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  • il y a 6 jours
Avec Martine Vassal, candidate à la mairie de Marseille, présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de la métropole Aix-Marseille-Provence

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-12-01##

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News
Transcription
00:01Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili.
00:07Il est 8h15 sur Sud Radio et pour l'invité politique de Jean-François Aquili, ce matin vous recevez Martine Vassal,
00:14candidate à la mairie de Marseille, présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de la métropole ex-Marseille-Provence.
00:20Bonjour Martine Vassal.
00:21Bonjour Jean-François Aquili.
00:22Marseille est-elle aux mains du narcotrafic avec Orange qui a dû fermer son site momentanément de Saint-Morance et dans le 3ème arrondissement
00:32en raison d'un affrontement entre deux bandes rivales qui cherchent à contrôler le point de deal local.
00:38Et les 1000 salariés du site, ils sont en télétravail jusqu'à la mi-décembre. Où en est-on Martine Vassal ?
00:45Eh bien on n'est pas bien parce qu'effectivement Marseille est dans une situation préoccupante, je dirais même très préoccupante.
00:53Alors c'est vrai que la problématique de la drogue, bon on la connaît, c'était la French Connection dans les années 70,
00:59mais là aujourd'hui il y a une montée de la violence qui est d'abord nationale et puis aussi locale
01:05et qui vient aussi du laxisme local, notamment de la municipalité qui est en place, qui a laissé couler beaucoup de choses.
01:12Vous dites que Benoît Payan laisse faire le trafic ?
01:16Benoît Payan n'a pas pris la mesure de son rôle en tant que maire.
01:23Parce que Benoît Payan, en réalité c'était Michel Rubirola qui avait été élu, et donc Benoît Payan qui l'a remplacé,
01:30la difficulté c'est que quand vous faites un moratoire sur la vidéoprotection,
01:34quand vous n'embauchez pas suffisamment de policiers municipaux,
01:37quand vous êtes dans une politique plutôt laxiste,
01:42plutôt répressive, et bien on arrive aussi à être dans une position où le narcotrafic prend le pas aussi sur beaucoup de choses.
01:52Même si la lutte contre le narcotrafic, Martine Vassal, relève du ministère de l'Intérieur, de la police nationale ?
01:59Alors je pense qu'aujourd'hui, la lutte contre le narcotrafic, ça relève de tout le monde.
02:04On ne peut pas d'un côté dire c'est l'État, c'est pas moi, je ferme les yeux.
02:08Effectivement, il y a des arrivées massives de drogue, donc ça, effectivement c'est l'État.
02:13Et après d'ailleurs, il y a des consommateurs aussi, ce sont les clients.
02:16Et puis je pense qu'aujourd'hui, la lutte contre le narcotrafic, ça doit être une volonté politique globale,
02:24quelles que soient les parties.
02:25Mais quand vous avez arrêté de faire de la sécurité une de vos priorités, comme l'a fait le printemps marseillais,
02:33vous avez une accélération, pas qu'uniquement du narcotrafic, mais aussi de l'insécurité dans la globalité de la ville.
02:39Vous dites laxisme de la gauche marseillais, c'est ce que vous dites.
02:43C'est exactement ça, c'est le laxisme, parce que c'est une façon de voir les choses différentes,
02:47les libertés d'expression, mais en tout cas, aujourd'hui, il nous manque des caméras,
02:52il nous manque des moyens de police, il nous manque véritablement de la volonté.
02:56Et c'est plus qu'un choc d'insécurité, c'est plus un choc d'autorité qu'il faut aujourd'hui.
03:02Il faut une guerre civile contre, justement, il faut que la guerre soit contre les incivilités.
03:08Une guerre contre les incivilités, vous dites Martine Vassal.
03:09C'est plus un choc, c'est une guerre qu'il faut mener.
03:12Orange a raison, enfin les salariés d'Orange ont raison, est-ce que la firme va partir ?
03:17Alors, le site d'Orange est un site au départ technique.
03:20Donc là, il y a des machines, donc ils ne pourront pas les enlever.
03:23Mais par contre, ils ont souhaité, il y a quelques temps, il y a deux ans,
03:27pouvoir installer, regrouper la totalité du personnel d'Orange à Saint-Mauron,
03:32qui est quand même dans un quartier où on a l'influence d'Euro-Méditerranée,
03:37l'office public qui a fait énormément.
03:40Heureusement que Euro-Méditerranée est là, créée en 1995.
03:45Et donc derrière, heureusement que ça existe,
03:47c'est parce que derrière, après, ça a pu requalifier tout un quartier.
03:50Mais derrière, après, sur Saint-Mauron, ici, c'est un quartier où effectivement,
03:55il y a des trafics à tous les coins de rue.
03:58Moi, j'y étais la semaine dernière.
04:01Nous avons, vous savez, dans le cadre de mes fonctions de président de département,
04:04des maisons de la solidarité,
04:05et bien les personnels slaloment entre les points de deal.
04:09Donc, Orange a décidé de fermer son siège pendant 15 jours,
04:13pas de quitter Marseille, mais certainement de quitter le quartier.
04:16Et ça, c'est du renoncement, parce qu'il y a du laxisme derrière,
04:20et c'est bien dommage.
04:21C'est abdiqué face aux délinquants ?
04:23Oui, c'est abdiqué face aux délinquants.
04:25Mais je peux comprendre aussi la direction d'Orange et les salariés,
04:29qui se trouvent en insécurité.
04:32Et ce ne sont pas les seuls.
04:33Et malheureusement, il n'y a pas que le quartier de Saint-Mauron,
04:36il y a tout le centre-ville aujourd'hui,
04:38qui est atteint par cette insécurité,
04:41où beaucoup de personnes vous disent,
04:43« Moi, le soir, à 18h, je ne vais plus sur le Vieux-Port,
04:45je ne vais plus sur la Cannebière,
04:47parce que je ne m'y sens pas en sécurité. »
04:49Et franchement, quand on y va, moi qui habite centre-ville,
04:51je pourrais croire que quand on y va, on ne se sent pas du tout en sécurité.
04:53On n'est pas en sécurité dans le centre-ville de Marseille,
04:55vous dites, la préfète de police déléguée, Corinne Simon,
04:58je cite cette préfète de police, Corinne Simon,
05:00qui a réfuté l'hypothèse de bande rivale,
05:03elle dit, « Ce n'est absolument pas ça. »
05:05Elle dit, « Oui, le quartier est compliqué. »
05:07Je traduis en substance ce qu'elle dit.
05:09Elle dit, « Mais personne n'a appelé le 17.
05:11On me dit qu'il y a des coups de feu qui ont été tirés,
05:13mais on n'a rien trouvé. »
05:14Vous diriez que la représentante de l'État,
05:17Martine Vassal, est dans le déni.
05:19Non, la représentante de l'État fait beaucoup.
05:21Je veux dire, la police...
05:22Pourquoi est-ce qu'elle dit ça, alors ?
05:23Elle dit ça parce qu'effectivement,
05:25il faut que les personnes portent plainte.
05:27Il faut que les personnes fassent le 17 régulièrement,
05:29ce qui n'est pas le cas.
05:30Parce que la difficulté, c'est qu'aujourd'hui,
05:32c'est rentré dans le quotidien de tout un chacun.
05:35Et ça, c'est catastrophique.
05:37Aujourd'hui, quand vous slalommez
05:38entre les points de deal
05:40et quand vous habitez le 3e arrondissement,
05:42effectivement, ça rentre dans la coutume.
05:46Et ça, il faut lutter contre ça.
05:48Moi, je rends hommage à la police
05:49qui, tous les jours,
05:50exerce leur métier
05:53dans des conditions extrêmement difficiles.
05:56Et heureusement qu'on a eu des ministres à l'Intérieur,
05:58dont notamment Bruno Rotaillot,
06:00et Gérald Darmanin,
06:02qui ont permis d'avoir des effectifs
06:03supplémentaires de police nationale.
06:05Mais ce n'est pas que ça.
06:07Il faut aussi qu'une municipalité
06:12qui gère le quotidien
06:13soit aux côtés de la police nationale.
06:16Et vous dites que ce n'est pas le cas
06:17pour M. Benoît Payan,
06:19qui a dit stop l'hémorragie,
06:20non, les salariés d'Orange
06:21ne doivent pas quitter Marseille.
06:22Lui non plus, il ne veut pas.
06:23Il est comme vous.
06:23Il veut que ça reste.
06:25Vous savez, je pense qu'à un moment,
06:27il y a les phrases,
06:29et puis il y a les belles déclarations,
06:31puis après il y a les actions.
06:32Et je crois qu'aujourd'hui,
06:33on est passé dans la partie actions.
06:36C'est la raison pour laquelle je souhaite
06:38nous présenter à la ville de Marseille,
06:39parce qu'avec les équipes,
06:40nous voulons sauver Marseille.
06:41Nous sommes moins d'un mois
06:42après l'assassinat de Mehdi et Kessassi,
06:44le jeune frère du militant écologiste,
06:46Amine Kessassi,
06:47qui est engagé, lui,
06:48ouvertement contre le narco-trafic
06:50et qui vit protégé.
06:52Cette marche blanche, il y a neuf jours,
06:54elle n'a rien changé, en réalité ?
06:56Elle ne changera rien ?
06:57Martine Vassal ?
06:58Je pense qu'aujourd'hui,
06:59c'est, comme on le disait tout à l'heure,
07:01pour Orange,
07:04d'abord ce qui est arrivé à la famille
07:06Kessassi est dramatique.
07:08Vous savez, quand vous êtes une maman
07:09et que vous portez un enfant
07:10pendant neuf mois,
07:11ce n'est pas pour le retrouver après
07:12dans le caniveau.
07:14Donc cette famille, cette maman,
07:15elle a déjà perdu un fils
07:16à cause du narcotrafic.
07:18C'est la raison d'engagement aussi d'Amine.
07:20Et derrière, là,
07:21elle en perd un deuxième.
07:22Donc ça n'a pas de nom.
07:25C'est ignoble, insupportable.
07:27Derrière, après,
07:28effectivement,
07:28il faut agir de manière très forte.
07:31Mais il faut agir sur ses deux jambes,
07:33je pense.
07:33Une jambe où c'est zéro tolérance
07:36pour les délinquants
07:37et l'autre jambe
07:38où il faut de la prévention
07:40et il faut travailler en amont.
07:43C'est pour ça qu'aujourd'hui,
07:44la lutte contre le narcotrafic,
07:46elle doit se faire
07:47en dehors de tous les partis,
07:49en toutes les phrases
07:51qu'on peut lancer comme ça.
07:52Il faut vraiment des actions
07:53très précises,
07:55des actions sur l'arrivée de la drogue,
07:57des actions sur les trafiquants sur place,
08:00des actions sur les consommateurs
08:01et surtout,
08:03permettre à ces jeunes
08:04d'avoir un autre espoir
08:06que d'être chouffes
08:09en bas d'une cité.
08:10Et c'est ça qu'il faut travailler.
08:12Mais pour ça,
08:12il faut avoir aussi une ville
08:14qui rayonne au niveau économique,
08:18donner de l'espoir à ces jeunes,
08:19leur redonner du travail,
08:21les aider dès la plus jeune enfance.
08:23Il y a eu ce corps carbonisé
08:24qui a été retrouvé
08:25à un jeune de 15 ans.
08:27Catastrophique.
08:28Donc là,
08:28nous sommes après
08:29la marche blanche.
08:31Dites-moi,
08:31le vrai maire de Marseille,
08:32c'est la DZ mafia en réalité ?
08:35Le vrai maire de Marseille,
08:36c'est la personne
08:36qui va vouloir avoir des résultats.
08:38Et aujourd'hui,
08:39ce n'est pas le cas.
08:40C'est pour ça qu'on a...
08:41Le narcotrafic qui dirige la ville.
08:43Alors,
08:44c'est surtout l'insécurité
08:45qui dirige.
08:45Et la peur
08:46qui distille
08:48et qui fait partir
08:50des entreprises
08:51qui donnent une image
08:53catastrophique
08:54de la deuxième ville de France.
08:55Vous pensez qu'il y a la corruption ?
08:57Ce n'est pas une question
08:57de corruption dessus.
08:59Moi,
08:59je ne fais pas de commentaires
09:01dans des actions judiciaires.
09:04Moi,
09:04ce que je constate,
09:05c'est qu'aujourd'hui,
09:06la deuxième ville de France,
09:08elle est dans un État
09:08qui est plus que préoccupant.
09:10Elle est dans un État
09:11qui va devenir dramatique
09:12si on ne fait rien
09:13et si,
09:14justement,
09:15on ne met pas des élus
09:16qui soient des élus
09:17d'expérience,
09:19qui ont leur volonté
09:20de changer les choses
09:21et la volonté aussi
09:22de faire
09:23et pas simplement
09:24de s'asseoir
09:24dans un fauteuil
09:25et de regarder
09:26à travers sa vitre
09:28Notre-Dame de la Garde.
09:29Nous avons bien compris
09:30que vous étiez candidate
09:31à la mairie de Marseille
09:32de la droite républicaine,
09:34on va dire ça comme ça.
09:35Est-ce que vous pensez
09:36qu'il peut y avoir
09:37un accord de deuxième tour
09:38entre M. Benoît Payan
09:40et le candidat
09:42de la France Insoumise,
09:43le député Sébastien Delogu ?
09:46C'est ce qui se dessine.
09:48Alors,
09:49moi,
09:49je suis une candidate
09:51qui est de divers droits
09:52mais qui rassemble
09:53sa part des écologistes
09:55raisonnables
09:56à la droite affirmée
09:57donc c'est très large
09:59et aujourd'hui
10:00l'accord,
10:01il est déjà fait
10:02puisque déjà
10:03nous avons
10:04des membres
10:05de la France Insoumise
10:06qui rejoignent
10:07Benoît Payan
10:08sur ses listes.
10:09C'est fait, vous dites.
10:10Oui, oui,
10:10ça a été annoncé
10:11dans la presse
10:12la semaine dernière.
10:13Derrière,
10:14vous avez des élus
10:15de Benoît Payan
10:16qui vont sur les listes
10:17de notamment
10:18un adjoint au maire
10:19qui va sur les listes
10:20de M. Delogu
10:21sans que cet adjoint
10:22ne soit...
10:24on lui enlève
10:25ses délégations
10:26donc c'est déjà fait.
10:27Donc,
10:27la France Insoumise
10:29a déjà mis la main
10:31sur le printemps marseillais.
10:33C'était déjà
10:34à l'intérieur
10:35puisque certains
10:35de ses membres
10:36étaient déjà membres
10:37de la France Insoumise
10:38sans peut-être
10:39avoir payé la cotisation
10:40mais en tout cas
10:41en ayant été élu
10:42notamment suppléant
10:44de Mélenchon
10:45donc on voit bien
10:47déjà cette implication
10:48cette implication.
10:49D'ailleurs,
10:49vous savez M. Chigny,
10:50la problématique
10:51c'est qu'on le voit
10:53dans les résultats
10:53si aujourd'hui
10:55il y a cette insécurité
10:56ce laxisme
10:56c'est parce que justement
10:57il y a à l'intérieur
10:59de la majorité
10:59actuelle
11:01de M. Benoît Payan
11:02et bien cette problématique
11:04cette collusion
11:05entre la France Insoumise
11:07et la gauche
11:08tout entière.
11:09Donc moi j'en appelle
11:10aux électeurs
11:11moi j'en appelle
11:12aux personnes
11:13qui sont du centre gauche
11:14des personnes
11:15qui ont envie
11:16et qui aiment cette ville
11:17qui ont envie
11:18de l'avoir évolué
11:19de pouvoir la placer
11:21vraiment
11:22au niveau
11:22qu'elle mérite
11:23et non pas
11:24d'être
11:25sur un Marseille
11:26bashing
11:27où on est montré
11:28du toit
11:28dans la France entière
11:29dans le monde entier.
11:30Martine Vassal
11:30est-ce que vous avez besoin
11:31de l'électorat
11:32du Rassemblement National
11:33le parti de Marine Le Pen
11:35qui monte en force
11:36mais qui ne peut pas
11:37l'emporter seul
11:38et que vous pourriez avoir
11:39un accord programmatique
11:41avec M. Franck Alizio
11:42et le RN ?
11:44Alors juste
11:44un petit détail
11:45c'est qu'aujourd'hui
11:47on se retourne
11:47avec trois blocs
11:48on a le bloc
11:50d'extrême gauche
11:51et le bloc
11:51d'extrême droite
11:52et nous
11:53nous sommes au milieu
11:54je tiens à souligner aussi
11:56que nous sommes au milieu
11:57avec des jeunes générations
11:59des jeunes
12:00qui veulent s'engager
12:01et donc
12:01ça fait chaud au coeur
12:04de voir que
12:05moi je ne suis pas seule
12:06je suis avec toute une équipe
12:08de la société civile
12:10de la jeune génération
12:11qui veut faire bouger Marseille
12:13qui fait déjà bouger Marseille
12:14et donc
12:15d'un côté
12:16vous avez
12:16l'échec
12:20de la municipalité
12:21de Benoît Payon
12:22on le voit
12:22avec l'insécurité
12:24on le voit
12:24au niveau économique
12:25puisqu'on a les départs
12:27du décalerie Lafayette
12:28on a eu
12:29le départ d'Orange
12:30on a le départ
12:31de l'Open 13
12:32qui est une manifestation
12:33importante de tennis
12:34et puis le reste
12:35on a une problématique sociale
12:37qui aide au niveau social
12:39on a 40%
12:41de nos enfants
12:42qui sont sous le seuil
12:43de pauvreté
12:44pas d'équipement
12:45pas d'équipement
12:47pas d'équipement
12:48sportif
12:49entretenu
12:49pas de piscine
12:50rénovée
12:51et donc
12:52de l'autre côté
12:52donc ça
12:53on a cette échelle
12:53d'un côté
12:54et de l'autre côté
12:54on a l'extrême droite
12:56alors là
12:56l'extrême droite
12:57c'est
12:58c'est l'amateurisme complet
13:00l'extrême droite
13:02dans la France entière
13:03vous avez les mêmes affiches
13:04pour toutes les
13:05nous dans tout le département
13:07on a trouvé
13:07les mêmes affiches
13:08des candidats RN
13:09avec Jordan Mardella
13:11et Marine Le Pen
13:12moi je les appelle
13:13papa maman
13:13papa maman
13:15qui entoure
13:16le candidat du RN
13:17qui en vérité
13:18leur but
13:19il est très simple
13:20c'est faire élire
13:22leur ou la
13:24lui
13:24le ou la président
13:26parce qu'on ne sait pas
13:26qui sera président
13:27en 2027
13:29président de la république
13:30ils n'en ont rien à faire
13:31des problématiques locales
13:33ils n'en ont rien à faire
13:34de la deuxième ville de France
13:36ce qu'ils veulent
13:37c'est avoir des postes
13:38donc on a d'un côté
13:39l'amateurisme
13:40et de l'autre côté
13:42l'incompétence
13:43donc j'avoue
13:43qu'il n'y a pas beaucoup
13:44de choix sur Marseille
13:45vous ne ferez pas d'accord
13:47avec le rassemblement national
13:49mais il y a un premier tour
13:51pourquoi est-ce qu'on parle
13:53aujourd'hui du deuxième tour
13:54on ne parle pas du premier tour
13:55non mais attendez
13:56il y a un premier tour
13:57d'abord
13:57mais c'est fermé ou pas
13:58c'est pas une question de fermer
13:59c'est qu'aujourd'hui
13:59il y a un premier tour
14:00moi je suis extrêmement
14:01concentré sur le premier tour
14:03et moi ce qui me choque
14:04franchement ce qui me choque
14:05c'est qu'aujourd'hui
14:06le fait que monsieur
14:07Benoît Payan
14:08fasse des accords
14:09avec la France Insoumise
14:10ça n'embête personne
14:11dès le premier tour
14:12et moi ça me gêne énormément
14:14et vous ne répondez pas
14:15sur le REN
14:16c'est pas que je ne réponds pas
14:17c'est qu'il y a une élection
14:18il y a un premier tour
14:19sinon on passe directement
14:20au deuxième tour
14:21on fait comme à la région
14:22on fait une élection
14:23à un tour
14:24et là je peux vous répondre
14:25et ce qui est important
14:26aujourd'hui de voir
14:27c'est ce premier tour
14:28ce premier tour
14:28il est fondamental
14:29le premier tour
14:30aujourd'hui
14:31il n'y a pas 36 solutions
14:32il y a l'extrême gauche
14:33l'extrême droite
14:34et il y a nous au milieu
14:35et c'est un mandat local
14:37c'est pas un mandat national
14:38c'est là que j'essaye
14:39d'expliquer des choses
14:40l'élection municipale
14:43elle est locale
14:44elle n'est pas parisienne
14:46elle est marseillaise
14:47c'est la deuxième ville de France
14:48et vous verrez bien
14:49j'imagine
14:49ce qui se passera
14:50au sort du premier tour
14:51en ce qui concerne le deuxième
14:52c'est important
14:53parce que c'est un débat
14:54qui est national
14:55on verra à ce moment
14:56justement
14:56vous verrez
14:57alors non
14:58c'est pas un débat national
14:59non mais les accords éventuels
15:02avec l'ensemble national
15:03non c'est pas national
15:04c'est pas national
15:05c'est local
15:06quand vous êtes
15:07vous savez ça fait
15:0810 ans
15:09que j'ai l'honneur
15:10d'être présidente de département
15:1110 ans que je côtoie les maires
15:12le maire c'est qui
15:13le maire c'est celui
15:14qui va s'occuper
15:15de sa population
15:16qui va la protéger
15:17qui va la faire avancer
15:19qui l'écoute
15:20qui l'aime
15:21et qui est à ses côtés
15:22on fait pas du national
15:24Paris c'est Paris
15:25vous savez aujourd'hui
15:26le national
15:27qui reste loin
15:28de chez nous
15:30du local
15:30parce que franchement
15:31c'est pas très glorieux
15:32ce qui se passe au national
15:33merci en tous les cas
15:34merci à vous Martine Vassal
15:35merci à vous
15:36merci d'avoir été ce matin
15:37au micro de Jean-François
15:38Aquilly sur Sud Radio
15:39je rappelle que vous êtes
15:40donc candidate à la mairie de Marseille
15:41et je crois qu'on l'a bien entendu
15:42ce matin
15:42président du conseil départemental
15:44des Bouches-du-Rhône
15:44et de la métropole
15:46ex-Marseille-Provence
15:47dans un instant sur Sud Radio
15:48on fait appel à vous
15:49auditeurs
15:490826 300 300
15:51avec cette question
15:52qui commence visiblement
15:53à faire son chemin
15:54en tout cas du côté de l'Elysée
15:55c'est celle d'Emmanuel Macron
15:56de faire un label
15:57pour les médias
15:58qui seraient je cite
15:59fiables
15:59est-ce que le président de la République
16:00souhaite étouffer
16:01la liberté de la presse
16:03on en parle
16:030826 300 300
16:05l'application
16:05le site
16:06les réseaux sociaux
16:07et bien sûr
16:08en studio nos duelistes
16:09j'appelle Françoise Degoy
16:10et Philippe David
16:11à tout de suite sur Sud Radio
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