complètement dingue
01:07:21il y a de l'espionnage
01:07:22des affaires qui sont vraiment
01:07:24très très étonnantes
01:07:26et là
01:07:27vous allez entendre
01:07:28des témoignages inédits
01:07:29vous allez découvrir
01:07:30des documents exclusifs
01:07:32Voilà
01:07:33c'est sur Alice
01:07:33donc on s'en prend maintenant
01:07:34à Bernard Arnault
01:07:35Lino de la Croix
01:07:36c'est assez symptomatique
01:07:37quand même
01:07:38de ce qui est en train
01:07:38de se passer dans ce pays
01:07:39c'est-à-dire que
01:07:40le service public
01:07:41qui a quand même un rôle
01:07:42qui a quand même une mission
01:07:43qui représente tous les Français
01:07:44là maintenant
01:07:45ils vont s'attaquer
01:07:45à l'entrepreneur
01:07:47qui est le plus grand
01:07:49quasiment en France
01:07:50enfin je pense que
01:07:51pas grand monde me contredira
01:07:52c'est le plus grand
01:07:53c'est un groupe
01:07:55qui cartonne
01:07:55dans le monde entier
01:07:56c'est un groupe
01:07:56qui fait l'admiration
01:07:57du monde entier
01:07:58sauf de France Télé
01:07:59il faut rappeler quelque chose
01:08:01c'est qu'effectivement
01:08:01le service public
01:08:02accessible
01:08:02en vérité
01:08:03elle oublie tout un pan
01:08:04entrepreneurial
01:08:04médiatique
01:08:05et pour le coup
01:08:06on peut se poser
01:08:06bien cette question
01:08:07l'autre
01:08:08je tenais à saluer
01:08:08l'élément médiatique
01:08:09il y a les propos employés
01:08:11le son
01:08:11une ambiance
01:08:12on a l'impression
01:08:13en fait
01:08:13que c'est quelque chose
01:08:14de lugubre
01:08:14occulte
01:08:15alors qu'en fait
01:08:15en vérité
01:08:15ça se résume
01:08:16à l'entrepreneuriat
01:08:17et alors
01:08:18je voulais revenir
01:08:18sur une de ses dernières
01:08:19déclarations
01:08:19elle dit
01:08:19Berard Arnault
01:08:20fait partie
01:08:21de ces entrepreneurs
01:08:21qui disent
01:08:22qu'ils sont trop taxés
01:08:23c'est à dire
01:08:24l'intégralité
01:08:24des entrepreneurs
01:08:25en France
01:08:25c'est de la surprise
01:08:27la confusion
01:08:28mais en vérité
01:08:28pas tellement
01:08:29c'est le service public
01:08:29qu'on a l'habitude
01:08:30Anthony Samarach
01:08:30vous avez vu réagir
01:08:31également en écoutant ça
01:08:32et en voyant
01:08:33ce qui va se passer
01:08:33jeudi soir
01:08:33sur France Télé
01:08:34oui c'est la stigmatisation
01:08:35permanente
01:08:36de tout ce qui marche
01:08:37et notamment
01:08:37des entreprises privées
01:08:38c'est pas Bernard Arnault
01:08:39qui a mis le pays
01:08:40à 5,8% de déficit
01:08:42c'est pas Bernard Arnault
01:08:43qui est en train
01:08:44de couler la France
01:08:45d'un point de vue budgétaire
01:08:46au contraire
01:08:47c'est un des plus gros
01:08:48contributeurs français
01:08:49c'est sans doute
01:08:51le plus gros même
01:08:52c'est quelqu'un
01:08:52qui emploie
01:08:53des dizaines
01:08:54pour ne pas dire
01:08:54des centaines
01:08:55de milliers de personnes
01:08:56sur notre sol
01:08:56c'est quelqu'un
01:08:57qui représente
01:08:57la vision de la France
01:08:59à l'international
01:08:59et qui est une grande
01:09:00entreprise d'export
01:09:02et on en a malheureusement
01:09:03trop peu
01:09:03donc on doit au contraire
01:09:04encourager ces réussites
01:09:06entrepreneuriales
01:09:07il nous faut plus
01:09:08de Bernard Arnault
01:09:08et sans doute moins
01:09:09d'Élise Lucet
01:09:09dans notre pays
01:09:10elle fait son boulot
01:09:13comme elle entend
01:09:13mais moi je trouve ça
01:09:14très étonnant
01:09:14sur le service public
01:09:15honnêtement
01:09:16voilà
01:09:16Martin Garnian
01:09:17vous avez trouvé ça formidable ?
01:09:18Non alors je fais
01:09:19juste un petit bémol
01:09:20parce que je ne vais pas
01:09:21défendre Élise Lucet
01:09:22là-dessus
01:09:23parce que je trouve
01:09:23qu'effectivement
01:09:24malheureusement
01:09:24c'était une journaliste
01:09:25que j'appréciais
01:09:25et qui de plus en plus
01:09:26devient une espèce
01:09:27de caricature
01:09:27de son propre personnage
01:09:29à faire des espèces
01:09:29de teasing
01:09:30on va s'intéresser
01:09:30à combien il paye d'impôts
01:09:32etc
01:09:32bon enfin je trouve
01:09:33qu'il y a un côté
01:09:33voyeuriste
01:09:34qui n'est pas à la hauteur
01:09:35mais je ne vais pas
01:09:35me permettre de donner
01:09:36des leçons aux journalistes
01:09:37vous me l'avez bien fait comprendre
01:09:38et vous avez raison
01:09:39simplement un point
01:09:40peut-être sur Anthony
01:09:41enfin ce qu'il a dit
01:09:42ok Bernard Arnault
01:09:44premier contributeur fiscal
01:09:45privé peut-être de France
01:09:46la question en fait
01:09:47n'est pas tant celle-ci
01:09:48la question serait plutôt
01:09:49de savoir
01:09:49ce qu'il paye
01:09:50que LVMH
01:09:51ou que ses groupes
01:09:52payent 10 milliards d'euros
01:09:52en fait c'est pas suffisant
01:09:56s'il devait payer 30
01:09:57et qu'il n'en paye que 10
01:09:58là il n'y aurait un problème
01:09:59bien sûr
01:10:00donc ça ça peut être intéressant
01:10:01de le savoir
01:10:01dans une époque
01:10:02où on est là
01:10:03pour lutter contre les fraudes
01:10:04sociales et fiscales
01:10:05et où il faut qu'effectivement
01:10:06est-ce qu'il faut jeter
01:10:07en pâture aujourd'hui
01:10:08Bernard Arnault
01:10:09comme ça va être fait
01:10:09jeudi soir
01:10:10on n'a pas vu l'émission
01:10:11mais on connait
01:10:11Cache Investigation
01:10:12Cache Investigation
01:10:13c'est jamais pour dire
01:10:14c'est pas capital
01:10:15c'est pas pour dire
01:10:16c'est une réussite formidable
01:10:17success story à la française
01:10:18ça veut dire
01:10:20ils vont montrer
01:10:21des choses qui ne vont pas
01:10:22et en fait franchement
01:10:24Bernard Arnault
01:10:24il faut dire bravo
01:10:25bravo
01:10:26mais bien sûr
01:10:26moi ce qui m'intéressait
01:10:28plus globalement
01:10:28hormis Bernard Arnault
01:10:29c'est cet état d'esprit
01:10:30du service public
01:10:31à quoi il joue
01:10:32de ce qui fonctionne
01:10:33mais d'ailleurs
01:10:33Élise Lussier le dit
01:10:34dans sa bande-annonce
01:10:35elle dit ça fait débat
01:10:36pour le coup
01:10:37ça fait souvent pchit
01:10:38parce qu'ils ont fait
01:10:39des émissions spéciales
01:10:39sur Cyril Hanouna
01:10:41à chaque fois
01:10:42en faisant un teasing
01:10:43incroyable
01:10:43en disant
01:10:44on va vous annoncer
01:10:44des grandes révélations
01:10:45alors soit
01:10:46ils savent pas bosser
01:10:47en fait
01:10:47ils ont peur
01:10:48des dossiers
01:10:49qu'ils auraient
01:10:50et il faut qu'ils arrêtent
01:10:50ce métier
01:10:51soit finalement
01:10:51il n'y a pas grand
01:10:52chose à dire
01:10:52parce qu'à chaque fois
01:10:53on est un peu
01:10:53sur notre faim
01:10:54par rapport au teasing
01:10:55qu'ils annoncent
01:10:55mais c'est dommage
01:10:57franchement
01:10:57de s'en prendre
01:10:58à Bernard Arnault
01:10:58et de s'en prendre
01:10:59à quelqu'un
01:10:59qui a tellement de sujets
01:11:01il y a tellement de sujets
01:11:02elle aurait pu faire
01:11:03un cash investigation
01:11:09et de s'en prendre
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